L’ange combattant
En dépit de sa timidité native, Andrew Stone est le digne héritier d’une race violente et obstinée pour qui Dieu, le Diable et la religion font partie intégrante de la vie. Chez les Stone, aussi, l’homme est seul maître et la femme ne compte pas. Si l’on ajoute à cela qu’Andrew aime l’étude et déteste les besognes manuelles auxquelles il est astreint dans la ferme paternelle, on comprend pourquoi il la quitte à sa majorité pour devenir missionnaire. Et l’on comprend de même pourquoi il parcourt la Chine d’est en ouest et du nord au sud afin d’accomplir son apostolat sans se soucier du confort de l’épouse et des enfants qu’il traîne après lui. Pasteur militant, ange combattant, Andrew Stone est-il un homme haïssable ou un saint? Pearl Buck le sait mieux que personne puisque cet Andrew est son père. Elle en retrace la carrière avec ce talent intuitif teinté d’humour et cette objectivité qui lui ont valu son renom comme Peintre de la Chine et des êtres qui la peuplent. Ce portrait complète l’histoire des siens commencée dans L’Exilée, où Pearl Buck a raconté la vie de sa mère Carie.
Cri de la chouette
Folcoche, l’héroïne de Vipère au poing, réapparaît chez son fils, après vingt ans de silence. Appauvrie, dégoûtée de la solitude, Madame Rézeau mère sort de sa tanière en ruine,La Belle Angerie. C’est le choc avec la jeune génération ; les enfants de son fils et surtout la sensuelle Salomé lui révèlent un monde bien différent du sien, sans principes, sans préjugés, où le qu’en-dira-t-on ne fait plus la loi. Mordant avec humour, attentif avec amour, Hervé Bazin sait faire parler la jeunesse d’aujourd’hui et redonner vie à une vieille femme avare qui découvre trop tard la joie d’aimer et celle de donner.
L’institutrice
Jeanne aime son métier, sa mission auprès de ses élèves – petits paysans pour la plupart -, les paysages vallonnés qui l’entourent. Mais son quotidien la cantonne dans une solitude pesante, dans des habitudes trop sages. Elle attend de la vie un souffle, un élan, une renaissance. Deux hommes, sous le charme secret de la jeune femme, tentent de percer à jour sa personnalité. Henri Anglade, instituteur, et Pierre Roland, un homme des terres, qui la trouble. Deux destins s’imposent à Jeanne : rester avec l’un d’eux ou tout quitter, suivre son c?ur ou ses aspirations profondes?
Sur les rives de l’Hudson
C’était une musique nouvelle, qui lui était jusqu’alors entièrement inconnue, mais qui faisait aussitôt vibrer les fibres profondes de son âme. C’était quelque chose qui lui était destiné – quelque chose qui lui appartenait intimement. Avait-il jamais connu la poésie? Jeune homme sensible, Vance Weston a 19 ans et de grandes aspirations. En pleine rebellion, il tombe malade et veut mourir ou aller à New York… Ce sera New York, la grande ville et son effervescence littéraire! Là, sur les rives de l’Hudson, il rencontre Halo Spear, son aînée de quelques années, sûre d’elle, cultivée. Leur communion d’esprit est immense, l’horizon s’ouvre pour lui: Vance voudrait être poète, elle l’y aidera peut-être…
Le photographe et ses modèles
Le Photographe et ses modèles. Deux conceptions de l’art d’observer se répondent dans ce livre : celle de George Stubbs, célèbre peintre de chevaux de l’Angleterre du XVIIIe siècle dont le chef-d’œuvre est le tableau représentant Whistiejacket, fameux pur-sang, et qui trône dans le salon de la famille Van Fleet ; et celle d’un photographe d’aujourd’hui, le narrateur du présent livre, Michaël, photographe de mode obsédé par les bouches et les fesses de ses modèles. Deux conceptions qui, partant de points de vue opposés, se rejoignent sur une position aussi trouble que cruelle. Pour Stubbs – dont le récit de la vie et des occupations sanglantes occupe la partie centrale du roman – la dissection était primordiale ; il fallait remonter de l’anatomie la plus effroyable pour parachever l’ordre pur de l’extérieur ; il fallait déchirer les chairs pour accomplir le plus beau des portraits. Pour Michaël, au contraire, la photographie est une investigation subtile qui part de l’apparence pour atteindre aux dérèglements intérieurs de chacun.
Jules César, la violence et la passion
César donnait l’impression de pouvoir surmonter tous les obstacles qui se dressaient devant lui, de savoir utiliser au mieux ses propres qualités pour mener à bien tout ce qu’il avait entrepris.Il avait un pouvoir que Pompée ne possèderait jamais, quelque chose qui semblait couler naturellement, et tout plier à sa volonté. Voici comment Caius Julius Caesar, jeune patricien, va, à grands coups d’intrigues et de manipulations, s’imposer comme une des figures marquantes de la vie politique romaine, accédant en moins de dix ans au statut de pontifex maximus.
Tout au contraire
Dans le cachot où il attend son supplice – l’écartèlement – Estienne Barbier écrit à Rosette, une esclave noire illettrée qu’il a libérée jadis, et n’a jamais revue. Il lui raconte l’étonnante épopée qui, de la campagne orléanaise, imprégnée encore du souvenir de Jeanne d’Arc, où il est né, l’a conduit vers l’Afrique australe des années 1730, déjà salie par la corruption et la tyrannie coloniales. Là, il est devenu bandit – une sorte de Mandrin ou de Cartouche -, bientôt lancé avec une bande de fermiers révoltés à la conquête du Monomotapa, royaume mythique, symbole de tous leurs rêves… Mais Barbier n’est pas seulement un redresseur de torts.
Les larmes de Marie-Antoinette
Dans les jardins du château de Versailles, le vernissage de l’exposition » Magie d’une reine « , consacrée à Marie-Antoinette, rassemble aristocrates et collectionneurs. Parmi les invités, Aldo Morosini, prince vénitien et antiquaire, attire tous les regards. Mais la somptueuse réception est bouleversée par un crime étrange : un homme s’effondre, un loup de carnaval en velours noir planté dans le dos à l’aide d’un poignard… La disparition de l’un des bijoux exposés, une larme de diamant, explique-t-elle ce meurtre ? Pourquoi l’assassin signe-t-il ses forfaits » le Vengeur de la Reine » ? Pressentant que le destin tragique de Marie-Antoinette hante toujours les murs de Versailles, Morosini décide de mener l’enquête. Mais, alors que le mystère s’épaissit, les victimes continuent de tomber, comme sacrifiées au souvenir d’une reine qui déchaîna les passions…
Les joyaux de la sorcière
Pourquoi la baronne d’Ostel, en faisant exécuter son portrait par le grand Boldini, lui a-t-elle demandé de la parer de joyaux qu’elle n’a jamais possédés ? Et à quelle arrière-pensée le peintre a-t-il obéi en accédant à un désir aussi inhabituel ? D’où viennent les pendants d’oreilles et la fabuleuse croix qu’il a reproduits après les avoir vus par deux fois dans des circonstances tragiques ? C’est la succession d’énigmes qu’Aldo Morosini, le prince vénitien expert en pierres historiques, va devoir résoudre afin de venir en aide à une pauvre jeune femme mariée à un odieux personnage.
La mort au doux visage
Se réveiller dans un lit d’hôpital en ayant tout oublié de la journée précédente est une situation pour le moins déstabilisante. Surtout lorsque deux gendarmes viennent vous interroger sur la disparition d’un petit garçon de votre entourage. Et lorsque, la nuit suivante, une voix inconnue résonne dans le téléphone, vous accusant d’avoir commis un meurtre… Désemparée, Laure Favier attend avec impatience le moment de retrouver la paix de sa maison. Et voilà que ce retour la confronte de nouveau à la mort. Cette fois, il va lui être très difficile de prouver qu’elle n’est pas impliquée. Mais comment le pourrait-elle, alors que sa mémoire refuse de lui apporter les réponses à ses questions? Que s’est-il donc passé ce mercredi 21 novembre, jour de ses 35 ans? Qui, dans son entourage, peut la haïr assez pour vouloir la faire accuser de meurtre? A moins qu’elle ne soit réellement coupable, et qu’elle se réfugie derrière son amnésie pour repousser l’inacceptable… C’est dire que l’enquête de Rémi Bechtel sera difficile. D’autant plus délicate que Laure le trouble étrangement, au point de lui faire négliger les mensonges de la jeune femme, fasciné qu’il est par son beau visage… Un visage lisse et lumineux, tout comme ceux des enfants qu’on a retrouvés morts, allongés avec sollicitude, toute trace de violence effacée par un meurtrier précautionneux…
L’envol des anges
Brutalités, racisme, corruption… Howard Elias, le défenseur des droits civiques et de la communauté noire, s’est fait une spécialité de traîner devant les tribunaux la police de Los Angeles. Quand il est retrouvé assassiné dans le funiculaire de l’Angels Flight, à la veille d’un procès, c’est Harry Bosch qui est chargé de l’enquête. Une nouvelle fois, après le passage à tabac de Rodney King et les émeutes qui ont suivi l’acquittement des policiers impliqués, le pays va avoir les yeux rivés sur Los Angeles où tout faux pas risque d’embraser les quartiers noirs.
Des clous dans le cœur
Il y a des affaires qui te pourrissent la vie…,elles restent en toi, plantées dans ton cœur comme un clou qu’un mauvais plaisant s’amuserait à manipuler… Miné par ses excès et la maladie, le commandant Revel crache le sang et sa haine de l’hypocrisie. Bourru, taiseux et rogue, il enrage devant les affaires non résolues à la PJ de Versailles : morts suspectes, disparitions… Comment la vérité pourrait-elle sortir de la bouche d’un enfant autiste ? Son équipe respecte les mystères du patron et, au-delà de la simple vérité due aux familles, la vérité complexe d’un grand flic dont le courage en impose à la mort, celle des autres comme la sienne !
L’hôtel hanté
Fiancée humiliée, veuve manipulatrice et soumise évoluant dans une famille en apparence respectueuse des usages de la haute société victorienne… Qui est vraiment la comtesse Narona ? Une intrigante prête à tout pour toucher une prime d’assurance sur la vie de son époux, ou bien la victime de craintes superstitieuses sur laquelle le destin semble s’acharner ? Entre Londres et Venise, Collins campe des personnages aux facettes multiples et complexes qui seront, consciemment ou non, les complices d’une mort naturelle qui ne tardera pas à se révéler suspecte.
Ne jamais t’embrasser
Le royaume des fés est menacé par la Discorde, une entité terrifiante à l’affût des conflits et de la guerre. La Reine de l’Eté, Aislinn, doit affronter ses nouvelles responsabilités dans ce climat angoissant, et apprendre à régner auprès de Keenan, toujours aussi imprévisible qu’attirant. Elle doit également renoncer à tout jamais à Seth, son amour humain. Mais lorsque Seth tombe dans les filets de la toute-puissante Sorcha, souveraine de tous les fés, Aislinn ne peut se résoudre à l’abandonner.
Il y eut un coup de fil de l’assistante sociale pour annoncer que je sortais de prison. Mon père était à jour, au bout de son combat. Il ne cherchait qu’à vivre encore une nuit pour revoir son enfant, cet homme de trente-trois ans enfin libre. Pour assister à cette deuxième naissance. Pendant le voyage vers Paris, je fabriquais les mots, les phrases que j’aurais aimé lui dire et ne lui dirais jamais. Et lui dans son fauteuil fabriquais les grandes envolées qu’il garderait au fond de sa gorge. Alors, Père, je m’en souviens. J’étais dans l’entrée assez étroite et je poussais la petite grille en fer forgé, mais mon regard était déjà sur toi et tu t’es lentement levé. Si lentement. Il n’y avait plus de grillage entre nous. Tes mains fortes et soignées ont emprisonné mon visage amaigri.
Le manuel des premières fois
Perdre votre virginité. Manger des escargots. Faire tourner les tables. Vous suicider. Coucher avec la femme du voisin. Gifler un nain. Rencontrer un extra-terrestre. Organiser une partouze. Assassiner un inconnu… Grâce à ce manuel, vous allez enfin oser franchir le pas. Commentées et expliquées comme si vous y étiez, vous trouverez ici toutes les premières fois dont vous rêvez (et même celles auxquelles vous ne vous attendez pas, mais qui peuvent vous tomber dessus à tout moment). Ainsi vous n’aurez plus aucune crainte. Et vous pourrez vous lancer en toute confiance, les yeux fermés ! Grâce au « Manuel des premières fois », c’est la vraie vie qui commence enfin. Chic alors !
La permission
Il est long, sinueux, épineux le chemin qui mené au pardon. Parce que ma mère m’a demandé pardon au seuil de ses quatre-vingts ans, après m’avoir emprisonnée à l’âge de dix ans dans le mensonge, j’ai pu enfin commencer à m’appartenir, à l’approche de la cinquantaine. Jusqu’alors, j’étais ligotée par le honteux serment de garder le silence sur la faute que j’avais partagée avec mes trois grands frères… Brigitte, élevée au sein d’une famille pléthorique et bourgeoise, découvre, enfant, les jeux sexuels avec grands frères et cousins sans réaliser qu’elle s’enferme dans un cycle infernal de plusieurs années pendant lesquelles elle ne saura plus dire « non ». Informés, ses parents ne cesseront de nier cette réalité, lui inculquant ainsi la loi du silence. Loi dont profitera aussi un oncle, auprès duquel, adolescente, elle avait cru trouver un soutien.
Coup de soleil
C’est l’été sur la Côte d’Azur. Un homme qui n’est plus tout à fait jeune, Frank, entre dans un cinéma. Deux jeunes filles, Cécile et Marie-Laure, l’abordent et lui demandent de payer leurs places. Elles ont dix-huit et vingt ans, elles sont jolies, errantes, intéressées et terriblement fauchées. Elles décident, plutôt contre son gré, de s’installer chez lui. C’est le début d’une histoire d’amour que tout vient compliquer : le conflit des générations, leur indépendance, le mélange d’innocence et de cruauté qu’elles distillent en toute inconscience et qui le persécute en l’attachant de plus en plus solidement à elles… jusqu’au jour où tout cela se met à tourner très mal. Roman d’amour, rempli d’action et de suspense, Coup de soleil est aussi une passionnante étude de moeurs et de civilisation.
Sous le ciel de Novgorod
Il était une fois une princesse russe nommée Anne ; elle épousa un roi de France, Henri. C’était il y a fort longtemps : en 1051 … Une turbulente saga russe où ne manque aucun des ornements du grand roman historique à la Walter Scott : chevauchées dans la neige, hordes de loups, monceaux de fourrures, princesses ardentes et trahies, dames d’atour, rois tiraillés entre les exigences de la politique et d’innombrables pulsions physiques, non moins impérieuses … Irène Frain, Paris Match.
La jeune fille au pair
Quelques années après la Libération, une jeune Allemande, Wanda Schomberg, arrive à Paris et se place comme fille au pair dans une famille juive de Montmartre : les Finkelstein. Un choix délibéré : elle espère pénétrer dans cette communauté, et connaître de près ces gens que les nazis destinaient à l’extermination. Assez vite des liens de confiance et d’amitié se tissent entre Wanda et les Finkelstein. Pourtant, Wanda disparaît de temps en temps, pour quelques jours, sans motif connu. Quel est le secret qui hante sa vie ? Sur des thèmes qui n’ont rien perdu de leur actualité, l’auteur du best-seller Un sac de billes – mais aussi de Tendre été et d’Abraham Lévy, curé de campagne – mêle l’émotion au sourire, dans un récit où l’apprentissage de la fraternité humaine débouche sur une véritable conversion intérieure.
L’ombre du soupçon
Depuis l’accident qui selon elle n’en était pas un dont elle a été victime, Peyton, brillante interne en pédiatrie, se sent observée, suivie, harcelée. Cependant, ni la police ni son mari ne prennent ses craintes au sérieux. Mais les étranges coïncidences se succèdent : ces roses rouges qu’on lui laisse un peu partout, ces inquiétants appels téléphoniques. Peyton doit se rendre à l’évidence : tapi dans l’ombre, à l’affût de ses moindres gestes, un homme attend pour la tuer…
Les nouveaux amants
Un homme rencontre une femme. L’homme ? Oscar, 42 ans, marié avec une actrice, Anne. Auteur de théâtre à succès, cet homme comblé ignore, au début du roman, qu’il va vivre – et non plus seulement écrire – la pièce la plus turbulente de sa vie. Ce sera, pour lui, une comédie risquée, une anthologie de douleurs, une foire aux ivresses, un malheur merveilleux… La femme ? Ce n’est pas son épouse, bien sûr. Elle se nomme Roses de Tonnerre, 25 ans, une fille très fête en larmes, une orgie de contradictions, un merveilleux danger. Cette Roses ne respecte que l’imprévu et les jeux sans règles. Elle est, de plus, sexuellement très curieuse et d’un haut voltage sensuel…
L’héritage Fogg
Quand Philéas Fogg, héros du » tour du monde en 80 jours », meurt en 1888, il laisse une immense fortune et… un testament. Celui-ci ne pourra être ouvert que cent ans après sa mort. Fogg a décidé de léguer sa fortune à son descedant éventuel. A une condition: qu’il refasse, comme lui, le tour du monde dans le même délais, par les même étapes. Mais Philéas Fogg n’avait pas prévu les progrès techniques. En 1988, une petite semaine aurait dû suffire à l’héritier pour boucler ce tour du monde. Sauf événements inattendus… Calr le monde a lui aussi beaucoup évolué, et l’aventure reste périlleuse: guerres, attentats…
Cavalcade
Poisson Chat est un jeune homme de bonne famille : un père général en retraite, une mère effacée, quatre frères, banquier, médecin, moine ou polytechnicien et enfin Poisson Chat, le seul qui a mal tourné. Il a raté trois fois son bac, s’est fait réformer lors de son service militaire et n’est toujours pas marié. Un artiste dans son genre, Poisson Chat, collectionnant les jolies filles comme un amoureux de la nature épingle les papillons, avec amour et délicatesse, guitariste éclectique, une vie choyée par le destin, des amis à n’en plus finir. Jusqu’au jour où une erreur de casting expédie sa voiture dans un fossé, laissant le jeune homme la tête à l’envers, le reste du corps pris dans les tôles froissées, entre Enfer et Paradis. Ce sera l’hôpital de Garches, réanimation intensive, quatorze mois à revenir parmi les vivants avec comme seule perspective des courses en fauteuil roulant. Tétraplégique pour un jeune homme qui n’a jamais attrapé que quelques grippes et deux chaudes-pisses, c’est un avenir sans but, une autre vie dans un autre corps. Mais pas la vie du Poisson Chat désirant toutes les femmes de la terre. Serait-il puni par là où il a pêché ? Dieu, l’amour et la Bossa Nova, ressusciteront-ils le Poisson Chat ? Avec des mots cinglants et un humour salvateur, Bruno de Stabenrath a su rester en équilibre au bord du gouffre pour évoquer le traumatisme de l’accident, le handicap et son dépassement. –Stelio Paris
Un homme à tout faire
Patron abusif et concupiscent, emploi minable, otites à répétition de son petit garçon, qu’elle élève seule… Maggie Ivey a toutes sortes de raisons de sombrer dans la dépression lorsqu’elle débarque chez le célèbre Dr Golding, psychiatre en vogue, pour subir son fameux traitement, une reprise en main en vingt et un jours . La première séance se passe à merveille. Jason Golding est un homme affable, doué d’une capacité d’écoute remarquable, et Maggie se sent tout de suite mieux quand elle quitte le cabinet après avoir pris rendez-vous pour la semaine suivante. Le problème, c’est que le beau et séduisant jeune homme qui l’a si gentiment reçue n’est pas Jason Golding mais un certain Jake Cooper, entrepreneur venu remettre à neuf le cabinet du praticien, hospitalisé à la suite d’une crise cardiaque… Un roman pétillant, plein d’esprit et de charme, dans la grande tradition des meilleures comédies américaines. Hollywood ne s’y est d’ailleurs pas trompé puisque l’adaptation cinématographique d’Un homme à tout faire est en cours pour les studios Dreamworks et Universal.
De plus loin de l’oubli
J’aurais brassé les papiers, comme un jeu de cartes, et je les aurais étalés sur la table. C’était donc ça, ma vie présente ? Tout se limitait donc pour moi, en ce moment, à une vingtaine de noms et d’adresses disparates dont je n’étais que le seul lien ? Et pourquoi ceux-là plutôt que d’autres ? Qu’est-ce que j’avais de commun, moi, avec ces noms et ces lieux ? J’étais dans un rêve où l’on sait que l’on peut d’un moment à l’autre se réveiller, quand des dangers vous menacent. Si je le décidais, je quittais cette table et tout se déliait, tout disparaissait dans le néant. Il ne resterait plus qu’une valise de fer-blanc et quelques bouts de papier où étaient griffonnés des noms et des lieux qui n’auraient plus aucun sens pour personne.
Babur – Histoire des grands moghols
Babur est un des grands personnages de l’histoire. Et pourtant l’Occident ne connaît guère ce descendant de Gengis Khan et de Tamerlan, qui a jeté les fondements de l’empire des Grands Moghols. Un homme extraordinaire s’il en fut, conquérant, mais aussi mystique, juriste et théologien, dont les talents d’écrivain sont encore universellement estimés: ses mémoires constituent la meilleure source d’information et sur son époque et sur les événements qui s’y déroulent.
Les prédateurs de l’action humanitaire
Médecins sans frontières est devenu, en vingt ans, l’un des phares de l’action humanitaire. Ses membres se trouvaient aux côtés des réfugiés du Cambodge et de l’Ethiopie comme dans les montagnes kurdes après la guerre du Golfe, ou dans les ruines d’Arménie après le tremblement de terre. Ils ont inventé une médecine d’urgence à l’échelle de la planète, transposé les techniques des SAMU au niveau des catastrophes mondiales, qu’elles soient naturelles ou politiques.
Rajeunir jusqu’à 100 ans
Vivre mieux, quelle aubaine, mais dans quel état ? C’est toute la question. La médecine actuelle n’apporte guère de réponse aux vieux patients désireux de conserver la santé, la forme physique, une sexualité active… Jean-Claude Secondé s’adresse à ce large public. II souligne que les signes du vieillissement sont perceptibles dès 30 ou 35 ans, sans que nous en ayons conscience. Le lecteur va apprendre à vieillir lentement en utilisant ses conseils. La présentation est limpide. Trente troubles de santé sont ici repris : du cholestérol à l’hypertension, de l’insomnie à la panne sexuelle, de l’affection de la prostate aux varices et au zona… Pour chacun d’entre eux, des traitements spécifiques sont proposés à base de vitamines, d’acides aminés, de plantes, d’algues, de souches bactériennes, de métaux, de sulfates, d’aliments choisis tout simplement… Des traitements faciles à suivre et très novateurs. On reste stupéfait de la variété des solutions offertes pour combattre le vieillissement. Que diable, la vieillesse n’est pas une maladie ! Les autorités médicales et sociologiques les plus sérieuses vous promettent une durée de vie de 100 ans, à terme relativement court. A lire absolument pour vivre son troisième âge en pleine forme.
Le dernier amant
Lotte a parfaitement réussi la fête d’anniversaire de son mari. La maison parisienne ruisselle de lumières et d’animation heureuse. Tous les amis sont là, et les enfants, presque adultes déjà, rayonnent de vie et de gaieté. Une belle soirée, fatale cependant, mais Lotte ne le sait pas encore. Qui peut contrôler la naissance impérieuse du désir ou les mouvements de son coeur ? Pourquoi ce désordre intérieur à la vue d’un certain visage ? Lotte a tout de suite remarqué Martin, l’ami de sa fille, son regard insolent et désemparé, ses allures de jeune fauve asocial et mystérieux. Dès cet instant, cette femme raisonnable et maîtresse d’elle-même est entrée dans le mécanisme infernal de la passion amoureuse.
Va où ton cœur te porte
Seule dans sa maison battue par les vents d’hiver, une vieille femme qui n’a plus que quelques mois à vivre écrit à sa petite-fille. Avant de disparaître, elle souhaite resserrer les liens distendus par les aléas de l’existence. Pour cela, elle n’a que des mots. Des mots d’amour, ou des mots qui l’entraînent à évoquer sa propre vie. Elle raconte sans pudeur ni complaisance son enfance solitaire, son mariage de raison, la mort tragique de sa fille et parle pour la première fois du seul homme qu’elle ait aimé. Quinze lettres pour crier haut et fort à la jeune génération qu’il faut faire confiance au destin et écouter son coeur.
Le peseur d’âmes
A l’isolateur de Lébédeva, dans les faubourgs de Saint-Pétersbourg, Jacques Hérisson soigne les enfants des rues. Il se dévoue pour le petit Oleg, qu’il a recueilli, pour Piotr, le retraité qui parle aux fantômes, pour Anton, le marin aux paumes trouées. Mais Jacques n’a pas toujours été cet homme qui comprend, pardonne et s’oublie dans le service des autres. Dans sa précédente vie, Jacques avait une jolie femme, deux filles, un statut, des certitudes. Des certitudes surtout. Pourquoi une existence bascule-t-elle ? Comment Jacques, si posé, si rangé, au terme d’un week-end de Toussaint à l’abbaye du Mont Saint-Michel, se retrouve-t-il accusé de folie et de meurtre ? Qu’est pour lui l’étrange croisade des enfants qui, en 1212, a lancé une armée de gamins vers les murs dorés de Jérusalem ? Qui se cache derrière le sourire d’Eve, tentatrice d’hier et d’aujourd’hui ?
Moment d’un couple
Juliette, ingénieur dans l’informatique, et Olivier, journaliste, ont deux enfants et une vie de couple moderne. Lorsque Olivier avoue à sa femme avoir une liaison, l’univers de Juliette vacille. Comment survivre à la trahison? C’est à cette question que ce roman, écrit au scalpel, sans concession mais non sans humour, entend répondre. Rien n’y échappe, ni les risques de la vie à deux et les glissements du désir ni les contradictions d’un certain féminisme et la difficulté d’être un homme aujourd’hui.
Le troisième jumeau
Une inquiétante plongée au cœur des manœuvres inavouables liées au génie génétique Comment deux vrais jumeaux peuvent-ils être nés de parents différents, des jours différents, à des endroits différents ? C’est à cette impossibilité biologique que se heurte Jeannie Ferrami, une généticienne de vingt-neuf ans spécialiste des jumeaux, lorsqu’elle se penche sur le cas étrange de Steve Logan et Dennis Pinker. Ils partagent le même ADN et sont de véritables Sosies, jusque dans leurs gestes et leurs manies, mais ils ne se connaissent pas et n’ont jamais entendu parler l’un de l’autre. Brillant étudiant en droit, Steve est un garçon sympathique et sans histoire. Dennis, lui, est un psychopathe endurci condamné à la prison à vie. Pourtant, c’est Steve qui est accusé d’un crime. Convaincue de son innocence, Jeannie s’acharne à rechercher la vérité. Autour d’elle, la violence et les agressions se multiplient. Tous les témoignages concordent : l’agresseur ressemble trait pour trait à Steve et Dennis. Qui est cet homme ? Jeannie n’a plus le choix : elle doit découvrir le secret des sosies et le véritable visage de son ennemi. Et s’il s’agissait d’un troisième jumeau ?
L’Atlantique est mon désert
Je sors de l’hôpital à la fin de l’été 1995 dans une chaise roulante, avec des cannes anglaises pour marcher, une minerve pour éviter les chocs dans le haut de la colonne vertébrale, le souffle très court, le cœur hésitant à régler et les pansements des cicatrices qui suintent encore à changer tous les deux jours. Je devrais, après un triple pontage, passer trois semaines dans un institut spécialisé, aller régulièrement aux Invalides où existe le meilleur service de rééducation. Patiemment réapprendre, une fois de plus, à respirer et à me servir de mes jambes.
Il y a peut-être encore mieux pour la convalescence. L’air du large. La responsabilité de la barre. La liberté. L’océan.
Trois fois par jour, tous les jours, nous mangeons. Mais savons-nous vraiment ce que nous mettons dans notre assiette ? Pour nous aider à bien les acheter, Élise CastaVerchère nous dit tout sur les principaux produits de notre alimentation, des plus simples (pain, pomme de terre, lait) aux plus délicats (foie gras, saumon, crustacés) : d’où ils viennent, comment on les obtient, quels sont les meilleurs… Elle nous explique les mentions obligatoires, les labels, les méthodes de fabrication, la sécurité alimentaire, les variétés, les arnaques… Surtout, elle nous dit à quoi prendre garde et ce qui fait la différence entre le bon et le moins bon. Que nous fassions nos courses en grande surface, au marché ou chez les petits commerçants, grâce à ce guide organisé comme un dictionnaire, nous saurons faire la différence entre un Label rouge et une AOC, reconnaître en un clin d’œil un saumon d’élevage ou une bonne baguette, choisir le meilleur camembert, déchiffrer une étiquette de champagne…
Journal d’une grosse repentie
Perdre cinquante kilos quand on en pèse cent trente ! Quel défi ! A donner le vertige. Avec pour seule compensation, au départ, l’écriture. Ce journal qu’on tient et qui vous soutient quand le corps vous obsède, que l’âme vous trahit et qu’on veut retrouver la ligne… Sonia Dubois en a assez de tricher. Elle se prétendait heureuse. A la télé, elle était l’alliée des femmes rondes, on la trouvait géniale. Mais, en sont for intérieur, elle rêve d’une paire de jeans. La plus mythique, la plus légendaire. Un 501 ! Pari tenu ! Sonia raconte sa cure comme une aventure : ses tentations obsessionnelles, ses achats compulsifs, le pourquoi et le comment de sa gourmandise d’hier. Figure de proue de la diététique, elle dit ses espoirs, sa fringale de vivre, sa quête de bonheur. Son combat pour revenir au monde.
La nouvelle famille
Vous allez refaire votre vie, vous avez des enfants, votre nouveau conjoint aussi ? Votre objectif : refonder une famille, construire un foyer stable et fort. Comment composer avec une progéniture issue de mariages antérieurs ? Comment faire cohabiter beaux-parents, beaux-enfants, demi-frères, demi-sœurs ? Quels sont les droits des uns et les devoirs des autres ? Comment concilier intimité conjugale et exigences de la vie familiale ? Comment s’aimer, se préserver pour donner à chacun sa vraie place, celle qui garantira à tous un juste équilibre et un épanouissement des sentiments ? Exemples à l’appui, ce livre offre des solutions adaptées à chaque famille et à chaque personne. Il aide à faire un succès d’une aventure à priori hasardeuse.
L’année criminelle 2
N otre vie quotidienne est peuplée de faits divers dont les journaux, la radio et la télévision nous donnent le récit. Histoires vraies, histoires de sexe ou d’argent, de désespoir ou de haine, où des êtres apparemment ordinaires deviennent, par fureur ou de sang-froid, des meurtriers… Pour la première fois, Pierre Bellemare et son équipe font le tour du monde pour nous raconter les faits divers d’une année, ceux qui firent la une – Simone Weber, les infirmières de Lainz – mais aussi bien d’autres, moins connus mais pas moins effrayants. Après Les Dossiers d’Interpol et Les Grands Crimes de l’histoire , une plongée hallucinante, au rythme des meilleures histoires de Pierre Bellemare, dans les drames qui chaque jour se jouent tout près de nous.
Un crime par omission
C’est un vieux ‘château du Moyen Âge habité par un Anglais, duc et seizième du nom, prénommé Marmaduke. Sir Marmaduke est une personnalité du Sussex et Sir Marmaduke, en bon Anglais, déteste être dérangé à l’heure du thé. Or, ce 15 août 1948, son valet de chambre affolé le dérange de la manière la plus inconvenante qui soit : Sir, il y a là un jardinier…
L’été de la peur
Eté 1922. A Laguna Beach, le paradis des surfeurs, un tueur psychopathe sème la panique en massacrant ceux qui ne correspondent pas à ses critères de la race. Mais pourquoi a-t-il assassiné le top-model Amber Mae Wilson, l’idéal de la beauté américaine? Et pourquoi la police se montre-t-elle si discrète? Les seuls à avoir vu le cadavre mutilé d’Amber sont Russ Monroe, son ancien amant, et Martin Parish, son ex-mari. Les seuls, car dès le lendemain du meurtre, le corps disparaît! Tueur en série, crime passionnel ou crapuleux? Russ soupçonne Martin, et vice-versa. Et pendant ce temps, le tueur continue de sévir…
Femme qui écoute
Joe Leaphorn est un policier d’origine indienne à la double culture et selon son créateur un personnage de synthèse ». Pour débusquer les coupables, il allie à la parfaite connaissance des coutumes de son peuple une maîtrise des méthodes policières modernes. Dans sa première aventure de La Trilogie Jœ Leaphorn, La Voie de l’ennemi, il part à la recherche d’un petit délinquant et retrouve son cadavre sur une piste de la réserve. Dès lors, il se pose deux questions : qui a commis ce meurtre, et pourquoi la victime a-t-elle été exposée au grand jour ? Il trouvera les réponses en affrontant le Loup Navajo, un porteur de peau » qui a décidé de se consacrer au mal. Dans sa seconde apparition, Là où dansent les morts, Jœ mène une enquête difficile pour retrouver le Petit Dieu du Feu, un jeune garçon issu d’une tribu zuñi qui a disparu. Là encore, il est confronté à des archéologues et trafiquants de tous poils.
Claire et le bonheur
Voici, à nouveau, la famille Moreau: tendresse des parents, gaieté de Cécile, rude franchise de Bernadette, hésitations de Pauline devant la vie et Claire: la princesse. A la Marette, d’abord, puis en Bourgogne, dans la grande demeure familiale où tout le monde va se retrouver pour Noël, Claire l’insaisissable va se révéler à elle-même… et à nous. Mais à Montbard, ce ne sont pas seulement les odeurs d’enfance et la fête qui attendent nos quatre filles.
Sans frigo
Il aime la solitude, boit du lait, dort sur la moquette, se promène dans les rues de Paris et sur les quais de la Seine. Ce rêveur invétéré, ce myope qui observe la vie dans ses moindres détails, livre avec une ironie douce-amère son quotidien : un épicier poète et philosophe, une femme plus ménagère qu’épouse, des beaux-parents maniaques et un fils perdu qu’il décide de rechercher… Dans une langue alerte et malicieuse, Renaud Ambite restitue la dérive d’un homme qui oscille entre présence et absence au monde.
La grinchieuse
Enfant, elle était déjà grincheuse. Adolescente, elle devint franchement chiques. Au point que le bon docteur Pierrot avait accouché de cette contraction néologique reprise par la famille et les rares amis : « Mme Rossinot est une grincheuse. On sut très vite que nul ne pourrait la contenter. Certains prétendants préférèrent passer leur chemin. D’autres, aiguillonnés par la difficulté, se mirent sur les rangs. Mais elle faisait payer si cher ses faveurs qu’on regrettait bientôt de les avoir obtenues. Les hommes passaient dans sa vie, comme des fournisseurs de semence et des pourvoyeurs d’argent. Elle ne perdait jamais une occasion de leur rappeler la précarité de leur situation et décourageait toute conciliation – fût-ce sur l’oreiller – par cette formule : Je ne suis pas une mégère qu’on peut apprivoiser.
Le Pont du Roi Saint-Louis
Lorsque la célèbre passerelle qui relie Cuzco à Lima se rompt sous ses yeux en l’an de grâce 1714, précipitant à l’eau cinq personnes, le bon frère Juniper, prêcheur franciscain, voit en cette catastrophe l’occasion rêvée de prouver avec une rigueur scientifique l’existence de Dieu, car il ne doute pas que tout arrive par la volonté divine pour le plus grand bien des gens d’ici-bas et que l’étude de la vie des victimes le démontrera en mettant au jour la raison de leur anéantissement. L’entreprise est de taille, car divers sont les personnages en cause et compliquée leur existence. Il y avait sur le pont à l’instant fatal la vieille marquise de Montemayor, moquée de ses contemporains mais que la postérité portera aux nues grâce à sa correspondance, sa jeune suivante Pepita, puis l’oncle Pio, homme d’intrigues et ami de la célèbre artiste Périchole dont il accompagne le fils Jaime, et enfin, bon cinquième, Esteban qui pleure son jumeau Manuel mort depuis peu. Quel hasard ou quel dessein les rassemble et les jette au gouffre ? Est-ce châtiment ou récompense ? A ces questions répond un récit qui, n’étant pas écrit par le bon moine Juniper, se teinte de scepticisme et d’humour et brode avec finesse sur une trame empruntée à l’histoire, autour d’une marquise qui ressemble fort à notre Sévigné.