Train de nuit pour Lisbonne
Une femme penchée sur le parapet d’un pont. un matin à Berne, sous une pluie battante. Le livre, découvert par hasard, d’un poète portugais. Amadeu de Prado. Ces deux rencontres bouleversent la vie du sage et très érudit professeur Raimond Gregorius. Au milieu d’un cours de latin, soudain il se lève et s’en va. Il prend le premier train de nuit pour Lisbonne, tournant le dos à son existence anti-poétique et sans savoir ce que vont lui révéler la beauté étrangère de Lisbonne et le livre d’Amadeu. Fascinée par les profondeurs que ce texte lui ouvre sur l’amour, l’amitié, le courage et la mort. il veut savoir qui était Amadeu de Prado : un médecin de génie, poète, militant engagé dans la Résistance contre la dictature de Salazar – un orfèvre des mots, un maître à penser, un explorateur de la vie à la manière des anciens navigateurs portugais. L’enquête menée par Gregorius l’entraîne dans une ronde de personnages fortement dessinés qui ont connu Amadeu. Leurs témoignages convergent vers cet homme et cernent en même temps la personnalité de Gregorius : » coupable » d’avoir trop peu osé. Un grand roman européen qui sonde les multiples territoires de l’âme et de la conscience de soi
Le ranch de l’étalon noir
Dès 9 ans
Alec participe à de nombreuses courses avec Satan, le fils de Black, offert comme promis par Abou ben Ichak. Black, resté en Arabie, lui manque cruellement. Mais Abou ben Ichak meurt à la suite d’une chute. Conformément à ses dernières volontés, l’étalon noir est transporté aux États-Unis et Alec l’enrôle dans la Coupe Internationale.
Sur les traces de l’étalon noir
Dès 9 ans
Tous les spectateurs, dressés dans les tribunes, crient en désignant le cheval qui commence à se détacher du peloton : C’est Feu de Joie !… Feu de Joie en tête ! » Cette course, il faut que Feu de Joie la gagne. Il doit montrer qu’il est le digne fils de Black. Il doit prouver qu’il a la même fougue et la même rapidité que son célèbre père. Ce soir, sur la piste d’un immense hippodrome, Feu de Joie court sur les traces de l’Étalon Noir…
Flamme et l’étalon noir
Dès 9 ans
Black, l’Étalon Noir, vient de pénétrer pour la première fois dans l’île d’Azul, lors soudain il s’arrête. Devant lui se dresse Flamme, l’étalon alezan, le pur-sang sauvage, maître de l’île ! La bataille est fatale. Quand elle se produit, furieuse, toute l’île retentit de leurs hennissements et du bruit des coups qu’ils se portent. Puis, brusquement, les deux superbes animaux ces-sent de combattre… et entreprennent de lutter d’un même coeur contre un ennemi commun. Ainsi commence, sur l’île déserte, une amitié totale, mais dramatique, entre Flamme et l’Étalon Noir. Pour qu’ils se rencontrent enfin, il a fallu un extraordinaire enchaînement de circonstances.
La maison Russie
À Moscou, pendant la première Foire du livre des années de la « Perestroïka », un manuscrit change de mains. Il s’agit en réalité d’une liasse contenant des secrets militaires qui pourrait bien changer le cours de l’histoire. L’invraisemblable destinataire de ce dossier, un petit éditeur du nom de Barley Scott Blair, se voit enrôlé malgré lui dans les services secrets britanniques. Sa mission : remonter à la source du texte et découvrir l’intention cachée de son auteur. Barley reprend contact avec la ravissante Katia, celle qui lui a remis le manuscrit. On aurait pu croire qu’avec la nouvelle politique d’ouverture de Gorbatchev, le roman d’espionnage était fini. John Le Carré démontre le contraire avec ce récit qui joue des nouvelles données géopolitiques et prouve qu’un bon écrivain peut toujours tirer son épingle du jeu. Il brosse une galerie de portraits post-guerre froide aussi justes et humains que l’étaient ses espions du temps de « La Taupe ».
Paris est tout petit
L’histoire d’amour que vous n’oublierez jamais, un roman qui répare et un hymne à Paris. Inès a 17 ans et un objectif : être admise à Sciences Po après le bac. Elle vient de trouver un job de femme de ménage chez les Brissac, dans le 7e arrondissement de Paris, mais elle n’avait pas prévu le coup de foudre intense entre elle et Gabin, le fils aîné de ses employeurs. Paris est tout petit pour ceux qui s’aiment, comme nous, d’un aussi grand amour. Cette phrase de Prévert devient leur credo. Inès et Gabin sont ensemble le soir de l’attentat du Bataclan, quand le pire se produit. Dès lors, leur histoire et la ville qui les entoure prennent d’autres couleurs, celles de l’après.
Soeurs pour la vie
Ted a quinze ans lorsqu’elle est repérée par une agence de mannequins. En même temps, sa grande soeur Ava, fashionista invétérée, apprend qu’elle est atteinte d’un cancer. Dès lors, la mode devient pour Ted un moyen d’échapper à la dure réalité, tout en se rapprochant de sa soeur Ava qui l?initie aux codes de ce monde nouveau pour elle. Lorsqu’Ava perd ses cheveux à cause de la chimiothérapie, Ted décide de se raser la tête par solidarité. Son nouveau look lui permet d’attirer le regard d?un agent international. À elle la scène new-yorkaise, les jet-lags, les soirées luxueuses… mais aussi les difficultés de la vie face aux appareils photos.
Toute une histoire
Dans ce récit tendre et drôle à la fois, Hanan el-Cheikh rapporte avec une scrupuleuse fi délité les confessions de sa mère analphabète, Kamleh, née au début des années 1930 dans une famille chiite extrêmement pauvre, au Sud-Liban. Après la mort prématurée de sa grande soeur, Kamleh est promise à son beau-frère alors qu’elle n’a que onze ans. Dans le quartier populaire de Beyrouth où elle s’installe avec la famille de son futur mari, elle est placée comme apprentie chez une couturière et tombe amoureuse du cousin de cette dernière, Mohamed, un jeune lettré féru de poésie. Forcée à quatorze ans de se marier avec son fi ancé, Kamleh a une fi lle l’année suivante, puis une seconde, Hanan, trois ans plus tard, mais reste follement éprise du beau Mohamed. Elle échange avec lui des lettres enfl ammées qu’elle se fait écrire et lire par ses amies, s’identifi e aux héroïnes du cinéma égyptien, se grise des paroles ardentes des chansons à la mode. Elle va surtout, bravant tous les usages, tenter d’obtenir le divorce, au risque d’être séparée de ses filles. Portrait finement dessiné d’une femme du peuple, ru sée, truculente, enjouée, ce récit a été salué à sa pa rution, en arabe puis en anglais, par une presse unanime.
Les métiers des langues
Quels sont les débouches pour les linguistes ? Outre les débouchés » classiques – l’enseignement, l’interprétation et la traduction -, d’autres secteurs exigent désormais la maîtrise d’une à deux langues étrangères : commerce international, diplomatie, tourisme, information et communication, secrétariat, finance et droit international… Combien et quelles langues faut-il maîtriser ? Tout dépend du poste visé ! Dans l’enseignement, pas la peine de multiplier les combinaisons, à condition de connaître toutes les subtilités de la langue choisie. Quel que soit le métier envisagé, l’anglais reste hégémonique, mais une autre langue européenne – allemand, espagnol, italien, tchèque, hongrois… – ou une langue » rare » – le chinois a le vent en poupe – est un atout à l’embauche. Ou peut-on enseigner les langues ? En classes de primaire (et bientôt de maternelle !), au collège, au lycée, à l’université, dans les organismes de formation continue ou encore à l’étranger. Ou travaillent les interprètes et traducteurs ? La fonction publique (notamment internationale ou européenne) offre quelques places accessibles sur concours. Certains traducteurs et interprètes sont salariés en agence ou en entreprise, mais la plupart exercent en free lance. Traducteurs techniques, littéraires ou audiovisuels, ils doivent souvent jongler d’une spécialité à une autre pour arrondir leurs fins de mois. Y a-t-il une formation minimale pour entrer ans le secteur ? A la fac, les études de langues littéraires (dites » LLCE « ) mènent essentiellement à l’enseignement et à la traduction littéraire, tandis que celles de LEA (langues étrangères appliquées) sont plus ouvertes sur l’entreprise. Pour devenir professeur, il faudra aller jusqu’à la licence ou la maîtrise avant de passer un concours. Pour devenir traducteur ou interprète, l’idéal reste de passer par l’une des deux écoles les plus réputées l’ESIT (Ecole supérieure d’interprètes et de traducteurs) et l’ISIT (Institut supérieur d’interprétation et de traduction).
Les métiers du journalisme
20% C’est ce que représentent les pigistes dans la profession en 2006, soit plus du tiers des journalistes débutants. Passage obligé avant l’obtention d’un poste fixe, ce mode d’exercice payé à l’article ou à la journée correspond à un vrai choix pour certains mais peut aussi s’avérer synonyme de difficultés et de précarité lorsque l’insertion professionnelle tarde à venir. 36503 journalistes possesseurs de la carte de presse étaient recensés par la CCIJP (Commission de la carte de presse des journalistes) en janvier 2006. Si elle ne constitue pas la condition sine qua non pour exercer, la carte de presse permet d’être reconnu par ses pairs et peut être indispensable pour accéder à certains secteurs comme l’audiovisuel. 72, 8 % des journalistes travaillent dans la presse écrite, dont 21 % en presse spécialisée grand public. Forte de ses 1680 titres, cette dernière reste très prisée des lecteurs français, au point d’en faire les plus gros consommateurs de magazines (avec le Japon). La télévision ne représente quant à elle que 12,4% des effectifs et la radio, 5,3%. 80 % des journalistes en exercice sont passés par la filière universitaire. Les médias généralistes, les agences, la presse quotidienne nationale et l’audiovisuel plébiscitent également les formations des douze écoles reconnues par la profession, ainsi que celles de quelques établissements privés. Quel que soit le cursus, culture génerale, motivation et professionnalisme constituent des sésames pour faire sa place dans le métier.
A.B.C. contre Poirot
A partir de 11 ans
Bien sûr, la retraite a ses charmes… Cependant, Hercule Poirot ne peut s’empêcher, de temps à autre, de reprendre du service. Oh ! pas pour n’importe quelle affaire, bien entendu. Un détective aussi célèbre que lui ne se dérangerait pas pour un meurtre ordinaire. Non, Hercule Poirot ne s’intéresse qu’aux crimes les plus déroutants, les plus passionnants, les plus…
Bref, à la crème des crimes. Et quelque chose lui dit que cette curieuse lettre signée A.B.C. va l’entraîner dans un mystère suffisamment épineux pour qu’il daigne faire fonctionner ses petites cellules grises. Oui, de toute évidence, A.B.C. fait partie de la crème des assassins… De quoi réjouir la crème des détectives.
Moi, Boy
Dès 10 ans
Que se passe-t-il quand on attrape une ratite ? Et quand on simule une crise d’appendicite ? Avez-vous jamais fumé du tabac de chèvre ? Vous a-t-on déjà affublé d’un costume de pompes funèbres pour vous rendre à l’école ? Neuf, dix, onze ans… les années passent : voici venu le temps de se demander ce que l’on fera après le collège ! Lorsque Roald Dahl, l’un des plus grands auteurs contemporains se souvient de ses années d’enfance, on découvre avec bonheur un jeune garçon qui ressemble étonnamment aux héros de ses livres.
Est-il indispensable de faire une école ? Internet, ça recrute vraiment ? Sans piston, point de salut ? L’alternance, un bon moyen de mettre le pied à l’étrier ? La presse écrite, c’est fini ? Toutes les réponses à ces questions et bien d’autres pour vous aider à choisir le métier qui vous correspond et à vous orienter vers la formation la plus adaptée.
Marie
« Existe-t-il une personne au monde qui ignorerait le nom de Marie, mère de jésus, celle qui engendra le plus grand bouleversement spirituel depuis la naissance du monothéisme ? Pourtant, ce que nous en disent les Evangiles se résume à quelques versets elliptiques et mystérieux. Durant les années nécessaires à la rédaction de ce roman, dressant le portrait de » ma Marie « , je me suis efforcé d’imaginer qui avait pu être cette Miryem de Nazareth, née en Galilée dans le chaotique royaume d’Israël en butte à l’occupation romaine. Quels liens entretenait-elle avec la résistance et l’un de ses chefs les plus populaires, Barabbas ? Quels rapports avait-elle avec les esséniens de Damas, la secte des thérapeutes ? Et avec son lointain cousin jean le Baptiste ? Né en Pologne, où le culte de Marie domine l’Eglise catholique, j’ai été depuis mon enfance fasciné par le destin de cette jeune juive à l’origine du christianisme. Un jour il fallait bien que je parte à sa recherche. Aujourd’hui, j’aimerais partager cette histoire passionnante avec vous. »
Lame de fond
Le meurtrier a commencé par droguer la jeune femme, puis l’a violée. Il lui a ensuite brisé les doigts et l’a jetée par dessus bord. Elle n’a pu nager jusqu’à la côte. Les inspecteurs Ingram, Galbraith et Carpenter n’ont rien d’autre que ce corps anonyme échoué sur la plage de la baie de Chapman. Pas de mobile. Pas d’empreinte. Pas de témoin. Enfin, presque. Il y a cette fillette de trois ans traumatisée par ce qu’elle a vu. Mais l’enfant sans nom s’est enfermée dans le mutisme. Les inspecteurs de la police de Lymington en sont réduits aux conjectures nébuleuses. Et à retourner cette question dans tous les sens : quelle sorte d’homme peut s’acharner ainsi sur sa victime ?
Dès 7 ans
Cléa a un secret. Elle habite un château où de petites princesses se cachent un peu partout : sur le décor d’un vase, sur le motif d’une statue ou d’un tapis ! Une fois la princesse trouvée, Cléa lui fait la révérence, et la voilà projetée dans un autre univers.
Cléa est transportée en Chine. Elle va aider deux princesses jumelles, Wei et Fen, à lutter contre Sun Wukong. C’est un singedémon qui a la faculté de se changer en ce qu’il veut et en qui il veut. Il a volé la tenue de couronnement de l’empereur et compte bien le détrôner. S’il parvient à ses fins, ce serait une catastrophe pour le peuple chinois ! Les trois fillettes partent donc traquer l’animal démoniaque dans son repaire. Elles ont pour seule arme un pinceau magique qui leur permet de donner vie à tout ce qu’elles dessinent…
Dès 7 ans
Cléa a un secret. Elle habite un château où de petites princesses se cachent un peu partout : sur le décor d’un vase, sur le motif d’une statue ou d’un tapis ! Une fois la princesse trouvée, Cléa lui fait la révérence, et la voilà projetée dans un autre univers.
Cléa aide une princesse Inuit à rompre une malédiction ! Cléa est transportée au Groenland. Elle va aider Akia, la princesse du peuple inuit, à retrouver Miki, son chiot. La petite fille est désespérée car le bébé Husky a disparu, et avec lui, tous les animaux de la banquise : les renards polaires, les ours blancs, les lièvres des neiges…
Cléa, Akia et son ami Pak décident de faire des recherches. En suivant des traces dans la neige, ils finissent par arriver au bord de la mer et découvrent que Miki et les animaux de la banquise ont tous été changés en phoques !
C’est Sedna, la déesse de l’océan, qui leur a jeté un sort. Elle s’est vengée, car elle n’a pas été invitée au concert organisé par les parents d’Akia. Les animaux retrouveront leur forme initiale qu’à une seule condition : que Cléa et ses amis apportent à Sedna deux objets. A eux de trouver lesquels…
Dès 7 ans
Cléa a un secret. Elle habite un château où de petites princesses se cachent un peu partout : sur le décor d’un vase, sur le motif d’une statue ou d’un tapis ! Une fois la princesse trouvée, Cléa lui fait la révérence, et la voilà projetée dans un autre univers.
Cléa est transportée sur une plage déserte. Elle fait la connaissance d’une ravissante princesse dotée d’une queue de poisson : Marissa ! Cette dernière change Cléa en sirène et l’emmène sous l’océan, à Aquatica. Elle lui fait découvrir un monde vibrant de vie et de couleurs…
Cléa est ravie : c’est la première fois qu’elle rencontre une princesse aussi drôle ! Mais catastrophe ! Marissa s’aperçoit qu’elle a perdu sa couronne ! Si elle ne la retrouve pas au plus vite, le royaume risque de disparaître…
Dès 7 ans
Cléa a un secret. Elle habite un château où de petites princesses se cachent un peu partout : sur le décor d’un vase, sur le motif d’une statue ou d’un tapis ! Une fois la princesse trouvée, Cléa lui fait la révérence, et la voilà projetée dans un autre univers.
Cléa est transportée dans l’Antiquité romaine. Elle y rencontre Titiana, une petite princesse désespérée à cause de son frère Marcus : comme il a manqué de respect à Juventas, la déesse de la Jeunesse, lui et tous les jeunes Romains de la cité ont été transformés en vieillards. Si les fillettes ne réussissent pas à rompre le sortilège, ils mourront très vite de vieillesse
Dès 7 ans
Cléa a un secret. Elle habite un château où de petites princesses se cachent un peu partout : sur le décor d’un vase, sur le motif d’une statue ou d’un tapis ! Une fois la princesse trouvée, Cléa lui fait la révérence, et la voilà projetée dans un autre univers.
Cléa est transportée à Taliki, dans l’archipel d’Hawaï. Elle rencontre la princesse Kaimi qui est désespérée! Pelé, la déesse du volcan, s’est réveillée, et elle menace de le faire entrer en éruption! Si la princesse ne fait rien, des flots de lave brûlante détruiront tout sur leur passage.
Une seule solution: trouver les Lili’i, cette tribu étrange qui se cache sur l’île Eppa. Selon la légende, ils posséderaient un objet magique capable de calmer la déesse: le Coquillage des Berceuses.
Dès 7 ans
Cléa a un secret. Elle habite un château où de petites princesses se cachent un peu partout : sur le décor d’un vase, sur le motif d’une statue ou d’un tapis ! Une fois la princesse trouvée, Cléa lui fait la révérence, et la voilà projetée dans un autre univers.
En Egypte ancienne, Cléa rencontre Nour, la fille du pharaon, dont la grande soeur est très malade.
D’après la légende, si la jeune fille meurt avant son seizième anniversaire, l’Egypte tombera aux mains des Babyloniens !
Il n’y a qu’un espoir : la potion magique de Neith, la déesse de la guérison. Mais seul le Sphinx sait où elle est cachée. Acceptera-t-il de dévoiler son secret ? Cléa et Nour réussiront-elles à sauver le royaume d’Egypte ?
Dès 7 ans
Cléa a un secret. Elle habite un château où de petites princesses se cachent un peu partout : sur le décor d’un vase, sur le motif d’une statue ou d’un tapis ! Une fois la princesse trouvée, Cléa lui fait la révérence, et la voilà projetée dans un autre univers.
Cléa rencontre une princesse africaine, Akissi, qui a un don fabuleux : faire pleuvoir !
Seulement, cette dernière a beau danser, aucune goutte de pluie ne tombe sur son village.
Si la sécheresse persiste, le père d’Akissi devra céder son trône à son frère, le sorcier Ata.
Mais pourquoi la princesse a-t-elle perdu son pouvoir ? Et que mijote ce sorcier au comportement bien étrange ?
Dès 7 ans
Cléa a un secret. Elle habite un château où de petites princesses se cachent un peu partout : sur le décor d’un vase, sur le motif d’une statue ou d’un tapis ! Une fois la princesse trouvée, Cléa lui fait la révérence, et la voilà projetée dans un autre univers.
Cléa est au Japon. Elle rencontre la princesse Yukiko, qui est très malheureuse. Gawa, le dieu de la rivière l’a rendue invisible, et il a envoyé une nymphe des eaux prendre sa place au palais. Mais pourquoi Gawa a-t-il puni Yukiko ? Cléa décide de percer ce mystère, et d’aider sa nouvelle amie à retrouver son apparence…
Dès 7 ans
Cléa a un secret. Elle habite un château où de petites princesses se cachent un peu partout : sur le décor d’un vase, sur le motif d’une statue ou d’un tapis ! Une fois la princesse trouvée, Cléa lui fait la révérence, et la voilà projetée dans un autre univers.
Cléa est en Perse. Elle rencontre une princesse très triste Azara. Celle-ci ne peut plus faire voler son tapis car le génie Abdoul lui a ôté la faculté de chanter. Cléa va l’aider à se débarrasser de l’affreux Génie
L’interprétation des rêves
Décodez le langage de vos nuits.Le rêve est l’escalier qui relie les immenses caves de l’inconscient aux étages supérieurs de la conscience. Il traduit notre personnalité profonde, notre authenticité essentielle. Il nous place face à nous-mêmes. Pierre Daco nous entraîne à la découverte des significations oniriques. À travers de très nombreux rêves puisés dans sa documentation, il nous montre comment on en arrive à pouvoir interpréter correctement ses propres rêves et à utiliser judicieusement les signes qu’ils nous envoient.
Fables – Livres VII à XI
Qu’il est cruel, le monde des Fables ! Les Poissons qui voient dans le Cormoran leur sauveur finiront dans son gosier. L’Âne naïf, parce qu’il a un jour brouté l’herbe d’un pré, servira de bouc émissaire à des prédateurs hypocrites. Et pourtant, nulle bête ne s’y montre plus féroce que l’Homme. La société que La Fontaine dénonce à traits légers profite des faibles et passe tout aux puissants – ce temps n’est pas si loin du nôtre.Seule consolation, les humbles plaisirs de l’existence, célébrés par ces livres VII à XI : l’attention d’un ami ou la fougue d’un amant, mais aussi le spectacle d’une nature paisible, loin du bruit des villes. Le poète nous amuse, et son imagination réjouissante nourrit notre esprit de méditations philosophiques. De là vient « le pouvoir des fables », qui ne s’est jamais démenti.+ Étude de l’oeuvre- travailler la lecture expressive- explications de texte- points de grammaire+ Parcours : « Imagination et pensée au XVIIe siècle »+ Les Fables dans l’histoire des arts+ Sujets de bac général et technologique.
Sous l’égide de Zola, qui les réunit tantôt à Paris, tantôt à Médan, un cercle d’écrivains décide d’écrire un recueil de nouvelles dont le cadre sera la guerre de 1870. Loin des récits patriotiques à la mode, Zola, Maupassant, Huysmans et leurs amis prévilégient les coulisses du conflit : victoire dérisoire parmi les décombres d’un moulin, hypocrisie bourgeoise, problèmes digestifs d’un troufion…, autant de situations rarement évoquées dans les années 1880. À sa sortie, l’ouvrage fit scandale, non seulement parce qu’on y vit un brûlot naturaliste, mais aussi en raison d’un regard trop novateur sur la guerre. Car, derrière l’originalité du style et de la diversité des points de vue, le refus des clichés et la recherche du vrai annoncent la crudité des récits de guerre du XXe siécle. Bibliolycée propose : • le texte intégral annoté de L’Attaque du moulin de Zola, de Boule de Suif de Maupassant et de Sac à dos de Huysmans, • un questionnaire bilan de première lecture, • des questionnaires d’analyse de l’œuvre, • quatre corpus accompagnés de questions d’observation, de travaux d’écriture et de lectures d’images, • une présentation des trois auteurs et de leur époque,
• un aperçu du genre de l’œuvre et de sa place dans l’histoire littéraire.
Christopher John Francis Boone knows all the countries of the world and their capitals and every prime number up to 7,057. He relates well to animals but has no understanding of human emotions. He cannot stand to be touched. And he detests the color yellow. This improbable story of Christopher’s quest to investigate the suspicious death of a neighborhood dog makes for one of the most captivating, unusual, and widely heralded novels in recent years.
Roméo et Juliette
A Vérone, où les Montaigu et les Capulet se vouent une haine ancestrale, Roméo, fils de Montaigu, est amoureux de Rosaline, tandis que Capulet s’apprête à donner une grande fête pour permettre à Juliette, sa fille, de rencontrer le comte Pâris qui l’a demandée en mariage. Parce qu’il croit que Rosaline s’y trouvera, Roméo se rend au bal – et pour Juliette éprouve un coup de foudre aussitôt réciproque. Sous le balcon de la jeune fille, il lui déclare le soir même son amour puis, le lendemain, prie frère Laurent de les marier et de réconcilier leurs familles ennemies. Mais voici que, sur une place de Vérone, Tybalt, cousin de Juliette, provoque Roméo qui refuse de se battre. Mercutio, son ami, dégaine à sa place, mais lorsque Roméo voit Mercutio mortellement frappé par Tybalt, il décide de le venger : Tybalt tombe à son tour, et ce qui était une comédie vire à la tragédie. Si, dans cette pièce que Shakespeare compose vers 1595, les amants de Vérone sont ainsi promis au tragique, c’est que le destin leur est hostile. Star-crossed lovers, Roméo et Juliette sont seulement nés sous une mauvaise étoile : ils ne sont victimes ni d’une faute ni de leur amour, mais d’une suite de circonstances malheureuses qui mettront à mort cet amour – et feront de leur histoire, pour plusieurs siècles, un mythe.
Alcools
Sous le pont Mirabeau coule la Seine. Et nos amours. Faut-il qu’il m’en souvienne. La joie venait toujours après la peine. Ces vers du « Pont Mirabeau », comme ceux de « La Chanson du mal-aimé » ou de « Zone », tous issus du recueil Alcools ont fait la fortune littéraire d’Apollinaire, et un grand classique de la poésie. Toutefois, ce classicisme ne doit pas faire oublier qu’en son temps ce recueil constitua une véritable révolution poétique : après Rimbaud, Apollinaire transforme toutes les règles d’un lyrisme devenu vieillot à son goût. Il faut pouvoir chanter le monde, jusque dans sa réalité la plus crue, mais aussi jusque dans ses progrès les plus récents : la tour Eiffel (« Zone ») côtoiera donc les cellules de la prison de la Santé (« À la Santé »). Sur ce modèle se succéderont alors la mort, la fuite du temps et surtout l’amour : tantôt lumineux, tantôt obscur, mais toujours au centre de ces ivresses poétiques. Avec Alcools, Apollinaire deviendra le modèle de tous les poètes à venir, et en particulier des surréalistes. Le chagrin d’amour, l’émoi devant la fuite du temps (« Le Pont Mirabeau), mais aussi la poésie de la vie quotidienne, de la machine et de la ville cosmopolite (« Zone »). Tel est Alcools, recueil qui rassemble des poèmes écrits par Apollinaire de 1898 à 1913. Entre une inspiration élégiaque qui n’est pas sans rappeler Ronsard et une modernité nerveuse annonciatrice du surréalisme imminent, l’ensemble oscille librement, « plein d’un vin trembleur comme une flamme ».
Au début du XVI? siècle, humanistes et théologiens s’élèvent contre les abus du clergé et entrent en rébellion contre l’Église, prônant un retour à une religion plus simple. À leur tête, Luther et, quelques années plus tard, Calvin, dont les idées de Réforme se propagent dans presque toute l’Europe, avant de la diviser profondément. L’Église réagit, puis persécute. Les massacres de la Saint-Barthélemy signent en lettres de sang l’ère des guerres de Religion, qui ne prendront fin qu’avec l’édit de Nantes, en 1598. Mais le temps de la tolérance est encore loin.Olivier Christin nous fait traverser cette Europe déchirée par la Réforme.
Ne pleure pas
Un auteur encensé par la presse, la blogosphère et les lecteurs avec son premier roman Une Fille parfaite. Chicago, en ville. Esther Vaughan disparaît du jour au lendemain. Inquiète, Quinn, sa colocataire, prend conscience qu’elle ne sait rien d’Esther : celle-ci a toujours refusé de parler de sa famille, et laisse derrière elle un fouillis qui ne lui ressemble pas – en particulier une lettre qui instille le doute dans l’esprit de Quinn « sainte Esther », comme elle la surnomme, n’est peut-être pas la personne qu’elle croit…
Ailleurs, dans un petit port sur la rive du lac Michigan. Alex Gallo voit entrer une inconnue dans le café tranquille où il travaille. Le genre de jeune femme dont la beauté et le charme font qu’elle ne passe pas inaperçue et ne laisse pas indifférent. Alex a dix-huit ans ; il se laisse envoûter en toute innocence. Entre ces deux évènements, Mary Kubica construit brique par brique une intrigue aussi époustouflante que celle de son précédent et excellent roman Une Fille parfaite. Sans effets superflus d’écritue et avec sobriété, l’air de ne pas y toucher… C’est une magicienne du suspense qui retourne comme un gant l’apparente simplicité des situations et des personnages. Elle vous attrape dès les premières pages, vous enveloppe dans le mystère, vous y égale, et vous laisse dans l’incertitude jusqu’à la fin. A quoi ressemblera le puzzle, une fois toutes les pièces assemblées ? La réponse est juste avant le point final.
Vais-je allaiter mon enfant ? Dès le début de la grossesse, cette question se pose à toutes les mamans. Organisé chronologiquement, depuis le début de la grossesse jusqu’au sevrage du bébé, ce guide répond avec précision et sans parti pris à toutes les questions. J’attends bébé : Et si je n’avais pas assez de lait ? Est-ce douloureux ? Qui peut me conseiller ? Je viens d’accoucher : Mon bébé prend-il bien le sein ? Comment savoir s’il boit assez ? Comment soulager les crevasses ? L’allaitement au quotidien : Est-ce que je vais avoir mal quand ma fille aura des dents ? Je suis pudique, comment faire à l’extérieur ? Mon bébé ne s’endort qu’au sein… Au moment du sevrage : Quand doit-on commencer à sevrer son bébé ? Peut-on continuer l’allaitement tout en travaillant ? Tous les thèmes sont abordés, qu’ils soient « techniques » (les bonnes positions pour allaiter, prévenir les crevasses, gérer le sevrage, …) ou plus psychologiques (le regard des autres, la crainte de ne pas être une « bonne mère », le lien avec son bébé, la place du papa…).
Le mois d’or
» Des connaissances réjouissantes qui devraient être connues de tous : le livre qui manquait ! » Lilou Macé. Le mois qui suit l’accouchement est l’un des plus beaux moments de la vie d’une femme. Ces semaines sont pourtant éprouvantes pour la mère comme pour le nouveau-né : manque de sommeil, fatigue, douleurs, baby blues. Les jeunes mères se retrouvent souvent seules, les émotions à fleur de peau, pour affronter une phase de bouleversements. Cette période représente un enjeu majeur pour la santé future de la mère. Dans de nombreuses cultures, elle fait ainsi l’objet de soins adaptés (conseils en nutrition, bandage du bassin, massages…). Ce guide est une invitation à vivre pleinement ces premières semaines. Il indique comment se préserver des difficultés en mettant en place des pratiques (yoga, méditation, shiatsu, soins du périnée, EFT…) et une organisation adaptée avec l’aide des proches. Outre des ajouts relatifs au rôle essentiel du partenaire pendant cette période ou à la santé du nourrisson (prématurités, hospitalisation), cette nouvelle édition, revue et augmentée, aborde notamment le sujet de la sexualité après la naissance. Un ouvrage essentiel pour favoriser la rencontre de la mère et de l’enfant !
Harry Potter et l’Odre du Phénix (5)
A quinze ans, Harry entre en cinquième année à Poudlard, mais il n’a jamais été si anxieux. L’adolescence, la perspective des examens et ces étranges cauchemars… Car Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom est de retour. Le ministère de la Magie semble ne pas prendre cette menace au sérieux, contrairement à Dumbledore. La résistance s’organise alors autour de Harry qui va devoir compter sur le courage et la fidélité de ses amis de toujours…
Comme les adultes, les enfants ne sont pas à l’abri des soucis de l’existence. Pour les aider à dédramatiser, rien ne vaut une bonne histoire lue par un proche sécurisant et judicieusement choisie en fonction de la situation qu’il vit. Près de 100 histoires, classées par famille autour d’un thème: s’endormir, porter des lunettes, manger, les disputes, la séparation, la maladie…
Au plaisir de Dieu
En hommage à la mémoire de son grand-père, symbole de la tradition, contraint de s’éloigner à jamais de la terre de ses ancêtres, le cadet d’une vieille famille française enfermée dans l’image du passé raconte ce qui a été et qui achève de s’effondrer. Le berceau de la tribu, le château de Plessis-lez-Vaudreuil, est au centre de cette longue chronique qui embrasse, depuis les croisades jusqu’à nos jours, l’histoire du monde, du pays, du clan de tout ce que la lignée a incarné et en quoi elle a cru, et qui s’est peu à peu effrité. Un mariage d’amour et d’argent, les idées contemporaines et subversives, les livres, les mœurs nouvelles ouvrent successivement des brèches dans la forteresse de la tradition. L’histoire du XXe siècle, avec ses situations paradoxales, précipite la mutation et la décadence d’une famille qui avait su, à travers tous les cataclysmes, maintenir ses privilèges et conserver son charme.
Et toi mon cœur pourquoi bats-tu
Fait des proses et des poèmes que je connais ? ou connaissais ? par coeur, ce livre n’aspire à rien d’autre qu’à donner un peu de plaisir, et peut-être d’émotion, à ceux qui le liront. Voilà des mots qui ne sont pas de moi et qui valent mieux que moi, mais qui, à force de familiarité, d’admiration, d’une répétition intérieure proche de la rumination, ont fini par se confondre avec moi : il m’arrive de les dire au soir quand il tombe sur la ville, sur la campagne, sur la neige ou au matin qui se lève sur la mer. Ils tournent, pour la plupart, autour de ces passions qui nous donnent à tous tant de bonheur et tant de souffrance. Et toi mon coeur pourquoi bats-tu. Renonçant à la fois à l’ordre chronologique ou alphabétique et au classement par thèmes, j’ai choisi de présenter en désordre, en vrac, comme ils me venaient à l’esprit et au coeur, ces mots ailés aux lecteurs. Avec pourtant un dessein nonchalant ? changements de lumière, passage du temps, résonances, contrepoints ? qu’au fil des pages chacun découvrira. Plaisir. Émotion. Jusque dans les vers et les proses les plus simples de ce livre, il y a encore autre chose : une élévation, une hauteur, une sorte d’appel vers ailleurs. » La littérature, écrit Pessoa, est la preuve que la vie ne suffi t pas. » Les textes ici réunis ont le pouvoir mystérieux de rendre la vie plus belle et de transformer notre existence. J.O.
C’était bien
On éprouve un sentiment curieux, presque un étonnement, une stupéfaction, à débuter la lecture du dernier livre de Jean d’Ormesson en se demandant comment diable il fait pour parler de lui à l’imparfait, temps du passé qui a duré et qui est définitivement révolu.
Comment parvient-il à conserver cette distance souveraine face à la mort et au passé? Rien qui pèse ou qui pose dans ce nouvel opus: le testament de Jean d’Ormesson tient en 250 pages, les chapitres sont nombreux, courts et enlevés. Mais miracle, tout est dit, tout se tient. Les souvenirs y sont délicatement égrenés: l’enfance, bien sûr, le côté du père, de la mère, la société des hommes, brutale et injuste, la lecture réconfortante des bons livres avec Sénèque, Montaigne, Saint-Simon, Proust et puis les femmes, le grand reposoir. Il va sans dire que les mémoires de Jean d’Ormesson sont pétries de délicatesse, d’intelligence et de mesure. On l’imagine écrire comme un oiseau qui prend son envol. Léger, léger. Et devenir lui-même la matière de son livre. Sec et intelligent, ce drôle de moineau ne porte pas son ego en bandoulière comme tant d’autres, mais sous ses pieds ; comme un danseur qui prendrait appel pour mieux s’élancer. Jean d’Ormesson nous annonce qu’il nous quitte et nous prie de nous souvenir d’apprendre enfin à vivre. Sa morale de vie pouvait tenir en trois mots : c’était bien.
Un amour pour rien
Philippe, qui n’a connu que le plaisir, rencontre Béatrice en Italie. Elle lui semble jolie, sans plus, et douce. Philippe s’amuse au début de cet » amour pour rien » qui peu à peu le prend, l’occupe, l’obsède. Bientôt lassée par l’apparente légèreté du jeune homme, Béatrice se détourne de lui. Alors, mais trop tard, Philippe comprend que cet amour dont il jouait s’est mué en passion. Jean d’Ormesson, tout au long de ce récit doux-amer, tisse la trame d’un malheur et son envers persistant : un certain bonh.
Une nuit de 1798, le grand argentier de Saint-Jean-d’Acre trouble la paix d’un monastère savoyard. Son épouse s’est enfuie avec un seigneur ottoman, et il réclame à grands cris l’aide des trinitaires, réputés racheter aux Maures les captifs et les esclaves. Dès l’aube, le frère Lucas, jeune moine inexpérimenté, est hissé sur un âne et poussé dans la direction de l’Espagne où la fugitive, selon le grand argentier, aurait été aperçue en compagnie de son amant. Ainsi commence une aventure qui lui fait traverser une Europe secouée par l’insurrection et la révolte. A la poursuite du couple adultère, le moine Lucas franchit le détroit de Gibraltar et parvient à Alger, où il comprend que les trinitaires sont devenus de riches potentats, complices du commerce des esclaves. L’Eglise a bien changé… et lui aussi, qui découvre l’Islam, se dépouille de quelques illusions et perd son pucelage, puis s’éprend — sans oser se l’avouer — de la jeune femme qu’il est censé ramener dans le droit chemin. Vive et inspirée, l’écriture de V. Khoury-Ghata donne un élan irrésistible à ce petit roman picaresque où se dessinent déjà les clivages et les antagonismes du monde contemporain.
Les pieds dans la boue
L’histoire d’amour de deux cows-boys brutalement brisée par l’intolérance, l’obsession viscérale d’un garçon mal aimé par le rodéo, l’obstination d’un vieux bonhomme qui veut revoir le ranch de son enfance, la solitude d’une jeune fille qui parle aux tracteurs, la folle équipée de trois femmes prêtes à tout… autant de désespoirs, de déchirures, de temps ardus et de joies improbables qu’Annie Proulx raconte avec son talent magistral et sa passion féroce du Wyoming. Des histoires rudes, violentes, drôles, où chacun lutte pour survivre envers et contre tout, dans un paysage à la fois âpre et magnifique « qu’on ne quitte que mort ».
Les quatre filles du Dr March
En l’absence de leur père Robert, pasteur nordiste engagé comme aumônier dans le conflit, quatre jeunes soeurs: la raisonnable Margaret (surnommée Meg, 16 ans), l’intrépide Joséphine (Jo, 15 ans), la charitable Élisabeth (Beth, 13 ans) et l’orgueilleuse Amy (12 ans), vivent à Concord dans l’État du Massachusetts avec leur mère, et leur fidèle domestique, Hannah. Autrefois riche, la famille March a été ruinée lorsque Robert March (pasteur, issu d’une riche famille WASP) a fait faillite en aidant un ami dans ses affaires. Malgré cela, elle est heureuse et n’oublie pas d’aider plus pauvre qu’elle.
La chartreuse de Parme
Un livre unique, une somme romanesque, un livre dicté en moins de deux mois et qui est le sommet de l’improvisation, un récit sur Bonaparte, Waterloo, l’Italie, un grand ouvrage politique, que dire encore en faveur de ce qu’Italo Calvino appelait « le plus beau roman du monde ». Une comédie humaine, un itinéraire spirituel, plusieurs histoires d’amour enfermées dans une petite ville d’Italie, avec le passage du temps, le charme de la mémoire, les « paysages sublimes », le paradoxe d’un héros qui trouve son paradis en prison, toutes les vertus et toutes les lâchetés, il faudrait tout citer. Manqueraient encore la merveilleuse brièveté de la phrase, et le sens de l’humour. Toute la littérature française en un volume.
Matin brun
Charlie et son copain vivent une époque trouble, celle de la montée d’un régime politique extrême : l’État brun. Dans la vie, ils vont d’une façon bien ordinaire : entre bière et belote. Ni des héros, ni de purs salauds. Simplement, pour éviter les ennuis, ils détournent les yeux. Sait-on assez où risquent de nous mener collectivement les petites lâchetés de chacun d’entre nous ?
Nouvelles romaines
Dans Nouvelles romaines, Moravia se mue en conteur, dans le cadre d’une tradition typiquement italienne, et en conteur uniquement livré au plaisir de raconter. Pacifié, il retrouve une connivence foncière avec le petit peuple de Rome, sa patrie profonde et pittoresque, et le lieu d’un certain bonheur d’être, dans une dolce vita qui n’a rien de fellinien.
Max Weber décrit le grand bouleversement des Temps modernes, la transformation dans les mentalités du rapport à l’argent et à la fortune. Aux consciences médiévales marquées par la parole évangélique selon laquelle » il est plus aisé pour un chameau de passer par le chas d’une aiguille que pour un riche d’entrer dans le royaume de Dieu » (Marc, X, 25), le protestantisme affirme que l’homme est sur terre pour se livrer à des œuvres terrestres, et que le succès de ses entreprises est le signe de la grâce divine. L’essor du capitalisme se fonde sur cette révolution des esprits, engendrée par la tourmente luthérienne. Max Weber est le premier à donner une explication spécifique de l’essor du capitalisme. À travers cette magistrale leçon de sociologie, il éclaire d’un jour nouveau notre civilisation.