La vie est un conte de filles (tome 2)
Crow est au paradis des stylistes, Nonie a tapé dans l’œil d’un magnifique garçon, Jenny joue dans une pièce de théâtre. Mais la pauvre Edie a des problèmes… les rumeurs laissent entendre que ce seraient des enfants indiens qui auraient fabriqué sa collection de prêt-à-porter. C’est l’heure pour les filles de sauver leur rêve de mode !
Les Jeudis de Charles et de Lula
Charles et Lula furent amants, autrefois, et ils ne le sont plus… Une complicité profonde, tenace, miraculeuse, les lie toujours l’un à l’autre ; comme s’ils n’avaient pas encore échangé tous les mots, tous les sentiments, toutes les idées qui tissent leur longue intimité… Ce vieux couple, cet ancien couple, décide donc, à l’initiative de Lula au début, de se retrouver de temps à autre, juste pour parler. Pour se dire tout ce qui, entre eux, n’a pas encore été dit… Ils se rencontrent alors, en général le jeudi. De quoi parlent-ils ? Des hommes, des femmes, de l’amour, de l’histoire, de la vérité, du mensonge. Le passé, leur passé, fait parfois retour dans leur conversation. Avec son lot de malentendus et d’espérances. Que sont-ils devenus ? Est-ce que le crépuscule de leur vie aura tenu les promesses de l’aube ?
Carnet de Devoirs
Albine Novarino-Pothier est professeur de lettres, écrivain et anthologiste. Passionnée par la littérature et la poésie, tout particulièrement celle du XIXme siècle, elle est l’auteure de deux tomes des « Grandes Affaires Criminelles de Saône-et-Loire », de « Cent Métiers Oubliés », de nombreux ouvrages de poésies sur le bonheur, l’enfance…
« N oubliez pas de faire vos devoirs ! Rendez-moi vos devoirs ! Appliquez-vous, ce devoir sera noté ! » Leitmotivs de la vie scolaire, ces mots maintes fois entendus réveillent des souvenirs de longs moments passés à résoudre une division à deux chiffres ou à conjuguer un verbe du troisième groupe… Les devoirs permettaient de vérifier si l élève avait bien compris la leçon du maître ou du professeur. Les exercices d application, d abord faciles, devenant plus compliqués au fil du temps, avaient lieu pendant les heures de classe et se prolongeaient généralement à la maison. Il y avait pour cela le cahier du jour, et le cahier du soir un peu plus ludique et récréatif. À force d entraînement, chacun progressait, avec plus ou moins de difficultés et de succès. Ce carnet vous rappellera les efforts que vous avez dû déployer pour vous concentrer sur vos devoirs d écolier plus ou moins studieux. Et, le cas échéant, il vous invitera à quelques révisions…
Carnet de Punitions
Albine Novarino-Pothier est professeur de lettres, écrivain et anthologiste. Passionnée par la littérature et la poésie, tout particulièrement celle du XIXme siècle, elle est l’auteure de deux tomes des « Grandes Affaires Criminelles de Saône-et-Loire », de « Cent Métiers Oubliés », de nombreux ouvrages de poésies sur le bonheur, l’enfance…
Qui n a pas gardé le sentiment amer ou amusé de quelques punitions infligées par le maître ou la maîtresse d école ? Elles constituaient autrefois tout un univers, à vocation le plus souvent éducative. Souvenirs… Que vous ayez été un habitué de la punition ou un élève modèle collectionneur de « bons points », ce carnet vous amusera. Vous y retrouverez quelques-uns des moments marquants de l école de votre enfance : une remontrance du maître, la retenue après la classe pour avoir chahuté dans les rangs, copié sur le voisin lors d une dictée, accroché un poisson d avril dans le dos du directeur ou cassé un carreau en jouant au ballon dans la cour… Lorsque la sanction est tombée, il vous en a coûté quelques conjugaisons à l imparfait du subjonctif, de longues recherches sur le sens des mots dans le dictionnaire, une rédaction sur le respect à apporter à ses camarades et aux grandes personnes… Que vous en reste-t-il aujourd’hui ? Le plus souvent de bons souvenirs !
Cœur brûlé et autres romances
En sept courts récits, Le Clézio brosse le portrait d’une galerie de personnages d’ici et d’ailleurs, de la grande ville moderne ou du désert. Avec Pervenche, Eva, Kalima, Samaweyn, il est question de la mort et de la peur de la solitude, des doux rêves de l’enfance, de l’amour de la liberté et des désillusions de la vie adulte, du désir… Tous ces personnages ont en commun une même fragilité et une même difficulté à accepter les pesanteurs d’un monde violent où il arrive que l’on tue une prostituée sous le regard indifférent des passants, que l’on vende une jeune fille contre un peu de drogue ou que les nomades bédouins soient dépossédés de leur trésor. Tous ces contes forment autant de fragments de vie, d’éclairages sur des anonymes dont l’existence simple passe souvent inaperçue. Le Clézio illustre ainsi magnifiquement cette citation de Louisa M. Alcott, dansMrs Podger’s Teapot : « La moitié de tout ce qui dans le monde est vraie beauté, vertu ou romance a été mise au cœur des gens simples, cachée dans les corps ordinaires. »Le Clézio est l’auteur de très nombreux récits, où s’exprime la même quête de paix intérieure, loin des fausses valeurs de la civilisation moderne
Comme un beau grand slow collé
Montréal offre cet avantage d’être l’Amérique, les sous-titres en moins. On y roule en pick-up Dodge en écoutant Jacques Brel, on y boit de la bière du Missouri en mangeant de la poutine, on commence ses phrases par » Hey, man! » qu’on termine par » Tabernacle! « . Envisagé sous cet angle, quand on est français et qu’on n’aime pas les sous-titres, Montréal est un bon deal. Or donc, les huit héros des huit nouvelles de ce livre se retrouvent à Montréal pour des raisons parfois précises, souvent obscures. On y rencontre Antoine, héritier d’une famille richissime qui met enceinte une furie originaire de Toronto. Laure, qui se lamente de ne pas être enceinte et croise, dans un face-à-face explosif, une belle Américaine qui risque de l’être bientôt. On y trouve Louis, seul et unique ambulancier-écrivain sur terre, qui d’ailleurs, à son grand désespoir, est plus ambulancier qu’écrivain. Et l’intrépide Andrew, qui n’a pas inventé la poudre mais s’y entend à y mettre le feu avec une désarmante innocence. Enfin Romain, qui traverse avec le sourire une journée de cauchemar où défile une faune québécoise loufoque et allumée. Avec une écriture acide et tendre, Bertrand Latour raconte avec virtuosité huit crises d’adolescence éternelle, quelque part entre Paris et Montréal, entre Philippe Djian et John Fante.
Étoile errante
Pendant l’été 1943, dans un petit village de l’arrière-pays niçois transformé en ghetto par les occupants italiens, Esther découvre ce que peut signifier être juif en temps de guerre : adolescente jusqu’alors sereine, elle va connaître la peur, l’humiliation, la fuite à travers les montagnes, la mort de son père. Une fois la guerre terminée, Esther décide avec sa mère de rejoindre le jeune État d’Israël. Au cours du voyage, sur un bateau surpeuplé, secoué par les tempêtes, harcelé par les autorités, elle découvrira la force de la prière et de la religion. Mais la Terre promise ne lui apportera pas la paix : c’est en arrivant qu’elle fait la rencontre, fugitive et brûlante comme un rêve, de Nejma, qui quitte son pays avec les colonnes de Palestiniens en direction des camps de réfugiés. Esther et Nejma, la Juive et la Palestinienne, ne se rencontreront plus. Elles n’auront échangé qu’un regard, et leurs noms. Mais, dans leurs exils respectifs, elles ne cesseront plus de penser l’une à l’autre. Séparées par la guerre, elles crient ensemble contre la guerre. Comme dans Onitsha, avec lequel il forme un diptyque, on retrouve dans Étoile errante le récit d’un voyage vers la conscience de soi. Tant que le mal existera, tant que des enfants continueront d’être captifs de la guerre, tant que l’idée de la nécessité de la violence ne sera pas rejetée, Esther et Nejma resteront des étoiles errantes.
Et toi mon cœur pourquoi bats-tu
Fait des proses et des poèmes que je connais ? ou connaissais ? par coeur, ce livre n’aspire à rien d’autre qu’à donner un peu de plaisir, et peut-être d’émotion, à ceux qui le liront. Voilà des mots qui ne sont pas de moi et qui valent mieux que moi, mais qui, à force de familiarité, d’admiration, d’une répétition intérieure proche de la rumination, ont fini par se confondre avec moi : il m’arrive de les dire au soir quand il tombe sur la ville, sur la campagne, sur la neige ou au matin qui se lève sur la mer. Ils tournent, pour la plupart, autour de ces passions qui nous donnent à tous tant de bonheur et tant de souffrance. Et toi mon coeur pourquoi bats-tu. Renonçant à la fois à l’ordre chronologique ou alphabétique et au classement par thèmes, j’ai choisi de présenter en désordre, en vrac, comme ils me venaient à l’esprit et au coeur, ces mots ailés aux lecteurs. Avec pourtant un dessein nonchalant ? changements de lumière, passage du temps, résonances, contrepoints ? qu’au fil des pages chacun découvrira. Plaisir. Émotion. Jusque dans les vers et les proses les plus simples de ce livre, il y a encore autre chose : une élévation, une hauteur, une sorte d’appel vers ailleurs. » La littérature, écrit Pessoa, est la preuve que la vie ne suffi t pas. » Les textes ici réunis ont le pouvoir mystérieux de rendre la vie plus belle et de transformer notre existence.
Grand bal du printemps
Grand Bal de printemps est une célébration de Paris, chantée en duo par un poète (Prévert) et un photographe (Izis). Un chant d’amour pour une ville. « Paris est tout petit / c’est là sa vraie grandeur ». Le Paris de Prévert est celui des quartiers populaires, celui des musiques de rue, celui des fêtes et de la misère, celui des enfants en liberté et des « étranges étrangers ». Le Paris de Prévert est une ville humaine, une ville au quotidien, avec ses grands malheurs et ses petits bonheurs. Les photographies d’Izis donnent des visages à cette humanité.
Amants
Un homme et une femme se rencontrent et se reconnaissent. Tout pourrait être simple, tout est complique. Car ils ne sont pas libres. Elle aime son mari, il aime sa femme. Ils gravissent doucement les marches des commencements. Ils deviennent amants. La violence de leur désir les porte hors de leur vie. Les jardins, les hôtels, les restaurants les recueillent avec leur amour. Paris les cache. Ils sont heureux. Mais que devient une passion lorsqu’elle reste secrète ? Commence pour eux le temps du mensonge et du déchirement. Ce roman qui parle d’infidélité dit aussi, de façon inattendue, le poids de la fidélité. Comment mieux parler du couple qu’en s’installant à l’extérieur de lui ? Une histoire d’amants qui est aussi une histoire de couple, une histoire d’amour – ou plutôt d’amours.
Les noisettes sauvages
« Olivier, le petit garçon des Allumettes suédoises et de Trois sucettes à la menthe, arrive à Saugues, porte du Gévaudan. Là, il rejoint les siens: le pépé « , maréchal-ferrant ; la « mémé » ; leur fils Victor. Dans ce pays grandiose, chaque instant d’Olivier lui apporte une découverte, un émerveillement. Qui sont-ils, ces paysans farouches, ces artisans appliqués, ces pâtres pleins de mystérieuses connaissances? Olivier les découvre dans leur existence réelle. Et il y a les originaux, les innocents, les joyeux drilles. Et surtout le grand-père. Dans Les Noisettes sauvages, Robert Sabatier a mis toute la tendresse qu’il porte en lui. Rarement nature et enfance sont apparues dans une telle luminosité. Tantôt drôle, joyeux, tantôt émouvant, poignant, pathétique, ce roman si riche de faits vrais offre une rare fraîcheur, une délicieuse poésie. «
Pendant des siècles, elle a durement frappé, n’épargnant ni jeunes ni vieux, ni pauvres ni riches. Par son impact ravageur, par le nombre des morts, par le blocus des villes contaminées, la peste a bouleversé la vie économique, sociale et religieuse d’autrefois. Mais pourquoi la peste ? Face à la mort noire, les médecins étaient sans recours. Jusqu’à ce que, en 1894, Yersin, puis Simond ne démythifient le fléau : rats et puces sont responsables de la peste bubonique comme de la peste pulmonaire.Henri Mollaret et Jacqueline Brossollet, qui ont appartenu trente ans au Service de la peste, à l’Institut Pasteur de Paris, montrent ici que si la peste a un long passé, il ne faut pas pour autant la reléguer au rang des maladies disparues.
Contes de la folie ordinaire
C’est le moment de s’embarquer dans le bateau ivre de Bukowski, l’écrivain poète, né Allemand, citoyen américain par adoption des rues et des bars, témoin des clameurs urbaines. Virons donc du côté d’une folie ordinaire, celle qui sommeille en chaque individu, celle qui vous prend aux tripes un beau matin et fait du corps une marionnette dont on tire les fils, celle qui s’immisce, reptilienne et ne se tait qu’à la mort. Bukowski délivre aux lecteurs qui veulent bien le suivre dans sa démarche, les contes quelques peu exubérants de cette lente conquête de la déchéance. D’abord abrupte, trash, la folie se coule peu à peu dans la vie et se fait plus mature. Elle gagne en âge et arrondit les angles, estompe sa vulgarité, s’intériorise, pour finir par adopter le corps physique qu’elle habite. Sexe, alcool, et courses de chevaux sont son lot quotidien: Bukowski parle de Bukowski ; ou plutôt de son double, son extension littéraire au prénom poussif : Hank. Le barfly jubile de son petit tour d’auto-parodie. Il en rajoute avec quelques portraits taillés serrés: des ouvriers alcooliques, des jeunes auteurs déjà accomplis dont l’œuvre le révulse et qui lui renvoient l’image insupportable de son parcours d’écrivain à succès. Car Bukoswki vomit à la face de ses contemporains. Il vomit aussi ses pages, et vous somme de prendre son parti ou de le fustiger. Certes, l’auteur ne laisse pas indifférent, à la première lecture assurément à la seconde, on se surprend à trouver les limites de ce trash qui apparaît finalement presque désuet.
Et pourtant, cette thématique poursuit sa route, se charge d’une iconographie nouvelle, s’enrichit, s’épanouit, se modèle à l’image du monde moderne. Le trash est clean… il suffit de regarder du côté de la bande d’Irvine Welsh. Changement d’époque, mais même folie. Bukowski a fait des petits! Guillaume Folliero
JFK – Une jeunesse insouciante
691 pages – « Une jeunesse insouciante », premier tome d’une monumentale biographie de John Fitzgerald Kennedy, est consacré à l’enfance et à la jeunesse de JFK, de sa naissance, le 29 mai 1917, jusqu’au début de sa carrière politique en 1946.
Grâce à des documents inédits et à la correspondance privée, l’auteur dresse le portrait d’un adolescent charmeur et drôle, ballotté d’école en clinique, tiraillé entre la messe et les boîtes de nuit, louvoyant entre la piété filiale et la quête incessante des femmes.
Le patient anglais
Quelque part en Italie, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans une villa transformée en hôpital militaire, Hana, une jeune infirmière, veille sur son unique patient : un aviateur anglais atrocement brûlé lors d’un accident d’avion dans le Sahara. Deux hommes font irruption dans la villa éventrée par les obus, et chacun tour à tour doit dévoiler son secret. Le plus énigmatique reste celui de ce patient anglais, ivre de morphine, amoureux du désert, qui raconte dans les marges des livres ses propres histoires chimériques.
Le Patient anglais a obtenu le Booker Prize en 1992 et a été adapté à l’écran par Anthony Minghella.
Mangeclous
Mangeclous, un des sommets de la littérature contemporaine. Mangeclous, livre plein d’une verve triomphale, livre d’une liberté extraordinaire (nous sommes à l’époque des livres contraints), livre riche (nous sommes à l’époque des livres pauvres), livre gras (nous sommes à l’époque des livres maigres), grand livre enfin. Mangeclous est pour moi l’exemple à peu près unique, dans la littérature contemporaine, d’une épopée comique, c’est-à-dire d’un comique grand. Une épopée, et pourtant on ne cesse pas de hurler de rire. Félicien Marceau, de l’Académie française. Un héros comme Mangeclous atteint à l’épique. Il y a là, à mon sens, quelque chose sans aucune espèce de comparaison. Il y a du souffle de Rabelais. C’est comme dans Rabelais: on accepte tout. On accepte tout parce qu’il y a encore un amour du personnage, parce qu’il y a une manière démesurée de le traiter qui fait que simplement on est ébloui. Joseph Kessel, de l’Académie française. L’admirable Mangeclous, un grand héros comique d’une drôlerie extraordinaire. Le comique de Mangeclous est juif par sa subtilité, par les récifs de mélancolie qui affleurent soudain, par l’observation féroce et tendre qui le nourrit. Mais ce roman acquiert une portée générale par son humanité, son grand rire salubre, sa verve populaire. Sa fraîcheur, sa fruste saveur, sa robuste simplicité le font accéder à la majesté des légendes populaires et des grandes épopées.
Argentine, Buenos Aires, années trente. Le fortuné Ricardo Vacarezza a un problème de taille : depuis peu, des rêves récurrents l’assaillent, où il s’exprime avec la voix d’un autre homme dans une langue inconnue et fait l’amour avec une femme mystérieuse… La rencontre de l’indien Yanpa le désignant comme chaman malgré lui n’arrange rien à l’affaire ; et voilà notre héros condamné à se confronter à une psychanalyste d’obédience jungienne afin d’interpréter propos oniriques et visions impromptues ! En est-il des songes de Ricardo comme des remous politiques qui secouent l’Argentine d’alors ? De fait, à la tête de l’État comme dans les interstices du psychisme, « il y a des remises en ordre plus assassines que les plus grands désordres ». Pour redevenir « maître dans la maison », Ricardo doit entamer un voyage jusqu’en Grèce où l’attend selon lui l’élue de son cœur, dont il est séparé depuis rien moins que trois mille ans… Gilbert Sinoué surprend par ce récit plus « moderne », sinon moins enlevé, que ses précédents opus, l’inoubliable Livre de Saphir et L’Enfant de Bruges. Chacun jugera sur pièces cette histoire qui mêle, jusqu’au vertige, temporel et existentiel, réincarnation et amour absolu. En gardant à l’esprit une phrase dont la passion humaine vient ici sublimer la facture anodine : « Nous rêvons tous. Combien sommes-nous à réaliser nos rêves ? Frédéric Grolleau
La traversée
La maladie qui m’a conduit à la réanimation m’a emmené plus loin que la réa, bien au-delà du Cap Horn, dans ce qu’il convient d’appeler une expérience de mort approchée. Au cours de cette traversée, j’ai vu et entendu toutes sortes de choses. Des monstres, des anges, des paysages et des visages, du vide et du trop-plein, de la compassion, de l’horreur et de l’amour. Aux prises avec un bouleversement constant du temps et de la durée ; quand les jours et les nuits n’avaient plus aucun sens, aucune construction ; lorsque je perdais tout repère : lorsque deux Moi-même s’affrontaient en un dialogue permanent, quand l’un de ces deux Moi disait : – Tu vas mourir, laisse aller, c’est foutu, tandis que l’autre Moi répliquait : -Non, bats-toi, il faut vivre.
Les fillettes chantantes
Olivier, le petit garçon des Allumettes suédoises, de Trois sucettes à la menthe, des Noisettes sauvages, au début des ces Fillettes chantantes a seize ans. Sa vie se partage entre son travail d’apprenti-imprimeur, ses courses dans un Paris émerveillé, des vacances en Touraine, à Montrichard, où l’on boit le vin rosé dans des fillettes chantantes, d’autres, à la veille d’une guerre, dans un Saugues retrouvé. Il ne cesse pas d’être amoureux : de sa cousine, la belle Ji, de Vivy, épouse d’un industriel, de la comédienne Junie Astor, et d’autres le troublent, comme Louise, la petite bonne rousse, des jumelles entrevues dans un train ou ces belles Parisiennes qu’il croise dans les rues. On le verra jouer à l’étudiant au Quartier latin, au noctambule à Montparnasse, au chevalier servant à la gare de l’Est au flâneur dans l’île Saint-Louis, au quartier juif de la rue des Rosiers, à Montmartre ou sur les grands boulevards. Il lit beaucoup, se cultive sans le savoir, écrit même des vers. Sa grande affaire, plus que les amours déçues, sera la rencontre de Samuel Bernard, étudiant en chimie, qui lui ouvre, en même temps que les portes de l’amitié, des horizons neufs : ceux d’un enthousiasme scientifique qui rejoint son enthousiasme littéraire. Ensemble, l’apprenti Olivier et l’étudiant Samuel vont fréquenter les cinémas, les théâtres, les musées. Les scènes émouvantes ou cocasses abondent. On retrouve des personnages déjà rencontrés: Jean et Elodie, l’oncle Henri et la tante Victoria, Marceau et Jami, la mémé de Saugues et l’oncle Victor, le personnel de l’imprimerie, car le monde ouvrier est sans cesse présent dans ce roman qui fait revivre, par la sensibilité d’Olivier, par son regard pur sur les êtres et les choses, un monde difficile situé à un tournant de l’histoire. Les Fillettes chantantes se présente comme une fête, une fête de l’adolescence avec ses inquiétudes, ses contradictions, ses exaltations et sa joie. Le jeune Olivier, de plus en plus attachant, par sa présence.
Trois sucettes à la menthe
Olivier, le petit garçon des Allumettes suédoises, a quitté sa chère rue Labat pour aller vivre chez son oncle. Autant dire, pour l’enfant, changer de planète. L’univers bourgeois, l’appartement cossu, la vie mondaine des Des rousseaux le surprennent et le déconcertent. Olivier s’intègre difficilement. Mais ainsi va la vie, et bientôt il s’apercevra que sa curiosité est sans cesse mise en éveil. Qui est vraiment l’oncle Henri ? Et la tante Victoria ? Il y a aussi les cousins, les deux bonnes, et, comme on reçoit beaucoup, toute une foule de personnages cocasses, grandioses ou ridicules. Et puis, et surtout les rues de Paris, le canal Saint-Martin, les étonnants Grands Boulevards, leurs passages mystérieux, leurs théâtres, leurs cinémas, leurs music-halls. Trois sucettes à la menthe, merveilleuse suite des Allumettes suédoises, ressuscite une manière de vivre, mille faits oubliés, toute une fête de la vie qui apparaît, de page en page, dans un univers de vérité et de poésie.
Tous les matins du monde
« Il poussa la porte qui donnait sur la balustrade et le jardin de derrière et il vit soudain l’ombre de sa femme morte qui se tenait à ses côtés. Ils marchèrent sur la pelouse.Il se prit de nouveau à pleurer doucement. Ils allèrent jusqu’à la barque. L’ombre de Madame de Sainte Colombe monta dans la barque blanche tandis qu’il en retenait le bord et la maintenait près de la rive. Elle avait retroussé sa robe pour poser le pied sur le plancher humide de la barque. Il se redressa. Les larmes glissaient sur ses joues. Il murmura : – Je ne sais comment dire : Douze ans ont passé mais les draps de notre lit ne sont pas encore froids. »
Contes de la bécasse
Des récits pour les soirées de chasse, après les longues marches, l’attente et la fatigue du jour.Histoires de la campagne, cette Normandie natale que l’auteur évoque avec une tendresse narquoise et la hantise du plaisir vif. Paysans rusés, fermiers misérables, chasseurs bons vivants, à travers cette galerie de personnages solidement campés, ces contes du terroir normand disent un réel saisissant d’humanité, en mêlant tous les registres, du comique au burlesque en passant par le drame et la tragédie. Et si Maupassant épingle au passage lâcheté, bêtise, cruauté ou avarice, c’est pour donner à voir tous les aspects de la vie, mais sans visée moralisatrice ou jugement de valeur.
Le lys dans la vallée
« Oui, la première femme que l’on rencontre avec les illusions de la jeunesse est quelque chose de saint et de sacré. » Balzac en fit l’expérience. Il imagine son roman comme une confession. Félix de Vandenesse raconte, avant de l’épouser, ses amours passées à la comtesse de Manerville. Très jeune, au cours d’un bal, il couvre de baisers les épaules – d’une belle inconnue assise à ses côtés. Mme de Mortsauf était douce et maternelle. Il l’aima, et ce lys dans une vallée de Touraine brûla d’amour pour lui. Son mari ne vivait que pour la défunte monarchie, et Félix quitta la vallée pour une brillante carrière politique et mondaine à Paris, au bras d’une sensuelle marquise anglaise. Mme de Mortsauf avait la beauté d’un ange, elle le devint. Le roman de Balzac est aussi « l’histoire des Cent Jours vue d’un château de la Loire ».
La joie de vivre
Près d’Arromanches, dans la maison du bord de mer où ils se sont retirés après avoir cédé leur commerce de bois, les Chanteau ont recueilli Pauline, leur petite cousine de dix ans qui vient de perdre son père. Sa présence est d’abord un surcroît de bonheur dans le foyer puis, autour de l’enfant qui grandit, les crises de goutte paralysent peu à peu l’oncle Chanteau, la santé mentale de son fils Lazare se dégrade, l’héritage de Pauline fond dans les mains de ses tuteurs, et le village lui-même est rongé par la mer.
En 1884, lorsqu’il fait paraître ce roman largement autobiographique, le douzième des Rougon-Macquart, c’est pour une part ironiquement que Zola l’intitule La Joie de vivre. Car en dépit de la bonté rayonnante de Pauline qui incarne cette joie, c’est l’émiettement des êtres et des choses que le livre raconte. Après Au Bonheur des Dames, grande fresque du commerce moderne, c’est un roman psychologique que l’écrivain propose à ses lecteurs, un roman de la douleur où les êtres sont taraudés par la peur de la mort face à une mer destructrice.
À la fin de son périple autour du monde, qu’elle a relaté dans Mange, prie, aime, Elizabeth Gilbert s’éprenait de Felipe, un citoyen australien né au Brésil. Ils se sont juré fidélité, mais, échaudés par des séparations douloureuses, se promettent de ne jamais convoler en justes noces. Le Ciel, ou plutôt l’Immigration américaine, en décide autrement : le couple doit se marier pour que Felipe obtienne un visa. « Condamnée » au mariage, Elizabeth Gilbert décide de juguler sa peur de l’institution en s’y intéressant de plus près, tout en parcourant l’Asie du Sud-Est avec son compagnon. Écrit avec l’intelligence et la sensibilité qui ont fait sa renommée, Elizabeth Gilbert s’attache à envisager le mariage sous tous les angles, dans toutes les cultures, sans éluder les sujets qui fâchent : l’argent, le désir, la fidélité, les traditions familiales, le risque de divorce…
Entre mes doigts coule le sable
Pas facile de concilier médecine et vie privée quand on est internes à l’hôpital ! Marie-Lou, qui a quitté sa Savoie natale pour Brest, et Matthieu, le ténébreux surfeur, sont tombés amoureux au premier regard. Mais entre leurs stages en psychiatrie et en neurochirurgie, les nombreuses gardes à effectuer, les apéros au « Gobe-mouches » et les fêtes carabines, leur histoire d’amour n’est pas un long fleuve tranquille. C’est plutôt la valse des sentiments… Surtout quand leurs proches deviennent leurs patients.
Matthieu parviendra-t-il à vaincre ses peurs et à laisser Marie-Lou entrer dans sa vie ? Marie-Lou apprendra-t-elle à laisser glisser le sable entre ses doigts ?
Jeune fille
Printemps 1965. Anne, la narratrice, a dix-huit ans quand elle rencontre le cinéaste Robert Bresson. Cette entrevue a été organisée par son amie Florence, laquelle tenait le premier rôle dans Le procès de Jeanne d’Arc. Persuadée que Anne est l’actrice idéale pour interpréter Marie dans Au hasard Balthazar, le prochain film du maître, Florence la pousse à auditionner malgré sa complète inexpérience. Au fil des séances d’essai, la présence d’Anne, son attitude, sa voix convainquent Robert Bresson de la nécessité de ce choix. Mais Anne est encore mineure, et il s’agit de faire accepter le projet à son grand-père, François Mauriac. Heureusement pour elle, ce dernier mesure toute l’importance de cette opportunité. Pendant plus d’un mois, Anne va faire l’expérience d’un plateau de cinéma. Robert Bresson, lui, instaure un jeu ambigu, entre séduction et domination. Bien que repoussant ses avances, Anne subit son emprise psychologique et le magnétisme de son génie artistique…
Tout ce que j’aimais
Au milieu des années 1970, à New York, deux couples d’artistes ont partagé les rêves de liberté de l’époque. De l’art et de la création, ils ont fait le ciment d’une amitié qu’ils voulaient éternelle et, quand ils ont fondé leur famille, se sont installés dans des appartements voisins. Rien n’a pu les préparer aux coups dont le destin va les frapper et qui vont infléchir radicalement le cours de leur vie. Siri Hustvedt convie ici à un voyage à travers les régions inquiétantes de l’âme : bouleversant, ambigu, vertigineux. « Tout ce que j’aimais » est le roman d’une génération coupable d’innocence qui se retrouve vingt ans plus tard au bord de son beau rêve.
Mini-accro du shopping
Une vocation précoce. Deux ans et pas toutes ses dents, Minnie a déjà l’oeil pour la sape chic et le jouet choc. « Papa, Maman, Visa » : un vocabulaire minimum pour le shopping, à renfort de hurlements et de caprices. Il faut dire que la charmante enfant a de qui tenir – et Becky, en bonne fashion mummy, n’hésite pas à chauffer la carte Bleue. Pas évident quand on habite chez ses parents et que la crise financière impose la rigueur.
Un pont sur l’infini
Richard gagne sa vie en faisant partager aux autres ses acrobaties aériennes. Mais son plaisir toujours renouvelé de s’élever vers les cieux cache une grande solitude. Car à chaque nouveau vol, l’aviateur espère que, dans la foule pressée à terre pour l’admirer, se trouve celle qui saura l’aimer et combler le vide affectif de son quotidien.
Bakhita
Elle a été enlevée à sept ans dans son village du Darfour et a connu toutes les horreurs et les souffrances de l’esclavage. Rachetée à l’adolescence par le consul d’Italie, elle découvre un pays d’inégalités, de pauvreté et d’exclusion. Affranchie à la suite d’un procès retentissant à Venise, elle entre dans les ordres et traverse le tumulte des deux guerres mondiales et du fascisme en vouant sa vie aux enfants pauvres.
Jeu Le Monde – Jouez et faites la Une !
600 questions sur l’actualité de 19454 à nos jours servies sur un plateau.
Intégrez la rédaction du Monde ! Lancez le dé, progressez sur le « plateau de la salle de rédaction » et mettez à l’épreuve vos connaissances, votre curiosité et votre ouverture d’esprit pour être le premier à faire la Une !
Un jeu inédit, à la fois culturel, enrichissant et divertissant, avec un partenaire prestigieux, celui du quotidien Le Monde !
Obtenez d’abord votre carte de presse, puis, au gré des coups de dés, progressez sur le plateau et répondez correctement aux questions des six rubriques : politique et société, international,économie, sport, culture – art de vivre et mode, sciences et environnement. Surmontez les obstacles scoops et ratages, couvrez un maximum de rubriques, arrivez à temps pour le bouclage et soyez le premier à décrocher la Une du quotidien !
Le matériel : un plateau de jeu – 8 pions-cartes de presse, 50 cartes » scoop » ou » ratage « , 100 fiches questions, un livret pour la règle du jeu et les réponses, 60 jetons rubriques.
Le but du jeu : après un parcours culturel et ponctus des imprévus du métier de journaliste, il s’agit d’arriver le premier sur la case » arrivée » doté de ses 6 jetons (un par rubrique).
Dans les forets de Sibérie
Assez tôt, j’ai compris que je n’allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m’installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie. J’ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal. Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j’ai tâché d’être heureux. Je crois y être parvenu.
L’homme qui voulait voir Mahona
1528. Une petite flotte de caravelles aborde les côtes inconnues de la Floride. Trois hommes survivent à l'expédition, anéantie par les naufrages, les épidémies et les flèches indiennes. Nunez Cabeza de Vaca, noble andalou, découvre, au lieu de l'Eldorado promis, des villages faméliques peuplés de primitifs candides, malades, profondément religieux. Au nom du Christ, ses compatriotes se livraient à des massacres. Au nom de Mahona, divinité de ces peuples, le conquistador apporte la paix, la guérison et l'amour. Une extraordinaire épopée commence, à la fois récit authentique et œuvre soulevée par la passion humaniste, le souffle de l'aventure et de la poésie, contée avec le style, l'art et la magie d'Henri Gougaud.
Air marin
Quand Adrien reçoit une carte postale de Bretagne avec une petite algue collée sur l’enveloppe, il remarque tout de suite que sa lettre a un parfum particulier. Un parfum plutôt agréable. Il se souvient alors de toutes les odeurs qu’il connaît : de celles qu’il aime, mais aussi de celles qu’il déteste. Son amie Alex a aussi un parfum préféré, mais elle refuse de lui dire lequel. Plus Adrien y pense et plus il a envie de savoir ce que c’est.
Le soleil se rapprochait. La température devenait intolérable. La soucoupe qui emportait Serge, Xolotl et Thibaut vers Mars était tombée en panne. A présent, elle se précipitait, à une vitesse incalculable, vers le soleil dont la masse en fusion l’attirait irrésistiblement. A tout prix, il fallait réparer, ou ce serait, dans quelques heures, la désintégration totale. Jamais les trois Conquérants de l’Impossible n’avaient affronté un aussi terrible danger. Et pourtant. Deux jours plus tôt, ils partaient en vacances, insouciants, sur les routes de l’Italie.
Projet Adam
Après un terrible accident de voiture, Eve, 16 ans, est soignée dans le complexe médical de sa mère, la très puissante généticienne Terra Spiker. Pour éviter qu’elle ne s’ennuie, Terra propose à sa fille une étrange activité : créer le garçon parfait, grâce à un programme de simulation génétique qu’elle vient de mettre au point. Eve se prend au jeu et imagine alors le garçon idéal : Adam. Mais grâce à Solo, jeune et séduisant employé de sa mère, Eve découvre que Spiker Biotech couvre en vérité les projets scientifiques les plus douteux. Terra est-elle responsable des expériences interdites qui se déroulent dans ses laboratoires ? Eve aimerait bien le savoir, et Solo semble prêt à tout pour l’aider. Mais l’aventure va prendre un tour inattendu lorsque l’Adam imaginé par Eve viendra s’en mêler. En chair et en os…
Bébés chats
Farouches, Craintifs, Ebouriffés ou agiles, les chatons sont des forces de la nature. Apprentis de la vie, mais déjà félins dans l’âme, ils apprennent rapidement à devenir des chats, sous le regard attentif et protectif de leur mère.
Sur cette terre comme au ciel
Palerme, années 1980. Comme tous les garçons de son âge, Davidù, neuf ans, fait l’apprentissage de la vie dans les rues de son quartier. Amitiés, rivalités, bagarres, premiers sentiments et désirs pour Nina, la fillette aux yeux noirs qui sent le citron et le sel, et pour laquelle il ira jusqu’à se battre sous le regard fier de son oncle Umbertino. Car si Pullara, Danilo, Gerrudo rêvent de devenir ouvriers ou pompistes comme leurs pères, Davidù, qui n’a pas connu le sien, a hérité de son talent de boxeur. Entre les légendes du passé et les ambitions futures, le monde des adultes et la poésie de l’enfance, Davide Enia tisse le destin d’une famille italienne, de l’après-guerre aux années 90, à travers trois générations d’hommes dont le jeune Davidù incarne les rêves. Entremêlant leurs histoires avec brio, Davide Enia dresse un portrait vibrant de sa terre, la Sicile, et ceux qui l’habitent.
Le monde magique des flamants.
Pars en voyage au pays des flamants.
De leur naissance à leur envol, découvre un monde caché rempli d’aventures et d’émotions.
Grâce à des informations claires et précises et aux magnifiques photographies qui illustrent ce livre, les flamants n’auront bientôt plus de secrets pour toi !
En anglais – Dimensions of Advertising Theory and Practice in Africa brings together cutting-edge research by leading African communication and media theorists to provide students of African advertising with a broad but detailed survey of the history and present state of the art in Africa. For teachers and researchers, the book is a thought-provoking reminder of the variety of approaches to the study of marketing communication on a continent where advertising is often taken for granted. From indigenous African forms of advertising by street criers, wall paintings and even olfactory appeals to the latest experiments in integrated marketing communication via the Internet, home videos, smartphones and social media, Dimensions of Advertising Theory and Practice is a comprehensive survey both of Africa’s contributions to the globalized advertising industry and of the industry’s profound impact on African economies and cultures.
Fiches de cours et quiz d’évaluation : un outil de révision 100% efficace pour préparer les épreuves écrite et orales du bac en anglais. L’essentiel du programme en 82 fiches claires et visuelles • les points clés de grammaire • le vocabulaire des notions du programme • les faits de civilisation expliqués en « V.O » • des quiz pour s’évaluer, avec les corrigés au verso. Dans le dépliant et les rabats • une grande frise chronologique • les cartes utiles • les tableaux de conjugaison et les verbes irréguliers.
Le ranch
C’est au Ranch, superbe résidence hôtelière cachée dans les montagnes du Wyoming, que Mary Stuart, Tanya et Zoe se retrouvent après s’être perdues de vue pendant près de vingt ans. Ces retrouvailles vont leur donner l’élan nécessaire pour continuer à se battre et apaiser les souffrances que la vie leur a infligées. Riche, belle, mariée à un grand avocat, Mary Stuart semble avoir tout pour être heureuse. Mais, depuis le drame qui l’a frappée un an plus tôt, Mary Stuart est une femme brisée et son mariage part à vau-l’eau. Superstar de la chanson adulée par des millions de fans, la vie de Tanya n’est pas aussi dorée qu’il y parait. Poursuivie par les paparazzis, harcelée par les médias, Tanya n’a pas un instant de tranquillité et sa vie sentimentale est un immense fiasco. Médecin de renom, spécialisée dans la lutte contre le sida, Zoe mène la vie qu’elle souhaite, surtout depuis qu’elle a adopté une adorable petite fille. Mais tout est remis en question quand Zoe doit faire face à une terrible nouvelle qui bouleverse sa vie. Ces vacances au Ranch, en pleine nature, vont transformer leur existence. Mary Stuart rencontre un écrivain veuf qui tombe éperdument amoureux d’elle ; Tanya fait la connaissance d’un beau cow-boy ; quant à Zoe, son ami et associé lui déclare enfin sa flamme. Mary Stuart et Tanya retourneront-elles auprès de leurs maris, Zoe acceptera-t-elle l’amour de Sam? Ce séjour va permettre aux trois amies de redonner un sens à leur vie pour repartir, gonflées d’espoir et pleines de projets d’avenir.
Retour en Ecosse
Jane March, orpheline de mère, vit aux Eats-Unis avec son père. Une visite impromptue du notaire de sa grand-mère précipite son retour dans les Highlands, où elle retrouve son cousin Sinclair, qu’elle a toujours aimé. Dans cette même région, la belle Victoria Bradshaw vient retrouver l’homme qui l’a déçue deux ans auparavant et qui la supplie maintenant de vivre à nouveau avec lui. Pour Flora qui a découvert l’existencede sa soeur jumelle Rose, ce pays est un lieu de mensonges et de révélations. En renouant avec leur enfance ou le passé, dans cette lointaine contrée sauvage baignée par les lochs solitaires, ces trois femmes sauront-elles trouver le secret de la srénité et du bonheur ?
A grandmother with a food-induced encounter, an ecclesial romance with a tomcat set in the throes of uncertain times, eating and drinking for freedom, wife battery under the watchful eyes of communal love, desperately seeking lovers burdened by violent pasts, and a woman taking liberty after nine children with nine husbands are some of the characters and stories in Antoinette Tidjani Alou’s debut fiction collection.
La poursuite de l’amour
Chronique brillante, spirituelle et gaie, émouvante aussi, de l’aristocratie anglaise de l’immédiat avant-guerre. La Poursuite de l’amour forme avec l’Amour dans un climat froid un diptyque qui valut à son auteur, non seulement la faveur d’un large public, mais aussi l’admiration profonde d’un Evelyn Waugh comme d’un Henry Green. Aussi bien retrouve-t-on dans cette inoubliable saga des Hampton et des Montdore portée au petit écran avec une grande réussite, ses excentriques, ses belles, ses châteaux et ses campagnes, tout ce qui fait le charme, pas toujours discret mais éternel, de la verte Albion.