Le livre de ma mémoire
« Tout à coup ma mère sembla vouloir s’échapper en courant. Mon père la retint par le bras. Elle se débattait, elle courut comme une folle vers le pont. […] Trop malheureuse elle voulait mourir. […] Il aurait suffi qu’un geste désespéré aboutisse. Comme elle devait souffrir cette jeune femme enceinte de moi, trahie par l’homme qu’elle aimait […] ! Et mon histoire aurait pu se terminer par le saut fatal de ma mère. » Ainsi commence le récit de Danielle Mitterrand. L’auteur, fidèle à ses racines, va traverser trois républiques, participer dangereusement au combat contre le nazisme et persévérer dans des engagements politiques ancrés dans la laïcité des » hussards de la République « , la Résistance et la gauche socialiste. Ces mémoires riches d’anecdotes, d’émotions et d’une certaine cocasserie, nous racontent le destin de cette femme hors du commun qui se souvient d’un autre destin : celui de notre pays.
Les Sarkozy, une histoire française
Les Sarkozy, une famille française, roman d'une histoire vraie. L'histoire française des Sarkozy commence à Paris sur une bouche de métro, en décembre 1948 lorsque Pal Sarkozy, réformé de la Légion étrangère, arrive d'Afrique du Nord. Il a faim, il a froid, il est seul dans le dédale d'avenues battues par l'hiver. Presque soixante ans plus tard, son fils Nicolas rêve de dormir à l'Elysée. De Pal à Nicolas Sarkozy, une seule génération a tracé cette trajectoire inouïe. Le père et le fils se ressemblent: même front haut, même ambition. Mais dès l'enfance, Nicolas s'est construit en butte au père absent, dans la violence du ressentiment, souffrant de sa taille et sa solitude. Une famille française retrace la saga des Sarkozy, dans les steppes de la Hongrie impériale puis soviétique, et aussi à Salonique, la Jérusalem de la Méditerranée, en Corrèze pendant l'Occupation, à Paris, à Neuilly. A travers la France de Vichy, les Trente Glorieuses, et les premières années de l'ascension de Nicolas Sarkozy se dessine le récit d'une famille peu ordinaire, avec ses victoires et ses mensonges. Repliée dans sa mémoire d'exil, la vérité de Pal Sarkozy s'effrite entre les mots : le château en Hongrie, la noblesse, la légion, la réussite. A ses enfants de démêler le vrai du faux. Andrée Sarkozy, la mère, fille d'un immigré juif, amoureuse du Hongrois flambeur et flamboyant, mariée puis abandonnée, s'est battue pour élever ses trois fils dans les beaux quartiers …
Les Chirac – Les secrets du clan
« J’ai eu un petit pépin. » Ce soir du 2 septembre 2005, Jacques Chirac est victime d’un accident vasculaire cérébral qu’il veut croire bénin. Tout le monde ignore dans Paris que le président a été hospitalisé en urgence. Seul un trio composé de sa femme Bernadette, de sa fille Claude et du secrétaire général de l’Élysée, Frédéric Salat-Baroux, connaît la vérité. La fin du règne a commencé mais C’est le secret le mieux gardé de la République. Voici l’histoire d’une famille Consumée au feu de la politique. Poursuivi par les juges puis emmuré dans sa maladie, Jacques Chirac est-il jamais sorti de la solitude où confine le pouvoir ? De l’Élysée aux maisons amies qui l’accueillent dans sa retraite, Béatrice Gurrey n’a, à aucun moment, – perdu sa trace. Elle observe d’un œil aigu ce vieux lion qui paraît avoir abdiqué devant deux femmes. Sa fille Claude a épousé son ancien chambellan. Sa femme Bernadette se comporte en impératrice – fine politique, elle est désormais maîtresse de tout, y compris du Vote de son mari…
Sa vie, son action politique, ses idées. Tout semble limpide chez Nicolas Sarkozy. L’homme ne cache rien, il est direct, spontané, énergique… Ce portrait flatteur résulte avant tout du formidable système médiatique que Nicolas Sarkozy a déployé autour de lui. Jamais les médias n’auront à ce point contribué à créer, en France, un homme politique, à tracer et à nourrir son destin, à fabriquer sa légende et sa popularité. Mais surexposition médiatique ne rime pas forcément avec transparence. Qui est le véritable Nicolas Sarkozy ? Un authentique réformateur ou un manipulateur sectaire ? Qui sont les hommes qui l’entourent et qui l’inspirent ? Enfin et surtout, quelles sont réellement ses idées ? Son bilan est-il bien celui qu’il met en avant ? Une enquête fouillée, un livre sans concessions, indispensable en prévision des futures élections présidentielles.
Fonds de pension, piège à cons ?
Quinze ans après la déréglementation des marchés, voilà que se profile la perspective des fonds de pension. Cette consécration du pouvoir des grands actionnaires institutionnels frappe d’abord le salariat sur qui retombent tous les risques. Mais la vraie menace est dans les fausses promesses d’une réconciliation du capital et du travail autour de l’épargne salariale, dans l’avènement d’une société du patrimoine et l’utopie monstrueuse d’une » démocratie des actionnaires « .
Ça va mal finir
Nicolas Sarkozy – De Neuilly à l’Élysée
Depuis janvier 2007, deux équipes de deux journalistes suivent jour par jour, heure par heure, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, au fil de leur campagne électorale. Dès le lundi 7 mai, lendemain du second tour, leur livre reproduira le visage du prochain président de la République. Il inclura la biographie du nouveau président mais aussi les instantanés révélateurs de la campagne, avec des scènes inédites non révélées par la presse : il fourmillera de « mots » et de révélations sur ses acteurs principaux. Ce « livre de la victoire » sera imprimé dans la nuit du 6 au 7 mai : un exploit technique et éditorial, mais aussi journalistique.
Mon communisme
« La société capitaliste n’a pas mieux réussi que l’ex-URSS, laquelle était loin d’être communiste. Oh ! La société capitaliste existe bien, elle ! Elle se porte au mieux… du point de vue de la classe bourgeoise qui domine la société ! Mais cette société assure-t-elle aux habitants de ce monde la vie qu’ils pourraient attendre de la technique moderne ? Non, bien sûr que non ! Une grande partie de la planète, soumise comme le reste de l’humanité au système capitaliste, meurt de faim. A moins qu’elle ne meure avant de maladie. Le capitalisme est un échec aussi sur le plan politique. Les neuf dixièmes des pays de la terre, y compris certains qui sont représentés à l’ONU, vivent sous des dictatures, où les droits de l’homme sont méprisés par les dirigeants et inconnus des opprimés. C’est pourquoi je reste communiste. » – A. L.
L’Islam révolutionnaire
Textes et propos recueillis, rassemblés et présentés par Jean-Michel Vernochet. Ce livre est le résultat d'un travail conduit par le journaliste. Il a pu recueillir auprès de Carlos un certain nombre d'éléments révélant la vision globale de celui-ci.Nous demandons à chaque lecteur de lire ce texte avec suffisamment de recul et de sens critique, compte-tenu notamment du contexte international actuel et de la personnalité particulière de Carlos.
Le compte à rebours
Le compte à rebours est en marche. Si rien ne vient l’interrompre, le Front national arrivera au pouvoir. L’antilepénisme ne suffira pas à l’arrêter. Car nous sommes déjà entrés dans l’après-Le Pen, et le Front national sera beaucoup plus dangereux sans son leader actuel. Alors, regardons les choses en face: la poussée de l’extrême droite n’est que l’expression politique d’une crise générale, pour la contenir il faut s’attaquer aux vrais problèmes de notre société. A la crise sociale d’abord, dont témoigne cruellement ce nouveau prolétariat de chômeurs et d’exclus toujours plus sensibles à la démagogie de l’extrémisme, à la crise financière aussi, entretenue par un déficit budgétaire qui oscille entre 15 et 20% d’une année sur l’autre, à la crise de l’immigration enfin, empoisonnée par les jeux pervers de la politique. Autant de rouages qui font tourner la machine infernale. La France est-elle victime du nouveau capitalisme mondial? Je ne le crois pas. Elle est mieux armée qu’aucun autre pays pour y résister, il ne tient qu’à elle de s’en protéger et d’en profiter tout à la fois. Notre malheur, c’est ce « modèle français » qui cache sous de beaux principes l’égoïsme, le conservatisme, l’impuissance et la plus brutale injustice. Le compte à rebours n’est pas une fatalité. A tout moment les Français peuvent se ressaisir et l’arrêter. Pour éviter l’intolérable, j’ai choisi de dire les vérités qui déplaisent. Voici comment nous pourrions parer au pire, et même gagner le meilleur.
Jacques et Bernadette en privé
Non, on ne sait pas tout sur Jacques et Bernadette … Quand ils sont célèbres, un homme et une femme mariés ont une image cent fois retouchée qui s'est construite au hasard des interviews et des indiscrétions. Jacques et Bernadette Chirac n'échappent pas à la règle. Mais l'histoire de leur couple qui dure depuis quarante ans est plus subtile à rapporter. À quoi songe une jeune femme amoureuse qui sait que son mari va devenir un homme public ? Que ressent cet homme d'État dont la femme restée dans l'ombre connaît soudain une fulgurante popularité ? Comment résistent-ils aux attaques, aux courtisans, aux élections gagnées ou perdues, à la gloire tout simplement? Depuis vingt-deux ans Caroline Pigozzi les a vus vivre, les a suivis en voyages et interrogés, elle a pris des déjeuners et des dîners en leur compagnie, elle leur a parlé, ils se sont téléphonés, ils ont ri ensemble.Sans complaisance ni vulgarité, mais sans rien omettre, comme peu savent le faire, elle raconte les Chirac, en privé.
L’Anti De Gaulle
Louis Vallon est un homme politique français (1901-1981). Dans son livre, L’Anti-de Gaulle, Louis Vallon tient Georges Pompidou pour l’un des responsables du rejet du référendum du 28 avril 1969 qui avait abouti à la démission de la présidence du général de Gaulle. Affichant une constante hostilité à l’égard de Georges Pompidou, Louis Vallon est alors exclu du Bureau politique du groupe UDR. Les gaullistes de gauche se détachent de plus en plus de la majorité de l’UDR dont ils n’approuvent plus la politique, mais n’arrivent pas à refaire leur unité et s’éparpillent en plusieurs mouvements travaillistes.
23 mars 1998, les gendarmes chargés de l’enquête sur les faux électeurs du IIIe arrondissement de Paris recueillent une déposition capitale. Gérard Merle est le premier militant RPR à décrire le système de fraude électorale mis en place pour permettre au maire de la capitale d’accomplir en 1989 le «grand chelem» dans les vingt arrondissements. Ses origines corréziennes lui ont valu d’être recruté en 1984 comme chargé des relations extérieures à la direction de la propreté de la Ville de Paris. Désormais employé municipal, Gérard Merle va vivre de l’intérieur de l’Hôtel de Ville les petits arrangements ordinaires de l’équipe Chirac. Faux électeurs, fausses factures, faux en écriture, emplois fictifs, chargés de mission fantôme, financements occultes, appels d’offres tronqués, dessous-de-table, abus de biens sociaux, passe-droits, espionnage, Corrèze Connection… Pour Gérard Merle, le maire de Paris ne pouvait ignorer ce système imparable.
Une famille au secret
L’élu socialiste semble fasciné par l’enfant, s’adresse à elle comme s’ils étaient seuls ou monde. Une journaliste, amusée, s’interroge : « Mais qui est donc cette petite fille ? » Pourquoi François Mitterrand cherchait-il à se montrer « chébran » pendant les années SOS Racisme ? Pourquoi la France entière connaît-elle Latche et n’a jamais entendu parler de Souzy-la-Briche ? Qui est cette femme mystérieuse qui a inspiré au Président la pyramide du Louvre ? Cette passionnante enquête restitue la dimension cachée de la vie de François Mitterrand. Elle montre avec précision l’incroyable ampleur du dispositif mis en place pour protéger Mazarine et Anne Pingeot. Une très belle histoire d’amour, mais aussi un terrible secret d’État.
De carnets de campagne
Des municipales du mois de mars 2001, tout le monde retiendra que la droite a perdu la mairie de la capitale au profit d’un socialiste, Bertrand Delanoë. Comment cela a-t-il été rendu possible, après des lustres d’un pouvoir sans partage ? Bernard Bled, secrétaire général de la Ville de Paris sous Jean Tiberi (après avoir servi son prédécesseur Jacques Chirac), a vécu cette bataille en coulisses et l’a retracée au jour le jour, dans ses péripéties et rebondissements, sans esprit revanchard ni langue de bois. Ambitions forcenées, tractations, trahisons, traquenards sans vergogne ont évidemment concouru à cette défaite annoncée, tandis que les juges campaient aux portes de l’Elysée ou de l’Hôtel de Ville. Et la machine infernale de la désunion a poussé tibéristes et séguinistes à s’affronter jusqu’au bout sur le champ de ruines de leur duel fratricide, dont toute l’épopée est ici crûment restituée.
Les finances du PCF
Les finances du Parti communiste : ce thème inquiète et passionne depuis longtemps. Il n’a jamais été exploré à fond ni d’une manière systématique. Pour la première fois, Jean Montaldo propose une vue d’ensemble de l’énorme appareil financier du P.C.F. et dévoile « sa face cachée typiquement capitaliste ». Il nous apprend que « le P.C.F. contrôle plusieurs centaines d’entreprises et sociétés commerciales qui monopolisent les marchés des municipalités communistes et des pays de l’Est ». Ce livre se propose de « contribuer, comme les précédents, à l’assainissement des moeurs politiques, tant réclamé par la gauche et la droite ».
Mes hommes politiques
À mi-voix … avec Chirac, Debré, Faure, Guichard, Marchais, Mitterrand, Poniatowski, Servan-Schreiber. Après avoir passé plusieurs années à RMC, Hélène Vida a été la première femme à présenter le journal du soir en France : elle a présenté le journal de 20 heures d’Antenne 2 en 1976, en remplacement des titulaires pendant leurs congés.
Le roman de la présidentielle
Ce livre de fiction couvre les neuf mois de campagne électorale de septembre 2001 à mai 2002 et s’efforce de raconter un an avant tous les soubresauts et intrigues des campagnes législative et présidentielle. Le livre s’ouvre sur une rentrée sociale agitée qui va conduire au départ des ministres communistes du gouvernement. Côté opposition, en octobre c’est le retour des ex, Giscard devient président du Sénat et Sarkozy remplace Michèle Alliot-Marie à la tête du R.P.R.. Au niveau économique, la mise en place de l’euro se transforme en un gigantesque cafouillage, et ce en pleine campagne législative. Des législatives qui débouchent sur une courte victoire de la droite, la nomination de Jérôme Monod à Matignon, puis le lancement de la campagne législative. Chirac, Bayrou, Pasqua, Villiers sont candidats à droite, Jospin, Hue, Voynet et Chevènement à gauche, Le Pen et Laguiller pour les extrêmes.
850 jours pour abattre René Lucet
Depuis son arrivée à Marseille, le 5 novembre 1979, 850 jours auparavant, René Lucet, patron brillant et dynamique de la Caisse primaire centrale d’assurance maladie des Bouches-du-Rhône, livre une bataille sans merci. La nuit qui s’achève – ce 8 mars 1982 – a emporté avec elle ses dernières raisons de vivre. Écœuré par la veulerie d’une société à laquelle il a consacré depuis son plus jeune âge le meilleur de lui-même, blessé à mort par les attaques abjectes, ignobles, d’un adversaire infâme ; abîmé, brisé par les longues et amères réflexions qui, durant toute cette nuit folle, ont emporté ses ultimes espoirs, René Lucet se suicide. […] Malgré l’immense retentissement de ce suicide qui a pesé très lourd lors des dernières élections cantonales (fin mars 1982), les Français, même les mieux informés, n’ont pas encore perçu le nombre et la gravité des questions qu’il soulève, l’étendue des vraies découvertes faites par Lucet.
Pour rétablir la vérité
Non achevé au moment du décès de son auteur, il a été mis en ordre et publié selon les souhaits de Pompidou par sa veuve, Claude Pompidou et par Jean-François Saglio. Le titre Pour rétablir une vérité n’a pas été choisi par l’auteur lui-même et est un extrait des premières pages de la partie sur mai 1968. Il expose dans l’introduction une conception d’un pouvoir solitaire où le président après avoir écouté les avis décide au final seul.
Chirac, réveille-toi !
Pourquoi, depuis le jour de son élection, Chirac s’est-il trompé si souvent ? Et pourquoi, malgré tout, reste-t-il aussi populaire, haut dans les sondages et confiant dans son avenir ? Après la dissolution de 1997, les volte-face, une cohabitation trop douce – disent certains -, les cafouillages du RPR sans parler de la mairie de Paris, les Français, bien que surpris par leur président, l’aiment encore. Est-il un phénomène ou un rempart contre une gauche démodée ? Dans un pamphlet sévère et ironique, amical et sagace, un brillant polémiste de la vie politique française répond à LA question de 2002.
Le Grand secret
Le 10 mai 1981, François Mitterrand est élu président de la République. Le 16 novembre 1981, six mois plus tard, des examens médicaux révèlent au chef de l’État qu’il est atteint d’un cancer. Les statistiques lui laissent de trois mois à trois ans de vie. Une poignée de médecins vont engager le combat contre la maladie avec pour obsession de sauver le Président et de respecter son ordre : que les Français n’en sachent rien. C’est un secret d’État. Seul Claude Gubler, le médecin personnel de François Mitterrand pendant deux septennats, pouvait nous livrer le récit stupéfiant de ces années gagnées sur la mort et vécues au jour le jour. Ces révélations bouleversent notre vision d’un homme qui dirigea la France durant quatorze années.
La lutte pour le pouvoir à la tête de l’État est de toutes les époques et de tous les régimes. Rarement, pourtant, elle avait été aussi impitoyablement disséquée par un témoin direct, par un des acteurs. On trouve dans ce livre des portraits et un foisonnement d’intrigues qui appartiennent désormais à l’histoire. Voici Rocard, Delors, Fabius, Chevènement ou Fiterman tels qu’on ne les a jamais vus, aux prises avec leurs ambitions et leurs stratégies. Au-delà des anecdotes pittoresques sur la vie quotidienne dans les palais nationaux, ce reportage tendrement ironique sur les coulisses gouvernementales est aussi le récit des relations complexes au sommet de l’État entre le président de la République, François Mitterrand, et le Premier ministre, Pierre Mauroy, la description précise des rouages de la «cohabitation» entre les deux principaux pôles de l’exécutif. Les compétences de Matignon, l’autorité de l’Élysée, sont analysées en détail. Cette chronique d’histoire immédiate est, en ce sens, un guide pour l’actualité.
Les nouveaux politiques
Qui seront les hommes de demain qui gouverneront la France du Troisième millénaire ? Une passionnante enquête qui répond aux questions que tous les français se posent sur leur avenir et celui de leurs enfants…
Dimanche 16 mars 1986 20 heures…
Dimanche 16 Mars 1986 20 heures – Histoire du 1er gouvernement de la cohabitation.
Femme debout
Ségolène Royal, ou l'art de renaître. De la campagne présidentielle au congrès du PS, du triomphe de la primaire à l'échec de Reims, elle aura en deux ans côtoyé le sommet et frôlé les abîmes. À quoi tient un destin politique? À des rencontres. À une persévérance sans limite et à une confiance absolue dans son étoile. Mais aussi à l'adversité, aux échecs, aux trahisons. De tout cela, Ségolène Royal parle librement, sans fard, sans contourner le questionnement. Une radioscopie de pensées parfois contradictoires, parfois déconcertantes, mais toujours parfaitement assumées. Dans ces entretiens menés tout au long de l'année 2008, elle a accepté que je fixe la règle du jeu. À travers les mille détails de la vie, ces conversations portent sur les questions essentielles : Comment se reconstruire après l'échec? Comment réinventer la politique? Comment tenir son rôle, quel que soit ce rôle ? Une année dans la vie d'une femme française au destin si peu ordinaire. Toujours debout. Déjà dans le jour d'après. Déjà tournée vers 2012.
La dame des 35 heures
Un ouvrage polémique sur Martine Aubry, figure politique adorée des français, dont le nom est indissociable du passage à la loi sur les 35 heures. Pamphlet pour les uns, réquisitoire argumenté pour les autres, le livre de Philippe Alexandre, éditorialiste à BFM et ancienne star de RTL, et de Béatrix de l’Aulnoit, grand reporter à Cosmopolitan, dresse un portrait au vitriol de la fille de Jacques Delors, décrite doublement comme une fille à papa qui n’a fait que se servir des idées de l’ancien président de la Commission européenne et comme une arriviste forcenée. Au lecteur de se faire une idée sur celle qui deviendra peut-être un jour la première femme président de la République.
Madame – Impossible conversation
Un livre, à défaut d’un film. John Paul Lepers, journaliste citoyen, n’a pas pu diffuser son portrait politique de Bernadette Chirac, réalisé à la fin de l’année 2004, refusé par la direction de Canal +. Avec le concours du journaliste Thomas Bauder, qui a mené l’enquête avec lui, il nous dévoile ici les coulisses de cette « impossible conversation » avec une épouse de président qui se prend parfois pour la Reine de la République. Si son mari n’a été épargné ni par la presse, ni par l’opinion publique, jamais madame Chirac n’avait encore été scrutée avec un tel regard. Une plongée au coeur de l’exercice du pouvoir, un décryptage de la femme politique la plus influente de France.John Paul Lepers a été journaliste au Vrai Journal de 1996 à 2002. Il réalise des films pour Lundi Investigation.
Le dernier septennat
Le 7 mai 1995, avec l’élection de Jacques Chirac à la présidence de la République, s’est ouvert le dernier septennat de notre histoire républicaine. Celui-ci s’est achevé le 5 mai 2002 par une réélection hors des normes, pour cinq ans. Le passage a plus qu’une dimension symbolique. Pendant ces sept années, des évolutions majeures se sont produites, puisant leurs sources au plus profond de notre histoire politique nationale. Insensiblement, sans vraiment s’en apercevoir, la France a changé de régime. D’éminents observateurs l’ont certes pressenti, puisque, ici ou là, déjà, l’on évoque volontiers une VIe République qui aurait jeté ses premières fondations. Mais lesquelles ? A-t-on pour autant, réellement, substitué un régime à un autre ? Le dernier septennat est un nouveau témoignage de cette incapacité de la France à créer un pouvoir qui dure. Au fond, à travers les moments paroxystiques de son histoire, elle a connu une révolution inachevée, qui s’est traduite, pour elle, par de multiples crises pseudo-révolutionnaires.
Les éléphants malades de la peste
Lorsqu’elle est tombée dans le marécage, au milieu des éléphants socialistes, personne ne l’a aperçue. Ségolène Royal était un phénomène surnaturel. Même son compagnon François Hollande pensait qu’elle finirait par éclater en prenant de la hauteur comme une bulle. Il avait pourtant prévenu le troupeau des pachydermes : « Méfiez-vous. Elle n’a peur de rien. » Quand les éléphants sortent enfin de leur torpeur, elle file déjà, loin devant. Commence alors entre elle et eux une de ces guerres à mort comme il y a tant en politique surtout lorsque l’enjeu est l’Élysée ! Ségolène, toutes griffes dehors, s’attend au pire, jusqu’à la mi-novembre. « Non, corrige-t-elle avec une mâle assurance, jusqu’à mai 2007. »
Le Sacre
Il était donné pour mort, miné par cinq ans de cohabitation, largement dominé par Lionel Jospin. Détruit par des affaires à répétition et traqué par des juges qui ne dissimulaient même pas leur envie pressante de l’abattre. Tous en convenaient, à gauche comme à droite : l’aventure de Chirac était au bord de s’achever. Aujourd’hui ? Jamais aucun président de la République n’a disposé d’autant de pouvoirs. Aucun, depuis de Gaulle, n’a joué un rôle aussi décisif sur la scène internationale, jusqu’à apparaître comme le seul chef d’Etat qui puisse contester la toute-puissance américaine. Aucun n’a si complètement désarçonné une opposition de gauche réduite en miettes. Force est, une fois encore, de reconnaître la résurrection du phénix Chirac. Pourquoi s’est-on, et en particulier son adversaire Lionel Jospin, tant égaré sur la véritable nature de Jacques Chirac, au point de le faire si longtemps passer pour un « minable » en politique ?
Tonton
Pendant vingt-cinq ans, Pierre Tourlier a été à la fois le chauffeur et le garde du corps de François Mitterrand. L'occasion pour lui d'engranger de nombreux souvenirs, qu'il livre pour la première fois dans cet ouvrage qui passionnera tous ceux qui sont friands d'anecdotes sur la dimension privée des hommes publics. Et en particulier d'un homme qui a participé à la vie politique de son pays pendant un demi-siècle, terminant sa carrière en exerçant deux septennats successifs. Après le succès de Conduite à gauche, Tonton est un livre indispensable pour tous ceux qui s'intéressent à François Mitterrand, dans tous les aspects de sa personnalité riche et complexe.
Chirac, Mon ami de trente ans
Jean-François Probst a travaillé pendant trente ans pour le RPR. Collaborateur de Jacques Chirac à Matignon, bras droit de Jérôme Monod, de Charles Pasqua, de Michèle Alliot-Marie, ami de Dominique de Villepin et conseiller de Jean Tiberi, il a œuvré sous les ordres du mystérieux Jacques Foccart… Sa mission principale? Officiellement la « com » de ses patrons. En réalité cet agent d’influence s’est occupé des relations avec les parlementaires et a passé son temps à manipuler la presse quand il ne montait pas des « coups ». En 1995, dans le plus grand secret et sur ordre direct de Jacques Chirac, il a été chargé de torpiller la campagne d’Édouard Balladur… avec l’aide des réseaux Foccart. Aujourd’hui indépendant et libre, Jean-François Probst regarde avec lucidité le parcours de ces trente années qui ont mené Jacques Chirac jusqu’à l’Élysée. Son témoignage raconte des années de coulisses
L’incroyable Septennat – 1995 à 2002
Voici la première histoire du dernier septennat de la Ve République. Marie-Bénédicte Allaire et Philippe Goulliaud, observateurs privilégiés de la vie politique française, ont travaillé pendant trois ans à sa réalisation. Ayant accumulé notes et témoignages, interrogé tous les acteurs, arpenté coulisses et antichambres, ils ont entrepris d’établir les faits, jusqu’aux plus controversés, pièces à l’appui. Nul parti pris dans tout cela, mais le souci de comprendre et de faire comprendre, le plaisir aussi de raconter. Incroyable septennat ! Qui aurait imaginé qu’au terme d’un mandat hypothéqué par une dissolution hasardeuse, et obéré par des années de cohabitation, Jacques Chirac serait réélu avec 82 % des voix ? Que Lionel Jospin serait éliminé au premier tour, au profit de Jean-Marie Le Pen, et renoncerait à la vie politique ? Que la France, d’abord tentée par les extrêmes, se donnerait pour finir au parti du Président sortant ?
La femme fatale
Ségolène Royal a surgi dans la course à la présidentielle sans qu'on saisisse vraiment où elle puisait son ambition. Aiguillonnée par une blessure secrète, débarrassée de ses scrupules, investie d'une mission, elle a choisi de contourner le PS et François Hollande. Seuls quelques proches ont compris l'incroyable scénario qui se jouait entre le premier secrétaire et la candidate. Rares sont ceux qui ont saisi l'ampleur du défi que cette dernière, en bousculant les réflexes militants et en plaçant les » éléphants » hors jeu, imposait aux socialistes en même temps qu'à son couple. Écartelée entre son parti et sa garde rapprochée, prête à bousculer tous les dogmes pour sauver ses chances, elle entraîne malgré elle son camp vers une défaite fatale, qui signe la fin du PS de Mitterrand. « La gauche ne peut pas perdre, » répétaient les socialistes. Voici l'histoire secrète de ce rendez-vous manqué.
La dame à la cassette
Depuis qu’elle a été sacrée par les juges et les journalistes trésorière occulte du RPR, l’Élysée tremble. Et si elle venait à parler, à révéler tous les secrets noirs et or dont elle a été dépositaire pendant une douzaine d’années ?… Jusqu’ici, bravement, Louise-Yvonne Casetta, surnommée « la Cassette », est restée obstinément muette. Son silence lui a coûté cher. Mais elle n’est pas la seule à avoir payé pour les ténors de la politique. Les chefs d’entreprise aussi sont sur le banc des accusés, héros mortifiés de cette saga des boucs émissaires.Au-delà de cette enquête dans les ténèbres de la démocratie se pose la question : les partis, aujourd’hui richement dotés par les contribuables, ont-ils renoncé à leurs douteuses pratiques? N’est-ce pas toujours comme avant ? Mieux qu’avant ?
Le miraculé
Portrait intimiste de Jacques Chirac écrit par deux journalistes de l’hebdomadaire Marianne qui ont enquêté durant trois ans et qui ont recueilli de nombreux témoignages. Tente de percer les mystères entourant la personnalité du président et de l’homme politique, souvent raillé, mais qui en définitive a reconquis une partie de l’opinion publique.
La prétendante
Ségolène Royal a tout pour plaire.Et pourtant, elle ne doit pas devenir la première présidente de la République. Voici pourquoi.Experte de la vie politique, Cassandre connaît bien Ségolène Royal.Extrait du livre :Mme Royal a tout pour plaire, mais…Une femme présidente de la République française. Une femme de gauche, quinquagénaire, belle à regarder, intéressante à écouter, une femme de confiance. L’affiche, assurément, est alléchante. Mieux encore : convaincante. Pour les générations de femmes qui, seulement après-guerre, ont connu le droit de vote sous le règne éphémère du général de Gaulle durant la IV6 République, voir l’une d’elles accéder aux plus hautes fonctions de l’État représenterait mieux qu’un rêve. Plutôt une aspiration profonde à voir s’instaurer naturellement dans la conduite des affaires publiques une véritable parité. Pas de primauté féminine. Seulement le constat que le sexe féminin est apte à gouverner, à surmonter la complexité, à imposer sa différence dans les choix qui engagent la France, qu’ils soient politiques, économiques, sociaux, écologiques, scientifiques, internationaux, voire militaires.
Meurtre en Balladurie
Mercredi 18 h 30, à l’issue d’un cocktail, dans la salle des fêtes du ministère de l’Intérieur, Charles Pasqua est soudain pris d’un malaise, après avoir avalé un verre de whisky. Au Val-de-Grâce où il est transporté, on constate son décès. Arrêt cardiaque ? Pas si sûr. En pleine campagne présidentielle, l’enquête – placée sous la responsabilité du nouveau ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy – ne doit négliger aucune piste : les islamistes ? Les nationalistes corses ? Action Directe ? Ou un règlement de compte politique ? Cette dernière hypothèse est relancée par la révélation de l’existence d’une lettre de Charles Pasqua à Jacques Chirac qui aurait pu – sans l’assassinat – bouleverser les données de l’élection présidentielle.
Duel au sommet
C’est l’histoire d’une interminable cohabitation. Le 2 juin 1997, deux hommes que tout oppose, leurs idées, leur histoire, leur caractère, se résolvent à vivre ensemble parce que les Français l’ont voulu ainsi. Entre Jacques Chirac, le gaulliste pompidolien, et Lionel Jospin, le socialiste venu du trotskisme, le courant ne passera jamais, malgré les sourires de convenance. Dès la première heure, les deux hommes ont en tête le rendez-vous qui se profile : sous les apparences d’une cohabitation douce, s’est livrée pendant cinq ans dans les coulisses une bagarre sans merci, qui préfigure l’affrontement électoral. Duel au sommet raconte l’histoire secrète de cette guérilla entre l’Elysée et Matignon, dont le grand public ne mesure les effets que lors des grands événements.
Un mouton dans la baignoire
Un soir de novembre 2003, à la Foire du Livre de Brive-la-Gaillarde, le romancier et sociologue Azouz Begag, enfant des bidonvilles et de la banlieue à Lyon, croise Dominique de Villepin, flamboyant ministre des Affaires étrangères. Sur le mode de la plaisanterie, Azouz lui fait savoir combien il aimerait être ambassadeur dans quelque pays lointain d'Afrique. Dix-huit mois plus tard, le jeudi 2 juin 2005, son portable sonne : c'est Villepin, nouveau Premier ministre, qui lui annonce de but en blanc qu'il l'a nommé ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances. Une nomination symbolique pour incarner la diversité française ? ou bien une promotion destinée à faire contrepoids à l'image répressive du ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy ? De fait, à compter du jour où le mot « racaille » est lancé par ce dernier et à compter du début de la crise des banlieues de novembre 2005, c'est la guerre ouverte entre l'hôte de la place Beauvau, son entourage, et le ministre délégué.
Moi, l’homme qui rit
« François Hollande, quand j’ai évoqué avec lui ce projet de L’homme qui rit, a eu ce sourire malicieux que ses plus proches savent lire. Il signifiait que cette idée loufoque le rebutait, voire l’agaçait. Depuis ce jour, il ne m’a jamais reçu, malgré mes demandes insistantes. Il avait raison. D’une certaine manière, il m’a donné carte blanche pour m’introduire par effraction dans sa zone sombre. Je n’ai pas bénéficié de sauf-conduit. Je suis entré dans le labyrinthe d’un homme insaisissable. »
Le Gendarme de Chirac
De la guerre d’Algérie au conseil des ministres, en passant par la sécurité de l’Élysée au temps du général de Gaulle, les arcanes des services de renseignement et la gestion des cabinets de Jacques Chirac, Michel Roussin a connu tous les méandres de l’État, sa grandeur mais plus souvent ses servitudes. Formé par la gendarmerie, il a exécuté au mieux les missions diverses qui lui ont été confiées, sans perdre son quant-à-soi, en sachant se taire et assumer des conséquences – y compris judiciaires – que d’autres, sans doute, auraient pu assumer à sa place. Aujourd’hui, « le gendarme de Chirac » parle après avoir, en dépit de pressions, décidé de faire appel du jugement qui le condamne dans l’affaire dite « des marchés de la région île-de-France ». Il estime venu le moment de faire le point.
L’impossible défaite
Il avait tout pour gagner : un bilan respecté, une crédibilité reconnue, un adversaire affaibli. En soixante jours de campagne électorale, Lionel Jospin a pourtant tout perdu. Et son échec a provoqué le plus grand séisme politique et institutionnel de la Cinquième République. Que s’est-il passé ? L’impossible défaite est d’abord le récit d’une aventure électorale ratée, vécue de l’intérieur au plus près de ses animateurs. Denis Pingaud a eu un accès privilégié au cœur des réunions et des décisions qui, de juin 2001 à avril 2002, ont conduit à cette défaite historique. L’impossible défaite est aussi l’analyse d’une responsabilité. Celle d’une gauche de gouvernement qui n’a pas compris que la fracture sociale, la vraie, oppose désormais la France d’en haut à la France d’en bas.
La mise à mort de Jean-Edern Hallier
La mise à mort de Jean-Edern Hallier est un livre effrayant. Un livre si stupéfiant par ses implications que l’on se surprend à penser : ai-je vraiment vécu dans cette France-là, dans cette République-là, sous la présidence de cet homme-là ? C’est la face obscure du mitterrandisme qui est ici dévoilée, et sous un jour insoupçonné. Tombé dans le piège obsessionnel tendu par un écrivain fantasque et talentueux, le président de la République, dont les secrets accumulés depuis des décennies constituent et l’armure et le talon d’Achille, met en place un système de persécution dont on découvre ici l’extravagante ampleur.Nous connaissions déjà le passé et les amitiés troubles de François Mitterrand, président romanesque et dissimulateur. Nous n’ignorions pas que cet «aventurier sans principes et sans scrupules», dixit Jacques Chirac, aimait à confondre vie publique et vie privée.
Vive la 6e République
Nos démocraties souffrent de nouvelles maladies. Comme celles que l’on contracte à l’hôpital, elles viennent de l’intérieur, du jeu démocratique lui-même. Le populisme est ainsi un dérèglement de certains de nos systèmes politiques qui ne savent pas répondre à la globalisation. Ils n’en meurent pas tous mais tous sont atteints. En France plus qu’ailleurs. Décolonisation violente, perversion médiatique, « sondagisme » aigu, autant de travers qui abîment la politique et renvoient à l’épuisement de la Ve république. Notre régime, loin de réduire cette crise, l’aggrave. Loin de développer la démocratie, il l’entrave. Notre constitution, jadis utile, ne remplit plus sa fonction. Entre cohabitation délétère et présidentialisme monarchiste, les Français ne s’y retrouvent plus. Il faut mettre un terme à cette confusion. La solution n’est pas américaine mais européenne. Au régime présidentiel ici voué à l’échec il faut préférer le modèle européen des grandes démocraties parlementaires dirigées par le Premier ministre.