
Private Los Angeles
Ancien Marine, Jack Morgan hérite de son père – un prisonnier condamné à mort – « Private », une agence de détectives privés, et 15 millions de dollars.
Cinq ans plus tard, les affaires fonctionnent bien pour Jack, qui a su développer son business et jouit d’une réputation solide auprès des stars et des hommes politiques. Mais il fait les frais des erreurs de son père et de son jumeau, qui a contracté des dettes auprès du mafieux Ray Noccia…
Lorsque Jack apprend que Shelby, la femme de son meilleur ami, a été sauvagement abattue, il mène l’enquête et ne tarde pas à découvrir la double vie de cette dernière. Shelby, prostituée et accroc au crack, travaillait dans un salon de massage tenu par Noccia lui-même…
Parallèlement, Justine, profileuse et associée de Jack au sein de l’agence de la ville des anges, enquête sur des meurtres en série de lycéennes. Dix-huit victimes au total, mais toutes assassinées de façon différente…
Le premier jour
Un étrange objet trouvé dans un volcan éteint va révolutionner tout ce qu’on croit savoir de la naissance du monde. Il est astrophysicien, elle est archéologue. Ensemble, ils vont vivre une aventure qui va changer le cours de leur vie et de la nôtre…
Double piège
Vous pensez connaître la vérité.
La vérité est que vous ignorez tout.
New Jersey, aujourd’hui.
Pour surveiller sa baby-sitter, Maya a installé une caméra dans son salon. Un jour, un homme apparaît à l’écran, jouant avec sa petite Lily. Un homme que Maya connaît bien : Joe, son mari… qu’elle vient d’enterrer.
Un choc. Et de troublantes découvertes : le certificat de décès de Joe a disparu et l’arme impliquée dans sa mort est aussi celle qui a coûté la vie à la sœur de Maya, Claire, quatre mois plus tôt.
Mort ou vivant, qui était vraiment Joe ? Doit-on croire tout ce que l’on voit ?
Pour Maya, l’heure est venue de plonger dans un passé trouble ; un monde à la frontière entre vérité et illusions. Un monde dangereux, dont elle pourrait être la nouvelle victime.
Le manuscrit inachevé
Aux alentours de Grenoble, une voiture finit sa trajectoire dans un ravin. Dans le coffre, le corps d’une femme. À la station-service où a été vu le conducteur, la vidéosurveillance est claire : l’homme n’est pas le propriétaire du véhicule.
Léane Morgan et Enaël Miraure sont une seule et même personne. L’institutrice reconvertie en reine du thriller a toujours tenu sa vie privée secrète : un mariage dont il ne reste rien sauf un lieu, ” L’Inspirante “, villa posée au bord des dunes de la Côte d’Opale, et le traumatisme de l’enlèvement de sa fille Sarah. L’agression soudaine de son mari va faire resurgir le pire.
Dans le vent, le sable et le brouillard, une question parmi d’autres se pose : vers qui et vers quoi se tourner quand l’unique vérité est que tout vous devient étranger ?
Promesse
Bornholm, une île danoise de la mer Baltique, fin des années 1990. Le cadavre d’une jeune fille est retrouvé dans un arbre, son vélo broyé au bord de la route. Aucune trace du chauffard : affaire classée. Sauf pour un policier local, qui finit dix-sept ans plus tard par demander l’aide du Département V, spécialisé dans les cold cases. Avant de se tirer une balle dans la tête.
L’inspecteur Mørck et ses assistants Assad et Rose débarquent donc à Bornholm. En remuant le passé, ils prennent le risque de réveiller de vieux démons…
L’auteur n’a pas son pareil pour brouiller les pistes, avec une grande intelligence dans la construction, mêlant froideur, humour, émotion, suspense et violence.
Madame Bovary
“Il y a peu de femmes que, de tête au moins, je n’aie déshabillées jusqu’au talon. J’ai travaillé la chair en artiste et je la connais. Quant à l’amour, ç’a été le grand sujet de réflexion de toute ma vie. Ce que je n’ai pas donné à l’art pur, au métier en soi, a été là et le cœur que j’étudiais c’était le mien.” Flaubert défend ainsi son œuvre dans une lettre à sa maîtresse, Louise Collet. L’amour si quotidien de Charles Bovary, les passions tumultueuses de sa femme Emma étaient décrites avec tant de réalisme que l’auteur et l’imprimeur furent traînés en justice pour offense publique à la morale et à la religion. On les acquitta. Flaubert n’avait peint que la réalité, les moisissures de l’âme. Une femme, mal mariée, dans une petite ville normande, rêve d’amour et le trouve.
Nouvelle petite philosophie
Comment rendre la philosophie vivante et accessible à des non spécialistes ? En s’adressant à Albert Jacquard ! Interrogé par Huguette Planès, professeur de philosophie au lycée d’Albi, Albert Jacquard examine un certain nombre de notions dont quelques-unes appartiennent au programme des classes de terminale – totalitarisme, rationnel-irrationnel, violence, désir, citoyenneté, par exemple -, tandis que d’autres font partie des questions dont chacun entend parler tous les jours – bioéthique, écologie, femme, Internet, jeunesse, mondialisation, solidarité, etc. Avec des mots simples, il rend la philosophie à ce qu’elle ne devrait jamais cesser d’être : l’exercice d’une pensée libre, exprimée dans les mots de la vie quotidienne, par un auteur habitué au dialogue. Sans en avoir l’air, sans effort, Albert Jacquard entraîne son lecteur dans des univers de pensée que l’on croyait réservés aux spécialistes.
Plus tard, tu comprendras
” Plus tard, tu comprendras ” me disait ma mère. Je m’étais toujours demandé ce qu’il y avait à comprendre. Je croyais, orgueilleux, avoir déjà tout compris. Il me restait pourtant l’essentiel : tenter de répondre à la question ” Qui est cette femme qui m’a aimé et que j’aime et qui m’a donné la vie ? “. Vivante, c’était ma mère. La source et la clé de ma vie. Morte, c’est une femme qui a vécu, avant moi, une autre vie. Une Parisienne, juive, pharmacienne née de parents russes et qui a traversé douloureusement la guerre. Une jeune fille amoureuse, une femme blessée, une mère. Et bien d’autres personnages dont j’ai découvert, ces derniers mois, les multiples facettes…
Connemara
Hélène a bientôt quarante ans. Elle est née dans une petite ville de l’Est de la France. Elle a fait de belles études, une carrière, deux filles et vit dans une maison d’architecte sur les hauteurs de Nancy. Elle a réalisé le programme des magazines et le rêve de son adolescence : se tirer, changer de milieu, réussir. Et pourtant le sentiment de gâchis est là, les années ont passé, tout a déçu.
Christophe, lui, vient de dépasser la quarantaine. Il n’a jamais quitté ce bled où ils ont grandi avec Hélène. Il n’est plus si beau. Il a fait sa vie à petits pas, privilégiant les copains, la teuf, remettant au lendemain les grands efforts, les grandes décisions, l’âge des choix. Aujourd’hui, il vend de la bouffe pour chien, rêve de rejouer au hockey comme à seize ans, vit avec son père et son fils, une petite vie peinarde et indécise. On pourrait croire qu’il a tout raté. Et pourtant il croit dur comme fer que tout est encore possible. Connemara c’est cette histoire des comptes qu’on règle avec le passé et du travail aujourd’hui, entre PowerPoint et open space. C’est surtout le récit de ce tremblement au mitan de la vie, quand le décor est bien planté et que l’envie de tout refaire gronde en nous. Le récit d’un amour qui se cherche par-delà les distances dans un pays qui chante Sardou et va voter contre soi.
Mission : retrouver coûte que coûte un incroyable document secret qui vaut de l'or mais pourrait déclencher une guerre. Deux des meilleurs agents secrets du monde, Dirk Pitt, l'Américain héros de “Renflouer le Titanic” et Brian Shaw, l'Anglais, s'affrontent dans une course folle pour mettre, le premier, la main sur cet incroyable secret disparu depuis soixante-quinze ans mais que la belle Heidi Milligan, un brillant officier de la marine américaine, a découvert accidentellement.
La promesse
La promesse que souhaite tenir ce livre, c’est d’abord celle de raconter le destin d’un enfant qui bascula avec la guerre. Nous sommes en 1942, Jacques a 8 ans. Ses parents sont des artistes juifs émigrés d’Europe de l’Est. Lorsqu’ils sont arrêtés, avant d’être exterminés en Pologne, le père de Jacques, du camp de Drancy, écrit à une jeune femme pour la supplier de ne pas oublier l’enfant. Et sa mère formule la même prière à un de leurs amis. Cette femme et cet homme, qui ne se connaissaient pas, sauveront Jacques. Mais au nom de quels liens ? Quels chemins prendront leurs vies lorsque la guerre sera finie ? Nous sommes en 2022. Ce qui compte désormais, c’est de transmettre ce que des Français ont fait, dans le secret et le courage. La promesse dit l’amour filial, l’instinct de survie, la violence née du silence, et la réconciliation entre des générations.
L’écume des jours
Dans un univers mêlant quotidien et onirisme, ce premier roman conte les aventures de Colin, de Chick, d’Alise et de la belle Chloé. Deux histoires d’amour s’entremêlent : Colin est un jeune homme élégant, rentier, qui met fin à son célibat en épousant Chloé, rencontrée à une fête, tandis que son ami Chick, fanatique transi du philosophe vedette Jean-Sol jk, entretient une relation avec Alise. Tout irait pour le mieux sans les forces conjuguées de la maladie (Chloé est victime d’un « nénuphar » qui lui dévore le poumon) et du consumérisme (Chick consume ses ressources dans sa passion pour Jean-Sol Partre) qui s’acharnent sur les quatre amis. La plume alerte de Boris Vian, qui multiplie les néologismes poétiques et les jeux de mots (le pianocktail, le biglemoi, les doublezons…) semble le faire par politesse, car sous ses dehors de roman d’amour pour éternels adolescents, l’Ecume des Jours est un piège qui étouffe petit à petit le lecteur et les personnages. A l’image de la maladie de Chloé qui s’étend, la légèreté et l’innocence qui ouvrent le roman sont progressivement contaminées par le drame. Un classique moderne, salué à sa sortie par Raymond Queneau comme “le plus poignant des romans d’amour contemporains”.
Entre chien et loup
« J’aurais pu en déduire que cet homme, mon père, ne m’aimait pas, et ainsi le laisser anéantir une partie de moi. Mais j’avais compris qu’il m’avait désiré comme rien d’autre au monde, de cet amour et cette fougue sans limites si propres à la jeunesse. » Fils d’un monstre sacré du cinéma et d’une comédienne éprise de liberté, Anthony Delon lève le voile sur sa famille, celle qui se révélait une fois les micros éteints et la porte refermée. Il offre un témoignage bouleversant sur son enfance, ses années de jeunesse, la maladie de sa mère qu’il a accompagnée jusqu’au dernier jour. Son questionnement est universel. Comment dépasser ses peurs, ses blessures, ses déceptions ? Comment ne pas reproduire le schéma imposé par une famille, où l’amour serait la première victime d’une malédiction qui se transmettrait de génération en génération ? Comment, enfin, devenir un homme et rester debout ?
Le Diable s’habille en Prada
Fraîchement venue de sa province, Andrea, journaliste débutante, vient d’être engagée chez Runway, un grand magazine de mode new-yorkais. Une opportunité que tout le monde lui envie. Mais Andrea est en réalité propulsée un peu vite dans un univers hostile, peuplé de créatures aux langues fourchues et aux silhouettes acérées adorant les dieux Prada, Versace ou Armani.
Baton rouge
Baton rouge, Louisiane, 230 000 habitants, ancien comptoir français sur le Mississippi…
Plaque tournante de tous les trafics, c’est la ville des États-Unis qui compte le plus grand nombre de crimes par habitant. C’est aussi là que Kay Scarpetta a rendez-vous avec son destin, car les frères Chandonne ne l’ont pas oubliée.
La mort est tapie au fin fond du bayou et frappe en série…
Les amis de Scarpetta arriveront-ils à temps pour déjouer le piège ?
Un jour
Comédie de mœurs, tableau social de l’Angleterre des vingt dernières années, mais surtout sublime histoire d’amour, Un jour est le livre qui a fait chavirer l’Europe tout entière. Superbement construit, un roman drôle et lucide sur l’amitié, le passage à l’âge adulte, les occasions manquées, les illusions perdues.
Lui, Dexter, issu d’un milieu aisé, séduisant, sûr de lui, insouciant.
Elle, Emma, d’origine modeste, charmante qui s’ignore, bourrée de complexes, de principes et de convictions.
Nous sommes le 15 juillet 1988. Margaret Thatcher est au pouvoir, la new wave bat son plein, Dexter et Emma viennent de passer une nuit ensemble. Ces deux-là ne le savent pas encore mais ils ont vécu un coup de foudre.
D’année en année, Dexter et Emma vont se chercher, se perdre, s’aimer, se détester, se séparer, et finir par comprendre qu’ils ne sont jamais aussi heureux que lorsqu’ils sont ensemble.
Nous sommes le 15 juillet 2004. Tony Blair est Premier ministre, Robbie Williams cartonne et la vie, la vie qui va, réserve encore bien des surprises…
Le mur des cons
Ce fut ce qu’on a appelé le « mur de la honte ». On dénonce, on ricane, on bafoue les droits de de ceux dont on ne partage pas les idées réelles ou supposées. Et ces juges se « vengent ». Le temps est venu de révéler les rapports malsains qui règnent aujourd’hui au sein de la magistrature, dans les arrière-cours des palais, mais aussi dans les relations entre juges, politiques, médias, opinion publique. J’ai connu à titre personnel les premières marques de cette volonté politique de « caporaliser » la justice. Le pouvoir et les juges portent une part de responsabilité de cette dérive. Cette politisation de certains magistrats a ouvert une faille, un espace dans lequel le monde politique s’est engouffré pour délégitimer l’oeuvre de la justice. Le préjudice est irréparable. Il est urgent de nommer les dérives pour y mettre fin. Il y va de notre avenir et de la démocratie.
Nos émotions sont l’expression de notre identité profonde, mais nous avons trop souvent tendance à les considérer comme des éléments perturbateurs dans notre vie tant privée que professionnelle. Or, depuis notre enfance, bombes à retardement ou source d’énergie positive, elles sont déterminantes dans la découverte et l’accomplissement de soi et l’établissement de liens épanouis avec notre entourage. Alain Sarton nous invite à donner à nos émotions la place qui leur revient. A la lumière de nombreuses ” traversées émotionnelles ” accomplies lors d’un travail thérapeutique et réunies ici, il montre avec force comment ces sentiments nous permettent de nous libérer du poids du passé pour mieux développer nos capacités de travail, d’initiative et d’amour.
Les heures silencieuses
Magdalena est l’épouse de Pieter van Beyeren, administrateur de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales. Issue d’une famille de riches armateurs, Magdalena est rigoureuse, soucieuse d’ordre et d’économie, maîtresse d’elle-même et de son foyer. Elle aurait pu succéder à son père si le commerce n’était réservé aux hommes, et la place des femmes à la maison. C’est sur un espace intérieur qu’elle semble s’être repliée. Intérieur où elle s’est fait représenter vue de dos, à son clavecin, près d’une fenêtre éclairant une enfilade de pièces qui respirent le calme, dans un tableau au charme presque irréel peint par un artiste du temps, Emanuel de Witt. Ce décor a ses secrets, que livre le journal intime de Magdalena. Sa déception de n’avoir pu succéder à son père, née sans héritier mâle. Sa rencontre avec Pieter. Toutes les failles intimes de son existence. Un souvenir qui l’oppresse, emplit ses nuits d’angoisse : le meurtre dont elle a été témoin, enfant. Et d’autres infortunes autour d’elle. Sa sœur Judith, qui se morfond de ne pouvoir enfanter.
Ses filles, Catherina et Elisabeth, pour lesquelles Magdalena songe à des mariages délicats à arranger. Enfin, son propre sort en tant qu’épouse, quand Pieter décide brutalement de renoncer à tout commerce de chair avec elle, pour ne pas risquer encore une fois de la perdre en couches. A ces inquiétudes personnelles se mêle le récit des efforts d’une famille d’armateurs pour conserver le bien-être.
Entrer en philo
Faire de la philosophie ? Le plus souvent, la discipline inquiète: trop complexe, trop abstraite? Lu par le remarquable pédagogue qu?est Jean-Paul Jouary, ce livre n?est ni un manuel ni un aide-mémoire. Il n?a qu?une ambition : détruire les préjugés, en montrant que la pensée philosophique n?est pas étrangère à notre quotidien. Savoir passer les premiers obstacles peut permettre à chacun de gagner un temps précieux, et de faire de la philosophie une véritable aventure personnelle.
« Je sens mon cœur battre, mes poumons respirer, mon corps vivre, et pourtant je ne sens pas que j’existe », dit une jeune femme victime d’un abus sexuel. « J’ai l’impression d’être transparente », dit une autre. « Je ne me sentais plus exister », explique un homme pour justifier d’avoir brutalement décidé de quitter femme et enfants. Un grand nombre de personnes expriment leur souffrance en disant que leur sentiment d’exister a été anéanti ou, du moins, fortement attaqué. C’est que la vie nous est donnée, le corps a ses exigences, mais le sentiment d’exister – être en accord avec soi-même et avec la vie qu’on mène – est une construction. En un sens, nous avons la liberté de le faire advenir. Nous n’avons guère conscience de ce sentiment tant que tout va bien. Or si parfois il nous emmène près du bonheur, parfois il évolue vers la désespérance, aussi appelée dépression. Comment construisons-nous notre sentiment d’exister ? Quelles sont nos réactions lorsqu’il est ébranlé ? Comment le reconstruire – revivre au monde ? Voici un livre qui redonne toute sa place au sujet et à sa dignité, peut-être le premier depuis longtemps à faire plus de bien qu’un antidépresseur !
Si je n’avais plus qu’une heure à vivre
« Si je n’avais plus qu’une heure à vivre, une heure seulement, exactement, inéluctablement, qu’en ferais-je ? quels actes accomplir ?
que penser, éprouver, vouloir ? quelle trace laisser ? car dès lors tout devient plus intense, plus urgent et plus dense il faut écarter les illusions, les trompe-l il, ôter le superflu, aller à l’essentiel, direct, mais il est où, l’essentiel ? » R.-P. D. Chacun de vous y a déjà songé au moins une fois. Roger-Pol Droit propose ici un exercice radical, décisif, qui vaut toutes les leçons de philosophie et de sagesse. Et si, à votre tour, vous n’aviez qu’un moment pour dresser le bilan, pour vous souvenir, pour chercher ce qui, pour vous, compte le plus ?
Ne me dites plus jamais bon courage !
Vous en avez marre d’être rabat-joie, de vivre triste, vous habiller triste, rêver triste ? Alors, arrêtez de parler triste ! La vie est belle, mais elle est courte. Chaque instant mérite d’être vécu intensément et apprécié à sa juste mesure. C’est possible, et il était temps de le rappeler. Découvrez dans ce “petit” lexique les douze expressions qui vous pourrissent la vie au quotidien sans même vous en rendre compte, et apprenez à vous en débarrasser au plus vite. Cela fera du bien à tout le monde, et permettra d’économiser à la Sécurité Sociale des milliards d’euros en antidépresseurs. Mais surtout, cela libérera votre énergie et vous redonnera envie de l’avenir, infiniment plus excitant que vous ne le pensez. De refaire des projets, de rêver grand, de ne plus vous accrocher à un passé révolu. Avoir peur de tout ne sert à rien, ni à personne. Alors mettez à jour votre logiciel personnel et rejoignez le camp des optimistes ! Vous le verrez, le bonheur est contagieux et il est à portée de mots…
Labyrinthe
Juillet 1209: dans la cité de Carcassonne, Alaïs, dix-sept ans, reçoit de son père un manuscrit censé renfermer le secret du Graal. Bien qu’elle n’en comprenne ni les symboles ni les mots, elle sait que son destin est d’en assurer la protection et de préserver le secret du labyrinthe, né dans les sables de l’ancienne Égypte..
Juillet 2005 : lors de fouilles dans des grottes, aux environs de Carcassonne, Alice Tanner trébuche sur deux squelettes et découvre, gravé dans la roche, un langage ancien,qu’elle croit pouvoir déchiffrer.
Elle finit par comprendre, mais trop tard, qu’elle vient de déclencher une succession d’événements terrifiants : désormais, son destin est lié à celui que connurent les Cathares, huit siècles auparavant…
Vie de Jude, frère de Jesus
« Ce livre est un roman dont les héros sont les quatre frères de Jésus : Jacques, José, Simon et Jude. Mais bien qu’ils soient ici des personnages romanesques, je ne les ai pas inventés : tous appartiennent à l’Histoire et leur existence est attestée par de nombreux textes canoniques. Jacques, le second de la fratrie après Jésus, fut même le chef de l’Église de Jérusalem en un temps où la Rome chrétienne n’existait pas : en somme, le premier pape.
Restait à imaginer la vie de cette famille peu ordinaire dans la Palestine occupée par les Romains : tandis que les disettes s’enchaînent, que les tensions politiques s’exacerbent et que les sectes religieuses se multiplient, les massacres succèdent aux révoltes et le peuple, épuisé, attend le Jugement dernier.
Au soir de sa vie, Jude, le dernier des frères, se souvient et raconte… » F.C.
C’est en historienne avertie, qui maîtrise parfaitement ses sources, et en romancière puissante que Françoise Chandernagor nous transporte dans la Judée du premier siècle. Usant d’une langue aux accents bibliques, tour à tour concrète ou poétique, elle nous donne à voir, par les yeux du frère de Jésus, un monde déchiré dans lequel l’annonce du Royaume le dispute à la tentation de l’Apocalypse.
Le bonheur est en vous
Le meilleur des antidépresseurs ! Marcelle Auclair affirme que la pensée et la parole créent de puissantes vibrations qui façonnent nos vies. Une leçon d’optimisme ! Comme la force électrique, comme la pesanteur, comme le son, le bonheur est, et il a ses lois ! Ce grand classique de la pensée positive et de la sagesse pratique peut changer le cours de votre vie. Un vrai livre de chevet pour tous ceux qui savent que la vie commence aujourd’hui… Marcelle Auclair : une femme et une intuition hors du commun. Conférencière à 14 ans, instigatrice d’un salon littéraire franco-chilien à 18 ans, elle co-fonde Marie-Claire , le premier journal féminin moderne. Elle publie aussi des biographies qui font date, ainsi que deux livres devenus des best-sellers, Le bonheur est en vous et Pratique du bonheur.
L’ivre de mots
“Par amour des mots, on sème tant, que la récolte livre parfois quelques pensées fugaces. C’est donc le fruit de cette cueillette que je vous propose ici, en ouvrant le bal par l’exercice de la dédicace. Mais comme il me fallait choisir celui ou celle que je souhaitais honorer de cette tradition littéraire, j’ai choisi de ne pas choisir… C’est ainsi que je dédie ce livre « au Goncourt qui ne l’aura pas, et réciproquement », mais aussi « à Einstein, qui m’a appris à relativiser », « au pain perdu et au plaisir retrouvé », ou encore à ces autres, couchés sur papier au « hasard du je et de l’amour ». En fait, cet ouvrage est dédié à vous. Emois… Après ces hommages aux intérêts divers, je me suis laissé aller à quelques pensées vagabondes. C’est donc la tête dans les étoiles, que mes idées passaient de lune à l’autre. De ces philosophes qui en font parfois tout une Montaigne, aux femmes à ventre dont je loue le courage en passant par l’histoire d’avant et Ève, ou de Molière, magnifique comédien, qui pourtant n’eut jamais de Molière. Ivre de mots, je vous invite à partager ces quelques vers. Qui mime me suive…”
Les intéressants
Durant les années 1970, Julie, 16 ans, passe une partie de son été à Spirit in the wood, une colonie de vacances. Elle y fait la connaissance d’un groupe de cinq jeunes adolescents qui se sont baptisés “Les Intéressants”, par défi vis à vis des autres pensionnaires: Ethan, un surdoué des films d’animation, Goodman et sa soeur Ash, ainsi que Jonah, le fils d’une célèbre chanteuse folk icône de la contre culture, et enfin Cathy, une très belle fille qui rêve de devenir danseuse. Julie – rebaptisée Jules par les Intéressants – est fascinée par ces jeunes gens de son âge, cultivés, ironiques, talentueux et sûrs d’eux. Le roman suit l’évolution des Intéressants pendant près de quarante ans. Ethan épousera Ash. Ensemble, ils connaîtront le succès, même si Ethan reste profondément amoureux de Jules. Goodman, lui, devra faire face à la justice. Ash sera détourné de la musique. Et Jules… Jules se cherchera pendant de longues années et racontera leur histoire à tous. Que deviennent les talents et les aspirations de chacun ? Un don de jeunesse peut-il constituer le socle de toute une vie ? Et comment peut-on y rester fidèle malgré les choix qu’impose la vie adulte ? Chacun trahira à sa manière l’adolescent qu’il fut. Une fresque impressionnante, à la fois réaliste et sensible. Le roman d’un écrivain au sommet de son art.
Le démon et mademoiselle Prym
L’homme est-il bon ou mauvais ? Entraînés par un mystérieux étranger, les habitants d’un petit village ont une semaine pour choisir entre le Bien et le Mal.Une parabole éblouissante sur le combat que se livrent en nous les ténèbres et la lumière, et une réflexion sur la liberté que nous avons, à chaque instant, de choisir notre chemin.
Contes à guérir, contes à grandir
Les contes, nous le savons maintenant, nous aident à guérir. Ils permettent de nommer l’indicible, de dénouer les contradictions, de réparer les blessures de notre histoires présentes et passée. Ils nous aident à grandir, à croitre et à nous harmoniser. Ils favorisent à l’intérieur de nous la réconciliation entre différents états de notre condition humaine, le psychisme, le corps et l’esprit qui parfois se révèlent antagoniste et contradictoires. Ils contiennent des mots qui nous enveloppent, nous caressent et nous serrent dans une amicale clarté ; ils nous proposent des associations qui nous illuminent dans une limpide atmosphère et nous déposent, plus apaisés, aux confins de l’imaginaire et du réel.
Ce qu’il advint du sauvage blanc
Au milieu du XIXe siècle, Narcisse Pelletier, un jeune matelot français, est abandonné sur une plage d’Australie. Dix-sept ans plus tard, un navire anglais le retrouve par hasard : il vit nu, tatoué, sait chasser et pêcher à la manière de la tribu qui l’a recueilli. Il a perdu l’usage de la langue française et oublié son nom. Que s’est-il passé pendant ces dix-sept années ? C’est l’énigme à laquelle se heurte Octave de Vallombrun, l’homme providentiel qui prend sous son aile à Sydney celui qu’on surnomme désormais le « sauvage blanc ».
Nouvelles sous ecstasy
Certains territoires du cervelet et d’autres champs de la conscience sont restés inexplorés avant les années quatre-vingt et la découverte d’une nouvelle drogue, la MDMA, plus connue sous le nom d’ecstasy. Drogue dure, cette “pilule de l’amour” à effet rapide “avec une montée et une descente comme dans les montagnes russes” rend la vie des personnages de ce recueil de nouvelles parfois difficile : jouissive avant d’être sombre, heureuse avant d’être déprimante. On s’aime, on se déchire, on fait des choses folles comme voir le monde au bord du gouffre, oublier ses inhibitions et ses tabous… et puis… passer les bornes. Oui sans doute, sans doute, car voilà tout le talent de Beigbeder. Avec beaucoup d’humour et d’invention, il nous propose une réflexion sur l’amour et sur la folie, deux concepts aux multiples ramifications. Et avec toute l’affection dont il est capable, il partage le “trip” de ses personnages, nous offrant la possibilité d’hésiter : est-ce l’auteur qui écrit sous ecstasy ou le récit de la vie d’individus en plein envol ? Peut-être bien les deux, ce qui ne gâche en rien le plaisir de la lecture.
Femme écarlate
Femme écarlate, Pape Samba Kane, poésie, collection Paroles arc-en-ciel, Editions Lettres de Renaissances, septembre 2019 Cette réception enthousiasmante a dû pousser l’orfevre à plus d’exigence avec lui-même car le « bouquet de fureurs » qu’il tend ici à la Femme Ecarlate nous fait entrevoir d’autres replis de son âme. L’aspirant descend délicatement au fond de son intimité et, à genoux, rend un culte à Venus. Extrait de la préface par Ibrahima Wayne Bien souvent, la Poésie est pour PSK la langue de la Souffrance, de la Fureur. Elle est un intense moment de transe qui transporte le Poète dans un délire de mots, d’imagés, de symboles, le tout avec une ivresse contagieuse qui nous submerge. Extrait de la postface par André-Marie Diagne-Bonané. Pape Samba Kane est journaliste, essayiste et romancier. Il a publié plusieurs Écrits journalistiques et des portraits politiques satiriques avant de se consacrer à la fiction avec un premier roman intitulé Sabaru Jinne : Les Tam-tams du diable, publié en 2015 aux Editions Feu de brousse. A tire d’Elles, son premier recueil de poésie, a été publié aux Editions Lettres de Renaissances en 2018.
Les misérables – Tome 3
Jean Valjean comprend qu’il ne pourra pas toujours garder Cosette auprès de lui. Marius s’est épris d’elle et la jeune fille s’éveille à l’amour. Éclate alors l’insurrection de 1832. Marius s’est lié d’amitié avec des étudiants républicains et va se battre sur la barricade de la rue de la Chanvrerie, aux côtés de Gavroche, qui chantera là sa dernière chanson… ” Le roman le plus grandiose du siècle. ” Imagine-t-on un monde sans Fantine, Cosette, Javert ou Gavroche ? Il paraît qu’en visitant la maison de Victor Hugo, des touristes demandent où se trouve la chambre de Jean Valjean…
Yvain, le chevalier au lion
Yvain est l’un des chevaliers de la Table ronde chargée par le roi Arthur de la quête du Graal. Le jeune homme est face à un dilemme : il ne peut vivre sans sa femme Laudine, mais il souhaite poursuivre ses exploits loin du royaume. Il choisit finalement de partir, et promet de rentrer dans l’année. Yvain reviendra-t-il à temps ? Parviendra-t-il à concilier amour et héroïsme ? Un grand roman médiéval, qui mêle aventures initiatiques, merveilleux et amour courtois.
Etat de siège : Trump seul contre tous
Après le best-seller international Le Feu et la Fureur, voici la saison 2 de la présidence la plus extravagante de l’histoire des États-Unis. Deux ans au sommet du monde n’ont pas assagi Donald Trump, plus impulsif et versatile que jamais. Mais la roue de la fortune a tourné : les procureurs fédéraux scrutent ses affaires ; ses anciens alliés politiques cherchent à le faire chuter ; ses opposants démocrates n’ont pas renoncé à le destituer. Et pourtant, Donald Trump se sent invincible. Il s’expose, s’exprime, s’enflamme, ce qui le rend vulnérable. Cette présidence anormale va-t-elle atteindre son point de rupture et imploser ? Enquête de première main et récit romanesque d’un règne hors norme, État de siège dresse le portrait d’un président à nul autre pareil. Entouré d’ennemis et aveugle à son sort, Trump est décidément le leader le plus stupéfiant de l’histoire américaine. ” Faut savoir jouer. Je joue bien. Mieux que personne peut-être. Je crois que je suis le meilleur. Je suis très bon. Très tranquille. La plupart des gens ont peur qu’il arrive le pire. Mais le pire n’arrive pas, sauf si vous êtes stupide. Et je ne suis pas stupide. ” Donald Trump
365 Haïkus : Instants d’éternité
Poèmes japonais courts et profonds. les haikus saisissent la beauté éphémère de l’instant. Supports de méditation, jeux de l’esprit vagabond, ils accompagnent les moments de joie comme les heures de mélancolie. Cheng Wing fun et Hervé Collet en ont choisi et traduit 365 pour nous accompagner. chaque jour, au fil des saisons. 365 haikus tous illustrés de leur texte japonais calligraphié, et rythmés par des peintures zen.
Une histoire illustrée de la Commission des Affaires Africaines de l’Union Internationale du Notariat et de ses activités de 1989 à 2013.
Edité à l’occasion de son 25ème Congrès – Anniversaire à LOME (TOGO) en Novembre 2013
Daniel-Sédar Senghor a tenu à réunir ses archives personnelles et ses souvenirs pour en graver la mémoire dans le marbre de cet ouvrage.
Carol Higgins Clark : Par-dessus-bord
Gérard de Villiers : SAS – Le trésor du Négus
Gérard de Villiers : SAS – Que la bête meure
Gérard de Villiers : SAS – Embargo
Nicolas Lebel : Sans pitié ni remords
Douglas Kennedy : La femme du Vème
Martha Grimes : Le mauvais sujet
Angel Esquire : Edgar Wallace
Serge Brussolo : L’armure de vengeance
Elizabeth George : Une patience d’ange
SAS (13) – L’abominable sirène
Malko se pencha sur sa main et la baisa : “Merci, Lise.” Puis il recula et la gifla à toute volée. Elle tomba assise sur le fauteuil, le souffle coupé, les yeux pleins de larmes. Il se pencha et lui envoya un coup de poing dans l’œil droit. Relevant sa jupe, Malko griffa les cuisses de la Danoise et tordit à pleines mains la chair tendre. Lise se mordait les lèvres pour ne pas crier. “La poitrine, souffla-t-elle.”
Chair de Poule -41- Le mangeur d’hommes
Zack Beauchamp, qui rêve de devenir un écrivain célèbre, déniche une vieille machine à écrire qui se révèle être un objet étrange et dangereux : chaque histoire d’horreur qu’il imagine devient réalité.
Les assassins
New York, 2006. Quatre homicides sont commis en quinze jours, selon des modes opératoires très différents. Seul John Costello, documentaliste inépuisable sur les tueurs en série, voit un lien entre eux. Il a en effet découvert que chacun des meurtres a été perpétré à une date anniversaire, celle d’un célèbre crime exécuté par un serial killer, d’après une procédure rigoureusement identique. Épaulé par Ray Irving, détective au NYPD, et Karen Langley, journaliste au City Herald, John va se livrer à la traque de cet assassin très particulier.
Tara, Lucy, Kim, Mara et David ne s’imaginaient pas qu’ils passeraient des vacances aussi mouvementées !
Sur la plage, les coquillages se mettent à chuchoter…
Les parents envoient des lettres énigmatiques à la colo, et refusent qu’on leur réponde.
Sans parler de tous ces oiseaux !
Il y en a partout, partout : impossible de leur échapper.
Tout cela est bien étrange…
À l’école, au moins, on était en sécurité !
Un avion sans elle
Qui est ” Libellule “, ce nourrisson unique rescapé d’un crash d’avion ? La réponse viendra, dix-huit ans plus tard… 23 décembre 1980. Un crash d’avion dans le Jura. Une petite libellule de 3 mois tombe du ciel, orpheline. Deux familles que tout oppose se la disputent. La justice tranche : elle sera Émilie Vitral. Aujourd’hui, elle a 18 ans, la vie devant elle mais des questions plein la tête. Qui est-elle vraiment ? Dix-huit ans que Crédule Grand-Duc, détective privé, se pose la même question. Alors qu’il s’apprête à abandonner, la vérité surgit devant ses yeux, qu’il referme aussitôt, assassiné. Il ne reste plus à Émilie qu’un vieux carnet de notes, des souvenirs, et Marc, son frère, pour découvrir la vérité… ” Un événement… Machiavélique… Une merveille de chez merveille. Une révélation. Vraiment, allez-y ! C’est énorme ! ” Gérard Collard
Frank Borland est décidément perplexe. Devant lui, sur la petite table de verre, le gros Ruger chargé et la paire de lunettes noires sont les seules traces tangibles laissées par le mystérieux Voyageur TransQuantique. ” Dans moins de temps qu’il n’en fallait pour finir cette cigarette, il empoignerait l’arme et placerait la paire de lunettes sur ses yeux. Il ferait presque aussitôt un bond dans l’espace-temps, cent deux années en arrière, jusqu’en 1890, à la frontière austro-allemande, à Brunau-sur-Inn pour être exact. Oui, bon sang, ce soir, dans une poignée de minutes, il se pencherait au-dessus du berceau. Oui, là, maintenant, dans quelques respirations, il tuerait Adolf Hitler. ” Ces trois nouvelles nous transportent dans un futur néo-urbain de drogues synthétiques et de technologies inquiétantes, avec une extraordinaire maîtrise du suspense. En fin de volume, un entretien inédit éclaire les sources d’inspiration et les thèmes de prédilection d’un écrivain pour qui ” en littérature, comme dans la vie, tout, toujours, reste à faire.
La corruptrice
Lorsque l’infirmière Marcelle Davois se présente, un léger trouble s’empare immédiatement de son interlocuteur.
Il y a chez cette femme encore jeune une sévérité, une rigueur qui le mettent mal à l’aise. Mais très vite, ce sentiment fond comme neige au soleil devant ses références et ses compétences médicales, jamais, le docteur Mortier, médecin provincial qui vient de l’engager, n’a pu soupçonner les secrètes pensées derrière l’allure impassible de sa collaboratrice. ” En la regardant, je me suis demandé quel nom aurait pu lui donner un observateur ayant assisté à ses machinations criminelles depuis le premier jour où elle était entrée à mon service.
Une seule dénomination me vint tout naturellement à l’esprit : “La Corruptrice” “. Et, nuit après nuit, incapable d’avouer son incroyable passion, elle noircit les pages de son journal intime…
Le Zubial
« Le jour où mon père est mort, le 30 juillet 1980, la réalité a cessé de me passionner. J’avais quinze ans, je m’en remets à peine. Pour moi, il a été tour à tour mon clown, Hamlet, d’Artagnan, Mickey et mon trapéziste préféré ; mais il fut surtout l’homme le plus vivant que j’ai connu.
Pascal Jardin, dit le Zubial par ses enfants, n’accepta jamais de se laisser gouverner par ses peurs. Le Zubial avait le talent de vivre l’invivable, comme si chaque instant devait être le dernier. L’improbable était son ordinaire, le contradictoire son domaine.
S’ennuyait-il au cours d’un dîner ? Il le déclarait aussitôt et quittait la table, en baisant la main de la maîtresse de maison. Désirait-il une femme mariée ? Il ne craignait pas d’en faire part à son époux, en public, et d’escalader la façade du domicile conjugal le soir même pour tenter de l’enlever.
S’il écrivit des romans et plus de cent films, cet homme dramatiquement libre fut avant tout un amant. Son véritable métier était d’aimer les femmes, et la sienne en particulier.
Ce livre n’est pas un recueil de souvenirs mais un livre de retrouvailles. Le Zubial est l’homme que j’ai le plus aimé. Il m’a légué une certaine idée de l’amour, tant de rêves et de questions immenses que, parfois, il m’arrive de me prendre pour un héritier. » Alexandre Jardin.
