Le seigneur de Bombay
Bombay est un monde. Cruelle aux misérables, douce aux corrompus, elle grouille, vibre, enfle et dévore les imprudents qui gênent sa croissance. Pourtant, ceux qui goûtent trop longtemps à l’air vicié de ses rues défoncées ne peuvent plus s’en passer. Bombay est une drogue. Et le lieux de tous les possibles. Là, vivent deux hommes qui ne se connaissent pas : Ganesh, un gangster, roi de la pègre – le seigneur de Bombay – Sartaj, flic de quartier sur le retour, ancien play-boy vieillissant, qui a perdu ses ambitions et ses illusions.
La momie
Le pharaon Ramsès ressuscité dans l’Angleterre de 1914, voilà la folle histoire que nous propose Anne Rice ! L’absorption d’un élixir l’ayant rendu immortel, Ramsès – rebaptisé Docteur Ramsey pour plus de discrétion – découvre le monde moderne. Mais le souvenir de la belle Cléopâtre le hante. Revenue à la vie à son tour, celle-ci va se révéler bien plus dangereuse que ne le dit la légende.
Dernier désir
Jonathan Martin, sa femme Mina et leurs enfants, ayant choisi de vivre au calme près du canal du Berry, voient leur riche et nouveau voisin, Vladimir Martin, peu à peu s’immiscer dans leur vie. Vladimir semble même vouloir ressembler en tous points à Jonathan.
Je t’aime comme ça
Recalée à ses examens, Alice peut faire une croix sur ses vacances en Sardaigne avec des copines. La voici coincée avec ses parents dans un camping au fin fond des Pouilles. Moyenne d’âge : 50 ans. Réveil à 7h, excursions familiales, sudoku et mots croisés, retour de la plage à 17h30 pour éviter la queue aux douches. L’horreur ! Jusqu’au jour où Alice croise Marina, une fille du lycée.
Un héros
Jusqu’où faut-il remonter pour trouver la source d’une tragédie personnelle? Aux mensonges de la guerre à la génération des grands-parents? A ceux de mon « héros » de père, parti à la conquête du sommet mythique de l’Annapurna en 1950 et laissant dans les cimes de cette ascension glorieuse une part de lui-même qui le rendra perpétuellement metteur en scène de sa légende?
Rendez-vous avec l’Islam
Nous avons rendez-vous avec l’Islam. Ce rendez-vous est quotidien, dans nos villes d’Europe, mais aussi à Karachi, à New York, à Téhéran et à Istanbul. Depuis le 11 septembre 2001, depuis les attentats de Madrid, de Londres et de Charm el-Cheikh, peu de monde en Occident doute que nous soyons entrés dans une phase de confrontation active avec cette civilisation.
Voici venir les reveurs
Aux États-Unis et au Cameroun, en 2007. Nous sommes à l’automne 2007 à New York et Jende Jonga, un immigrant illégal d’origine camerounaise, est en passe de réaliser son rêve : après avoir été plongeur et chauffeur de taxis, il vient de décrocher un emploi de chauffeur pour Clark Edwards, riche banquier à la Lehman Brothers. Pour Jende, tout est désormais possible : il va enfin pouvoir offrir à Neni, son amoureuse, les études de pharmacienne dont elle rêve. Et surtout, pour les Jonga, le Graal est en vue : obtenir leur carte verte et devenir enfin des Américains.
La maison
J’ai toujours cru que j’écrivais sur les hommes. Avant de m’apercevoir que je n’écris que sur les femmes. Sur le fait d’en être une. Écrire sur les putes, qui sont payées pour être des femmes, qui sont vraiment des femmes, qui ne sont que ça ; écrire sur la nudité absolue de cette condition, c’est comme examiner mon sexe sous un microscope. Et j’en éprouve la même fascination qu’un laborantin regardant des cellules essentielles à toute forme de vie.
En voiture, Simone !
Pour une comédie familiale irrésistible, il vous faut : un père, despotique et égocentrique, Jacques. Une mère, en rébellion après quarante ans de mariage, Martine. Leurs fils, Matthieu, éternel adolescent mais bientôt papa de trois enfants ; Nicolas, chef cuisinier le jour et castrateur tout le temps ; Alexandre, rêveur mou du genou. Et… trois belles-filles délicieusement insupportables ! Stéphanie, mère poule angoissée ; Laura, végétarienne angoissante ; Jeanne, nouvelle pièce rapportée, féministe et déboussolée, dont l’arrivée va déstabiliser l’équilibre de la tribu.
Mettez tout le monde dans une grande maison en Bretagne. Ajoutez-y Antoinette, une grand-mère d’une sagesse à faire pâlir le dalaï-lama, et un chien qui s’incruste. Mélangez, laissez mijoter… et savourez !
Mémé
« Mémé, c’est ma mémé, même si ça ne se dit plus. Mémé me manque. Ses silences, ses mots simples au Scrabble, sa maison enfouie sous les pommiers et son buffet d’avant-guerre. Ce texte est subjectif, partial, amoureux, ce n’est pas une enquête, ce n’est pas une biographie, c’est ce que j’ai vu, compris ou pas, ce que j’ai perdu et voulu retenir, une dernière fois.
Mémé, c’est mon regard de gamin qui ne veut pas passer à autre chose. »
Un tesson d’éternité
Anna Gauthier mène une existence à l’abri des tourments entre sa pharmacie, sa villa surplombant la mer et sa famille soudée. Dans un climat social inflammable, un incident survient et son fils Léo, lycéen sans histoire, se retrouve aux prises avec la justice. Anna assiste impuissante à l’écroulement de son monde, bâti brique après brique, après avoir mesuré chacun de ses actes pour en garder le contrôle. Qu’advient-il lorsqu’un grain de sable vient enrayer la machine et fait voler en éclats les apparences le temps d’un été ?
Femme à la mobylette
Abandonnés par tous, Reine et ses trois enfants n’arrivent plus à faire face. Sa vie finit par ressembler à son jardin qui n’est plus qu’une décharge. Tant de richesses en elle voudraient s’exprimer et pourtant son horizon paraît se boucher chaque jour davantage. Seul un miracle pourrait la sauver… Il se présente sous la forme d’une mobylette bleue. Cet engin des années 1960 lui apportera-t-il le bonheur qu’elle cherche dans tous les recoins de ce monde et, surtout, à quel prix ? Jean-Luc Seigle dresse le portrait d’une femme au bord du gouffre qui va se battre jusqu’au bout. Ce faisant, c’est une partie de la France d’aujourd’hui qu’il dépeint, celle des laissés-pour-compte que la société en crise martyrise et oublie.
L’imprécateur
Rosserys & Mitchell est la plus grande entreprise que le monde ait jamais connue. Elle étend sa puissance sur tous les Etats de la planète. Pourtant, de mystérieux événements qui surviennent dans se filliale française créent d’abord la perturbation puis la panique dans l’seprit des dirigeants, des principaux cadres et du personnels.
Barbara une si belle histoire
Le 24 novembre 1997, à seize heures dix, Barbara s’endormait pour la dernière fois. Trois générations de fervents perdaient ce jour-là une mère, une soeur, une amie, et on a peine à imaginer la force du lien qui unissait la chanteuse à son public.
Baptême de Clovis, Baptême de la France
Le baptême de Clovis, il y a 1 500 ans, est aussi celui de la France, pays que fonda le chef mérovingien. Guerrier victorieux, Clovis fut aussi un génial politique : sa conversion rallia aux Francs les Gallo-Romains. La cérémonie de Reims se mua ensuite en sacre et Clovis devint un héros mythique qui, à la différence de Charlemagne, appartient à la France seule. Pour modeler ce profil, il a fallu près d’un millénaire et la guerre de Cent Ans qui cimenta la nation.
Peste & Choléra
Parmi les jeunes chercheurs qui ont constitué la première équipe de l’Institut Pasteur créé en 1887, Alexandre Yersin aura mené l’existence la plus mouvementée. Ce n’est pas une vie que de ne pas bouger, écrit-il. Très vite il part en Asie, se fait marin, puis explorateur. Découvreur à Hong Kong, en 1894, du bacille de la peste, il s’installe en Indochine, à Nha Trang, loin du brouhaha des guerres, et multiplie les observations scientifiques, développe la culture de l’hévéa et de l’arbre à quinquina. Il meurt en 1943 pendant l’occupation japonaise.
Des steppes de l’Orient lointain ont déferlé les Mongols. Leur empereur, le » Khan des Khans « , dans sa capitale de Karakorom, a appris l’existence de Roç et Yeza, les enfants du Graal, destinés à unir l’Occident et l’Orient. Dès lors il ne songe qu’à s’emparer d’eux pour s’assurer la conquête du monde. Cependant, à Alamut, l’imam des Assassins, à demi fou, multiplie les atrocités. Ayant percé les mystères de la secte, Roç et Yeza s’enfuient. Quant à Guillaume de Rubrouck, leur ange tutélaire, il gagne l’Orient à son tour, envoyé par Rome en mission de reconnaissance.
La modification
Dès la première phrase, vous entrez dans le livre, ce livre que vous écrivez en le lisant et que vous finirez par ramasser sur la banquette du train qui vous a conduit de Paris à Rome, non sans de multiples arrêts et détours.
L’embellie
En ce ténébreux mois de novembre, la narratrice voit son mari la quitter sans préavis et sa meilleure amie lui confier son fils de quatre ans. Qu’à cela ne tienne, elle partira pour un tour de son île noire, seule avec Tumi, étrange petit bonhomme, presque sourd, avec de grosses loupes en guise de lunettes. Avec un humour fantasque et une drôlerie décapante, l’Embellie ne cesse de nous enchanter par cette relation cocasse, de plus en plus attentive, émouvante entre la voyageuse et son minuscule passager. Ainsi que par sa façon incroyablement libre et allègre de prendre les fugaces, burlesques et parfois dramatiques péripéties de la vie, et de la vie amoureuse, sur fond de blessure originelle. Et l’on se glisse dans l’Embellie avec le même bonheur immense que dans Rosa candida, en une sorte d’exultation complice qui ne nous quitte plus.Il y a chez la grande romancière islandaise un tel emportement rieur que l’on cède volontiers à son humour fantasque, d’une justesse décapante mais sans cruauté, terriblement magnanime. Vrai bain de jouvence littéraire, son oeuvre ressemble à la vie. Auður Ava Ólafsdóttir est née en 1958 et vit à Reykjavík.
Passions équilibrées
Pierre-Yves Lorgeoux est sans doute devenu cuisinier grâce à sa mère, véritable cordon bleu, et à son père, ouvrier ostréicole passionné d’agriculture. Il a grandi dans le golfe du Morbihan que nous pouvons présenter comme un jardin au-dessus de la mer. Très jeune, il a su apprécier les effluves des parfums puissants de la terre et de s’enivrer de la fraîcheur et du goût de la mer. Le résultat est là, grâce aux années de travail et de recherches, il a su exploiter les subtilités des accords tout en respectant tes goûts naturels. Son ouvrage lui ressemble : sain, équilibré et élégant.
Vous avez toujours rêvé de vivre le quotidien d’un photographe de terrain au coeur d’un paysage à couper le souffle? Mathieu Dupuis vous emmène avec lui sur son vaste terrain de jeu: l’Abitibi-Témiscamingue. Dans ce beau livre aux allures de carnet de voyage, il vous invite à prendre la route de sa région natale, en quête d’images nouvelles et de sensations fortes. Par voies terrestre, maritime et aérienne, il nous révèle la beauté des lieux sous des angles inédits, parfois vertigineux.
La concubine – Impératrice Orchidée
Quand la famille d’Orchidée arrive à Pékin, ruinée, la beauté de la jeune fille lui permet d’être choisie parmi des milliers de femmes pour devenir une des sept épouses de l’empereur Xianfeng. Sa force de caractère la pousse à résister à l’implacable complexité du protocole de la Cité Interdite, ainsi qu’aux rivalités entre concubines, et elle devient la favorite de l’empereur. L’Empire du milieu connaît certains troubles mais Orchidée, seule à en comprendre l’ampleur, protégera son fils, unique héritier de la dynastie.
Le best-seller de Ken Robinson enfin traduit ! Avez-vous le sentiment de n’avoir jamais trouvé votre place à l’école, d’avoir raté votre vocation ? Pensez-vous qu’il est trop tard pour faire ce que vous aimez vraiment ? Souhaitez-vous aider vos enfants à trouver leur voie, à découvrir ce qui les rendra heureux ? Ce livre est fait pour vous. La clé du bonheur est simple : nous avons tous besoin de trouver notre Élément, le point de convergence entre notre passion et notre talent naturel ; c’est ce qu’ont réussi à faire Paul McCartney, Paulo Coelho et de nombreuses autres célébrités dont Ken Robinson dresse le portrait dans cet ouvrage.
Parmi tant d’autres feux…
Monsieur Hermès, le héros de L’apprenti, se retrouve à vingt-trois ans dans la déprimante atmosphère de Portville (en laquelle il est facile de reconnaître Bordeaux). Cherchant à échapper à la tyrannie mesquine de ses parents, il se mêle à l’ancienne bande de ses amis d’enfance, participe à leurs jeux et aventures, fonde une revue littéraire qui échoue et passe, sans s’en apercevoir, à côté de l’amour que lui porte en secret la charmante Delphine.Introduit chez les Poujastruc, il goûte le confort, la sérénité et l’apparente sagesse d’une famille bourgeoise, épouse Caroline Poujastruc, lui révèle l’amour sensuel, s’efforce d’atteindre un idéal, devient veuf.
Le linguiste était presque parfait
Quelqu’un traite Jeremy Cook de trou du cul devant la toute nouvelle et très charmante assistante du centre d’étude du langage des nourrissons où il mène ses recherches, et tout est bouleversé. S’il n y avait que ça… mais l’affable Arthur Stiph, mystérieux collègue obsédé par l’étrange notion de contre-amitié, est retrouvé mort, assassiné, justement dans le bureau de Cook.
L’après-midi bleu
L’affaire Carriscant commence-t-elle à Manille un matin de 1902, à l’instant où un brillant chirurgien jette les yeux sur une belle tireuse à l’arc ? Ou bien en 1936, à Los Angeles, lorsque Kay Fischer est abordée par un homme qui affirme être son père ? Ou encore à Lisbonne qui réunit les héros de cette surprenante aventure ? Intemporelle, insaisissable, l’affaire Carriscant est une merveilleuse histoire d’amour qui rient de la légende.
J’étais un homme pressé
Un matin de mai 2008, le puissant patron de Peugeot Citroën, Christian Streiff, est terrassé par un AVC dans son bureau. Le corps est intact mais une partie de sa mémoire s’en est allée. Ce livre est le récit de son combat pendant trois ans pour se délivrer de son handicap, et une terrible confrontation avec lui-même. Le capitaine d’industrie, celui qui fut l’un des plus importants patrons de France, ne renoncera jamais à se projeter dans l’avenir, avec une seule ambition : accomplir ses rêves coûte que coûte. Parcourir le monde à pied, traverser le Pacifique à la voile, découvrir la nature en solitaire. Au coeur de la résolution de cette équation de l’homme pressé dans son métier et contemplatif dans ses passions, c’est un récit hanté par la perte d’une partie de soi et la nécessité de reconquérir un chemin.
Zadig
– Un cahier iconographique en couleurs avec un questionnaire pour la lecture de l’image
– Le texte intégral annoté
– La biographie de l’auteur et la genèse de l’œuvre
-L’étude des contextes et des thèmes principaux
– Des questionnaires de lecture analytique et des groupements de textes
Ivresses
Depuis des siècles, les beuveries sont lourdes de conséquences et l’alcool a fait basculer l’Histoire plus d’une fois. En Égypte, 2000 ans avant J.-C., les pyramides se sont bâties à grand renfort de bière. En France, la guerre de Cent Ans est gagnée grâce à des tonneaux de vin de Saumur. À Dallas, JFK est assassiné pendant que ses gardes du corps cuvent une gueule de bois. Au soir du 31 décembre 1994, un général russe, ivre, décide de lancer l’assaut sur Grozny, en Tchétchénie.
La guerre de Troie n’aura pas lieu
La guerre de Troie n’aura pas lieu, dit Andromaque quand le rideau s’ouvre sur la terrasse du palais de Priam. Pâris n’aime plus Hélène et Hélène a perdu le goût de Pâris, mais Troie ne rendra pas la captive. Pour tous les hommes de la ville il n’y a plus que le pas d’Hélène, la coudée d’Hélène, la portée du regard ou de la voix d’Hélène, et les augures eux-mêmes refusent de la laisser partir.
Et après ?
Pendant des années, nous sommes restés sourds face aux alertes annonçant une pandémie dévastatrice. Dans le chant des sirènes de la mondialisation elles étaient littéralement impensables. La propagation rapide de la Covid-19 a sonné brutalement l’heure des comptes. Dans la panique sanitaire et économique, la bataille de l’après a déjà commencé entre ceux qui veulent un retour à la normale et ceux qui appellent à un changement, relatif ou radical. Mais comment pourrait-on revenir à la normale, c’est-à-dire à la multidépendance, l’insécurité financière, l’irresponsabilité écologique ?
Un roman russe
La folie et l’horreur ont obsédé ma vie. Les livres que j’ai écrits ne parlent de rien d’autre. Après L’Adversaire, je n’en pouvais plus. J’ai voulu y échapper. J’ai cru y échapper en aimant une femme et en menant une enquête. L’enquête portait sur mon grand-père maternel, qui après une vie tragique a disparu à l’automne 1944 et, très probablement, été exécuté pour faits de collaboration. C’est le secret de ma mère, le fantôme qui hante notre famille. Pour exorciser ce fantôme, j’ai suivi des chemins hasardeux. Ils m’ont entraîné jusqu’à une petite ville perdue de la province russe où je suis resté longtemps, aux aguets, à attendre qu’il arrive quelque chose. Et quelque chose est arrivé : un crime atroce. La folie et l’horreur me rattrapaient. Elles m’ont rattrapé, en même temps, dans ma vie amoureuse. J’ai écrit pour la femme que j’aimais une histoire érotique qui devait faire effraction dans le réel, et le réel a déjoué mes plans. Il nous a précipités dans un cauchemar qui ressemblait aux pires de mes livres et qui a dévasté nos vies et notre amour. C’est de cela qu’il est question ici : des scénarios que nous élaborons pour maîtriser le réel et de la façon terrible dont le réel s’y prend pour nous répondre.
La famille Lament
L’arrivée tonitruante d’une nouvelle voix dans la littérature américaine ; un auteur d’ores et déjà comparé à John Irving et à Jonathan Franzen. Un roman-fleuve, épique et picaresque, porté par une écriture lumineuse, poétique et subtile. En Afrique du Sud, dans les années 50, Howard rencontre Julia, lui est chercheur dans les valves, elle est peintre sur un pont. Très vite, ils se marient ; très vite, elle est enceinte. Le destin des Lament est en marche. Suite à une série d’aventures rocambolesques, les jeunes parents perdent leur bébé.
Les herbes du chemin
Dans l’intimité du couple que forment Kenzô et sa femme, le quotidien scelle une entente faite de méprises et de malentendus ; et l’habitude ne devient rien d’autre que le témoin indifférent d’un être aux prises avec le monde. Mais sur Kenzô, pèse aussi la présence d’un père adoptif, une ombre que trouent de leurs feux intermittents les souvenirs que Sôseki rappelle à lui. Et l’auteur nous montre les incertitudes de la mémoire, ces lignes d’ombre où s’enchevêtrent les traces du passé et du présent, dans les eaux troubles de l’enfance.
La femme de nos vies
Elle m’a sauvé la vie en m’offrant le plus fascinant des destins. J’avais quatorze ans, j’allais être éliminé en tant qu’attardé mental, mais grâce à elle on m’a pris pour un génie précoce. J’étais gardien de vaches, et je suis devenu le bras droit de plusieurs prix Nobel. Je lui dois tout : l’intelligence, l’idéal, l’insolence, la passion. Cette héroïne de l’ombre, d’autres l’ont fait passer pour la pire des criminelles. Je viens enfin de retrouver sa trace, et je n’ai que quelques heures pour tenter de la réhabiliter.
Moka
Justine mène une petite vie tranquille entre son mari, ses deux enfants et son boulot de traductrice free-lance. Mais un mercredi après-midi, tout bascule. Un chauffard renverse son fils en plein Paris, et prend la fuite, à bord d’une berline couleur moka. Malcolm sombre dans le coma, l’enquête piétine… Seule contre tous – ou presque, Justine veut découvrir la vérité. Jusqu’au bout. Et à n’importe quel prix.
Un roman français
C’est l’histoire d’une Emma Bovary des seventies, qui a reproduit lors de son divorce le silence de la génération précédente sur les malheurs des deux guerres. C’est l’histoire d’un homme devenu un jouisseur pour se venger d’être quitté, d’un père cynique parce que son coeur était brisé. C’est l’histoire d’un grand frère qui a tout fait pour ne pas ressembler à ses parents, et d’un cadet qui a tout fait pour ne pas ressembler à son grand frère. C’est l’histoire d’un garçon mélancolique parce qu’il a grandi dans un pays suicidé, élevé par des parents déprimés par l’échec de leur mariage.
Lames de fond
Hiver 1991. Un ivrogne gît sur le bitume londonien après une collision mortelle avec un camion. Pas de quoi faire la une des journaux. Qui se souvient de Charlie Buck, ancien typographe au Times ? Son ex-femme, Maureen, et encore.
Cinq mouches bleues
Le second livre de Carmen Posadas pourrait s’intituler Petites infamies 2. Non pas parce qu’il est la pâle copie du premier mais parce qu’encore et toujours, l’écrivain espagnol soulève le couvercle des noires consciences de ses personnages pour nous en donner le spectacle. Et, dès le départ, on comprend que rien ne nous sera épargné, ni les petits défauts, ni les grandes infamies des personnages qui coulent de sa plume. Ainsi le triste, vieillissant et sans le sou Rafael Molinet, après sept ans passés à soigner sa mère mourante et quelques semaines dans un asile pour riches, est bien décidé à mettre fin à ses jours.
Mars
Sous le pseudonyme de Fritz Zorn se cache un jeune homme pressé. Jeune – il n’a que 32 ans – et pressé d’écrire car il se sait condamné par un cancer qui ne lui laissera aucune chance. Pour qui a vécu, la seule pensée d’une mort imminente fait jaillir le squelette branlant d’une angoisse incompressible et dévorante. Fritz Zorn est à peine révolté, il n’a jamais vécu. Produit d’une éducation pour laquelle l’impassibilité devant les réalités concrètes (donc vulgaires) du monde tient lieu d’obligation morale, Zorn a toujours été un « hors la vie ». Propre, sage et faisant honneur à sa famille, fleuron de la grande bourgeoisie zurichoise, il n’a jamais fait de vagues, s’est conformé, a emprunté docilement la voie qu’on lui avait tracé, a écouté la voix qui l’incitait à se méfier du monde extérieur et de ses vices.
Les garçons sauvages
Avec Les Garçons sauvages, nous sommes en 1988 […], et les adolescents guérilleros, rompus à toutes les armes du sexe et de la drogue, vont dévaster la terre. Des meutes de garçons-insectes, garçons-planeurs, garçons-patins à roulettes, garçons-frondes, garçons-lézards vont saccager le monde. Ne sont-ils pas la seule riposte à ces États policiers qui maintiennent « une façade démocratique derrière laquelle à haute voix les gouvernants disent que les drogués et les invertis ou ceux qui s’opposent à la machine de contrôle sont les criminels » ? Et aussi l’auto-châtiment de ces États ? On ne résume pas un livre comme celui-ci.
Testament à l’anglaise
Tabitha Winshaw a 81 ans et elle est folle. Démence sénile ? Pas du tout. Elle a perdu l’esprit un soir de l’hiver 1942 quand son frère préféré, Godfrey, a été abattu par la DCA allemande au-dessus de Berlin. Le chagrin alors ? Ce n’est pas cela non plus. Elle est persuadée que la mort de Godfrey a été commanditée par son frère aîné, Lawrence, qu’elle déteste.
Le lièvre de Patagonie
Quand venait l’heure de nous coucher et de nous mettre en pyjama, notre père restait près de nous et nous apprenait à disposer nos vêtements dans l’ordre très exact du rhabillage. Il nous avertissait, nous savions que la cloche de la porte extérieure nous réveillerait en plein sommeil et que nous aurions à fuir, comme si la Gestapo surgissait. « Votre temps sera chronométré », disait-il, nous ne prîmes pas très longtemps la chose pour un jeu. C’était une cloche au timbre puissant et clair, actionnée par une chaîne. Et soudain, cet inoubliable carillon impérieux de l’aube, les allers-retours du battant de la cloche sur ses parois marquant sans équivoque qu’on ne sonnait pas dans l’attente polie d’une ouverture, niais pour annoncer une brutale effraction.
La quarantaine
Que reste-t-il des émotions, des rêves, des désirs quand on disparaît ? L’homme d’Aden, l’empoisonneur de Harrar sont-ils les mêmes que l’adolescent furieux qui poussa une nuit la porte du café de la rue Madame, son regard sombre passant sur un enfant de neuf ans qui était mon grand-père ? Je marche dans toutes ces rues, j’entends le bruit de mes talons qui résonne dans la nuit, rue Victor-Cousin, rue Serpente, place Maubert, dans les rues de la Contrescarpe. Celui que je cherche n’a plus de nom. Il est moins qu’une trace moins qu’un fantôme.Il est en moi, comme une vibration, comme un désir, un élan de l’imagination, un rebond du cœur, pour mieux m’envoler. D’ailleurs je prends demain l’avion pour l’autre bout du monde. L’autre extrémité du temps.
L’arc-en-ciel de la gravité
Londres à l’époque du « Blitz ». Le lieutenant américain Slothrop semble avoir été conditionné dès l’enfance pour connaître des érections à l’endroit où des explosions vont avoir lieu. La carte de ses exploits sexuels anticipe légèrement celle des V2 et de leurs fatals impacts. Il est donc logique qu' »on » s’intéresse de près à lui, notamment Roger Mexico, expert en prévisions guerrières. Il y a des conspirations, de la science, du sexe, des sacrifices, et des centaines de personnages qui se croisent, se perdent, des savants fous, des espions kirghiz, un coprophage, une tribu africaine déportée, une Hollandaise à double jeu, une pieuvre apprivoisée, des femmes faciles, des filles et des fils illégitimes. Ce roman de la guerre et de ses débordements se déroule à Londres, beaucoup, puis à Nice, en Hollande, et dans l’Allemagne dévastée. Tout cela dessine peut-être un complot à fuir ou à démasquer. Mais quel complot ?
C’est pas la fin du monde
Qu’est-ce que le monde moderne ? Existe-t-il vraiment ? Ou n’est-il que l’apparence d’une autre réalité ? C’est pas la fin du monde est le premier recueil de nouvelles de Kate Atkinson. Ironiques et profondes à la fois, ces nouvelles explorent le monde que nous croyons connaître pour nous en révéler un autre qui est pour le moins dérangeant. Un monde où les mythes que nous avons bannis de nos existences sont étonnamment présents et où l’imagination a le pouvoir de transformer la réalité.