Les Werner
Les années 20, les années folles. Les hommes veulent oublier la guerre, l’Amérique s’enivre – prohibition oblige. Mais bientôt c’est la crise, le fameux » jeudi noir « , la montée du nazisme. Les Werner, autrefois prospères, vont être confrontés au chaos qui ruinera l’Europe et secouera le monde. Paul Werner, déchiré entre un mariage stérile et l’amour impossible qu’il voue à Anna, cherche ailleurs l’illusion du bonheur. Entre Munich et New York, dans les bras de Leah ou d’Ilse. Mais quelque chose en lui s’est brisé, il n’attend plus rien de la vie. Alors il embrasse à corps perdu la cause du peuple et de la justice. Peut-être un jour, après les épreuves, fort de son renoncement, apprendra-t-il à être heureux ?
Un jour après l’autre
Secouriste de profession, Webster passe ses nuits à sauver des vies. Un soir comme un autre, il porte secours à une jeune femme, complètement saoule, dont la voiture s’est encastrée dans un arbre. C’est le coup de foudre. Sheila, jeune beauté fuyant un passé trouble, a besoin d’un chevalier servant qui s’occupe d’elle, un rôle que Webster est tout prêt à tenir. Tout les sépare, et pourtant… Quand elle tombe enceinte, Webster n’hésite pas à se lancer dans l’inconnu avec cette fille dont il ne sait presque rien.
Mais les démons de Sheila guettent. Dix-huit ans plus tard, Webster élève seul sa fille, Rowan. Ces derniers temps, l’adolescente se fait plus distante, plus secrète et rentre souvent ivre le soir. Fou d’inquiétude pour sa fille, prêt à tout pour la protéger, Webster va être forcé de faire appel à Sheila et de réveiller le passé.
Un scandaleuse affaire
Scandale au collège Avery, une prestigieuse pension de Nouvelle Angleterre. Mike Bordwin, le proviseur, reçoit une cassette vidéo. Une véritable catastrophe pour toute l’école, enveloppée dans une enveloppe anonyme. Sur le film, les ébats sexuels de quatre élèves. Trois garçons, à l’évidence ivres. Et une fille de quatorze ans. Telle la boîte de Pandore, la découverte de la vidéo, dont le contenu circule sur internet, va faire basculer l’existence d’une communauté sans histoire de la côte est, et révéler les secrets inavouables du passé. Mensonges, adultère, rivalités, jalousies, culpabilité. Et lorsque la machine à broyer médiatique se mettra en marche, elle n’épargnera personne. Jusqu’à entraîner la mort d’un garçon et ruiner au passage la vie des autres, les élèves, les parents et les professeurs.
Un mariage en décembre
Pour célébrer leur mariage, Bill et Bridget ont décidé de rassembler leur ancien groupe d’amis. Un moyen de rattraper le temps, alors que les jours de Bridget sont comptés. Que rêvaient-ils d’être et que sont-ils tous devenus ? Vingt ans après, quels secrets brûlent-ils de dévoiler ou voudraient-ils garder enfouis ? Entre passions inavouées, drames refoulés, culpabilité et pardon, tous vont devoir affronter les blessures et les vérités qui les hantent depuis tant d’années.
Un amour volé
Décembre 1943. En pleine occupation nazie, Claire et Henri Daussois, couple de résistants belges, recueillent sous leur toit Ted, soldat américain ayant miraculeusement survécu à l’explosion de son avion. Bientôt, Henri est lui-même obligé de vivre dans la clandestinité : des officiers allemands traquent son réseau sans répit. Restés seuls, Ted et Claire apprennent à se connaître et se rapprochent peu à peu. Mais la barbarie ambiante va rapidement les rappeler à la réalité : entre héroïsme et lâcheté, loyauté et dissimulation, l’hiver 1943 va changer leur vie à jamais.
Entre rires et larmes
Les tourments de l’amour, la perte de l’être cher, la réconciliation : une magnifique histoire d’amitié féminine, dans un cottage perdu au cœur de la lande anglaise. Brigid, la cinquantaine mélancolique, est mariée à un capitaine au long cours trop souvent absent. Pour tromper sa solitude, elle a ouvert les portes de sa grande maison à des hôtes de passage. Parmi eux, Louise, une jeune femme hantée par un souvenir tragique. Unies par les drames qu’elles ont traversés, Louise et Brigid se confient l’une à l’autre, se soutiennent quand le découragement menace, et nouent une véritable amitié. Jusqu’à ce qu’une suite d’événements impromptus vienne bouleverser leur fragile équilibre et fasse remonter de lourds secrets.
Trio à cœur
Porté par un souffle lyrique et une ironie mordante, Trio à coeur est l’oeuvre d’un conteur irlandais au sommet de son art. Sunday Tribune. Enfant illégitime, Chud Conduit est élevé dans les années 30 par sa grand-mère, la plus redoutable femme d’affaires de Monument, une petite ville d’Irlande. Le jeune homme est amoureux de la fougueuse Rosa qui refuse de choisir entre lui et Jack, l’héritier du grand domaine. Ce trio semble inséparable jusqu’à ce que Chud soit accusé de la mort tragique d’un de ses camarades et envoyé en maison de correction. Il faudra des années et les retrouvailles inattendues de Chud et Jack en Normandie, sur une des plages du débarquement, pour que le « trio à coeur » se reconstitue. Après la guerre, Jack épouse Rosa, mais celle-ci ne peut oublier Chud et le prend pour amant. Tous trois vont traverser le siècle liés par cet amour hors normes, n’hésitant pas à braver les conventions sociales, et même la loi lorsque leurs vieux secrets de jeunesse menacent de refaire surface.
Amnesia
Un matin, une jeune femme, qui habite Los Angeles, se réveille amnésique dans l’incroyable désordre d’une maison inconnue. Elle trouve au pied de son lit un révolver et une chemise tachée de sang. Grâce à l’aide de son employeur, elle va apprendre son identité et découvrir qu’en tant que productrice de reportages télévisés, elle enquêtait sur la mort d’un topmodel. Elle va se livrer, avec son appui, à une longue reconquête de la mémoire alors qu’un inconnu ne la perd pas de vue pour la tuer.
La douleur de l’absence
Touchante, poignante, l’histoire de deux mères confrontées à un impossible deuil. Un roman bouleversant, dans la lignée d’une Jodi Picoult. Quand Tessa entre dans le cabinet de Celia, thérapeute, elle espère trouver des réponses aux questions qui la hantent depuis l’accident ayant coûté la vie à sa petite fille de quatre ans : qui peut bien être ce chauffard qui roulait si vite devant l’école maternelle ? Comment a-t-il pu s’enfuir alors qu’Abby gisait sur la route ? Pourquoi la police a-t-elle laissé tomber l’enquête ? Et, surtout, comment continuer à vivre sans Abby ? Au fur et à mesure des séances se crée entre les deux femmes un lien de confiance, et même d’affection. Car Celia est la mieux placée pour comprendre Tessa: elle-même a perdu une petite fille, emportée par la maladie. Mais ce que toutes deux ignorent, c’est qu’elles ont plus en commun qu’un impossible deuil. Alors que Tessa poursuit sa quête désespérée d’apaisement, elle va mettre au jour une terrible vérité qui fera tomber toutes leurs certitudes…
Une française dans l’espace
Première cosmonaute française, Claudie André-Deshays vient de revenir sur terre après un vol de seize jours dans l’espace. Elle a tenu son journal de bord où elle a noté ses observations, ses difficultés, ses expériences médicales, son existence à bord de la station Mir avec ses six compagnons.
La grande Béké
Martinique, début du siècle : l’éruption de la montagne Pelée anéantit le superbe domaine de la famille Mase de la Joucquerie. Fleur, dix-sept ans, unique héritière, se jure de lui rendre sa splendeur. Pour y parvenir, elle luttera plus d’un demi-siècle, n’hésitera pas à abandonner l’homme qu’elle aime et à chasser son fils… Elle devient la grande Béké : une femme dure, puissante et respectée. Lorsqu’elle s’aperçoit que ses propres enfants s’apprêtent à détruire l’œuvre de sa vie, la grande Béké rappelle Mickey, son petit-fils français, celui qu’elle a toujours ignoré. Mais le jeune homme dépassera toutes les espérances de l’aïeule…
Valse lente à Cedar Bend
Dès sa première rencontre avec la belle et secrète Jellie Braden, Michael Tillman, brillant professeur d’économie à l’université de Cedar Bend, a su qu’elle était la femme de sa vie. Tous deux ont pourtant dépassé la quarantaine, et Jellie est mariée depuis plus de dix ans. Mais l’attirance irrésistible qui les pousse l’un vers l’autre est plus forte que tout. Car ils savent l’un comme l’autre que, malgré les doutes, les désillusions et les peurs de l’âge mûr, ils ont juste le temps de vivre jusqu’au bout leurs désirs les plus fous. Après » Sur la route de Madison « , le phénoménal best-seller porté à l’écran par Clint Eastwood, Robert James Waller nous offre une nouvelle histoire d’amour inoubliable, de celles qui bouleversent une vie tout entière.
L’amour du mal
Malgré sa petite taille et un bras mort, l’enquêteur anglais Sid Halley est solide comme un roc. Cet ancien jockey se remet en selle pour démasquer un individu sadique qui se complaît à trancher une patte aux chevaux dans des haras londoniens. Ses soupçons s’orientent vers un de ses amis, Ellis Quint, ancien jockey, devenu animateur adulé de jeux télévisés. Dès lors, le détective privé affrontera un ennemi bien plus costaud que lui : un énorme magma intouchable et politiquement correct répondant aux jolis noms d’opinion publique, de médias et autres avocats, secondés dans l’ombre par des hommes de main aux manières très peu british. Dick Francis met en scène un personnage dont l’infirmité est transcendée par une incroyable force de caractère qui l’aide à sauter les obstacles d’un duel physique et psychologique mené de main de maître. Ce célèbre jockey anglais connut la gloire sur les hippodromes de Sa Majesté avant de se reconvertir dans le polar au début des années soixante.
La vie malgré tout
À trente ans, rien n’aurait pu préparer Jenny à la tragédie qui allait la frapper. Styliste londonienne reconnue et femme comblée, quand son mari et sa petite fille de deux ans sont tués au cours d’un attentat, c’est tout son univers qui vole en éclats. Inconsolable, Jenny se réfugie dans le travail. Lors d’un déplacement professionnel, elle retrouve Ruth, une amie d’enfance perdue de vue depuis que celle-ci a quitté brusquement leur village de Cornouailles, à dix-sept ans à peine… Tandis que leur amitié renaît, les secrets du passé affleurent et Jenny fait la connaissance du fils de Ruth, Adam, un adolescent de treize ans, qui lui rappelle étrangement son mari disparu… Commence alors pour les deux amies et leurs familles une relation complexe qui va les lier plus profondément qu’elles ne l’auraient imaginé…
L’honneur des Kincaid
A la lecture du testament de leur père, Rand, Mitch et Nadia Kincaid sont accablés. Car s’ils veulent rester solidaires les uns des autres, ils vont devoir accepter les dernières volontés du défunt pour sauver la fortune et l’honneur de la famille. Pour Rand, il s’agit de reprendre les rênes de l’entreprise familiale, qu’il a pourtant quittée avec perte et fracas cinq ans plus tôt. Et, pire que tout, il va devoir supplier son ancienne petite amie de revenir travailler pour lui. Mitch, lui, doit convaincre Carly, qui élève Rhett depuis qu’il a perdu sa mère, de laisser ce petit garçon que son père a eu en secret s’installer dans le manoir familial des Kincaid. Mais les choses s’annoncent compliquées car Carly refuse d’être séparée de celui qu’elle considère désormais comme son fils. Quant à Nadia, elle est contrainte de passer un an à Dallas loin des siens. Un éloignement qui lui brise le coeur et la met face à de difficiles souvenirs. Car son nouveau voisin lui rappelle douloureusement son mari disparu dans un accident de voiture, des années auparavant.
Wala Bok : une histoire orale du hip hop au Sénégal se souvient et narre les mémoires des générations de pratiquants du hip hop, des derniers précurseurs aux derniers arrivés, des promoteurs et des rares critiques sociaux intéressés par ce mouvement aux multiples facettes. Une ballade à travers l’histoire et la vie contemporaine dans la jungle urbaine et dans les quartiers populaires. Les portraits artistiques et témoignages de ce courant motivé par la reconnaissance de la diversité culturelle et la quête d’un monde meilleur dévoilent une société hétéroclite qui tire les ficelles entre promotion artistique personnelle et engagement politique.
Au bonheur des ogres
Benjamin Malaussène a un drôle de métier : bouc émissaire au service réclamations d’un grand magasin parisien où il est chargé d’apitoyer les clients grincheux. Une bombe, puis deux, explosent dans le magasin. Benjamin est le suspect numéro un de cette vague d’attentats aveugles. Attentats ? Aveugles ? Et s’il n’y avait que ça ! Quand on est l’aîné, il faut aussi survivre aux tribulations de sa tumultueuse famille: la douce Clara qui photographie comme elle respire, Thérèse l’extralucide, Louna l’amoureuse, Jérémy le curieux, le Petit rêveur, la maman et ses amants… Le tout sous les yeux de Julius, le chien épileptique, et de Tante Julia, journaliste volcanique. Quel cirque !
François 1er ou le rêve italien
François 1er, dans la mémoire collective des Français, c'est une date – 1515 – et un exploit, Marignan. Il est rare qu'un événement cache à ce point l'ensemble d'un règne, d'une époque. Pour en percer les mystères, Jack Lang a pris le parti d'écrire un essai qui se lise aussi comme une biographie politique. Avec, pour fil conducteur, l'inspiration sans cesse puisée au coeur d'une Italie rêvée, admirée, convoitée, et dont François le, n'hésite pas à s'approprier les plus remarquables témoignages. Cette imprégnation italienne, on la retrouve dans l'effort prodigieux d'un monarque pour façonner une Renaissance à la française, synthèse du modernisme italien et de la tradition nationale. Mais ce livre montre que c'est un pays tout entier qui se trouve entraîné dans une extraordinaire mutation : la modernisation de l'Etat, la réorganisation des finances, le renforcement de l'autorité monarchique s'opèrent également avec de constants emprunts au-delà des Alpes. L'Amérique de François 1er, c'est l'Italie.
Sept mers et treize rivières
L’histoire drôle et poignante d’une Bangladaise émigrée à Londres. Un roman généreux, foisonnant et épicé sur le choc des cultures, les désenchantements de l’exil et les mirages de l’intégration. Une formidable galerie de personnages. Une écriture étincelante. Un pur joyau. En 1967, dans un village de l’est du Pakistan, une femme croit donner le jour à une enfant mort-née. Mais Nazneen survit et devient « celle qui a été livrée à son Destin ». Un destin qui l’attend à Londres, auprès de l’époux choisi par son père : Chanu, la quarantaine bedonnante, ennuyeuse et pontifiante, des rêves en pagaille, sans les moyens de ses ambitions. Isolée dans ce pays dont elle ne parle pas la langue, Nazneen n’a d’autre choix que se soumettre. Dans la cité de Brick Lane où règnent racisme ordinaire, fondamentalisme rampant et trafics en tous genres, elle découvrira pourtant la solidarité, la débrouillardise et l’amitié. Tiraillée entre traditions ancestrales et espoirs insensés, Nazneen va peu à peu prendre le contrôle de sa vie, jusqu’à franchir le pire des interdits… Et comprendre que s’octroyer le droit au bonheur a un prix.
Mozart – L’itinéraire libertin
De Mozart on connaît bien sûr l'enfant prodige, l'adolescent rebelle, le génie foudroyé à trente-cinq ans. Mais il en est un autre, plus proche de nous, qu'Eve Ruggieri accompagne tout au long d'un itinéraire sentimental et libertin où l'on découvre son insatiable soif d'amour et de plaisirs. Des premiers émois de l'adolescence, des palpitations de Chérubin, aux jeux érotiques chez la Cousinette : d'une folle passion abusée aux conquêtes musiciennes transposées de l'alcôve aux scènes d'opéra, il n'est de note chez Mozart qui ne chante les feux du cœur et des sens. C'est à cette délicieuse fête intime que vous êtes conviés.
Blonde ou brune ?
La jeune avocate londonienne Evelyn est invitée par son nouveau coup de foudre à passer trois semaines dans un hôtel de luxe à Hollywood. Mais à peine arrivée, les choses se compliquent : Rory lui présente une jolie blonde siliconée dont il semble très proche… Et à Los Angeles, tout se passe toujours différemment… Comment vivre une vie glamour de blonde quand on est aussi brune ? Evelyn peut-elle abandonner sa folle vie de célibataire et l’Angleterre pour les bizarreries américaines ? Et s’il fallait juste se teindre les cheveux ?
Quand la lumiére décline
Roman d’une famille, Quand la lumière décline retrace l’ascension et la chute de trois générations d’intellectuels d’Allemagne de l’Est. Fervents communistes, les grand-parents Charlotte et Wilhelm décident de rentrer de leur exil mexicain dans la jeune RDA, en 1952, pour participer à la construction de l’État socialiste. Le fils Kurt rentre, lui, de Sibérie, après avoir fui le nazisme à Moscou et frôlé la mort dans un goulag stalinien. Ramenant avec lui son épouse russe Irina, il croit encore au rayonnement des idéaux révolutionnaires. Alexander, le petit-fils, se sent au contraire à l’étroit dans la patrie d’élection de sa famille, et choisit de passer à l’Ouest, alors que le Mur est sur le point de s’effondrer. Mais pour Markus, l’arrière-petit-fils, toute ces luttes politiques passées ne sont bientôt rien d’autre que l’objet d’ennuyeux cours d’histoire. Et le jour de l’anniversaire des 90 ans du patriarche, tous ces destins vont se croiser, s’affronter, se rencontrer ou se séparer…
Guide des villages de charme en France
Cette deuxième édition du guide entièrement remise à jour comporte une sélection de 226 village( dont 59 nouveaux ) répartis dans les grandes régions touristiques françaises
Esclave de Daech
Jinan ne pouvait imaginer qu’elle serait capturée avec sa famille le 4 août par les combattants de Daech, et que bientôt, elle serait séparée d’elle. Ni qu’elle allait vivre pendant trois mois l’enfer, celui de l’asservissement.
La vengeance des dieux – Tome I et II
Égypte, 528 avant J.-C. Morts ! Tous Morts ! En se précipitant à son travail, ce matin-là, Kel ignorait que son retard lui vaudrait la vie sauve. Mais le fait est là : l’intégralité du Bureau des Interprètes gît dans une mare de sang. Le jeune scribe n’a que le temps d’empocher le papyrus crypté sur lequel il travaillait, déjà le complot se referme sur lui… Dans un royaume corrompu jusqu’à la moelle, livré aux appétits des agents grecs et perses, à qui se fier ? Traqué de toutes parts, Kel ne peut compter que sur Nitis, la jeune prêtresse, et sur son propre courage pour se sortir de ce guêpier…
Chine
Un roman qui serait l’histoire de tous ceux qui, de près ou de loin, ont vécu pour ou par la Chine. Vingt ans après, Pierre-Jean Remy raconte le destin d’un groupe d’hommes et de femmes pour qui la Chine est tout à la fois l’aventure, l’évasion, la recherche, l’exil le plus absolu qui se puisse imaginer, une poésie, une métaphore. Dans les années 1988-1989, continue le récit de leur tête-à-tête avec l Histoire : un espoir en même temps qu’un complot politique, un exercice de diplomatie-fiction où le Quai d Orsay affronte le Foreign Office, une pièce de théâtre, des amours impossibles, des ambitions, des guerres…
Désert Brûlant
Il est risqué d’être honnête surtout quand on est avocat. Grégory, envoyé à Vienne par son cabinet parisien, découvre que l’affaire qu’il devait défendre est douteuse. Il abandonne le procès en cours. Aussitôt licencié, il est chômeur. Il n’a aucune envie de rentrer à Paris. L’une de ses relations, un avocat international, le retrouve et lui propose, pour cinquante mille dollars d’honoraires, une mission apparemment simple. Il faudrait accompagner, chez sa mère divorcée, à Long Island, la fille d’un aristocrate autrichien. Grégory, à court d’argent, tombe dans le piège. Bientôt, il découvre un château, un océan de fric et une fille superbe. Leur trajet sera celui de tous les périls. Lorsqu’ils traverseront le désert du Nevada, leur vie ne vaudra plus grand-chose. Une fois de plus, Christine Arnothy nous entraîne dans une intrigue à l’image de ce siècle où l’argent, la mort et l’amour s’entrechoquent. Pas une seconde à perdre, pour Grégory et Jennifer, s’ils veulent survivre ou tout simplement vivre… et peut-être s’aimer un jour.
Le Bel Italien
Lourdes, 1903. Sophie, riche veuve, vit avec sa fille Anne et sa petite-fille Sophie. La petite est une enfant unique au caractère difficile. On devine qu'elle sera une femme de caractère. Alors qu'elle se trouve avec sa grand-mère dans le salon d'un hôtel, cette dernière meurt après avoir vu un inconnu, un Italien…
Droit des Assurances
Les ouvrages de la collection Focus droit ne sont pas des manuels de cours, auxquels ils ne se substituent d’ailleurs pas. Ils sont toutefois conçus comme étant beaucoup plus que de simples lexiques de termes juridiques. Ils illustrent en vérité un concept nouveau. Après avoir identifié les notions clés se rapportant à une matière, l’auteur les présente par ordre alphabétique, sous une forme structurée offrant des points de repère. Des développements substantiels mettent l’accent sur les aspects essentiels qui caractérisent ces notions : définition, historique, état de la jurisprudence, opinions doctrinales, etc. En outre, afin de permettre au lecteur d’approfondir un sujet, une bibliographie sommaire accompagne si nécessaire certaines notions. L’accent a été mis sur l’aspect pédagogique de la collection. Il est ainsi proposé au lecteur d’emprunter des itinéraires de recherche grâce à des renvois qui concluent les notions répertoriées et à un index détaillé en fin d’ouvrage. Destinés à compléter la gamme des outils de travail mis à la disposition des étudiants, les ouvrages de la collection Focus droit s’adressent aussi, hors de l’université, à tous ceux qui, n’étant pas spécialistes des questions traitées, souhaitent pouvoir en saisir aisément la substance.
Kalooki nights
Dans le Manchester des années 1950, deux garçons passaient des heures terrés dans un abri antiaérien à rédiger une bande dessinée intitulée Cinq mille ans d’inquiétude consacrée aux souffrances du peuple juif. Drôle de tandem : d’un côté, Max Glickman, rejeton d’un ancien boxeur athée et communiste et d’une créature de rêve obsédée par des parties de cartes entre amies ; de l’autre, Manny Washinsky, sa famille orthodoxe, ses coutumes ancestrales, sa culture talmudique, sa fascination pour les nazis. Devenu dessinateur humoristique, Max a bâti sa carrière sur la dérision du judaïsme et sa vie personnelle sur sa passion pour les femmes non juives aux prénoms affublés d’un tréma. Manny pour sa part a passé ses plus belles années en prison, après avoir assassiné ses parents durant leur sommeil. Contacté par un producteur pour écrire un scénario portant sur l’incroyable histoire de Manny, Max renoue avec ce dernier lorsqu’il est libéré de prison. Peut-être, en revisitant leur enfance dans le quartier de Crumpsall Park, finira-t-il par comprendre ce qui a poussé son ami à commettre un crime abominable. Suffit-il, pour devenir un assassin, d’écouter les fantômes des pères de ses pères ?
Mapuche
Jana est Mapuche, fille d un peuple indigène longtemps tiré à vue dans la pampa argentine. Rescapée de la crise financière de 2001-2002, aujourd hui sculptrice, Jana vit seule à Buenos Aires et, à vingt-huit ans, estime ne plus rien devoir à personne. Rubén Calderon aussi est un rescapé, un des rares «subversifs » à être sorti vivant des geôles clandestines de l’École de Mécanique de la Marine, où ont péri son père et sa jeune soeur, durant la dictature militaire. Trente ans ont passé depuis le retour de la démocratie. Détective pour le compte des Mères de la Place de Mai, Rubén recherche toujours les enfants de disparus adoptés lors de la dictature, et leurs tortionnaires… Rien, a priori, ne devait réunir Jana et Rubén, que tout sépare. Puis un cadavre est retrouvé dans le port de La Boca, celui d’un travesti, « Luz », qui tapinait sur les docks avec « Paula », la seule amie de la sculptrice. De son côté, Rubén enquête au sujet de la disparition d une photographe, Maria Victoria Campallo, la fille d un des hommes d affaires les plus influents du pays…
Nous ne connaissons bien souvent que le nom des reines de France, princesses étrangères mariées par politique, silhouettes figées dans le cérémonial de la cour, vouées à un éternel second rôle quand elles ne sont pas publiquement bafouées par les maîtresses de leur royal époux… Simone Bertière fait revivre ici, avec en toile de fond la Renaissance et ses admirables châteaux, quelques-unes de ces figures trop souvent dédaignées par les historiens. De l’habile Anne de Bretagne à la très politique Catherine de Médicis, en passant par des figures pathétiques comme celle de Jeanne de France, boiteuse et répudiée à l’issue d’un procès honteux, nous découvrons ce que fut le dur métier de reine. Dans l’ombre du pouvoir royal, ces « vies entrelacées » témoignent aussi, à leur façon, de la condition féminine dans la France de l’Ancien Régime.
L’année la plus c…
Pourquoi L’Année la plus c…? Et pourquoi pas ? Il y a déjà eu, en 1967, Le Jour le plus c.. de Pierre Dac. Après presque un demi-siècle, il est grand temps de ne pas laisser cette anthologie solitaire. Mais trouver environ 364 jours, tous plus c… les uns que les autres, n’est pas si facile. Si Pierre Dac, du haut de là, n’a pu écrire la préface, ô miracle !, dans les premiers pas bien trempés de Normal Ier, la réalité s’est mise à dépasser la fiction. Le gibier s’est avéré abondant, peu farouche et même très bavard. Pour le distinguer, il suffit de suivre la maxime des Tontons Flingueurs : « Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît ! » Dans un style magistralement couacophonique, ce livre en c… majeure et sans bémol, ni dur d’ailleurs, retrace la période féconde entre le printemps 2012 et le début 2014.
Confessions d’une accro du shopping
Votre job vous ennuie à mourir ? Vos amours laissent à désirer ? Rien de tel qu’un peu de shopping pour se remonter le moral… C’est en tout cas la devise de Becky Bloomwood, une jolie Londonienne de vingt-cinq ans. Armée de ses cartes de crédit, la vie lui semble tout simplement magique! Chaussures, accessoires, maquillage ou fringues sublimes… rien ne peut contenir sa fièvre acheteuse, pas même son effrayant découvert. Un comble, pour une journaliste financière qui conseille ses lecteurs en matière de budget ! Jusqu’au jour où, décidée à séduire Luke Brandon, un jeune et brillant businessman, Becky s’efforce de s’amender, un peu aidée, il est vrai, par son banquier, qui vient de bloquer ses comptes… Mais pourra-t-elle résister longtemps au vertige de l’achat et à l’appel vibrant des soldes ?
Toute ressemblance avec le père
Ils sont trois, une mère et deux enfants, Mathis et Vinciane, à tenter de survivre après la disparition de Jacques. Si Mireille s’est figée dans son destin de veuve d’un héros magnifié, Vinciane, elle, traverse les océans pour oublier. Quant à Mathis, il enchaîne les conquêtes et s’abîme dans la séduction. Tous se débattent mais le fantôme de Jacques rôde, un fantôme qui épouserait les fantasmes et les culpabilités de chacun. Vient un jour pourtant où il faudra solder les comptes…
Pig Island
Joe Oakes est journaliste et gagne sa vie en démystifiant les prétendus phénomènes paranormaux. En débarquant sur Pig Island, îlot perdu au large de l’Écosse, il est fermement décidé à vérifier si la trentaine d’allumés qui y vivent en vase clos vénèrent le diable comme les en accusent les gens de la côte. Et, surtout, il veut tordre le cou au mythe du monstre qui aurait élu domicile sur l’île, une mystérieuse créature filmée deux ans plus tôt par un touriste à moitié ivre. Mais rien, strictement rien ne se passe comme prévu. Joe est confronté à des événements si atroces qu’ils bouleversent à jamais son idée de la peur et du mal…
Un désordre américain
11 septembre 2001: le divorce de Joyce et Marshall Harriman ressemble à une interminable guerre de tranchées où les protagonistes s’affrontent à coups d’avocats et d’injures bien senties. Ce matin-là, Marshall est en route pour son bureau situé au World Trade Center et Joyce doit prendre un avion à Newark. Face aux tours qui s’écroulent, chacun espère secrètement la mort de l’autre et s’en réjouit déjà. Il n’en est rien. Commence alors une guerre conjugale d’une violence inouïe mise en abyme avec une Amérique en plein conflit avec l’Irak, d’où personne ne sortira indemne. A travers cette comédie grinçante et noire, Ken Kalfus dépeint d’une plume subtile et acérée le désordre post-11 septembre, reflet d’un d’un pays déstabilisé et sans repères, comme jamais on n’a osé le faire jusqu’ici.
L’écologie en bas de chez moi
Il semble qu’aujourd’hui le développement durable soit la seule idéologie qu’il nous reste. De facture relativement récente, on la retrouve cependant partout, tout le temps. Elle accommode l’école, bien sûr, mais aussi le travail, le supermarché, la politique… Le Pape même s’y est mis. Sujet incontournable, consensuel ou presque… Iégor Gran a voulu comprendre. Était-il le seul à sentir le grotesque des discours moralisateurs, l’insupportable opportunisme marchand des uns et des autres, le culte du déchet, et cette curieuse manière d’idolâtrer la science – quand elle prédit l’avenir – tout en la rejetant quand elle est moteur de progrès ? Comment font les français, ce peuple frondeur (au moins en paroles, sinon dans les actes), pour accepter ce culte du geste symbolique, cette immodération vers le bien pratiquée à dose homéopathique et imposée à tout le monde ?
Les indésirables
Un cabaret dans un camp au milieu des Pyrénées, au début de la Seconde Guerre mondiale. Deux amies, l’une aryenne, l’autre juive, qui chantent l’amour et la liberté en allemand, en yiddish, en français … cela semble inventé ! C’est pourtant bien réel. Eva et Lise font partie des milliers de femmes « indésirables » internées par l’État français. Leur pacte secret les lie à Suzanne « la goulue », Ernesto l’Espagnol ou encore au commandant Davergne. À Gurs, l’ombre de la guerre plane au-dessus des montagnes, le temps est compté. Il faut aimer, chanter, danser plus fort, pour rire au nez de la barbarie. À la façon d’une comédie dramatique, Diane Ducret met en scène le miracle de l’amour, la résistance de l’espoir dans une fable terrible et gaie, inspirée d’histoires vraies.
Mes amies, mes amours, mais encore ?
Dur, dur de supporter un homme passé les premiers mois et les premiers émois ! Et aux remarques en tout genre, s’ajoutent bien entendu les petites manies horripilantes, les fautes de goût navrantes, l’égoïsme permanent… Confrontées chacune à de remarquables – quoique différents – spécimens de veulerie masculine, Jeanne, Violette et Natacha, trois amies d’enfance, doivent bien reconnaître qu’à trente-cinq ans les choses ne se passent pas exactement comme dans leurs rêves. Mais contre mauvaise fortune coeur vaillant et, avec énergie et détermination, ces trois-là sont bien décidées à botter le derrière à leur destin… et à leurs hommes !
L’enfant léopard
Il faut sauver la reine ! Alors que dans sa cellule, Marie-Antoinette se prépare à mourir, partout des hommes et des femmes complotent. Alors que toute la ville tressaille et chante, qu’on se presse sur le parcours pour voir passer l’Autrichienne, pour se taire ou crier sa joie… Au fond de ces mêmes ruelles ou au coeur des catacombes, les fidèles se regroupent et s’agitent. Il faut sauver la reine ! Mais qui est cet enfant léopard qu’il faut retrouver avant que l’aube ne se lève sur l’échafaud ? Qui est ce jeune métis à la peau maculée de blanc ; silencieux et sage, cet inconnu que tout Paris semble poursuivre désormais entre les gargotes, les fiacres, les tripots et la guillotine ? Cet enfant si cher au coeur de la reine, les inspecteurs noirs Ed Cercueil et Fossoyeur Jones le protègent, pistolet à la main. Ce fils sans mère, on le côtoie, on le devine, on l’enlève : on ne compte plus ses assassins. Daniel Picouly nous lance dans une quête effrénée, au coeur de la Terreur. Une cavalcade follement romanesque où l’on croise la princesse de Lamballe et le docteur Seiffert, Olympe de Gouges, des conspirateurs, la du Barry, le nègre Delorme, Mme Roland, tout un peuple qui gronde… Et, quelque part dans la ville, une mère attend : qui est-il donc, cet enfant léopard ?
Paris, à la fin du XVIIe siècle est, avec ses quatre à cinq cent mille habitants, la ville la plus peuplée d’Europe. L’absence du roi et des ministres n’empêche point qu’elle reste la capitale où tous les grands corps de l’État, toutes les grandes institutions ont leur, siège, où les courtisans ont gardé leurs hôtels. Grands et moyens bourgeois, artisans et menu peuple s’y côtoient. Si Versailles est la « vitrine de la France, Paris en est le coeur vivant. Nouvelles places, splendides monuments, boulevards plantés l’ont beaucoup embelli. La vie culturelle y est intense. Mais le centre de la ville garde son tissu urbain médiéval. Entassées dans d’étroits logis insalubres, les classes modestes vivent pauvrement. Grâce au lieutenant général de police et à l’éclairage des rues, une relative sécurité règne dans la capitale, toujours sale et encombrée pourtant. L’hôpital reste, selon Saint-Simon « la honte et le supplice des pauvres ». Mais la propagande royale magnifie des résultats parfois décevants. Le roi, coupé de son peuple, connaît-il ses souffrances, s’en désintéresse-t-il ou feint-il de les ignorer ?
Embrassez-moi
C’est à New York aujourd’hui. C’est à Rochester dans les années 80. C’est à Hollywood… C’est à Paris… C’est en Tchéquie avant et après la chute du Mur… Angela est française. Elle est souvent passée à côté de l’amour sans le voir, mais cette fois, elle est face à sa peur viscérale d’aimer… Louise est américaine, ancienne star de cinéma. Elle dialogue avec Angela, lui raconte sa vie, ses amours, ses échecs. C’est auprès de Louise qu’Angela cherche des réponses… Virgile est français. Il aime, mais il se méfie, on ne sait presque rien de lui… Mathias est tchèque. Rien ne peut le détourner de sa route. Il refuse de s’abandonner. Angela le cherche, il la fuit, ils se retrouvent… Il y a tous les autres, les fantômes du passé qui entrent et sortent, qui forment une grande ronde de secrets, de blessures, de rires et d’amour…
Françoise Sagan – Œuvres
Ce livre contient 15 titres de Françoise Sagan : Bonjour Tristesse, Un certain sourire, Dans un mois dans un an, Château en Suède, Aimez-vous Brahms …, Les merveilleux nuages, La chamade, Le garde du cœur, Un peu de soleil dans l’eau froide, Des bleus à l’âme, Le lit défait, Le chien couchant, La femme fardée, La laisse, Les faux-fuyants. /// Françoise Sagan, de son vrai nom Françoise Quoirez, est née le 21 juin 1935 à Carjac, dans le Lot. Elle a grandi dans un milieu bourgeois très protégé, fréquentant le couvent des Oiseaux et le cours Hattemer à Paris. C’est le Saint-Germain de l’après-guerre et les plages de Saint-Tropez qui lui permettent de s’émanciper. En 1954, Bonjour Tristesse la rend immensément célèbre. Le roman choque par un mélange très original de naïveté et de perversité et surtout par l’absence de tout sentiment moral. François Mauriac admirera presque malgré lui le « charmant petit monstre » qui aligne les succès romanesques et théâtraux.
Belgique, un roi sans pays
C’est un thriller, c’est parfois une comédie, c’est souvent un drame. Mais ce n’est pas une fiction. Au cœur de l’Europe, les Belges se déchirent, un Royaume se disloque. Flamands et francophones s’éloignent chaque jour davantage. Et au milieu de cette lutte politique sans-merci: un homme, Le Roi Albert II. Et une institution: la Monarchie belge. Tant bien que mal, le Roi des Belges tente de sauver les meubles, de maintenir ensemble les morceaux de la façade qui se lézarde. Peut-il garantir la survie de son pays? Et que se passera-t-il lorsque le Prince héritier, le très controversé Prince Philippe, succèdera à son père?
De cette enquête inédite au cœur d’un pays atteint en plein coeur, les journalistes Martin Buxant, francophone, et Steven Samyn, flamand livrent un récit étayé, objectif et très vivant sur l’état de la famille royale belge, son véritable pouvoir, ses limites, et surtout ses perspectives d’avenir.
« Martin Buxant, 32 ans, est journaliste politique au quotidien francophone « La Libre Belgique » depuis 2007. Steven Samyn, 38 ans, est chef de la section politique du quotidien flamand « De Morgen ». »
Vidocq, forçat et chef de la sûreté
La vie de François Vidocq en témoigne : la réalité dépasse parfois la fiction.
Forçat puis chef de la sûreté, Vidocq possédait aux yeux de ses contemporains les dimensions du mythe.
Balzac en fit Vautrin, Alexandre Dumas l’appela Jackal, Victor Hugo s’en inspira en décrivant le Jean Valjean des « Misérables ». Eugène Sue, Frédéric Soulié et bien d’autres littérateurs n’échappèrent pas à la fascination qu’exerçait le personnage…Plus d’un siècle après sa mort, la télévision lui offre la possibilité d’une nouvelle incarnation.
François Vidocq adorait les déguisements, le mystère, le danger, le secret (pour lui) et l’indiscrétion (pour les autres).
Une fois encore, une fois de plus, il s’introduit chez autrui par la « lucarne » et y donne quelques folles représentations de la perpétuelle comédie que fut sa vie ; une vie ici romancée mais qui nous propose un Vidocq « plus vrai que le vrai ».