
La dernière à mourir
Trois villes. Trois familles. Trois massacres.
Pour la deuxième fois de sa courte vie, Teddy a survécu à un massacre. A celui de sa famille, deux ans plus tôt ; et maintenant à celui de ses parents adoptifs. Profondément traumatisé, l’adolescent n’a nulle part où aller, jusqu’à ce que la police de Boston confie l’affaire à Jane Rizzoli, déterminée à le protéger. Teddy est alors placé dans un pensionnat avec d’autres enfants victimes de faits similaires. Bientôt, Jane découvre que ce qui semblait être une coïncidence est en réalité le fruit du calcul implacable d’un tueur qui sait très bien ce qu’il fait…
Le procès de Nuremberg
C’est le plus grand procès de l’Histoire.
De novembre 1945 à octobre 1946, une Cour internationale a entendu et jugé les hommes qui, durant douze ans, ont fait trembler le monde : Goering, Hesse, Ribbentrop, Streicher, Keitel, Jodl, Doenitz, etc. Ce livre les fait revivre non seulement par leurs réponses aux interrogatoires mais aussi par les témoignages de ceux qui les ont connus de 1933 à 1945.
Mais à travers ses ministres et ses maréchaux, c’est d’ébord Hitler et sa démoniaque entreprise qui sont mis en accusation.
Tout dans ce livre est authentique.
Ses auteurs ont assisté au procès.
Les documents cités sont officiels.
Authentiques aussi les récits de poursuite et d’arrestation des criminels de guerre en fuite.
Le fanatisme de l’apocalypse
En apparence, il n’y aurait rien a dire contre tous les discours qui prétendent sauver la Terre, en réduisant nos dépenses d’énergie, en consommant moins, en gaspillant moins, mais si l’on creuse sous la façade de la décroissance souriante, que trouve-t-on ? Rien d’autre que la haine de l’homme ! Ici, ce sont des vers qu’on a élevés en cave, là c’est le retour de l’homme sauvage, laissant la plus petite empreinte écologique sur la planète qui souffre. Le meilleur moyen de ne pas polluer ne serait-il pas plutôt de cesser d’exister ? Et si l’écologie visait à notre disparition plutôt qu’à notre bien-être ? Et si la souillure c’était l’homme, moderne consommateur comme le citoyen des pays émergents, qu’il faudrait éradiquer de la surface d’une Terre prise comme sujet de droit ? Sommes-nous gouvernés par nos peurs ? L’Ecologie est devenue une idéologie globale, avec ses prêtres, ses temples et son vocabulaire digne d’un nouveau catéchisme catastrophiste. « L’homme est le cancer de la Terre » dit l’un de ces pieux servants de la décroissance. Au moment où la science, du Mediator au nucléaire, du catastrophisme ambiant aux éoliennes soupçonnées de rendre migraineux, du soja tueur au réchauffement climatique, est entrée définitivement dans l’ère du soupçon, l’essai de Pascal Bruckner tombe à point.
S’émanciper du progrès, se laisser griser par les spécialistes du vague, croire se soustraire au risque, ce sont les tentations d’une écologie régressive, totalitaire, devenue aujourd’hui majoritaire.
Et qui va promener le chien ?
Fils caché de l’union secrète entre Edith Wharton et Woody Allen « , Le prince de la comédie de moeurs nous revient enfin en collector !
» Clyde le narrateur, trente-cinq ans, traîne ses frustrations d’homosexuel solitaire à travers l’appartement bostonien qu’il partage avec Marcus, un tombeur hétéro, intello et glandeur. Côté famille: une sœur névrosée, une nièce inclassable et un père monstrueux. Côté cœur: un ex-petit ami qu’il voudrait reconquérir pour pouvoir à son tour le plaquer. Côté boulot: un poste de professeur de littérature dans une Académie parallèle pour adultes. Il est notamment chargé du cours « Amour et mariage, chevaux et attelages : aspects relationnels dans le roman du XIXe siècle »… Bref, de quoi déprimer ferme, à moins d’avoir, comme Clyde, un sens aigu de l’humour et de l’autodérision. «
L’irrésolu
Nous sommes en 1884, il n’est pas de bon ton de proclamer dans un estaminet que « Quand on a lu L’Assommoir, on a envie de foutre des bombes partout ». Sur cette simple déclaration, Victor va devoir purger une peine de prison. Un an ferme. L’occasion justement de lire de près Zola et Balzac, que Victor a enfin l’autorisation de se procurer après quatre mois de bonne conduite. En sortant de la prison Saint-Paul à Lyon, Victor a compris quelque chose. On ne doit jamais se résoudre à accepter le sort et la fatalité. D’ailleurs, il n’y a pas de sort, il y a des hommes qui partent à la conquête de leur liberté et qui transforment le monde. Lui qui était indolent, rêveur et docile, devient un frondeur et un homme d’action politique. On accepte de l’embaucher de nouveau à l’usine. Soit, il y retournera. Mais, cette fois-ci, c’est pour se mettre du côté des travailleurs et faire respecter leurs droits. Et si le syndicalisme ne suffit pas pour dire la vérité de la misère sociale, Victor prendra la plume et deviendra journaliste. Patrick Poivre-d’Arvor livre avec L’Irrésolu, prix Interallié 2000, une fiction historique à mi-chemin entre le roman feuilleton et le roman social. À l’encontre des modes plébiscitant le roman du Moi, L’Irrésolu s’affirme comme un roman du retour à l’éveil de la conscience historique et politique. Il est étonnant et plaisant de trouver à travers Poivre-d’Arvor les traces d’Eugène Sue et d’Émile Zola. À suivre. –Denis Gombert.
Seigneur pourquoi m’as-tu abandonné ?
C’est toujours avec le même ravissement que l’on ouvre un nouveau livre de Philippe de Baleine… toujours avec le même enchantement que l’on retrouve cette Afrique à laquelle il s’est attaché et qu’il décrit si bien de sa plume vive et alerte, non dénuée d’un humour tant affectueux que grinçant. Pourtant, les questions qu’il aborde ici sont fondamentales. Les héros de son roman sont d’ailleurs un prêtre et un médecin. En cette fin de XXe siècle déliquescent, tandis que progressent la science et l’espérance de vie, grandissent en parallèle une crise spirituelle, une débâcle idéologique et morale auxquelles nous sommes tous sensibles. Au nom du progrès on soigne les corps, tandis que nos âmes sont de plus en plus malades. Faut-il donc pour le mieux arriver au pire ? L’expérimentation médicale sur un « cheptel » humain souvent ignorant, est-elle déontologiquement acceptable ? La fin justifie-t-elle les moyens ? Tandis que s’effondrent nos croyances hier encore stables, tandis que Dieu semble nous tourner le dos, à quoi désormais pouvons-nous nous raccrocher, perdus que nous sommes dans les sables mouvants d’une bien incertaine destinée ? À travers une construction romanesque traditionnelle au style toujours désaltérant et piqué d’un érotisme un rien lascif, Philippe de Baleine noue et dénoue intrigues amoureuses et politiciennes, et s’amuse de ces Européens sous les Tropiques, ballottés entre Enfer et Paradis, compromission et naïveté, sérieux et dérision. Il sait aussi nous parler des choses graves avec le recul et la pudeur de la vraie intelligence, comme si notre propre tragédie constituait notre plus savoureux « divertissement »…
Le Cœur glacé (tomes 1 et 2)
Le jour de sa mort, Julio Carrión, prestigieux homme d’affaires qui a acquis son pouvoir durant la dictature de Franco, lègue une fortune considérable à ses enfants. Il leur laisse également un passé incertain, caché, chargé de culpabilité, qui remonte à ses années dans la division azul, durant la guerre civile espagnole. À son enterrement, en mars 2005, son fils Álvaro, le seul à ne pas avoir voulu travailler dans les affaires familiales, est étonné par la présence d’une belle jeune femme que personne ne reconnaît et qui fut peut-être la dernière maîtresse de son père. En revanche, Raquel Fernandez Perea, fille et petite-fille de républicains exilés en France, n’a jamais oublié le mystérieux épisode de son enfance, quand, après la mort de Franco, elle avait accompagné son grand-père chez des inconnus qui lui semblaient étrangement liés à l’histoire de sa famille.
Aujourd’hui, le hasard réunit Álvaro Carrión et Raquel Fernández, irrésistiblement attirés l’un par l’autre. Dans une quête passionnante et douloureuse, ils vont découvrir l’influence dramatique d’anciennes histoires familiales sur leurs propres vies.
Le Cœur glacé est un roman magistral qui entraîne le lecteur dans son histoire comme un fleuve déchaîné.
Le Dit de Tianyi
Lors d’un voyage en Chine, l’auteur retrouve le peintre Tian-yi, connu autrefois, qui lui remet ses confessions écrites. Tian-yi a vécu l’avant-guerre dans une Chine en plein bouillonnement. Plus tard, dans les années 1950, il est allé en Occident, où il a découvert une autre vision de l’art et de la vie.
De retour dans son pays soumis aux bouleversements de la révolution, il a voulu retrouver deux êtres chers : Yumei, l’amante, et Haolang, l’ami.
Mais une histoire dramatique les a emportés dans des tourmentes où Tian-yi, à son tour, sera pris …
Poète, traducteur, essayiste, spécialiste des arts de son pays d’origine, François Cheng a su métamorphoser le témoignage vécu en une extraordinaire fresque romanesque, saluée par toute la critique et couronnée par le prix Femina 1998.
Michael et Mollie Hardwick : Le vie privée de Sherlock Holmes
Erica Jong : La planche de salut
Michel Drucker : La chaine
Anne Tyler : Une autre femme
Frédéric Dard : Les derniers mystères de Paris
Claire Dumas : L’herbe chaude
Reine Silbert : L’inexpérience
Emile Zola : Germinal
Anna Gaël : La guerre est plutôt malsaine pour les enfants
Alain Fournier : Le Grand Meaulnes
Madame S
L’anecdote est célèbre : alors que le président Félix Faure agonise, sa « connaissance » s’est sauvée par l’escalier de service. Cette mort en épectase va changer le cours de l’affaire Dreyfus et bouleverser le destin de celle que l’on surnomme depuis la « pompe funèbre »… Intriguée par cette « putain de la République », une journaliste recluse décide d’enquêter sur cette si mystérieuse Madame S. et sur les secrets d’un État français toujours aux prises avec les mêmes démons : antisémitisme, antiféminisme, petits arrangements entre amis et journaux avides de scandales. Sylvie Lausberg livre un passionnant thriller historique sur les traces volontairement effacées de Marguerite Japy-Steinheil, personnalité troublante qui sauvera sa tête grâce à un art virtuose du mensonge, un charme dévastateur et une profonde intelligence politique, restés ensevelis sous des torrents d’injures misogynes qui en disent long sur notre rapport au sexe, au pouvoir et aux femmes qui en jouent.
Freud a menti !
L’Escroquerie du XXe siècle ? « … un monument de compétence, de lucidité et de sagesse » : Doyen Las Vergnas, président d’honneur de l’Université (Sorbonne-Paris III), critique et humaniste de réputation internationale. « II n’est que de lire ce livre pour en savoir tout l’intérêt. J’ai toujours pensé que ce qui peut être valable dans Freud sous son langage mythologique qui a séduit les pauvres d’esprit, avait été tiré de Charcot et de P. Janet… » : Pr Louis Rougier, universitaire français, professeur de philosophie. « Des avis aussi autorisés n’empêcheront évidemment pas les salves désespérées des freudiens aux abois subodorant, avec un pincement au cœur, que le freudisme sent le sapin et qu’il est temps soit de réagir avec la plus vive ardeur, soit de lâcher du lest. Malheureusement, les arguments vont être bien difficiles à trouver pour insuffler à ce moribond un sang plus neuf ; d’autant plus que la théorie de l’Attachement mise en évidence par les recherches de l’éthologiste Harlow sur les singes, aux États-Unis, montre que le besoin primitif de l’enfant est le contact physique (chaleur) avec sa mère et non la “pulsion libidinale”, assénant ainsi un coup très dur à la théorie freudienne. Il est temps de redonner au libre-arbitre toute sa valeur et de montrer ― si possible avec des arguments scientifiques venant au secours des arguments traditionnels de la métaphysique ― que le déterminisme d’un inconscient freudien, mystérieux, magique, impérieux et tyrannique est une blague de fort mauvais goût à laquelle trop d’hommes ont cru avec respect. Il faut faire sauter tout cela par une volée de bois vert et montrer à de trop nombreux crédules séduits sinon naïfs que le libre-arbitre n’existe pas dans la perspective freudienne en raison de cette dictature infra-scientifique d’un inconscient omnipotent… et nous savons que gommer le libre-arbitre, c’est tendre vers la vie animale avec tout son déterminisme instinctuel » : Jean du Chazaud, La Vie claire.
Qu’est ce que la propriété
Ce texte, publié en 1840, rendit célèbre Pierre-Joseph Proudhon grâce à une impérissable formule « La propriété, c’est le vol. » Pour Proudhon, le capitalisme est l’apothéose d’une extorsion invisible. Le rassemblement productif des travailleurs dégage une force collective supérieure à la somme des forces de ces travailleurs pris isolément. Or la propriété privée des moyens de production autorise le capitaliste à rémunérer le travailleur sur la seule base individuelle de ce qu’il aurait produit s’il avait été placé hors de la force collective de production. Le propriétaire du capital empoche la différence ; ce surplus est le profit capitaliste, que Proudhon appelle l’aubaine. Toute la question économique de la justice est de répartir cette plus-value sans accaparement ni spoliation. En notre temps de crise du capitalisme, est-il question plus urgente ? La lecture du texte provocateur de Proudhon nous en prouve l’actualité. Saurons-nous y répondre mieux que lui ?
Demain les chats
A Montmartre vivent deux chats extraordinaires. Bastet, la narratrice qui souhaite mieux communiquer et comprendre les humains. Pythagore, chat de laboratoire qui a au sommet de son crâne une prise USB qui lui permet de se brancher sur Internet. Les deux chats vont se rencontrer, se comprendre s’aimer alors qu’autour d’eux le monde des humains ne cesse de se compliquer. A la violence des hommes Bastet veut opposer la spiritualité des chats. Mais pour Pythagore il est peut être déjà trop tard et les chats doivent se préparer à prendre la releve de la civilisation humaine.
Merci pour ce moment
Un jour, un amour violent a incendié ma vie. Il avait quatre enfants. J’en avais trois. Nous avons décidé de vivre ensemble.
Mais la politique est une passion dévorante. Parti de très loin, François Hollande a été élu président de la République. J’ai été aspirée dans son sillage.
Le pouvoir est une épreuve pour celui qui l’exerce, mais aussi pour les siens. À l’Élysée, je me sentais souvent illégitime. La petite fille de la ZUP en première dame: il y avait quelque chose qui clochait.
J’ai appris l’infidélité du Président par la presse, comme chacun. Les photos ont fait le tour du monde alors que j’étais à l’hôpital, sous tranquillisants. Et l’homme que j’aimais a rompu avec moi par un communiqué de dix-huit mots qu’il a dicté lui-même à l’AFP, comme s’il traitait une affaire d’État.
Tout ce que j’écris dans ce livre est vrai. Journaliste, je me sentais : parfois à l’Elysée comme en reportage. Et j’ai trop souffert du mensonge pour en commettre à mon tour.
Dialogues désaccordés
Combat de blancs dans un tunnel
Mais de cette confrontation est née une réflexion passionnante et musclée sur les mutations sociétales que nous vivons sans vraiment prendre le temps de les analyser pour mieux les comprendre. Au travers ces deux regards, nous suivons les subtilités de chacun pour expliquer différents sujets aussi variés (quoique !) les affaires DSK, la dégradation du débat intellectuel, le mariage pour tous, la politique de gauche, le triomphe du capitalisme absolu, la mondialisation, Hugo Chavez, le Front national, Marine Le Pen… Chacun étayant ses propos d’une solide culture qui donne à ses Dialogues désaccordés des accents de match de boxe de légende où chacun se rend coup pour coup avec intelligence et noblesse. Avec ces échanges virils mais corrects, Naulleau et Soral redonnent un vrai sens au débat intellectuel. Chacun d’entre nous se voit amené à affronter ses contradictions et ni l’un ni l’autre ne laisse la place à une quelconque mollesse de jugement.
Les secrets de Summer Street
La vie semble s'écouler paisiblement dans Summer Street, charmante rue dublinoise aux maisons colorées et aux balcons fleuris. Pourtant, derrière ces façades respectables, trois femmes vivent avec de lourds secrets. Après une douloureuse rupture sentimentale, Maggie Maguire, belle trentenaire un peu timide, se débat contre des souvenirs de son adolescence qui lui ont laissé de terribles cicatrices. Faye Reid, mère célibataire que tout le quartier admire pour son courage, comprend les ravages qu'elle a causés en faisant croire à sa fille que son père était mort. Christie Devlin, professeur de dessin proche de la retraite et incarnation de la sagesse, voit quant à elle toutes ses certitudes s'effondrer lorsque réapparaît son amour de jeunesse, avec qui elle a eu une liaison vingt-cinq ans auparavant. Quel que soit leur âge, ces femmes vont devoir affronter les démons de leur passé et faire l'apprentissage des choses du cœur.
Ne m’appelez plus père
« À l’heure où le visage de l’Église est éclaboussé par de multiples affaires, il ne s’agit pas ici de hurler avec les loups. En cette période où, pour se rassurer, l’Église proclame une « année du prêtre » justifiant sa doctrine et soulignant le caractère extraordinaire de la vocation au sacerdoce, il s’agit peut-être tout simplement de rappeler que « qui veut faire l’ange fait la bête ». […] C’est un long voyage que je m’apprête à raconter. Un voyage au pays de Dieu et au pays du clergé – et j’aimerais montrer que ce n’est pas tout à fait la même chose. Un voyage plein de découvertes, de splendeurs, d’émerveillements. Mais aussi plein de douleur. » Ecclésiastique pendant trente ans, Alain Chapellier a rempli sa charge en se demandant parfois : » que fais-je là ? » Trois décennies de ministère, de combat et de solitude l’ont détourné peu à peu de cette voie. Pour lui, le langage de l’Église, déconnecté des réalités humaines, travestit davantage qu’il ne sert le message évangélique. Aujourd’hui libéré de ses engagements, il porte un regard lucide et sensible sur les dysfonctionnements du clergé, les servitudes du sacerdoce et les vicissitudes de la foi. Au-delà de l’anecdote personnelle, son itinéraire accuse le fossé spirituel qui se creuse chaque jour un peu plus entre la communauté des fidèles et une Église catholique figée dans la tradition.
Black Lies
Tout va bien dans votre petite famille. Jusqu’au jour où rentrant gaiement chez vous, vous trouvez l’Homme effondré sur le canapé – « Qu’est-ce qui ne va pas, mon bébé ? » Il vient d’être poliment viré de son très important poste de PDG au profit d’un crétin de quarante ans et quelque. La mode est au « jeunisme ». Certes, votre mari va recevoir beaucoup d’argent pour adoucir son départ, mais il adorait son travail et il est au bord du suicide. Pourtant le pire est peut-être pour vous. Toutes vos copines vous préviennent. Un homme qui n’a pas préparé sa deuxième vie est un véritable calvaire. Egaré, il traînasse dans les couloirs comme un môme qui s’embête. Vous dérange toutes les cinq minutes. Oublie son portable dans le frigo. Vous lui suggérez plein d’activités : jogging (il a mal au pied gauche), tennis (il souffre du coude droit), piscine (tous les enfants des écoles font pipi dans l’eau), écrire le livre de sa vie (quelle vie ? mais elle est finie, sa vie !), visiter le Louvre avec son petit-fils Attila (et des milliers de Japonais qui empêchent de voir la Joconde), etc. Rien ne lui plaît. Si ! le golf. Si vous aviez su… Après Chéri, tu m’écoutes ?, retrouvez les personnages désopilants et l’humour cent pour cent pur rire de Nicole de Buron.
L’art difficile de ne presque rien faire
Vivre à son propre rythme, lire des auteurs oubliés, jouer au tennis sans esprit de compétition, faire la sieste au fond du jardin, contempler un vol de grues, repenser aux rêves de la nuit : autant d’expériences mystérieuses que le bruit assourdissant de la planète rend aujourd’hui presque impossibles. Dans l’esprit du Petit traité de désinvolture, L’art difficile de ne presque rien faire aborde avec un humour délicieux l’une des questions insolubles de l’existence : comment préserver la jouissance de l’instant ? Quelque part entre la sagesse chinoise du tao et le désir d’enfance, avec un scepticisme assumé face aux délires de la consommation ou du sport-spectacle, Denis Grozdanovitch nous invite avec une poésie quotidienne et lumineuse sur des sentiers qui ne mènent nulle part.
Fragilité
» J’ai rencontré quelques grands ancêtres, Shakespeare et Dostoïevski, les auteurs inconnus du Mahâbhârata, Corneille, Chateaubriand, Balzac, Proust. Ils m’ont appris ce que je savais sans doute déjà : un personnage ne peut nous toucher que lorsque nous avons trouvé en lui ce que nous appelons « vulnérabilité »: Tout le théâtre, tout le cinéma, toute la littérature, toute forme d’expression repose sur la fragilité. Elle est notre source cachée, le moteur de toute émotion et de toute beauté. Acceptons-la. Revendiquons-la. Soyons frêles mais souples. Et calmes devant l’inconnu. Nous devons préserver notre fragilité comme nous devons sauver l’inutile. L’inutile, parce qu’il nous sauve du simple calcul productif, maître du monde. Il nous permet de nous en évader, il est notre issue de secours. La fragilité, parce qu’elle nous rapproche les uns des autres, alors que la force nous éloigne. «
Contes de sagesse
Qui est sage ? Qu’est-ce donc que la sagesse ? La sagesse est composée du néant, dit Job. C’est un point de vue sur les choses, affirme Proust. Qui se connaît soi-même est sage, assure Lao-tseu. Est sage qui sait reconnaître la sagesse, répond un sage. La tradition du conte de sagesse remonte aussi loin que la mémoire puisse aller. Elle est sans doute aussi … Qui est sage ? Qu’est-ce donc que la sagesse ? La sagesse est composée du néant, dit Job. C’est un point de vue sur les choses, affirme Proust. Qui se connaît soi-même est sage, assure Lao-tseu. Est sage qui sait reconnaître la sagesse, répond un sage. La tradition du conte de sagesse remonte aussi loin que la mémoire puisse aller. Elle est sans doute aussi ancienne que la parole et aussi répandue que l’homme sur la terre. Certaines histoires ont fait plusieurs fois le tour du monde. On les trouve avec des personnages différents et des variantes à couleurs locales, de l’Asie à l’Amérique latine en passant par le Moyen-Orient et l’Europe centrale. Chaque conteur y a imprimé la marque de sa culture et sa propre sensibilité. La sagesse ne suit aucun chemin tracé. Pourtant, quelques signes en dessinent les contours : le non-conformiste, la liberté, l’audace, une sérénité que rien ne saurait bousculer, une confiance sans limites, une certaine qualité d’attention, une cohérence et une logique tirées à l’extrême, une lucidité sans faille ou, au contraire, une naïveté et une simplicité désarmantes et, parfois même, un peu de folie… À travers les contes, histoires, légendes, récits et souvenirs, tirés des traditions et des biographies des sages ou à partir de ses propres observations, Patrick Levy – qui a passé quinze années à étudier et pratiquer les cinq grandes traditions spirituelles – tente ici d’approcher cette dualité humaine somme toute assez rare qu’est la sagesse.
On peut, avec raison, douter de la place prépondérante des Français dans l’ordre des choses. Ils ont tous les défauts : mesquin, envieux, calculateur, mégalo, philosophe de comptoir, séducteur désespéré… Ils vivent par correspondance, jouissent à crédit, sur-consomment pour jeter ensuite. Ce sont eux, nous, les Français, que Franck Maubert dans son Petit Guide à l’usage de ceux qui s’intéressent encore à leurs contemporains a saisis sur le vif. Toujours drôles, lucides et parfois cruels, ces douze portraits annoncent le retour en force du mauvais esprit. À travers les codes, les modes, les tics, les névroses et les destins tordus de ces caractères, vous reconnaîtrez avec délectation votre voisin d’en face, votre beau-frère, votre banquier, ou… une part de vous-même. Après La Bruyère et Reiser, la satire sociale prend un coup de jeune.
Elle & Lui
Elle & LUI
Elle est actrice. Lui écrivain.
Elle s’appelle Mia. Lui Paul.
Elle est anglaise. Lui américain.
Elle se cache à Montmartre. Lui vit dans le Marais.
Elle a beaucoup de succès. Lui pas vraiment.
Elle est même une star. Mais lui ne le sait pas.
Elle se sent seule. Lui aussi.
Il la fait rire. Elle enchaîne les maladresses.
Elle ne doit pas tomber amoureuse. Lui non plus.
Ecrit sur la bouche
« Elle est belle, la bouche. Tout commence par elle, du premier cri à la première tétée, du premier baiser d’amour au dernier baiser d’adieu. Il est possible de n’y voir qu’un trou obscur ou une machine dévorante. La chose devient plus difficile quand, de la labiale à la brève, elle s’articule en instrument à langage ou à musique. Dès lors se trouvent posées de nouvelles questions, notamment de ses rapports avec les systèmes cérébraux. » Claude Olievenstein.
Journal d’un amour perdu
« Maman est morte ce matin et c’est la première fois qu’elle me fait de la peine. »Pendant deux ans, Eric-Emmanuel Schmitt tente d’apprivoiser l’inacceptable : la disparition de la femme qui l’a mis au monde. Ces pages racontent son « devoir de bonheur » : une longue lutte, acharnée et difficile, contre le chagrin. Demeurer inconsolable trahirait sa mère, tant cette femme lumineuse et tendre lui a donné le goût de la vie, la passion des arts, le sens de l’humour, le culte de la joie. Ce texte explore le présent d’une détresse tout autant que le passé d’un bonheur, tandis que s’élabore la recomposition d’un homme mûr qui n’est plus « l’enfant de personne ». Éric-Emmanuel Schmitt atteint ici, comme dans La nuit de feu, à l’universel à force de vérité personnelle et intime dans le deuil d’un amour. Il parvient à transformer une expérience de la mort en une splendide leçon de vie.
Le secret de la joie
Dans le pays d’Olinka, depuis la nuit des temps, les femmes sont esclaves de ce rite tabou, l’excision, qui mutille leurs filles pour en faire de vraies femmes selon leurs croyances. Des vraies Africaines, d’authentiques Olinkas.
Tashi, elle-même, se serait sentie niée, si elle n’avait pas accepté volontairement de se plier à cette coutume. Pourtant, elle avait connu le plaisir dans les bras d’Adam, et elle savait que sa soeur n’avait pas survecu à ce rite.
La femme qui se relève après la cérémonie d’initiation est-elle encore une femme ? Tashi ne le sait plus. Transplantée aux Etats-Unis, elle n’a plus qu’une obsession : retourner au pays, retrouver M’lissa, la « tsunga », gardienne de la tradition, dont le travail sacré a fait d’elle une morte vivante……
La maison Windsor
Dans l’inépuisable et magique saga des grands de ce monde, la famille royale anglaise a toujours surpassé les milliardaires, les stars et autres lignées princières de moindre éclat. Les Windsor constituent un Olympe à la mesure de notre humble condition démocratique. La Reine Mère, Elizabeth Il et Philip, Margaret, Charles ou Diana incarnent toujours une mythologie dont on nous annonce, en vain, la disparition. Le sang, les titres et la fortune exaltent les conflits de l’amour et du devoir, les déchirements du coeur, les tragédies sentimentales. Mais la célébrité aggrave aussi les noirceurs, les vices, les dévoiements sexuels. Ces demi-dieux d’aujourd’hui ont leur grandeur et leur noblesse, comme leurs tares physiques et morales. Pour les révéler, Kitty Kelley a rencontré des centaines d’amis, de proches ou même d’employés de la maison Windsor et examiné des milliers de documents, avec l’intention de n’épargner personne.
Le Ranch
À l’université, elles étaient les meilleures amies du monde. Alors quand elles se retrouvent vingt ans après, dans ce Ranch perdu dans les montagnes du Wyoming, elles ont beaucoup de choses à se raconter. Et si en apparence ce sont trois femmes heureuses, la vie n’a pas toujours été tendre avec chacune d’entre elles. Ces vacances ensemble dans cette résidence hôtelière vont être l’occasion d’un nouveau départ.
Eugénie Grandet
Dans la ville de Saumur vit modestement la famille Grandet : le père ex-tonnelier devenu richissime après de fructueuses spéculations, son épouse, sa fille Eugénie et Nanon la servante. Ces trois femmes vivent sous la terrible coupe du chef de famille, avaricieux maladif. Dans la ville, les beaux partis se disputent l’hypothétique main d’Eugénie dans l’espoir d’épouser la fortune. Mais le cousin d’Eugénie, un dandy parisien, débarque un soir, porteur d’une missive pour son oncle. Sans le savoir, il apporte la nouvelle du suicide de son père ruiné, demandant à son frère de s’occuper de son fils pour l’aider à partir faire fortune aux Indes. L’avaricieux vieillard va se heurter à la candeur et à la générosité d’Eugénie. Balzac a peint crûment, sans concession, les mœurs d’une époque qui n’est finalement pas si éloignée de la nôtre.
Survivant des glaces
La dernière expédition de Mike Horn, Pole2Pole, consistait en une traversée du pôle Nord au pôle Sud, sans véhicule motorisé, en ski, en kayak et à bord de son voilier brise-glace. Cette aventure, achevée le 30 décembre 2019, est la plus extrême qu’il ait accomplie. Dans un récit palpitant, revenant sur cette odyssée entre les deux points les plus opposés de notre globe, il va une nouvelle fois comprendre que l’homme est bien minuscule face à la nature et à ses dangers, mais que pour rien au monde il ne renoncera à les affronter. » Dans une précipitation, une fébrilité qui me sont étrangères, je commets un faux pas qui aurait pu se révéler funeste… L’erreur n’est pas une option dans la vie que je mène depuis une trentaine d’années, cette fois elle condamne mon imprudence. La fragilité de la pellicule neigeuse a probablement raison de me crier que je me croyais sans doute plus fort qu’elle ; de me rappeler que ce n’est jamais la nature qui tend des pièges, mais plutôt l’homme trop sûr de lui qui manque à ses devoirs de réserve et de précaution. Rien que pour cela, je mérite peut-être de mourir… Mais à la résignation j’ai toujours préféré la révolte. «
Le malade imaginaire
Angélique et Cléante se sont promis l’un à l’autre… Argan, père autoritaire, en a décidé autrement : sa fille Angélique épousera un médecin qui le soignera de toutes ses maladies imaginaires. Comment amener ce faux malade à se ranger du côté de l’amour vrai ? Toinette et Béralde y travaillent, mais la tâche est ardue et Argan têtu. Bibliocollège propose : • le texte intégral annoté, • des questionnaires au fil du texte, • des documents iconographiques exploités, • une présentation de Molière et de son époque, • un aperçu du genre de la comédie-ballet, • un groupement de textes : « Les comédies du quiproquo ».
Phèdre
Odieuse marâtre ! Inflexible belle-mère ! Hippolyte, beau-fils maudit, en sait quelque chose… Son prénom, même, est banni du royaume ! Mais que cache Phèdre sous cette cruelle apparence ? Quel secret ? Quel mystère ? Maintenant, elle se meurt. Serait-ce l’inquiétude qui la ronge alors qu’elle est sans nouvelles du roi depuis des mois ? De quel mal souffre-t-elle ? L’issue semble fatale et ressemble étrangement à une délivrance ! Si seulement les dieux pouvaient l’apaiser… Hélas ! Eux-mêmes sont impuissants. Et puis, à tant les solliciter, ne risque-t-on pas d’attiser leur colère ? La tragédie est en marche…
Les oubliés du dimanche
Justine, vingt et un ans, vit chez ses grands-parents avec son cousin Jules depuis la mort de leurs parents respectifs dans un accident. Justine est aide-soignante aux Hortensias, une maison de retraite, et aime par-dessus tout les personnes âgées. Notamment Hélène, centenaire, qui a toujours rêvé d’apprendre à lire.
Les deux femmes se lient d’amitié, s’écoutent, se révèlent l’une à l’autre. Grâce à la résidente, Justine va peu à peu affronter les secrets de sa propre histoire. Un jour, un mystérieux « corbeau » sème le trouble dans la maison de retraite et fait une terrible révélation.
À la fois drôle et mélancolique, un roman d’amours passées, présentes, inavouées… éblouissantes.
La fiancée américaine
Un gâteau renversé à l’ananas peut-il changer le cours de l’histoire? Louis dit « le Cheval » Lamontagne est né en pleine messe de minuit alors que sa mère était figurante dans la crèche vivante. Son père, le plus bel homme de Rivière-du-Loup était follement amoureux de sa nouvelle femme Madeleine dite «l’Américaine» cuisinière hors pair dont le livre de recettes transformera la vie de toutes les femmes dans la famille sur quatre générations. Leur fils se trouvera mal marié mais les yeux sarcelle de sa mère continueront à se répandre dans la région tout comme en Europe où il est déployé et dans l’État de New York où il gagnera sa vie comme homme fort dans les foires. Dans ce village pentu encore sous l’emprise du curé qui annonce la fin du monde aux enfants pour le 10 novembre les racontars abondent. Éric Dupont nous offre un magnifique roman où les histoires d’un siècle de Madeleine s’entrelacent comme pour former une pelote de laine. L’expression «histoire d’amour» ne rend pas justice aux méandres de ce récit émaillé de rebondissements. Éric Dupont est né à Amqui (Gaspésie) en 1970. Il est l’auteur de Voleurs de sucre (2004, Prix Senghor de la francophonie), La logeuse (Lauréat du Combat des livres 2006) et Bestiaire (un des cinq meilleurs romans de l’année 2008 selon le journal La Presse). Il enseigne à l’Université McGill.
Livre bilingue français/anglais – Michel Renaudeau vit avec ses images une passion forte. Images de la vie qu’il surprend avec ses appareils depuis plus de quarante ans. En Afrique et au Sénégal en particulier, (il a vécu de longues années entre Dakar et Gorée), puis dans le monde entier, au gré de ses reportages ou de ses travaux d’édition. Amateur d’art africain et d’art populaire, il a rassemblé dans sa galerie de Dakar, la première exposition de suwers.
Sénégal, Regards croisés. Guediawaye, dans la banlieue de Dakar, 17 heures. C’est le moment où les ors du couchant font chanter les rouges carmin et les bleus durs, où la brise enfin secoue la demi–torpeur qui envahit hommes et bêtes. L’heure préférée de Gora Mbengue le plus grand peintre sénégalais de « suwers », peintures sous verre en wolof. Après avoir courbé sa prière à même la natte aux mille couleurs de son atelier de plein air, Gora boit son thé à la menthe glacé et l’âme en paix, purifié, s’installe sur son petit banc. Tandis que sa bouche murmure le magique « Bissimilai » (À la grâce de Dieu) qui précède toute action chez les musulmans et promet le succès, la main, rapide, saisit une plaque de verre posée contre la palissade …
Rose
Paris sous le Second Empire. Les ambitieux travaux d’Haussmann détruisent des quartiers entiers, générant des milliers d’expropriations douloureuses. Loin du tumulte, Rose Bazelet mène une vie paisible, au rythme de sa lecture du Petit Journal et de ses promenades au Luxembourg. Jusqu’au jour où elle reçoit la fatidique lettre du préfet: sa maison, située sur le tracé du boulevard Saint-Germain, doit être démolie. Liée par une promesse faite à son mari, elle ne peut se résoudre à partir. Contre le baron, contre l’empereur, Rose va se battre pour sauver la demeure familiale qui renferme un secret jalousement gardé…
Incendie nocturne
Alors qu’il est aux obsèques de son mentor John Jack Thompson, Harry Bosch apprend le vol d’un dossier aux scellés par ce dernier. L’enquête non résolue concerne l’assassinat d’un jeune homme dans une ruelle connue pour ses trafics de drogue. Avec l’aide de Renée Ballard, Harry tente d’élucider cette affaire et de comprendre les raisons qui ont poussé John Jack à s’emparer du dossier.
Renée Ballard et Harry Bosh à l’épreuve du feu.
A ses début, Bosch a eu un certain John Jack Thompson comme mentor. un homme qui lui a appris à toujours prendre une affaire personnellement et à déployer tout ses efforts pour la résoudre. A la mort de Thompson, sa veuve confie à Bosch un dossier volé par son mari aux scellés avant sa retraite. Il s’agit d’une affaire non résolue: un jeune homme abattu dans une ruelle coupe-gorge de Los Angeles des années plus tôt.
Bosch demande l’aide de Renée Ballard, déjà fort occupée au quart de nuit à Hollywood après qu’un sans-abri a été retrouvé calciné dans sa tente. Ensemble, ils en arrivent bientôt à se poser une terrible question: le mentor de Bosch a-t-il dérobé ce dossier pour tenter de résoudre l’affaire après son départ de la police… ou pour s’assurer que la vérité ne soit jamais faite sur ce meurtre?
Fractures
Alice sait que quelque chose ne tourne pas rond dans sa tête. A l’hôpital de Lille, son psychiatre doit lui révéler le résultat d’un an de traitement, lui apporter cette lumière qu’elle recherche depuis si longtemps.
Mais les événements étranges qui se multiplient autour de la jeune femme vont l’en empêcher : cette photo récente de sa sœur jumelle, pourtant morte dix ans auparavant, qu’elle récupère des mains d’un immigré clandestin ; son père, agressé chez lui à l’arme blanche, et qui prétend avoir tenté de se suicider ; ce chemisier ensanglanté qu’elle découvre dans sa douche et à propos duquel elle n’a pas le moindre souvenir ; cet homme retrouvé nu dans un abribus et qui semble avoir vu le diable en personne.
En un mot, Alice vient de prendre un aller simple vers la folie…
Voyages aux pays de nulle part
1284 pages – Bon état –
– Histoire véritable [d’un voyage à la lune] (vers 200 après J.C.) / Lucien de Samosate
– Navigation de Saint Brendan à la recherche du Paradis (vers 1130) / Benoît
– Le Purgatoire de Saint-Patrick (vers 1188) / H. de Saltray
– La Vision d’Albéric (vers 1127) / Anonyme
– L’Utopie (1518) / Thomas Morus
– La Cité du soleil ou l’idée d’une république philosophique (vers 1613) / Tommaso Campanella
– L’Autre monde: Les états et empires de la lune et du soleil (1657-1662) / Savinien Cyrano de Bergerac
– Le Voyage du pélerin de ce monde à celui qui doit venir (1684) / John Bunyam
– Voyages de Gulliver dans les contrée lontaines (1726) / Jonathan Swift
– Le Passage du pôle Arctique au pôle Antarctique (1780) / Anonyme
– Giphantie (1760) / Charles-François Tiphaigne de la Roche
– La Découverte australe par un homme-volant, ou le dédale français (1781) / Nicolas-Anne-Edme Restif de la Bretonne.
Mélodie du temps ordinaire
Été 1960, Atkinson, petite ville ordinaire du Vermont. Divorcée d’un ivrogne pathétique qui vient encore parfois cogner la nuit à sa porte, Marie Fermoyle s’épuise à joindre les deux bouts, animée d’une ambition farouche pour ses trois enfants et portée par un orgueil qui l’empêche d’accepter l’aide de quiconque. Sa solitude va faire d’elle une proie toute désignée pour Omar Duvall, escroc minable et beau parleur, qui se présente un soir chez elle… Oscillant entre colère et résignation, englués dans leur mal-être adolescent, ni Alice ni Norm, les deux aînés, ne sauront s’opposer à Omar, dont la personnalité inquiétante se révélera peu à peu. Avide de voir sa mère enfin heureuse, le jeune Benjy, lui, taira obstinément son terrible secret : le jour même de l’arrivée de Duvall, il l’a vu poignarder un homme dans la forêt… À travers l’histoire des Fermoyle, à laquelle se trouve inextricablement liée celle de leurs proches et voisins, Mary McGarry Morris a écrit la chronique d’une petite communauté où s’affrontent l’espoir et la peur, le mensonge et la honte, l’obsession du péché et la piété, où se joue une lutte incessante entre la soif de réussite et l’amertume de l’échec. La force de l’intrigue et des personnages, la beauté du style, l’atmosphère lourde et envoûtante qui se dégage du roman en font une œuvre à part, parmi les plus marquantes de la littérature américaine contemporaine.
Qui es-tu ?
Alors qu’elle vient d’enterrer son père, Tommie est contactée par une femme dont la fille a été kidnappée il y a trente-et-un ans et qui prétend… être sa mère. La vie de la jeune femme repose-t-elle depuis toujours sur un mensonge ? Lancée dans une quête d’identité et de vérité, Tommie se plonge dans un passé qu’elle découvre parsemé de cadavres. Bientôt elle est traquée par des individus prêts à tout pour la contraindre au silence… Notre pouls bat au rythme de celui de l’héroïne dans ce thriller mené tambour battant. Un premier roman percutant !
Elégies pour Nicolas
Elégies pour Nicolas est un condensé de douleur que les larmes n’ont pas suffit à atténuer. Véritable éphéméride du malheur, ce recueil couvre les jours sans soleil qui ont suivi ce triste 10 janvier 2006 et se referme quasiment sur l’anniversaire de cette date fatidique. A travers des vers chargés de regrets, certes, mais éclairés par l’amour et l’espérance, une présence survit à la mort ; tel est le message livré dans ces poèmes.
L’amour dure trois ans
» Au début, tout est beau, même vous. Vous n’en revenez pas d’être aussi amoureux. Pendant un an, la vie n’est qu’une succession de matins ensoleillés, même l’après-midi quand il neige. Vous écrivez des livres là-dessus. Vous vous mariez, le plus vite possible – pourquoi réfléchir quand on est heureux ? La deuxième année, les choses commencent à changer. Vous êtes devenu tendre. Vous faites l’amour de moins en moins souvent et vous croyez que ce n’est pas grave. Vous défendez le mariage devant vos copains célibataires qui ne vous reconnaissent plus. Vous-même, êtes-vous sûr de bien vous reconnaître, quand vous récitez la leçon apprise par cœur, en vous retenant de regarder les demoiselles fraîches qui éclairent la rue ? La troisième année, vous ne vous retenez plus de regarder les demoiselles fraîches qui éclairent la rue. Vous sortez de plus en plus souvent : ça vous donne une excuse pour ne plus parler. Vient bientôt le moment où vous ne pouvez plus supporter votre épouse une seconde de plus, puisque vous êtes tombé amoureux, d’une autre. La troisième année, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle : dégoûtée, votre femme vous quitte. La mauvaise nouvelle : vous commencez un nouveau livre. «
Golf – Problèmes et solutions
Améliorez votre jeu et réduisez votre handicap grâce à cette méthode inédite. Que vous soyez un novice ou un familier des greens, vous trouverez dans ce livre les conseils d’un pro pour corriger vos erreurs techniques et améliorer votre jeu. Apprenez à décrypter vos gestes et les sources de vos erreurs. Adoptez la bonne technique avec les conseils et astuces expliqués pas à pas. Utilisez au mieux chaque club, du driver au putter, selon le parcours et votre stratégie. Illustrés de photos et schémas, les exercices, faciles à mettre en pratique, optimiseront votre jeu à chaque étape du parcours. Avec les conseils de Steve Newell, devenez impérial sur le green !
L’amour de ma vie
Emma, océanographe reconnue et médiatisée, adore son métier, son mari Leo, leur fille Ruby et leur chien John Keats. En apparence, tout est parfait. Sauf que Leo est un journaliste spécialisé dans les nécrologies de célébrités. Et, quand Emma tombe gravement malade, il tient le choc grâce à ce qu’il sait faire de mieux : enquêter sur la vie des autres. En rédigeant la nécrologie de sa femme, Leo relève des incohérences dans son passé. Incrédule, il tente de dénouer le vrai du faux et, dévasté, il doit se rendre à l’évidence : la personne qu’il pensait le mieux connaître au monde est une étrangère. À mesure que Leo dévoile ses secrets, Emma n’a d’autre choix que de lui prouver que, malgré ses mensonges, elle est bien la femme dont il est tombé amoureux. Mais d’abord, elle doit lui parler de l’autre amour de sa vie…
Qui ne se plante pas ne pousse jamais
Après sa sortie de l’hôpital, Jacqueline, une octogénaire, réalise que le temps passe vite. Elle décide donc de réunir auprès d’elle en Bretagne les deux personnes qui lui sont les plus chères : Alexandre, son jeune voisin qu’elle a élevé, et sa petite-fille Margaux, qui travaille à l’étranger dans le chocolat. Pour mener à bien sa mission, cette grand-mère atypique se rend au bout du monde.
