Le jeune Staline
Comment devient-on Staline ? Né pauvre, ce garçon séducteur et dangereux s’essaye à la poésie romantique, se prépare à entrer dans les ordres, mais trouve sa vocation dans l’action révolutionnaire. À la fois intellectuel, gangster et terroriste, le jeune Staline avait tout pour se forger un destin hors du commun dans la Russie de 1917: peu de scrupules et un énorme appétit de vie et de pouvoir. En s’appuyant sur dix ans de recherches, en particulier dans des fonds d’archives récemment ouverts en Géorgie et à Moscou, ainsi que sur les Mémoires de nombreux acteurs et témoins de l’époque, Simon Sebag Montefiore décape le vernis de la mythologie révolutionnaire. Il montre comment la rencontre, chez le jeune Staline, du banditisme caucasien, d’une paranoïa extrême et d’une idéologie impitoyable lui permit de conquérir le Kremlin et l’URSS et fit de lui un des dictateurs les plus sanguinaires de l’histoire.
La lionne
En Tanzanie, de nos jours. Avec sa fille Angel, sept ans, Laura, infirmière au grand cœur, sillonne la brousse tanzanienne pour porter secours aux malades. Un jour, la tragédie frappe : mordue par un serpent, Laura meurt sur le coup, laissant Angel seule dans le désert. Terrifiée, encerclée par les vautours et les hyènes, la petite fille est promise à une mort certaine. Quand surgit une lionne… Non loin de là, Emma Lindberg, biologiste australienne, est venue visiter la station où travaillait sa mère, virologue décédée vingt ans auparavant, dans l’espoir de faire son deuil. Mais, lorsque les chameaux de Laura et Angel débarquent à la station, la vie si bien organisée d’Emma bascule. Aidée de Daniel, séduisant docteur Masaï, la jeune biologiste se lance à la recherche de la petite fille. Mais où chercher ? Pourquoi Angel est-elle introuvable ? Et si George Lawrence, celui que chacun surnomme l’ « Homme aux lions », avait la réponse ? D’un campement où animaux et hommes vivent en harmonie, aux étendus sauvages et dangereuses de la savane tanzanienne, cette quête va emmener Emma bien plus loin qu’elle ne l’aurait cru. Et si le vieil adage était vrai ? Et si l’Afrique transformait à jamais ceux qui s’y aventurent ?
Jean de Florette
Au village des Bastides Blanches, on hait ceux de Crespin. C’est pourquoi lorsque Jean Cadoret, le Bossu, s’installe à la ferme, des Romarins, on ne. lui parle pas de la source cachée. Ce qui facilite les manoeuvres des Soubeyran, le Papet et son neveu Ugolin., qui veulent. lui racheter son domaine à bas prix. Jean de Florette (1962), premier volume clé L’Eau des collines, marque, trente, ans après Pirouettes, le retour de Pagnol au roman. C’est l’épopée de l’eau nourricière sans laquelle rien n’est possible. Marcel Pagnol y développe l’histoire du père de Manon, évoquée sous forme de flash-back dans le film Manon des sources (1952). Les dialogues sont savoureux, et la prose aussi limpide que dans les Souvenirs d’enfance. Quant, au Papet et à Ugolin, à la fois drôles et terrifiants, ils sont parmi les créations les plus complexes de Pagnol.
Léon et Louise
Le jour des obsèques du grand-père, la famille est en train d’attendre le prêtre dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, lorsqu’une petite dame énergique, portant un foulard rouge, s’approche du cercueil, pose un baiser d’adieu sur le front du défunt et, en souriant malicieusement en direction de l’assis-tance, actionne une vieille sonnette de vélo. Dans les premières rangées, on chuchote. Est-ce vraiment cette Louise ? Elle a donc osé ? Léon et Louise n’ont pas vingt ans lorsqu’ils se rencontrent dans un petit village français vers la fin de la.Première Guerre mondiale. Connus, reconnus, perdus de vue, séparés par les hasards de l’Histoire, les deux jeunes gens ne s’oublieront jamais. Avec un sens délicat du détail et un souffle narratif puissant et élégant, Alex Capus explore les ressorts complexes de deux existences. Surgissent alors le décor et l’ambiance des différentes époques durant lesquelles nous suivons les péripéties des deux héros : la Normandie pendant la Première Guerre ; Paris sous l’Occupation ; le Quai des Orfèvres et la Banque de France ; l’action du préfet de police pour cacher les archives relatives à l’immigration ; l’opération de sauvetage de l’or de la République. En réinventant la vie secrète de son propre grand-père sur plus de quarante ans, Alex Capus signe le roman d’un amour plus fort que le tourbillon de la vie, une irrésistible épopée qui a déjà séduit un grand nombre de lecteurs à travers le monde.
Il était une ville
Ici, les maisons ne valent plus rien et les gens s’en vont, en les abandonnant purement et simplement ; la ville est en lambeaux. Nous sommes à Detroit en 2008 et une blague circule : que le dernier qui parte éteigne la lumière. On dirait que c’est arrivé. C’est dans cette ville menacée de faillite qu’Eugène, un jeune ingénieur français, débarque pour superviser un projet automobile. C’est dans un de ces quartiers désertés que grandit Charlie, Charlie qui vient, à l’instar de centaines d’enfants, de disparaître. Mais pour aller où, bon Dieu, se demande l’inspecteur Brown chargé de l’enquête. C’est là, aussi, qu’Eugène rencontrera Candice, la serveuse au sourire brillant et rouge. Et que Gloria, la grand-mère de Charlie, déploiera tout ce qui lui reste d’amour pour le retrouver. Thomas B. Reverdy nous emmène dans une ville mythique des États-Unis devenue fantôme et met en scène des vies d’aujourd’hui, dans un monde que la crise a voué à l’abandon. Avec une poésie et une sensibilité rares, il nous raconte ce qu’est l’amour au temps des catastrophes.
Odyssée
« Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage… » Le poème de l’Odyssée est issu de vieilles légendes populaires et héroïques transmises oralement d’aède en aède depuis la Grèce mycénienne. L’oeuvre fut probablement rédigée ou composée à l’aide de l’écriture au cours du VIIIe ou du VIIe siècle avant Jésus-Christ. Homère y unit les aventures extraordinaires d’Ulysse errant aux confins du monde, chez les Cyclopes, aux rivages des Morts, près des Sirènes, de Charybde et Scylla, et le retour périlleux du roi dans son pays et son foyer tant aimés, à Ithaque, aux côtés de Pénélope. Sur la mer aux mille nuances ou bien sur le sol natal. Ulysse survit et. triomphe, Ulysse « l’Inventif ».
Ayez pitié du cœur des hommes
Un pari sur deux âmes. Un pied de nez au destin. A bord du bateau qui les déporte en Guyane, Côme des Prato, le fils de famille amoral, et Aimé Halloir, l’insurgé communard, jouent leur sort aux cartes. Sept ans de bagne, la chevalière comtale et les espérances de fortune contre l’exil politique. Au débarquement, troquant nom et matricule, chacun entre dans la peau de l’autre. La vie admet-elle les secondes donnes ? Côme à l’arraché regagne les splendeurs perdues; Aimé, que tout devrait abattre, éclot. Près d’eux, tissant la trame de leur histoire, trois femmes. Viviane, qu’ils épouseront tous les deux, Anna dont les femmes feront le salut et le meilleur, et l’énigmatique Lézarde. Autour, la Guyane. Celle des Indiens nus et des Nègres Bosch, des Créoles hautains, des colons ennuyés, terre d’eau croupie et de soleil assassin, languide, oppressante. Puis, au coeur de l’Amazonie, l’aberrante Manaus, où les rêves les plus fous s’offrent à portée de désir. Exubérant, foisonnant, le roman d’Eve de Castro ressemble à la jungle dévoreuse, au fleuve-roi. On s’y enfièvre. Eve de Castro a trente et un ans. Elle a écrit plusieurs ouvrages, dont Le bâtards du Soleil qui l’ont rendue célèbre.
Fier et fort – Histoires du 23ème de marine
Mer et Marine rediffuse les Propos maritimes écrits par Pierre Deloye et publiés de 1973 à 2008 dans les colonnes du quotidien breton Le Télégramme. Aujourd’hui, nous vous proposons une immersion dans l’actualité et les préoccupations maritimes de 1980. Cette année-là, la France vend des avions de combat Super Etendard à l’Argentine, ceux-là mêmes qui frapperont durement, trois ans plus tard, la flotte britannique durant le conflit des Malouines. Le contrat géant Sawari I, portant sur la vente de quatre frégates et deux ravitailleurs à l’Arabie Saoudite, est également conclu, de même que la commande d’un pétrolier-ravitailleur du type Durance par l’Australie, après des années de crispations avec ce pays autour des essais nucléaires en Polynésie.
Trente ans et des poussières
C’était à Manhattan, dans les années 80. Corrine était courtière en Bourse ; Russell éditeur. Ils avaient trente ans et des poussières. Leurs amis les trouvaient beaux et spirituels. Mais Corrine a voulu des enfants et Russell n’était pas prêt. Jeff s’est remis à prendre de la dope, Trina Cox est arrivée, et soudain, tout s’est mis à déraper. Ce n’est pas grave, ont-ils pensé. Juste une petite erreur de script. Ils n’avaient oublié qu’une seule chose : dans la vie, on ne tourne pas une deuxième fois les scènes ratées. Le 18 octobre 1987, les golden boys se jetaient du haut des immeubles, à Wall Street.
Tiramisu
Qui n’a jamais succombé à ce délicieux dessert italien? Découvrez 30 recettes savoureuses de Tiramisu à déguster à la fin d’un déjeuner, d’un dîner ou tout simplement à l’occasion d’un goûter, et laissez-vous transporter sur les sentiers ensoleillés de l’Italie. 30 recettes de desserts associant l’onctueux mascarpone italien aux saveurs les plus variées et inventives : miel, épices, chocolat, crème de marron, noix de pécan, rhum, thé ou encore gaufrettes composent des douceurs irrésistibles pour toutes les occasions, tous les goûts, toutes les envies !
Satan était un ange
Tu sais Paul, Satan était un ange. Et il le redeviendra. Rouler, droit devant. Doubler ceux qui ont le temps. Ne pas les regarder. Mettre la musique à fond pour ne plus entendre. Tic tac… Bientôt, tu seras mort. Hier encore, François était quelqu’un. Un homme qu’on regardait avec admiration, avec envie. Aujourd’hui, il n’est plus qu’un fugitif qui tente d’échapper à son assassin. Qui le rattrapera, où qu’il aille. Quoi qu’il fasse. La mort est certaine. L’issue, forcément fatale. Ce n’est plus qu’une question de temps. Il vient à peine de le comprendre. Paul regarde derrière lui ; il voit la cohorte des victimes qui hurlent vengeance. Il paye le prix de ses fautes. Ne pas pleurer. Ne pas perdre de temps. Accélérer. L’échéance approche. Je vais mourir. Dans la même voiture, sur une même route, deux hommes que tout semble opposer et qui pourtant fuient ensemble leurs destins différents. Rouler droit devant, admirer la mer. Faire ce qu’ils n’ont jamais fait. Vivre des choses insensées. Vivre surtout. Car après tout, pourquoi tenter sans cesse de trouver des explications ?
La quarantaine
Sault-en-Labourd n’est pas une ville du Béarn si grande que l’on puisse s’y perdre totalement de vue. André Comarieu et Bruno Marcillac ont encore l’occasion de rencontrer leur ancien camarade de lycée, Jean Lagarde, ils se tutoient toujours mais leurs relations s’arrêtent là, au dépit secret de Jean, envieux de ces résidents de la rue de Navailles, le quartier chic des bourgeois fortunés. Lui habite le faubourg. Marié à l’ambitieuse Lucie, il devient riche sans pour autant entrer dans leur cercle et cherche à se venger de leur dédain, de celui de Bruno surtout qu’il avait admiré. Vengeance, plaisir des dieux… et des faibles. A vrai dire, sous l’apparente cuirasse d’invulnérabilité que leur a donnée au départ leur situation sociale, Bruno et André ne sont plus aussi forts qu’il y paraît. Un ennemi les attaque qui n’a jamais connu de défaite : le Temps. André, puis Bruno auront chacun à sa manière la révélation de son travail sournois que jean lui-même subit sans l’analyser. C’est dans le cadre des années cinquante à soixante, res-suscitées à merveille, que Jean-Louis Curtis a situé cette chronique douce-amère de l’homme de quarante ans.
Le Vicaire
Lors des représentations qui furent données partout en Europe, à Berlin, Londres, Amsterdam, Paris – où la pièce fut jouée en 1963 à l’Athénée dans une adaptation de Jorge Semprun. Le Vicaire déclencha scandales et violentes polémiques. Car l’oeuvre de Rolf Hochhuth pose un problème historique et moral sur lequel pèse la mort de six millions de juifs et où est mis en cause le silence de Pie XII. En se taisant, Pie XII n’a-t-il pas failli à sa mission de Vicaire du Christ ? Et l’église elle-même n’a-t-elle pas manqué à sa mission de charité ? Mais, au-delà de la problématique chrétienne, le drame de Rolf Hochhuth, dans sa complexité vivante, soulève une question universelle : celle du conflit entre un appareil de pouvoir spirituel et politique et l’engagement humain total.
En attendant Babylone
Eté 2004 : Orchid Street est en train de changer. Ariel May et son mari juste arrivés du Minnesota essaient de prendre la mesure de leur nouvelle ville. Depuis sa véranda, Philomenia Beauregard observe ses nouveaux voisins, les Gupta, originaires d’Inde, qui emménagent dans l’une des plus grandes maisons. De l’autre côté de la rue, un adolescent noir vient de sortir de maison de correction. Plus loin, Cerise Brown espère juste finir ses jours tranquillement. Mais un incident va venir perturber le calme apparent de ce quartier et tandis que l’ouragan destructeur s’annonce au loin, de nouvelles tensions apparaissent, des relations évoluent et le destin de ces familles bascule, pour le meilleur ou pour le pire. A travers cinq voix, En attendant Babylone raconte une année dans Orchid Street, mais c’est avant tout le portrait d’une Amérique fissurée par les différences de races et de classes, une Amérique qui nous ressemble étrangement.
Le roman vécu
Alain Jouffroy est né le 11 septembre 1928. Durant la guerre, réfugié avec sa mère dans un village du Jura, il lit beaucoup et commence à peindre. Mais sa carrière littéraire sera surtout profondément influencée par la lecture des œuvres d’André Breton. Devenu, à l’instigation de celui-ci, membre du mouvement surréaliste, il y rencontre le peintre Victor Brauner et les poètes Stanislas Rodanski, Sarane Alexandrian, Jean-Dominique Rey et Claude Tarnaud De cette expérience douloureuse, dont Henri Michaux et Francis Picabia, qu’il rencontre alors, lui font mesurer le caractère précieux pour sa propre indépendance, se dégagera une trajectoire originale.
Sarà perché ti amo
Cela fait dix ans que je rêve de lire ces mots. Bien sûr, ils arrivent trop tard. Beaucoup trop tard. Parce que la vie, ce n’est pas une meuf ponctuelle. Juillet 2021. Deux couples d’amis se retrouvent à Procida, dans le sud de l’Italie. Alba, Valentin et leur bébé semblent former une famille heureuse. Mais, en plein post-partum, minée par ses nuits trop courtes, Alba ne sait plus bien qui elle est, ni ce qu’elle désire. D’autant que son ex choisit ce moment pour réapparaître sur l’île. Gabrielle et Nino passent leurs premières vacances ensemble. Gabrielle croit avoir enfin trouvé le prince charmant : italien, charismatique, même si un brin autoritaire, Nino est celui qui devrait lui apporter la confiance dont elle manque cruellement. Et si ce séjour agissait comme un déclic ? Et si chacun d’entre eux venait à douter de ses sentiments ? Serena Giuliano est l’autrice de Ciao Bella, de Mamma Marie et de Luna qui ont déjà conquis plus de 300 000 lecteurs.
Merci patron
Sud-est du Portugal dans les années 1980. Une vieille dame triste et esseulée demande chaque jour à son ancien patron une petite pièce pour sa fille jusqu’au jour où une personne lui demande qui est sa fille. Cette fille s’appelle Anita et vit avec sa mère sur la propriété de son patron, un riche Espagnol qui domine toute la région. Elle doit abandonner l’école pour se mettre à travailler.
Siège 7A
Mats Krueger, psychiatre renommé qui vit désormais à Buenos Aires, est contraint de surmonter sa phobie de l’avion quand sa fille Nele, avec qui il a perdu contact depuis des années, lui annonce qu’elle est sur le point d’accoucher. Quand il prend place à bord du vol qui doit le mener à Berlin, il ne se doute pas encore qu’il aura à affronter le pire – ni les turbulences ni les trous d’air n’en seront la cause… Peu après le décollage, Mats reçoit un appel anonyme en forme d’ultimatum. Sa fille vient d’être enlevée. S’il veut éviter qu’elle et son bébé soient exécutés, il n’a d’autre choix que de provoquer le crash de l’avion. Pour cela, on lui suggère de manipuler mentalement Kaya, l’une des hôtesses, qui n’est autre qu’une de ses anciennes patientes. Mais quel rôle joue-t-elle vraiment ?
La passion selon Juette
Juette est née en 1158 à Huy, une petite ville de l’actuelle Belgique. Mariée à treize ans, elle est veuve cinq ans plus tard.
Juette est une femme qui dit non. Non au mariage. Non aux hommes avides. Non au clergé corrompu. Elle n’a qu’un ami et confident, Hugues de Floreffe, un prêtre. À quelles extrémités arrivera-t-elle pour se perdre et se sauver ? Car l’Église n’aime pas les âmes fortes. De ce Moyen Âge traversé de courants mystiques et d’anges guerriers, qui voit naître les premières hérésies cathares, Clara Dupont-Monod a gardé ici une figure singulière de sainte laïque. Le récit, passionnant, s’accompagne d’une prose sobre et élégante, d’une écriture épurée qui ne consent qu’à la subtilité de l’émotion. Jeanne Garcin, Elle. Un roman à l’écriture concise et élégante, admirable, bouleversant, insolite, révolutionnaire. Une œuvre qui fera date.
La mort, dernière étape de la croissance
Notre société voue un culte à la jeunesse et à la santé. La mort est passée sous silence, sujet tabou. Et pourtant, au même titre que la naissance, elle fait partie intégrante de notre existence, de notre croissance et de notre développement ; ce n’est ni l’ultime maladie, ni un ennemi à vaincre ou une prison à fuir.
La Mort, dernière étape de la croissance réunit plusieurs points de vue : celui des Indiens d’Alaska, la vision juive, la perception hindouiste et bouddhiste de la mort.
Ce livre de lumière et de partage nous apprend à reconsidérer la mort, à l’envisager comme une compagne invisible dans le voyage de la vie. Elle l’enrichit et lui donne un sens. Car nous, humains, mourons sans cesse et pas seulement à la fin de la vie physique sur terre.
Les étapes de l’acte de mourir s’appliquent à tout changement significatif (retraite, changement d’emploi, de ville, divorce). Qui peut affronter et comprendre sa mort ultime peut peut-être apprendre à affronter et à traiter les changements qui se produisent dans sa vie.
Quand la peur laisse place à la compréhension, il devient évident qu’accepter la mort et le mourir, c’est déjà vivre plus pleinement le temps qui nous est donné.
Avant de se dire au revoir
Beth, 42 ans, était mannequin à New York. Atteinte d’un cancer généralisé, elle a préféré fuir la solitude de sa chambre d’hôpital pour s’en aller en paix, chez elle, au milieu de ses livres de poésie. Jamie, 5 ans, souffre d’une tumeur maligne au cerveau. Elle vivra ses derniers moments de bonheur dans son lit, entourée de son frère et de sa maman. Louise, 57 ans, a passé sa vie à s’occuper des autres. C’est aujourd’hui à elle de recevoir les soins et l’amour des siens avant son dernier grand voyage…
Dans cet ouvrage de référence, à la fois pudique et bouleversant, Elisabeth Kübler-Boss prône le retour des mourants chez eux, auprès des leurs, afin d’aider les familles à mieux surmonter l’épreuve universelle de la mort et du deuil.
Accueillir la mort
Ce livre prend la forme d’un dialogue entre Elisabeth Kübler-Ross, pionnière de l’accompagnement des mourants, les familles et le personnel soignant qui se trouvent confrontés aux derniers moments de leurs proches ou de leurs patients. Mais ce livre est bien plus. En répondant aux questions que nous nous posons tous sur la fin de vie, il propose un itinéraire pour comprendre les cinq phases du mourir et apprivoiser la mort dans de petits gestes et de grandes réconciliations au quotidien. Accueillir la mort en confiance, dans l’accomplissement et non dans la frustration, tel est le message d’espoir de cet ouvrage qui respire la joie de vivre.
Vous m’adorez, ne dites pas le contraire
Bienvenue à New York dans l’Upper East Side, où mes amis et moi vivons dans d’immenses et fabuleux appartements, où nous fréquentons les écoles privées les plus sélectes. Nous ne sommes pas toujours des modèles d’amabilité, mais nous avons le physique et la classe, ça compense. C’est aussi la période où nous devons remplir nos dossiers pour l’université. Nous venons de ce genre de familles et d’écoles, où il n’est même pas envisageable de ne pas postuler aux meilleures universités ; s’y voir refuser l’entrée serait la honte absolue. La pression est là, mais je refuse de la subir. C’est notre dernière année au lycée, nous allons faire la fête, faire nos preuves et entrer dans les universités de notre choix. Nous sommes issues des plus prestigieuses familles de la côte Est – je suis certaine que pour nous, ça sera du gâteau, comme toujours. J’en connais quelques-unes qui ne se laisseront pas abattre.
Chant d’adieu
Sur l’un des quatre cents navires qui font voile vers l’Égypte, en 1798, se trouve Vivant Brunet, âgé de 15 ans. Il vient d’être sauvé in extremis des griffes révolutionnaires et accompagne son oncle, Dominique Vivant Denon, parmi les hommes de science qui escortent Bonaparte. Le jeune général prétend apporter les Lumières de la République française aux peuples asservis par la tyrannie. De simple observateur, Vivant est vite promu secrétaire du chef de l’état-major, le général Berthier. Le voici plongé au cœur de l’armée, entraîné dans un tourbillon d’épreuves épuisantes, de batailles et de combats aussi sanglants qu’effroyables. Car tant chez les Français que chez les Mamelouks et les Turcs, la sauvagerie fait rage. Mais à côté de la guerre, du dépaysement et des maladies, le jeune garçon découvre aussi l’amour auprès de la très jolie Pauline. Mariée à un brave lieutenant, celle-ci, avec sa blondeur étincelante, fait figure de déesse parmi les soldats expatriés. Elle devient bientôt, au grand désespoir de Vivant, la maîtresse en titre de Bonaparte. A travers cette magnifique fresque haute en couleur, c’est toute la campagne d’Égypte, à la fois glorieuse et pitoyable, que fait revivre G. Y. Dryansky. Sa scrupuleuse reconstitution historique se mêle à de superbes moments romanesques où l’on suit pas à pas les innombrables tribulations du jeune héros, mordant la vie à pleines dents et prêt à en découdre à tout instant.
Traqués
1989, le Mur de Berlin tombe, un nouveau monde s’ouvre à l’Est. Alex Konevitch mise tout sur l’économie libérale. Il devient l’un des dix hommes les plus riche de l’Union soviétique. Une réussite insolente, «à l’américaine », qui contrarie les hommes de pouvoir et attise l’avidité de la Mafia russe. Racketté, infiltré, Alex décide de confier la sécurité de ses sociétés à un ex-dirigeant du KGB. Pour Elena et Alex Konevitch commence une véritable descente aux enfers : enlèvements, extorsion, tortures. Devenus des ennemis publics, ils sont impitoyablement traqués. Basé sur une histoire vraie, Traqués retrace le courage et la ténacité des époux Konevitch en lutte contre tout un système.
La jeune Orchidée, issue d’une famille ruinée de la petite noblesse, se présente au palais de la Cité interdite dans l’espoir de devenir concubine de l’empereur, et sortir ainsi sa famille de la misère. Ayant apprivoisé l’empereur, elle lui devient indispensable après lui avoir donné un fils. Dans le monde clos du palais, à force d’intrigues, Orchidée devient une toute-puissante impératrice.
Dieu est en retard
Dieu est en retard, le premier roman de Christine Arnothy, paru chez Gallimard en 1955, est réédité par Le Livre de Poche. Roman à clef, roman historique, il porte un éclairage cru et saisissant sur l’Europe centrale, en l’occurrence Budapest sous l’occupation russe. Ce document sous forme de fiction est peuplé de personnages attachants. L’action rebondit à chaque page. Après le succès mondial de J’ai quinze ans et je ne veux pas mourir, l’autobiographie de Christine Arnothy, Dieu est en retard confirme la révélation d’un écrivain déjà à l’époque internationalement reconnu.
Les chasseurs
Un professeur d’université américain raconte sa vertigineuse descente aux enfers, le temps d’un été, au sortir d’une rupture amoureuse, dans l’isolement d’un appartement londonien. Avide de paix et de solitude, il ressent comme une agression la visite de courtoisie de son étrange voisine, Ridlev Wandor. Elle est laide, ingrate, quelconque. Un récit obsessionnel et fort de Claire Messud, une des voix majeures de la littérature américaine contemporaine.
Les charmes discrets de la vie conjugale
Le destin d’une femme à travers les mutations de son temps, les mystères de l’union conjugale, l’électrique confrontation entre aspirations progressistes et valeurs conservatrices. Et l’exceptionnel talent de Douglas Kennedy. Pour ses intellectuels de parents, Hannah Buchan est une vraie déception. A vingt ans, au lieu de grimper sur les barricades et de se fondre dans l’ébullition sociale des années soixante-dix, elle n’a d’autre ambition que d’épouser son petit ami médecin et de fonder une famille. Installée dans une petite ville du Maine, Hannah goûte aux charmes très, très discrets de la vie conjugale. C’est alors que le hasard lui offre l’occasion de sortir du morne train-train de son quotidien : malgré elle, Hannah va se rendre complice d’un grave délit. Trente ans plus tard survient le 11-Septembre, et avec lui le temps du doutes de la remise en question, de la suspicion. Le passé de Hannah va resurgir inopinément. Et du jour au lendemain son petit monde soigneusement protégé va s’écrouler.
Paradis, clef en main
Antoinette voulait mourir. Mais dans ce monde au futur proche, il faut encore être malade ou fou pour que l’État prenne votre mort en main. Antoinette a donc demandé l’aide de Paradis, Clef en Main, une organisation parallèle qui fournit ses services à ceux qui n’ont aucune tare, aucune maladie, et qui, simplement, ne veulent plus vivre. Antoinette n’est pas morte. Elle est paraplégique, branchée à des machines qui lui pompent ses liquides organiques. Et elle raconte. Sa vie, son désir de non-vivre. Elle parle de son oncle qui aura été un exemple pour elle en étant un des premiers à utiliser les services de Paradis, Clef en Main. Elle raconte sa mère, aussi, dont elle pourrait être la copie conforme. Et elle raconte la compagnie de monsieur Paradis, son processus de sélection, les tests et les épreuves qu’elle a du subir. Et elle raconte sa mort ratée. Le dernier livre de Nelly Arcan, qui s’aventure ici, et avec brio, dans la fiction la plus complète. Roman d’anticipation, roman sur le désir de vivre, sur celui de mourir. Roman sur la responsabilité, sur le rapport à l’Autre, sur le rapport au corps, à la vie. Roman fabuleux écrit d’une plume acérée.
Fantastique ile de Pâques
MATA-KITE-RANI Des yeux regardent les étoiles », c’est l’un des noms anciens de Ille de Pâques, et c’est celui qui exprime le mieux la vérité de cette ils au passé obscur : aujourd’hui encore, sur ce lambeau de tenu où la vie se meurt, cinq cents géants de pierre fixent le ciel de leurs yeux vides, cinq cents géants qui parlent d’une civilisation fabuleuse, aux secrets fascinants. Ces secrets, Francis Mazière a entrepris de les percer. Le récit de son expédition est celui d’uns. grande aventure à travers le temps et l’espace ; c’est aussi un témoignage bouleversant sur la vie des derniers survivants d’un continent disparu.
La religieuse
Publié sans nom d’auteur, interdit il y a quelques années au cinéma, La Religieuse fait toujours scandale ; or, ce livre, disait Montherlant, est à peine licencieux et n’est pas du tout frivole mais au contraire très grave. Inspiré par une histoire vécue, Diderot imagine que la religieuse Suzanne Simonin raconte ses mésaventures en 1760. Spoliée de sa dot, elle séjourne dans trois couvents successifs. La première supérieure est cupide, la deuxième est ascétique, la troisième est d’une sensualité éperdue qui fait vivre tout le couvent en fête. Diderot décrit ce qui arrive lorsqu’on contredit la pente générale de la nature. Je ne crois pas qu’on ait écrit une plus effroyable satire des couvents, disait-il. La Religieuse est aussi et surtout une chaleureuse apologie de la liberté individuelle.
La petite Fadette
Dans le pays, on l’appelait la petite Fadette, car elle avait la taille d’un farfadet et les pouvoirs d’une fée. Comme sa grand-mère, elle guérissait les hommes et les animaux. Landry, l’un des jumeaux de la ferme voisine, tombe amoureux d’elle. Mais l’amour d’une sorcière est mal vu dans cette famille, et il rend malade de jalousie Sylvinet, l’autre besson. Après La mare au diable, et François le Champi, c’est le troisième roman champêtre de George Sand. Elle y exprime tout ce que la vie lui a appris. L’apparence des êtres ne compte pas, il faut percer l’écorce. La richesse des filles ne fait pas leur bonheur et l’amour est difficile à construire. Son désir inassouvi est là, aussi, d’un amour qui durerait toujours. La petite Fadette illustre le grand dessein de George Sand : enseigner le respect de Dieu, de la nature, de la sagesse, de l’amour. Comme il marchait la tête basse et les yeux fichés en terre, il sentit quelqu’un qui lui tapait l’épaule, et se retournant il vit la petite-fille de la mère Fadet, qu’on appelait dans le pays la petite Fadette, autant pour ce que c’était son nom de famille que pour ce qu’on voulait qu’elle fût un peu sorcière aussi. Vous savez tous que le fadet ou le farfadet, qu’en d’autres endroits on appelle aussi le follet, est un lutin fort gentil, mais un peu malicieux. On appelle aussi fades les fées auxquelles, du côté de chez nous, on ne croit plus guère. Mais que cela voulût dire une petite fée, ou la femelle du lutin, chacun en la voyant s’imaginait voir le follet, tant elle était petite, maigre, ébouriffée et hardie. C’était un enfant très causeur et très moqueur, vif comme un papillon, curieux comme un rouge-gorge et noir comme un grelet.
Lève-toi et marche
Non, je ne suis pas, je ne serai pas une infirme ordinaire, que mon orgueil bouleverse mes défaillances ! Ordinaire, la vie de Constance, vingt ans, ne le sera pas. Paralysée, elle aura une influence décisive sur les êtres qu’elle a choisis pour agir à sa place. Mais le mal dont elle est atteinte empirera et, malgré sa volonté farouche, il ne lui sera même pas accordé de vivre par personnes interposées. Contre une morale formelle et consacrée, Constance est le champion de la sincérité et de la générosité constructive. Elle incarne le courage personnel, et se raillant elle-même avec un désespoir discret, elle remplit ce premier devoir humain : dominer les servitudes du destin. Courageux, poignant, tendre et sensible, Lève-toi et marche est un des grands romans d’Hervé Bazin. Sur l’édition Livre de Poche 1963 pas préface, pas de résumé éditeur. Sur la 4e de Couverture il y a juste: Hervé Bazin vient sans doute d’écrire son meilleur roman. Roger Nimier
La famille dispersée
Afin que son fils Yuan puisse, après lui, conduire ses hommes à la victoire, M’ang le Tigre l’a envoyé dans une école de guerre où l’on apprend les méthodes importées d’occident. Là-bas, Yuan apprend aussi les idées nouvelles. A bas les traditions et la tyrannie familiale, vive la liberté c’est le mot d’ordre de la jeunesse. Par deux fois, Yuan s’enfuit pour se soustraire à la volonté de son père. Sa seconde fugue le met en contact avec les révolutionnaires, mais ce fils de guerrier a hérité de son grand-père Wang Lung l’amour de la terre. Cette cause dont tous parlent, est-ce bien la sienne ? Dans un pays en pleine métamorphose, un jeune homme cherche sa voie, perdu entre un monde qu’il refuse et un monde qu’il n’accepte pas encore, celui de la Chine moderne, dont Pearl Buck décrit magistralement les premiers pas au milieu des ruines des structures anciennes. La famille dispersée est le dernier volet de la célèbre trilogie où est dépeinte la « Terre chinoise ».
Mandala
C’est dans le cadre de l’Inde moderne que Pearl Buck a situé ce roman ; l’histoire d’une famille princière, dépouillée d’une grande partie de sa fortune par les évènements politiques, et qui s’efforce de s’adapter aux conditions nouvelles, malgré le poids de ses traditions sociales et religieuses. L’évolution de l’Inde actuelle, la guerre la Chine, la confrontation permanente avec l’occident et les problèmes religieux s’associent pour faire de ce roman un document dans lequel convergent les problèmes de notre temps.
Pavillon de femmes
Dans la Chine d’autrefois, le seul rôle dévolu aux femmes de riches était celui d’épouse et de mère. Ce rôle, la fine et intelligente Ailien Wu ne le supporte plus. Pour y échapper, elle se servira très adroitement des traditions, celles-là mêmes qui l’avaient liée pendant si longtemps. Pavillon de femmes » est le roman de Pearl Buck qui fait le mieux comprendre ce qu’était l’ancestrale Chine des grandes familles, mais c’est aussi tout le drame des rapports de l’homme et de la femme à chaque âge de la vie.
Eaux-fortes
J’ai baisé avec le Mort. Pourquoi dire du vieux qu’il est mort alors qu’il ne l’est pas tout à fait ? Pas tout à fait encore. Je veux qu’il crève. Parce que je ne veux plus de lui. Plus ses doigts dans mon sexe, plus ses pleurs quand je jouis. Après s’être perdue dans l’exploration de la chair, une jeune femme entreprend de tuer ses démons. Le Mort, grand D. : deux charognards prêts à tuer, pour le plaisir de leur sexe réjoui par cette image d’un corps capable de souffrir sans fin. Après l’enfer, elle leur assène à présent les mots de sa renaissance, non pour se venger, mais pour sauver sa peau. Cette peau trop longtemps anesthésiée par la douleur, et à qui même la douceur de petit a., le petit dernier, ne suffit plus. Après la démesure de la violence et l’humiliation, Marie, enfin déculpabilisée, revient à la vie. C’en est fini de la baise sociale. Timidement, je refuse. L’homme se reprend, c’est de l’amour que je veux te donner, de l’amour, petite fille. » Dans une écriture incisive, directe et efficace, sans compromission ni pour soi ni pour l’autre, Marie L. met à jour la part d’ombre de ses bourreaux pour s’arracher à eux.
Profanes
Ils sont quatre, ils ne se connaissent pas mais ils vont rythmer la vie du docteur Octave Lassalle qui les a soigneusement choisis comme on compose une équipe comme avant autour de la table d’opération, mais cette fois-ci, c’est sa propre peau qu’il sauve, sa propre sortie qu’il prépare. Ensemble, cette improbable communauté progressivement tissée de liens aussi puissants qu’inattendus, franchira un seuil, celui des blessures secrètes. Un hymne à la vie et un plaidoyer pour la seule foi qui vaille : celle de l’homme en l’homme.
Le secret des abeilles
Nous vivions pour le miel. Nous en avalions une cuillerée le matin pour nous réveiller et une autre le soir pour nous aider à dormir. Nous en prenions à chaque repas pour apaiser notre esprit, nous donner du tonus et prévenir les maladies mortelles. »
En 1964, Lily a quatorze ans et vit en Caroline du Sud avec son père, un homme brutal, et Rosaleen, sa nourrice noire. Le décès de sa mère dans d’obscures conditions la hante. Lorsque Rosaleen se fait molester par les Blancs, Lily décide de fuir avec elle cette vie de douleurs et de mensonges. Elles trouvent refuge chez les soeurs Boatwright, trois apicultrices tendres et généreuses dont l’emblème est une Vierge noire. A leurs côtés, Lily va être initiée à la pratique quasi mystique de l’apiculture, à l’affection, à l’amour et à la tolérance. Sue Monk Kidd signe ici un roman touchant sur une époque où le racisme faisait force de loi, sur la magie de la nature et de la vie, et la puissance de l’amour maternel.
Une nuit, sur la mer
Shelby a élevé seule sa fille Chloé à laquelle elle tient plus que tout. Cette dernière, à 25 ans, semble avoir trouvé la sérénité entre son travail, Rob, son second mari, et leur petit garçon de 5 ans, Jeremy. Pour leur anniversaire de mariage, Shelby décide d’offrir à Chloé et à Rob une croisière dans les Caraïbes tandis qu’elle gardera Jeremy. Ce généreux cadeau va bientôt se révéler fatal : Shelby reçoit un appel lui annonçant que sa fille semble avoir disparu en mer, sans laisser de traces.
On lui apprend aussi que, sur les bandes de vidéo surveillance, on voit Chloé, ivre morte, tituber dans les coursives, ce qui pourrait expliquer un accident. Mais Shelby, désespérée, ne peut accepter cette explication. Élevée par une mère alcoolique, elle déteste l’alcool et n’a jamais vu sa fille boire. Alors, que s’est-il passé cette nuit-là, sur la mer ? Pour découvrir la vérité, Shelby est prête à tout, même à risquer sa vie.
L’or de la terre
Après « Harricana », le deuxième volume de la série « Le Royaume du Nord » nous entraîne plus loin encore, au cœur du Grand Nord canadien, le pays des glaces et des lacs où seuls les chercheurs d’or comme Maxime Jordan osent s’aventurer. C’est sur une île du lac Ouanaka que Jordan a décidé de prospecter. L’endroit est inviolé, et son instinct lui dit que le métal est là, à quelques pieds sous terre. Alors il va creuser, et prouver qu’il avait raison. Bientôt, des hommes sont embauchés et la vie s’organise, rude et souvent violente, car la mine est riche et excite les convoitises. Dans la région, des routes se construisent, des villes surgissent en quelques mois, attirant aventuriers, escrocs et prostituées. Même Jordan a changé. Et peu à peu, lui aussi va se laisser prendre au piège mortel qu’est « l’Or de la terre »… Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
Le dernier rhum…
Au carrefour de l ‘intrigue policière, de l’essai et d’une approche inspirée des sciences sociales, ce livre traite des douloureux problèmes de la maltraitance et des violences dont les femmes sont l’objet, dans notre société jamais sortie de ses fonctionnements patriarcaux et machistes. Inutile d’y chercher la trame classique des péripéties du récit policier. Hommes et femmes y agissent et réagissent. Une réalité cruelle et banale, pleine de tendresse et de fureur.
Au pays de l’eau
Du côté de Rido, vers où le soleil se couche, le pays de l’eau plonge vers les bois de Mahavel. Dans les pentes inaccessibles, quelques caps durs et noirs exhibent leurs fronts nus au soleil. J’aime cette terre comme on aime quelqu’un. J’aime ses arbres, ses paysages, ses gens. J’étais étendue sur le dos. Le plafond blanc trônait en silence dans le champ de mes yeux vides. Ni les voix de la cour, ni celles de la rue, ni les chuchotements des murs, rien n’arrivait à remuer mon esprit. Un cri immense s’était lové au plus profond de moi. Sous la plume de Marie, la narratrice, les événements, les êtres et les choses deviennent fascinants. Un récit de vie qui effleure l’Histoire, un témoignage bouleversant.
Today I will fly !
Gerald is careful. Piggie is not. In ‘Today I Will Fly’, Piggie decides to take to the skies. But Gerald knows that a pig cannot possibly fly – but will that stop the determined Piggie?
Code zéro
Gare de Washington, le 29 janvier 1958, cinq heures du matin. Affolé, Luke se réveille, habillé comme un clochard… Que fait-il là ? Il ne se souvient plus de rien. Deux hommes le filent. Pourquoi ? Son amnésie est-elle d’accidentelle ? Traqué, désemparé, il découvre qu’il travaillait sur la base de Cap Canaveral, au lancement d’Explorer I, prévu pour le lendemain soir… Il lui reste quarante-huit heures pour retrouver son identité, empêcher le sabotage de la fusée et sauver sa peau… Code zéro se fonde sur des faits réel : en pleine guerre froide, le lancement d’Explorer I fut ajourné pour d’obscure raisons. Ken Follett a imaginé le déroulement de cette affaire classée top secret par les autorités américaines. Un compte à rebours d’une efficacité redoutable.
Ce que je crois
En même temps que l’inventaire d’une vie, ce livre apporte un autoportrait de son auteur, une plaidoirie en faveur de l’homme, un réquisitoire contre un siècle qui l’avilit et le cri d’une irrépressible espérance. C’est un ouvrage que son auteur a mis bien des années à concevoir et bien des mois à écrire, et auquel il ne voudrait pas avoir à changer une virgule jusqu’à son dernier souffle.
Le livre des secrets
En 1953, quand s’ouvre le roman, Maria vit depuis plus de cinquante ans seule dans la maison de famille délabrée. On la surnomme la sorcière de Waipu, elle qui très jeune se rebella contre sa mère pour vivre sa passion avec un cantonnier. Mise au ban d’une communauté encore très respectueuse des strictes règles morales édictées par son sourcilleux fondateur l’autoritaire et charismatique Norman McLeod, avec qui sa grand-mère Isabella quitta l’Écosse en 1817, elle a tout le temps de se pencher sur le passé. Après plus de trente-cinq ans de voyage à travers le vaste monde et quelques longues étapes, en Nouvelle-Écosse et dans l’île de Cap-Breton, sur les côtes d’Amérique du Nord, McLeod, que ses disciples appelaient l’Homme, décida, en 1854, que leurs tribulations prendraient fin sur cette côte du Nord de la Nouvelle-Zélande où Maria vit le jour bien des années plus tard. L’Homme qui guida là son peuple, convaincu de le conduire sur le droit chemin, reposait depuis vingt ans déjà dans le cimetière près de l’océan. Le journal tenu par sa grand-mère tout au long de sa vie aventureuse, et sur lequel Maria met la main, lui révèle pourtant l’envers du décor : s’y dessine non le portrait d’une diablesse dont elle aurait hérité les penchants pervers et indociles, comme sa propre mère tentait de l’en convaincre, mais celui de l’héroïne indépendante et téméraire que fut Isabella. Il fallait bien du courage en effet pour s’imposer face à un McLeod peu enclin à accepter chez ses ouailles des opinions individuelles, surtout quand celles-ci étaient des femmes. Et l’on comprend, au fil de cette formidable saga, que le Livre des secrets est celui de ces femmes qui, pour exister dans une communauté masculine et rétrograde, n’avaient d’autre choix que d’en contourner les préceptes.