Si on me touche, je n’existe plus
Je tombai derechef amoureuse de la vie. J’aimais le ciel. J’aimais les fenêtres et leurs vitres dans lesquelles je pouvais me dire bonjour ! Je me tirais les cheveux et, miracle, je ressentais quelque chose. Je me mordillais les bras et goûtais le sel de ma peau. C’était moi. On la croit folle, retardée, méchante mais Donna Williams n’est rien de tout cela.
L’arrache cœur
Voilà un coin de campagne où l’on a de drôles de façons… La foire aux vieux, par exemple. Curieuse institution ! On sait bien aussi que tous les enfants peuvent voler comme des oiseaux dès qu’ils étendent leurs bras – mais est-ce une raison suffisante pour les enfermer derrière des murs de plus en plus hauts, de plus en plus clos ? Le psychiatre Jacquemort se le demande – puis ne se le demande plus, car il a trop à faire avec la honte des autres, qui s’écoule dans un bien sale ruisseau.
Une vie de Vincent Van Gogh
A trente-sept ans, le 27 juillet 1890, Van Gogh se suicide. En cette année du centenaire de sa mort et de la grande rétrospective d’Amsterdam, le livre de David Sweetman renouvelle la vision, souvent stéréotypée, de cet artiste légendaire. Peintre le plus célèvre des Temps modernes, Van Gogh a donné lieu à beaucoup de littérature. Aujourd’hui, alors que ses oeuvres jamais vendues de son vivant crèvent tous les plafonds des ventes aux enchères, il est salutaire et passionnant d’aller voir qui se cachait vraiment derrière le mythe.
Cette édition adaptée de Nils Holgersson, magnifiquement illustrée par René de Pauw, est fidèle au récit et au style de Selma Lagerlöf. Nils est un gamin turbulent qui vit dans la ferme de ses parents au Sud de la Suède. Un jour, il est puni par un lutin pour sa méchanceté : Nils est rapetissé à la taille du lutin. Nils s’envole alors sur le dos de Martin : son jars domestique veut accompagner les oies sauvages de la bande d’Akka qui migrent vers le Nord.
L’honneur d’un gendarme
Jean-Michel Beau a grandi dans un milieu militaire, son père étant général de division de l’armée de Terre1. Il entre dans l’armée en 1961. Sous-officier en 1962, il devient, par voie de concours, sous-lieutenant de réserve en situation d’activité (ORSA) en juillet 1964. Il passe ensuite le concours d’entrée à l’École des officiers de la gendarmerie (EOGN) de Melun. Il en sort lieutenant d’active et vice-major de sa promotion en 1971.
Eastvale, Yorkshire. Lors d’une manifestation antinucléaire, la police charge violemment la foule, faisant plusieurs blessés. Mais, à l’issue des échauffourées, on découvre le corps de l’agent Gill, poignardé. Les suspects ne manquent pas et la tâche de l’inspecteur Banks s’avère particulièrement délicate. D’autant que débarque de Londres un collègue réputé pour son racisme, son machisme et sa brutalité. » Dirty Dick » Burgess va obliger Banks à suivre une voie qui pourrait bien lui coûter sa carrière… ou pire. Et, comme on s’en doute, une mort n’arrive jamais seule…
L’épave
Commis d’apothicaire étouffant dans son arrière-boutique, il avait envie de prendre la mer… Comment aurait-il pu deviner qu’en s’embarquant à bord de ce navire sans nom, à l’équipage patibulaire, il allait devenir mousse sur un vais-seau fantôme ? Comment aurait-il pu soupçonner qu’il allait se faire matelot sur un bateau affrété pour une course sans retour, un voilier malade aux soutes encombrées par un chargement effrayant ? Comment aurait-il pu savoir que la mort voyageait à fond de cale, passagère clan-destine d’une impossible traversée…?
Pauvre blanc
Roman d’initiation et success story, Pauvre Blanc emprunte son décor à l’Amérique rurale du Deep South qui voit s’opérer, à la fin du xixe siècle, un prodigieux essor économique. Son héros, Hugh, le « pauvre Blanc », quittera les rives boueuses du Mississippi pour devenir l’inventeur richissime d’une machine à planter les choux. Mais le progrès est-il synonyme de bonheur ? Il y a chez Sherwood Anderson un amour profond pour l’Amérique, ses villes, ses paysages, ses personnages, pour tous ceux dont il fut le chroniqueur indulgent, perspicace et désabusé.
On achève bien les chevaux
Hollywood avant la Seconde Guerre mondiale. Robert Syberten rencontre Gloria Bettie. Comme elle, il est figurant au cinéma. Mais loin d’avoir réalisé leurs rêves, ils n’ont eu qu’un long parcours chaotique semé d’échecs. Désœuvrés et sans argent, ils décident de s’inscrire à un marathon de danse dans l’espoir de décrocher les 1 000 dollars de récompense et de se faire remarquer par un des producteurs formant le public quotidien de ces soirées. Il ne leur reste plus qu’à tournoyer des semaines entières au rythme de l’orchestre. Écrit à la suite de la grande dépression de 1929, « On achève bien les chevaux » est le premier roman noir d’Horace McCoy. Ce texte intemporel, qui n’a rien perdu de sa force évocatrice, est une violente dénonciation du rêve américain. Particulièrement noir et désespéré, il s’attache à explorer l’envers du décor en décrivant la misère de ceux prêts à toutes les humiliations pour pouvoir gagner simplement de quoi survivre. Sidney Pollack en a tiré un très beau film avec notamment Jane Fonda dans le rôle principal. Christophe Dupui
On attend les enfants
Dans la maison de famille, en compagnie de son père âgé, Margot, cinquante ans, divorcée, se fait une joie de la venue de ses enfants : sa fille, son mari et leurs trois petites filles. Mais, au dernier moment, les enfants annulent leur séjour. Voilà Margot plongée dans le doute : à quoi sert-elle? En quoi les enfants ont-ils besoin de sa présence? C’est en renouant avec son ex-man qu’elle découvrira l’ordre juste des choses : les générations s’accommodent mieux entre elles, les enfants sont cruels par nécessité.
L’amant de Néfertiti
Fils d’esclave, Kenofer est né sous le règne d’Aménophis III, en l’an 1400 avant Jésus-Christ. Beau et intelligent, il s’impose par ses talents d’artiste et devient l’ami de Pétara, le fils du souverain. Lorsqu’il rencontre la superbe Néfertiti, qui vient de perdre son mari, il en tombe fou amoureux. Une passion partagée par la jeune femme, que son père destine cependant à devenir l’épouse de l’héritier du trône.
Le nain jaune
C’était il y a deux ans. Ma fenêtre d’alors donnait sur les toits. Au-dessus d’eux, sur fond d’été, la tôle usagée du ciel toute boulonnée d’étoiles. Mon père venait de mourir. J’essayais de tuer le temps en attendant le jour, je ne faisais que l’agacer.Je pris alors la décision d’écrire un livre sur lui. Et je me souvins qu’autrefois, bien des années plus tôt, par un mélange d’admiration, de dérision et de jalousie, certains de ses amis l’appelaient le Nain Jaune.
Le soleil d’Olympie
Alors que la guerre vient d’éclater entre Athènes et Sparte, les plus fameux athlètes de la Grèce se préparent aux jeux d’Olympie : parmi eux, le jeune Athénien Philippe rêve de remporter la victoire à la course de chars. Mais avant de parvenir dans l’enceinte sacrée, il va affronter bien des dangers tout en découvrant les tendres chemins de l’amour.
Histoire d’O
Les mains liées dans le dos, nue et les yeux bandés, O pénètre dans le château de Roissy, guidée par deux jeunes filles très belles aux robes d’un autre temps retroussées sur leur ventre et leurs reins nus. O passera quinze jours dans ce château où l’a amenée René, son amant adoré. Les sévices subis sont chaque jour renouvelés. O est offerte et prise, fouettée et murée dans le silence, O commence l’apprentissage de l’esclavage.
De 1974 à 1994, il a suivi pas à pas François Mitterrand. Chauffeur particulier du premier secrétaire du Parti socialiste, Pierre Tourlier est devenu peu à peu la « nounou » du président de la République française. C’était à lui qu’incombait la lourde tâche de maintenir des cloisons étanches entre les deux familles (l’épouse Danielle et la concubine Anne Pingeot), d’accompagner à l’école la fille cachée (Mazarine), de trouver les meilleures huîtres et les plus beaux ortolans, de chasser les importuns et d’apaiser les dernières souffrances. Lui seul pouvait, au lendemain du décès de l’ex-président, bloquer l’entrée de la chambre mortuaire aux maîtresses éplorées. Il les connaissait toutes. Conduite à gauche est le récit de vingt années passées dans l’intimité de François Mitterrand. Écrit dans un style simple, où perce parfois l’émotion, il fourmille d’anecdotes sur l’homme, qui appréciait les Bee Gees, abhorrait les téléphones portables, collectionnait les femmes, fondait devant sa fille, et rêvait de finir sa vie au pays des pharaons, sur les bords du Nil.
L’heure d’avant
Des bureaux cossus de Manhattan aux appartements miteux de Little Italy, du Yankee Stadium aux villas de Staten Island, un roman noir tendu à l’extrême qui nous entraîne au rythme des pulsations d’un New York hypnotique. Avocat d’assurances sans histoire, la cinquantaine installée et raisonnablement heureux en mariage, George Young aurait tendance à trouver sa vie d’un ennui mortel. Un coup de fil va tout changer. La veuve de son ancien patron le charge d’une mission : découvrir ce que faisait son fils l’heure avant sa mort… Une fascinante mannequin tchèque, de précieuses boîtes de décorations de Noël, des petites frappes russes prêtes à tout pour les récupérer, un dentiste de stars aux révélations étonnantes… George va bientôt comprendre pourquoi on a fait appel à lui pour cette affaire. Et la vérité risque de bouleverser son existence plus qu’il ne l’aurait imaginé.
Un sur deux
C’est un grand jour pour Mark Nelson. Après avoir tout investi dans son travail, à la suite de la mort tragique de sa petite amie, il est nommé dans l’équipe de John Mercer, flic légendaire, qui vient de retrouver son poste après une longue dépression. C’est ce moment précis que choisit l’ennemi intime de Mercer pour réapparaître. Un tueur qui s’en prend aux couples et ne laisse qu’un des deux amants en vie. Lorsqu’il enlève une jeune femme et son compagnon, Mercer et Nelson n’ont que quelques heures pour les retrouver.
Accabadora
Dans l’obscurité d’un village sarde, une silhouette drapée d’un châle longe les murs, pénètre dans une maison un instant, puis disparaît tel un mirage. À l’aube, un vieillard agonisant aura enfin trouvé la paix. La dernière mère, L’accabadora a oeuvré. Maria, fille adoptive de Tzia, heurtée par cette coutume, l’interroge. Il est des mystères auxquels seule une mère peut vous initier …
« Quand elle eut refermé la porte, la fillette retint son souffle tel un secret et entendit les pas hâtifs qui s’éloignaient. »
« Comme un souffle, la plume de Michela Murgia balaie une Sardaigne aujourd’hui presque disparue. »
Le Nouvel Observateur
Doit-on céder aux adolescents ?
La puberté est un cap, moral et physique. L’adolescent y réagit par la révolte ou la déprime et la relation avec lui est souvent très tendue et passionnelle. Les parents désemparés se croient souvent coupables mais ils doivent surmonter ce sentiment pour rester parents, c’est-à-dire encadrer l’adolescent. Et, parce que toute la difficulté pour eux est de ne pas attiser les conflits, ils oscillent alors entre trop permettre et tout interdire. – Comment comprendre la révolte et l’agressivité de l’adolescent ? – Quelle est la place spécifique du père à l’adolescence ? – Que cachent les problèmes de scolarité ? – Faut-il accepter toutes les extravagances ? – Quelle attitude adopter vis-à-vis de la sexualité de l’adolescent ? – Comment réagir face aux conduites à risque ? – Jusqu’où supporter les difficultés de cohabitation ? – Comment aider l’adolescent quand il va mal ? Avec cet ouvrage, le docteur Patrick Delaroche, pédo-psychiatre et psychanalyste, auteur notamment de Adolescence à problèmes et de Parents, osez dire non ! aide les parents à garder leur place, à être vigilants sans être intrusifs, et à concilier indulgence et autorité. Car, si l’amour est compréhensif, il implique également d’être ferme.
Hard
Gun au poing, figure du féminisme radical à la Virginie Despentes, Raffaëla Anderson mettait une rage particulière à incarner Manu dans Baise-moi, le film. Pourquoi ? Quand on a lu Hard, on le comprend mieux. En 1994, une jeune fille de dix-huit ans, née dans les banlieues chaudes de Paris, encore vierge, répond à un casting. Elle croit gagner facilement 2 000 francs par jour de tournage et de fait elle les gagnera ! Mais ce qu’elle ne savait pas, c’est que pour devenir une star du X, il fallait tout accepter. Pour la première fois, sans aucune complaisance, avec la brutalité d’une caméra subjective, le récit d’une hardeuse de moins de 20 ans brise l’omerta du X.
Vipère au poing
Vipère au poing, c’est le combat impitoyable livré par Jean Rezeau, dit Brasse-Bouillon, et ses frères, à leur mère, une femme odieuse, qu’ils ont surnommée Folcoche. Cri de haine et de révolte, ce roman, largement autobiographique, le premier d’Hervé Bazin, lui apporta la célébrité et le classa d’emblée parmi les écrivains contemporains les plus lus.
Le choix de Sophie
A Brooklyn, en 1947, Stingo, jeune écrivain venu du Sud, rencontre Sophie, jeune catholique polonaise rescapée des camps de la mort. A la relation de la rencontre du jeune homme avec l’amour, se superposent la narration du martyre de Sophie, l’évocation de l’univers concentrationnaire et de l’holocauste nazi. Les deux veines, autobiographique et historique, irriguent en profondeur ce roman et fusionnent en une émouvante parabole sur l’omniprésence du Mal, symbolisé par l’horreur nazie, mais aussi par l’esclavage et le racisme brutal ou larvé de la société américaine, l’intolérance à tous les degrés, la férocité de la lutte de l’homme pour la vie ou la survie la plus élémentaire.
La mafia des généraux
Livre dissident, livre de témoignage et de révélation, livre de mémoire, d’histoire et de justice, La Mafia des généraux révèle la part d’ombre, les dix ans de guerre civile, les centaines de milliers de victimes, et les milliards détournés qui font la réalité de l’Algérie d’aujourd’hui. Voici, raconté de l’intérieur, comment le cabinet noir, par le crime et la corruption, puis la Terreur, a assis son pouvoir sans partage sur les institutions, l’économie, les hommes, tout en manipulant jusqu’à ses ennemis supposés.
La maison de jade
Devant ce chagrin d’amour gigantesque, qui s’est abattu sur moi d’une minute à l’autre sans que rien, dans le comportement de mon amant, ni dans mon observation consciente, m’ait avertie que la trahison était en marche, j’ai tout de suite songé au tombeau. Sans doute pour rejoindre mon bonheur d’amoureuse.
La dame de Monsoreau
Paris, une nuit de février 1578. Dans une ruelle sombre des abords de la Bastille, Louis de Clermont d’Amboise, sire de Bussy, gentilhomme courageux et loyal, tombe dans l’embuscade que les mignons du roi Henri III lui ont tendue. Seul contre cinq, il ne doit la vie sauve qu’à l’intervention providentielle d’une belle inconnue blonde comme un ange.
Le capitaine et l’ennemi
Un garçon d’une douzaine d’années, pensionnaire en Angleterre, est gagné au Backgammon par un personnage étrange qui se fait appeler Le Capitaine. Il l’emmène chez Liza, qu’il lui demande d’appeler « mère. » On comprend que cette jeune femme, stérile et en mal d’enfant est la compagne épisodique du Capitaine.
Marée rouge
Depuis deux ans, Thorn avait retrouvé la paix et l’équilibre. Son passé violent n’était plus qu’un souvenir. En compagnie de Darcy, la blonde aux yeux verts, il connaissait enfin l’harmonie d’une vie en accord avec la nature. Mais un beau jour d’été, lors d’une partie de pêche sous-marine au large de Key Largo, c’est le drame : Darcy se noie.
La tentation de l’innocence
Définissant l’innocence comme une maladie de l’individu qui consiste à vouloir échapper aux conséquences de ses actes, de jouir des bénéfices de la liberté sans en subir les inconvénients, Bruckner dénonce ici les deux grandes tentations auxquelles l’humanité post-moderne aurait succombé : l’infantilisme et la victimisation.
Merlin l’enchanteur
Ce petit volume offre en traduction un choix de textes médiévaux, latins, français et celtiques, relatifs à Merlin. Issu de traditions celtiques, ce personnage, dont une « vie » latine est écrite dès la première moitié du xiie siècle, joue peu après un rôle essentiel dans les romans français de la Table ronde et hante toute la littérature du Moyen Age.Né d’une femme et d’un démon, doué de connaissances et de pouvoirs surnaturels, à la fois prophète et enchanteur, Merlin veille sur le destin du roi Arthur et annonce les aventures du Graal.
J’étais là avant
Elle est libre. Elle offre son corps sans façons. Et pourtant, à chaque histoire d’amour, elle s’affole et s’enfuit toujours la première. Il est ardent, entier, généreux. Mais les femmes qu’il célèbre s’étiolent les unes après les autres. Ces deux-là vont s’aimer. Il y a des jours, il y a des nuits. Le bonheur suffocant. Le plaisir. Le doute. L’attente.
La couleur pourpre
Cher Bon Dieu, Laffont, Paris, 1984, 69 F. adapté de l’américain par Mimi Perrin. Titre original : The Color Purple, Washington Square Press, New-York, 1982. Abusée, engrossée deux fois par son beau-père, le cauchemar de Celie, quatorze ans, ne fait que commencer. Elle est vite mariée à Albert, qui cherche une domestique plus qu’une épouse.
Agatha Raisin enquête – Trouble fête
Le Noël qui s’annonce dans le village de Carsely sent le sapin… John Sunday, membre de la Commission de santé et de sécurité, menace de mettre fin aux traditions si chères aux habitants. L’arbre de Noël sur le toit de l’église ? Un danger public. Les décorations accrochées aux réverbères ? Inutiles. Les jouets réalisés par une villageoise ? Nocifs pour les enfants.
Le bucher
1210 : Noyée dans les flammes de son bûcher, Minerve, ville forteresse réputée imprenable entre les Cévennes et les Pyrénées, capitule au terme d’un siège sans merci. Le premier acte de la tragédie cathare s’achève. Le dernier, trente-quatre années plus tard, s’appellera Montségur. Dans ce roman superbe s’inspirant de la première phase de la croisade des Albigeois qui déchira la France il y a quelque sept cents ans, entraînant la disparition de la civilisation occitane, Georges Bordonove, sur fond authentique de la geste des » Parfaits « , mêle avec une rare maîtrise l’Histoire, le sang, la foi, la volupté et la mort.
La pharaonne
Une jeune étudiante en droit voit un jour un métier à tisser. Coup de foudre, mariage d’amour. Le monstre envahit tout, la vie, l’espace (plus de place pour le lit !). Mais commence un des romans vrais les plus stupéfiants de notre temps. Car l’étudiante découvre qu’elle a en elle le génie du tissage, et le démon. Des amis s’étonnent des inventions, de la beauté qu’elle tire de matériaux inattendus.
La soutane rouge
Au trousseau des clés de Saint-Pierre qui agita plus d’une mauvaise conscience, Roger Peyrefitte ajoute, en les faisant cliqueter, celles de la Mafia, du KGB, de la loge P2, des Caves du Vatican. De quoi faire rougir les anges ! C’est d’une plume assassine qu’il aborde le policier. Il ne respecte que le style dont il fait ses délices. Avec lui, le crime est vraiment parfait.
Une vie n’est pas assez
Après une jeunesse incertaine et l’échec d’un premier mariage, Lison a le sentiment d’avoir ressaisi sa vie, de l’avoir bâtie et réussie, doucement mais fermement : un mari selon son cœur, deux filles qui pour elle sont des amies, des voyages, un métier. Et pourtant, lors d’un séjour au Mexique, la rencontre inattendue de son premier amour la trouble.
Vas-y maman
Vous en avez ras le bol de cette vie. Un meuble, voilà ce que vous êtes devenue. Un meuble que personne ne voit plus. Votre vie, c’est quoi ? Faire la bonne, la vaisselle, le ménage, écouter le lamento de l’Homme quand il rentre du bureau.
Povchéri
J’avais onze ans dans l’été 43. C’était la guerre. J’en ai donc soixante et onze en cet hiver 2003 et c’est encore la guerre. Pas la même ; la Troisième mondiale. Petit bonhomme en galoches soumis aux restrictions ou vieillard déambulant dans un couloir d’hôpital, c’est quand même toujours moi, Povchéri. Ceci est mon journal de début et de fin.
Au nom du père
Le père du narrateur est fasciné par son fils, au point de se prendre de passion pour la femme de celui-ci. Entre cet homme de soixante-douze ans et cette femme de trente-neuf, cette passion douloureuse l’est aussi pour le fils, délaissé à quarante-six ans.
La maison vide
Avant de vivre dans l’ombre de son mari, Jean Guéhenno, elle fut résistante et écrivain. ANNIE GUÉHENNO, résistante et écrivain, est morte à Paris vendredi 28 avril à l’âge de 89 ans. Née à Tréguier le 17 septembre 1916, elle était la veuve de l’écrivain et essayiste Jean Guéhenno (1890-1978).
La danse du loup
Florence, février 1497. Une foule inquiète. Des émeutes. Les Médicis ont été bannis ; le pouvoir a changé de mains ; qui songerait encore à fêter le carnaval ? Des enfants parcourent les rues en brandissant des croix rouges.
La petite absente
Dix-huit mois d’amour fou, jusqu’à la tragédie. Après, elle l’a quitté. Il ne l’a plus revue. Il n’a jamais pu l’oublier, jamais elle n’a cessé de l’aimer. C’était il y a douze ans. Alors, ce jour de pluie, quand le hasard les met de nouveau face à face, l’inévitable ne peut que s’accomplir. Tout a changé, c’est vrai : Aurore a, comme on dit, refait sa vie, avec enfant, mari.
La nouvelle pornographie
Nous allons initier un courant original, Marie, quelque chose qui sera à la pornographie ce que la nouvelle cuisine est à l’ancienne. Moins chargée, moins sauçue, plus inventive. L’éditeur riait en se frottant les mains, il était emballé, conquis par son propre titre. Il déchira une page de son carnet et me la tendit.
Affaires particulières
Paolo Levin est un pianiste de concert américain accompli vivant à Rome. Intensément égocentrique, Paolo valorise son indépendance avant tout et n’a aucune envie de se laisser enfermer dans les engagements d’une relation. Mais il n’arrive pas à se débarrasser des attentions de Ralph, le sinistre garçon estropié qui est amoureux de Paolo et persiste à le traquer.
Le ciel de la Chapelle Sixtine
Marqué depuis sa plus tendre enfance par une rencontre avec Michel-Ange, Aurelio, un jeune paysan d’une rare beauté, se rend à Rome pour se mettre au service du plus grand artiste de son temps. À 33 ans, Michel- Ange s’estime davantage sculpteur que peintre ; pourtant, Jules II, le « Papa terribile » de la Renaissance, s’obstine à lui confier la décoration de la voûte de la chapelle Sixtine. Juché sur un échafaudage à 18 mètres du sol, sa barbe tournée vers le ciel et la peinture dégoulinant sur son visage, Michel-Ange réussit le tour de force de réaliser ces fresques qui feront sa gloire. Une prouesse qu’il doit essentiellement à l’indéfectible soutien d’Aurelio, sa muse, mais également à la réalisation en parallèle d’une mystérieuse commande qui pourrait bien lui coûter la vie : une sculpture de l’un des personnages les plus sulfureux de la cité éternelle. Sans jamais s’éloigner de la vérité historique, Léon Morell retrace la période romaine de Michel-Ange, quatre années durant lesquelles, entre jalousies et luttes de pouvoir, il aura su créer l’un des plus grands chefsd’oeuvre de la peinture de la Renaissance italienne. Un roman haletant, à mi-chemin entre la biographie et le thriller, décrivant sans compromis l’ambiguïté d’une Rome entre grandeur et décadence.
Les hommes et les femmes
Un homme, une femme, tous deux passionnément engagés dans les débats et les combats du temps : la romancière du Bon Plaisir, le philosophe des Aventures de la liberté. Entre eux, un magnéto-phone, et le plus vieux sujet du monde : l’amour et son cortège, la conquête, la séduc-tion, le désir, la jalousie, le couple, le désamour, la rupture.