La maison du cygne
Le Castel d’El Golem, aux confins des sables mauritaniens, abrite secrètement vingt-cinq enfants de toutes races. Ils ont des jeux bizarres qui ten dent à développer leurs facultés paranormales, des rêves insufflés qui leur font connaître le monde et suivent un curieux enseignement initiatique. Ils sont la carte maîtresse de la Maison du Cygne dans le combat inexorable qu’elle livre à la Constellation de l’Aigle pour la conquête de la Terre. Mais l’Aigle est cruel et le malheur s’abat régulièrement sur le Castel : Kino disparaît dans un mirage, Saoud se pétrifie, trois Hindous en prière prennent la place de Mudjib…
Le plan du Cygne tiendra-t-il jusqu’à ce que les enfants soient en âge d’accomplir leur mission ? Cependant l’un d’eux va découvrir que rêve et réalité dérapent et que la vérité est ailleurs.
May le monde
May a dix ans. Peut-être est-elle en train de mourir. Le Dr Goldberg l’a envoyée en vacances dans la maison ronde, au milieu de la forêt, rejoindre quatre locataires, Thomas et Lola, Nora et la docteure Anne.
Ils sont chargés en fait de distraire les enfants malades. Et de leur apprendre le monde. Un monde qui ressemble au nôtre. Mais qui n’est pas le nôtre, qui en est prodigieusement distinct et distant, sur une autre brane. Où tout, en réalité, est différent, subtilement ou violemment. Le Dr Goldberg vous expliquera ça. Encore heureux qu’il y ait le changement, sans lequel la vie ne vaudrait pas d’être vécue. La langue de ce roman est étrange. Ce n’est pas tout à fait la nôtre. C’est celle d’un autre univers, parallèle si l’on veut, autorisé par la théorie des cordes, et où les personnages ont la faculté de passer d’un monde à l’autre, voire peut-être de créer des mondes, la faculté de changer.
Journal d’un instituteur de campagne
Il est des vies qui, en une fraction de seconde, par un croc-en-jambe du destin, passent du rose au noir. Je l’appris une nuit froide de 1959, une année tragique et passionnante. Une année dont je n’ai rien oublié. La guerre d’Algérie bat son plein. Yvon Collin a l’avenir militaire tout tracé et se prépare à combattre dans le djebel. Mais c’est l’accident, l’hôpital, et le voici «parachuté» instituteur d’une classe unique au coeur de la Champagne pouilleuse, où aucun de ses prédécesseurs n’a tenu plus de six mois. Dans ce coin de l’Est traversé au cours des siècles par des hordes d’envahisseurs, on n’ouvre pas grand les bras au «premier ostrogoth venu ». Mais, lui-même issu de la campagne, Yvon Collin parvient à se faire aimer des enfants et accepter du village.
De mémoire de filles
Une grande saga familiale, retraçant la vie de quatre générations de femmes, depuis la Russie ancestrale jusqu’au New York du futur. La première héroïne est la matriarche, Sarah Salomon, née en 1880 en Russie qui, échappée d’un pogrom, arrive aux États-Unis vers 1905. Elle découvre le Nouveau Monde avec ses chapeaux melon, ses trains aériens, ses flics irlandais et sa masse laborieuse. Elle devient une artiste reconnue.
Le cœur à 2 places
Gilles, Paule, Victoria, le mari, la femme et la maîtresse… Oui ! L’immuable trio, mais revu et corrigé par l’humour de Françoise Dorin. Maintenant le ménage à trois n’est plus ce qu’il était : hier, l’Époux infidèle s’efforçait de tromper sa femme dans la plus stricte clandestinité. L’épouse pouvait sans difficulté sauver la face et sa position sociale. La Maîtresse devait se résigner ou partir. Aujourd’hui, les relations ont changé et les Épouses gardent leur emploi bien rémunéré de » gérantes du quotidien « , heureuses d’être relayées par des » suppléantes » avisées qui préfèrent leur situation d’intermittentes au ministère des Loisirs à deux.
Tout est toujours possible
À 18 ans, elle l’a voulu. À 19 ans, elle l’a eu. Depuis 34 ans, elle l’a. Elle est son épouse irréprochable, ombre aussi souriante qu’efficace. Il l’appelle le lac ; la Joconde ; la diva du quotidien. Lui est un macho de naissance, appliquant sans penser à mal la formule : Je paye, donc tu suis. Il apprécie et estime beaucoup sa femme. Elle l’aime contre vents et marée avec obstination, mais lucidité. Cependant, un matin, elle lui lit cette statistique avec un rien de provocation : Le nombre de couples de plus de cinquante ans qui se séparent a augmenté de 52 % en quatre ans. Il hausse les épaules. Il n’y croit pas. Il oublie. Jusqu’au jour où?
Les enfants dans la guerre
La Convention des droits de l’enfant célèbre cette année son dixième anniversaire. A cette occasion, Amnesty International lance une campagne de mobilisation visant, entre autres, à mettre un terme à l’utilisation des enfants-soldats. Les enfants dans la guerre s’inscrit dans ce contexte et vient dénoncer le drame des enfants victimes des conflits, qu’ils soient blessés, torturés, réfugiés, enrôlés de force. C’est l’occasion pour Gérard Dhôtel de présenter les droits de l’enfant et les engagement de la Convention. Une dernière partie est consacrée à l’étude historique des guerres et à l’émergence de l’idée de paix. Un ouvrage clair et précis pour inaugurer l’An 2000, désigné Année internationale de la culture de la paix et de la non-violence par l’UNESCO.
Le sous-marin de l’Apocalypse
Un gigantesque sous-marin russe, le Kaliningrad, fait route vers le continent nord-américain en passant sous la calotte glaciaire. Dans son sillage, cent vingt autres bâtiments chargés de missiles nucléaires. A la tête de cette armada, l’amiral Alexis Novskoy. Son objectif : la destruction de la flotte atlantique des Etats-Unis.La guerre froide, pourtant, n’est plus qu’un souvenir… Mais pas pour Novskoy, décidé à accomplir coûte que coûte la mission qu’il estime être la sienne.Alertés par des mouvements inhabituels, les Américains envoient contre lui un sous-marin de moindre envergure, sous les ordres du commandant Pacino. Lorsque celui-ci apprend que Novskoy, vingt ans plus tôt, a coulé le bâtiment que commandait son père, la mission de renseignement se transforme en duel à mort…Le romancier d’Opération Seawolf nous mène ici, avec une impeccable précision documentaire et un art consommé du suspense, au bord de la guerre nucléaire.
Diane de France, la princesse rebelle
On a dû vous dire que je suis une extravagante, peut-être même un peu folle. La princesse Diane de France, duchesse de Wurtemberg, m’accueille par ces mots dans son château allemand d’Altshausen. La scène se situe au début des années 90, alors que j’effectue un reportage sur cette princesse artiste qui a initié une fondation caritative baptisée » Les Enfants de la Vie. Prudent, je démens, mais elle ajoute : Ne niez pas, je sais que le on porte la signature de ma chère famille : les originales, ça leur fait peur « . Quatrième fille et sixième des onze enfants du Comte de Paris, Diane de France affiche depuis son plus jeune âge une indépendance farouche, un tempérament volcanique et un anticonformisme plein de noblesse. En l’épousant, le 21 juillet 1960, le duc Carl de Wurtemberg n’imaginait sans doute pas que cette sauvageonne allait faire souffler un tel vent de fantaisie sur sa vénérable commanderie teutonique. Une enfance dure où on a cherché à la mater par les pires moyens, des parents souvent absents, une fratrie en proie aux déchirements, un mariage à surprises, une belle-famille plutôt rigide, un héritage paternel qui suscita les polémiques, tout ne fut pas rose dans son existence. Mais cette princesse au cœur d’or, mère de six enfants, a su franchir tous les obstacles, avec panache. Pour la première fois, dans cet ouvrage où elle se livre sans fard ni langue de bois, la princesse Diane apparaît telle qu’elle même, dérangeant l’ordre établi des salons mondains par son franc-parler, grande dame royale dans la foule comme dans la vie.
Plaisirs de femmes
Plaisirs au pluriel puisqu’il existe mille façons d’abandonner son imagination aux délices de l’érotisme. Au fil des pages s’incarnent en des lieux imprévus des scènes de jouissance inespérées. Chaque texte crée un décor singulier où viennent prendre place la passionnée, la tendre ou la fougueuse, la dominatrice ou celle qui, soumise, se livre corps et âme à la luxure. Enfin, il y a l’homme dont le corps se dessine à contre-jour au rythme des désirs féminins. Courageuses, ardentes, libres, ces nouvelles composent le puzzle du plaisir féminin d’aujourd’hui, un plaisir exigeant, audacieux, et profondément épicurien.
Nuits d’encre
Elle a choisi la ville. Il a choisi le lieu. Ils vont célébrer leurs noces dans un palace de Bruges. Lentement, inéluctablement, ils se révèlent l’un à l’autre, font tomber les barrières, abolissent les tabous. L’aube les trouvera changés. Il en sera ainsi pour tous ceux qui décident d’aller au bout de leurs désirs, au-delà de leurs fantasmes. L’étudiante qui s’offre à un routier la nuit de Noël ; la jeune femme qui jette son dévolu sur un guerrier viking. Ces gens comme les autres que rien n’avait préparé à de telles rencontres, à de telles folies connaîtront la métamorphose d’une nuit unique, extravagante, inoubliable… Un superbe recueil de nouvelles qui mêle avec bonheur un érotisme débridé et un regard tendre sur l’amour.
La proie du chat
A l’égal du chat qui, dans la première de ces dix nouvelles, introduit d’une patte nonchalante le mystère et l’horreur au sein d’une paisible réunion amicale, Patricia Highsmith instille au coeur de chaque récit le venin discret qui porte le texte à son sommet de virulence. Qu’elle mette en scène, avec un humour féroce, l’adoption de deux vieillards par un couple sans enfants ou la destruction d’un homme par ses amis, qu’elle décrive impitoyablement les attaques quotidiennes dans les rues, qu’elle s’amuse d’une jolie oisive ou nous glace avec les visions d’une femme seule, la romancière américaine prouve, comme dans les précédents recueils, qu’elle excelle dans l’art difficile de la nouvelle.
Cris de jeune
Fends le cœur de l’homme et tu y trouveras toujours un soleil. Ce proverbe arabe, Guy Gilbert s’en est fait une règle de conduite. Jamais sa confiance envers les jeunes ne s’est démentie. Qu’ils soient drogués, victimes de la société et de sa violence, délinquants des banlieues déjà incarcérés ou sauvageons en devenir, tous ces gosses méritent sauvetage. Car personne n’est perdu, personne n’est irrécupérable. Avant de leur apprendre à revivre dans un lieu de silence et de paix, la » Bergerie de Faucon, une ruine remise en état par ces jeunes en difficulté qu’il s’est toujours juré d’aider, Guy Gilbert a d’abord traîné dans la rue avec eux. Il les a écoutés. Et, de leurs cris, il a fait son combat. A son contact, chacun a eu sa part de rêve, chacun a trouvé sa raison de vivre.
Jusqu’au bout !
Dans ce nouveau livre, Guy Gilbert, avec la véhémence et le refus qu’on lui connaît de toutes les hypocrisies, interroge les situations extrêmes auxquelles son action le confronte. Qu’est-ce, pour lui, qu’aller jusqu’au bout ? Aller jusqu’au bout de l’échec – celui des autres, qui ressassent un « mon avenir, c’est de la merde », le sien parfois, quand on n’a pas réussi à empêcher un désastre – un emprisonnement, une mort.
Aller jusqu’au bout de ses propres contradictions – que dire, quand on est prêtre, à l’adolescente violée qui exige un avortement ? Aller jusqu’au bout de la dignité due à chacun en luttant pour humaniser la détention, en s’attachant à comprendre tous les « humiliés et offensés » qu’exclut si facilement notre société.
La noyée de l’Hudson
Par une chaude soirée d’août, le substitut Alexandra Cooper retrouve ses vieux amis et collègues, Mike Chapman et Mercer Wallace, policiers new-yorkais, sur le lieu d’un crime particulièrement sordide. Cette fois, la victime est la femme d’un riche collectionneur d’art, elle-même dirigeait une galerie à New York. Son corps a été repêché dans l’Hudson, les poignets et les chevilles noués à une échelle de bois et le crâne défoncé. Entre un appartement luxueux de la 5e Avenue, les grandes salles de vente et les galeries branchées de Chelsea, le trio de choc traque un tueur énigmatique dans un monde où les grosses fortunes et les chefs-d’œuvre inestimables suscitent bien des convoitises.
Une femme en danger
Call-girl de luxe, Nicole Bass n’avait a priori rien à craindre de l’avocat et expert-comptable Michael Onorati, si ce n’est quelques habituelles demandes en mariage de la part de ce client régulier et pas compliqué. Sauf qu’Onorati exerçait aussi ses talents pour le compte du clan Gambino et du parrain des parrains de la mafia new-yorkaise, Vincente Genero. Sauf qu’Onorati a piqué dans la caisse… et se fait logiquement descendre, sous les yeux de Nicole qui parvient à s’échapper avec une valise bourrée de dollars et une disquette très compromettante pour la mafia. Il en faut bien moins pour devenir illico la femme à abattre. C’est en tous cas l’avis de Jack Kirby, inspecteur à l’Usco, Unité de surveillance du crime organisé du New York Police Department.
La petite fille au tambour
Adieu Smiley, bonjour Charlie, la nouvelle héroïne de John le Carré. Comme on pouvait s’y attendre, elle ne répond à aucun des clichés du genre: petite actrice anglaise embarquée malgré elle dans un rôle de véritable espionne, elle est plutôt paumée et – n’était sa sensualité rayonnante – elle serait même plutôt moche… Et pourtant, elle est inoubliable. Adieu le Cirque et bienvenue – si l’on peut dire! – au Moyen-Orient, où les valises explosent, les cœurs éclatent et les intrigues, vraies ou fausses s’enchevêtrent. Roman d’espionnage et d’amour avec lequel, en prime, John le Carré nous livre tous les dessus et dessous du conflit israélo-palestinien et du terrorisme international. Il ne nous épargne rien des horreurs, devenues monnaie courante, de la bombe artisanale. La seule chose qu’il a gardée pour lui, c’est la notice de sa fabrication.
L’ordre et le chaos
À quarante ans, après la mort de sa mère, Merryl réalise enfin son rêve : quitter son pays de Galles natal et prendre la route à bord d’un camping-car. Mais ce qu’elle découvre n’est pas la liberté, plutôt l’injustice et la brutalité des hommes. Prise dans l’engrenage de la violence et de ce qu’elle croit être la légitime défense, Merryl devient la criminelle la plus recherchée du royaume. Mais comment l’inspecteur Milland, ex-star de Scotland Yard, pourrait-il imaginer, en remontant une route jonchée de cadavres, que cette folie meurtrière est l’œuvre d’une femme ? On retrouve l’univers sombre et la puissance psychologique de l’auteur du Cinquième jour dans un road movie atypique et paranoïaque. Du grand art.
En vrille
Traumatisé par le suicide d’un collègue, Benny Griessel replonge dans l’alcool. Sa supérieure hiérarchique le protège en confiant à son adjoint Cupido l’enquête sur le meurtre d’Ernst Richter, créateur d’un site qui fournit en toute discrétion de faux alibis aux conjoints adultères. Richter faisait chanter ses clients. Est-ce là une piste ? L’analyse des relevés d’appels de son portable, l’épluchage des comptes de sa start-up, les interrogatoires de ses employés, les perquisitions ne donnent rien. Les soupçons se portent aussi sur François du Toit, un viticulteur en faillite. Rien de probant. Les Hawks sont dans l’impasse. La solution surgira, contre toute attente, de l’esprit embrumé d’un Griessel au bout du rouleau. Chaque roman de Deon Meyer aborde un sujet différent : ici, les vignobles du Cap et une technologie de pointe au service de l’enquête. Mais le facteur humain demeure déterminant et ses personnages sont plus poignants que jamais. Né en 1958 à Pearl, Afrique du Sud, Deon Meyer est aujourd’hui l’auteur unanimement reconnu de dix best-sellers traduits dans vingt-cinq pays. Il a entraîné l’équipe de rugby de sa fac avant de devenir journaliste, rédacteur publicitaire, stratège en positionnement Internet et, plus récemment, réalisateur de films. Il vit à Stellenbosch, près du Cap. Traduit de l’afrikaans par Georges Lory.
Tout le monde sait que le restaurant ça fait grossir ! Déjeuners, dîners d’affaires ou entre amis : que ce soit par obligation ou par plaisir, voilà un usage bien français qui fait partie de notre patrimoine culturel. Mais peut-on allier abondance de la table et respect des principes nutritionnels ? Michel Montignac a élaboré une méthode efficace et facile à mettre en oeuvre pour maigrir durablement même si nos obligations nous conduisent un peu trop souvent à honorer la gastronomie française. On ne grossit pas parce que l’on mange trop mais parce que l’on mange mal, on peut gérer son alimentation comme on gère son budget, concilier équilibre pondéral et repas d’affaires. Le fameux best-seller de Michel Montignac enfin en poche !
Des maux pour le dire
Le ventre est une mécanique fragile, où les femmes expriment souvent leurs malaises ou leur souffrance. La gynécologie, très médicalisée, a parfois tendance à oublier l’essentiel : les maux du corps sont souvent le reflet d’une douleur plus profonde. Ce livre, sans concession ni tabou, aborde les problèmes gynécologiques auxquels les femmes peuvent être confrontées tout au long de leur vie (contraception, difficultés sexuelles, MST, stérilité, ménopause…) en insistant à chaque fois sur l’aspect psychosomatique. Une nouvelle manière d’appréhender la douleur.
Mangez beau, mangez forme
Sportive de haut niveau, elle a dû manager son corps afin d’en tirer le meilleur rendement. Animatrice de télévision, elle a dû être au sommet de sa forme, malgré le stress, les déplacements incessants… Nathalie Simon nous propose ici une hygiène de vie alimentaire à la portée de tous ! Pour être au mieux dans notre corps, nous devons d’abord connaître ses besoins, savoir ce qui lui fait du bien car la beauté vient de l’intérieur. Les aliments de A à Z et leurs vertus spécifiques. Les meilleures méthodes de préparation, de conservation et de cuisson. Les vitamines, oligo-éléments et sels minéraux indispensables à notre équilibre. Les grands commandements de la beauté à table. Mangez beau, mangez forme : un livre sain, plein de bon sens, à mettre en pratique !
Echine
Dan a sacrifié ses nuits, ses jours, ses amis, ses amours à l’écriture. Il avait du talent, il a eu du succès. Et puis, un jour, plus rien. La page est restée vierge, la source était tarie. Depuis, Dan écrit des scénarios pour la télévision. Sur commande. Sans honte et sans passion. Mais il y a son fils Hermann ; la bière mexicaine ; les femmes toujours belles parce qu’on les aime, et qui s’en vont parce qu’on les aime trop – ou mal ; les voisins homosexuels et attendrissants ; et puis les couleurs de la rue, la transparence de l’air. Etres qui se cherchent à tâtons et qui tous ont le mal de vivre, quotidien qui est le nôtre et qui, par la magie du verbe, devient littérature, mélange de tendresse et de violence, d’espoir et de désespérance, on retrouve ici l’univers de Djian : « Dans la rue, les gens parlaient de leur facture de gaz et de la fin du monde.
La reine Margot
1572. La France des guerres de religion est devenue le champ clos des grands seigneurs et des prétendants au trône. A Paris, le jeune roi protestant de Navarre, le futur Henri IV, vient d’épouser Marguerite de Valois, dite Margot ; mariage politique qui n’empêche pas les Guise et le roi Charles IX de fomenter les horreurs de la Saint-Barthélemy. Sur les pas du jeune comte de La Mole, dont s’éprend éperdument la belle Margot, et de son compagnon, le tonitruant Annibal de Coconnas, nous entrons dans ce labyrinthe d’intrigues, d’alliances, de trahisons. Les poignards luisent sous les pourpoints. René le Florentin fournit les poisons à l’implacable Catherine de Médicis. Le vieux Louvre avec ses fêtes brillantes, ses passages secrets, son peuple de soldats et de jolies femmes, est le théâtre où se déploient en mille péripéties les jeux de l’amour, de la politique, de la haine. Le père des Trois Mousquetaires nous en donne une passionnante chronique, où sa pétulante bonne humeur survit aux plus sanglants épisodes.
Rendez-vous
Qu’y a-t-il au-delà de l’horizon? Eve, Freddie et Delphine ont répondu à cette question, chacune à leur manière, mais toutes avec le même goût du risque, de l’audace, des émotions fortes, du défi. A Dijon, en 1913, Eve est celle par qui le scandale arrive. Rompant les liens avec sa famille, bafouant les principes de la bourgeoisie, elle s’éprend d’un artiste de music-hall, et s’enfuit avec lui. Ses filles hériteront de son intrépidité. Freddie, un peu garçonne, se passionne pour l’aviation et devient l’une des premières femmes pilotes acrobatiques. Delphine, comédienne, séductrice à l’écran comme à la ville, partage sa vie entre le regard des caméras et celui des hommes qu’elle fascine. Des vignobles de Champagne à Los Angeles, du théâtre aux armées de la Grande Guerre aux studios de cinéma dans Paris occupé, des salles de bal d’un château britannique aux terrains d’aviation de la RAF, ces trois femmes sont allées au-devant de leur époque. Elles ont osé repousser leurs propres limites.
Le voyageur en hiver
Il ne doute de rien, Floringel. Il s’est engagé comme ménestrel chez le Maître de Cimelair pour tenter de libérer son amour, retenu prisonnier. La tâche n’est pas facile et il n’a guère d’atouts dans sa besace. En dehors peut-être de son sourire et des ballades qu’il chante en grattant les cordes de son luthiole. Pour séduire le Maître, résister aux sortilèges des serpents de fer, passer entre les grimpacées, il va devoir mettre en oeuvre bien des stratagèmes. Mais Floringel n’est peut-être pas celui qu’on croit.
L’église verte
Dans un village de France, on découvre un homme qui vient de nulle part : un homme sans nom, sans famille, sans passé, ou, du moins, se prétendant tel. Il semble avoir vécu un certain temps caché au cœur de la forêt, cette église verte, ultime refuge pour ceux qui veulent fuir leurs semblables…. Ou eux-mêmes. Quel est son secret ? Hymne vibrant à la nature – dont Hervé Bazin, obstiné campagnard, parle mieux que personne, en connaisseur et en poète – L’Eglise verte nous interroge : en fin de compte, qu’est-ce qu’un homme ? Un état civil ? Un animal civilisé ? Un être obligatoirement social ? Classés, fichés, bureaucratisés, sommes-nous encore libres différents, solitaires, vraiment nous-mêmes ?
Le désordre et la vie
La musique et le sport, la politique et la littérature, la pensée et la science… En deux ou trois décennies l’animateur de Radioscopie et du Grand Échiquier a tissé à sa manière, toute de curiosité et d’ouverture, la mémoire de notre époque. En contrepoint de ces milliers d’heures d’antenne, familières à un immense public, Jacques Chancel nous livre ici trois années de son journal de bord personnel.
Rencontres et souvenirs, lectures et voyages, coups de griffe et aveux rythment ces pages, au fil de la vie, de ses hasards, de ses drames et de ses bonheurs. Observateur passionné du temps et des hommes, l’auteur de Tant qu’il y aura des îles (prix des Maisons de la presse 1981) nous fait entendre ici une voix qui est aussi celle d’un écrivain.
Les ailes du matin (Tome 1)
Louis XIII, à travers son tout-puissant ministre, le cardinal de Richelieu, règne sur la France à la gloire de laquelle il sacrifie le meilleur de lui-même, en dépit d’une santé défaillante. Mais l’autorité sans partage de son conseiller redouté attise haines et convoitises. Autour de la reine Arme d’Autriche, de Monsieur, frère du roi, de Marie de Rohan, duchesse de Chevreuse, du comte de Chalais, son amant, Jean-Baptiste d’Ornano, maréchal de France, un groupe décidé de conspirateurs de haut rang se dresse pour abattre l’homme rouge. Dans cette atmosphère fiévreuse d’agitation latente et de complot, survient à Paris la très jeune et ardente Floriane de Saint-Évy. Atteinte au coeur par les furtifs éblouissements d’un tout premier amour, pour fuir aussi les assiduités d’un homme qu’elle exècre, Floriane se lance dans le tourbillon de la vie parisienne, inconsciente des dangers qui la guettent. Présentée à la Cour, adulée, choyée, elle fait tourner les têtes, suscite des passions, provoque, malgré elle, des conflits qui finissent dans le sang. Duels, pièges, rapts, évasions, chevauchées, idylles, coups de théâtre se succèdent à un rythme endiablé, jusqu’au jour où, pour elle, à l’ombre d’un échafaud sinistre, le destin semble soudain définitivement basculer…
Le complexe d’Icare
Elle écrit comme un homme – mais non, si elle écrit comme quelqu’un, c’est comme une femme cent pour cent femme… Sur bien des points, elle est plus directe, plus franche que bien des auteurs masculins. Car voici une femme libérée, qui dit son besoin de l’homme, qui avoue étre obsédée par le sexe et l’amour, sujet sur lequel on n’entend pas assez le son de cloche féminin. Henry MILLER. Sans complexe, sans intellectualisme, dans un roman d’une irrésistible drôlerie, Erica Jong raconte les désirs, les fantasmes, les contradictions aussi de la vie sexuelle féminine. Paru en 1973, Le Complexe d’Icare a été traduit dans le monde entier et vendu à plus de dix millions d’exemplaires.
Le septième ciel
L’aventure que raconte Jacques Lanzmann a peu de chances de vous arriver. Sauf… si vous êtes joueur, presque flambeur, quelque peu incertain de votre avenir, insomniaque mais à l’écoute du monde, morose, râleur, généreux. Coups durs pour les héros du Septième Ciel. Un contrôleur fiscal s’installe chez le premier. La femme du second est en cavale avec un producteur de cinéma grec. Quant au troisième, il a un petit compte à régler avec la nature. Etrange. Moïse leur apparaît en songe et leur parle. Il promet à chacun de le dépanner de sa petite misère terrestre en échange d’une marche à pied in deserto. Mais voilà, il y a loin des champs de course d’Auteuil aux champs de mines du Sinaï et les tables de la Loi ne sont pas du même bois que celles du poker…
Le mercenaire du diable
Lorsque Mariella Naldi, styliste de renommée internationale, découvre son appartement saccagé, elle préfère, à celle de la police, l’aide de Julius Kopp et de son agence de renseignement d’un type nouveau, l’Ampir. Dans l’entourage de Mariella – femme plus ambiguë qu’il n’y paraît – Kopp localise bientôt Sandor Béliar, un financier dont le passé et les affaires ont des ramifications en Pologne, à Berlin, Amsterdam, Venise. Les filières qu’il remonte l’amènent à un réseau de prostitution et de clubs très privés où l’on s’adonne en outre à des cultes sataniques fortement imprégnés de mythologie nazie. Ce réseau serait-il à l’origine de profanations de cimetières et de meurtres rituels ayant eu lieu dans plusieurs pays ? Après Les Maîtres de la vie et Le Complot des anges, Sulitzer nous entraîne, sur les pas de Julius Kopp, dans les mystères de l’Europe d’aujourd’hui, où l’argent sale, l’appétit de puissance et les fantasmes politiques les plus inquiétants tissent de sombres alliances.
Les enfants qui s’aiment
Entre deux lycéens, une Canadienne, un Français, encore adolescents, naît un amour. Amour d’enfants assurément mais qui grandit bientôt au point de devenir un amour dur à porter, une source de souffrances. Le roman décrit la découverte mutuelle de cet amour dans un regard, dans un sourire, la première confidence, le premier baiser maladroit, le premier éveil de l’instinct, l’indifférence aveugle des parents, puis leur intervention inquiète, enfin la séparation des enfants et la rupture de ce sentiment trop lourd pour de si jeunes coeurs.
Haute fidélité
Rob vend des CD dans une ruelle de Londres, mais connaît la nostalgie des bons vieux vinyles. Haute fidélité était ainsi l’appellation donnée autrefois aux platines disques ou la vertu érigée en principe fondamental de l’amour. Hypocrisie ? Rob, la trentaine et beaucoup d’angoisses, s’interroge. Comment faire durer l’amour ? Comment faire l’amour ? Qu’est-ce qui est le plus important : ce qu’on est ou ce qu’on aime ? Laura vient de le quitter alors qu’il pensait finir sa vie avec elle. Grande mise au point. Et paradoxalement, il réalise que son plus grand chagrin d’amour date de ses douze ans, un soir autour d’un bac à sable. Celui qui a conditionné tous les autres… Ce serait bien de penser qu’avec l’âge les choses ont changé, que les relations sont devenues plus subtiles, les femmes moins cruelles, les carapaces plus épaisses. (…) Mais je retrouve quelque chose de cette soirée dans tout ce qui m’est arrivé ensuite.
Les amandiers fleurissaient rouge
Juillet 1936. Les troupes nationalistes de Franco entreprennent de conquérir le pays dirigé par les républicains : le drame de la guerre civile espagnole commence. Dans l’Aragonais républicain, Soledad et Miguel se donnent l’un à l’autre avant que Miguel, enrôlé de force malgré ses opinions, parte combattre dans les rangs nationalistes. Soledad l’attendra… à moins que la guerre ne se charge de modifier les destins.
Malgré une vie envahie par la peur et peuplée de morts, Soledad trouve un peu de réconfort auprès de Luis, un milicien républicain. Mais, devant la menace franquiste, il faut fuir.
God save les françaises
Paul West, notre Englishman préféré, a décidé de rester en France pour parfaire son éducation érotico-sentimentale Paul West a trouvé la Française de ses rêves. Elle n’a qu’un défaut : ses parents. Et même s’il jure ses grands dieux que l’empoisonnement de sa belle-mère n’était pas prémédité, sa fiancée, depuis, ne le regarde plus tout à fait du même oeil… Sinon, entre deux siestes crapuleuses, Paul West n’a pas renoncé à ouvrir son salon de thé typiquement british. Mais il prend du retard car il se débat parallèlement avec quelques questions existentielles : les bureaucrates français sont-ils tous pervers ? y a-t-il une manière de cuisiner les courgettes qui les rendrait comestibles ? comment une Française peut-elle décemment préférer un french lover à un sujet de Sa Majesté ?
Le grand feu
L’incendie du château de Fréteval rapproche Bernold, jeune maître verrier, et Isambour, brodeuse sur toile. Ils s’aiment. D’un amour tendre et passionné. Mais l’oncle de la jeune fille veut la marier au fils du meunier. Bernold enlève Isambour. Après ce rapt chevaleresque, il l’emmène à Blois et l’épouse. Roman de cet amour qui dure les vingt années que dure la vie du couple, Le Grand Feu est aussi celui de toute la société féodale du début du XIIe siècle. Aux alentours de Blois, et dans la vallée du Loir, on construit des villages et des villes, des églises et des donjons fortifiés ; la princesse Adèle, fille de Guillaume le Conquérant, introduit un nouvel art de vivre ; des croisés rentrent de Terre sainte ; les épidémies et les famines sont évoquées en filigrane. Comme sur les tapisseries de Bayeux, qui viennent d’être achevées, c’est tout un monde en mutation – des paysans aux artisans et aux seigneurs – que Jeanne Bourin laisse apparaître ici, et fait revivre.
Très sage Héloise
Héloïse ! Une des créatures les plus extraordinaires de tous les temps !é On a pu l’appeler la femme qui inventa l’amour car elle se dresse comme une torche au seuil du siècle qui sut transmuer le sentiment amoureux en passion. Née avec lui (1100 ou 1101), la belle étudiante du cloître Notre-Dame vécut totalement, dans sa chair, dans son âme, les enivrements et les déchirements d’une découverte superbe mais sulfureuse. Elle allait bouleverser l’ordre de l’amour humain. Emportée dans la même étourdissante spirale, Abélard et Héloïse demeurent les témoins exemplaires de la prodigieuse révolution de moeurs qui s’est produite à l’aube de ce XIIe siècle qui fut, en réalité, notre véritable Renaissance.
Le hameau des mirabelliers
1870. Sur les hauts de Pompey, depuis des temps immémoriaux, quelques maisons sont nichées sur des coteaux de vignes dominant la Moselle. C’est là que Léopold Muller, le cantonnier, laisse sa femme et ses deux fils jumeaux pour partir régler son compte à Bismarck. Il revient blessé et retrouve une Lorraine en proie à la fièvre de l’industrialisation. Dépassé, il pressent que plus rien ne sera comme avant. Aussi, lorsque la fonderie lui propose de racheter ses vignes, il lui reste juste assez de courage pour planter quelques mirabelliers avant de mettre fin à ses jours. Si Léopold n’a pu trouver sa place dans la nouvelle Lorraine qui se dessine, ses enfants, eux, y parviendront-ils ?
L’enfant des autres
Au lendemain du tragique accident de voiture qui vient d’emporter ses parents, Keefer, adorable petite fille d’à peine quinze mois, est recueillie par son oncle, Gordon McKenna. Brisé par la violence de ce deuil inattendu, le jeune homme, sympathique professeur de sciences de 24 ans, va devoir subir les pires humiliations – de la part du restant de la famille – afin de préserver le bonheur et l’épanouissement de sa nièce.
Les confessions (Livres VII à XII)
« A partir du septième livre, les intentions que Rousseau prête à ses « contemporains » changent radicalement de nature ; tandis qui au début il se sentait requis de parler, il a désormais l’impression que ses adversaires emploient tous les moyens imaginables pour l’empêcher d’écrire et d’être entendu. Ce ne sera donc plus pour satisfaire les exigences du lecteur, mais pour défier l’hostilité universelle, que Rousseau persévérera dans son intention de tout dire : « Les planchers sous lesquels je suis ont des yeux, les murs qui m’entourent ont des oreilles, environné d’espions et de surveillants malveillants et vigilants, inquiet et distrait, je jette à la hâte sur le papier quelques mots interrompus qu’à peine j’ai le temps de relire, encore moins de corriger »… » Jean Starobinski.
Contes carnivores
– Un botaniste amoureux de sa plante carnivore – Un curé argentin qui a la faculté de se dédoubler dans différents corps : – Onze écrivains morts que vous n’avez jamais lus : – Une femme-orange qui se laisse littéralement boire par ses amants ; – Une société d’esthètes fascinés par les marées noires : – Des Indiens d’Amazonie qu’aucun linguiste ne comprend ; – Et l’extraordinaire Pierre Gould qui resurgit sans cesse en héros transformiste… Quatorze nouvelles fantastiques à l’Imagination débridée et au style ciselé. dans la grande tradition des labyrinthes borgésiens et du Passe-Muraille de Marcel Aymé. Le lecteur attentif croisera aussi l’ombre de Thomas de Quincey et d’Enrique Vila-Matas, qui s’invite en personne dans la préface.
Entre les morts
Lucy, la compagne de Whit Mosley, est inquiète : son oncle a disparu. Et elle a toutes les raisons de l’être puisqu’on retrouve bientôt le corps de celui-ci dans une tombe, au milieu d’ossements humains.
Whit Mosley, le juge de âix le plus atypique du Texas, commence alors son investigation, qui bien vite se focalise autour des ossements. Ceux-ci semblent en effet liés à un mystère ancien, qui ne va tarder à aviver bien des passions, pour le moins meurtrières. Il serait criminel d’en dire davantage puisque le lecteur, à l’image de Whit Mosley, va bien vite se retrouver au milieu d’un labyrinthe infernal, où toutes les apparences sont trompeuses, les zones d’ombre omniprésentes, et où l’on ne peut faire confiance à personne, chaque protagoniste devenant un suspect potentiel.
Le manoir des immortelles
Pauvre numéro 52 ! Il se promène, insouciant, satisfait. Il ignore que dans le Royaume des Morts, Hadès le guette, l’épie. Et que bientôt, il traversera les eaux noires du Styx pour venir le tuer. Comme il a tué Numéro 42. Et là-bas, dans le manoir, Lola, dédaigneuse de ces querelles, dort.
Le petit frère
Petit frère ! C’est ainsi que jadis ses camarades appelaient Leocadio Mínguez, lorsque la dictature étouffait le peuple d’Espagne, et que Pepe Carvalho croupissait en prison avec lui et d’autres compagnons d’infortune. Depuis cette époque, bien des choses ont changé. L’ancien « rouge » Leocadio est devenu un affairiste, et sa fortune est évaluée à trois milliards de pesetas. Harcelé par la presse pour quelques affaires douteuses, il fait brusquement la une des journaux qui annoncent son suicide. Persuadé qu’il ne s’est pas donné la mort mais qu’il a été assassiné, un de ses vieux camarades engage le détective Pepe Carvalho. En dépit des menaces du commissaire Contreras, Pepe remonte la piste grâce à ses relations dans le milieu des prostituées.Cette nouvelleéponyme au recueil qui en compte huit est une nouvelle fois l’occasion pour le célèbre détective catalan de porter un regard lucide et désenchanté sur la société espagnole et les illusions de sa jeunesse. Dans les autres récits, cet enquêteur subtil et manipulateur vient en aide à une chasseuse d’exhibitionnistes, rétablit la vérité sur la mort de Marilyn Monroe et rend même hommage à Agatha Christie en résolvant deux énigmes classiques. Des textes où l’on appréciera son goût pour le paradoxe et les métaphores.–Claude Mesplède
La cause des adolescents
Voici un livre essentiel qui inaugure de nouveaux rapports avec la jeunesse. Une œuvre généreuse qui explique ce qu’est réellement un adolescent, qui montre comment l’aider dans sa “mort à l’enfance” et comment le guider dans cette période douloureuse… Ultime combat de Françoise Dolto, elle crie ici haut et fort qu’il est indispensable d’établir un rapport de confiance avec les adolescents, de respecter leur liberté et leurs différences. Elle évoque avec intelligence leurs problèmes – qui sont ceux de la société : l’échec scolaire, les fugues, la drogue, la sexualité, le suicide ; elle pose enfin les véritables questions et y répond sans détour
L’ennui
Riche bourgeois romain de trente-cinq ans, Dino est un peintre raté. Par désoeuvrement et par curiosité, il devient l’amant de Caecilia, une jeune modèle de dix-sept ans. Cette liaison semble destinée à sombrer dans le gouffre de l’ennui quand soudain tout bascule : Dino est happé par une étrange passion, une fascination pour Caecilia qu’il ne comprend pas. Dans ce roman simple et fort publié en 1960, Alberto Moravia revient à l’un des thèmes centraux de son oeuvre : la crise des rapports de l’homme et de la réalité. Il analyse avec lucidité mais non sans poésie l’incapacité de son personnage à accepter le monde extérieur et à communiquer avec lui.
La folle avoine
S’il est une histoire d’amour, c’est entre Guy-Noël et sa grand-mère. L’esprit moqueur, elle affuble tout un chacun de sobriquets, la moindre de ses fréquentations étant Jupiter, le Diable et ses suppôts, aussi couettus et cornus que les loups-garous qui hantent ses nuits d’insomnie. Au sein de toute cette faune, sans compter les oies au pitoyable destin, l’enfant orphelin s’épanouit comme la folle avoine en pays sarladais…. Merveilleux Périgord, riche en dictons, récits et lieux magiques. La forêt y est une cathédrale mystérieuse, prêtres et sorciers participent aux mêmes cultes.