
Black Lies
Tout va bien dans votre petite famille. Jusqu’au jour où rentrant gaiement chez vous, vous trouvez l’Homme effondré sur le canapé – “Qu’est-ce qui ne va pas, mon bébé ?” Il vient d’être poliment viré de son très important poste de PDG au profit d’un crétin de quarante ans et quelque. La mode est au “jeunisme”. Certes, votre mari va recevoir beaucoup d’argent pour adoucir son départ, mais il adorait son travail et il est au bord du suicide. Pourtant le pire est peut-être pour vous. Toutes vos copines vous préviennent. Un homme qui n’a pas préparé sa deuxième vie est un véritable calvaire. Egaré, il traînasse dans les couloirs comme un môme qui s’embête. Vous dérange toutes les cinq minutes. Oublie son portable dans le frigo. Vous lui suggérez plein d’activités : jogging (il a mal au pied gauche), tennis (il souffre du coude droit), piscine (tous les enfants des écoles font pipi dans l’eau), écrire le livre de sa vie (quelle vie ? mais elle est finie, sa vie !), visiter le Louvre avec son petit-fils Attila (et des milliers de Japonais qui empêchent de voir la Joconde), etc. Rien ne lui plaît. Si ! le golf. Si vous aviez su… Après Chéri, tu m’écoutes ?, retrouvez les personnages désopilants et l’humour cent pour cent pur rire de Nicole de Buron.
L’art difficile de ne presque rien faire
Vivre à son propre rythme, lire des auteurs oubliés, jouer au tennis sans esprit de compétition, faire la sieste au fond du jardin, contempler un vol de grues, repenser aux rêves de la nuit : autant d’expériences mystérieuses que le bruit assourdissant de la planète rend aujourd’hui presque impossibles. Dans l’esprit du Petit traité de désinvolture, L’art difficile de ne presque rien faire aborde avec un humour délicieux l’une des questions insolubles de l’existence : comment préserver la jouissance de l’instant ? Quelque part entre la sagesse chinoise du tao et le désir d’enfance, avec un scepticisme assumé face aux délires de la consommation ou du sport-spectacle, Denis Grozdanovitch nous invite avec une poésie quotidienne et lumineuse sur des sentiers qui ne mènent nulle part.
Fragilité
” J’ai rencontré quelques grands ancêtres, Shakespeare et Dostoïevski, les auteurs inconnus du Mahâbhârata, Corneille, Chateaubriand, Balzac, Proust. Ils m’ont appris ce que je savais sans doute déjà : un personnage ne peut nous toucher que lorsque nous avons trouvé en lui ce que nous appelons “vulnérabilité”: Tout le théâtre, tout le cinéma, toute la littérature, toute forme d’expression repose sur la fragilité. Elle est notre source cachée, le moteur de toute émotion et de toute beauté. Acceptons-la. Revendiquons-la. Soyons frêles mais souples. Et calmes devant l’inconnu. Nous devons préserver notre fragilité comme nous devons sauver l’inutile. L’inutile, parce qu’il nous sauve du simple calcul productif, maître du monde. Il nous permet de nous en évader, il est notre issue de secours. La fragilité, parce qu’elle nous rapproche les uns des autres, alors que la force nous éloigne. “
Contes de sagesse
Qui est sage ? Qu’est-ce donc que la sagesse ? La sagesse est composée du néant, dit Job. C’est un point de vue sur les choses, affirme Proust. Qui se connaît soi-même est sage, assure Lao-tseu. Est sage qui sait reconnaître la sagesse, répond un sage. La tradition du conte de sagesse remonte aussi loin que la mémoire puisse aller. Elle est sans doute aussi … Qui est sage ? Qu’est-ce donc que la sagesse ? La sagesse est composée du néant, dit Job. C’est un point de vue sur les choses, affirme Proust. Qui se connaît soi-même est sage, assure Lao-tseu. Est sage qui sait reconnaître la sagesse, répond un sage. La tradition du conte de sagesse remonte aussi loin que la mémoire puisse aller. Elle est sans doute aussi ancienne que la parole et aussi répandue que l’homme sur la terre. Certaines histoires ont fait plusieurs fois le tour du monde. On les trouve avec des personnages différents et des variantes à couleurs locales, de l’Asie à l’Amérique latine en passant par le Moyen-Orient et l’Europe centrale. Chaque conteur y a imprimé la marque de sa culture et sa propre sensibilité. La sagesse ne suit aucun chemin tracé. Pourtant, quelques signes en dessinent les contours : le non-conformiste, la liberté, l’audace, une sérénité que rien ne saurait bousculer, une confiance sans limites, une certaine qualité d’attention, une cohérence et une logique tirées à l’extrême, une lucidité sans faille ou, au contraire, une naïveté et une simplicité désarmantes et, parfois même, un peu de folie… À travers les contes, histoires, légendes, récits et souvenirs, tirés des traditions et des biographies des sages ou à partir de ses propres observations, Patrick Levy – qui a passé quinze années à étudier et pratiquer les cinq grandes traditions spirituelles – tente ici d’approcher cette dualité humaine somme toute assez rare qu’est la sagesse.
On peut, avec raison, douter de la place prépondérante des Français dans l’ordre des choses. Ils ont tous les défauts : mesquin, envieux, calculateur, mégalo, philosophe de comptoir, séducteur désespéré… Ils vivent par correspondance, jouissent à crédit, sur-consomment pour jeter ensuite. Ce sont eux, nous, les Français, que Franck Maubert dans son Petit Guide à l’usage de ceux qui s’intéressent encore à leurs contemporains a saisis sur le vif. Toujours drôles, lucides et parfois cruels, ces douze portraits annoncent le retour en force du mauvais esprit. À travers les codes, les modes, les tics, les névroses et les destins tordus de ces caractères, vous reconnaîtrez avec délectation votre voisin d’en face, votre beau-frère, votre banquier, ou… une part de vous-même. Après La Bruyère et Reiser, la satire sociale prend un coup de jeune.
Elle & Lui
Elle & LUI
Elle est actrice. Lui écrivain.
Elle s’appelle Mia. Lui Paul.
Elle est anglaise. Lui américain.
Elle se cache à Montmartre. Lui vit dans le Marais.
Elle a beaucoup de succès. Lui pas vraiment.
Elle est même une star. Mais lui ne le sait pas.
Elle se sent seule. Lui aussi.
Il la fait rire. Elle enchaîne les maladresses.
Elle ne doit pas tomber amoureuse. Lui non plus.
Ecrit sur la bouche
“Elle est belle, la bouche. Tout commence par elle, du premier cri à la première tétée, du premier baiser d’amour au dernier baiser d’adieu. Il est possible de n’y voir qu’un trou obscur ou une machine dévorante. La chose devient plus difficile quand, de la labiale à la brève, elle s’articule en instrument à langage ou à musique. Dès lors se trouvent posées de nouvelles questions, notamment de ses rapports avec les systèmes cérébraux.” Claude Olievenstein.
Journal d’un amour perdu
« Maman est morte ce matin et c’est la première fois qu’elle me fait de la peine. »Pendant deux ans, Eric-Emmanuel Schmitt tente d’apprivoiser l’inacceptable : la disparition de la femme qui l’a mis au monde. Ces pages racontent son « devoir de bonheur » : une longue lutte, acharnée et difficile, contre le chagrin. Demeurer inconsolable trahirait sa mère, tant cette femme lumineuse et tendre lui a donné le goût de la vie, la passion des arts, le sens de l’humour, le culte de la joie. Ce texte explore le présent d’une détresse tout autant que le passé d’un bonheur, tandis que s’élabore la recomposition d’un homme mûr qui n’est plus « l’enfant de personne ». Éric-Emmanuel Schmitt atteint ici, comme dans La nuit de feu, à l’universel à force de vérité personnelle et intime dans le deuil d’un amour. Il parvient à transformer une expérience de la mort en une splendide leçon de vie.
Le secret de la joie
Dans le pays d’Olinka, depuis la nuit des temps, les femmes sont esclaves de ce rite tabou, l’excision, qui mutille leurs filles pour en faire de vraies femmes selon leurs croyances. Des vraies Africaines, d’authentiques Olinkas.
Tashi, elle-même, se serait sentie niée, si elle n’avait pas accepté volontairement de se plier à cette coutume. Pourtant, elle avait connu le plaisir dans les bras d’Adam, et elle savait que sa soeur n’avait pas survecu à ce rite.
La femme qui se relève après la cérémonie d’initiation est-elle encore une femme ? Tashi ne le sait plus. Transplantée aux Etats-Unis, elle n’a plus qu’une obsession : retourner au pays, retrouver M’lissa, la “tsunga”, gardienne de la tradition, dont le travail sacré a fait d’elle une morte vivante……
La maison Windsor
Dans l’inépuisable et magique saga des grands de ce monde, la famille royale anglaise a toujours surpassé les milliardaires, les stars et autres lignées princières de moindre éclat. Les Windsor constituent un Olympe à la mesure de notre humble condition démocratique. La Reine Mère, Elizabeth Il et Philip, Margaret, Charles ou Diana incarnent toujours une mythologie dont on nous annonce, en vain, la disparition. Le sang, les titres et la fortune exaltent les conflits de l’amour et du devoir, les déchirements du coeur, les tragédies sentimentales. Mais la célébrité aggrave aussi les noirceurs, les vices, les dévoiements sexuels. Ces demi-dieux d’aujourd’hui ont leur grandeur et leur noblesse, comme leurs tares physiques et morales. Pour les révéler, Kitty Kelley a rencontré des centaines d’amis, de proches ou même d’employés de la maison Windsor et examiné des milliers de documents, avec l’intention de n’épargner personne.
Le Ranch
À l’université, elles étaient les meilleures amies du monde. Alors quand elles se retrouvent vingt ans après, dans ce Ranch perdu dans les montagnes du Wyoming, elles ont beaucoup de choses à se raconter. Et si en apparence ce sont trois femmes heureuses, la vie n’a pas toujours été tendre avec chacune d’entre elles. Ces vacances ensemble dans cette résidence hôtelière vont être l’occasion d’un nouveau départ.
Eugénie Grandet
Dans la ville de Saumur vit modestement la famille Grandet : le père ex-tonnelier devenu richissime après de fructueuses spéculations, son épouse, sa fille Eugénie et Nanon la servante. Ces trois femmes vivent sous la terrible coupe du chef de famille, avaricieux maladif. Dans la ville, les beaux partis se disputent l’hypothétique main d’Eugénie dans l’espoir d’épouser la fortune. Mais le cousin d’Eugénie, un dandy parisien, débarque un soir, porteur d’une missive pour son oncle. Sans le savoir, il apporte la nouvelle du suicide de son père ruiné, demandant à son frère de s’occuper de son fils pour l’aider à partir faire fortune aux Indes. L’avaricieux vieillard va se heurter à la candeur et à la générosité d’Eugénie. Balzac a peint crûment, sans concession, les mœurs d’une époque qui n’est finalement pas si éloignée de la nôtre.
Survivant des glaces
La dernière expédition de Mike Horn, Pole2Pole, consistait en une traversée du pôle Nord au pôle Sud, sans véhicule motorisé, en ski, en kayak et à bord de son voilier brise-glace. Cette aventure, achevée le 30 décembre 2019, est la plus extrême qu’il ait accomplie. Dans un récit palpitant, revenant sur cette odyssée entre les deux points les plus opposés de notre globe, il va une nouvelle fois comprendre que l’homme est bien minuscule face à la nature et à ses dangers, mais que pour rien au monde il ne renoncera à les affronter. ” Dans une précipitation, une fébrilité qui me sont étrangères, je commets un faux pas qui aurait pu se révéler funeste… L’erreur n’est pas une option dans la vie que je mène depuis une trentaine d’années, cette fois elle condamne mon imprudence. La fragilité de la pellicule neigeuse a probablement raison de me crier que je me croyais sans doute plus fort qu’elle ; de me rappeler que ce n’est jamais la nature qui tend des pièges, mais plutôt l’homme trop sûr de lui qui manque à ses devoirs de réserve et de précaution. Rien que pour cela, je mérite peut-être de mourir… Mais à la résignation j’ai toujours préféré la révolte. “
Le malade imaginaire
Angélique et Cléante se sont promis l’un à l’autre… Argan, père autoritaire, en a décidé autrement : sa fille Angélique épousera un médecin qui le soignera de toutes ses maladies imaginaires. Comment amener ce faux malade à se ranger du côté de l’amour vrai ? Toinette et Béralde y travaillent, mais la tâche est ardue et Argan têtu. Bibliocollège propose : • le texte intégral annoté, • des questionnaires au fil du texte, • des documents iconographiques exploités, • une présentation de Molière et de son époque, • un aperçu du genre de la comédie-ballet, • un groupement de textes : « Les comédies du quiproquo ».
Phèdre
Odieuse marâtre ! Inflexible belle-mère ! Hippolyte, beau-fils maudit, en sait quelque chose… Son prénom, même, est banni du royaume ! Mais que cache Phèdre sous cette cruelle apparence ? Quel secret ? Quel mystère ? Maintenant, elle se meurt. Serait-ce l’inquiétude qui la ronge alors qu’elle est sans nouvelles du roi depuis des mois ? De quel mal souffre-t-elle ? L’issue semble fatale et ressemble étrangement à une délivrance ! Si seulement les dieux pouvaient l’apaiser… Hélas ! Eux-mêmes sont impuissants. Et puis, à tant les solliciter, ne risque-t-on pas d’attiser leur colère ? La tragédie est en marche…
Les oubliés du dimanche
Justine, vingt et un ans, vit chez ses grands-parents avec son cousin Jules depuis la mort de leurs parents respectifs dans un accident. Justine est aide-soignante aux Hortensias, une maison de retraite, et aime par-dessus tout les personnes âgées. Notamment Hélène, centenaire, qui a toujours rêvé d’apprendre à lire.
Les deux femmes se lient d’amitié, s’écoutent, se révèlent l’une à l’autre. Grâce à la résidente, Justine va peu à peu affronter les secrets de sa propre histoire. Un jour, un mystérieux « corbeau » sème le trouble dans la maison de retraite et fait une terrible révélation.
À la fois drôle et mélancolique, un roman d’amours passées, présentes, inavouées… éblouissantes.
La fiancée américaine
Un gâteau renversé à l’ananas peut-il changer le cours de l’histoire? Louis dit « le Cheval » Lamontagne est né en pleine messe de minuit alors que sa mère était figurante dans la crèche vivante. Son père, le plus bel homme de Rivière-du-Loup était follement amoureux de sa nouvelle femme Madeleine dite «l’Américaine» cuisinière hors pair dont le livre de recettes transformera la vie de toutes les femmes dans la famille sur quatre générations. Leur fils se trouvera mal marié mais les yeux sarcelle de sa mère continueront à se répandre dans la région tout comme en Europe où il est déployé et dans l’État de New York où il gagnera sa vie comme homme fort dans les foires. Dans ce village pentu encore sous l’emprise du curé qui annonce la fin du monde aux enfants pour le 10 novembre les racontars abondent. Éric Dupont nous offre un magnifique roman où les histoires d’un siècle de Madeleine s’entrelacent comme pour former une pelote de laine. L’expression «histoire d’amour» ne rend pas justice aux méandres de ce récit émaillé de rebondissements. Éric Dupont est né à Amqui (Gaspésie) en 1970. Il est l’auteur de Voleurs de sucre (2004, Prix Senghor de la francophonie), La logeuse (Lauréat du Combat des livres 2006) et Bestiaire (un des cinq meilleurs romans de l’année 2008 selon le journal La Presse). Il enseigne à l’Université McGill.
Livre bilingue français/anglais – Michel Renaudeau vit avec ses images une passion forte. Images de la vie qu’il surprend avec ses appareils depuis plus de quarante ans. En Afrique et au Sénégal en particulier, (il a vécu de longues années entre Dakar et Gorée), puis dans le monde entier, au gré de ses reportages ou de ses travaux d’édition. Amateur d’art africain et d’art populaire, il a rassemblé dans sa galerie de Dakar, la première exposition de suwers.
Sénégal, Regards croisés. Guediawaye, dans la banlieue de Dakar, 17 heures. C’est le moment où les ors du couchant font chanter les rouges carmin et les bleus durs, où la brise enfin secoue la demi–torpeur qui envahit hommes et bêtes. L’heure préférée de Gora Mbengue le plus grand peintre sénégalais de « suwers », peintures sous verre en wolof. Après avoir courbé sa prière à même la natte aux mille couleurs de son atelier de plein air, Gora boit son thé à la menthe glacé et l’âme en paix, purifié, s’installe sur son petit banc. Tandis que sa bouche murmure le magique « Bissimilai » (À la grâce de Dieu) qui précède toute action chez les musulmans et promet le succès, la main, rapide, saisit une plaque de verre posée contre la palissade …
Rose
Paris sous le Second Empire. Les ambitieux travaux d’Haussmann détruisent des quartiers entiers, générant des milliers d’expropriations douloureuses. Loin du tumulte, Rose Bazelet mène une vie paisible, au rythme de sa lecture du Petit Journal et de ses promenades au Luxembourg. Jusqu’au jour où elle reçoit la fatidique lettre du préfet: sa maison, située sur le tracé du boulevard Saint-Germain, doit être démolie. Liée par une promesse faite à son mari, elle ne peut se résoudre à partir. Contre le baron, contre l’empereur, Rose va se battre pour sauver la demeure familiale qui renferme un secret jalousement gardé…
Incendie nocturne
Alors qu’il est aux obsèques de son mentor John Jack Thompson, Harry Bosch apprend le vol d’un dossier aux scellés par ce dernier. L’enquête non résolue concerne l’assassinat d’un jeune homme dans une ruelle connue pour ses trafics de drogue. Avec l’aide de Renée Ballard, Harry tente d’élucider cette affaire et de comprendre les raisons qui ont poussé John Jack à s’emparer du dossier.
Renée Ballard et Harry Bosh à l’épreuve du feu.
A ses début, Bosch a eu un certain John Jack Thompson comme mentor. un homme qui lui a appris à toujours prendre une affaire personnellement et à déployer tout ses efforts pour la résoudre. A la mort de Thompson, sa veuve confie à Bosch un dossier volé par son mari aux scellés avant sa retraite. Il s’agit d’une affaire non résolue: un jeune homme abattu dans une ruelle coupe-gorge de Los Angeles des années plus tôt.
Bosch demande l’aide de Renée Ballard, déjà fort occupée au quart de nuit à Hollywood après qu’un sans-abri a été retrouvé calciné dans sa tente. Ensemble, ils en arrivent bientôt à se poser une terrible question: le mentor de Bosch a-t-il dérobé ce dossier pour tenter de résoudre l’affaire après son départ de la police… ou pour s’assurer que la vérité ne soit jamais faite sur ce meurtre?
Fractures
Alice sait que quelque chose ne tourne pas rond dans sa tête. A l’hôpital de Lille, son psychiatre doit lui révéler le résultat d’un an de traitement, lui apporter cette lumière qu’elle recherche depuis si longtemps.
Mais les événements étranges qui se multiplient autour de la jeune femme vont l’en empêcher : cette photo récente de sa sœur jumelle, pourtant morte dix ans auparavant, qu’elle récupère des mains d’un immigré clandestin ; son père, agressé chez lui à l’arme blanche, et qui prétend avoir tenté de se suicider ; ce chemisier ensanglanté qu’elle découvre dans sa douche et à propos duquel elle n’a pas le moindre souvenir ; cet homme retrouvé nu dans un abribus et qui semble avoir vu le diable en personne.
En un mot, Alice vient de prendre un aller simple vers la folie…
Voyages aux pays de nulle part
1284 pages – Bon état –
– Histoire véritable [d’un voyage à la lune] (vers 200 après J.C.) / Lucien de Samosate
– Navigation de Saint Brendan à la recherche du Paradis (vers 1130) / Benoît
– Le Purgatoire de Saint-Patrick (vers 1188) / H. de Saltray
– La Vision d’Albéric (vers 1127) / Anonyme
– L’Utopie (1518) / Thomas Morus
– La Cité du soleil ou l’idée d’une république philosophique (vers 1613) / Tommaso Campanella
– L’Autre monde: Les états et empires de la lune et du soleil (1657-1662) / Savinien Cyrano de Bergerac
– Le Voyage du pélerin de ce monde à celui qui doit venir (1684) / John Bunyam
– Voyages de Gulliver dans les contrée lontaines (1726) / Jonathan Swift
– Le Passage du pôle Arctique au pôle Antarctique (1780) / Anonyme
– Giphantie (1760) / Charles-François Tiphaigne de la Roche
– La Découverte australe par un homme-volant, ou le dédale français (1781) / Nicolas-Anne-Edme Restif de la Bretonne.
Mélodie du temps ordinaire
Été 1960, Atkinson, petite ville ordinaire du Vermont. Divorcée d’un ivrogne pathétique qui vient encore parfois cogner la nuit à sa porte, Marie Fermoyle s’épuise à joindre les deux bouts, animée d’une ambition farouche pour ses trois enfants et portée par un orgueil qui l’empêche d’accepter l’aide de quiconque. Sa solitude va faire d’elle une proie toute désignée pour Omar Duvall, escroc minable et beau parleur, qui se présente un soir chez elle… Oscillant entre colère et résignation, englués dans leur mal-être adolescent, ni Alice ni Norm, les deux aînés, ne sauront s’opposer à Omar, dont la personnalité inquiétante se révélera peu à peu. Avide de voir sa mère enfin heureuse, le jeune Benjy, lui, taira obstinément son terrible secret : le jour même de l’arrivée de Duvall, il l’a vu poignarder un homme dans la forêt… À travers l’histoire des Fermoyle, à laquelle se trouve inextricablement liée celle de leurs proches et voisins, Mary McGarry Morris a écrit la chronique d’une petite communauté où s’affrontent l’espoir et la peur, le mensonge et la honte, l’obsession du péché et la piété, où se joue une lutte incessante entre la soif de réussite et l’amertume de l’échec. La force de l’intrigue et des personnages, la beauté du style, l’atmosphère lourde et envoûtante qui se dégage du roman en font une œuvre à part, parmi les plus marquantes de la littérature américaine contemporaine.
Qui es-tu ?
Alors qu’elle vient d’enterrer son père, Tommie est contactée par une femme dont la fille a été kidnappée il y a trente-et-un ans et qui prétend… être sa mère. La vie de la jeune femme repose-t-elle depuis toujours sur un mensonge ? Lancée dans une quête d’identité et de vérité, Tommie se plonge dans un passé qu’elle découvre parsemé de cadavres. Bientôt elle est traquée par des individus prêts à tout pour la contraindre au silence… Notre pouls bat au rythme de celui de l’héroïne dans ce thriller mené tambour battant. Un premier roman percutant !
Elégies pour Nicolas
Elégies pour Nicolas est un condensé de douleur que les larmes n’ont pas suffit à atténuer. Véritable éphéméride du malheur, ce recueil couvre les jours sans soleil qui ont suivi ce triste 10 janvier 2006 et se referme quasiment sur l’anniversaire de cette date fatidique. A travers des vers chargés de regrets, certes, mais éclairés par l’amour et l’espérance, une présence survit à la mort ; tel est le message livré dans ces poèmes.
L’amour dure trois ans
” Au début, tout est beau, même vous. Vous n’en revenez pas d’être aussi amoureux. Pendant un an, la vie n’est qu’une succession de matins ensoleillés, même l’après-midi quand il neige. Vous écrivez des livres là-dessus. Vous vous mariez, le plus vite possible – pourquoi réfléchir quand on est heureux ? La deuxième année, les choses commencent à changer. Vous êtes devenu tendre. Vous faites l’amour de moins en moins souvent et vous croyez que ce n’est pas grave. Vous défendez le mariage devant vos copains célibataires qui ne vous reconnaissent plus. Vous-même, êtes-vous sûr de bien vous reconnaître, quand vous récitez la leçon apprise par cœur, en vous retenant de regarder les demoiselles fraîches qui éclairent la rue ? La troisième année, vous ne vous retenez plus de regarder les demoiselles fraîches qui éclairent la rue. Vous sortez de plus en plus souvent : ça vous donne une excuse pour ne plus parler. Vient bientôt le moment où vous ne pouvez plus supporter votre épouse une seconde de plus, puisque vous êtes tombé amoureux, d’une autre. La troisième année, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle : dégoûtée, votre femme vous quitte. La mauvaise nouvelle : vous commencez un nouveau livre. “
Golf – Problèmes et solutions
Améliorez votre jeu et réduisez votre handicap grâce à cette méthode inédite. Que vous soyez un novice ou un familier des greens, vous trouverez dans ce livre les conseils d’un pro pour corriger vos erreurs techniques et améliorer votre jeu. Apprenez à décrypter vos gestes et les sources de vos erreurs. Adoptez la bonne technique avec les conseils et astuces expliqués pas à pas. Utilisez au mieux chaque club, du driver au putter, selon le parcours et votre stratégie. Illustrés de photos et schémas, les exercices, faciles à mettre en pratique, optimiseront votre jeu à chaque étape du parcours. Avec les conseils de Steve Newell, devenez impérial sur le green !
L’amour de ma vie
Emma, océanographe reconnue et médiatisée, adore son métier, son mari Leo, leur fille Ruby et leur chien John Keats. En apparence, tout est parfait. Sauf que Leo est un journaliste spécialisé dans les nécrologies de célébrités. Et, quand Emma tombe gravement malade, il tient le choc grâce à ce qu’il sait faire de mieux : enquêter sur la vie des autres. En rédigeant la nécrologie de sa femme, Leo relève des incohérences dans son passé. Incrédule, il tente de dénouer le vrai du faux et, dévasté, il doit se rendre à l’évidence : la personne qu’il pensait le mieux connaître au monde est une étrangère. À mesure que Leo dévoile ses secrets, Emma n’a d’autre choix que de lui prouver que, malgré ses mensonges, elle est bien la femme dont il est tombé amoureux. Mais d’abord, elle doit lui parler de l’autre amour de sa vie…
Qui ne se plante pas ne pousse jamais
Après sa sortie de l’hôpital, Jacqueline, une octogénaire, réalise que le temps passe vite. Elle décide donc de réunir auprès d’elle en Bretagne les deux personnes qui lui sont les plus chères : Alexandre, son jeune voisin qu’elle a élevé, et sa petite-fille Margaux, qui travaille à l’étranger dans le chocolat. Pour mener à bien sa mission, cette grand-mère atypique se rend au bout du monde.
Trois jours et une vie
“À la fin de décembre 1999, une surprenante série d’événements tragiques s’abattit sur Beauval, au premier rang desquels, bien sûr, la disparition du petit Rémi Desmedt. Dans cette région couverte de forêts, soumise à des rythmes lents, la disparition soudaine de cet enfant provoqua la stupeur et fut même considérée, par bien des habitants, comme le signe annonciateur des catastrophes à venir. Pour Antoine, qui fut au centre de ce drame, tout commença par la mort du chien…”
Remède mortel
Le maître de vos nuits blanches revient avec un nouveau collector : après Sans un adieu, voici un deuxième roman, inédit en France, écrit par un Harlan Coben de vingt-cinq ans à peine ! Une mystérieuse clinique qui découvre un traitement miracle contre le sida, un serial killer qui assassine sauvagement des patients gays, un scandale qui menace Washington… Sur fond de complot médico-politique, une intrigue tissée par un Harlan Coben diabolique à souhait.
L’évangile selon Satan
2006, Hattiesburg, dans le Maine. Rachel, l’assistante du shérif du comté, enquête sur la disparition de quatre jeunes serveuses. Elle disparaît à son tour. Marie Parks, profileuse au FBI qui possède des dons de médium et s’est spécialisée dans la traque des cross-killers – les tueurs en série qui voyagent, est chargée d’enquêter sur la disparition de Rachel. Elle retrouve son corps torturé et la dépouille des quatre disparues crucifiées dans une crypte. Le tueur, abattu par le FBI, est un moine qui porte les signes du Diable. Quelques jours plus tard, au Vatican, le cardinal Oscar Camano, patron de la congrégation des Miracles, apprend que les quatre jeunes femmes assassinées sont les religieuses qu’il avait envoyées aux États-Unis pour enquêter sur la vague de meurtres qui frappent l’ordre des Recluses, un ordre très ancien, chargé depuis le Moyen Âge de protéger et d’étudier les manuscrits interdits de la chrétienté. Il confie au meilleur de ses exorcistes, le père jésuite Carzo, le soin de retrouver la trace de cet évangile que l’Église a perdu six siècles plus tôt. Avec L’évangile selon Satan”, Patrick Graham fait une entrée spectaculaire dans le club des grands écrivains de thrillers.
Phèdre
Poussé à bout par la conduite de Phèdre, nouvelle épouse de son père Thésée, Hippolyte, fils du roi d’Athènes, décide de quitter le palais. Quel terrible secret ronge Phèdre, que cache-t-elle sous ses abords cruels ? Victime de sa passion fatale, Phèdre, l’une des héroïnes tragiques les plus célèbres de la littérature, est déchirée entre le coeur et la raison.
Bastingage
Tel un coup de poignard à l’estomac, je venais d’avoir l’horrible sentiment que je ne reverrais plus Luna, qu’elle allait disparaitre à tout jamais de ma vie. Quelque chose de dévorant, comme une peur de la mort. Anxieux je bus mon café à la hâte et allumai une cigarette. Habituellement, je n’aurai jamais dévoilé cet état de faiblesse que je jugeais aliénant, pourtant, sans hésiter, j’appelai Luna. Elle me répondit d’une voix fébrile.– C’est toi ?– Oui… Je te dérange ?– Non j’allais t’appeler, tu as vu, j’ai répondu tout de suite.– Oui, comment ça se fait, tu avais le téléphone en main ?– Oui…dit-elle d’une voix un peu rauque.Je lui racontai ce que je venais de vivre, agité, comme chez le psy lorsque l’on expulse une nuit de cauchemars avec la crainte d’oublier le détail crucial qui pourrait changer le cours des choses. Contre toute attente, elle m’avoua avoir ressenti une émotion identique, qu’elle s’était réveillée en pleurant avec une peur panique de me perdre qui lui tordait les tripes depuis ce matin, qu’elle voulait m’appeler, mais qu’elle avait peur.Il y avait là sans aucun doute le signe d’une reconnaissance inconsciente de nos douleurs respectives, une reconnaissance de nous-mêmes aussi… » Comédien et auteur, Anthony Delon signe avec Bastingage un roman inquiétant sur l’emprise, l’aveuglement et les relations toxiques, qui interroge sur nos rapports ambigus avec la douleur et l’attachement que nous lui portons.
Les enchanteurs
Los Angeles, 4 août 1962. La ville est en proie à la canicule, Marilyn Monroe vient de succomber à une overdose dans sa villa, et Gwen Perloff, une actrice de série B, est kidnappée dans d’étranges circonstances. Cela suffit à plonger le LAPD dans l’effervescence. Le Chef Bill Parker fait appel à une éminence grise d’Hollywood, l’électron libre Freddy Otash, qui va mener une enquête aux multiples ramifications et rebondissements. Troisième tome du Quintette de Los Angeles.
Possessions
On dit que depuis huit cents ans un effrayant molosse hante les environs de Denton-On-The-Forest, la bourgade où vivent Nick Crayke et sa jeune femme Natasha, romancière.
Par une nuit de Halloween, Natasha croit apercevoir la créature à deux pas de sa maison. Dès lors, les visions s’enchaînent, toutes plus terribles les unes que les autres. Enfermée dans son cauchemar, elle ne peut plus supporter le moindre contact avec son mari, qu’elle soupçonne d’infidélité. Comme possédée par une voix intérieure, elle commence à écrire la biographie d’une dénommée Sarah Stalwell, qui vécut au XVIIIe siècle dans leur maison.
Frustré et délaissé, Nick entreprend des recherches historiques autour de cet obscur personnage pour lever le voile sombre qui s’est abattu sur leur vie. Est-ce suffisant pour sauver leur couple qui part à la dérive ? Mais, plus encore, auront-ils la force de conjurer celui qui semble être le Malin lui-même ?
Nize Isabel DE MORAES, née à Sao Paulo, Brésil, vit au Sénégal depuis de très nombreuses années. Elle a fait ses recherches à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire -Cheikh Anta Diop, où elle a exercé les fonctions de Maître-Assistant de Recherche.
Ce travail a eu pour but de rassembler le plus grand nombre possible de documents d’origine européenne sur une période déterminée (1600 à 1679) de l’histoire de la “petite cote” c’est-à-dire de la portion de cote de l’actuel Sénégal s’étendant du cap Vert à la Gambie.
Nize Isabel DE MORAES, née à Sao Paulo, Brésil, vit au Sénégal depuis de très nombreuses années. Elle a fait ses recherches à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire -Cheikh Anta Diop, où elle a exercé les fonctions de Maître-Assistant de Recherche.
Ce travail a eu pour but de rassembler le plus grand nombre possible de documents d’origine européenne sur une période déterminée (1600 à 1679) de l’histoire de la “petite cote” c’est-à-dire de la portion de cote de l’actuel Sénégal s’étendant du cap Vert à la Gambie.
Dans mes yeux
Johnny Hallyday existe dans nos vies, dans nos imaginaires, dans notre patrimoine depuis plus d’un demi-siècle. Il agace, il passionne, il divise, il galvanise, jamais il ne laisse indifférent. Il est notre seule star. Sagan, Duras, Labro, Rondeau se sont penchés sur Johnny Hallyday. Les mythes vivants sont rares et les écrivains sont des vampires. Quand l’idée de ce livre nous est venue, j’ai su que c’était important pour moi. Mes névroses de femme et d’auteur sont réunies en ce seul homme. La dualité, l’immortalité, la vie, le temps qui passe, le talent, les passions, les blessures. Le livre sera écrit à la première personne parce que, dans ce livre, c’est ma façon de raconter qui compte, pas moi. Je prends un plaisir fou à me glisser dans sa peau, à emprunter sa voix, à chercher le bon ton. Nous avons déjà passé des semaines ensemble, et ça durera plus d’une année. Nous avons partagé et partagerons des moments d’intimité, le trac avant la scène, des dîners, des souvenirs. Il parle avec plaisir. On se tait aussi. Je ne le bouscule jamais. Il me dit ce qu’il veut bien m’avouer et Johnny est à un moment de sa vie où il a beaucoup à dire. Amanda Sthers Après bien des blessures et des combats, Johnny a décidé, à 69 ans, de tout dire et de se livrer sans fard, mais à une seule personne : Amanda Sthers.
La rage et l’orgueil
Avec La Rage et l’Orgueil, Oriana Fallaci rompt un silence qui a duré dix ans. Elle rompt ce silence après l’apocalypse qui le matin du 11 septembre 2001, non loin de sa maison de Manhattan, désintégra les deux tours de New York et réduisit en cendre des milliers de personnes. Enrichi d’une dramatique préface où l’auteur raconte comment ce texte est né, et, expliquant pourquoi le terrorisme islamique ne se conclut pas dans la défaite des Talibans en Afghanistan, elle décrit la réalité globale de la Guerre Sainte. Une préface où, en outre, nous prenant par surprise, Oriana Fallaci parle d’elle-même : de son travail, de son isolement hermétique, de ses choix rigoureux et intransigeants. En insérant souvent dans le texte des souvenirs personnels et des épisodes éclairants de sa vie, elle parle en fait des thèmes liés au 11 septembre 2001 : l’Amérique, l’Europe, l’Italie, l’Islam, nous. Surtout nous. Avec son fameux courage, elle lance des accusations très dures et jette de furieuses invectives. Avec sa sincérité brutale, elle expose les idées pénétrantes et les passions, les vérités inconfortables et les réflexions qu’elle avait réprimées durant ces années de silence obstiné. Ce ” petit livre “, comme Oriana Fallaci le qualifie dans sa préface, est en réalité un grand livre. Un livre précieux, un livre qui secoue les consciences, et même les ébranle. Mais il est également le portrait d’une âme. La sienne. Il restera en nous comme une épine dans notre tête et notre cœur.
Un sentiment plus fort que la peur
Dans l’épave d’un avion emprisonné sous les glaces du mont Blanc, Suzie Baker retrouve le document qui pourrait rendre justice à sa famille accusée de haute trahison. Mais cette découverte compromettante réveille les réseaux parallèles des services secrets américains.
Entraîné par l’énigmatique et fascinante Suzie Baker, Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, mène une enquête devenue indispensable à la survie de la jeune femme.
Traqués, manipulés, Suzie et Andrew devront déjouer pièges et illusions jusqu’à toucher du doigt l’un des secrets les mieux gardés de notre temps.
Des personnages qui vous collent à la peau, un suspense haletant…
Avec ce nouveau roman, Marc Levy cisèle une histoire d’une modernité surprenante.
J’offrirai d’avoir gueulé
Un soir de Noël 1966, à Nantes, une jeune fille de dix-sept ans, Arlette, meurt terrassée par une leucémie. En recevant le sacrement des malades, elle prononce cette parole du Petit Prince : ” Au moment de se quitter, on risque de pleurer un peu, si on s’est laissé apprivoiser “. Cet ouvrage relate l’aventure spirituelle d’une employée de maison jociste au long des quatre mois de sa maladie. Elle connaîtra la nuit de la souffrance, le désert de la solitude et la lumière de la foi, irradiant son entourage de son sourire et de son humour. Mis à l’épreuce, c’est pourtant l’amour qui l’emporte : ce don qui conduit à s’abandonner à Dieu jusqu’au moment ultime. ” J’offrirai d’avoir gueulé “..
Les masques de la nuit
Dans un jardin de la banlieue huppée de Bruges, une petite fille découvre un squelette. Des années auparavant, la maison abritait un bordel de luxe, le Love, fréquenté par les notables de la région.
Ballets roses, réseaux de prostitution, corruption, collusion avec les plus hautes sphères du pouvoir… certains mettront tout en œuvre pour faire échouer l’enquête du peu diplomate commissaire Van In, de son adjoint, le perspicace Versavel, et de la séduisante et redoutable substitut du procureur, Hannelore Martens.
« Un Simenon flamand qui fait souffler un vent comique et iconoclaste au pays du roman policier. »
Le Tiers Age touche à sa fin, et la Terre du Milieu à son crépuscule. La Compagnie de l’Anneau va donc tâcher de déjouer les projets infernaux de Sauron, force du mal d’autant plus difficile à combattre qu’elle est désincarnée. Qui, des cinq héros, mènera à bien la mission ? Gandalf, grand sage qui seul mesure la portée de la quête ? Aragorn, qui dissimule ses origines princières sous les traits d’un rôdeur taciturne ? Frodon et Sam, qui sont chargés de la phase finale de la mission ou Gollum, créature abjecte qui fut un temps dépositaire de l’anneau ? Mais quel est donc le pouvoir de cet anneau tant convoité ? Quelle est donc la signification de l’énigme qui figure en première page, en manière d’épigraphe ?
Tant de questions qui ne sont qu’une infime partie du mystère féerique qui, depuis 1954, ravit l’imagination, autorisée pour un temps à s’attarder dans un séjour magique aux forêts profondes et ancestrales, aux paysages argentés peuplés d’êtres aériens, de jeunes guerrières intrépides, de destriers sauvages ayant la fierté de leurs maîtres, de viles créatures dont la laideur physique reflète la méchanceté… Tous, nous avons rêvé de ce repos de l’âme, de même que nous avons craint, enfants, la menace sourde et inexplicable. Tolkien, lui, a su nommer cet univers, et en faire une épopée passionnante, quête initiatique où l’errance humaine est regardée avec une tolérance rassurante.
Mais quels sont ces petits êtres rigolos et surprenants, ces “hobbits” ? D’où viennent ces accents folkloriques, ce langage essentiel, cette mélancolie onirique qui teinte l’esprit d’un brouillard étrange une fois le volume refermé ?
Tant de questions auxquelles, heureusement, Tolkien ne répond jamais tout à fait malgré les cartes, généalogies, lexiques et autres appendices passionnants que son imagination prolifique a fournis sur La Terre du Milieu.
Private Los Angeles
Ancien Marine, Jack Morgan hérite de son père – un prisonnier condamné à mort – « Private », une agence de détectives privés, et 15 millions de dollars.
Cinq ans plus tard, les affaires fonctionnent bien pour Jack, qui a su développer son business et jouit d’une réputation solide auprès des stars et des hommes politiques. Mais il fait les frais des erreurs de son père et de son jumeau, qui a contracté des dettes auprès du mafieux Ray Noccia…
Lorsque Jack apprend que Shelby, la femme de son meilleur ami, a été sauvagement abattue, il mène l’enquête et ne tarde pas à découvrir la double vie de cette dernière. Shelby, prostituée et accroc au crack, travaillait dans un salon de massage tenu par Noccia lui-même…
Parallèlement, Justine, profileuse et associée de Jack au sein de l’agence de la ville des anges, enquête sur des meurtres en série de lycéennes. Dix-huit victimes au total, mais toutes assassinées de façon différente…
Le premier jour
Un étrange objet trouvé dans un volcan éteint va révolutionner tout ce qu’on croit savoir de la naissance du monde. Il est astrophysicien, elle est archéologue. Ensemble, ils vont vivre une aventure qui va changer le cours de leur vie et de la nôtre…
Double piège
Vous pensez connaître la vérité.
La vérité est que vous ignorez tout.
New Jersey, aujourd’hui.
Pour surveiller sa baby-sitter, Maya a installé une caméra dans son salon. Un jour, un homme apparaît à l’écran, jouant avec sa petite Lily. Un homme que Maya connaît bien : Joe, son mari… qu’elle vient d’enterrer.
Un choc. Et de troublantes découvertes : le certificat de décès de Joe a disparu et l’arme impliquée dans sa mort est aussi celle qui a coûté la vie à la sœur de Maya, Claire, quatre mois plus tôt.
Mort ou vivant, qui était vraiment Joe ? Doit-on croire tout ce que l’on voit ?
Pour Maya, l’heure est venue de plonger dans un passé trouble ; un monde à la frontière entre vérité et illusions. Un monde dangereux, dont elle pourrait être la nouvelle victime.
