Le code Da Vinci décrypté
Le « Da Vinci Code », best-seller mondial de Dan Brown, a initié des millions de lecteurs à un univers fascinant dans lequel Léonard de Vinci dissimule des indices dans ses oeuvres et où l’Eglise catholique s’oppose depuis des siècles à une ancienne société secrète pour le contrôle du Saint Graal…ou du Sang Réal. Sitôt refermé ce livre érudit et haletant, une question se pose: comment, parmi toutes ces informations, distinguer la fiction de la réalité? Organisé de A à Z pour une lecture simple, rapide à consulter, « Le code Da Vinci décrypté » fait le point et répond à toutes vos interrogations: – le Prieuré de Sion existe-t-il réellement, et quel est son but? – pourquoi croyait-on autrefois que la présence du Nombre d’Or révélait le passage de la main de Dieu? – quelles sont les dernières théories à propos de la vraie nature du Saint Graal? – quelle est la signification profonde qui se cache derrière le nom des personnages?
Illustré de tableaux de Léonard de Vinci ainsi que de nombreux documents évoqués dans le roman, « Le code Da Vinci décrypté » est une extraordinaire source d’informations pour tous ceux que le roman a captivé et tous ceux qui s’intéressent à la légende du Saint Graal.
Ce livre n’est ni agréé, ni autorisé, ni approuvé par aucune des institutions liées à la création ou à la production du « Da Vinci Code »
La longue nuit
Indestructible Sibilla ! Vers 1980, si longtemps après leurs jours de gloire, son amant repose sur un catafalque, dans une villa au bord du lac de Côme. C’était le Commandant, un des plus grotesques hiérarques du fascisme mussolinien. Sous les yeux d’un journaliste, toute une nuit, elle fait revivre, va mettre en scène, l’épopée sinistre et bouffonne, l’ascension et la chute, la gloriole et la peur, des pantins à la chemise noire. Victime triomphante, Sibilla fait défiler un inoubliable cortège : le méhariste, l’apoplectique, la Diva, le grand acteur, l’aumônier nazi, le roi en exil, l’éditeur castriste, l’infirmière helvétique.
Aussi énorme et caricatural qu’un film de Fellini.
Mirror
Marlène, fidèle à son inconstance, attrape des amants comme on prend des cachous, l’un après l’autre. On se rencontre rose bonbon. Elle en veut, à pleine bouche. S’empiffrer, évacuer, et remettre ça. Alors, de bobard en bobard, on se ment. Surtout à soi-même. A chaque mâle carbonisé, elle rend son tablier : elle largue. Le coeur gris, lentement, ça contamine. Sentimentale, la douleur, toute noire. Rien à redire. Rien. Bien sûr, il y a Léo le transi, l’inoubliable, celui qui vous oublie presque toujours. On rigole jaune avec Alex et sa tauromachie de couloir. Et puis il y a Jean-Paul et les conventions de la trop bonne bourgeoisie, Mike et son grand bazar bariolé d’Amérique, son nabot de papa sur la maxi-tondeuse, sa grosse poupée barbante de mère. Las Vegas et son néant de néons. Et la rechute à Gennevilliers. Les mots de Mirror sont comme les amants de Marlène : ils ont un goût amer et sucré de remettez-moi ça.
Envies de fraises
Fous rires, petites contrariétés et envies de fraises. Une tendre comédie, sincère et émouvante, sur trois jeunes femmes lancées dans l’aventure de la maternité. Chef dans un restaurant, Becky est éperdument amoureuse de son chirurgien de mari, et ravie d’apprendre qu’elle est enceinte. Tout irait bien si les médecins la lâchaient un peu avec ses problèmes de poids. Et si son infernale belle-mère arrêtait de la ramener. Kelly est overbookée, hyperordonnée et archi-ambitieuse. Elle s’investit dans sa grossesse comme dans tout, c’est-à-dire à fond. Seul point noir dans cette organisation parfaite : son mari, qui passe ses journées vautré sur le canapé. Ça fait désordre. Ayinde est canon. Et intelligente. Et gentille, en plus. Et aussi mariée à un champion de basket dont elle attend un enfant. Bref, le genre de fille qu’on adorerait détester. Oui mais voilà, sa vie est loin d’être rose. Quand ces futures mamans font connaissance lors d’un cours de yoga prénatal, elles se disent qu’elles n’ont rien en commun. Mais la maternité leur promet bien des surprises. et une solide amitié.
Mes amies, mes amours, mais encore ?
Dur, dur de supporter un homme passé les premiers mois et les premiers émois ! Et aux remarques en tout genre, s’ajoutent bien entendu les petites manies horripilantes, les fautes de goût navrantes, l’égoïsme permanent… Confrontées chacune à de remarquables – quoique différents – spécimens de veulerie masculine, Jeanne, Violette et Natacha, trois amies d’enfance, doivent bien reconnaître qu’à trente-cinq ans les choses ne se passent pas exactement comme dans leurs rêves. Mais contre mauvaise fortune coeur vaillant et, avec énergie et détermination, ces trois-là sont bien décidées à botter le derrière à leur destin… et à leurs hommes !
99 francs
Octave est le maître du monde. Octave exerce en effet la profession lucrative de rédacteur publicitaire : il décide aujourd’hui ce que vous allez vouloir demain. Octave est un mort-vivant, couvert d’argent, de filles et de cocaïne. Un jour, il se rebelle. Le doué Octave déjante. La cliente idéale ? « Une mongolienne de moins de cinquante ans. » Les nababs de la publicité ? « Ils mènent la troisième guerre mondiale. » De l’île de la Jatte où négocient les patrons d’agence à Miami où l’on tourne un spot sous amphétamines, d’un séminaire en Afrique à Saint-Germain-des-Prés, de l’enfer du sexe à la pureté perdue, Frédéric Beigbeder, entre fiction et pamphlet, écrit la confession d’un enfant du millénaire. En riant, il dénonce le mercantilisme universel. En quelque sorte, un livre moral. Pour 99 francs, seulement.
De même que le général de Gaulle avait écrit un compte rendu complet de son action entre 1940 et 1946 dans ses Mémoires de guerre, les Mémoires d’espoir devaient comprendre trois volumes couvrant son retour aux affaires politiques en 1958 : Le Renouveau 1958-1962. L’Effort 1962-1965. Le Terme 1966-1969. La mort en a interrompu la rédaction, alors que le Général venait d’achever les deux premiers chapitres du tome II. On dispose néanmoins d’un ensemble cohérent et explicite permettant de connaître les conceptions qu’avait le Général des problèmes institutionnels, politiques et conjoncturels de l’époque ou il a dirigé la France et d’en extraire à sa source l’esprit même de la Ve République.
Hannah
Pologne, 1882. Hannah est juive, elle a sept ans. Dans la chaleur de l’été elle joue avec Taddeuz, un jeune Polonais catholique. Mais dans le village, les Cavaliers de la Mort ont déferlé, détruisant, brûlant, assassinant. En ce jour tragique, Hannah va connaître l’amour, le goût amer de la trahison, l’horreur. Londres, 1899. Dans le monde entier, le double H du nom d’Hannah signe des produits de beauté que les femmes s’arrachent. De la petite fille, elle a gardé les yeux gris. Mais elle est devenue une femme à la volonté de fer. Son don de séduction lui gagne tous ceux qui passent sur son chemin. De son village natal, l’aventure l’a conduite en Australie puis à Londres, Paris, Vienne, dans l’atmosphère brillante de la fin du siècle. Mais plus sa réussite est exceptionnelle, plus Hannah souffre d’avoir perdu Taddeuz… Avec Hannah, Sulitzer, l’auteur du Roi vert, a écrit le grand roman, plein d’aventure et de passion, d’une héroïne inoubliable.
Vent de panique chez Daisy
Une pittoresque auberge nichée dans la campagne de Gloucestershire. Mais pas l’ombre d’une mémé en tailleur de tweed sirotant du thé. Oh non ! Colworth Manor a beau être un joyau architectural pétri de traditions et planté de cèdres centenaires, il s’en passe des vertes et des pas mûres entre ses vénérables murs. Daisy Mac Lean, la jeune veuve qui dirige l’hôtel familial, en sait quelque chose.
Sur un fil
Aline Périer (photographies) Sylvie Overnoy (textes) 21 x 20 cm – 96 pages en couleurs « Des draps claquaient, des saris flottaient, des petits savonnages se faisaient discrets : quand j’ai vu les photos d’Aline Périer, tout de suite j’ai été séduite. Quinze ans déjà que dans le monde entier elle enjambait les clôtures et se faufilait dans les arrière-cours pour photographier du blanc, des couleurs, des étendages ployant sous les lessives et, bien entendu, chargés d’histoires. Qui pouvait porter cette culotte ? Pour quelle occasion préparer ces mouchoirs ? Comment se retrouver dans de beaux draps ? Alors bien sûr, quand elle m’a demandé d’écrire les textes de son livre, j’avais déjà quelques idées derrière la tête. Certaines en forme de souvenirs, d’autres en forme de chimères. Je lui ai fait lire, elle était contente. Elle m’a avoué : « J’avais peur que tu sèches ». Alors là, pas de danger. » Sylvie Overnoy, dédicace à Aline Périer.
Le cottage
Quand il a acheté Le Cottage, somptueuse maison au coeur de Los Angeles, Cooper était jeune, riche et célèbre. Cinquante ans plus tard, l’argent manque et il doit se résoudre à louer les dépendances de sa propriété pour ne pas la vendre. Mark et Jimmy, tous deux à un tournant de leur vie, s’y installent. Rapidement, la vie des trois hommes s’organise. Au programme : amitié, bonne chère et aventures féminines.
Les échos du passé
Pour les Wittgenstein, riche famille juive de Cologne, l’été 1915 annonce la fin d’un monde, alors que résonne le fracas de la guerre. Pour leur fille Beata, c’est l’été de l’amour. En villégiature au bord du lac Léman, elle fait la connaissance d’Antoine de Vallerand, un séduisant officier français. Ils se marient malgré l’opposition de leurs familles qui les bannissent à jamais. Beata, veuve de bonne heure et mère de deux filles, voit avec horreur le régime hitlérien triompher en Allemagne. Commence alors pour elle et ses enfants le temps des épreuves. Le temps de la tragédie. A l’issue de ces années tourmentées, Amadea, sa fille aîné, découvrira qu’un lien existe entre elle et les femmes des générations qui l’ont précédée. Et que résonnent profondément en elle les échos du passé.
La foudre
À quarante-deux ans, Alexandra a tout ce qu’une femme peut désirer : un métier passionnant, un mari qu’elle aime comme au premier jour, une petite fille adorable. Rien ne semble pouvoir assombrir leur bonheur. Et pourtant, soudain, c’est le drame. Alexandra apprend qu’elle est atteinte d’un cancer du sein. Commence alors une longue descente aux enfers: l’opération mutilante, la chimiothérapie extrêmement éprouvante et, comme si cela ne suffisait pas, son mari – incapable de faire face à la situation – la rejette et la quitte. Heureusement, Alexandra trouve un peu de réconfort auprès de son jeune assistant, mais réussira-t-elle pour autant à surmonter cette terrible épreuve ? Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
Plein ciel
A l’époque folle et mouvementée des débuts de l’aviation. Good Hope, coin perdu prés de Chicago. Pat O’Malley, héros de la Grande Guerre, y a créé et développé, avec l’aide de Nick, son ami et associé, un petit aéroport. Père de quatre filles et d’un garçon, Pat rêve de voir ce dernier prendre la relève. Mais c’est à Cassie sa cadette qu’il a transmis sa passion. Celle-ci, en effet, n’a qu’une idée en tête : devenir aviatrice. Or, pour Pat, il est inconcevable qu’elle puisse vouloir autre chose que se marier et avoir des enfants. Passant outre l’interdiction paternelle, Cassie aidée par Nick lui apprend à piloter en cachette, va remporter un concours de voltige aérienne. Remarquée à cette occasion par Desmond Williams, beau et riche propriétaire de l’une des plus grosses compagnies d’aviation du pays, qui lui propose un mirifique contrat, elle le suit à Los Angeles. Célèbre et adulée, devenue pilote vedette de superbes prototypes, Cassie a tout pour être heureuse. Mais l’est-elle vraiment? Cette vie, mondaine et superficielle, est-elle ce qu’elle recherche? Et Desmond est-il celui qu’elle attend ?
Livre audio – Comme une ombre
Quasi neuf, sous cellophane (1 CD MP3, Durée : 6 h 15) – Alexandra veut parcourir le monde librement, sans subir les gardes du corps que son père lui assigne. Les faire tourner en bourrique est d’ailleurs son sport favori. Avec Tom Drake, les choses risquent pourtant de changer. En bon militaire, il ne se laisse pas intimider par la jeune femme. Et qui sait, un jour, elle aura peut-être besoin de lui pour de bon… Découvrez ce roman revisité et réinventé, avec un chapitre supplémentaire qui vous entraîne dans les surprenantes coulisses de sa création. En bonus, savourez une nouvelle désormais introuvable comme seul Gilles Legardinier sait en écrire. Anatole de Bodinat nous entraîne dans le périple d’une jeune fille téméraire et intrépide. L’homme qui la suivra comme son ombre n’est pas au bout de ses surprises… – Lu par Anatole de Bodinat
Le musée idéal de l’histoire de France
L’histoire passionne et divise les Français. Le projet d’une « Maison de l’histoire de France » suscite des polémiques enflammées, qui ne sont pas près de cesser… Peut-être parce qu’aucun musée ne pourra jamais proposer une vision d’ensemble de cette histoire ? Dans son exil de Sainte-Hélène, Napoléon Bonaparte désignait Fontainebleau, château de pièces et de morceaux, sans cesse remanié du Moyen Age à l’Empire, comme « la maison des siècles ». L’expression peut s’appliquer à la France tout entière, façonnée sur deux millénaires par des influences multiples. C’est bien pourquoi ce « livre musée » de l’histoire de France rassemble des lieux, des objets et des documents de toutes époques et de toutes provenances, parfois fort loin du territoire de l’actuel Hexagone. En le parcourant, le lecteur découvrira une histoire surprenante, largement déployée dans le temps et l’espace, une histoire aux dimensions du monde, rendue vivante et tangible par la magie de trésors fabuleux qui ont traversé les âges. Entrez dans l’histoire de France, dans son musée idéal, à la découverte de 300 objets d’exception qui l’ont façonnée.
Les mystères de Jérusalem
À New York, Paris, Moscou et jusque sur les bords de la mer Morte, un manuscrit vieux de plus de deux mille ans fait couler bien du sang : il dévoile l’une des soixante-quatre énigmes du rouleau des Ta’amrés, qui protègent encore aujourd’hui le trésor du Temple de Jérusalem. Mais au-delà de l’appât de l’or, érudits, mafieux et terroristes convoitent ce manuscrit plusieurs fois millénaire parce qu’il pourrait éclairer l’énigme des énigmes : Pourquoi Jérusalem ? Pourquoi un village accroché aux flancs arides des monts de Judée a-t-il été choisi par l’Éternel pour y bâtir sa demeure ? Les clés se trouvent aux sources mêmes de l’histoire de ce lieu où se croisent depuis des siècles tous les espoirs et toutes les violences. Un écrivain passionné par l’histoire de la ville se laisse entraîner par un jeune journaliste du Veux York Times dans cette chasse au passé. Il a conscience pourtant du danger : percer les mystères de Jérusalem fera trembler le monde. Roman policier, roman d’aventures, roman de culture, Les Mystères de Jérusalem mêlent la fiction et la réalité, le suspense et l’érudition, pour emporter le lecteur avec un art aussi subtil qu’efficace.
L’ombre d’une vie
Au soir de son départ à la retraite, monsieur Takewaki s’effondre dans la rue, les bras chargés de fleurs. Il est admis en soins intensifs à l’hôpital. A son chevet se succèdent bientôt médecins, infirmières, amis et proches, les remords autant que les regrets. Mais, bientôt, alors qu’il s’enfonce dans un profond coma, son esprit l’entraîne hors de son corps, dans une échappée belle à la redécouverte de son ancienne vie, à la poursuite des ombres qui ont composé son existence. En dépit de son immobilité forcée, et tandis qu’il perçoit les échos des conversations, il reconstitue peu à peu le sens d’une existence pleine d’émotions, au point de revenir au jour même de sa naissance. Pour renaître, à nouveau.
La vie secrète des animaux
Le talent de conteur et de vulgarisateur de Peter Wohlleben continue d’opérer avec La Vie secrète des animaux. Les droits des animaux, la prise en compte de leur intelligence et, plus récemment, de leur conscience, la question de la souffrance animale, tous ces sujets sont au coeur de l’actualité. Après les arbres, Peter Wohlleben nous ouvre, à sa manière toujours simple, personnelle et imagée, les portes d’un nouveau monde caché : non plus seulement la pensée ou l’intelligence animales, mais le champ complet de leurs émotions.
L’espion qui venait du froid
Roulez à trente à l’heure, ordonna l’homme d’une voix tendue, anxieuse. Je vous indiquerai le chemin. Quand nous serons arrivés, il faudra descendre de voiture et courir jusqu’au mur. Le projecteur sera braqué sur l’endroit où vous devez passer ; tenez-vous immobiles dans le rayon lumineux. Dès que le faisceau sera déplacé, commencez à grimper. Vous aurez quatre-vingt-dix secondes. Vous monterez le premier, dit-il à Leamas, et puis ce sera au tour de la fille.»Roman de la guerre froide et de la trahison, roman du cynisme et de la raison d’État, prix Somerset Maugham, best-seller mondial adapté au cinéma avec Richard Burton, L’espion qui venait du froid est un chef-d’œuvre absolu qui a révolutionné le roman d’espionnage.
La constance du jardinier
Tessa Quayle, jeune et belle avocate anglaise, a été sauvagement assassinée près du lac Turkana dans le nord du Kenya. Son compagnon de voyage et amant supposé, médecin africain d’une organisation humanitaire, a disparu sans laisser de trace. Justin, l’époux de Tessa, diplomate de carrière au haut-commissariat britannique de Nairobi et jardinier amateur, se lance dans une quête solitaire à la recherche des tueurs et de leur mobile. Sa quête l’entraîne à Londres, puis à travers l’Europe et au Canada, pour le ramener en Afrique jusqu’au Sud-Soudan et se terminer sur les lieux mêmes du crime. Une odyssée pleine de violence et de fureur où se trament les sombres machinations de multinationales pharmaceutiques, où se nouent d’étranges alliances politiques.
Et tandis que s’éveille la conscience de Justin, tandis qu’il se rallie à la cause de Tessa, allant jusqu’à achever la mission qu’elle s’était assignée, sa plus grande révélation sera la découverte de cette femme qu’il n’a guère eu le temps d’aimer. La Constance du jardinier mêle l’histoire bouleversante d’un homme grandi par la tragédie et l’impitoyable exploration de la face cachée de la mondialisation par l’un des romanciers les plus incisifs de notre époque.
La vengeance du wombat
Wombats sur ma gauche, wombats sur ma droite : tous piétinaient et grognaient. Planté parmi eux au clair de lune, immense, le corps flasque et hardi, le filet dans une main, la seringue dans l’autre, j’attendais le wombat qui m’intéressait. Avec l’aisance du geste enchaîné, je lui lançai le filet sur le corps. Il le déchiqueta en moins de deux secondes. Comment étais-je censé m’y prendre à partir de là? Je n’eus pas le temps de me décider. Le wombat s’approcha de moi en poussant un grognement meurtrier, avec la ferme intention d’anéantir tous les mythes sur le caractère inoffensif et herbivore des wombats. Une rencontre dans un bar, quelques bières fraîches, un rien de faiblesse, et voilà Kenneth Cook, écrivain d’âge mûr en léger surpoids, embarqué dans d’incroyables aventures où la faune humaine et animale du bush joue le premier rôle. Kangourou suicidaire, koalas explosifs, wombat vindicatifs, reptiles dérangés, chercheurs d’opales amateurs de paris stupides, Aborigènes roublards : ils finissent toujours par contrarier son penchant naturel pour le confort. Heureusement, car Cook en tire une brassée d’histoires plus vraies que nature, racontée avec un art consommé du gag, dans toute leur improbable hilarité.
Septuple vainqueur du Tour de France devenu héros populaire lors de son retour en selle après son cancer, Lance Armstrong, acculé par des preuves accablantes, a fini par avouer son cocktail gagnant d’EPO, testostérone et transfusions sanguines. Grâce aux témoignages de ses coéquipiers, médecins, coachs, mais aussi, pour la première fois, de ses parents et intimes, l’enquête de Juliet Macur livre le récit le plus complet de l’ascension et de la chute fulgurante d’Armstrong.
Renaissance
Lorsque Amanda perd brutalement son mari, tout son univers s’écroule. Elle qui a quitté Hollywood sans regret vingt-six ans plus tôt, alors que sa carrière d’actrice était en pleine ascension, pour se consacrer à son mari, à son foyer, et aux deux petites filles qui vont illuminer leur union, se retrouve soudain totalement désemparée et perdue.
Sa vie n’a plus de sens : elle ne travaille pas, n’a plus à s’occuper de personne. Ses filles, qui sont mariées, s’inquiètent de l’état dépressif de leur mère et essaient de l’en sortir. Mais rien n’y fait. Amanda sombre dans le désespoir. Jusqu’au jour où sa fille cadette l’invite à une fête organisée par son beau-père. Amanda accepte. C’est alors que le miracle se produit. Amanda découvre que Jack, le beau-père de sa fille, n’est pas le don Juan superficiel et assez vulgaire qu’elle imaginait, mais un homme sensible et drôle qui sait la comprendre et l’amuser. Ils se revoient et Amanda reprend goût à la vie et au bonheur. Elle se sent à nouveau jeune, joyeuse et légère. Peu à peu, leur amitié se transforme en un sentiment plus profond, à la grande surprise d’Amanda qui imaginait plus cela possible. Et leur entente est telle qu’ils ne peuvent plus se passer l’un de l’autre, et qu’ils décident d’en faire part à leurs enfants respectifs. Leur réaction va leur causer un choc. Mais l’amour qu’ils se portent leur réserve un choc encore plus grand, dont les conséquences vont bouleverser à jamais leur univers.
Star
Destins croisés d’une étoile du cinéma hollywoodien et d’un politique américain. L’amour sera-t-il plus fort que tout ? Crystal Wyatt, quatorze ans, rêve dans son ranch de la Californie du Nord. Et son rêve n’est autre que Hollywood, bien sûr, ce lieu mythique où brillent les stars. Sa rencontre avec le bel officier Spencer Hill la bouleverse autant que lui, mais leurs destins se séparent presque aussitôt : un événement dramatique contraint en effet Crystal à fuir sa vallée natale pour se réfugier à San Francisco, où elle entame une carrière qui la fera monter au firmament de Hollywood. Spencer voit aussi son étoile s’élever dans le ciel, de Washington cette fois, mais loin de Crystal, qu’il ne parvient pas à oublier malgré son mariage avec une autre. Leurs existences se croiseront encore plusieurs fois. Mais parviendront-ils à vivre ensemble cet amour qui les pousse irrésistiblement l’un vers l’autre ?
Vœux secrets
Alors que ses deux filles ont quitté la maison et que son mari travaille plus que jamais, Faith se trouve soudain désœuvrée. Elle décide alors de reprendre des études et de se donner, enfin, une chance de croire en ses rêves.
L’enfant-Roi
On retrouve le narrateur-témoin de la Volte des vertugadins, le chevalier de Siorac, « jeune, charmant, traînant tous les coeurs après soi ». Mais il y a loin de l’adolescent ébloui par l’amour des soubrettes au grave jeune homme qui voue à la comtesse palatine une passion exclusive. Les années l’ont mûri, et aussi ses fonctions : devenu premier gentilhomme de la Chambre, il sert le jeune Louis XIII, alors âgé de neuf ans, avec un dévouement sans limites. Le roman couvre les sept années qui s’écoulent entre l’assassinat d’Henri IV et le coup de force par lequel Louis, à quinze ans et demi, ressaisit le pouvoir qu’on lui disputait. Années terribles pour l’enfant-roi, odieusement brimé, humilié et rejeté, par une mère qui ne l’aime pas et qui, pour conserver son sceptre, affecte de le considérer comme un être puéril et incapable. Ni Louis XIII ni la reine-mère, ni les inquiétants favoris florentins, ne demeurent seuls en scène. Derrière eux, leur donnant couleur et relief, apparaît la société du temps : les Grands, avides de pécunes et de pouvoir, le clergé ultramontain, les bourgeois instruits accaparant les charges, et enfin le petit peuple de Paris, misérable, joyeux, insurrectionnel, mais plus que tout autre en ce royaume chérissant son roi. Appuyé sur une documentation sans failles, abondant en portraits et en dialogues, le récit, fortement charpenté, est mené tambour battant, tantôt avec humour, tantôt avec émotion, et écrit de bout en bout dans cette langue savoureuse qui assura dès le premier volume le succès de Fortune de France.
Le Nain jaune
« C’était il y a deux ans. Ma fenêtre d’alors donnait sur les toits. Au-dessus d’eux, sur fond d’été, la tôle usagée du ciel toute boulonnée d’étoiles. Mon père venait de mourir. J’essayais de tuer le temps en attendant le jour, je ne faisais que l’agacer.Je pris alors la décision d’écrire un livre sur lui. Et je me souvins qu’autrefois, bien des années plus tôt, par un mélange d’admiration, de dérision et de jalousie, certains de ses amis l’appelaient le Nain Jaune. Parce qu’il traversait son siècle, et l’Europe, et l’Histoire en ressemblant au joker d’un très vieux jeu enfantin : il était contrefait et bénéfique à la fois. Il gardait pour lui sa secrète blessure et possédait un charme, un pouvoir magique pour arranger la vie des autres. Raconter le Nain Jaune, ce n’était pas aisé. C’est un chemin de crêtes, un passage frontalier guetté par des gens pour la plupart ennemis. C’est une soirée au cirque, sans filet. C’est bondir du trapèze, passer dans le cerceau, déchirer le papier blanc, et puis disparaître dans un éclat de rire. Mon père était mon Roi. Un Roi-phénix. Le Nain Jaune est mort. Vive le Nain Jaune. »
L’Antartique, le rêve d’une vie
Traverser l’Antarctique, c’était mon rêve d’enfant. J’ai décidé d’affronter cette immensité blanche en empruntant un itinéraire jamais exploré, le plus long que l’on puisse envisager?: 5?100?km d’une trace presque rectiligne, avec, devant moi, la solitude, les champs de crevasses, les tempêtes de neige, les températures glaciales. Cette traversée m’obligera, je le sais, à battre des records de vitesse pour ne pas être englouti par l’hiver. On me prédit l’enfer, une course contre la mort. Après trois semaines de bateau pour rejoindre le continent au milieu des icebergs, je plante fermement mes bâtons dans la glace, mes skis bien parallèles, un traîneau de 256kg fixé aux épaules. L’espace d’un instant, mon cœur se serre. Comme un début de vague à l’âme. Je repense alors à Cathy, ma femme, qui, avant de rejoindre les étoiles, m’avait soufflé : « Vis pour moi, Mike, vis pour nous deux. » Je ne me retournerai plus. Je regarderai devant. Armé de mon seul ski-kite et de mes mollets, je suis loin d’imaginer l’épreuve qui m’attend. Mike Horn le 7 février 2017, à 22h50, Mike Horn, seul et sans assistance, achève sa traversée de l’Antarctique. 5 100 km en 57 jours dans des conditions extrêmes qui l’ont poussé au bout de sa résistance. Un incroyable combat contre les éléments qui fait de cet aventurier de 51 ans le plus grand explorateur des temps modernes.
Michael, chien de cirque
En voyant pour la première fois Michael, un terrier irlandais, Dag Daughtry est convaincu : ce chien lui rapportera de l’or. Car ce marin a pour spécialité le vol et la revente d’animaux. Et Michael est beau, intelligent, et doué de talents inhabituels. Dag Daughtry embarque Michael sur son navire. Mais la traversée lui réserve quelques surprises. Tribulations dans les mers du Sud, puis à San Francisco et à New York, où les cirques font chapiteau comble d’un chien trop doué pour ne pas attirer les pires convoitises… Publié en 1917, ce roman qui n’a sûrement pas été écrit pour la jeunesse est sans doute l’un des plus terribles de London. Où l’on découvre que si l’homme est un loup pour l’homme, pour l’animal il n’est rien d’autre qu’un monstre. On raconte que l’Amérique en fut tellement secouée qu’en moins de dix ans la vie des animaux de cirque en fut changée du tout au tout. ce qui n’empêcha sûrement pas l’âme humaine de se défouler par d’autres moyens mais ceci est une autre histoire. Avec cet ouvrage, la collection. Libretto poursuit la publication dans des traductions nouvelles ou entièrement revues de l’essentiel de l’œuvre de Jack London : où l’on découvre enfin le vrai visage d’un écrivain qui reste, mieux que jamais à la source de notre modernité.
Quinze ans
Le « petit garçon » a grandi. Lycéen à Paris, il a quinze ans. C’est l’âge de la solitude, des rêves, de l’attente. Un inconnu, Alexandre, entre alors dans sa vie. Le charme slave, la grâce, l’élégance font de lui un être à part. Le narrateur réussit à devenir son ami intime et gagne le droit d’aller prendre le thé avec lui au sortir du lycée, chez la vieille et curieuse « Madame Ku ». Alexandre a une sueur. Et peut-être le merveilleux jeune homme n’est-il qu’une pâle copie de cette Anna, beauté fantasque et secrète, dont l’innocent narrateur va tomber totalement amoureux. Cette histoire tendre et cruelle se passe au début des années cinquante. Elle est à la fois le roman d’un premier amour, et la chronique exacte d’une époque où les jeunes n’avaient pas de droits, pas de moyens, où la guerre froide allait aboutir à la guerre de Corée quand le verbe aimer avait tout son sens, quand l’air de cithare du Troisième homme résonnait dans un univers sans télé, sans pilule, sans vitesse. On se prend à envier ces adolescents dont les tumultes sentimentaux se déroulent entre le square Lamartine et la place du Trocadéro, qu’ils traversent parfois pour aller au Palais de Chaillot, écouter, sans comprendre la chance qui leur est donnée, le grand, l’unique Wilhelm Kempff. Humour, nostalgie, émotion et violence des premières expériences, on retrouve, dans ces dialogues, scènes et portraits, le ton de sincérité de l’auteur de L’étudiant étranger.
Peintures
Après un long séjour en Polynésie qui lui a inspiré Les Immémoriaux, Victor Segalen (1878-1919) part pour la Chine en 1909, à la recherche de formes nouvelles : il projette d’écrire un essai sur la peinture chinoise. Il découvre vite que les tableaux anciens ont disparu… Avec Peintures, c’est la seule magie des mots qui recrée les visions d’un monde rêvé. Dans cette œuvre sans précédent dans notre littérature, influencée par le taoïsme, » tout est mouvement, tout est spectacle impalpable « .
San-Antonio – Du plomb dans les tripes
Quand j’étais môme et que ma bonne vieille Félicie m’emmenait en vacances à la montagne, dans le Jura, j’adorais fureter du côté de la scierie. J’ai toujours aimé l’odeur du bois fraîchement coupé et le grincement plaintif des scies mécaniques mordant le sapin. Non, ne croyez pas que je cherche à vous pondre de la Haute Littérature, ni que le bucolique (néphrétique) soit à l’ordre du jour, car je vous jure que cette passion de mon enfance, je l’ai perdue. A tout jamais… Car présentement, je me trouve lié sur une de ces scies qui faisaient mon admiration… Et c’est moi qui fais le rondin. La lame se trouve très exactement à 1 mm de mon buste et je ne dispose plus que d’un centième de seconde pour agir. C’est ce qui s’appelle avoir du pain sur la planche !
Travailler ou étudier au Canada
Les motivations à l’expatriation sont multiples. On peut partir pour se perfectionner en langue, poursuivre ses études, trouver un emploi, booster sa carrière, créer son entreprise. Aussi diverses soient-elles, ces raisons sont souvent liées à une envie de vivre une expérience différente. Pour cela, le Canada tient une place à part dans le coeur des Français désireux de s’expatrier et pas seulement vers la Province francophone : dynamisme économique, qualité de vie, hospitalité des habitants, environnement multiculturel. – Bien préparer son départ – La vie au quotidien – Etudier – Travailler – Investir – Les Provinces canadiennes de A à Z.
La reine du Sud
Nom : Mendoza. Prénom : Teresa. Probablement à la tête de la plus grosse entreprise de transport de cocaïne et de haschich en Méditerranée pour le compte du cartel de Medellin, qui regroupe des mafieux russes et italiens. Femme d’affaires redoutable et dangereuse. Multimillionnaire, mène une vie discrète, aime le rêve et la solitude en mer à bord de son yacht. Aucune preuve n’a pu être retenue contre elle. Surnommée la Reine du Sud. « Un feuilleton à lire d’une traite, cela ne se rate pas.
M’sieur Victor
A peine est-il arrivé qu’une jeune femme lui demande de surveiller son fils le temps d’acheter des cigarettes. Elle ne revient pas, et le garçon se retrouve seul avec le bébé sur les bras. A la nuit tombée, désespéré, il s’assied dans un coin de la ville quand surgit un drôle de gaillard, Victor de Montéléger, qui l’invite à passer la nuit chez lui. Brocanteur à ses heures, débordant de vie et de générosité, le bonhomme se prend d’affection pour Simon et l’enfant. Il est prêt à leur venir en aide. Un roman sensible sur les familles de cœur qu’on se crée au hasard de la vie.
Le tricot premiers pas
Envie d’une laine pour cet hiver ? Echarpes, étoles, gants, bonnets et pulls… grâce à ce guide, vous apprendrez en moins d’une heure les points de base et en quelques jours à tricoter vos envies ou à suivre un modèle ! N’ayez plus peur de vous lancer et créez vos vêtements. A vos aiguilles !
Quitter le monde
Le soir de son treizième anniversaire, lors d’une énième dispute entre ses parents, Jane Howard annonce qu’elle ne se mariera jamais et n’aura jamais d’enfants. Mais sommes-nous maître de notre destinée ? Une quinzaine d’années plus tard, Jane est professeur à Boston et amoureuse de Theo, un homme brillant et excentrique qui lui donne une petite Emily. A sa grande surprise, Jane s’épanouit dans la maternité. Mais la tragédie frappe et Jane, dévastée, n’a plus qu’une idée en tête : quitter le monde. Alors qu’elle a renoncé à la vie, c’est paradoxalement la disparition d’une jeune fille qui va lui donner la possibilité d’une rédemption. Lancée dans une quête obsessionnelle, persuadée qu’elle est plus à même de résoudre cette affaire que la police, Jane va se retrouver face au plus cruel des choix : rester dans l’ombre ou mettre en lumière une effroyable vérité.
En sillonnant les îles et le littoral de la lagune de Venise, Vincent Brunot a su restituer les couleurs changeantes et les paysages insolites de cette petite mer intérieure. Son carnet de voyage nous fait découvrir ces lieux moins connus qui émergent çà et là comme les fragiles témoins d’une authentique vie vénitienne.
Sophrologie et maternité
En proposant une approche originale de la préparation à la maternité par la sophrologie, l’auteur contribue activement à la structuration de l’être sain, désireux de le rester et de transmettre l’harmonie et l’amour à celui qui aspire à vivre. Une réflexion continue sur son travail quotidien amène petit à petit le Dr Bernard Fintz à une nouvelle approche dans l’écoute et la façon de traiter ses patients. Bousculant les à priori et les idées reçues, il s’engage avec courage dans une véritable révolution en matière de prévention, et plus particulièrement dans la préparation à la maternité. Vingt ans d’expérience, d’écoute et de recherches l’ont conduit à proposer aux couples « en espérance » une autre vision de la naissance. Naissance du « petit homme » bien sûr, mais aussi naissance de la femme et de l’homme à la liberté, à la responsabilité et à la dignité dans leur nouveau statut parental. Projet ambitieux mais projet réussi à en croire les témoignages des couples qui ont vécu cette re-naissance en préparant la venue de leur enfant.
Les ames vagabondes
Melanie Stryder est une rebelle. Notre Terre a été envahie par un ennemi invisible. Petit à petit, les âmes vagabondes s’emparent du corps des hommes en neutralisant leur esprit. La quasi-totalité de l’humanité a ainsi succombé. Melanie Stryder fait partie du dernier groupe d’hommes libres. Lorsqu’elle est capturée par les Traqueurs, on lui insère Vagabonde, une âme exceptionnelle qui a déjà connu plusieurs corps. Elle sait les difficultés d’envahir un humain hostile : les émotions dévastatrices, le tumulte des sens, les souvenirs trop vifs. Et Vagabonde rencontre un obstacle supplémentaire : l’esprit de l’ancienne propriétaire résiste. L’âme explore les souvenirs de Melanie dans l’espoir de découvrir l’endroit où se cachent les derniers résistants humains. Mais à la place de ces informations, Melanie submerge Vagabonde par les images de l’homme qu’elle aime – Jared, un humain encore en cavale. Incapable de se dissocier des pulsions de son corps d’emprunt, Vagabonde commence à aimer l’homme qu’elle est censée livrer aux autorités. Face aux pressions extérieures, Melanie et Vagabonde se retrouvent alliées malgré elles ; commence alors pour elles la quête incertaine et périlleuse de cet homme dont elles sont toutes deux amoureuses.
Le créole sans peine
A l’origine langue des pauvres, le créole a longtemps été déconsidéré. En raison de ce contexte sociologique, l’enseignement du créole n’en est encore qu’à ses débuts. Il n’a pour ainsi dire jamais été proposé au » grand public « . En ce sens, le créole sans peine est une innovation. Les auteurs, Sylviane Telchid et Hector Poullet, spécialistes en la matière et passionnés, ne se contentent pas d’enseigner la langue créole : à travers elle, ils nous font connaître et aimer les pays et les peuples dont elle est issue. Au rythme d’une langue qui puise sa richesse dans les jeux de mots et de sonorités, l’ironie et la dérision, notre regard s’ouvre sur le quotidien des Antillais et leur imaginaire : soleil et cyclones, cuisine et musique, chômage et émigration, soucougnians et zombis… Les enregistrements de l’ensemble des leçons et exercices du livre peuvent être obtenus séparément. Réalisés par de talentueux interprètes, ils contribuent à faire du créole sans peine un voyage en soi. Le créole de Guadeloupe étant très peu différent de celui de Martinique, de Dominique, de Sainte Lucie et de Guyane, celui qui le parle n’aura aucune difficulté à comprendre et à se faire comprendre dans ces pays-là.
Petit traité de la décroissance sereine
La décroissance n’est pas la croissance négative. Il conviendrait de parler d' »a-croissance », comme on parle d’athéisme. C’est d’ailleurs très précisément de l’abandon d’une foi ou d’une religion (celle de l’économie, du progrès et du développement) qu’il s’agit. S’il est admis que la poursuite indéfinie de la croissance est incompatible avec une planète finie, les conséquences (produire moins et consommer moins) sont encore loin d’être acceptées. Mais si nous ne changeons pas de trajectoire, la catastrophe écologique et humaine nous guette. Il est encore temps d’imaginer, sereinement, un système reposant sur une autre logique : une « société de décroissance ». » S.L. Serge Latouche est professeur émérite d’économie à l’université de Paris-Sud XI (Orsay). Cet » objecteur de croissance » poursuit l’analyse qu’il a donnée dans Survivre au développement (Mille et une nuits, 2004) puis dans Le Pari de la décroissance (Fayard, 2006).
Aimer du bout des lèvres
La veille de son quarante-huitième anniversaire, la nouvelle tombe : le Conseil de lOrdre invite Gabriel Giraud, oto-rhino-laryngologiste, à comparaître devant la juridiction disciplinaire pour infraction aux dispositions du code de déontologie médicale. A qui la faute ? Aux charmes dEmilie Dupré ou à son inconstance ? Depuis le jour où elle a franchi le seuil de son cabinet, le désir et la culpabilité nont cessé de lagiter, lenserrant dans un douloureux bras de fer entre la raison dun côté et lanimalité du désir de lautre. Il y a deux ans, ce jour-là, lui, lhomme marié, fils dun pasteur et dune catholique assidue, voyait déjà sa vie bouleversée Réflexion sur la crise de la quarantaine, fantasmes érotiques ou histoire damour, tout simplement ? « Aimer du bout des lèvres », cest tout à la fois. Tantôt raisonné et réfléchi, tantôt abandonné à la fièvre des corps, le récit de Florence A. Rivay émeut et questionne, chavire les curs et bouleverse les sens. A travers les yeux de son narrateur masculin, elle esquisse sans faux-semblants, sous forme dun jeu coquin de lâme et du corps, le sentier de la quête du bonheur.
Forever
Je m’appelle Charles P. Castle, j’ai trente-deux ans et je m’apprête aujourd’hui à passer la dernière nuit de ma vie. Demain matin, je serai pendu pour meurtre. Moi qui n’ai jamais fait de mal à une mouche… Personne ne croit à mon innocence, ni au récit de mes aventures. Sir Arthur Conan Doyle, qui est à l’origine de toute l’affaire, aurait pu intervenir en ma faveur et me sauver. Hélas, il ne l’a pas fait ! Pourtant, à la veille de mourir, ce qui me rend le plus malheureux, c’est que je vais emporter dans la tombe le secret le plus extraordinaire de tous les temps. Un secret susceptible de modifier à jamais la vision de l’humanité et qui disparaîtra avec moi. Alors de grâce, accordez-moi une ultime faveur : écoutez mon histoire.