Au fil du rail
1980. Ted Conover est un jeune étudiant en anthropologie de vingt-deux ans lorsqu’il se décide à partager la vie des « hobos », ces sans-domicile itinérants américains. En leur compagnie, il avale des milliers de kilomètres de rail dans des trains de fret, avec pour seul bagage un sac de surplus de l’armée en bandoulière lesté d’un bidon d’eau. Fuyant une vie de confort, il va ainsi parcourir les Etats-Unis quatre mois durant, « brûler le dur » et multiplier les rencontres inoubliables avec ces compagnons de la marge. Vivre avec eux, partager les casse-croûte, les bagarres, les galères et les coups de gueule, et apprendre à se cacher des « bouledogues », ces flics postés à chaque intersection pour expulser les « trimards ». Avec une humanité profonde qui fait la peau aux clichés, Ted Conover nous entraîne sur la route. Il nous livre un document historique sur un monde aujourd’hui révolu, mettant des mots sur ces visages qui peuplent l’asphalte, sur la violence, la philosophie et l’esprit de l’errance. A mi-chemin entre Into the Wild de Jon Krakauer et Sur la route de Jack Kerouac, Au fil du rail, reportage inédit en France, est un modèle de journalisme « undercover ».
L’Humeur Vagabonde – Un Singe en Hiver
Livre en état quasi-neuf. 378 pages – Hormis les deux romans, Symbad de Lassus nous donnent des repères biograhiques de l’auteur – Beaucoup de photos. Magnifique ouvrage
Dans L’Humeur vagabonde, Benoît Laborie quitte femme et enfants pour tenter fortune à Paris. Rastignac triste, il s’égare dans le cimetière du Père-Lachaise. Quand il retourne au pays, sa mère le prend pour un amant de sa femme et tue l’épouse supposée infidèle. Maintenant Benoît peut revenir à Paris. Parce qu’on flaire sur lui l’odeur du crime, la capitale s’offre à lui. Pas pour
longtemps. Un nouveau caprice du tout-Paris, et il est rejeté. Une fable comique et triste, une petite musique aigre-douce au ton inimitable.
Un singe en hiver, lui, a pour cadre un hôtel de la côte normande tenu par Albert Quentin,
ancien fusilier marin en Extrême-Orient, et sa femme Suzanne. Le jeune publicitaire Gabriel Fouquet y débarque pour rendre visite à sa fille Marie, pensionnaire dans le village, mais aussi pour oublier l’échec de sa vie sentimentale avec Claire, partie vivre à Madrid. Gabriel et Albert n’ont pas «le vin petit ni la cuite mesquine» : grâce à l’ivresse, ils vont s’offrir, l’un en Espagne et l’autre en Chine, deux glorieuses journées d’évasion.
Des papillons dans le cœur
Fille perdue, cœur à prendre
La vie de Lena est à son image : nette et rangée. Jusqu’au jour où, à la veille de ses 30 ans, alors qu’elle s’apprête à se marier, son fiancé Simon lui annonce qu’il est tombé amoureux d’une autre. Comme si ça ne suffisait pas, elle est virée de son travail suite à une étourderie.
Mais il en faut plus pour abattre la jeune femme. Pourtant, ses espoirs sont battus en brèche : elle qui espérait s’épanouir dans une agence de relations publiques, trouve un poste dans la petite librairie de son quartier, tenue par Otto, un vieil homme bougon.
Malgré ses efforts, elle n’est pas non plus du genre à faire tourner la tête des hommes… ce qui ne l’empêche pas d’éprouver un sentiment incompréhensible à l’égard de son colocataire Ben, véritable tombeur doté d’un ego surdimensionné. Luttant contre cette passion qui la dépasse, elle entame une relation avec Jan, un écrivain, qui remplit tous les critères qu’elle attend chez un homme. En apparence, du moins…
Décidément, pas facile d’avoir trente ans.
Poney Flottant
Sweetie Horn, autrice à succès, reprend conscience dans le coma. Incapable de communiquer avec le monde extérieur, elle entreprend d’écrire mentalement le récit de ses premières années. Elle se souvient, elle a 10 ans et vit en Angleterre dans la ferme familiale. Très imbue de sa petite personne, elle exige un cheval pour son anniversaire. Mais soudain, voilà que son corps décide de ne plus grandir. On la surnomme Poney. Et ça, ça lui tape sur les nerfs ! Elle fomente sa revanche… Poney flottant est un conte initiatique, un roman audacieux et captivant à l’image de son héroïne. « Funambule des déséquilibres, Isabelle Wéry crève le mur du son, réveille les lettres somnolentes, inoculant aux belles endormies un chant bouillonnant d’énergie, audacieux tant dans la forme que dans le fond. Un alcool fort qui décapite « toutes les Margriet Tatcher ». » Véronique Bergen – Un coup de coeur Carnet et les Instants « On s’y est plongé et on a aimé, happé, le verbe haut et flamboyant » Tropismes Librairie Isabelle Wéry est actrice, metteuse en scène et autrice belge. Née à Liège, elle a étudié le théâtre à l’INSAS à Bruxelles. Parallèlement à son travail d’actrice, elle écrit et crée ses propres spectacles. Son écriture singulière et novatrice s’affirme dans son second roman Marilyn Désossée, publié en 2013 (Maelström). Finaliste du Prix Rossel et lauréat de l’European Union Prize for Literature, son livre est traduit dans de nombreux pays. ONLIT Editions publie aujourd’hui son nouveau roman, Poney flottant. Photo de couverture par Stefanie Schneider Portrait de l’auteur : Laetitia Bica Couverture et design graphique : Studio Alvin
Crocodile-Ville
Abdoulaye Élimane Kane signe son septième roman en poursuivant la saga à multiples rebondissements d’un groupe de vieux amis. Il met en scène les éléments d’un puzzle : six jeunes cadres portant le même prénom, leur parrain, ingénieur aux idées avant-gardistes, incompris, dont ils partagent le rêve, un logiciel égaré, l’énigme d’un « fils caché », la nostalgie d’un lieu de vie perdu entretenant le rêve d’un monde meilleur. Trois hommes d’action qui ne se connaissent pas tentent, sur fond d’un drame sentimental, de résoudre les énigmes, condition essentielle pour entretenir le projet et honorer la mémoire du parrain emporté par une maladie mystérieuse.
Autour d’Anita
L’amitié tendre et passionnée n’existe qu’entre femmes », écrivait Tolstoï. Autour d’Anita magnifie cette amitié, celle d’Élise et d’Anita, celle de Saly devenue solidaire d’une cause et naviguant entre la fidélité et ladite amitié. Meurtries par la lâcheté de l’aimé, des femmes interrogent leurs conditions depuis le péché originel et nous plongent dans des réflexions déniant certaines croyances, déconstruisant même certains clichés.
Un monstre est là, dérrière la porte
Tout commença un soir de 1981 lorsque dans la ville de Sainte Marie, au Nord de l’île, deux jeunes gens eurent le malheur de se rencontrer. Tandis qu’au-dehors la fête battait son plein, à l’arrière d’un restaurant un cuisinier retirait sa veste et la toque blanche qu’il portait depuis le matin. Les Dessaintes forment l’une des familles les plus célèbres de La Réunion. Ils sont ambitieux, courageux et un brin fantaisistes. Mais, de l’avis du voisinage, des psychiatres et de la police, ils sont juste cinglés. Tout aussi barjos qu’ils soient, ils mettent au monde une fille. Une petite teigne qui compte bien devenir quelqu’un. C’est cette histoire familiale poignante au coeur de La Réunion des années 1980 qui est ici racontée. La lectrice, le lecteur y trouveront du rythme, un ton vif, décalé, et, surtout, un humour décapant. Ils sont priés d’ouvrir la porte pour voir bondir le monstre. Des surprises, sans nul regret !
Nous avions 15 ans en 1940
Depuis soixante-dix ans, ces enfants du désastre se taisaient. En six mois, pourtant, ils ont connu la défaite de leurs pères, le désarroi des familles, l’inquiétude de leurs mères, le désordre général, la débâcle. Ils sont partis vers l’aventure forcée dans toutes sortes d’équipages, parfois apeurés, le plus souvent excités, désorientés par la dilution soudaine de toutes les autorités mais cherchant à sauver leurs études : où passer le brevet et le bachot ? Au fil de leurs pérégrinations, ils vont découvrir les ponts coupés, l’ennemi qui tombe du ciel en les mitraillant, mais aussi l’aventure, la campagne profonde. La voix chevrotante de Pétain leur annonce la fin de leur France, de leur enfance. Leurs parents leur avaient parlé des Boches, ils voient arriver les Panzerdivisions de Hitler. A la rentrée, ces adolescents font connaissance avec les restrictions et on les appelle les J3, en référence à leur carte d’alimentation. En zone dite « libre », ils doivent sans cesse saluer le drapeau tricolore, défiler, chanter la gloire du Maréchal. En zone occupée, tout est interdit, le drapeau, la Marseillaise, s’assembler à plus de trois, courir dans la rue … Mais ce sont eux, les lycéens, qui vont organiser à Paris la première manifestation de résistance, le 11 novembre 1940 à Paris.
Voyage aux pays du coton
Cette histoire commence dans la nuit des temps. Un homme qui passe remarque un arbuste dont les branches se terminent par des flocons blancs. On peut imaginer qu’il approche la main. L’espèce humaine vient de faire connaissance avec la douceur du coton. Depuis des années, quelque chose me disait qu’en suivant les chemins du coton, de l’agriculture à l’industrie textile en passant par la biochimie, je comprendrais mieux ma planète. Les résultats de la longue enquête ont dépassé mes espérances. Pour comprendre les mondialisations, celles d’hier et celle d’aujourd’hui, rien ne vaut l’examen d’un morceau de tissu. Sans doute parce qu’il n’est fait que de fils et de liens, et des voyages de la navette.
Le tort du soldat
Un vieux criminel de guerre et sa fille dînent dans une auberge au milieu des Dolomites et se retrouvent à la table voisine de celle du narrateur, qui travaille sur une de ses traductions du yiddish. En deux récits juxtaposés, comme les deux tables de ce restaurant de montagne, Erri De Luca évoque son amour pour la langue et la littérature yiddish, puis, par la voix de la femme, l’existence d’un homme sans remords, qui considère que son seul tort est d’avoir perdu la guerre. Le tort du soldat est un livre aussi bref que percutant qui nous offre un angle inédit pour réfléchir à la mémoire si complexe des grandes tragédies du XXe siècle.
Jean de l’Ours
Cet été, au cœur des Pyrénées, Jean s’occupe des brebis avec son grand-père, fabrique le fromage. Il rêve de rencontrer l’ours, l’animal mystérieux que presque personne n’a vu.
Préface de Mustapha El Qadéry – « Les voix abyssales de Bissau ou les douleurs de la mémoire » racontent un voyage à l’intérieur du subconscient surpris par la fatigue et le manque de sommeil. La mémoire piégée se raconte dans ces lignes où la peur, l’angoisse et le réflexion combattent sans merci pour le délivrance de la conscience restante. Ce texte est à lire comme le témoignage d’un vécu irrationnel qui a failli s’ériger en vérité absolue.
La femme aux cheveux roux
Alors qu’il passe quelques semaines auprès d’un maître puisatier pour gagner un peu d’argent avant d’entrer à l’université, le jeune Cem rencontre une troupe de comédiens ambulants et, parmi eux, une femme à la belle chevelure rousse. Il s’en éprend immédiatement, et, malgré leur différence d’âge, se noue entre eux l’esquisse d’une histoire d’amour. Mais les promesses de cet été sont soudainement balayées lorsque survient un accident sur le chantier du puits. Cem rentre à Istanbul le coeur gros de souvenirs, et n’aura de cesse de tenter d’oublier ce qui s’est passé. C’est sans compter sur la force du destin qui finit toujours par s’imposer aux hommes, et leur rappeler ce qu’ils ont voulu enfouir au plus profond d’eux mêmes. Dans ce roman de formation aux allures de fable sociale, Orhan Pamuk tisse à merveille un récit personnel avec l’histoire d’un pays en pleine évolution, et fait magistralement résonner la force des mythes anciens dans la Turquie contemporaine. Avec tendresse et érudition, La femme aux cheveux roux nous interroge sur les choix de l’existence et la place véritable de la liberté.
Debout-payé
Debout-Payé est le roman familial d’Ossiri, étudiant ivoirien sans papier atterri en France dans les années 1990 pour démarrer une carrière de vigile. C’est l’histoire d’un immigré, de l’enfer qu’il vit pour se loger et pour travailler, et du regard qu’il pose sur notre pays. C’est aussi un chant en l’honneur d’une famille où, de père en fils, on devient vigile à Paris, et plus globalement en l’honneur de la communauté africaine, avec ses travers et sa générosité. Gauz distingue trois époques mythiques du métier de vigile, et aussi des relations entre la France et l’Afrique : l’âge de bronze dans les années 1960 la Françafrique triomphante, l’âge d’or dans les années 1990, et l’âge de plomb, après les événements du 11-Septembre. Cette épopée est ponctuée par des interludes : les choses vues, entendues et pensées lorsque Gauz travaillait comme vigile au Camaïeu de Bastille et au Sephora des Champs-élysées. L’auteur est caustique, tant à l’endroit des patrons que des client(e)s, avec une fibre sociale et un regard très aigu sur les dérives du monde marchand contemporain, saisies dans ce qu’elles ont de plus anodin; mais aussi de plus universel. Un portrait saisissant de la société française, drôle, riche, sans concession, et un témoignage inédit de ce que voient vraiment les vigiles sous leur carapace.
Le code Twyford
Steven Smith, condamné pour braquage, vient de terminer une longue peine de prison. Ne sachant ni bien lire ni écrire, il enregistre ses pensées sur un téléphone portable afin de progresser dans sa quête. Sa quête ? Déchiffrer le code Twyford, inventé par une écrivaine de littérature jeunesse des années quarante, Edith Twyford. C’est un besoin impérieux, presque vital. Pour l’aider, Steven peut compter sur quatre amis avec qui il a partagé à l’époque du collège un événement qui a changé le cours de leur vie. Rapidement, il devient évident qu’Edith Twyford n’était pas seulement un « simple » écrivain. Le code Twyford a un grand pouvoir, et Steven n’est pas le seul à essayer d’en percer les secrets. Ode au pouvoir des mots et à la littérature, Le Code Twyford est un thriller qui se savoure avec délectation.
Tous les hommes désirent naturellement savoir est l’histoire des nuits de ma jeunesse, de ses errances, de ses alliances et de ses déchirements. C’est l’histoire de mon désir qui est devenu une identité et un combat. http://alter1fo.com/claire-chazal-prete-sa-voix-a-nina-bouraoui-121311. Tous les Hommes désirent naturellement savoir, est un chant qui s’est écrit à Rennes, sous la plume de Nina Bouraoui, puis en Algérie, trouvant un écho dans son enfance algérienne. Le chant de Nina s’est disloqué dans les rues de Paris. A Vannes le 23 Mars dans le cadre du Festival Les Émancipéés, Claire Chazal prête sa voix à Nina, à ce chant, entre deux mondes parfois si proches mais séparés par une mer, séparés par l’exil. Un récit émouvant comme un chant qui oscille entre l’intime et l’universel.
Les amants désunis
Une vieille dame erre dans le cimetière d’Alger. Elle cherche avec avidité deux prénoms : Mehdi et Myriem, ceux de ses enfants égorgés autrefois par des combattants du FLN persuadés que leur père, Nassreddine, avait trahi. De cet époux algérien, Anna, la Suissesse, n’a gardé qu’un anneau de mariage, et le souvenir d’un grand amour fauché trop tôt. Après quarante ans d’absence, elle revient à Alger et envoie un télégramme à Nassreddine : rendez-vous sur la tombe de leurs enfants, dans son village natal. Mais Anna, l’étrangère, doit d’abord se trouver un petit allié dans l’Algérie d’aujourd’hui. Ce sera Jallal, un gamin rencontré place des Martyrs et qui pleure en vendant des cacahuètes. Il accepte de servir de guide à Anna, déguisée en musulmane. La grand-mère et le petit-fils tombent aux mains d’un groupe de combattants d’Allah. Nassreddine parviendra-t-il à la rejoindre avant que son destin ne soit tranché par la lame d’un couteau ?
La conspiration du Temple
La ministre suprême de la jeune Fédération d’Asie centrale a des rêves de grandeur : depuis sa capitale Samarcande, elle veut envahir ses voisins afghans et iraniens. Mais pour lancer les opérations militaires, il lui faut réunir les huit décadrachmes de Poros, ces médaillons frappés à l’époque d’Alexandre le Grand. Comment huit pièces archéologiques pourraient mettre l’Asie centrale à feu et à sang ? C’est l’énigme que doit résoudre Cotton Malone, ex-agent du ministère de la Justice américaine, tandis que, dans l’ombre, une organisation secrète prépare en silence un complot terrifiant
La Ballade des Canuts
Bande Dessinée en état quasi-neuf
Nichée entre la colline qui prie – Fourvière – et celle qui travaille – La Croix-Rousse – Lyon, à l’aube de l’ère industrielle, est peut-être avant tout la ville des canuts. Le travail de ces ouvriers en soie a fait la fortune de la ville, leur misère et leurs révoltes vont en rythmer la vie sociale et politique pendant tout ce siècle des révolutions. C’est donc assez naturellement que Jean Prost et Jacques Charmettant ont choisi ce point de vue pour mettre en scène plus de cent ans de l’histoire de la capitale des Gaules…
Walhalla
Lors de son voyage inaugural, Le Dauphin D’Emeraude, luxueux navire de croisière, prend soudain feu, et sombre. Dirk Pitt et une équipe de la NUMA, en expédition dans les parages, aperçoivent le brasier et parviennent à sauver une partie de l’équipage et des passagers. Etrangement, malgré la sophistication du Dauphin d’Emeraude, les systèmes d’alarme n’ont pas fonctionné et l’incendie semble s’être déclaré de façon tout à fait inexpliquée. Dirk Pitt ne peut croire à un mauvais coup du hasard. L’ingénieur du navire, inventeur génial d’un moteur à propulsion hydraulique, a péri dans la catastrophe, mais sa fille Kelly a survécu et elle explique à Pitt que la vie de son père était menacée depuis sa découverte. Dirk Pitt et son fidèle acolyte, Al Giordino, veulent en savoir plus sur le drame du Dauphin d’Emeraude et partent explorer l’épave à bord d’un petit submersible. Lorsqu’ils remontent à la surface, leur bateau et l’équipage de la NUMA se sont volatilisés : il apparaît vite qu’ils ont été victimes de pirates. La piste criminelle ne peut désormais plus être écartée… Dirk Pitt est confronté à une organisation internationale prête à tout pour mettre la main sur le brevet du moteur à propulsion hydraulique. Ils ne reculeront devant rien pour parvenir à leurs fins, même si cela implique le massacre de milliers d’innocents. Meurtres, prises d’otages, attentats, combats aériens entre les tours de Manhattan, batailles navales, cette nouvelle aventure va mener Dirk Pitt au-delà de la réalité, sur les traces du légendaire Capitaine Némo, jusqu’au Walhalla, le Paradis des Vikings…
L’encyclopédie de la chanson française
D’Edith Piaf à MC Solaar, de Charles Trenet à Jean-Jacques Goldman, cette encyclopédie présente les quelque 500 artistes et groupes qui ont marqué la chanson francophone, de l’après-guerre jusqu’à aujourd’hui. Chanson à texte, poésie, twist, variété, rock, rap, toutes les tendances sont représentées dans cet album abondamment illustré, qui propose pour chaque artiste une discographie sélective. Un ouvrage de référence, indispensable à tout amoureux de la chanson française.
On connaît leur nom et leur interprète. Mais rarement les circonstances de leur création. Ni ce qui a fait de simples mélodies de grands succès de la chanson, qu’on fredonne de génération en génération. Goualantes populaires, succès zazou, tubes des sixties, tops des hit-parades : ce livre raconte 80 chansons qui ont marqué leur temps, depuis Mon homme, de Mistinguett (1920) jusqu’à Quelqu’un m’a dit, de Carla Bruni (2002). Des Roses blanches (Berthe Sylva,1926) à Mademoiselle chante le blues (Patricia Kaas,1987), de Déshabillez-moi (Juliette Gréco, 1967) à Il est cinq heures, Paris s’éveille (Jacques Dutronc,1968), des Copains d’abord (Brassens, 1964) au Jardin d’hiver (Henri Salvador, 2000), ce livre est une déclaration d’amour à la chanson française et un hommage à ceux qui l’on faite.
Johnny Hallyday notre idole
Avec 40 disques d’or, 21 disques de platine, 7 victoires de la musique et plus de 26 millions de spectateurs venus l’entendre et le voir lors des 100 tournées qu’il a faites en France et en Europe, il est l’une des personnalités les plus présentes dans le paysage médiatique français. Notre « Jojo » national est un mythe. Il fête cette année ses 67 ans et son public rassemble maintenant plusieurs générations. Du Golf Drouot au Stade de France, nous allons revivre son histoire faite d’extraordinaires succès, d’une vie privée tumultueuse, il a été marié quatre fois et fait la une de nombreux journaux people avec ses multiples maîtresses, et surtout d’une carrière musicale hors du commun.
Johnny, le livre
De la nouveauté, il y en toujours avec Johnny. A l’heure de ses 60 ans, le 3succès fou est bien sûr toujours au rendez-vous, et il se double d’une superbe réussite personnelle. Le Livre, son livre, se devait donc d’être remis au goût du jour pour suivre les évolutions de la star, pour compléter le roman de sa vie. Ce best-seller, paru pour la première fois en 1998, retrace l’ascension fulgurante de Johnny à travers ses confidences, des articles de journalistes et les témoignages de ses proches. Véritable album de souvenirs tendres et intimes, ce livre préfacé et légendé par la star elle-même offre les pages les plus émouvantes ayant jamais été écrites par Johnny pour ses fans. Ses années de bonheur avec Laetitia, sa complicité avec ses enfants, son travail d’acteur qu’il approfondit dans des films comme L’Homme du train de Patrice Leconte, nous guident sur le chemin de ses nouvelles métamorphoses. Nous le savions déjà authentique, mais Johnny nous étonnera toujours par sa capacité à se réinventer lui-même sans jamais se trahir.
Johnny en concert
Une rentrée de Johnny à Paris, une tournée d’Hallyday à travers l’Hexagone, c’est toujours un événement. Et ça fait maintenant quarante-trois ans que ça dure ! Quatre décennies en or passées sur la route, sous les spots, dans la poussière des stades et sous les feux des projecteurs. Des centaines de rendez-vous fixés à des millions de spectateurs qui n’oublieront jamais ce géant en sueur qui leur a tout donné. Composé en grande partie de photos inédites et de documents rares, ce livre raconte Johnny en public, de concert en concert. Ses Olympia des années soixante, les » Musicorama » qui ont assuré sa résurrection, ses Palais des Sports de la démesure, le Zénith, les Bercy, le Stade de France, la tour Eiffel. Retrouvez Johnny backstage à l’instant du grand retour, le nouveau Parc des Princes, la grande fête des 60 ans, prélude à une » tournée des stades » qui elle-même précède une tournée d’hiver. Insubmersible Johnny qui n’est jamais autant lui-même que dans sa maison à lui : la scène.
Un étranger dans la maison
Paul, un enfant de quatre ans, est enlevé dans le jardin de ses parents près de New York. Toutes les recherches sont vaines. Onze années plus tard, alors que seule la mère de Paul reste persuadée que son fils est vivant, coup de théâtre : la mère adoptive de Paul annonce, avant de mourir, qu’elle va rendre l’adolescent à ses parents. Quant au père adoptif, Rambo, auteur présumé du rapt, il disparaît dans la nature.
Pas pour longtemps : il vient rôder autour de la maison des parents de Paul. De retour chez les siens, celui-ci est devenu un garçon très renfermé. Rambo reconnaît un homme qu’il avait vu au moment de l’enlèvement; il s’agit d’Edward, voisin et ami des parents de Paul. Que s’est-t-il passé exactement onze ans plus tôt ? Et pourquoi l’angoisse d’alors resurgit-elle avec encore plus de violence ?
Un suspense hallucinant, construit de façon originale puisque l’énigme de l’enlèvement ne se pose vraiment qu’après le retour de l’enfant kidnappé. La psychologie des personnages et leur humanité-même chez les plus inquiétants sont montrées avec la finesse et le talent d’un véritable écrivain. Un étranger dans la maison est un « Spécial Suspense » grande cuvée, dans la lignée des classiques de Mary Higgins Clark.
Fini les tournées, c’est la rentrée !
Mais même au lycée, les Jonas vivent des aventures complètement dingues… En plus de se préparer à une visite officielle en Angleterre, les stars du rock doivent gérer une situation de crise… il paraît que le beau Joe est jaloux !
L’assassin impossible
Un coup de feu, un corps dans la neige et aucune trace du tueur! Quatre amis sont pris au piège dans une vallée enneigée des montagnes Rocheuses. Comment résoudre une énigme quand on a si peu d’indices ?
Renonçant aux espaces liquides, des pilotes de la Marine ont rejoint sans hésiter les hautes montagnes de l’Atlas, les djebels arides ou les vastes étendues sahariennes pour participer plus directement aux combats d’Algérie. D’évacuations sanitaires en héliportages d’assaut, ils ont dû tout découvrir de ce nouvel et merveilleux outil de combat qu’était l’hélicoptère. Ils ont pris souvent des risques insensés pour sauver la vie de leurs camarades qui se battaient au sol. Avec eux, paras, légionnaires, commandos marine ou commandos de chasse, ils ont écrit des pages magnifiques d’enthousiasme et de courage et tissé des liens durables fondés sur une grande estime réciproque et le partage des coups durs. Pilote de siko lui-même, ancien commandant de la 33 F, l’auteur fait revivre avec une grande authenticité le fruit de soigneuses recherches documentaires ou les témoignages patiemment recueillis auprès de ses anciens pilotes ou mécaniciens hors normes.
Shake it up – Soif d’aventure !
Bienvenue à Shake It Up, Chicago, l’émission des danseurs de talent ! CeCe et Rocky ne tiennent plus en place : l’équipe de Shake It Up, Chicago part en Alabama ! Les deux amies vont agir pour l’environnement… à moins que CeCe ne réussisse à convaincre Rocky de la suivre à Los Angeles, pour passer l’audition d’une émission de téléréalité géniale !
Un parfum d’herbe coupée
« Le jour où mon père a débarqué avec son sourire conquérant et la GTS, j’ai fait la gueule. Mais j’ai ravalé ma grimace comme on cache à ses parents l’odeur de sa première clope. J’ai dit “ouais”, j’ai dit “super”, la mort dans l’âme, même si j’avais compris que la GTS pour la GTX, c’était déjà le sixième grand renoncement, après la petite souris, les cloches de Pâques, le père Noël, Mathilde, la plus jolie fille de la maternelle, et ma carrière de footballeur professionnel. »
Par petites touches qui sont autant d’instantanés de vie, Kolia convoque les figures, les mots, les paysages qui ont compté : la route des vacances, les filles, Totor le paysan aux cèpes et la maison de famille, des livres, quelques sauterelles, Raspoutine le berger allemand… Des petits riens qui seront tout.
Un premier roman remarquable, plein d’émotion, d’humour, de poésie, de profondeur, où la petite musique singulière de l’enfance ouvre sur une partition universelle.
Johnny rock’n’roll attitudes
Rock’n’roll attitude marque les retrouvailles de Johnny Hallyday et Peter Frampton avec qui il a précédemment travaillé en 1969 sur l’album Rivière… ouvre ton lit et en 1973 sur insolitudes. Peter Framptom joue de la guitare sur la plupart des morceaux exceptions faites des chansons Le chanteur abandonné, Qui ose aimer et Pendue à mon cou. L’album est soutenu par la sortie de quatre singles qui deviennent des tubes et au-delà même, pour beaucoup, des incontournables du répertoire de l’artiste, notamment les deux titres phares Le Chanteur abandonné et Quelque chose de Tennessee. À propos de la chanson Le Chanteur abandonné, Johnny Hallyday écrit dans son autobiographie Destroy : « En interprétant Le Chanteur abandonné, qui est l’un des titres forts de Rock’n’roll attitude, c’est à Claude François que je pensais. Claude que j’adorais malgré toutes nos différences7.
Johnny Hallyday
C’est la première et la dernière fois que vous entendez parler de ce » chanteur ! » s’est exclamé Lucien Morisse, directeur des programmes d’Europe 1, en 1960. Cinquante ans après, il est toujours là. Mieux : celui que l’on surnomme » Le Patron » est aussi solidement ancré dans le paysage français que la Tour Eiffel. Une France sans Johnny, c’est à ce point inimaginable… que cela a même fait l’objet d’un film. Et pourtant, on ne sait pas toujours quels chemins, hasards, combats, drames, galères, victoires, doutes, fulgurances, rencontres et tant d’autres lubies de son étoile, l’ont porté au sommet de sa popularité. Jacques Perciot nous entraîne sur les pas du discret Jean-Philippe Smet devenu l’Idole des jeunes Johnny Hallyday. Un parcours aussi rock’n’roll à la ville qu’à la scène. A travers cinquante anecdotes richement illustrées, se dresse le portrait tout en nuances d’un homme qui a tout affronté, tout traversé, sans jamais flancher. Des fauteuils cassés de ses débuts au Tour 66 inachevé, se dessine une légende.
Le gouverneur de Diorbivol
Le gouverneur de Diorbivol a comme trame l’histoire d’un homme, qui, à force de croire aux vertus fondatrices de l’humanitude et au culte de l’excellence, a fini par n’avoir comme seuls compagnons que le silence, la solitude et l’incompréhension.
Pas ce soir, je dine avec mon père
Mon père a décidé que son combat d’une vie serait de ne pas mourir. De ne pas mourir, donc de ne pas vieillir. D’arrêter le temps ? Au début, je croyais qu’il était le seul atteint. Et puis je me suis aperçue que la génération suivante était pire. Voilà le problème. Les gens ne veulent plus mourir. Alors ils volent la vie de leurs enfants. Ce sont des ogres. » M. R. Comment une jeune femme peut-elle grandir quand son père refuse de le faire ? A la fois drôle et pudique, tendre et cruel, ce premier roman sur la confusion des âges nous concerne tous.
Chattitudes
Superbe : une illustration japonaise de toute beauté !
Tendre : 100 moments de chats décryptés avec finesse.
Amoureux de chats, ne bougez plus ! Depuis Tokyo où elle vit, l’illustratrice Sayo Koizumi nous fait partager les moments complices de ses chats Chôjirô, le grand frère, et Raku, la petite soeur.
Avec un oeil perçant et une plume efficace, elle croque et décrypte 100 instants délicieux, qui en disent long sur le tempérament des chats : comment ils nous disent bonjour, leurs jeux préférés, ce qu’ils expriment en remuant la queue, pourquoi ils dorment tant et dans des postures incroyables…
Un univers poétique de toute beauté, qui nous fait voyager le temps d’une lecture.
Du Rififi pour Héraklès
Héraklès saisit son arc dans son dos, il décocha quatre flèches coup sur coup et tua sa femme et ses trois enfants. — Et voilà ! En un quart d’heure ! triompha méchamment Héra en toisant Zeus, effondré. Pour se venger de Zeus, son mari infidèle, Héra provoque une immense colère chez Héraklès, le fils de Zeus et de la belle Alcmène. Afin que les dieux lui pardonnent son crime monstrueux, Héraklès doit accomplir de gigantesques travaux… Héraklès travaille… et le lecteur s’amuse !
Beaux rivages
Une radiographie de la séparation d’Adrien et A., qui se quittent après huit ans d’amour.
C’est une histoire simple, universelle. Après huit ans d’amour, Adrian quitte A. pour une autre femme ; Beaux rivages est la radiographie de cette séparation.
Quels que soient notre âge, notre sexe, notre origine sociale, nous sommes tous égaux devant un grand chagrin d’amour.
Les larmes rassemblent davantage que les baisers.
J’ai écrit Beaux rivages pour tous les quittés du monde.
Pour ceux qui ont perdu la foi en perdant leur bonheur.
Pour ceux qui pensent qu’ils ne sauront plus vivre sans l’autre et qu’ils ne sauront plus aimer. Pour comprendre pourquoi une rupture nous laisse si désarmés. Et pour rappeler que l’amour triomphera toujours. En cela, c’est un roman de résistance.
Les objets participent à la mémoire du temps. Des milliers de souvenirs jalonnent ainsi l’extraordinaire vie de Johnny Hallyday, l’idole de plusieurs générations, depuis les années 1960 à aujourd’hui. Johnny chanteur, Johnny acteur, Johnny rocker, Johnny bête de scène, Johnny pilote, Johnny star. Plus de 600 photos d’objets racontent le parcours de ce géant, des disques aux autos miniatures, des accessoires de mode aux magazines, en passant par des jouets, porte-clés, briquets, affiches, billets de concerts, livres, gadgets, photographies, publicités. Ils ont participé à la construction de la légende. Ce livre est leur histoire.
Flashback stage
Considéré comme le meilleur photographe de scène français, Patrick Carpentier a suivi Johnny pendant près de 20 ans. A l’heure où l’idole entame le » flash-back » de ses prestations, les plus belles images de ces années constituent un témoignage d’autant plus exceptionnel que les accompagnent les anecdotes ou propos recueillis auprès de l’artiste ou de ses proches par le journaliste Alain Morel qui, pour Le Parisien, Gala, Ciné Télé Revue, Entrevue, Télé Stars et autres, avait le privilège d’être constamment aux premières loges.
Tout a été dit sur le déroulement et les hommes de la révolution russe et rien sur leur vie quotidienne. Entre l’assassinat de Raspoutine, l’abdication du tsar au début de 1917 et l’insurrection d’octobre, se déroulant parmi les canonniers ivres, des demoiselles de téléphone qui s’évanouissent, comment vivent les gens ? Que pensent-ils ? Que disent-ils ? Quels sont leurs attitudes, leurs moeurs, leurs amours, leurs loisirs, leurs faims, leurs rêves ? Il fallait un jour aborder ces évènements trop longtemps « sacralisés » par l’amour ou l haine, avec un oeil neuf, s’attarder au « jeu » du populaire plus qu’à sa « mission », s’attacher davantage au « théâtre de la rue » qu’aux influences des émigrés, se rapporter à la magie des mots plus qu’à la politique chez un peuple longtemps opprimé, encore analphabète à 80%. Ainsi, tandis que Kerenski se fait porter comme un pape au-dessus de la foule, la naïveté des petites gens, qui se voient bientôt libérés de la guerre et de la misère, explose en mille manifestations inédites : « stock-car » gigantesque, chasse aux prétendus tireurs de toits, banquets où l’on mange « gras », parades égalitaires précédées d’ »Egéries » et de « Libertés éclairant le monde » !… Mais Lénine survient ! Dès lors, le bref été d’une Russie bourgeoise va être effacé par le mécanisme implacable, mis au point par une petite équipe, dirigée par un homme génial réclamant la « paix immédiate », la « terre aux paysans », « le pouvoir aux soviets ». Ce seront maintenant les terribles labours de l’hiver 1917-1918, de gigantesques explosions d’idées, des cohortes de gens affamés de pain et d’espoir qui vont bientôt écouter Maïakovski leur crier : « Nous sommes ceux que la nuit phtisique a vomis. »
Sur une planète marquée par les conflits, les catastrophes naturelles et de fortes inégalités Nord-Sud, les professionnels de l’humanitaire et du développement ont fort à faire. Loin du mythe des french doctors, c’est aujourd’hui une multitude de médecins, infirmières, ingénieurs, logisticiens, administrateurs qui consacrent leur énergie aux populations défavorisées. Au sein d’associations ou d’institutions, au siège ou sur le terrain, en tant que bénévole, volontaire ou salarié, l’engagement peut prendre de nombreuses formes. Mais attention, avoir la vocation ne suffit pas : organiser un camp de réfugiés, acheminer l’aide alimentaire ou construire une école requièrent des compétences précises. Ce guide vous présente tous les métiers et formations permettant d’accéder à ce monde à part. Les témoignages de volontaires vous donneront les clés pour vous engager dans cette voie passionnante.
Au bonheur des ogres
Benjamin Malaussène a un drôle de métier : bouc émissaire au service réclamations d’un grand magasin parisien où il est chargé d’apitoyer les clients grincheux.
Une bombe, puis deux, explosent dans le magasin. Benjamin est le suspect numéro un de cette vague d’attentats aveugles. Attentats ? Aveugles ? Et s’il n’y avait que ça !
Quand on est l’aîné, il faut aussi survivre aux tribulations de sa tumultueuse famille : la douce Clara qui photographie comme elle respire, Thérèse l’extralucide, Louna l’amoureuse, Jérémy le curieux, le Petit rêveur, la maman et ses amants…
Le tout sous les yeux de Julius, le chien épileptique, et de Tante Julia, journaliste volcanique.
Quel cirque ! Avec ce premier tome des aventures de Malaussène, on plonge avec bonheur dans un univers baroque.
Pennac multiplie les personnages secondaires, les digressions. Ça grouille comme dans une fourmilière. Le rire n’est jamais loin des larmes, le sordide côtoie le sublime.
Le facteur des Abruzzes
Helena, qui guette le retour du violeur de sa fille avec un fusil depuis trente ans pour le tuer et lui faire payer la dette de sang, accueille la veuve du docteur avec des youyous. Les femmes de la vallée affluent de toute part, échevelées, en babouches, et demandent d’une même voix des nouvelles de leur sang. « Le medico l’a-t-il regardé de près ? qu’a-t-il vu de déplaisant ? laquelle d’entre elles vivra centenaire ? laquelle s’enrichira, et a-t-il toujours sa grosse seringue qui traverse le bras d’un côté à l’autre ? » Assimilent-elles le sang au marc de café ? Partie sur les traces de son mari biologiste mort dix ans plus tôt, Laure découvre Malaterra, un village perdu des Abruzzes. D’abord considérée comme une intruse, elle va peu à peu se faire adopter par la population composée de personnages drôles ou émouvants aux destins singuliers : Helena, qui a pendu sa fille déshonorée au figuier de son jardin ; le bouquiniste kosovar à qui personne ne parle dans sa boutique poussiéreuse ; Mourad, le boulanger qui propose à Laure de l’épouser ; Yussuf, le facteur qui fait sa tournée même s’il n’a pas de courrier à distribuer… La présence de Laure bouleverse le cours des choses : les langues se délient et des secrets refont surface…
Paroles du Jour J
Librio vous propose une série de témoignages exceptionnels, recueillis par Jean-Pierre Guéno auprès des auditeurs de Radio France.
Titres déjà parus : Paroles de Poilus (Librio n° 245), Paroles de détenus (Librio n° 409), Mémoire de maîtres, paroles d’élèves (Librio n° 492), Paroles d’étoiles (Librio n° 549) et Premières fois (Librio n° 612). C’est une histoire à mille voix, écrite dans l’émotion du moment : elle nous raconte le débarquement, ses préparatifs, et la bataille de Normandie. Découvrez les lettres et les journaux intimes que les soldats alliés, les civils et leurs ennemis ont écrits au milieu des combats, sur les bateaux, sur les plages ou dans les haies du bocage.Confidences, dernières volontés, déclarations d’amour ou d’effroi… Chacun de ces textes reflète le besoin vital de laisser une trace en cas de disparition. Au fil des pages, il n’y a plus d’adversaires, de civils ou de militaires, mais seulement des hommes, des femmes et des enfants jetés dans la tourmente. Ils écrivent dans la fièvre de l’action, de la peur, de l’attente ou de la joie, pour nous faire vivre de l’intérieur l’un des plus grands séismes de l’histoire.
Le Mystère d’Edwin Drood est le dernier roman de Charles Dickens, mort en 1870 avant d’avoir pu l’achever. La narration est centrée sur la disparition inexpliquée du jeune Edwin Drood, en apparence comblé par son oncle John Jasper, maître de choeur à la cathédrale de Cloisterham, ainsi que par la perspective d’un mariage avec l’orpheline Rosa Bud. Jasper mène tout d’abord l’enquête, mais suscite bien vite les soupçons du lecteur, car il mène une double vie, opiomane à ses heures et amoureux de Rosa. De surcroît, Jasper ignorait qu’Edwin et Rosa avaient rompu leurs fiançailles, la veille même de la disparition. Le texte de Dickens s’arrête avec l’apparition d’un détective prétendant s’appeler Datchery, dont la crinière blanche laisse à penser qu’il est, sous un déguisement, un personnage déjà connu du lecteur. Depuis plus d’un siècle, lecteurs, écrivains et critiques tentent d’élucider l’énigme.
Corps et ame
À New York, dans les années quarante, un enfant enfermé dans un sous-sol regarde les chaussures des passants. Pauvre, sans autre protection que celle d’une mère excentrique, Claude Rawlings semble destiné à demeurer spectateur d’un monde inaccessible. Mais dans la chambre du fond, enseveli sous une montagne de vieux papiers, se trouve un petit piano désaccordé. En déchiffrant les secrets de son clavier, Claude va se découvrir lui-même : il est musicien. Ce livre est l’histoire d’un homme dont la vie est transfigurée par un don. Son voyage, jalonné de mille rencontres, amitiés, amours, le conduira dans les salons des puissants, et jusqu’à Carnegie Hall. La musique, évidemment, est au centre du livre musique classique, grave et morale, mais aussi la pulsation irrésistible du jazz. Autour d’elle, en une vaste fresque foisonnante de personnages, Frank Conroy brosse le tableau fascinant, drôle, pittoresque et parfois cruel d’un New York en pleine mutation.