J’ai renoncé à vous séduire
Après Du bon usage de la lenteur, Pierre Sansot propose ici un » bon usage de la séduction « . Suite de courtes fictions, qui sont autant de variations sur le thème du renoncement au monde, ce livre renoue avec le ton des moralistes français. Tour à tour drôle, provocant, sarcastique, violent ou tendre, il témoigne d’abord d’un grand amour des femmes et de la vie. Et si l’auteur – qu’on reconnaîtra sous bien des masques – renonce à la séduction, que la haine, l’égoïsme ou la volonté de dominer défigurent, c’est au profit d’une écoute plus attentive des êtres et des choses. Le monde alors ne disparaît pas tout à fait : il » existe avec moins d’arrogance « , et permet à l’auteur d’aborder aux rivages, peu décrits ou parcourus, de la tendresse. » J’ai mis un terme aux jeux souvent insignifiants, parfois cruels de la séduction. J’ai pris le risque d’aimer et de m’exposer. Je me dis que je suis en mesure de souffrir si les circonstances l’exigent et qu’à me réserver, comme je le faisais autrefois, je passais à côté de la vie. Quoi qu’il arrive, ma joie à exister aura été sans commune mesure avec mon ancienne façon élégante, distraite de briller, de conquérir.
L’indésirable
Si les hommes parviennent à transformer le monde, qu’est-ce que l’action d’un homme d’action peut transformer de lui-même ? Il ne suffit pas de faire le tour de la terre pour accomplir sa propre révolution : Frank, parti pour épouser l’Histoire en Amérique, découvre au fil des combats la pesanteur de l’âme européenne. Trop lucide pour croire en l’efficacité de sa « force d’appoint, mais trop actif pour se repaître de ses doutes, il choisira de disparaître pour n’avoir pas à choisir entre le jour et la nuit. Il a pourtant cru les confondre et les saisir ensemble en la personne de Célia. Mais Célia, c’est l’étrangère, l’insaisissable. Cette grande sueur impossible qui atteste que tous les hommes ne sont pas frères mais resteront marqués différemment par le bleu singulier de leur ciel d’enfance. Du moins Frank a-t-il rencontré, dans cette histoire qui n’¢tait pas la sienne, des camarades qui n’en attendaient rien mais qui savaient répondre devant elle de leur parole donnée. En apparence solitaire, son sacrifice n’a d’autre sens que celui de maintenir intacte cette sorte de fidélité. La simple existence et la lutte de ces militants font de ce procès-verbal d’un suicide tout le contraire d’un hymne au désespoir.
Bijoux de famille
Depuis le temps des crinolines jusqu’à celui des combats de rue, voilà l’histoire de quelques grandes familles roumaines et plus particulièrement de la dynastie des Coziano. Le premier tome conduit le récit jusqu’à l’avant-veille de la grande guerre: la révolte des paysans, en 1907, annonce l’effondrement imminent de ce monde ancien qui nous est montré. Mais le roman commence un soir de 1862 et nul, parmi les invités des Coziano, ne peut prévoir, évidemment, que la jeune fille de la maison fera mourir un ministre, que la position des astres, certain 19 juillet, favorisera des amours coupables mais sera fatale à l’ordre public, que de fabuleux bijoux de famille changeront de mains en de singulières circonstances – ni que tout cela, du reste, n’aura bientôt plus aucune importance.
Chemin de la Lanterne
Le Chemin de ,là Lanterne, c’est celui que reprennent côte à côte Louis Nucera et le vieil oncle qu’il est venu retrouver à Nice, ville natale qui ne cesse d’être la matrice d’éternels retours. Voici donne fleuve du souvenir remonté à deux, avec ses échanges de regards aux effets de miroirs qui se renvoient la balle à l’infini, et ses silences imprévus où la mémoire de l’aïeul, sollicitée sans répit, reprend souffle et poursuit son voyage à contre courant. A quatre-tvingt-huit ans, l’oncle-Antoine reste l’homme d’un seul amour pour la fiancée du temps vert, fauchée en pleine éclosion comme le sont les fleurs dont elle porte le nom : Rose. Amour partagé et fervent, mais resté inaccompli, alors même qu’Antoine, jeune survivant du carnage de la Grande Guerre, allait prendre la main de Rose pour toujours. Plus de soixante printemps vécus sans elle mais dédiés au printemps de son visage, saison unique, ont gardé au vieux solitaire une fraîcheur surprenante et donnent à ses confidences une force émotionnelle vite contagieuse. C’est cet alliage qui, le livre refermé, rend la célébration de cet amour inoubliable.
Oublier Palerme
Babs – diminutif de Barbara est de ces blondes, tout occupées d’efficacité, comme on en rencontre par centaines à New York dans le monde de la presse féminine. Elle a l’air saine et bien lavée elle est rédactrice à Fair, un magazine réputé. Sa carrière comme un galop forcené, sa réussite professionnelle, on dirait qu’elle n’a que cela en tête. Mais est-ce là sa vraie nature? N’est-elle pas plutôt prise au piège de son entourage, un petit monde où l’arrivisme est l’unique loi ? Si, comme l’écrit Céline, « on n’échappe pas au commerce américain », Babs alors est une prisonnière. Société féroce. Du moins aux yeux de Gianna Meri, l’amie de Babs, une jeune Palermitaine rescapée des bombardements de 1944 qui ont laissé la Sicile meurtrie.
Comme beaucoup de ses compatriotes de l’après-guerre, Gianna est venue à New York refaire sa vie. Elle aussi est rédactrice à Fair. Mais, quoiqu’elle fasse, elle demeure étrangère et comme suspecte. New York n’apprécie guère les gens qui vivent dans le souvenir du passé. Et cela agace profondément ce goût qu’elle a, Gianna, de regarder sans cesse en arrière et de revivre en rêve un amour perdu, l’amour d’Antonio.
Et voilà Gianna devant une Amérique qui l’épouvante. La beauté de New York, la rigueur géométrique des buildings, le luxe, les innombrables facilités dont dispose ce monde de nantis parmi lesquels elle évolue désormais, ne parviennent pas à lui faire oublier Palerme, ses ruelles tortueuses et le climat de son île natale baignée de tendresse pour tout ce qui est « humain ».
Sa rencontre avec Carmine Bonnavia ne l’apaisera que brièvement. Comme Babs, ce fils d’émigré sicilien se consacre à sa carrière avec un bol acharnement, Ce qu’il veut ? Conquérir la première place en devenant le leader de son parti politique. Est-ce pour mieux se pousser qu’il épouse Babs ? Est-ce pour mieux réussit qu’il se dit et se croit Américain dans l’âme ? Aussi, en dépit de ses origines, se soucie-t-il fort peu de sa lointaine patrie.
Un souvenir indécent
Quand la domestique se fut retirée, nous tirâmes près du feu les chaises à bras dans lesquelles nous étions assis. Elena portait un corsage boutonné jusqu’au col avec des boutons de nacre sculptée. Ses doigts très courts, très mobiles, sans bagues, n’était une vieille chevalière à sceau, venaient jouer soudain avec les boutons. Elle me dévisagea longuement en silence. Les mèches noires tombaient tour à tour du haut de sa tête tandis que, les bras en l’air, elle ôtait le peigne et réaménageait ses cheveux en chignon. Elle avait un grand visage brun, long, d’un éclat magnifique. Soudain, plantant brusquement dans ses cheveux le peigne d’écaille qui était censé les retenir, elle déclara : Nous ne nous sommes jamais aimés.
L’argent
Quelle nuit cette nuit – En quelle terre élue – Arbre bruissant de vols notre sceptre – Lune auréolée de vent notre couronne – Exil d’une seule nuit – Notre plus long règne. Elle me fit passer un papier sous la table. Je descendis aux toilettes, je lus. C’était écrit au crayon à paupières, sur un demi Kleenex. Cinq cents francs, et je viens vous retrouver. Si OK, sortez vite. Je remontai, mis mon écharpe, saluai l’assistance et sortis. Minuit. On était en novembre. Il faisait un froid vif, agréable. Cinq minutes. La jeune fille sortit à son tour. Elle me vit et se dirigea vers moi. Elle était grande, étroite d’épaules, mais robuste. Sous son bras gauche replié, elle tenait une pochette de vernis noir. Elle venait d’un grand pas souple, balançant l’autre bras, sans se hâter. Cinq cents francs, pensai-je, le prix d’un plein d’essence, on peut acheter cette chose vivante pour cinq cents francs.
Le voyage à l’envers
Quelque part sur la mer Egée, voici un » homme qui flotte. Non que Foulques, surnommé Fou par ses amis, soit cramponné à une épave : en compagnie de Clara, directrice d’un grand journal de mode, et d’un garçon platiné qu’elle a invité pour faire nombre, il passe des vacances luxueuses et sans histoire sur un yacht de location. Mais il n’en est pas moins un naufragé à sa manière, mal dans sa peau de quadragénaire, noyé dans un rêve d’évasion.
Le voyage à Paimpol
Comble de culot : l’auteur n’est pas la fille d’un conseiller d’État ni la nièce d’un producteur de télé qui se serait infiltrée chez les prolos, après, Sciences-Po, le temps de ramener un livre déchirant sur ces pauvres gens qui – en – bavent – croyez – moi. C’est une O.S. en personne qui prend la plume comme une grande et ne laisse pas à d’autres le soin de parler d’elle. Bertrand Poirot-Delpech, Le Monde
Nicolas Eymerich, inquisiteur
L’épitaphe de l’authentique Nicolas Eymerich, dominicain nommé Inquisiteur Général d’Aragon en 1357, évoque sa personnalité : prédicateur de la vérité, inquisiteur intrépide, docteur de premier ordre. Sous la plume de Valerio Evangelisti, le magister Eymerich, détective d’une redoutable efficacité, doté d’un tempérament implacable, enquête sans faillir sur les phénomènes aberrants. Le premier volet de ses aventures décrit sa fulgurante accession au plus haut des pouvoirs de son temps. Grâce à une conviction aussi manichéenne qu’inébranlable, l’Inquisiteur combat sans vergogne ce qu’il ne comprend pas, car il doit faire face à des apparitions dans le ciel et des naissances monstrueuses qui effraient les villageois. Au XXIIe siècle, un vaisseau envoyé dans le passé à la recherche d’une mystérieuse relique religieuse rate sa cible et se retrouve à proximité du lieu où officie l’Inquisiteur, tandis qu’à notre époque, un jeune homme nommé Frullifer tente, tant bien que mal, de défendre une thèse révolutionnaire sur une science énigmatique : la psytronique.
On n’en meurt pas
Dans cette histoire sans merci,Frédéric Dard montre comment l’orgueil blessé peut devenir aveugle et farouche, féroce et meurtrier.Mais il faudra attendre le dernier coup de gong pour connaître l’issue imprévisible et fatale du dernier combat.
Le manoir des sortilèges
La guerre de Cent Ans est tout juste achevée et l’obscurantisme règne dans des campagnes désœuvrées, ravagées par la famine, la maladie et de sombres histoires d’enlèvements d’enfants. C’est dans ce décor qu’un tournoi de chevaliers va déterminer le destin de Gilles, un jeune écuyer dont le maître est terrassé par Foulques de Braz, mystérieux paladin à l’armure rouillée dont personne n’a jamais vu le visage. Passé au service de cet étrange chevalier, Gilles va partir avec lui vers un manoir perdu dans les forêts du Ponant, à la recherche d’un grimoire de sorcellerie censé conférer des pouvoirs maléfiques à qui sait l’utiliser. Et Foulques de Braz est justement une âme damnée… Pour Gilles, c’est un voyage au bout de la peur qui prend forme, en compagnie d’un terrible monstre. Sans doute le meilleur des romans féodaux du très prolifique Serge Brussolo. Angoisse, épouvante et sorcellerie sont au programme de ce texte captivant, constellé de symboles et qui emprunte autant au mythe de Barbe-Bleue qu’à ce qu’on sait aujourd’hui de cette période troublée. La déchéance des chevaliers, notamment, est particulièrement bien évoquée, tout comme le combat perpétuel entre croyances et superstitions, rationalité et sortilèges. Au cœur du manoir de Niel hanté par le spectre de la sorcière Lilith, Gilles devra déjouer de nombreux pièges pour tenter de résoudre l’énigme… et sauver sa peau. On lit ce livre comme on jouerait à un passionnant jeu de rôles médiéval.
Oliver Sacks décrit dans ce livre les affections les plus bizarres, celles qui atteignent un homme non seulement dans son corps, mais dans sa personnalité la plus intime et dans l’image qu’il a de lui-même.
Il nous fait pénétrer dans un royaume fantastique, peuplé de créatures étranges : un marin qui, ayant perdu le sens de la continuité du temps, vit prisonnier d’un instant perpétuel ; une vieille dame qui caricature dans la rue les expressions des passants, jusqu’à les rendre grotesques et terribles ; un homme qui se prend pour un chien et renifle l’odeur du monde ; deux jumeaux arriérés mentaux, capables de calculs numériques prodigieux, qui vivent dans des paysages de chiffres ; ce musicien qui, ayant perdu la capacité de reconnaître les objets, prend pour un chapeau la tête de sa femme, et bien d’autres. Tentatives aussi pour poser les jalons d’une médecine nouvelle, plus complète, qui, traitant le corps, ne refuserait pas de s’occuper de l’esprit, et même de l’âme.
Les rats de garde
Et si la sacro-sainte transparence, si chère à une nouvelle génération de journalistes, avait des effets pervers. Et si, par peur de voir leur vie privée étalée au grand jour, les citoyens qui aspirent à entrer en politique se détournaient des mandats électoraux ? Et si le Français moyen devenait également la cible d’investigations ? Politique fiction ? Rien n’est moins sûr. Avant-hier, on suivait pas à pas les rois et leur cour, hier les stars, aujourd’hui les hommes politiques, retournement impensable jusqu’alors dans un pays non-puritain… pourquoi ne deviendrions-nous pas la cible des kalachnikov des journalistes d' »investigation ? Méfiez-vous,Les rats de garde, nouvelle version des Chiens de garde, chers à Paul Nizan, veillent : non plus sur la pensée unique, mais sur la transparence. La démocratie sortirait modernisée, clament-ils, s’ils éradiquaient la loi du silence, cet avatar de l’exception française. Mais, attention, pour Patrick Poivre d’Arvor et Eric Zémour, « la mise à jour des frasques sentimentales et érotiques des puissants, c’est le degré zéro de la politique ». La transparence, rien d’autre qu’un argument marketing pour augmenter les tirages.Un exposé précis des précédents américains et français de diffamation et, au final, un essai percutant.
Le cœur sous le rouleau compresseur
Traduit par Jean-Pierre Carasso. Je ne suis pas normal. J’ai fait un truc à Jessica et du coup on m’a mis très longtemps dans un hôpital. En fait, c’était seulement une année, mais pour les enfants, les années c’est long. C’est toujours long pour qui vit un grand amour. Gil a grandi. Jessica aussi a grandi, elle, la mémoire de Gil : rêve d’enfant d’un amour absolu, maudit, vivace. Il la retrouve sans cesse, pour la perdre sans cesse. Mais ce n’est pas tant elle qui s’échappe ou s’enfuit que son propre rêve. C’est moche de ne pas réaliser ses rêves. Et puis parfois, quand on les réalise, c’est encore pire.
Il faudra bien te couvrir
Si on fait des découvertes tous les jours, c’est quoi les trucs impossibles ? Le Père Noël ? Tout le monde dit qu’il n’existe pas. Je ne serais pas plus étonné que ça si un jour on découvrait un homme à barbe blanche, habillé de rouge, habitant vers le pôle Nord et livrant des cadeaux. – Howard Buten – « Si on aime les courants d’air frais dans la tête, les balades au grand vent qui donnent les larmes aux yeux et du bonheur au coeur, il faudra lire cette histoire d’une amitié fabuleuse entre un chercheur, Léon, et un nain dealer, shooté, alcoolique, voleur. Ensemble, quelque part, entre deux calculs d’ordinateurs, ils chassent le caribou et s’acharnent à établir la preuve de l’existence du Père Noël. Chacun avec ses raisons, égoïstes. – Le Monde – Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
Alice et le robot
Il est bien inquiétant, ce manoir de Seyton Hill avec ses murs obliques, ses cheminées branlantes, son escalier en zigzag et ses fossés dont l’eau semble être en feu la nuit.
Plus inquiétant encore, ce curieux robot qui rôde dans les couloirs et suit, dans l’ombre, Alice pas à pas.
Pourquoi ce pont qui apparaît et disparaît sans cesse, ces fossés en flammes, pourquoi surtout ce robot effrayant ?
Alice, que rien ne rebute, refuse de céder à la peur. Elle est bien décidée à forcer le secret du manoir et celui de cet étrange robot qui semble doué d’intelligence.
Mais avec ses ruses et les pièges qu’il lui tend, l’homme mécanique n’a pas fini de réserver des sur-prises à la jeune détective.
Quand j’avais cinq ans, je m’ai tué
Un roman d’amour. Raconté par un garçon de huit ans, qui dérange et bouleverse. Gil, victime de la bêtise des adultes qui transforment ses rêves en symptômes cliniques, et son amour en attentat. A cause de ce qu’il a fait à Jessica, il se retrouve à la Résidence Home d’Enfants les Pâquerettes. Une histoire à rire et à pleurer, dans une langue merveilleusement préservée. Résumé FL avec autorisation des Editions du Seuil : Un roman d’amour. Raconté par un garçon de huit ans qui dérange et bouleverse les conventions des adultes et se retrouve victime de leur bêtise. Gil est en effet enfermé dans un hôpital psychiatrique pour troubles du comportement avec symptômes schizoïdes ». Son crime ? Il a été surpris à des jeux amoureux avec sa petite copine, Jessica. C’est son histoire qu’il raconte. Toute son histoire: sa famille, son école avec ses copains et ceux qui ne le sont pas, ses rêveries devant les héros de la télé, ses craintes et ses révoltes, sa tendresse pour Jessica. Et ce récit est écrit dans sa langue, une langue qui écorche la syntaxe mais nous attendrit et nous séduit par ses trouvailles poétiques, ses mille drôleries, la façon dont elle transcrit la réalité telle que peut la voir Gil. Un livre tendre, burlesque et ironique qui nous enseigne que le « vert paradis des amours enfantines est un domaine bien difficile à préserver des préjugés adultes sur le comportement des enfants.
Un pouvoir nommé désir
Beaucoup de livres ont déjà été – ou seront – publiés sur Nicolas Sarkozy, et la curiosité qu’inspire cet homme politique devrait s’amplifier à l’approche de l’élection présidentielle. La particularité de la biographie que lui consacre Catherine Nay tient cependant à plusieurs éléments : son exhaustivité (de l’origine des grands parents aux épisodes les plus récents) ; son empathie critique (Catherine Nay fréquente, depuis plus de vingt ans, les microcosmes qu’elle décrit dans ce livre) ; la personnalité de l’auteur (qui s’est déjà illustrée avec des ouvrages fameux. En effet, Catherine Nay est La biographe par excellence des fauves politiques qu’elle côtoie chaque jour. Et, une fois de plus, elle le prouve avec ce livre qui, de toute évidence, sera un élément très visible de la campagne qui s’annonce. Dans ce Pouvoir nommé désir, l’auteur explore méticuleusement la genèse familiale du petit Nicolas. Son père (un aventurier flamboyant, un père trop absent), sa mère (le pivot du clan Sarkozy une sorte de Rose Kennedy), ses amis, ses amours, son enfance, etc… sont évoqués avec une précision incroyable. Ces éléments permettent de mieux comprendre l’avidité avec laquelle Nicolas Sarkozy se jeta sur la politique, et comment il voulut en faire son festin. Plus subtilement, les relations avec son père-absent éclairent le souci que Sarkozy aura toujours d’être reconnu par les pères (Pasqua, Chirac) ou, à défaut, de les tuer…
Bien entendu, cette biographie s’attarde sur les arcanes de la vie politique – de la prise de la mairie de Neuilly à celle de l’UMP – sur les relations de Sarko avec Balladur, Chirac, Juppé ou Seguin. Sur chacun de ces points, Catherine Nay raconte, révèle, nuance : son style, très vif, emporte un récit passionnant de bout en bout…
D’après une histoire vraie
« Ce livre est le récit de ma rencontre avec L. L. est le cauchemar de tout écrivain. Ou plutôt le genre de personne qu’un écrivain ne devrait jamais croiser. »
Dans ce roman aux allures de thriller psychologique, Delphine de Vigan s’aventure en équilibriste sur la ligne de crête qui sépare le réel de la fiction. Ce livre est aussi une plongée au cœur d’une époque fascinée par le Vrai.
Entre nous soit dit
Dans la petite ville irlandaise de Kinvarra, le bonheur semble avoir élu domicile chez la famille Miller : Rose, la mère, toujours pimpante, mariée à Hugh, homme de loi important, prépare la fête qui célébrera les quarante ans de leur union. Leurs filles, de Stella, l’aînée, qui élève seule son enfant tout en menant une belle carrière, à Holly, la benjamine, toujours entre deux fêtes, en passant par Tara, l’excentrique, qui vient d’épouser son grand amour, mènent à première vue une existence idéale. Plus que jamais, les apparences sont trompeuses : si la plupart de leurs voisins et amis les envient, les Miller ont pourtant des secrets, bien cachés, prêts à éclater au grand jour.
Feu à volonté
Juin 2018. Le Pacifique est en ébullition. La réunification des deux Corée s’est pourtant déroulée dans le calme, contrairement aux prévisions des stratèges. Mais la nouvelle entité, qui possède un puissant arsenal nucléaire et bactériologique, représente une menace.Pékin, craint une attaque et déploie ses troupes vers la frontière. Le Pentagone est sur les dents. Malgré tous les efforts diplomatiques consentis pour rétablir le calme, c’est l’escalade. Des tirs de missiles déclenchent la riposte de Séoul. La région s’embrase.Un seul homme est capable d’enrayer le conflit, le général de l’US Air Force Patrick McLanahan. Depuis quelque temps, il entraîne sur la base aéronavale de Fallon, au nord du Nevada, une équipe de têtes brûlées au maniement des B-1B « Bone », des bombardiers supersoniques dernière génération.Mais l’escadrille qu’il a sous ses ordres sera-t-elle prête à temps pour éviter la Troisième Guerre mondiale ?
Etat de siège
Maître du trafic mondial de drogue, exaspéré par l’extradition de l’un des siens, le cartel de Medellin décide de passer à l’offensive à l’intérieur même du territoire américain. Bombes, commandos-suicide, attenta contre le Président, corruption et manipulations au plus haut niveau : ni l’armée ni la CIA ne sont à même de mener cette guerre multiforme, insaisissable. C’est à Jake Grafton, héros du Vol de l’Intruder et de Dernier vol, qu’il incombe d’affronter cet ennemie implacable, dans une lutte qui nous mène au cœur des milieux politiques et dirigeants américains.
Le vol de l’Intruder
1972, au large de la côte nord-ouest du Vietnam… « La catapulte de tribord avant se déclencha, projeta l’Intruder A-6 le long du pont d’envol où il prit de la vitesse dans un grondement qui se répercuta au loin sur la mer ; le bombardier commença à s’élever au milieu des ténèbres. Stephen Coonts, lui-même ancien pilote d’un Intruder A-6, présente comme on ne l’a encore jamais fait le drame de la guerre aérienne moderne. Avec un réalisme saisissant, il entraîne le lecteur dans la cabine, l’installe sur le siège du pilote et lui fait vivre, à pleins gaz, les dangers, les craintes et les enthousiasmes des hommes de l’aéronavale américaine. Avec précision et acuité, il sonde les cœurs et les esprits de ces jeunes gens qui pilotent des appareils d’une puissance démesurée et d’une technicité extrême ; et nous révèle un monde intense et fascinant. Le Vol de l’Intruder est plus qu’un roman de guerre et d’aventures au suspense haletant, c’est un livre lucide, authentique, et d’une grande profondeur humaine.
Le cavalier rouge
La Russie est une maison de fous. Personne ne sait ce qui s’y passe, pas même Eltsine. A la DIA – les services secrets de la Défense américaine – on n’hésite pas à dire brutalement ce que les autres feignent d’ignorer. Et en particulier que les armes nucléaires disséminées sur tout le territoire de l’ex-URSS sont à vendre au plus offrant. Mais qui les vends ? Et à qui ? C’est pour le savoir, à tout prix, que Jake Grafton débarque à Moscou. Et le trafic qu’il va découvrir, où des éléments de la CIA n’ont pas hésité à faire alliance avec la vieille garde communiste, donnera froid dans le dos à cet officier de valeur qui a méthodiquement appris, naguère, comment exterminer plusieurs millions d’être humains en quelques secondes. Jamais, depuis la chute du régime soviétique, le monde n’avait été aussi près de la désintégration finale. Et jamais le romancier du Vol de l’Intruder et État de siège ne s’était montré aussi bien renseigné, aussi terriblement convainquant.
L’année au vert
Ingénieur agronome de formation, spécialiste du jardin, Michèle Lamontagne est journaliste et photographe. Elle a déjà publié plusieurs ouvrages aux Éditions Rustica, dont Les Petits Fruits avec succès, et les Plantes Aromatiques. Michèle et Jean-Claude Lamontagne créent la photothèque AKENE en 1993. Depuis plus de 25 ans, ils collaborent régulièrement avec les plus grands magazines traitant du monde du jardin, et sont les auteurs d’une trentaine d’ouvrages spécialisés. Recruté très jeune (à 22 ans) par les Éditions Alpha (Éditions Grange-Batelière, qui devaient devenir par la suite Atlas), il se voit confié la responsabilité du lancement de la première série fasciculaire sur la maison : La Boîte à Outils, fondée essentiellement sur une approche méthodique et professionnelle de la publication pratique. À l’époque, le bricolage est encore considéré comme une affaire de trucs et d’astuces, reposant sur des méthodes très éloignées des pratiques professionnelles.
Né à Mopti au Mali en 1954, Saibou Maiga a été reçu au baccalauréat avec la mention Assez Bien, au lycée de Badala Série Sciences Biologiques en 1972. Il éffectua ses études supérieures à l’Université catholique de Louvain en Belgique et à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar au Sénégal où il a obtenu les diplomes de pharmacien…
L’évangile de Jimmy
Je m’appelle Jimmy, j’ai 32 ans et je répare les piscines dans le Connecticut. Trois envoyés de la Maison-Blanche viennent de m’annoncer que je suis le clone du Christ. D.V.C.Tout le livre est brillant, touchant et diablement ou divinement habile Stéphane Hoffmann, Madame Figaro. Un polar étourdissant où D.V.C joue avec les nerfs de son héros et de ses lecteurs, éblouis puis sonnés par autant de virtuosité narrative.
Crises
Il n’y avait plus guère qu’un sénateur ultra-conservateur pour s’opposer aux expériences du Dr Lowell, génial inventeur de nouvelles méthodes de clonage. Mais quand sa carrière politique et sa vie sont menacées par une grave maladie, le politicien n’hésite pas à pactiser avec le diable. Et à commettre un sacrilège : l’ADN nécessaire à son traitement devra être celui du Christ, prélevé sur le suaire de Turin. Un thriller qui mêle religion, politique et technologie pour créer le plus surprenant et le plus effrayant des suspenses.
T-rex
Avant de passer de vie à trépas, un chasseur de trésors confie à Tom Broadbent un Carnet couvert de chiffres mystérieux. Débute une aventure qui mènera Tom les canyons du Nouveau-Mexique sur la piste de la plus grande découverte scientifique de tous les temps. Mais il n’est pas seul. Un paléontologue fou et son redoutable bras droit, une mystérieuse agence gouvernementale et un moile, ancien agent de la CIA veulent retrouver le fossile du T-ReX, dont certaines cellules sont toujours actives. Gare au réveil du monstre ! On pense inévitablement à Michael Crichton. Mais l’élève Preston a dépassé le maître. Frissons garantis.
Impact
Ce qui semble être un météore venu du fin fond de l’espace s’abat au large des côtes du Maine. Parmi les rares témoins, Abbey, une jeune astronome amateur. Peu de temps après, Wyman Ford, ex-agent de la CIA, est chargé par le Pentagone d’une mission secrète. Au Cambodge, il doit faire la lumière sur l’apparition subite de pierres précieuses radioactives d’origine inconnue, qui attisent toutes les convoitises. Bientôt, deux scientifiques ayant fait le lien entre les deux événements sont assassinés. Quand Ford met la main sur le disque dur de l’un d’eux, qui avait disparu, et prend connaissance d’images satellites de la Nasa, il commence à comprendre. Ce n’est pas un météore qui s’est abattu, mais un puissant rayon gamma, tiré depuis Mars, qui a transpercé la Terre de part en part.Intuition confirmée quand un second rayon, plus puissant encore que le premier, atteint la Lune. Une course contre la montre s’engage pour Abbey et Ford : il leur faut convaincre le gouvernement d’une menace imminente et envoyer un message de paix à la mystérieuse entité extraterrestre, tout en évitant le tueur lancé à leur trousse par un islamiste bien décidé à profiter de cette menace pour faire régner la terreur.
Croisière maudite
Depuis qu’Aloysius Pendergast, du FBI, et Constance Greene ont embarqué sur le Britannia pour retrouver un coffre volé dans un monastère, les phénomènes mystérieux se multiplient, semant la panique à bord du luxueux paquebot de croisière. Quelqu’un aurait-il soulevé le couvercle du coffre contenant l’Agozyen, libérant la puissance maléfique que l’on prête à cette relique tibétaine ? Jamais l’inspecteur n’a été confronté à un tel ennemi. La lutte qui s’engage semble inégale. À moins que le secret détenu par Constance ne leur permette d’éviter la catastrophe.
Céréales killer
Mélanie Godemiche, héritière d’une riche famille de la Beauce, organise une rave party endiablée dans la ferme familiale du Pinson-Tournan, près de Chartres. Dans la nuit, on découvre son cadavre mutilé. Près du corps, un gendarme retrouve la casquette du fils adoptif de San Antonio, Antoine, qui devient suspect numéro un. Le commissaire, qui ne croit pas à sa culpabilité, rencontre Bernard Roykeau, patron de la police de Chartres. Celui-ci accepte de ne pas inculper Antoine pour laisser le temps à son collègue de prouver son innocence. San Antonio rend visite à Mathilde Godemiche, la belle-mère de la victime, désormais seule héritière du domaine car son époux est mort accidentellement il y a trois ans lors d’une battue au sanglier. En questionnant le fils du contremaître de la ferme, le commissaire découvre une piste qui le conduit jusqu’en Italie, à Rome, sur les traces de Paco, un mystérieux Péruvien qui s’était disputé avec Mélanie peu avant sa mort. Cet ouvrage posthume qui met un terme aux enquêtes du commissaire San Antonio, a été achevé par Frédéric Dard peu avant sa disparition le 6 juin 2000. Ce dernier San Antonio se déroule en grande partie à la campagne où les agricultrices semblent tout aussi gaillardes que les citadines. Viennent s’y ajouter une bonne couche de machisme, des calembours vaseux et un Bérurier qui enseigne l’art de la pétomanie dans une maison de l’inculture. De quoi satisfaire tous les fans devenus orphelins du grand maître. Claude Mesplède
Dans une cité interdite de Haute-Égypte vit une confrérie d’artisans et d’artistes chargés de creuser et de décorer les tombes de la vallée des Rois afin de perpétuer leur vie éternelle. Ce village mystérieux, protégé par de redoutables gardes, porte un nom évocateur : La Place de Vérité. Nul ne sait ce qui s’y passe et personne n’a le droit d’y pénétrer… Ses habitants ne répondent qu’à leurs propres lois et ne dépendent que d’un seul maître, leur pharaon, Ramsès le Grand. Ils détenaient pour accomplir leur prestigieuse mission un outil exception, la fameuse Pierre de Lumière qui transforme l’orge en or et la matière en lumière. Parmi eux, Néfer dit le Silencieux, fils d’un des maîtres du village, n’a pas entendu encore l’appel des Dieux. Il choisit de courir le monde afin de chercher la révélation. Dans sa quête, il rencontre Claire – une splendide jeune femme dont il tombe fou amoureux, puis le fils d’un fermier, Ardent, qui lui sauve la vie et qui n’a qu’un seul rêve, entrer lui aussi dans la communauté. Mais l’un des gardes est assassiné et le soupçon s’abat sur la cité. Qui veut la détruire ? Y aurait-il un traître, ou plusieurs, à l’intérieur de La Place de Vérité ? Christian Jacq signe ici un roman fabuleux où se croisent, au nom de l’art le plus somptueux, le destin des pharaons, les intrigues des courtisans, le génie des artistes et les passions des hommes.
L’Alerte Ambler
Bienvenue à Parrish Island, petite île paisible au large des côtes de Virginie : son musée local, sa faune, sa flore… et son centre psychiatrique top secret, où végètent d’anciens espions américains devenus fous. À moins qu’ils n’aient été enfermés là parce qu’ils représentaient une menace pour le gouvernement… Hal Ambler est l’un de ces prisonniers. Une chose est sûre : il n’est pas fou. Pour le reste, mystère. Lui-même ne sait pas comment il s’est retrouvé là. Et il ne reconnaît pas son propre visage…
Vénéneuses
Été 1900. À New York, Elizabeth cohabite avec un époux qu’elle n’aime pas, pour assurer un avenir à l’enfant qu’elle porte. Diana s’enfuit à Cuba, à la recherche d’Henry, son grand amour. Carolina l’ancienne servante réalise son rêve : désormais c’est elle, la favorite de la haute société new-yorkaise. Penelope se console de l’indifférence d’Henry en acceptant les avances du sublime prince de Bavière. Mais les fantômes du passé risquent fort d’empêcher nos héroïnes de vivre les nouvelles existences qu’elles se sont choisies.
Half bad
Dans l’Angleterre d’aujourd’hui, deux clans de sorciers vivent en secret au côté des humains : les adeptes de la magie blanche et les sorciers noirs. Mais la naissance de Nathan vient bousculer l’équilibre des forces car il est à la fois un sorcier blanc et un sorcier noir. Son père est un des plus puissants et cruels sorciers du monde. Sa mère, adepte de la magie blanche, est morte. À 16 ans, Nathan va recevoir ses pouvoirs comme tous les sorciers. Mais il n’est pas comme tous les sorciers… Son clan va décider de l’enfermer : Nathan est piégé dans une cage, battu et menotté. Les frontières entre le bien et le mal n’ont jamais été aussi floues et menacées.
Légende
Druss est une légende. Ses exploits sont connus de tous. Surnommé le Capitaine à la Hache lors de ses plus grandes batailles, il aurait pu devenir riche en tant que mercenaire. Au contraire, fuyant la célébrité, il a choisi de vivre retiré loin des hommes, perché au sommet d’une montagne glacée. Il a remisé son arme, vivant reclus, se contentant de la compagnie de quelques léopards des neiges. Il attend patiemment son ennemie de toujours: la Mort. Dros Delnoch est une forteresse imprenable. Passage indispensable à la frontière de deux mondes, c’est l’ultime limite qu’une armée doit impérativement franchir si elle veut envahir l’Empire drenaï. Protégée par six remparts, elle est la place forte mythique. C’est aussi le dernier foyer d’une résistance désespérée, car tous sont déjà tombés devant l’envahisseur nadir. Il lui faudrait un atout déterminant, un chef charismatique : Druss, le vieux guerrier. Quand Conan rejoint Fort Alamo, un demi-million d’envahisseurs barbares face à huit mille guerriers barricadés… Druss pourra-t-il faire la différence ? Deux mains ancrées à une hache pour empêcher une tragédie.
Llama Llama red pajama
Llama, Llama red pajama waiting, waiting for his mama. Mama isn’t coming yet. Baby Llama starts to fret. In this infectious rhyming read-aloud, Baby Llama turns bedtime into an all-out llama drama! Tucked into bed by his mama, Baby Llama immediately starts worrying when she goes downstairs, and his soft whimpers turn to hollers when she doesn’t come right back. But just in time, Mama returns to set things right. Children will relate to Baby Llama’s need for comfort, as much as parents will appreciate Mama Llama’s reassuring message.
L’épreuve – Le remède mortel
Thomas sait qu’on ne peut pas faire confiance au WICKED, mais ils disent que le temps des mensonges est terminé, qu’ils ont recueillies tout ce qu’ils pouvaient des essais et doivent maintenant compter sur les blocards, avec leur mémoire restaurée, pour les aider pour l’ultime mission. C’est aux blocards de compléter le plan pour le traitement de la Braise avec un test volontaire final. Ce que le WICKED ne sait pas c’est que quelque chose est arrivé que même les essais ou variables n’auraient pu prévoir. Thomas s’est souvenu de beaucoup plus qu’ils le pensaient. Et il sait qu’il ne peut pas croire un mot de ce que le WICKED dit. Le temps des mensonges est terminé. Mais la vérité est plus dangereuse que Thomas ne pouvait l’imaginer. Qui survivra au remède mortel ?
Le bonheur selon Lucky
Lucky a dix ans et vit avec Brigitte dans un mobil-home à Hard Pan (43 habitants) en Californie, à la limite du désert. Brigitte n’est pas sa mère, mais sa tutrice, venue de France spécialement pour s’occuper d’elle quelque temps. Lucky l’adore, sauf lorsqu’elle s’écrie : « Oh là là, oh là là là là », quand quelque chose va mal. D’ailleurs, la fillette a très peur que Brigitte l’abandonne pour retourner vivre en France Alors, on enverrait Lucky dans un orphelinat, et elle ne pourrait plus voir HSM Beagle, sa chienne fidèle, ni Lincoln son meilleur ami qui fait des noeuds fantastiques avec des cordelettes, ni Miles son petit voisin de cinq ans un peu collant, ni Short Sammy, le roi du chili. Oui, alors là, Lucky toucherait le fond du fond. Elle n’a donc qu’un but – et ça, aucune tempête du désert ne pourra l’en détourner : convaincre Brigitte de ne pas la quitter.
Le jour du roi
Nous sommes en 1987. Dans un Maroc qui vit encore dans la peur, sur une route entre deux villes, Rabat et Salé, le Roi Hassan II va passer. Perdus au milieu de la foule, deux amis, Omar et Khalid, un pauvre et un riche, l’attendent. Le riche a été choisi pour aller baiser la main du souverain. L’autre est jaloux. La guerre des classes est déclarée. Elle se terminera au milieu de la forêt, dans le sang.
Le troisième vœu
Savannah, jeune adolescente de 16 ans, profite de la vie avec légèreté. Mais voilà que son petit-ami, Hunter, se rapproche de sa soeur aînée, la très brillante Jane, et tombe amoureux d’elle. Savannah, trahie, se retrouve sans cavalier pour le bal de fin d’année. Elle reçoit alors l’aide d’une « Marraine-Fée toujours à l’écoute des jeunes en peine. Catastrophe, c’est une fée débutante, affreusement inexpérimentée. C’est là que les ennuis commencent. Son premier voeu envoie Savannah dans la peau de Cendrillon. Son deuxième, dans celle de Blanche-Neige. Son troisième voeu lui accordera-t-il le prince charmant ? Une comédie romantique, une aventure déjantée. Un réel conte de fées moderne !
Le maire de Paris espère bien être élu président de la république en 1995. Il s’est composé une nouvelle image et présente un programme révolutionnaire…
30 avocats, acteurs de la justice pénale en France, racontent quelques-unes de leurs expériences. À eux seuls, ils représentent : plus de 800 années d’exercice professionnel, plus de 4000 plaidoiries aux assises, plus de 20000 instructions… Mais ils ont toujours la foi absolue dans la nécessité de respecter et de faire respecter la justice et la dignité de la personne humaine, et la volonté inaltérable de participer, sans relâche, à la réussite de cet objectif, aussi longtemps que nous pourrons clamer : Nous sommes tous des acquittés d’Outreau !
Wiggins et la nuit de l’éclipse
Angleterre, 1894. Trois années ont passé depuis que Sherlock Holmes a disparu dans les chutes de Reichenbach après une lutte sans merci contre l’infâme Moriarty. Inconsolable, Wiggins est plus que jamais déterminé à se montrer digne du grand détective. Lorsqu’il est appelé au collège de Midhurst pour veiller sur le jeune Lowell Summerfield dont le père, un juge connu et redouté, a reçu des lettres de menaces, il voit là l’occasion de gagner enfin ses galons de détective-consultant. À Midhurst, il découvre un monde surprenant qui vit replié sur lui-même. Derrière la façade austère, les règles strictes et le code de l’honneur, la violence rôde. La nuit, de mystérieuses réunions se tiennent dans la chapelle, et il arrive que des pas résonnent dans le grenier. Les grands, chargés de faire respecter la discipline parmi les plus jeunes, ont parfois une conception bien curieuse de l’autorité, et même les professeurs semblent avoir leurs petits secrets. Quel mystère Param le jeune Indien cherche-t-il à percer dans la bibliothèque? De qui Ashley Lawrence a-t-il si peur? Et pourquoi Sarah, la jeune fille qui travaille à la lingerie et dont Wiggins est tombé amoureux, est-elle aussi lunatique? Les forces du mal sont à l’œuvre. Dans un tel panier de crabes où on ne peut faire confiance à personne, Wiggins parviendra-t-il à empêcher qu’il arrive malheur à Lowell Summerfield ?
Navrée de vous avoir dérangé
Je présume que vous êtes la fille ou la nièce de feu l’amiral GARDELL. Savez-vous qu’il a été tué ce matin, aux premières heures du jour ? je ne sais rien de tel! repliqua-t-elle d’une voix sèche. – Je ne me trompais donc pas, reprit CALLAGHAN quand je pensais que vous aviez à me dire des choses intéressantes, mais non pas urgentes. Ainsi, l’amiral n’a pas été assassiné ? Non. Certainement pas ! Ca vous étonne ?
Rien ne m’étonne jamais ! déclara CALLAGHAN. La chose m’intéresse parce que j’ai idée que la police du SUSSEX tient que l’amiral a été tué, ce qui l’a décidée à faire dès à présent appel à Scotland Yard.
En ces sortes d’affaires, voyez-vous, la police se trompe rarement. Vous savez aussi bien que moi que mon oncle s’est suicidé. CALLAGHAN avait allumé sa cigarette. Et pourquoi le saurais-je ?
Guérir
Depuis peu, les neurosciences et la psychologie ont connu un bouleversement radical. Notre cerveau » émotionnel » est bien plus que le vestige encombrant de notre passé animal : maître de notre corps et de nos passions, il est la source même de notre identité, des valeurs qui donnent un sens à notre vie.
Qu’il se dérègle un tant soit peu, et celle-ci part en lambeaux, qu’il soit en harmonie avec notre corps et nous devenons pleinement nous-mêmes…
David Servan-Schreiber nous convie ici à la découverte des conséquences pratiques de cette révolution : une nouvelle médecine des émotions sans médicaments ni psychothérapies interminables.
Mêlant étroitement son expérience clinique et ses compétences de chercheur, il a choisi de présenter sept méthodes particulièrement efficaces, dont certaines entièrement inconnues du public français: intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires (EMDR), régularisation du rythme cardiaque pour contrôler les émotions, synchronisation des horloges biologiques, acupuncture, exercice physique, apport d’acides gras « oméga-3 », techniques de « communication affective ».
Sept voies permettant à chacun de reprendre en main les rênes de sa propre vie, et de ne plus être un étranger pour soi – ni pour les autres.