
Trois jours et une vie
« À la fin de décembre 1999, une surprenante série d’événements tragiques s’abattit sur Beauval, au premier rang desquels, bien sûr, la disparition du petit Rémi Desmedt. Dans cette région couverte de forêts, soumise à des rythmes lents, la disparition soudaine de cet enfant provoqua la stupeur et fut même considérée, par bien des habitants, comme le signe annonciateur des catastrophes à venir. Pour Antoine, qui fut au centre de ce drame, tout commença par la mort du chien… »
Remède mortel
Le maître de vos nuits blanches revient avec un nouveau collector : après Sans un adieu, voici un deuxième roman, inédit en France, écrit par un Harlan Coben de vingt-cinq ans à peine ! Une mystérieuse clinique qui découvre un traitement miracle contre le sida, un serial killer qui assassine sauvagement des patients gays, un scandale qui menace Washington… Sur fond de complot médico-politique, une intrigue tissée par un Harlan Coben diabolique à souhait.
L’évangile selon Satan
2006, Hattiesburg, dans le Maine. Rachel, l’assistante du shérif du comté, enquête sur la disparition de quatre jeunes serveuses. Elle disparaît à son tour. Marie Parks, profileuse au FBI qui possède des dons de médium et s’est spécialisée dans la traque des cross-killers – les tueurs en série qui voyagent, est chargée d’enquêter sur la disparition de Rachel. Elle retrouve son corps torturé et la dépouille des quatre disparues crucifiées dans une crypte. Le tueur, abattu par le FBI, est un moine qui porte les signes du Diable. Quelques jours plus tard, au Vatican, le cardinal Oscar Camano, patron de la congrégation des Miracles, apprend que les quatre jeunes femmes assassinées sont les religieuses qu’il avait envoyées aux États-Unis pour enquêter sur la vague de meurtres qui frappent l’ordre des Recluses, un ordre très ancien, chargé depuis le Moyen Âge de protéger et d’étudier les manuscrits interdits de la chrétienté. Il confie au meilleur de ses exorcistes, le père jésuite Carzo, le soin de retrouver la trace de cet évangile que l’Église a perdu six siècles plus tôt. Avec L’évangile selon Satan », Patrick Graham fait une entrée spectaculaire dans le club des grands écrivains de thrillers.
Phèdre
Poussé à bout par la conduite de Phèdre, nouvelle épouse de son père Thésée, Hippolyte, fils du roi d’Athènes, décide de quitter le palais. Quel terrible secret ronge Phèdre, que cache-t-elle sous ses abords cruels ? Victime de sa passion fatale, Phèdre, l’une des héroïnes tragiques les plus célèbres de la littérature, est déchirée entre le coeur et la raison.
Bastingage
Tel un coup de poignard à l’estomac, je venais d’avoir l’horrible sentiment que je ne reverrais plus Luna, qu’elle allait disparaitre à tout jamais de ma vie. Quelque chose de dévorant, comme une peur de la mort. Anxieux je bus mon café à la hâte et allumai une cigarette. Habituellement, je n’aurai jamais dévoilé cet état de faiblesse que je jugeais aliénant, pourtant, sans hésiter, j’appelai Luna. Elle me répondit d’une voix fébrile.– C’est toi ?– Oui… Je te dérange ?– Non j’allais t’appeler, tu as vu, j’ai répondu tout de suite.– Oui, comment ça se fait, tu avais le téléphone en main ?– Oui…dit-elle d’une voix un peu rauque.Je lui racontai ce que je venais de vivre, agité, comme chez le psy lorsque l’on expulse une nuit de cauchemars avec la crainte d’oublier le détail crucial qui pourrait changer le cours des choses. Contre toute attente, elle m’avoua avoir ressenti une émotion identique, qu’elle s’était réveillée en pleurant avec une peur panique de me perdre qui lui tordait les tripes depuis ce matin, qu’elle voulait m’appeler, mais qu’elle avait peur.Il y avait là sans aucun doute le signe d’une reconnaissance inconsciente de nos douleurs respectives, une reconnaissance de nous-mêmes aussi… » Comédien et auteur, Anthony Delon signe avec Bastingage un roman inquiétant sur l’emprise, l’aveuglement et les relations toxiques, qui interroge sur nos rapports ambigus avec la douleur et l’attachement que nous lui portons.
Les enchanteurs
Los Angeles, 4 août 1962. La ville est en proie à la canicule, Marilyn Monroe vient de succomber à une overdose dans sa villa, et Gwen Perloff, une actrice de série B, est kidnappée dans d’étranges circonstances. Cela suffit à plonger le LAPD dans l’effervescence. Le Chef Bill Parker fait appel à une éminence grise d’Hollywood, l’électron libre Freddy Otash, qui va mener une enquête aux multiples ramifications et rebondissements. Troisième tome du Quintette de Los Angeles.
Possessions
On dit que depuis huit cents ans un effrayant molosse hante les environs de Denton-On-The-Forest, la bourgade où vivent Nick Crayke et sa jeune femme Natasha, romancière.
Par une nuit de Halloween, Natasha croit apercevoir la créature à deux pas de sa maison. Dès lors, les visions s’enchaînent, toutes plus terribles les unes que les autres. Enfermée dans son cauchemar, elle ne peut plus supporter le moindre contact avec son mari, qu’elle soupçonne d’infidélité. Comme possédée par une voix intérieure, elle commence à écrire la biographie d’une dénommée Sarah Stalwell, qui vécut au XVIIIe siècle dans leur maison.
Frustré et délaissé, Nick entreprend des recherches historiques autour de cet obscur personnage pour lever le voile sombre qui s’est abattu sur leur vie. Est-ce suffisant pour sauver leur couple qui part à la dérive ? Mais, plus encore, auront-ils la force de conjurer celui qui semble être le Malin lui-même ?
Nize Isabel DE MORAES, née à Sao Paulo, Brésil, vit au Sénégal depuis de très nombreuses années. Elle a fait ses recherches à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire -Cheikh Anta Diop, où elle a exercé les fonctions de Maître-Assistant de Recherche.
Ce travail a eu pour but de rassembler le plus grand nombre possible de documents d’origine européenne sur une période déterminée (1600 à 1679) de l’histoire de la « petite cote » c’est-à-dire de la portion de cote de l’actuel Sénégal s’étendant du cap Vert à la Gambie.
Nize Isabel DE MORAES, née à Sao Paulo, Brésil, vit au Sénégal depuis de très nombreuses années. Elle a fait ses recherches à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire -Cheikh Anta Diop, où elle a exercé les fonctions de Maître-Assistant de Recherche.
Ce travail a eu pour but de rassembler le plus grand nombre possible de documents d’origine européenne sur une période déterminée (1600 à 1679) de l’histoire de la « petite cote » c’est-à-dire de la portion de cote de l’actuel Sénégal s’étendant du cap Vert à la Gambie.
Dans mes yeux
Johnny Hallyday existe dans nos vies, dans nos imaginaires, dans notre patrimoine depuis plus d’un demi-siècle. Il agace, il passionne, il divise, il galvanise, jamais il ne laisse indifférent. Il est notre seule star. Sagan, Duras, Labro, Rondeau se sont penchés sur Johnny Hallyday. Les mythes vivants sont rares et les écrivains sont des vampires. Quand l’idée de ce livre nous est venue, j’ai su que c’était important pour moi. Mes névroses de femme et d’auteur sont réunies en ce seul homme. La dualité, l’immortalité, la vie, le temps qui passe, le talent, les passions, les blessures. Le livre sera écrit à la première personne parce que, dans ce livre, c’est ma façon de raconter qui compte, pas moi. Je prends un plaisir fou à me glisser dans sa peau, à emprunter sa voix, à chercher le bon ton. Nous avons déjà passé des semaines ensemble, et ça durera plus d’une année. Nous avons partagé et partagerons des moments d’intimité, le trac avant la scène, des dîners, des souvenirs. Il parle avec plaisir. On se tait aussi. Je ne le bouscule jamais. Il me dit ce qu’il veut bien m’avouer et Johnny est à un moment de sa vie où il a beaucoup à dire. Amanda Sthers Après bien des blessures et des combats, Johnny a décidé, à 69 ans, de tout dire et de se livrer sans fard, mais à une seule personne : Amanda Sthers.
La rage et l’orgueil
Avec La Rage et l’Orgueil, Oriana Fallaci rompt un silence qui a duré dix ans. Elle rompt ce silence après l’apocalypse qui le matin du 11 septembre 2001, non loin de sa maison de Manhattan, désintégra les deux tours de New York et réduisit en cendre des milliers de personnes. Enrichi d’une dramatique préface où l’auteur raconte comment ce texte est né, et, expliquant pourquoi le terrorisme islamique ne se conclut pas dans la défaite des Talibans en Afghanistan, elle décrit la réalité globale de la Guerre Sainte. Une préface où, en outre, nous prenant par surprise, Oriana Fallaci parle d’elle-même : de son travail, de son isolement hermétique, de ses choix rigoureux et intransigeants. En insérant souvent dans le texte des souvenirs personnels et des épisodes éclairants de sa vie, elle parle en fait des thèmes liés au 11 septembre 2001 : l’Amérique, l’Europe, l’Italie, l’Islam, nous. Surtout nous. Avec son fameux courage, elle lance des accusations très dures et jette de furieuses invectives. Avec sa sincérité brutale, elle expose les idées pénétrantes et les passions, les vérités inconfortables et les réflexions qu’elle avait réprimées durant ces années de silence obstiné. Ce » petit livre « , comme Oriana Fallaci le qualifie dans sa préface, est en réalité un grand livre. Un livre précieux, un livre qui secoue les consciences, et même les ébranle. Mais il est également le portrait d’une âme. La sienne. Il restera en nous comme une épine dans notre tête et notre cœur.
Un sentiment plus fort que la peur
Dans l’épave d’un avion emprisonné sous les glaces du mont Blanc, Suzie Baker retrouve le document qui pourrait rendre justice à sa famille accusée de haute trahison. Mais cette découverte compromettante réveille les réseaux parallèles des services secrets américains.
Entraîné par l’énigmatique et fascinante Suzie Baker, Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, mène une enquête devenue indispensable à la survie de la jeune femme.
Traqués, manipulés, Suzie et Andrew devront déjouer pièges et illusions jusqu’à toucher du doigt l’un des secrets les mieux gardés de notre temps.
Des personnages qui vous collent à la peau, un suspense haletant…
Avec ce nouveau roman, Marc Levy cisèle une histoire d’une modernité surprenante.
J’offrirai d’avoir gueulé
Un soir de Noël 1966, à Nantes, une jeune fille de dix-sept ans, Arlette, meurt terrassée par une leucémie. En recevant le sacrement des malades, elle prononce cette parole du Petit Prince : » Au moment de se quitter, on risque de pleurer un peu, si on s’est laissé apprivoiser « . Cet ouvrage relate l’aventure spirituelle d’une employée de maison jociste au long des quatre mois de sa maladie. Elle connaîtra la nuit de la souffrance, le désert de la solitude et la lumière de la foi, irradiant son entourage de son sourire et de son humour. Mis à l’épreuce, c’est pourtant l’amour qui l’emporte : ce don qui conduit à s’abandonner à Dieu jusqu’au moment ultime. » J’offrirai d’avoir gueulé « ..
Les masques de la nuit
Dans un jardin de la banlieue huppée de Bruges, une petite fille découvre un squelette. Des années auparavant, la maison abritait un bordel de luxe, le Love, fréquenté par les notables de la région.
Ballets roses, réseaux de prostitution, corruption, collusion avec les plus hautes sphères du pouvoir… certains mettront tout en œuvre pour faire échouer l’enquête du peu diplomate commissaire Van In, de son adjoint, le perspicace Versavel, et de la séduisante et redoutable substitut du procureur, Hannelore Martens.
« Un Simenon flamand qui fait souffler un vent comique et iconoclaste au pays du roman policier. »
Le Tiers Age touche à sa fin, et la Terre du Milieu à son crépuscule. La Compagnie de l’Anneau va donc tâcher de déjouer les projets infernaux de Sauron, force du mal d’autant plus difficile à combattre qu’elle est désincarnée. Qui, des cinq héros, mènera à bien la mission ? Gandalf, grand sage qui seul mesure la portée de la quête ? Aragorn, qui dissimule ses origines princières sous les traits d’un rôdeur taciturne ? Frodon et Sam, qui sont chargés de la phase finale de la mission ou Gollum, créature abjecte qui fut un temps dépositaire de l’anneau ? Mais quel est donc le pouvoir de cet anneau tant convoité ? Quelle est donc la signification de l’énigme qui figure en première page, en manière d’épigraphe ?
Tant de questions qui ne sont qu’une infime partie du mystère féerique qui, depuis 1954, ravit l’imagination, autorisée pour un temps à s’attarder dans un séjour magique aux forêts profondes et ancestrales, aux paysages argentés peuplés d’êtres aériens, de jeunes guerrières intrépides, de destriers sauvages ayant la fierté de leurs maîtres, de viles créatures dont la laideur physique reflète la méchanceté… Tous, nous avons rêvé de ce repos de l’âme, de même que nous avons craint, enfants, la menace sourde et inexplicable. Tolkien, lui, a su nommer cet univers, et en faire une épopée passionnante, quête initiatique où l’errance humaine est regardée avec une tolérance rassurante.
Mais quels sont ces petits êtres rigolos et surprenants, ces « hobbits » ? D’où viennent ces accents folkloriques, ce langage essentiel, cette mélancolie onirique qui teinte l’esprit d’un brouillard étrange une fois le volume refermé ?
Tant de questions auxquelles, heureusement, Tolkien ne répond jamais tout à fait malgré les cartes, généalogies, lexiques et autres appendices passionnants que son imagination prolifique a fournis sur La Terre du Milieu.
Private Los Angeles
Ancien Marine, Jack Morgan hérite de son père – un prisonnier condamné à mort – « Private », une agence de détectives privés, et 15 millions de dollars.
Cinq ans plus tard, les affaires fonctionnent bien pour Jack, qui a su développer son business et jouit d’une réputation solide auprès des stars et des hommes politiques. Mais il fait les frais des erreurs de son père et de son jumeau, qui a contracté des dettes auprès du mafieux Ray Noccia…
Lorsque Jack apprend que Shelby, la femme de son meilleur ami, a été sauvagement abattue, il mène l’enquête et ne tarde pas à découvrir la double vie de cette dernière. Shelby, prostituée et accroc au crack, travaillait dans un salon de massage tenu par Noccia lui-même…
Parallèlement, Justine, profileuse et associée de Jack au sein de l’agence de la ville des anges, enquête sur des meurtres en série de lycéennes. Dix-huit victimes au total, mais toutes assassinées de façon différente…
Le premier jour
Un étrange objet trouvé dans un volcan éteint va révolutionner tout ce qu’on croit savoir de la naissance du monde. Il est astrophysicien, elle est archéologue. Ensemble, ils vont vivre une aventure qui va changer le cours de leur vie et de la nôtre…
Double piège
Vous pensez connaître la vérité.
La vérité est que vous ignorez tout.
New Jersey, aujourd’hui.
Pour surveiller sa baby-sitter, Maya a installé une caméra dans son salon. Un jour, un homme apparaît à l’écran, jouant avec sa petite Lily. Un homme que Maya connaît bien : Joe, son mari… qu’elle vient d’enterrer.
Un choc. Et de troublantes découvertes : le certificat de décès de Joe a disparu et l’arme impliquée dans sa mort est aussi celle qui a coûté la vie à la sœur de Maya, Claire, quatre mois plus tôt.
Mort ou vivant, qui était vraiment Joe ? Doit-on croire tout ce que l’on voit ?
Pour Maya, l’heure est venue de plonger dans un passé trouble ; un monde à la frontière entre vérité et illusions. Un monde dangereux, dont elle pourrait être la nouvelle victime.
Le manuscrit inachevé
Aux alentours de Grenoble, une voiture finit sa trajectoire dans un ravin. Dans le coffre, le corps d’une femme. À la station-service où a été vu le conducteur, la vidéosurveillance est claire : l’homme n’est pas le propriétaire du véhicule.
Léane Morgan et Enaël Miraure sont une seule et même personne. L’institutrice reconvertie en reine du thriller a toujours tenu sa vie privée secrète : un mariage dont il ne reste rien sauf un lieu, » L’Inspirante « , villa posée au bord des dunes de la Côte d’Opale, et le traumatisme de l’enlèvement de sa fille Sarah. L’agression soudaine de son mari va faire resurgir le pire.
Dans le vent, le sable et le brouillard, une question parmi d’autres se pose : vers qui et vers quoi se tourner quand l’unique vérité est que tout vous devient étranger ?
Promesse
Bornholm, une île danoise de la mer Baltique, fin des années 1990. Le cadavre d’une jeune fille est retrouvé dans un arbre, son vélo broyé au bord de la route. Aucune trace du chauffard : affaire classée. Sauf pour un policier local, qui finit dix-sept ans plus tard par demander l’aide du Département V, spécialisé dans les cold cases. Avant de se tirer une balle dans la tête.
L’inspecteur Mørck et ses assistants Assad et Rose débarquent donc à Bornholm. En remuant le passé, ils prennent le risque de réveiller de vieux démons…
L’auteur n’a pas son pareil pour brouiller les pistes, avec une grande intelligence dans la construction, mêlant froideur, humour, émotion, suspense et violence.
Madame Bovary
« Il y a peu de femmes que, de tête au moins, je n’aie déshabillées jusqu’au talon. J’ai travaillé la chair en artiste et je la connais. Quant à l’amour, ç’a été le grand sujet de réflexion de toute ma vie. Ce que je n’ai pas donné à l’art pur, au métier en soi, a été là et le cœur que j’étudiais c’était le mien. » Flaubert défend ainsi son œuvre dans une lettre à sa maîtresse, Louise Collet. L’amour si quotidien de Charles Bovary, les passions tumultueuses de sa femme Emma étaient décrites avec tant de réalisme que l’auteur et l’imprimeur furent traînés en justice pour offense publique à la morale et à la religion. On les acquitta. Flaubert n’avait peint que la réalité, les moisissures de l’âme. Une femme, mal mariée, dans une petite ville normande, rêve d’amour et le trouve.
Nouvelle petite philosophie
Comment rendre la philosophie vivante et accessible à des non spécialistes ? En s’adressant à Albert Jacquard ! Interrogé par Huguette Planès, professeur de philosophie au lycée d’Albi, Albert Jacquard examine un certain nombre de notions dont quelques-unes appartiennent au programme des classes de terminale – totalitarisme, rationnel-irrationnel, violence, désir, citoyenneté, par exemple -, tandis que d’autres font partie des questions dont chacun entend parler tous les jours – bioéthique, écologie, femme, Internet, jeunesse, mondialisation, solidarité, etc. Avec des mots simples, il rend la philosophie à ce qu’elle ne devrait jamais cesser d’être : l’exercice d’une pensée libre, exprimée dans les mots de la vie quotidienne, par un auteur habitué au dialogue. Sans en avoir l’air, sans effort, Albert Jacquard entraîne son lecteur dans des univers de pensée que l’on croyait réservés aux spécialistes.
Plus tard, tu comprendras
» Plus tard, tu comprendras » me disait ma mère. Je m’étais toujours demandé ce qu’il y avait à comprendre. Je croyais, orgueilleux, avoir déjà tout compris. Il me restait pourtant l’essentiel : tenter de répondre à la question » Qui est cette femme qui m’a aimé et que j’aime et qui m’a donné la vie ? « . Vivante, c’était ma mère. La source et la clé de ma vie. Morte, c’est une femme qui a vécu, avant moi, une autre vie. Une Parisienne, juive, pharmacienne née de parents russes et qui a traversé douloureusement la guerre. Une jeune fille amoureuse, une femme blessée, une mère. Et bien d’autres personnages dont j’ai découvert, ces derniers mois, les multiples facettes…
Connemara
Hélène a bientôt quarante ans. Elle est née dans une petite ville de l’Est de la France. Elle a fait de belles études, une carrière, deux filles et vit dans une maison d’architecte sur les hauteurs de Nancy. Elle a réalisé le programme des magazines et le rêve de son adolescence : se tirer, changer de milieu, réussir. Et pourtant le sentiment de gâchis est là, les années ont passé, tout a déçu.
Christophe, lui, vient de dépasser la quarantaine. Il n’a jamais quitté ce bled où ils ont grandi avec Hélène. Il n’est plus si beau. Il a fait sa vie à petits pas, privilégiant les copains, la teuf, remettant au lendemain les grands efforts, les grandes décisions, l’âge des choix. Aujourd’hui, il vend de la bouffe pour chien, rêve de rejouer au hockey comme à seize ans, vit avec son père et son fils, une petite vie peinarde et indécise. On pourrait croire qu’il a tout raté. Et pourtant il croit dur comme fer que tout est encore possible. Connemara c’est cette histoire des comptes qu’on règle avec le passé et du travail aujourd’hui, entre PowerPoint et open space. C’est surtout le récit de ce tremblement au mitan de la vie, quand le décor est bien planté et que l’envie de tout refaire gronde en nous. Le récit d’un amour qui se cherche par-delà les distances dans un pays qui chante Sardou et va voter contre soi.
Mission : retrouver coûte que coûte un incroyable document secret qui vaut de l'or mais pourrait déclencher une guerre. Deux des meilleurs agents secrets du monde, Dirk Pitt, l'Américain héros de « Renflouer le Titanic » et Brian Shaw, l'Anglais, s'affrontent dans une course folle pour mettre, le premier, la main sur cet incroyable secret disparu depuis soixante-quinze ans mais que la belle Heidi Milligan, un brillant officier de la marine américaine, a découvert accidentellement.
La promesse
La promesse que souhaite tenir ce livre, c’est d’abord celle de raconter le destin d’un enfant qui bascula avec la guerre. Nous sommes en 1942, Jacques a 8 ans. Ses parents sont des artistes juifs émigrés d’Europe de l’Est. Lorsqu’ils sont arrêtés, avant d’être exterminés en Pologne, le père de Jacques, du camp de Drancy, écrit à une jeune femme pour la supplier de ne pas oublier l’enfant. Et sa mère formule la même prière à un de leurs amis. Cette femme et cet homme, qui ne se connaissaient pas, sauveront Jacques. Mais au nom de quels liens ? Quels chemins prendront leurs vies lorsque la guerre sera finie ? Nous sommes en 2022. Ce qui compte désormais, c’est de transmettre ce que des Français ont fait, dans le secret et le courage. La promesse dit l’amour filial, l’instinct de survie, la violence née du silence, et la réconciliation entre des générations.
L’écume des jours
Dans un univers mêlant quotidien et onirisme, ce premier roman conte les aventures de Colin, de Chick, d’Alise et de la belle Chloé. Deux histoires d’amour s’entremêlent : Colin est un jeune homme élégant, rentier, qui met fin à son célibat en épousant Chloé, rencontrée à une fête, tandis que son ami Chick, fanatique transi du philosophe vedette Jean-Sol jk, entretient une relation avec Alise. Tout irait pour le mieux sans les forces conjuguées de la maladie (Chloé est victime d’un « nénuphar » qui lui dévore le poumon) et du consumérisme (Chick consume ses ressources dans sa passion pour Jean-Sol Partre) qui s’acharnent sur les quatre amis. La plume alerte de Boris Vian, qui multiplie les néologismes poétiques et les jeux de mots (le pianocktail, le biglemoi, les doublezons…) semble le faire par politesse, car sous ses dehors de roman d’amour pour éternels adolescents, l’Ecume des Jours est un piège qui étouffe petit à petit le lecteur et les personnages. A l’image de la maladie de Chloé qui s’étend, la légèreté et l’innocence qui ouvrent le roman sont progressivement contaminées par le drame. Un classique moderne, salué à sa sortie par Raymond Queneau comme « le plus poignant des romans d’amour contemporains ».
Entre chien et loup
« J’aurais pu en déduire que cet homme, mon père, ne m’aimait pas, et ainsi le laisser anéantir une partie de moi. Mais j’avais compris qu’il m’avait désiré comme rien d’autre au monde, de cet amour et cette fougue sans limites si propres à la jeunesse. » Fils d’un monstre sacré du cinéma et d’une comédienne éprise de liberté, Anthony Delon lève le voile sur sa famille, celle qui se révélait une fois les micros éteints et la porte refermée. Il offre un témoignage bouleversant sur son enfance, ses années de jeunesse, la maladie de sa mère qu’il a accompagnée jusqu’au dernier jour. Son questionnement est universel. Comment dépasser ses peurs, ses blessures, ses déceptions ? Comment ne pas reproduire le schéma imposé par une famille, où l’amour serait la première victime d’une malédiction qui se transmettrait de génération en génération ? Comment, enfin, devenir un homme et rester debout ?
Le Diable s’habille en Prada
Fraîchement venue de sa province, Andrea, journaliste débutante, vient d’être engagée chez Runway, un grand magazine de mode new-yorkais. Une opportunité que tout le monde lui envie. Mais Andrea est en réalité propulsée un peu vite dans un univers hostile, peuplé de créatures aux langues fourchues et aux silhouettes acérées adorant les dieux Prada, Versace ou Armani.
Baton rouge
Baton rouge, Louisiane, 230 000 habitants, ancien comptoir français sur le Mississippi…
Plaque tournante de tous les trafics, c’est la ville des États-Unis qui compte le plus grand nombre de crimes par habitant. C’est aussi là que Kay Scarpetta a rendez-vous avec son destin, car les frères Chandonne ne l’ont pas oubliée.
La mort est tapie au fin fond du bayou et frappe en série…
Les amis de Scarpetta arriveront-ils à temps pour déjouer le piège ?
Un jour
Comédie de mœurs, tableau social de l’Angleterre des vingt dernières années, mais surtout sublime histoire d’amour, Un jour est le livre qui a fait chavirer l’Europe tout entière. Superbement construit, un roman drôle et lucide sur l’amitié, le passage à l’âge adulte, les occasions manquées, les illusions perdues.
Lui, Dexter, issu d’un milieu aisé, séduisant, sûr de lui, insouciant.
Elle, Emma, d’origine modeste, charmante qui s’ignore, bourrée de complexes, de principes et de convictions.
Nous sommes le 15 juillet 1988. Margaret Thatcher est au pouvoir, la new wave bat son plein, Dexter et Emma viennent de passer une nuit ensemble. Ces deux-là ne le savent pas encore mais ils ont vécu un coup de foudre.
D’année en année, Dexter et Emma vont se chercher, se perdre, s’aimer, se détester, se séparer, et finir par comprendre qu’ils ne sont jamais aussi heureux que lorsqu’ils sont ensemble.
Nous sommes le 15 juillet 2004. Tony Blair est Premier ministre, Robbie Williams cartonne et la vie, la vie qui va, réserve encore bien des surprises…
Le mur des cons
Ce fut ce qu’on a appelé le « mur de la honte ». On dénonce, on ricane, on bafoue les droits de de ceux dont on ne partage pas les idées réelles ou supposées. Et ces juges se « vengent ». Le temps est venu de révéler les rapports malsains qui règnent aujourd’hui au sein de la magistrature, dans les arrière-cours des palais, mais aussi dans les relations entre juges, politiques, médias, opinion publique. J’ai connu à titre personnel les premières marques de cette volonté politique de « caporaliser » la justice. Le pouvoir et les juges portent une part de responsabilité de cette dérive. Cette politisation de certains magistrats a ouvert une faille, un espace dans lequel le monde politique s’est engouffré pour délégitimer l’oeuvre de la justice. Le préjudice est irréparable. Il est urgent de nommer les dérives pour y mettre fin. Il y va de notre avenir et de la démocratie.
Nos émotions sont l’expression de notre identité profonde, mais nous avons trop souvent tendance à les considérer comme des éléments perturbateurs dans notre vie tant privée que professionnelle. Or, depuis notre enfance, bombes à retardement ou source d’énergie positive, elles sont déterminantes dans la découverte et l’accomplissement de soi et l’établissement de liens épanouis avec notre entourage. Alain Sarton nous invite à donner à nos émotions la place qui leur revient. A la lumière de nombreuses » traversées émotionnelles » accomplies lors d’un travail thérapeutique et réunies ici, il montre avec force comment ces sentiments nous permettent de nous libérer du poids du passé pour mieux développer nos capacités de travail, d’initiative et d’amour.
Les heures silencieuses
Magdalena est l’épouse de Pieter van Beyeren, administrateur de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales. Issue d’une famille de riches armateurs, Magdalena est rigoureuse, soucieuse d’ordre et d’économie, maîtresse d’elle-même et de son foyer. Elle aurait pu succéder à son père si le commerce n’était réservé aux hommes, et la place des femmes à la maison. C’est sur un espace intérieur qu’elle semble s’être repliée. Intérieur où elle s’est fait représenter vue de dos, à son clavecin, près d’une fenêtre éclairant une enfilade de pièces qui respirent le calme, dans un tableau au charme presque irréel peint par un artiste du temps, Emanuel de Witt. Ce décor a ses secrets, que livre le journal intime de Magdalena. Sa déception de n’avoir pu succéder à son père, née sans héritier mâle. Sa rencontre avec Pieter. Toutes les failles intimes de son existence. Un souvenir qui l’oppresse, emplit ses nuits d’angoisse : le meurtre dont elle a été témoin, enfant. Et d’autres infortunes autour d’elle. Sa sœur Judith, qui se morfond de ne pouvoir enfanter.
Ses filles, Catherina et Elisabeth, pour lesquelles Magdalena songe à des mariages délicats à arranger. Enfin, son propre sort en tant qu’épouse, quand Pieter décide brutalement de renoncer à tout commerce de chair avec elle, pour ne pas risquer encore une fois de la perdre en couches. A ces inquiétudes personnelles se mêle le récit des efforts d’une famille d’armateurs pour conserver le bien-être.
Entrer en philo
Faire de la philosophie ? Le plus souvent, la discipline inquiète: trop complexe, trop abstraite? Lu par le remarquable pédagogue qu?est Jean-Paul Jouary, ce livre n?est ni un manuel ni un aide-mémoire. Il n?a qu?une ambition : détruire les préjugés, en montrant que la pensée philosophique n?est pas étrangère à notre quotidien. Savoir passer les premiers obstacles peut permettre à chacun de gagner un temps précieux, et de faire de la philosophie une véritable aventure personnelle.
« Je sens mon cœur battre, mes poumons respirer, mon corps vivre, et pourtant je ne sens pas que j’existe », dit une jeune femme victime d’un abus sexuel. « J’ai l’impression d’être transparente », dit une autre. « Je ne me sentais plus exister », explique un homme pour justifier d’avoir brutalement décidé de quitter femme et enfants. Un grand nombre de personnes expriment leur souffrance en disant que leur sentiment d’exister a été anéanti ou, du moins, fortement attaqué. C’est que la vie nous est donnée, le corps a ses exigences, mais le sentiment d’exister – être en accord avec soi-même et avec la vie qu’on mène – est une construction. En un sens, nous avons la liberté de le faire advenir. Nous n’avons guère conscience de ce sentiment tant que tout va bien. Or si parfois il nous emmène près du bonheur, parfois il évolue vers la désespérance, aussi appelée dépression. Comment construisons-nous notre sentiment d’exister ? Quelles sont nos réactions lorsqu’il est ébranlé ? Comment le reconstruire – revivre au monde ? Voici un livre qui redonne toute sa place au sujet et à sa dignité, peut-être le premier depuis longtemps à faire plus de bien qu’un antidépresseur !
Si je n’avais plus qu’une heure à vivre
« Si je n’avais plus qu’une heure à vivre, une heure seulement, exactement, inéluctablement, qu’en ferais-je ? quels actes accomplir ?
que penser, éprouver, vouloir ? quelle trace laisser ? car dès lors tout devient plus intense, plus urgent et plus dense il faut écarter les illusions, les trompe-l il, ôter le superflu, aller à l’essentiel, direct, mais il est où, l’essentiel ? » R.-P. D. Chacun de vous y a déjà songé au moins une fois. Roger-Pol Droit propose ici un exercice radical, décisif, qui vaut toutes les leçons de philosophie et de sagesse. Et si, à votre tour, vous n’aviez qu’un moment pour dresser le bilan, pour vous souvenir, pour chercher ce qui, pour vous, compte le plus ?
Ne me dites plus jamais bon courage !
Vous en avez marre d’être rabat-joie, de vivre triste, vous habiller triste, rêver triste ? Alors, arrêtez de parler triste ! La vie est belle, mais elle est courte. Chaque instant mérite d’être vécu intensément et apprécié à sa juste mesure. C’est possible, et il était temps de le rappeler. Découvrez dans ce « petit » lexique les douze expressions qui vous pourrissent la vie au quotidien sans même vous en rendre compte, et apprenez à vous en débarrasser au plus vite. Cela fera du bien à tout le monde, et permettra d’économiser à la Sécurité Sociale des milliards d’euros en antidépresseurs. Mais surtout, cela libérera votre énergie et vous redonnera envie de l’avenir, infiniment plus excitant que vous ne le pensez. De refaire des projets, de rêver grand, de ne plus vous accrocher à un passé révolu. Avoir peur de tout ne sert à rien, ni à personne. Alors mettez à jour votre logiciel personnel et rejoignez le camp des optimistes ! Vous le verrez, le bonheur est contagieux et il est à portée de mots…
Labyrinthe
Juillet 1209: dans la cité de Carcassonne, Alaïs, dix-sept ans, reçoit de son père un manuscrit censé renfermer le secret du Graal. Bien qu’elle n’en comprenne ni les symboles ni les mots, elle sait que son destin est d’en assurer la protection et de préserver le secret du labyrinthe, né dans les sables de l’ancienne Égypte..
Juillet 2005 : lors de fouilles dans des grottes, aux environs de Carcassonne, Alice Tanner trébuche sur deux squelettes et découvre, gravé dans la roche, un langage ancien,qu’elle croit pouvoir déchiffrer.
Elle finit par comprendre, mais trop tard, qu’elle vient de déclencher une succession d’événements terrifiants : désormais, son destin est lié à celui que connurent les Cathares, huit siècles auparavant…
Vie de Jude, frère de Jesus
« Ce livre est un roman dont les héros sont les quatre frères de Jésus : Jacques, José, Simon et Jude. Mais bien qu’ils soient ici des personnages romanesques, je ne les ai pas inventés : tous appartiennent à l’Histoire et leur existence est attestée par de nombreux textes canoniques. Jacques, le second de la fratrie après Jésus, fut même le chef de l’Église de Jérusalem en un temps où la Rome chrétienne n’existait pas : en somme, le premier pape.
Restait à imaginer la vie de cette famille peu ordinaire dans la Palestine occupée par les Romains : tandis que les disettes s’enchaînent, que les tensions politiques s’exacerbent et que les sectes religieuses se multiplient, les massacres succèdent aux révoltes et le peuple, épuisé, attend le Jugement dernier.
Au soir de sa vie, Jude, le dernier des frères, se souvient et raconte… » F.C.
C’est en historienne avertie, qui maîtrise parfaitement ses sources, et en romancière puissante que Françoise Chandernagor nous transporte dans la Judée du premier siècle. Usant d’une langue aux accents bibliques, tour à tour concrète ou poétique, elle nous donne à voir, par les yeux du frère de Jésus, un monde déchiré dans lequel l’annonce du Royaume le dispute à la tentation de l’Apocalypse.
Le bonheur est en vous
Le meilleur des antidépresseurs ! Marcelle Auclair affirme que la pensée et la parole créent de puissantes vibrations qui façonnent nos vies. Une leçon d’optimisme ! Comme la force électrique, comme la pesanteur, comme le son, le bonheur est, et il a ses lois ! Ce grand classique de la pensée positive et de la sagesse pratique peut changer le cours de votre vie. Un vrai livre de chevet pour tous ceux qui savent que la vie commence aujourd’hui… Marcelle Auclair : une femme et une intuition hors du commun. Conférencière à 14 ans, instigatrice d’un salon littéraire franco-chilien à 18 ans, elle co-fonde Marie-Claire , le premier journal féminin moderne. Elle publie aussi des biographies qui font date, ainsi que deux livres devenus des best-sellers, Le bonheur est en vous et Pratique du bonheur.
L’ivre de mots
« Par amour des mots, on sème tant, que la récolte livre parfois quelques pensées fugaces. C’est donc le fruit de cette cueillette que je vous propose ici, en ouvrant le bal par l’exercice de la dédicace. Mais comme il me fallait choisir celui ou celle que je souhaitais honorer de cette tradition littéraire, j’ai choisi de ne pas choisir… C’est ainsi que je dédie ce livre « au Goncourt qui ne l’aura pas, et réciproquement », mais aussi « à Einstein, qui m’a appris à relativiser », « au pain perdu et au plaisir retrouvé », ou encore à ces autres, couchés sur papier au « hasard du je et de l’amour ». En fait, cet ouvrage est dédié à vous. Emois… Après ces hommages aux intérêts divers, je me suis laissé aller à quelques pensées vagabondes. C’est donc la tête dans les étoiles, que mes idées passaient de lune à l’autre. De ces philosophes qui en font parfois tout une Montaigne, aux femmes à ventre dont je loue le courage en passant par l’histoire d’avant et Ève, ou de Molière, magnifique comédien, qui pourtant n’eut jamais de Molière. Ivre de mots, je vous invite à partager ces quelques vers. Qui mime me suive… »
Les intéressants
Durant les années 1970, Julie, 16 ans, passe une partie de son été à Spirit in the wood, une colonie de vacances. Elle y fait la connaissance d’un groupe de cinq jeunes adolescents qui se sont baptisés « Les Intéressants », par défi vis à vis des autres pensionnaires: Ethan, un surdoué des films d’animation, Goodman et sa soeur Ash, ainsi que Jonah, le fils d’une célèbre chanteuse folk icône de la contre culture, et enfin Cathy, une très belle fille qui rêve de devenir danseuse. Julie – rebaptisée Jules par les Intéressants – est fascinée par ces jeunes gens de son âge, cultivés, ironiques, talentueux et sûrs d’eux. Le roman suit l’évolution des Intéressants pendant près de quarante ans. Ethan épousera Ash. Ensemble, ils connaîtront le succès, même si Ethan reste profondément amoureux de Jules. Goodman, lui, devra faire face à la justice. Ash sera détourné de la musique. Et Jules… Jules se cherchera pendant de longues années et racontera leur histoire à tous. Que deviennent les talents et les aspirations de chacun ? Un don de jeunesse peut-il constituer le socle de toute une vie ? Et comment peut-on y rester fidèle malgré les choix qu’impose la vie adulte ? Chacun trahira à sa manière l’adolescent qu’il fut. Une fresque impressionnante, à la fois réaliste et sensible. Le roman d’un écrivain au sommet de son art.
Le démon et mademoiselle Prym
L’homme est-il bon ou mauvais ? Entraînés par un mystérieux étranger, les habitants d’un petit village ont une semaine pour choisir entre le Bien et le Mal.Une parabole éblouissante sur le combat que se livrent en nous les ténèbres et la lumière, et une réflexion sur la liberté que nous avons, à chaque instant, de choisir notre chemin.
Contes à guérir, contes à grandir
Les contes, nous le savons maintenant, nous aident à guérir. Ils permettent de nommer l’indicible, de dénouer les contradictions, de réparer les blessures de notre histoires présentes et passée. Ils nous aident à grandir, à croitre et à nous harmoniser. Ils favorisent à l’intérieur de nous la réconciliation entre différents états de notre condition humaine, le psychisme, le corps et l’esprit qui parfois se révèlent antagoniste et contradictoires. Ils contiennent des mots qui nous enveloppent, nous caressent et nous serrent dans une amicale clarté ; ils nous proposent des associations qui nous illuminent dans une limpide atmosphère et nous déposent, plus apaisés, aux confins de l’imaginaire et du réel.
Ce qu’il advint du sauvage blanc
Au milieu du XIXe siècle, Narcisse Pelletier, un jeune matelot français, est abandonné sur une plage d’Australie. Dix-sept ans plus tard, un navire anglais le retrouve par hasard : il vit nu, tatoué, sait chasser et pêcher à la manière de la tribu qui l’a recueilli. Il a perdu l’usage de la langue française et oublié son nom. Que s’est-il passé pendant ces dix-sept années ? C’est l’énigme à laquelle se heurte Octave de Vallombrun, l’homme providentiel qui prend sous son aile à Sydney celui qu’on surnomme désormais le « sauvage blanc ».
Nouvelles sous ecstasy
Certains territoires du cervelet et d’autres champs de la conscience sont restés inexplorés avant les années quatre-vingt et la découverte d’une nouvelle drogue, la MDMA, plus connue sous le nom d’ecstasy. Drogue dure, cette « pilule de l’amour » à effet rapide « avec une montée et une descente comme dans les montagnes russes » rend la vie des personnages de ce recueil de nouvelles parfois difficile : jouissive avant d’être sombre, heureuse avant d’être déprimante. On s’aime, on se déchire, on fait des choses folles comme voir le monde au bord du gouffre, oublier ses inhibitions et ses tabous… et puis… passer les bornes. Oui sans doute, sans doute, car voilà tout le talent de Beigbeder. Avec beaucoup d’humour et d’invention, il nous propose une réflexion sur l’amour et sur la folie, deux concepts aux multiples ramifications. Et avec toute l’affection dont il est capable, il partage le « trip » de ses personnages, nous offrant la possibilité d’hésiter : est-ce l’auteur qui écrit sous ecstasy ou le récit de la vie d’individus en plein envol ? Peut-être bien les deux, ce qui ne gâche en rien le plaisir de la lecture.
