Valse Macabre
William Smithback, reporter au New York Times, et sa femme Nora Kelly, archéologue au Muséum d’Histoire naturelle, sont sauvagement agressés dans leur appartement de l’Upper West Side de Manhattan. Si Nora en réchappe, Smithback, lui, est tué…Le meurtrier est rapidement identifié par des témoins et des caméras de vidéosurveillance. Il s’agit de leur étrange et sinistre voisin, Fearing pourtant mort et enterré depuis plusieurs jours déjà ! Un tel mystère ne peut laisser insensible le célèbre inspecteur Pendergast, du FBI. Épaulé par son acolyte, l’inspecteur Vincent d’Agosta, il fera tout pour retrouver le meurtrier de son ami. Leur enquête va les mener à une secte secrète, La Ville, cachée depuis deux siècles dans la partie boisée de Manhattan. Y a-t-il un rapport entre cette secte, qui se livre entre autres à des sacrifices d’animaux, et la résurrection en zombies tueurs de Fearing puis de… Smithback ?
L’énigme va donner du fil à retordre à nos deux enquêteurs, d’autant qu’Alexander Esteban, ancien réalisateur spécialiste de films gore de série Z entre dans la valse. Forcément macabre… Quelle est la vraie raison de sa haine farouche à l’égard de La Ville ?
Relic
Une équipe d’archéologues massacrée en pleine jungle amazonienne. Les caisses contenant leurs découvertes acheminées au Muséum d’histoire naturelle de New York… et oubliées dans un sous-sol. Meurtres au Muséum d’histoire naturelle de New York. Quelques années plus tard, le musée annonce une exposition consacrée aux superstitions et croyances mystérieuses des peuples primitifs. Mais les préparatifs sont troublés par une série de crimes aussi sanglants qu’inexplicables. Le criminel : un homme ou une entité inconnue ? Une menace terrifiante hante les couloirs et les salles du Muséum, un meurtrier d’une force et d’une férocité inouïes. On parle même d’un monstre. De quoi éveiller la curiosité d’Aloysius Pendergast, du FBI, expert en crimes rituels.
Le livre des trépassés
Qu’Ammout dévore le cœur de celui qui franchira cette porte ! Un mystérieux donateur offre 10 millions d’euros au Muséum d’histoire naturelle de New York pour que soit rouvert le tombeau de Senef, régent de Touthmôsis IV, scellé depuis sept décennies. La malédiction est en marche. C’est oublier la malédiction qui semble lui être attachée. Avant même la soirée d’inauguration, les morts étranges se multiplient. Un homme, un seul, pourrait arrêter l’hémorragie. Mais il est détenu dans le pénitencier le mieux sécurisé du pays. Un seul homme peut la déjouer. Une fois de plus, Aloysius Pendergast devra faire preuve d’astuce et de détermination pour déjouer le plan machiavélique qu’a imaginé son frère. Après Sherlock Holmes contre Moriarty, Luke Skywalker contre Dark Vador, La combat opposant Aloysius Pendergast à son frère Diogène illuste un nouvel épisode de la lutte du bien contre le mal. Un futur classique.
Le scorpion d’Orient
Rayon : Civilisation Editeur : Robert Laffont Date de parution : 1996 Description : In-8, 262 pages, broché, occasion, très bon état. Envois quotidiens du mardi au samedi. Les commandes sont adressées sous enveloppes bulles. Photos supplémentaires de l’ouvrage sur simple demande. Réponses aux questions dans les 12h00. Librairie Le Piano-Livre. Merci.
52 jeux d’roles
Un livre efficace, pratique, ludique où les auteurs, Dominique Gilbert et Yves Rozé ont sélectionné les meilleurs jeux de rôles pour vous aider à réussir l’animation de vos travaux de groupe et pour vous entraîner en solo. Thèmes: communication interpersonnelle management vente développement personnel Les jeux sont présentés avec : leur durée requise, les outils nécessaires, le degré de difficultés, le nombre de participants recommandé. Les objectifs, le public, les préparations et le déroulement sont développés très clairement.
Lutetia
Tapi dans les recoins les plus secrets du Lutetia, un homme voit l’Europe s’enfoncer dans la guerre mondiale. Edouard Kiefer, Alsacien, ancien flic des RG. Détective chargé de la sécurité de l’hôtel et de ses clients. Discret et intouchable, nul ne sait ce qu’il pense. Dans un Paris vaincu, occupé, humilié, aux heures les plus sombres de la collaboration, cet homme est hanté par une question : jusqu’où peut-on aller sans trahir sa conscience? De 1938 à 1945, l’hôtel Lutetia – l’unique palace de la rive gauche – partage le destin de la France. Entre ses murs se succèdent exilés, écrivains et artistes, puis officiers nazis et trafiquants du marché noir, pour laisser place enfin à la cohorte des déportés de retour des camps. En accordant précision biographique et souffle romanesque, Pierre Assouline redonne vie à la légende perdue du grand hôtel, avec un art du clair-obscur qui convient mieux que tout autre au mythique Lutetia.
Mes illusions donnent sur la cour
Sur un transat, il mange un esquimau. Le chocolat fond autour de sa bouche, il s’en met partout. On dirait du sang séché. Le ciel est de la même couleur que le soleil. Ce matin, on a braqué le minibar. Augustin voulait qu’on célèbre son départ. L’air a une vague odeur de jasmin. Je suis sûr que c’est le produit d’entretien. Il se lève pour aller commander quelque chose au restaurant, de l’autre côté de la piscine. Je l’observe. De longs palmiers bougent lentement derrière lui. Graphique. Il plonge dans l’eau. Il disparaît quelques secondes, puis il réapparaît. Il revient, il se rallonge sur son transat. Je regarde les parasols kitch, jaunes et rouges, et je pense que ce serait vraiment beau de les voir tous s’envoler en même temps. Sacha Sperling a dix-huit ans. Il signe ici son premier roman.
Concerto à la mémoire d’un ange
Quel rapport entre une femme qui empoisonne ses maris successifs et un président de la République amoureux ? Quel lien entre un simple marin honnête et un escroc international vendant des bondieuseries usinées en Chine ? Par quel miracle, une image de sainte Rita, patronne des causes désespérées, devient-elle le guide mystérieux de leurs existences ? Tous ces héros ont eu la possibilité de se racheter, de préférer la lumière à l’ombre. À chacun, un jour, la rédemption a été offerte. Certains l’ont reçue, d’autres l’ont refusée, quelques uns ne se sont aperçus de rien. Quatre histoires liées entre elles. Quatre histoires qui traversent l’ordinaire et l’extraordinaire de toute vie. Quatre histoires qui creusent cette question : sommes-nous libres ou subissons nous un destin ? Pouvons-nous changer ? Suivi du journal tenu par Eric-Emmanuel Schmitt durant l’écriture. Ce livre a obtenu le Goncourt de la Nouvelle 2010.
J’ai connu la faim, le froid, la peur, la trahison. Jamais je n’ai été seul, car j’erre sans cesse à travers mes souvenirs comme à travers une forêt enchantée. Des morts revivent pour moi seul. Me voici dans un palais, face à un roi, à un président, à un secrétaire général. Me voilà dans un taudis avec un hors-la-loi. Toujours, ces voyages se terminent dans une prison. Je suis cet homme qui salue toujours le malheur. Comme ma profession m’en fournit l’occasion, il n’en est pas, pour moi, de plus belle.
Notre amie Judith
Doris Lessing a montré dans L’Habitude d’aimer son extraordinaire aptitude à faire vivre des êtres en quelques pages, à percer à jour les secrets dérisoires ou inavouables des existences,. les petites comédies que l’on se joue à soi-même. Qu’elle dévoile la vanité et le mensonge sous le masque de la conviction ( La Tentation de Jack Orkney ), évoque avec une rare audace les relations d’un frère et d’une soeur tous deux mariés ( L’Un l’autre )ou nous montre le visage douloureux de la solitude et de l’abandon ( Une vieille femme et son chat ), elle témoigne ici de la même alliance de compassion et d’ironie, de lucidité et d’humanité. Doris Lessing ne dénonce rien, elle constate et s’amuse. On peut trouver cela féroce ; elle ne fait qu’affirmer ce que les autres taisent.
Passion meurtrière à Bordeaux, fusillade dans une fabrique de meubles de Talence, massacre de douze jeunes hommes à Saucats. Voilà ces crimes plus ou moins oubliés qui se mêlent ici à des affaires célèbres jugées à Bordeaux.
Le vecteur Moscou
Bien décidés à reconstituer leur empire éclaté, les dirigeants de la Russie, de plus en plus autoritaires, préparent une campagne militaire éclair qui déferlera sur l’Ukraine, la Géorgie, l’Azerbaïdjan et plusieurs autres ex-républiques soviétiques. Pour réussir cette entreprise téméraire, les Russes doivent d’abord semer la confusion dans les rangs de leurs ennemis, affaiblir leur commandement militaire et leur gouvernement civil. C’est dans ce but qu’ils se tournent vers Konstantin Malkovic, un des hommes les plus riches et les plus puissants du monde, le seul capable de leur fournir les moyens de réaliser leur projet. Avec peu d’indices et moins de temps encore, le Réseau Bouclier et Jon Smith doivent arrêter cette conspiration meurtrière.
Forteresse digitale
Un code inviolable. Une menace pour la liberté. Une femme en danger. Salué comme le techno-thriller le plus réaliste et le plus captivant de ces dernières années, le premier roman de Dan Brown dépeint la limite incertaine entre la défense des libertés individuelles et les exigences de la sécurité nationale. À la National Security Agency, l’incroyable se produit. TRANSLTR, le puissant ordinateur de décryptage, ne parvint pas à déchiffrer un nouveau code. Appelée à la rescousse, Susan Fletcher, la belle et brillante cryptanalyste en chef, comprend qu’une terrible menace pèse sur tous les échelons du pouvoir. La NSA est prise en otage par l’inventeur d’un cryptage inviolable qui, s’il était mis sur le marché, pulvériserait tout le système du renseignement américain ! Emportée dans un tourbillon de secrets et de faux-semblants, Susan se bat pour protéger son pays et sortir l’agence de ce piège. Bientôt trahie par tous, c’est sa propre vie qu’elle devra défendre ainsi que celle de l’homme qu’elle aime. Lorsque l’ordinateur le plus puissant au monde, arme absolue contre le terrorisme, est saboté, Susan, brillante cryptographe, est appelée de toute urgence. Ce qu’elle découvrira va ébranler ses plus intimes convictions… Prise au piège dans les entrailles de l’agence la plus secrète des Etats-Unis, Susan va avancer dans une toile tissée de mensonges et de secrets. Trahie et manipulée, elle devra lutter pour sauver son pays, mais aussi sa propre vie. Et très vite, celle de l’homme qu’elle aime.
Le symbole perdu
Après les secrets du Vatican et de la pyramide du Louvre, Dan Brown nous dévoile la face cachée de Washington et les mystères du Capitole. Robert Langdon, professeur en symbologie, est convoqué d’urgence par son ami Peter Solomon, philanthrope et Franc-maçon de haut grade, pour une conférence à donner le soir même. En rejoignant la rotonde du Capitole, il fait une macabre découverte. Ce sera le premier indice d’une quête haletante, des sous-sols de la Bibliothèque du Congrès aux temples maçonniques, à la recherche du secret le mieux gardé de la franc-maçonnerie. Une aventure où s’affrontent les traditions ésotériques et la formidable intelligence de Robert Langdon. « Fascinant, captivant, ce roman fourmille de codes et de mystères, nous entraînant sur des chemins inexplorés. » THE NEW YORK TIMES. « Un roman qui bouleverse notre vision d’un monde que nous pensions connaître. » NEWSWEEK
Noces indiennes
Mais maintenant, en pensant au fils Gosh et à ses dents en avant un cri jaillit du plus profond d’elle-même, un cri de révolte qui marqua le moment précis de son passage à l’âge adulte : Non ! Je ne veux pas ! À Madras, Savitri, la fille du cuisinier, aime David, le fils des maîtres anglais. Cet amour saura-t-il résister au poids des traditions ? Nat est l’enfant adoptif d’un médecin blanc qui soigne les malades démunis d’une province indienne. Parti à Londres faire des études, parviendra-t-il à ne pas oublier d’où il vient ? Saroj vit une existence riante en Guyane britannique jusqu’au jour où son père lui impose un mari. Roman foisonnant, vibrant de violence et d’amour, Noces indiennes mêle, avec un brio époustouflant, le récit de trois destins exceptionnels qui finissent par se rencontrer au-delà des époques, des continents et des races.
Meurtre dans un jardin indien
Après le fabuleux succès de Slumdog millionaire, retrouvez tout le génie et l’humour de Vikas Swarup dans un roman encore plus original, encore plus foisonnant, encore plus palpitant. Une aventure pleine de suspense et d’émotion au cœur de l’Inde d’aujourd’hui.
Playboy millionnaire, l’ignoble Vivek -Vicky- Rai est tué lors de sa propre garden party. Six convives sont suspectés: un bureaucrate possédé par l’esprit de Gandhi; l’actrice la plus glamour de Bollywood, fan de Nietzsche; un tout petit aborigène très doué pour l’effraction; un gamin des rues voleur de portables au physique de jeune premier; un monsieur catastrophe texan sous protection judiciaire ; et le must du politicien corrompu, le propre père de la victime. Des palaces de Delhi aux bidonvilles de Mehrauli, des repaires terroristes du Cachemire aux cabanes des îles Andaman, des berges du Gange aux tapis rouges des premières de Bombay, entre soif de justice, vengeances, manigances politiques, quête d’un totem perdu ou d’une fiancée par correspondance, tous les chemins semblent mener au jardin du crime. Mais qui a tué Vicky ?
Le Burkina Faso est caractérisé par un paysage religieux, où se côtoient religions traditionnelles, musulmanes et chrétiennes. Cette cohabitation s’inscrit dans un contexte social et historique étudié de longue date par les chercheurs. Alors que la situation sécuritaire se dégrade depuis plusieurs années dans la zone sahélo-saharienne, la question religieuse est de plus en plus mise sur le devant de la scène burkinabè. Cet ouvrage collectif propose aux lecteurs une synthèse des connaissances accumulées par les chercheurs au cours des dernières décennies sur les différentes religions et les dynamiques sociales qui y sont associées.
Dans le contexte social changeant des sociétés burkinabè, l’offre religieuse et les routes migratoires ne cessent de se diversifier. La pluralité des pratiques, des acteurs et des situations rencontrés invite ainsi à penser les articulations entre religions et migrations. Croisant des approches méthodologiques et des objets de recherche diversifiés, ce livre part d’exemples issus de recherches de terrain au Burkina Faso pour interroger de façon plus globale les liens entre pratiques religieuses et pratiques migratoires, ainsi que leur rôle dans l’insertion sociale, à un niveau local. Le religieux en migration est principalement envisagé ici lorsqu’il est mobilisé pour permettre l’insertion sociale dans des situations d’installations ou de réinstallations au Burkina Faso, ou quand les mécanismes sociaux habituellement mobilisés sont saturés ou ne suffisent plus.
Une anthologie de jeunes adultes africains – Ces histoires du plus vieux continent et foyer de la population la plus jeune du monde vont de la fantasy, aux réflexions de la jeunesse en période de conflit, à la mort vue par de jeunes adultes, à la famille, l’amitié, l’éveil sexuel, l’éducation et la transition vers l’âge adulte. La diversité des récits de cette première anthologie de fiction africaine pour jeunes adultes capture avec force les voix diverses que toute personne adolescente connaît ou connaîtra. Des voix parfois affirmées, parfois incertaines, mais toujours conscientes des mondes multiples qui les entourent.
Livre en anglais – “Rich-veined, sensual, and probing, this rewarding collection bears the imprint of a keen, world-wise poet. Tade Aina is a well-traveled man who weaves the lore, legends and histories of hearth and far-flung places with equal self-assurance.” – Okey Ndibe, author of Foreign Gods, Inc.
Le travail d’analyse sociale nous pose toujours la question de la transcription des données et des résultats obtenus. Les modèles canoniques privilégient l’usage de l’écriture orthographique et relèguent souvent les formes d’écritures iconographiques dans la perception sensible, l’allusif et le flou symbolique, à l’extrême opposé de la rigueur démonstrative et argumentative de l’écriture. Dans le processus de production et de diffusion des connaissances en sciences sociales, le moment de l’enquête, en particulier, est une situation de transcription idéale pour examiner le passage d’un ordre de fait à un autre, et pour retracer sa fonction dans le projet scientifique. Cet ouvrage interroge les modalités d’implication de l’image dans la fabrication, la transformation et la présentation des données issues de l’enquête de terrain.
Chaque jour est un adieu
Je sursaute à cette seule idée : d’autres gens y habitent, dans notre maison. Et ça reste complètement insupportable. Combien de temps a-t-elle été à nous ? J’avais six ans quand on s’y est installés. J’en avais vingt-cinq à la mort de ma mère, quand elle a été vendue. Pourtant, je n’arriverai jamais à en parler autrement que de notre maison. On y a été tellement heureux et parfois, aussi, si totalement désespérés, nous tous, les dix enfants. Et nos parents. J’habite loin de Trans, maintenant, depuis longtemps, mais il m’arrive de repasser devant la maison, en tremblant. Et c’est comme si je me brûlais, en approchant de la fenêtre. Parce qu’en même temps que ce bonheur, il y a eu trop de malheur. Alain Rémond est un chroniqueur français, né en 1946 à Mortain (Manche). Alain Rémond naît dans une famille bretonne de dix enfants. Cette enfance difficile lui inspirera par la suite une série de romans autobiographiques. Après des études de philosophie, il devient professeur d’audiovisuel, puis critique de cinéma. Alain Remond entre en 1973 comme journaliste à Télérama. Rédacteur en chef adjoint à Paris-Hebdo en 1979, il rejoint Les Nouvelles Littéraires en 1980. C’est à lui que l’on doit la création, en 1981, de la rubrique « Mon Œil » de Télérama, dont il deviendra rédacteur en chef jusqu’en 2002. Alain Rémond a par ailleurs participé pendant six ans à l’émission Arrêt sur images, diffusée sur France 5. Actuellement, il rédige toutes les semaines une chronique dans Marianne et un billet chaque jour dans La Croix.
The Peacekeeper’s Wife – Livre neuf
Livre en anglais – When Issa was sent as one of the several thousands to the peacekeeping mission in the Congo, Malika, his newly wedded wife, watched and waited in helpless horror, entangled in someone else’s war. As Issa guarded the UN base, barring rebels from raping children, and patrolling borders of a rich ruined territory, back home in Segol, Malika felt the weight of separation, descending to a gradual but forceful emotional abyss. Fatimata, her mother-in-law, pained by the absence of a son, accused her of being a witch and sent her to Bintou, the marabout. The conflict between Malika and Fatimata escalated drawing fire from their mutual longing. The Peacekeeper’s Wife deftly captures the human catastrophe of wars and migration in faraway lands through the excruciating loss and loneliness of estranged families, burdened by the separation from loved ones.
My Life Has a Price – Livre neuf
Livre en anglais – “My heart is pounding against my chest. I am having a hard time breathing and a hard time thinking. I cross the terrace. One step, one small step. Then another tiny step. Now I am on the lawn. The grass is cold and wet under my bare feet. A gust of wind pastes my green sweatshirt against my body. My long grey skirt sticks to my legs like the skin of a rhinoceros. My heart tells me to run, to run as fast as my legs can carry me, with all my might. But I can’t….” One morning in the outskirts of Lagos, Nigeria, a lucky 13-year-old girl named Tina, who came from a modest family, is preparing to go to France to become part of Linda and Godwin Okpara’s family. Linda is a home maker and Godwin is a footballer at top French club Paris Saint-Germain and for the Super Eagles, Nigeria’s national squad. They have four children and Tina dreams of going with them to school and joining in their games and pranks, living the European dream. But soon after her arrival the reality becomes different.
Le cachot de l’enfer
♦ Le Commandeur, tome 7 ( version jeunesse ). ♦ Ils l’appellent « La Taupe ». Jaillissant des entrailles de la terre, une forme terrifiante vient les chercher jusque dans leur cellule pour les aspirer. Eux, les parias, les renégats, les maudits du quartier disciplinaire du pénitencier de Salt Hills. Aucune explication cohérente, aucun indice significatif, si ce n’est cette odeur épouvantable et ce trou béant dans la cellule 804. Incarcéré volontaire, Ebenezer Graymes, alias Le Commandeur, saura-t-il débusquer « La Taupe » ?
Le supplice des week-ends
Dans la préface qu’il a rédigée pour ce choix de textes humoristiques écrits par Robert Benchley au cours de sa féconde carrière dans les plus célèbres revues de son temps – Vanity Fair et The New Yorker -, le propre fils de l’auteur nous prévient: il faut lire ce recueil avec précaution, tout au moins « à dose homéopathique ». Membre du célèbre Round Table de l’hôtel Algonquin, qui réunissait les esprits les plus brillants de l’époque (Dorothy Parker, lames Thurber entre autres), Robert Benchley se montre ici digne de ses pairs et peut-être même leur maître à tous dans le registre du nonsense où il déploie une onsolence glacée ainsi qu’un sens du coq-à-l’âne et de la logique (souvent inversée) qui ont peu d’équivalents dans la littérature universelle. Benchley, on adore ou on déteste, impossible en revanche de rester indifférent à cette sorte de philosophie de la vie qui nous prend à contre-pied. Avec modération? C’est à voir: Benchley, c’est aussi un antidote contre tous les supplices de la vie quotidienne.
Jeux mortels à Pékin
Au cœur de l’hiver, dans l’effervescence générale d’un Pékin métamorphosé par l’approche des Jeux olympiques, six athlètes chinois de haut niveau meurent dans des conditions mystérieuses à quelques semaines d’intervalle : un nageur est retrouvé pendu au plongeoir d’une piscine ; un haltérophile expire dans les bras de sa maîtresse ; trois coureurs de relais périssent dans un accident de voiture ; un cycliste se noie. Lorsqu’un septième athlète disparaît, Li Yan, devenu chef de la Section n° 1 des affaires criminelles, décide de mener l’enquête. Il confie à Margaret Campbell le soin de pratiquer les autopsies, qui ne révèlent aucune trace de substance connue.
Dans ce cinquième volet de la « série chinoise » de Peter May, avec pour cadre la ville de Pékin dans le froid et la neige, Margaret Campbell et Li Yan risquent leurs vies pour découvrir la vérité sur les nouvelles méthodes de dopage, quasiment indétectables, et les intérêts financiers colossaux en jeu dans le milieu sportif.
Les scélérats
Avec Frédéric Dard,vous croyez toujours qu’il vous a mené,consentants,jusqu’au bout de l’horreur.Alors qu’il vous réserve,pour la dernière ligne,le coup de grâce d’un dernier frisson. Moi je ne suis qu’une pauvre gosse de par ici qui s’est un peu trop monté la tête. Les belles aventures, nous autres, nous n’y avons droit qu’au cinéma ou à la télé. Sous le ciel encrassé de sa banlieue, le coeur de Louise battait trop fort lorsqu’elle passait devant la belle villa de ce couple d’Américains éclatants de richesse et de beauté. Le pire est à craindre lorsqu’une jeune fille ignorant tout des sentiments et une épouse meurtrie s’entre-déchirent en silence pour le coeur d’un homme faible. Cet amour pour votre femme, monsieur Rooland, je n’arrive pas à comprendre ! Vous ne comprendriez pas, Louise. Vous croyez? On ne comprend jamais l’amour des autres… – Une ivrognesse ! Une putain ! Avec Frédéric Dard, vous croyez toujours qu’il vous a mené, consentants, jusqu’au bout de l’horreur. Alors qu’il vous réserve, pour la dernière ligne, le coup de grâce d’un dernier frisson.
Le gang des reves
New York ! En ces tumultueuses années 1920, pour des milliers d’Européens, la ville est synonyme de « rêve américain ». C’est le cas pour Cetta Luminata, une Italienne qui, du haut de son jeune âge, compte bien se tailler une place au soleil avec Christmas, son fils. Dans une cité en plein essor où la radio débute à peine et le cinéma se met à parler, Christmas grandit entre gangs adverses, violence et pauvreté, avec ses rêves et sa gouaille comme planche de salut. L’espoir d’une nouvelle existence s’esquisse lorsqu’il rencontre la belle et riche Ruth. Et si, à ses côtés, Christmas trouvait la liberté, et dans ses bras, l’amour ?
Les deux moitiés de l’amitié
Salah a des copains, des frères et sœurs, des camarades, de la famille en Algérie, mais pas d’amis. Il a le téléphone, mais personne à appeler. Il a un annuaire, mais tous ces noms d’inconnus rangés par villes et par ordre alphabétique lui donnent le vertige. Pourtant il meurt d’envie de décrocher le combiné, de faire tourner le cadran avec ses doigts, de dire » Allô ? » et d’entendre une voix lui répondre. Ce sera son premier coup de fil. Et peut-être son premier ami. Quand enfin il se jette à l’eau et compose un numéro pris au hasard dans l’annuaire, c’est une fille qui lui répond. Elle est en CM2 comme lui. Elle s’appelle Sarah. Elle est juive. Une seule lettre de différence entre leurs deux noms. Des siècles d’histoire, de culture et de religion de différence entre leurs deux peuples. Et si la solution, c’était de se parler ? Se raconter des secrets, se conseiller des lectures, se confier ses passions, ses questions, ses soucis ? » Le téléphone vous accepte tel que vous êtes. » Il n’y a pas que lui. L’amitié aussi. Ce livre est paru une première fois dans la collection » Bibliothèque de l’Amitié », chez G.T. Rageot, il y a vingt ans, en 1983, à une époque où personne n’avait encore de téléphone portable.
Mouche (1) – La rivière fantôme
Cette bande dessinée est dans un bon état –
Un vieil instituteur provençal passionné d’Histoire locale découvre un site archéologique… Des vols inexpliqués se succèdent aux abords du chantier de fouilles… Et voici Mouche, jeune fille très curieuse, qui va s’efforcer de démêler les fils de ce mystère spéléologique.
La gloire de l’empire
En écrivant la chronique d’un fabuleux empire imaginaire où toutes les passions humaines ont servi les ruses de l’histoire diplomatique et militaire, Jean d’Ormesson a retrouvé le ton des grands historiens du XIXe siècle. Il a pastiché avec le plus grand brio les récits historiques classiques, les querelles d’érudits, tout en créant une aventure romanesque pleine de bruit et de fureur, d’amour et de poésie, autour du règne d’Alexis aux prises avec les hordes barbares.
Au plaisir de Dieu
En hommage à la mémoire de son grand-père, symbole de la tradition, contraint de s’éloigner à jamais de la terre de ses ancêtres, le cadet d’une vieille famille française enfermée dans l’image du passé raconte ce qui a été et qui achève de s’effondrer. Le berceau de la tribu, le château de Plessis-lez-Vaudreuil, est au centre de cette longue chronique qui embrasse, depuis les croisades jusqu’à nos jours, l’histoire du monde, du pays, du clan de tout ce que la lignée a incarné et en quoi elle a cru, et qui s’est peu à peu effrité. Un mariage d’amour et d’argent, les idées contemporaines et subversives, les livres, les mœurs nouvelles ouvrent successivement des brèches dans la forteresse de la tradition. L’histoire du XXe siècle, avec ses situations paradoxales, précipite la mutation et la décadence d’une famille qui avait su, à travers tous les cataclysmes, maintenir ses privilèges et conserver son charme.
L’œuvre
Le peintre Claude Lantier, personnage central de « L’Oeuvre », déjà apparu dans le « Ventre de Paris », ne voit pas seulement peser sur lui une hérédité qui le condamne à rester un « génie avorté ». Il est témoin, acteur et victime du profond bouleversement qui secoue l’art français à partir de l’impressionnisme. En outre – tout comme l’écrivain Sandoz, autre personnage majeur du roman – l’artiste angoissé exprime les questions que Zola se pose sur la nature de toute création humaine.
La faute de l’abbé Mouret
Serge Mouret est le prêtre d’un pauvre village, quelque part sur les plateaux désolés et brûlés du Midi de la France. Barricadé dans sa petite église, muré dans les certitudes émerveillées de sa foi, assujetti avec ravissement au rituel de sa fonction et aux horaires maniaques que lui impose sa vieille servante, il vit plus en ermite qu’en prêtre. A la suite d’une maladie, suivie d’une amnésie, il découvre dans un grand parc, le Paradou, à la fois l’amour de la femme et la luxuriance du monde. Une seconde naissance, que suivra un nouvel exil loin du jardin d’Eden. Avec cette réécriture naturaliste de la Genèse, avec ce dialogue de l’ombre et du soleil, des forces de vie et des forces de mort, du végétal et du minéral, Zola écrit. certainement l’un des livres les plus riches, stylistiquement et symboliquement, de sa série des Rougon-Macquart.
Le voyage de Théo
Ce roman est l’histoire de toutes les religions du monde. A travers une trame romanesque (le voyage d’un petit garçon qui va faire le tour du monde pour guérir), Catherine Clément, spécialiste reconnue, nous décrit d’une manière claire, intelligente et concise les spécificités de toutes les religions.
Théo, quatorze ans, est atteint d’une maladie incurable. Sa tante Marthe, personnage excentrique, décide de le prendre sous son aile au cours d’un long périple. A travers l’Europe, l’Asie, l’Amérique et l’Afrique, Théo va faire le tour du monde des religions pour trouver sur place des réponses à la question de l’existence de Dieu. Curieux de tout, il interroge les rites, mythes fondateurs et cosmogonies des principales traditions. Le voyage de Théo, en même temps qu’il l’achemine vers un destin qui doit autant à la médecine qu’à l’amour, le conduit ainsi à la rencontre de sage qui ouvriront son esprit et apaiseront son coeur. Foisonnant d’informations, ce roman est une formidable initiation aux grands courants spirituels de l’humanité.
La curée
A la fin d’une chasse, pendant la curée, les chiens dévorent les entrailles de la bête tuée. Pour le jeune Zola, qui déteste son époque, c’est le cœur de Paris, entaillé par les larges avenues de Napoléon III, que des spéculateurs véreux s’arrachent. Ce deuxième volume des Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire, est l’un des plus violents. Zola ne pardonne pas ces fortunes rapides qui inondent les allées du Bois d’attelages élégants, de toilettes de Worms et de bijoux éclatants. Aristide Saccard a réussi. Mais tout s’est dénaturé autour de lui : son épouse, Renée, la femme qui se conduit en homme, si belle et désœuvrée ; son fils, Maxime, l’amant efféminé de sa belle-mère. On accusa Zola d’obscénité. Il répliqua : Une société n’est forte que lorsqu’elle met la vérité sous la grande lumière du soleil.
La terre
De retour de la bataille de Solférino, le Provençal Jean Macquart s’est installé dans un village de la Beauce où il est devenu le valet du fermier Hourdequin. Mais quoiqu’il s’éprenne bientôt de Françoise, la nièce du vieux père Fouan, Jean reste ici un étranger à la communauté villageoise : car le vrai drame qui va se jouer est celui de la terre que Louis Fouan a décidé de partager entre ses trois enfants. Qu’il s’agisse en effet de la terre ou de la sexualité, c’est le désir de possession brutale qui est au cœur de ce quinzième roman des Rougon-Macquart. Mais ce que souhaite surtout Zola, lorsqu’il fait paraître son livre en 1887, c’est brosser aussi complètement que possible un tableau de la campagne et de la paysannerie, décrite comme une sorte d’humanité primitive. Et parce qu’il n’écarte pas les formes les plus vives ni les plus frustes de cette vitalité élémentaire, son roman a heurté la critique. Mais le public ne l’a pas écoutée et, à la mort de l’écrivain, La Terre demeurait l’un de ses romans les plus lus.
Nana
Dans les dernières années du Second Empire, quand Nana joue le rôle de Vénus au Théâtre des Variétés, son succès tient moins à son médiocre talent d’actrice qu’à la séduction de son corps nu, voilé d’une simple gaze. Elle aimante sur scène tous les regards comme elle attire chez elle tous les hommes : tentatrice solaire qui use de ses charmes pour mener une vie de luxure et de luxe, de paresse et de dépense. Grâce à elle, c’est tout un monde que le romancier parvient à évoquer, toute une époque et tout un style de vie. Ce neuvième volume des Rougon-Macquart est une satire cinglante des hautes sphères perverties par une fête qui ruine le peuple et détruit les valeurs.
La route de l’Afrique
Depuis les événements d’Algérie, les seules voies terrestres pour accéder à l’Afrique noire passent, à l’est, par la Libye et, à l’ouest, par le sud du Maroc et l’ancien Sahara espagnol. C’est la Route de l’Afrique qui longe l’Atlantique, de Tanger à Saint-Louis-du-Sénégal, sur plus de trois mille kilomètres, passant du monde méditérranéen à celui du Sahel. À travers un récit automobile humain, palpitant et intense, Hervé Quéméner, voyageur infatiguable, nous relate ses périples sur des routes sahariennes et africaines qui l’ont mené à différentes reprises jusqu’à Dakar. Un itinéraire semé d’embûches mais aussi de rencontres, de sensations et d’émotions tout au long duquel le lecteur se laissera « conduire » jusqu’au terme du voyage.
Opium
C’est une route aux mille parfums, aux mille périls aussi: celle qui, partant de Londres pour atteindre les Indes, se perd irrémédiablement dans l’Empire de la Chine. Un périple que l’on nomme la route du thé. Pour la première fois, en 1838, un homme va s’y aventurer, décidé à percer le secret des thés verts, bleus et blancs, inconnus en Angleterre. Au fil de son voyage, il va rencontrer Pearle, un riche négociant irlandais, Wang, le gardien de la vallée sacrée, Lu Chen, l’invisible empereur du thé, et Loan, une Chinoise aux yeux verts qui porte, tatouée sur son épaule, une fleur de pavot. Au terme de sa quête, l’opium. Un amour que l’on ne choisit pas.
Cercueils sur mesure
Jake Pepper enquête jusqu’à l’obsession sur une série de meurtres mystérieux. Toutes les victimes ont reçu peu avant leur mort un cercueil miniature contenant une photo très personnelle. Un suspect: l’intouchable Bob Quinn, propriétaire du B. Q. Ranch traversé par la Rivière Bleue, objet de toutes les convoitises. Dans la lignée de son chef-d’œuvre De sang froid, Truman Capote, l’enfant terrible de la littérature américaine, fait preuve dans ce court roman d’une parfaite maîtrise du récit, d’un art d’écrire incomparable.
Bléssés
Voilà bien des années que John Hunt, qui a maintenant atteint la quarantaine, a choisi de se détourner de la société des hommes en allant vivre dans un ranch où, aux côtés d’un oncle vieillissant, il élève des chevaux. Mais le fragile éden, édifié en intime symbiose avec les rythmes naturels du monde animal par ces deux hommes noirs dans le grand Ouest américain, vient à se fissurer: un jeune homosexuel est retrouvé dans le désert battu à mort, un fermier indien découvre deux de ses bêtes sauvagement assassinées, et l’inscription Nègre rouge en lettres de sang dans la neige… C’est dans ce contexte menaçant que John s’interroge sur ses choix de vie depuis la mort tragique de sa femme, sur la nature de ses sentiments envers les uns et les autres, sur les silences coupables qui couvrent, dans la région, les agissements d’un inquiétant groupe néo-nazi, sur la fin imminente de l’oncle Gus, frappé par la maladie, sur l’amour, enfin, qu’une jeune femme vient réveiller en lui. Privilégiant une écriture de l’action qui exalte les puissances du non-dit, l’écrivain confère à ses personnages une attachante justesse et, fidèle au chemin d’écriture qu’il s’emploie à frayer au fil de son œuvre, propose, à travers une subtile dénonciation de toutes les haines raciale, sexuelle qui meurtrissent l’Amérique contemporaine, une variation chargée d’enseignements sur l’humaine condition, dans toute sa bouleversante vulnérabilité.
Un secret
Souvent les enfants s’inventent une famille, une autre origine, d’autres parents. Le narrateur de ce livre, lui, s’est inventé un frère. Un frère aîné, plus beau, plus fort, qu’il évoque devant les copains de vacances, les étrangers, ceux qui ne vérifieront pas. Et puis un jour, il découvre la vérité, impressionnante, terrifiante presque. Et c’est alors toute une histoire familiale, lourde, complexe, qu’il lui incombe de reconstituer. Une histoire tragique qui le ramène aux temps de l’Holocauste, et des millions de disparus sur qui s’est abattue une chape de silence.
Alabama Song
Alabama, 1918. Quand Zelda, » Belle du Sud « , rencontre le lieutenant Scott Fitzgerald, sa vie prend un tournant décisif. Lui s’est juré de devenir écrivain : le succès retentissant de son premier roman lui donne raison. Le couple devient la coqueluche du Tout-New York. Mais Scott et Zelda ne sont encore que des enfants : propulsés dans le feu de la vie mondaine, ils ne tardent pas à se brûler les ailes. Gilles Leroy s’est glissé dans la peau de Zelda, au plus près de ses joies et de ses peines. Pour peindre avec une sensibilité rare le destin de celle qui, cannibalisée par son mari écrivain, dut lutter corps et âme pour exister. Mêlant éléments biographiques et imaginaires, Gilles Leroy signe ici son grand « roman américain ».
Le silence de Mahomet
Mahomet fut un homme passionné avant d’être le prophète de l’islam. C’est à présent un personnage de roman. Un roman qui se déploie aux alentours de l’an 600 après J.-C., entre La Mecque et Médine, des sables du désert d’Arabie aux abords de Jérusalem. Nous voyons Mahomet naître, vivre et mourir à travers les confessions de sa première femme, Khadija, de son meilleur ami, le calife Abou Bakr, du fougueux Khalid, le général qui conquit l’Iraq au cours de batailles épiques, et enfin de la jeune Aicha, devenue son épouse à l’âge de neuf ans. Homme singulier, contesté par les siens au début de sa prédication, Mahomet est un orphelin enrichi par son mariage avec Khadija, bien plus âgée que lui. Marchand et caravanier prospère visité par Dieu à quarante ans, prophète et homme d’État visionnaire à cinquante, amant et conquérant impitoyable, Mahomet ne cesse de fasciner et d’embraser les âmes plus de quatorze siècles après sa mort à Médine sur les genoux d’Aïcha, son dernier amour.