Le cercle de Megiddo
Sur le site archéologique de Megiddo, au Nord d’Israël, une découverte archéologique majeure remettrait en cause les fondements mêmes de la Bible. Une malédiction se déroule dans un compte à rebours implacable. Les héros de cette énigme auront douze jours pour enrayer le processus et tenter de sauver leurs vies.
Les corbeaux et les renardes
Une mère, deux soeurs, trois caractères solidement trempés. La mère a donné une seule directive à ses filles : trouver un riche mari. Une seule chose pour atteindre ce but : exploiter la vanité masculine dans tous les domaines, mais surtout celui du sexe. L’aînée, Nadège, suit à la lettre les conseils maternels. La cadette, Agathe, les repousse avec violence. Nadège, renarde avisée, harponne un corbeau banquier.
Racontez-moi les flamboyants
Trois femmes : Charlotte, la reine du Bordeaux d’avant la guerre ; sa fille, Edwina, future reine du jet-set international ; la narratrice, cousine de Charlotte, témoin tendre et moqueur de leurs relations, qui aime son indépendance plus que tout. Voici une peinture drôle, cruelle et tendre d’une société où l’amour et l’argent, la tradition et la liberté s’affrontent. L’histoire commence dans les années 30, se termine de nos jours. Mémoire et mensonge s’entrelacent, car retrouver le temps perdu, c’est aussi le réinventer.
Jonathan Livingston le goéland
Décidément, Jonathan Livingston n’est pas un goéland comme les autres. Sa seule passion : voler toujours plus haut et plus vite pour être libre. Mais cet original qui ne se contente pas de voler pour se nourrir ne plaît guère à la communauté des goélands. Condamné à l’exil, seul, Jonathan poursuit ses découvertes, sans peur, sans colère. Il est seulement triste de ne pouvoir les partager, jusqu’au jour où il rencontre des amis.
Aucune bête aussi féroce
Le discret Mister Blue de Reservoir Dogs eut une vie avant d’étaler son faciès vérolé sur le grand écran. Bunker, le bien nommé, était l’auteur d’un traité post carcéral sans égal publié en 1973 et alors épuisé outre-Atlantique.
L’une de ces vraies fausses autobiographies qui ne s’encombre d’aucune couenne littéraire. La chair, les os et les tripes suffisent à faire de ce roman noir un aller simple pour l’enfer d’une vie toute tracée dès le berceau.
Un parcours horriblement classique, balisé et implacable : problèmes familiaux, délinquance juvénile et au bout une succession de séjours « au château… »
Rien de vraiment neuf, si ce n’est la violence aride, impitoyable, voire clinique, avec laquelle Edward Bunker décrit le quotidien du taulard en liberté conditionnelle et, surtout, l’impossibilité de modifier, voire seulement de rectifier une destinée ou de réécrire ce scénario.
Son héros, Max Dembo (Bunker lui-même, évidemment), s’applique ainsi consciencieusement en sortant de prison à ne pas s’engouffrer dans les culs-de-sac de son passé.
Mais le milieu et la prison sont des aimants dont on n’interrompt pas l’attraction à coup de rédemption. La cavale se fait alors allégorique, avec un terminus on ne peut plus kafkaïen.
Il n’y a point de pires sourds que ceux qui ne veulent point entendre ! Sganarelle, dans L’Amour médecin, nie l’évidence : si sa fille Lucinde est malade, c’est parce qu’elle désire se marier et qu’il s’y oppose obstinément. Aucun médecin au monde ne pourrait guérir la jeune femme. Sauf un… Heureusement que Lisette, l’habile servante, a plus d’un tour dans son sac pour aider sa maîtresse ! Dans Le Sicilien ou l’Amour peintre, Adraste peut lui aussi compter sur son valet. Il aime la belle Isidore et doit redoubler d’efforts pour la soustraire à celui qui veut l’épouser. Jaloux trompé, valet fripon et médecin pédant : ces deux comédies-ballets mettent en scène les plus grands rôles du théâtre de Molière.
Le cid
Don Diègue et Don Gomès (comte de Gormas) projettent d’unir leurs enfants Rodrigue et Chimène, qui s’aiment. Mais le comte, jaloux de se voir préférer le vieux Don Diègue pour le poste de précepteur du prince, offense ce dernier en lui donnant une gifle (un « soufflet » dans le langage de l’époque). Don Diègue, trop vieux pour se venger par lui-même, remet sa vengeance entre les mains de son fils Rodrigue qui, déchiré entre son amour et son devoir, finit par écouter la voix du sang et tue le père de Chimène en duel. Chimène essaie de renier son amour et le cache au roi, à qui elle demande la tête de Rodrigue.
Micromégas
Après une étape sur Saturne où il se fait un compagnon de voyage, philosophe comme lui, Micromégas, habitant de Sirius, vient visiter la terre des hommes, notre petite fourmilière: occasion de péripéties nombreuses et de dialogues variés. Puis, à la fin du livre, les deux personnages reprennent leur voyage, on ne sait vers quelle destination. Le lecteur ne les accompagne plus. Il demeure aux côtés des Terriens, ses semblables. Si l’étrangeté dont joue Voltaire dans ce conte qu’il publie en 1752 est d’abord celle des deux voyageurs, des autres mondes habités et du voyage interstellaire, c’est bien ensuite celle des Terriens qu’il met en scène : étrangeté physique, puis intellectuelle et philosophique.
Anne Marie
L’enfant Lucien Bonnard, le fils de « Monsieur le consul » abandonne la Chine pour découvrir la France. Le roman débute le jour où Lucien, seul avec sa mère, Anne Marie, débarque sur le sol de la métropole tant glorifiée par Monsieur le Consul, resté au loin. Alors l’enfant Lucien va vivre trois mois de folie, trois mois de passion, trois mois de jalousie, trois mois de désespoir.
Gilles et Jeanne
Comment Jeanne d’Arc, si lucide, au bon sens si fort, a-t-elle pu accepter pour compagnon ce Gilles de Rais dont la monstruosité continue à révolter et à fasciner, un demi-millénaire après son supplice ? À cette question – toujours esquivée ou laissée pendante par les historiens –, Michel Tournier tente de répondre : et si Gilles de Rais n’était devenu un monstre que sous l’influence de Jeanne ? Et s’il avait remis son âme entre ses mains pour le meilleur et pour le pire ? Pour le meilleur : libération d’Orléans, victoire de Patay, sacre de Charles VII.
De beaux restes
Ils étaient dix. Dix amis, liés depuis quarante ans par une fidélité qu’ils croyaient éternelle. Mais Bob est mort.
Pour faire son deuil et soutenir sa veuve, la bande se réfugie dans son repaire, un petit coin de paradis au bord de la Méditerranée.
Richard — écrivain aussi acariâtre que touchant — est certainement l’un des plus affectés, il se débat avec son dernier manuscrit et ne supporte plus personne.
Quand un jeune couple rachète la maison de Bob et s’y installe bruyamment, tout bascule…
De beaux restes, histoire d’une bande de septuagénaires qui ne se sont pas sentis vieillir, évoque sur un ton léger la merveilleuse aventure des amitiés au long cours, les non-dits qui les accompagnent invariablement, le temps qui passe, ce qu’on en a fait, et cet incroyable élan qui nous porte, en dépit de tout.
L’animal est une personne
Si j’ai écrit ce livre, c’est pour tirer les leçons d’une vie passée avec les animaux depuis la petite enfance, à la ferme, puis en ville. Au fil des pages, je vous parlerai de plusieurs de mes amis auxquels, si grands soient mes hommages, je ne pourrai jamais rendre les bonheurs qu’ils m’ont donnés, avec leur candeur et leur humour : un jeune bouc, un vieux perroquet, des chats, des araignées, des bovins ou des chiens.
Pourquoi traitons-nous avec tant d’égards les animaux de compagnie, substituts de l’homme, et si mal.
Je vous écris dans le noir
1961. Après avoir vu La Vérité de Clouzot, inspiré de sa vie et dans lequel Brigitte Bardot incarne son rôle de meurtrière, Pauline Dubuisson fuit la France et s’exile au Maroc sous un faux nom. Lorsque Jean la demande en mariage, il ne sait rien de son passé. Il ne sait pas non plus que le destin oblige Pauline à revivre la même situation qui, dix ans plus tôt, l’avait conduite au crime. Choisira-t-elle de se taire ou de dire la vérité ? Jean-Luc Seigle signe un roman à la première personne où résonnent les silences, les rêves et les souffrances d’une femme condamnée à mort à trois reprises par les hommes de son temps.
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Quand Pauline Dubuisson, étudiante en médecine, tue son ex-fiancé Félix Bailly, elle n’imagine pas qu’elle va provoquer par ricochet du destin une autre mort, celle de son père qui se suicide après avoir appris son arrestation. A 21 ans elle est jetée en prison et passe devant les Assises de Paris. Pauline est la seule femme contre laquelle le Ministère public requiert la peine de mort.
Adieu la vie, adieu l’amour
Adieu la vie, adieu l’amour. C’est l’histoire d’un jeune lettré hanté par une peur inexplicable qui finit par faire de lui un criminel féroce. Enfant perdu qui, défiant les lois et l’ordre, est entraîne irrésistiblement vers le mal. C’est la course au pouvoir d’un être dévoré par un complexe obscur dont l’origine ne nous sera dévoilée qu’à la fin et que l’auteur a menée avec une étrange et terrifiante dextérité.
Strip-tilt
Il tira de sa poche la montre en or de l’oncle Omar. Il se mit à la tripoter distraitement. Il la remonta puis tira sur le remontoir pour la mettre à l’heure de sa montre-bracelet. Elle possédait non seulement une aiguille des heures, une aiguille des minutes et une trotteuse, mais aussi une quatrième aiguille, immobilisée à douze heures et qui était en argent au lieu d’être en or comme les autres. Il se demanda à quoi elle servait. Drôle d’héritage que cette montre. Et si l’aiguille d’argent n’était autre que la porte vers la liberté totale doublée de la complète immunité ?
Alex Cross
Au beau milieu d’une réunion de famille, Alex Cross apprend qu’on vient de retrouver le corps de sa nièce, sauvagement assassinée. Il découvre que celle-ci fréquentait, à titre « professionnel », bon nombre de notables de Washington. Il ne tarde pas à comprendre que, de toute évidence, son bourreau a fait d’autres victimes. Épaulé par sa collègue et compagne Bree Stone, Alex s’engage dans une traque à hauts risques qui le mène jusqu’à une discrète et luxueuse propriété des environs de la capitale.
Le Cherokee
1954, USA : alors qu ‘il fait sa tournée de nuit à la première neige, sur les hauts plateaux désertiques du comté de Garfield, dans l’Utah, le shérif Nick Corey découvre une voiture abandonnée. Au même moment, il voit atterrir un chasseur Sabre, sans aucune lumière. Et sans pilote. C’est le branle-bas de combat. L’armée et le FBI sont sur les dents. Quant à Corey, il se retrouve confronté à son propre passé : le tueur en série qui a assassiné ses parents et gâché sa vie réapparaît. Corey se lance à sa poursuite. Mais les cauchemars ont la dent dure… Et on peut tomber amoureux d’un agent du FBI.
L’homme inquiet
Grand-père d’une petite Klara, Wallander a réalisé ses rêves : vivre à la campagne avec son chien. Après avoir évoqué avec le commissaire la guerre froide et une affaire de sous-marins russes dans les eaux territoriales suédoises, le beau-père de sa fille Linda, ancien officier de marine, disparaît, puis c’est le tour de la belle-mère. Soupçons d’espionnage. Au profit de la Russie ? Des États-Unis ? Parallèlement à la police de Stockholm et aux services secrets, Wallander mène sa dernière enquête. C’est alors qu’il amorce sa propre plongée en profondeur : les années écoulées et les femmes de sa vie défilent. Et la petite Klara devient son ultime balise.
Apprendre à lire la nature
Inlassablement et toujours avec le même enthousiasme, Josette Déjean-Arrecgros poursuit son travail de pédagogue et nous fait grandir avec cet a d’éveiller tour à tour nos sens, notre intelligence et notre coeur. Il ne peut y avoir plus belle mission ni de plus beau sujet que d’apprendre à lire la nature. Extrait de la préface de Nicolas Hulot. 10 leçons pour mieux comprendre comment «fonctionne» nature : les espèces animales et végétales, le climat, les roche les sols, les écosystèmes, les chaînes alimentaires. Autant d’éléments que vous parviendrez à décrypter lors de vos promenades grâce à cet ouvrage. Un livre de base pour tous ceux qui s’intéressent à la nature Indispensable à tous les enseignants, animateurs, parents.
Mon très cher amour…
Elle : divorcée, de beaux yeux, du charme, du chic, du chien. Elle a une belle situation dans l’édition et quelques aventures. Elle est libre. Lui : angoissé, fauché, insolent mais drôle. Avocat, chacun lui prédit un brillant avenir, qu’il attend en piaffant. Ils seront heureux ensemble pour autant qu’un amour puisse être heureux.
La malédiction d’Edgar
« Edgar aimait le pouvoir mais il en détestait les aléas. Il aurait trouvé humiliant de devoir le remettre enjeu à intervalles réguliers devant des électeurs qui n’avaient pas le millième de sa capacité à raisonner. Et il n’admettait pas non plus que les hommes élus par ce troupeau sans éducation ni classe puissent menacer sa position qui devait être stable dans l’intérêt même du pays. Il était devenu à sa façon consul à vie. » John Edgar Hoover, à la tête du FBI pendant près d’un demi-siècle, a imposé son ombre à tous les dirigeants américains. De 1924 à 1972, les plus grands personnages de l’histoire des Etats-Unis seront traqués jusque dans leur intimité par celui qui s’est érigé en garant de la morale. Ce roman les fait revivre à travers les dialogues, les comptes rendus d’écoute et les fiches de renseignement que dévoilent sans réserve des Mémoires attribués à Clyde Tolson, adjoint mais surtout amant d’Edgar. A croire que si tous sont morts aujourd’hui, aucun ne s’appartenait vraiment de son vivant.
La religion
La Religion, c’est le nom que se donne l’ordre des Hospitaliers, mais c’est aussi la bannière sous laquelle se rallie parfois la folie des hommes. En 1565, claustrés sur leur petit archipel au sud de la Sicile, les chevaliers de Malte s’apprêtent à recevoir les furieux assauts de l’armée ottomane. À un contre cinq, les chrétiens tiennent le siège au prix de combats effroyables. Un déchaînement de violence dans lequel se trouve entraîné Mattias Tannhauser, un ancien janissaire qui a connu les deux camps. Pour les beaux yeux de la comtesse Carla La Penautier, le trafiquant d’armes et d’opium embarque pour l’enfer.
Le tartuffe
Un faux dévot s’installe dans la famille d’Orgon dont il fait sa dupe, y vit grassement et manifeste une assez vive sensualité pour courtiser la maîtresse de maison – avant d’être finalement démasqué. Le sujet de sa pièce, Molière dut longuement batailler pour finalement l’imposer en 1669, car, à sa première représentation à Versailles, la comédie avait été jugée dangereuse : s’il décriait les apparences de la vertu, Molière ne rendait-il pas également suspects les dévots authentiques ?
Un homme averti ne vaut rien
Derrière toutes les grandes richesses se cache un grand crime. Ils ne se connaissent pas. Michael Monroe a grandi à Londres, orphelin et pauvre. Mathilde Bateman est issue d’une famille richissime de New York. L’un n’a rien, l’autre a tout. L’un veut changer de vie, l’autre veut changer le monde. Ils n’auraient jamais dû se croiser. Mais autour d’eux, assassinats et disparitions se multiplient. Au nom de quelle malédiction ? Des bords de la Tamise aux ports du Savannah, de Londres à Boston, Michael et Mathilde traquent la vérité sans idée de ce qu’ils vont découvrir.
Loup et les hommes
Hiver 1663. Armand, marquis de Canilhac, est prêt à tout pour retrouver le saphir entrevu au cou de cette jeune Amérindienne, croisée dans un salon parisien. Il a reconnu la pierre que portait son frère Loup. Loup, trahi par Armand vingt ans plus tôt, condamné aux galères, et que tout le monde croit mort. Hanté par son passé, le marquis embarque avec son fidèle Valère pour la Nouvelle-France.
L’Inde, éternelle splendeur
191 pages – C’est une vraie joie d’explorer la merveilleuse, fabuleuse diversité de l’Inde, le pays des mille et une splendeurs. Des dizaines de photos pour illustrer : Le pays et son peuple, la faune et la flore, l’architecture, la danse, la musique, l’art, l’artisanat, la religion, les fêtes, la cuisine ,la littérature, le cinéma, le sport, la mode ….
Gastronomie arabe / الطهو العربي
Elaborée par le groupe des épouses des diplomates accrédités au Sénégal. Avec la participation des Ambassades des pays suivants : Algérie, Egypte, Koweit, Liban, Libye, Maroc, Mauritanie, Palestine, Soudan, Syrie, Tunisie.
Cet ouvrage est aussi traduit en arabe.
Parias
Fille aînée de Jérôme Cahuzac, Diane Gontier livre ici un témoignage sans concession sur sa famille, dévastée par l’un des plus grands scandales politico-financiers de la Ve République. Elle raconte comment, confrontée à cette affaire qui a brisé son existence sociale, elle a tenté de se reconstruire en faisant face à la condition de paria qui pèse désormais sur elle comme sur ses proches.
Elle révèle les origines de l’engrenage qui a conduit ses parents, un couple longtemps soudé et partageant les mêmes secrets, à se déchirer jusqu’à la chute finale. Diane Gontier nous fait vivre de l’intérieur ces heures fatidiques où tout a basculé après des années de réussite, de bonheur et d’insouciance. Elle brosse le portrait d’un père promis à un grand destin mais emporté par ses ambitions politiques, et celui d’une mère qui tente par tous les moyens de préserver ses intérêts. Leur séparation déclenchera un processus dévastateur et irréversible.
L’auteur n’est pas tendre envers les siens. Son but n’est cependant pas de régler des comptes à son tour, mais de trouver dans l’écriture une forme de délivrance qui lui permette à la fois de comprendre et de se sauver.
Andromaque
À l’issue de la guerre de Troie, Andromaque, veuve d’Hector, est devenue, en même temps que son fils Astyanax, la captive de Pyrrhus, roi d’Épire. Épris d’elle alors qu’il devait épouser Hermione, il lui donne à choisir : le mariage avec lui ou la mort de son fils. Mais sacrifier l’enfant qu’Hector lui a confié ou le sauver en épousant Pyrrhus, c’est toujours trahir la mémoire de son époux défunt. Fidélité ou trahison est aussi le dilemme d’Oreste épris d’Hermione. Chargé d’une ambassade auprès de Pyrrhus qui doit lui livrer Astyanax, il espère essuyer un refus : si Pyrrhus par amour garde le fils d’Andromaque, il renverra Hermione.
En 1667, toute l’originalité d’Andromaque, est sans doute de construire face à face deux univers si différents et dont les tensions s’entrecroisent : celui d’Hermione, de Pyrrhus et d’Oreste, portés par la plus aveugle passion, et celui d’Andromaque qu’habite seul l’amour d’un enfant et d’un mort – Andromaque silhouette sombre dressée sur un fond d’incendie.
– une notice sur le théâtre au XVIIe siècle
– une biographie chronologique de Racine
– une étude générale de son oeuvre
– une analyse méthodique de la pièce
– des notes et des questions
Little Caesar
Cesare «Rico» Bandelli, petit truand violent, narcissique et buveur de lait, a pris la place de Sam Vettori, puissant chef d’un gang italien de Chicago. Bientôt, le fils d’immigrés ivre de pouvoir et de reconnaissance agrandit son territoire en faisant main basse sur la contrebande d’alcool, le jeu et la prostitution dans tous les secteurs de la ville. Rien ne lui résiste, sauf un policier irlandais décidé à lui faire payer la mort d’un de ses collègues à l’occasion d’un hold-up qui tourne mal.
L’originalité de Little Caesar, en 1928, c’est que l’action y est décrite du point de vue des criminels. Du jamais-vu. Le roman de gangsters est né.
Freida, psychanalyste, s’inquiète pour l’un de ses patient: Alan, désespéré de na pas être père, il rêve toutes les nuits d’un petit garçon. Son petit garçon. Un fils qui lui ressemblerait, roux, comme lui quand il était jeune. Et comme Matthew, 5 ans, disparu à la sortie de l’école quelques jours plus tôt. Simple coïncidence ? Malgré le scepticisme de la police Freida
est bien décidée à mener l’enquête. Et si les rêves d’Alan sont des preuves, ils ont tout d’un cauchemar.
Bons baisers du tueur
Paris, Madrid, Berlin… Autant de villes magnifiques à visiter. Pour la plupart des gens, s’entend. Pas pour Jacob Kanon. Inspecteur au NYPD, il traque les meurtriers de sa fille, exécutée à Rome avec son ami.
D’autres couples de touristes ont subi le même sort à travers l’Europe. Avant chaque meurtre, une carte postale annonçant le crime est envoyée à un journaliste, qui reçoit ensuite un Polaroid des corps baignant dans leur sang.
Coup pour coup
La boxe aimante les écrivains. Quand j’ai lu La brûlure des cordes, j’ai découvert que cette fixation était aussi une mine d’or. Le livre regorgeait de détails que seul un homme du métier pouvait connaître. Il était sauvage et mélancolique, parfois d’une douceur poignante. Ici, la tonalité sauvage s’accentue encore. Coup pour coup est un livre de la pleine maturité, avec des notes subtiles de deuil et d’élégie qui lui donnent quelque chose de musical. Une étrange douceur en émane. C’est une symphonie inachevée qui s’éteint en mode mineur. FX. est mort. Sa courte vie littéraire a été exceptionnelle et tout entière vouée à la boxe. Pour lui, le Monde était les Combats et les Combats étaient le Monde.
Circonstances aggravantes
Ex-avocat d’assistance judiciaire, ex-époux, Mick Daley est bientôt l’ex-associé d’un des plus importants cabinets de San Francisco. Retour à la case départ : le droit criminel. Son premier client sera son meilleur ami, accusé d’un double meurtre. Le procès peut commencer. Une incursion à couper le souffle dans l’univers juridico-policier hanté par la corruption, l’ambition et l’arrivisme.
Le quatrième K
Dans Le Parrain, Mario Puzo avait pris comme trame romanesque l’univers de la mafia. Cette fois-ci, avec Le Quatrième K, Son nouveau grand roman, il s’attaque à un autre tabou : le pouvoir politique – en s’appuyant sur l’un des mythes contemporains les plus fascinants : la légende des Kennedy. A la fin de notre décennie, à la Maison-Blanche, Francis Xavier Kennedy, cousin de John et Robert, termine son mandat présidentiel et s’apprête à faire campagne.
Cash cash
L’inspecteur Steve Carella, du 87e district, et son collègue Ollie Weeks du 88e héritent de l’affaire du zoo de Grover Park à Isola, affaire dont il se seraient bien passés à quelques encablures de Noël ! Il faut dire que ce n’est pas tous les jours qu’on retrouve une femme nue en train de se faire dévorer par des lions qu’il faudra abattre illico avant que Carella ne se fasse lui-même croquer tout cru. L’enquête révèle que la victime avait été préalablement assassinée avec un pic à glace et qu’il s’agit du corps du lieutenant Cassandra Ridley de la 101e Aéroportée qui s’était brillamment illustrée au cours de la guerre du Golfe.
L’héritage des espions
Alors qu’il coule une retraite tranquille, Peter Guillam, ex-membre au service de Sa Majesté, est rattrapé par une ancienne affaire d’espionnage. Interrogé par les nouveaux maîtres du Service, une génération qui n’a que faire des luttes menées jadis par les Occidentaux contre le bloc communiste, que peut dire Guillam pour sa défense ? Les intérêts supérieurs des années 1960 sont-ils audibles aujourd’hui ? Deux conceptions du renseignement s’affrontent.
Onde de choc
En 1859, deux forçats rescapés d’un naufrage, Betsy Fletcher et Jess Dorsett, découvrent sur une île déserte une immense mine de diamants. Ils fondent une dynastie puissante et riche. Cent quarante ans plus tard, une de leurs descendantes, Maeve Dorsett, dont le père, Arthur, est un des plus gros diamantaires du monde, est abandonnée avec un groupe de touristes, dans des conditions mystérieuses, sur une île désolée de l’Antarctique. Dirk Pitt, l’explorateur bien connu des lecteurs de Clive Cussler, parvient à les sauver alors qu’il enquête sur les causes inexpliquées dune épidémie qui ravage la faune.
La nurse anglaise
Sir David Bentham, lord et pair d’Angleterre, compte parmi les individus les plus petits du Royaume-Uni puisque, à vingt-huit ans, il ne mesure que 104 centimètres. En revanche, la nature a doté ce gentleman d’un attribut viril d’une taille et d’une puissance phénoménales dont il use sans répit. Le nanisme de sir David, joint à la richesse familiale, le dispense d’exercer une profession. Alors, comme il déteste l’oisiveté, pour passer le temps, il tue les gens. Ses meurtres n’ont jamais été dénombrés.
Les années mirages
Robert Destanque, d’origine béarno-landaise, est né le 1er février 1931 à Bordeaux. Famille des plus modestes, son père meurt alors qu’il n’a que neuf ans. Education religieuse classique, trois ans d’études dans un collège jésuite, études secondaires sans grands résultats, un an à l’école des Beaux Art, section peinture, il s’engage dans l’armée et commence à se passionner pour la photographie. A sa libération, il monte à Paris où il se lance dans le monde de la publicité comme photographe.
Un carré de reines
Marguerite, Éléonore, Sanche et Béatrice, quatre sours devenues reines, tel fut le destin, au XIIIe siècle, des quatre filles du comte de Provence, Raimond Bérenger V. Il était tentant d’évoquer la vie de ces femmes qui, au sortir de l’enfance, devinrent les épouses de Saint Louis, d’Henri III Plantagenêt, roi d’Angleterre, de Richard de Cornouailles, roi des Romains et empereur d’Allemagne, et de Charles d’Anjou, souverain des Deux-Siciles. Ombres de ces rois, les quatre filles de Provence en furent aussi la lumière. Leur séduction naturelle, leur intelligence, leur énergie, mises souvent au service d’une féroce ambition, pesèrent dans la balance politique, mais leurs amours, leurs haines, leurs illusions, constituent la trame d’une existence tout simplement humaine, qui se déroule à Paris, à Londres, sous le ciel de l’Orient des Croisades ou celui, infiniment plus clément, mais non moins envoûtant de Provence.
Les derniers africains
Ce livre est dédié à ces « derniers africains », ç ceux que notre civilisation avait jusqu’ici épargnés mais qui apprendront peut-être, souhaitons le, à conserver leur originalité en se dépassant.
ASHANTI / BORORO / DOGON / KARAMAJONG / KIRDI / LOBI / PEUL / SOMBA-TAMBERMA
Dessins de Rudolf Kreuzer
244 pages – 24 cm x 31 cm
Mes nuits sont plus belles que vos jours
Quatrième de couverture – Un homme, une femme, un hôtel, les draps d’un lit, la chaleur d’un mois de juillet, la lune et la mer : avec ces seuls éléments, Raphaële Billetdoux construit son roman qui a la rigueur d’une tragédie antique, où trois nuits sont toute une vie.
Pas de pitié
Grièvement blessée lors d’une opération antiterroriste, Hannah Bernstein, un agent des services secrets britanniques, n’a pas survécu. Ses ennemis l’ont achevée sur son lit d’hôpital. Fous de rage, Dillon et ses hommes jurent de la venger. Entre eux et les Russes, alliés aux derniers survivants de l’IRA, le combat sera impitoyable.
Le réseau corneille
Fin mai 1944, les armées alliées préparent le débarquement sur les côtes normandes. Dans le village de Sainte-Cécile, à quinze kilomètres de Reims, les Allemands ont installé un central téléphonique à l’intérieur d’un château historique. En vain, l’aviation britannique a essayé de détruire cette place stratégique. Un raid des résistants locaux organisé par Betty Clairet, major de vingt-neuf ans dans l’armée anglaise, s’est également soldé par un échec car le MI6 avait sous-estimé les effectifs de la garnison.