Les ailes du matin (Tome 1)
Louis XIII, à travers son tout-puissant ministre, le cardinal de Richelieu, règne sur la France à la gloire de laquelle il sacrifie le meilleur de lui-même, en dépit d’une santé défaillante. Mais l’autorité sans partage de son conseiller redouté attise haines et convoitises. Autour de la reine Arme d’Autriche, de Monsieur, frère du roi, de Marie de Rohan, duchesse de Chevreuse, du comte de Chalais, son amant, Jean-Baptiste d’Ornano, maréchal de France, un groupe décidé de conspirateurs de haut rang se dresse pour abattre l’homme rouge. Dans cette atmosphère fiévreuse d’agitation latente et de complot, survient à Paris la très jeune et ardente Floriane de Saint-Évy. Atteinte au coeur par les furtifs éblouissements d’un tout premier amour, pour fuir aussi les assiduités d’un homme qu’elle exècre, Floriane se lance dans le tourbillon de la vie parisienne, inconsciente des dangers qui la guettent. Présentée à la Cour, adulée, choyée, elle fait tourner les têtes, suscite des passions, provoque, malgré elle, des conflits qui finissent dans le sang. Duels, pièges, rapts, évasions, chevauchées, idylles, coups de théâtre se succèdent à un rythme endiablé, jusqu’au jour où, pour elle, à l’ombre d’un échafaud sinistre, le destin semble soudain définitivement basculer…
Le complexe d’Icare
Elle écrit comme un homme – mais non, si elle écrit comme quelqu’un, c’est comme une femme cent pour cent femme… Sur bien des points, elle est plus directe, plus franche que bien des auteurs masculins. Car voici une femme libérée, qui dit son besoin de l’homme, qui avoue étre obsédée par le sexe et l’amour, sujet sur lequel on n’entend pas assez le son de cloche féminin. Henry MILLER. Sans complexe, sans intellectualisme, dans un roman d’une irrésistible drôlerie, Erica Jong raconte les désirs, les fantasmes, les contradictions aussi de la vie sexuelle féminine. Paru en 1973, Le Complexe d’Icare a été traduit dans le monde entier et vendu à plus de dix millions d’exemplaires.
Le septième ciel
L’aventure que raconte Jacques Lanzmann a peu de chances de vous arriver. Sauf… si vous êtes joueur, presque flambeur, quelque peu incertain de votre avenir, insomniaque mais à l’écoute du monde, morose, râleur, généreux. Coups durs pour les héros du Septième Ciel. Un contrôleur fiscal s’installe chez le premier. La femme du second est en cavale avec un producteur de cinéma grec. Quant au troisième, il a un petit compte à régler avec la nature. Etrange. Moïse leur apparaît en songe et leur parle. Il promet à chacun de le dépanner de sa petite misère terrestre en échange d’une marche à pied in deserto. Mais voilà, il y a loin des champs de course d’Auteuil aux champs de mines du Sinaï et les tables de la Loi ne sont pas du même bois que celles du poker…
Le mercenaire du diable
Lorsque Mariella Naldi, styliste de renommée internationale, découvre son appartement saccagé, elle préfère, à celle de la police, l’aide de Julius Kopp et de son agence de renseignement d’un type nouveau, l’Ampir. Dans l’entourage de Mariella – femme plus ambiguë qu’il n’y paraît – Kopp localise bientôt Sandor Béliar, un financier dont le passé et les affaires ont des ramifications en Pologne, à Berlin, Amsterdam, Venise. Les filières qu’il remonte l’amènent à un réseau de prostitution et de clubs très privés où l’on s’adonne en outre à des cultes sataniques fortement imprégnés de mythologie nazie. Ce réseau serait-il à l’origine de profanations de cimetières et de meurtres rituels ayant eu lieu dans plusieurs pays ? Après Les Maîtres de la vie et Le Complot des anges, Sulitzer nous entraîne, sur les pas de Julius Kopp, dans les mystères de l’Europe d’aujourd’hui, où l’argent sale, l’appétit de puissance et les fantasmes politiques les plus inquiétants tissent de sombres alliances.
Les enfants qui s’aiment
Entre deux lycéens, une Canadienne, un Français, encore adolescents, naît un amour. Amour d’enfants assurément mais qui grandit bientôt au point de devenir un amour dur à porter, une source de souffrances. Le roman décrit la découverte mutuelle de cet amour dans un regard, dans un sourire, la première confidence, le premier baiser maladroit, le premier éveil de l’instinct, l’indifférence aveugle des parents, puis leur intervention inquiète, enfin la séparation des enfants et la rupture de ce sentiment trop lourd pour de si jeunes coeurs.
Haute fidélité
Rob vend des CD dans une ruelle de Londres, mais connaît la nostalgie des bons vieux vinyles. Haute fidélité était ainsi l’appellation donnée autrefois aux platines disques ou la vertu érigée en principe fondamental de l’amour. Hypocrisie ? Rob, la trentaine et beaucoup d’angoisses, s’interroge. Comment faire durer l’amour ? Comment faire l’amour ? Qu’est-ce qui est le plus important : ce qu’on est ou ce qu’on aime ? Laura vient de le quitter alors qu’il pensait finir sa vie avec elle. Grande mise au point. Et paradoxalement, il réalise que son plus grand chagrin d’amour date de ses douze ans, un soir autour d’un bac à sable. Celui qui a conditionné tous les autres… Ce serait bien de penser qu’avec l’âge les choses ont changé, que les relations sont devenues plus subtiles, les femmes moins cruelles, les carapaces plus épaisses. (…) Mais je retrouve quelque chose de cette soirée dans tout ce qui m’est arrivé ensuite.
Les amandiers fleurissaient rouge
Juillet 1936. Les troupes nationalistes de Franco entreprennent de conquérir le pays dirigé par les républicains : le drame de la guerre civile espagnole commence. Dans l’Aragonais républicain, Soledad et Miguel se donnent l’un à l’autre avant que Miguel, enrôlé de force malgré ses opinions, parte combattre dans les rangs nationalistes. Soledad l’attendra… à moins que la guerre ne se charge de modifier les destins.
Malgré une vie envahie par la peur et peuplée de morts, Soledad trouve un peu de réconfort auprès de Luis, un milicien républicain. Mais, devant la menace franquiste, il faut fuir.
God save les françaises
Paul West, notre Englishman préféré, a décidé de rester en France pour parfaire son éducation érotico-sentimentale Paul West a trouvé la Française de ses rêves. Elle n’a qu’un défaut : ses parents. Et même s’il jure ses grands dieux que l’empoisonnement de sa belle-mère n’était pas prémédité, sa fiancée, depuis, ne le regarde plus tout à fait du même oeil… Sinon, entre deux siestes crapuleuses, Paul West n’a pas renoncé à ouvrir son salon de thé typiquement british. Mais il prend du retard car il se débat parallèlement avec quelques questions existentielles : les bureaucrates français sont-ils tous pervers ? y a-t-il une manière de cuisiner les courgettes qui les rendrait comestibles ? comment une Française peut-elle décemment préférer un french lover à un sujet de Sa Majesté ?
Le grand feu
L’incendie du château de Fréteval rapproche Bernold, jeune maître verrier, et Isambour, brodeuse sur toile. Ils s’aiment. D’un amour tendre et passionné. Mais l’oncle de la jeune fille veut la marier au fils du meunier. Bernold enlève Isambour. Après ce rapt chevaleresque, il l’emmène à Blois et l’épouse. Roman de cet amour qui dure les vingt années que dure la vie du couple, Le Grand Feu est aussi celui de toute la société féodale du début du XIIe siècle. Aux alentours de Blois, et dans la vallée du Loir, on construit des villages et des villes, des églises et des donjons fortifiés ; la princesse Adèle, fille de Guillaume le Conquérant, introduit un nouvel art de vivre ; des croisés rentrent de Terre sainte ; les épidémies et les famines sont évoquées en filigrane. Comme sur les tapisseries de Bayeux, qui viennent d’être achevées, c’est tout un monde en mutation – des paysans aux artisans et aux seigneurs – que Jeanne Bourin laisse apparaître ici, et fait revivre.
Très sage Héloise
Héloïse ! Une des créatures les plus extraordinaires de tous les temps !é On a pu l’appeler la femme qui inventa l’amour car elle se dresse comme une torche au seuil du siècle qui sut transmuer le sentiment amoureux en passion. Née avec lui (1100 ou 1101), la belle étudiante du cloître Notre-Dame vécut totalement, dans sa chair, dans son âme, les enivrements et les déchirements d’une découverte superbe mais sulfureuse. Elle allait bouleverser l’ordre de l’amour humain. Emportée dans la même étourdissante spirale, Abélard et Héloïse demeurent les témoins exemplaires de la prodigieuse révolution de moeurs qui s’est produite à l’aube de ce XIIe siècle qui fut, en réalité, notre véritable Renaissance.
Le hameau des mirabelliers
1870. Sur les hauts de Pompey, depuis des temps immémoriaux, quelques maisons sont nichées sur des coteaux de vignes dominant la Moselle. C’est là que Léopold Muller, le cantonnier, laisse sa femme et ses deux fils jumeaux pour partir régler son compte à Bismarck. Il revient blessé et retrouve une Lorraine en proie à la fièvre de l’industrialisation. Dépassé, il pressent que plus rien ne sera comme avant. Aussi, lorsque la fonderie lui propose de racheter ses vignes, il lui reste juste assez de courage pour planter quelques mirabelliers avant de mettre fin à ses jours. Si Léopold n’a pu trouver sa place dans la nouvelle Lorraine qui se dessine, ses enfants, eux, y parviendront-ils ?
L’enfant des autres
Au lendemain du tragique accident de voiture qui vient d’emporter ses parents, Keefer, adorable petite fille d’à peine quinze mois, est recueillie par son oncle, Gordon McKenna. Brisé par la violence de ce deuil inattendu, le jeune homme, sympathique professeur de sciences de 24 ans, va devoir subir les pires humiliations – de la part du restant de la famille – afin de préserver le bonheur et l’épanouissement de sa nièce.
Les confessions (Livres VII à XII)
« A partir du septième livre, les intentions que Rousseau prête à ses « contemporains » changent radicalement de nature ; tandis qui au début il se sentait requis de parler, il a désormais l’impression que ses adversaires emploient tous les moyens imaginables pour l’empêcher d’écrire et d’être entendu. Ce ne sera donc plus pour satisfaire les exigences du lecteur, mais pour défier l’hostilité universelle, que Rousseau persévérera dans son intention de tout dire : « Les planchers sous lesquels je suis ont des yeux, les murs qui m’entourent ont des oreilles, environné d’espions et de surveillants malveillants et vigilants, inquiet et distrait, je jette à la hâte sur le papier quelques mots interrompus qu’à peine j’ai le temps de relire, encore moins de corriger »… » Jean Starobinski.
Contes carnivores
– Un botaniste amoureux de sa plante carnivore – Un curé argentin qui a la faculté de se dédoubler dans différents corps : – Onze écrivains morts que vous n’avez jamais lus : – Une femme-orange qui se laisse littéralement boire par ses amants ; – Une société d’esthètes fascinés par les marées noires : – Des Indiens d’Amazonie qu’aucun linguiste ne comprend ; – Et l’extraordinaire Pierre Gould qui resurgit sans cesse en héros transformiste… Quatorze nouvelles fantastiques à l’Imagination débridée et au style ciselé. dans la grande tradition des labyrinthes borgésiens et du Passe-Muraille de Marcel Aymé. Le lecteur attentif croisera aussi l’ombre de Thomas de Quincey et d’Enrique Vila-Matas, qui s’invite en personne dans la préface.
Entre les morts
Lucy, la compagne de Whit Mosley, est inquiète : son oncle a disparu. Et elle a toutes les raisons de l’être puisqu’on retrouve bientôt le corps de celui-ci dans une tombe, au milieu d’ossements humains.
Whit Mosley, le juge de âix le plus atypique du Texas, commence alors son investigation, qui bien vite se focalise autour des ossements. Ceux-ci semblent en effet liés à un mystère ancien, qui ne va tarder à aviver bien des passions, pour le moins meurtrières. Il serait criminel d’en dire davantage puisque le lecteur, à l’image de Whit Mosley, va bien vite se retrouver au milieu d’un labyrinthe infernal, où toutes les apparences sont trompeuses, les zones d’ombre omniprésentes, et où l’on ne peut faire confiance à personne, chaque protagoniste devenant un suspect potentiel.
Le manoir des immortelles
Pauvre numéro 52 ! Il se promène, insouciant, satisfait. Il ignore que dans le Royaume des Morts, Hadès le guette, l’épie. Et que bientôt, il traversera les eaux noires du Styx pour venir le tuer. Comme il a tué Numéro 42. Et là-bas, dans le manoir, Lola, dédaigneuse de ces querelles, dort.
Le petit frère
Petit frère ! C’est ainsi que jadis ses camarades appelaient Leocadio Mínguez, lorsque la dictature étouffait le peuple d’Espagne, et que Pepe Carvalho croupissait en prison avec lui et d’autres compagnons d’infortune. Depuis cette époque, bien des choses ont changé. L’ancien « rouge » Leocadio est devenu un affairiste, et sa fortune est évaluée à trois milliards de pesetas. Harcelé par la presse pour quelques affaires douteuses, il fait brusquement la une des journaux qui annoncent son suicide. Persuadé qu’il ne s’est pas donné la mort mais qu’il a été assassiné, un de ses vieux camarades engage le détective Pepe Carvalho. En dépit des menaces du commissaire Contreras, Pepe remonte la piste grâce à ses relations dans le milieu des prostituées.Cette nouvelleéponyme au recueil qui en compte huit est une nouvelle fois l’occasion pour le célèbre détective catalan de porter un regard lucide et désenchanté sur la société espagnole et les illusions de sa jeunesse. Dans les autres récits, cet enquêteur subtil et manipulateur vient en aide à une chasseuse d’exhibitionnistes, rétablit la vérité sur la mort de Marilyn Monroe et rend même hommage à Agatha Christie en résolvant deux énigmes classiques. Des textes où l’on appréciera son goût pour le paradoxe et les métaphores.–Claude Mesplède
La cause des adolescents
Voici un livre essentiel qui inaugure de nouveaux rapports avec la jeunesse. Une œuvre généreuse qui explique ce qu’est réellement un adolescent, qui montre comment l’aider dans sa “mort à l’enfance” et comment le guider dans cette période douloureuse… Ultime combat de Françoise Dolto, elle crie ici haut et fort qu’il est indispensable d’établir un rapport de confiance avec les adolescents, de respecter leur liberté et leurs différences. Elle évoque avec intelligence leurs problèmes – qui sont ceux de la société : l’échec scolaire, les fugues, la drogue, la sexualité, le suicide ; elle pose enfin les véritables questions et y répond sans détour
L’ennui
Riche bourgeois romain de trente-cinq ans, Dino est un peintre raté. Par désoeuvrement et par curiosité, il devient l’amant de Caecilia, une jeune modèle de dix-sept ans. Cette liaison semble destinée à sombrer dans le gouffre de l’ennui quand soudain tout bascule : Dino est happé par une étrange passion, une fascination pour Caecilia qu’il ne comprend pas. Dans ce roman simple et fort publié en 1960, Alberto Moravia revient à l’un des thèmes centraux de son oeuvre : la crise des rapports de l’homme et de la réalité. Il analyse avec lucidité mais non sans poésie l’incapacité de son personnage à accepter le monde extérieur et à communiquer avec lui.
La folle avoine
S’il est une histoire d’amour, c’est entre Guy-Noël et sa grand-mère. L’esprit moqueur, elle affuble tout un chacun de sobriquets, la moindre de ses fréquentations étant Jupiter, le Diable et ses suppôts, aussi couettus et cornus que les loups-garous qui hantent ses nuits d’insomnie. Au sein de toute cette faune, sans compter les oies au pitoyable destin, l’enfant orphelin s’épanouit comme la folle avoine en pays sarladais…. Merveilleux Périgord, riche en dictons, récits et lieux magiques. La forêt y est une cathédrale mystérieuse, prêtres et sorciers participent aux mêmes cultes.
L’ange combattant
En dépit de sa timidité native, Andrew Stone est le digne héritier d’une race violente et obstinée pour qui Dieu, le Diable et la religion font partie intégrante de la vie. Chez les Stone, aussi, l’homme est seul maître et la femme ne compte pas. Si l’on ajoute à cela qu’Andrew aime l’étude et déteste les besognes manuelles auxquelles il est astreint dans la ferme paternelle, on comprend pourquoi il la quitte à sa majorité pour devenir missionnaire. Et l’on comprend de même pourquoi il parcourt la Chine d’est en ouest et du nord au sud afin d’accomplir son apostolat sans se soucier du confort de l’épouse et des enfants qu’il traîne après lui. Pasteur militant, ange combattant, Andrew Stone est-il un homme haïssable ou un saint? Pearl Buck le sait mieux que personne puisque cet Andrew est son père. Elle en retrace la carrière avec ce talent intuitif teinté d’humour et cette objectivité qui lui ont valu son renom comme Peintre de la Chine et des êtres qui la peuplent. Ce portrait complète l’histoire des siens commencée dans L’Exilée, où Pearl Buck a raconté la vie de sa mère Carie.
Cri de la chouette
Folcoche, l’héroïne de Vipère au poing, réapparaît chez son fils, après vingt ans de silence. Appauvrie, dégoûtée de la solitude, Madame Rézeau mère sort de sa tanière en ruine,La Belle Angerie. C’est le choc avec la jeune génération ; les enfants de son fils et surtout la sensuelle Salomé lui révèlent un monde bien différent du sien, sans principes, sans préjugés, où le qu’en-dira-t-on ne fait plus la loi. Mordant avec humour, attentif avec amour, Hervé Bazin sait faire parler la jeunesse d’aujourd’hui et redonner vie à une vieille femme avare qui découvre trop tard la joie d’aimer et celle de donner.
L’institutrice
Jeanne aime son métier, sa mission auprès de ses élèves – petits paysans pour la plupart -, les paysages vallonnés qui l’entourent. Mais son quotidien la cantonne dans une solitude pesante, dans des habitudes trop sages. Elle attend de la vie un souffle, un élan, une renaissance. Deux hommes, sous le charme secret de la jeune femme, tentent de percer à jour sa personnalité. Henri Anglade, instituteur, et Pierre Roland, un homme des terres, qui la trouble. Deux destins s’imposent à Jeanne : rester avec l’un d’eux ou tout quitter, suivre son c?ur ou ses aspirations profondes?
Sur les rives de l’Hudson
C’était une musique nouvelle, qui lui était jusqu’alors entièrement inconnue, mais qui faisait aussitôt vibrer les fibres profondes de son âme. C’était quelque chose qui lui était destiné – quelque chose qui lui appartenait intimement. Avait-il jamais connu la poésie? Jeune homme sensible, Vance Weston a 19 ans et de grandes aspirations. En pleine rebellion, il tombe malade et veut mourir ou aller à New York… Ce sera New York, la grande ville et son effervescence littéraire! Là, sur les rives de l’Hudson, il rencontre Halo Spear, son aînée de quelques années, sûre d’elle, cultivée. Leur communion d’esprit est immense, l’horizon s’ouvre pour lui: Vance voudrait être poète, elle l’y aidera peut-être…
Le photographe et ses modèles
Le Photographe et ses modèles. Deux conceptions de l’art d’observer se répondent dans ce livre : celle de George Stubbs, célèbre peintre de chevaux de l’Angleterre du XVIIIe siècle dont le chef-d’œuvre est le tableau représentant Whistiejacket, fameux pur-sang, et qui trône dans le salon de la famille Van Fleet ; et celle d’un photographe d’aujourd’hui, le narrateur du présent livre, Michaël, photographe de mode obsédé par les bouches et les fesses de ses modèles. Deux conceptions qui, partant de points de vue opposés, se rejoignent sur une position aussi trouble que cruelle. Pour Stubbs – dont le récit de la vie et des occupations sanglantes occupe la partie centrale du roman – la dissection était primordiale ; il fallait remonter de l’anatomie la plus effroyable pour parachever l’ordre pur de l’extérieur ; il fallait déchirer les chairs pour accomplir le plus beau des portraits. Pour Michaël, au contraire, la photographie est une investigation subtile qui part de l’apparence pour atteindre aux dérèglements intérieurs de chacun.
Jules César, la violence et la passion
César donnait l’impression de pouvoir surmonter tous les obstacles qui se dressaient devant lui, de savoir utiliser au mieux ses propres qualités pour mener à bien tout ce qu’il avait entrepris.Il avait un pouvoir que Pompée ne possèderait jamais, quelque chose qui semblait couler naturellement, et tout plier à sa volonté. Voici comment Caius Julius Caesar, jeune patricien, va, à grands coups d’intrigues et de manipulations, s’imposer comme une des figures marquantes de la vie politique romaine, accédant en moins de dix ans au statut de pontifex maximus.
Tout au contraire
Dans le cachot où il attend son supplice – l’écartèlement – Estienne Barbier écrit à Rosette, une esclave noire illettrée qu’il a libérée jadis, et n’a jamais revue. Il lui raconte l’étonnante épopée qui, de la campagne orléanaise, imprégnée encore du souvenir de Jeanne d’Arc, où il est né, l’a conduit vers l’Afrique australe des années 1730, déjà salie par la corruption et la tyrannie coloniales. Là, il est devenu bandit – une sorte de Mandrin ou de Cartouche -, bientôt lancé avec une bande de fermiers révoltés à la conquête du Monomotapa, royaume mythique, symbole de tous leurs rêves… Mais Barbier n’est pas seulement un redresseur de torts.
Les larmes de Marie-Antoinette
Dans les jardins du château de Versailles, le vernissage de l’exposition » Magie d’une reine « , consacrée à Marie-Antoinette, rassemble aristocrates et collectionneurs. Parmi les invités, Aldo Morosini, prince vénitien et antiquaire, attire tous les regards. Mais la somptueuse réception est bouleversée par un crime étrange : un homme s’effondre, un loup de carnaval en velours noir planté dans le dos à l’aide d’un poignard… La disparition de l’un des bijoux exposés, une larme de diamant, explique-t-elle ce meurtre ? Pourquoi l’assassin signe-t-il ses forfaits » le Vengeur de la Reine » ? Pressentant que le destin tragique de Marie-Antoinette hante toujours les murs de Versailles, Morosini décide de mener l’enquête. Mais, alors que le mystère s’épaissit, les victimes continuent de tomber, comme sacrifiées au souvenir d’une reine qui déchaîna les passions…
Les joyaux de la sorcière
Pourquoi la baronne d’Ostel, en faisant exécuter son portrait par le grand Boldini, lui a-t-elle demandé de la parer de joyaux qu’elle n’a jamais possédés ? Et à quelle arrière-pensée le peintre a-t-il obéi en accédant à un désir aussi inhabituel ? D’où viennent les pendants d’oreilles et la fabuleuse croix qu’il a reproduits après les avoir vus par deux fois dans des circonstances tragiques ? C’est la succession d’énigmes qu’Aldo Morosini, le prince vénitien expert en pierres historiques, va devoir résoudre afin de venir en aide à une pauvre jeune femme mariée à un odieux personnage.
La mort au doux visage
Se réveiller dans un lit d’hôpital en ayant tout oublié de la journée précédente est une situation pour le moins déstabilisante. Surtout lorsque deux gendarmes viennent vous interroger sur la disparition d’un petit garçon de votre entourage. Et lorsque, la nuit suivante, une voix inconnue résonne dans le téléphone, vous accusant d’avoir commis un meurtre… Désemparée, Laure Favier attend avec impatience le moment de retrouver la paix de sa maison. Et voilà que ce retour la confronte de nouveau à la mort. Cette fois, il va lui être très difficile de prouver qu’elle n’est pas impliquée. Mais comment le pourrait-elle, alors que sa mémoire refuse de lui apporter les réponses à ses questions? Que s’est-il donc passé ce mercredi 21 novembre, jour de ses 35 ans? Qui, dans son entourage, peut la haïr assez pour vouloir la faire accuser de meurtre? A moins qu’elle ne soit réellement coupable, et qu’elle se réfugie derrière son amnésie pour repousser l’inacceptable… C’est dire que l’enquête de Rémi Bechtel sera difficile. D’autant plus délicate que Laure le trouble étrangement, au point de lui faire négliger les mensonges de la jeune femme, fasciné qu’il est par son beau visage… Un visage lisse et lumineux, tout comme ceux des enfants qu’on a retrouvés morts, allongés avec sollicitude, toute trace de violence effacée par un meurtrier précautionneux…
L’envol des anges
Brutalités, racisme, corruption… Howard Elias, le défenseur des droits civiques et de la communauté noire, s’est fait une spécialité de traîner devant les tribunaux la police de Los Angeles. Quand il est retrouvé assassiné dans le funiculaire de l’Angels Flight, à la veille d’un procès, c’est Harry Bosch qui est chargé de l’enquête. Une nouvelle fois, après le passage à tabac de Rodney King et les émeutes qui ont suivi l’acquittement des policiers impliqués, le pays va avoir les yeux rivés sur Los Angeles où tout faux pas risque d’embraser les quartiers noirs.
Des clous dans le cœur
Il y a des affaires qui te pourrissent la vie…,elles restent en toi, plantées dans ton cœur comme un clou qu’un mauvais plaisant s’amuserait à manipuler… Miné par ses excès et la maladie, le commandant Revel crache le sang et sa haine de l’hypocrisie. Bourru, taiseux et rogue, il enrage devant les affaires non résolues à la PJ de Versailles : morts suspectes, disparitions… Comment la vérité pourrait-elle sortir de la bouche d’un enfant autiste ? Son équipe respecte les mystères du patron et, au-delà de la simple vérité due aux familles, la vérité complexe d’un grand flic dont le courage en impose à la mort, celle des autres comme la sienne !
L’hôtel hanté
Fiancée humiliée, veuve manipulatrice et soumise évoluant dans une famille en apparence respectueuse des usages de la haute société victorienne… Qui est vraiment la comtesse Narona ? Une intrigante prête à tout pour toucher une prime d’assurance sur la vie de son époux, ou bien la victime de craintes superstitieuses sur laquelle le destin semble s’acharner ? Entre Londres et Venise, Collins campe des personnages aux facettes multiples et complexes qui seront, consciemment ou non, les complices d’une mort naturelle qui ne tardera pas à se révéler suspecte.
Ne jamais t’embrasser
Le royaume des fés est menacé par la Discorde, une entité terrifiante à l’affût des conflits et de la guerre. La Reine de l’Eté, Aislinn, doit affronter ses nouvelles responsabilités dans ce climat angoissant, et apprendre à régner auprès de Keenan, toujours aussi imprévisible qu’attirant. Elle doit également renoncer à tout jamais à Seth, son amour humain. Mais lorsque Seth tombe dans les filets de la toute-puissante Sorcha, souveraine de tous les fés, Aislinn ne peut se résoudre à l’abandonner.
Il y eut un coup de fil de l’assistante sociale pour annoncer que je sortais de prison. Mon père était à jour, au bout de son combat. Il ne cherchait qu’à vivre encore une nuit pour revoir son enfant, cet homme de trente-trois ans enfin libre. Pour assister à cette deuxième naissance. Pendant le voyage vers Paris, je fabriquais les mots, les phrases que j’aurais aimé lui dire et ne lui dirais jamais. Et lui dans son fauteuil fabriquais les grandes envolées qu’il garderait au fond de sa gorge. Alors, Père, je m’en souviens. J’étais dans l’entrée assez étroite et je poussais la petite grille en fer forgé, mais mon regard était déjà sur toi et tu t’es lentement levé. Si lentement. Il n’y avait plus de grillage entre nous. Tes mains fortes et soignées ont emprisonné mon visage amaigri.
Le manuel des premières fois
Perdre votre virginité. Manger des escargots. Faire tourner les tables. Vous suicider. Coucher avec la femme du voisin. Gifler un nain. Rencontrer un extra-terrestre. Organiser une partouze. Assassiner un inconnu… Grâce à ce manuel, vous allez enfin oser franchir le pas. Commentées et expliquées comme si vous y étiez, vous trouverez ici toutes les premières fois dont vous rêvez (et même celles auxquelles vous ne vous attendez pas, mais qui peuvent vous tomber dessus à tout moment). Ainsi vous n’aurez plus aucune crainte. Et vous pourrez vous lancer en toute confiance, les yeux fermés ! Grâce au « Manuel des premières fois », c’est la vraie vie qui commence enfin. Chic alors !
La permission
Il est long, sinueux, épineux le chemin qui mené au pardon. Parce que ma mère m’a demandé pardon au seuil de ses quatre-vingts ans, après m’avoir emprisonnée à l’âge de dix ans dans le mensonge, j’ai pu enfin commencer à m’appartenir, à l’approche de la cinquantaine. Jusqu’alors, j’étais ligotée par le honteux serment de garder le silence sur la faute que j’avais partagée avec mes trois grands frères… Brigitte, élevée au sein d’une famille pléthorique et bourgeoise, découvre, enfant, les jeux sexuels avec grands frères et cousins sans réaliser qu’elle s’enferme dans un cycle infernal de plusieurs années pendant lesquelles elle ne saura plus dire « non ». Informés, ses parents ne cesseront de nier cette réalité, lui inculquant ainsi la loi du silence. Loi dont profitera aussi un oncle, auprès duquel, adolescente, elle avait cru trouver un soutien.
Coup de soleil
C’est l’été sur la Côte d’Azur. Un homme qui n’est plus tout à fait jeune, Frank, entre dans un cinéma. Deux jeunes filles, Cécile et Marie-Laure, l’abordent et lui demandent de payer leurs places. Elles ont dix-huit et vingt ans, elles sont jolies, errantes, intéressées et terriblement fauchées. Elles décident, plutôt contre son gré, de s’installer chez lui. C’est le début d’une histoire d’amour que tout vient compliquer : le conflit des générations, leur indépendance, le mélange d’innocence et de cruauté qu’elles distillent en toute inconscience et qui le persécute en l’attachant de plus en plus solidement à elles… jusqu’au jour où tout cela se met à tourner très mal. Roman d’amour, rempli d’action et de suspense, Coup de soleil est aussi une passionnante étude de moeurs et de civilisation.
Sous le ciel de Novgorod
Il était une fois une princesse russe nommée Anne ; elle épousa un roi de France, Henri. C’était il y a fort longtemps : en 1051 … Une turbulente saga russe où ne manque aucun des ornements du grand roman historique à la Walter Scott : chevauchées dans la neige, hordes de loups, monceaux de fourrures, princesses ardentes et trahies, dames d’atour, rois tiraillés entre les exigences de la politique et d’innombrables pulsions physiques, non moins impérieuses … Irène Frain, Paris Match.
La jeune fille au pair
Quelques années après la Libération, une jeune Allemande, Wanda Schomberg, arrive à Paris et se place comme fille au pair dans une famille juive de Montmartre : les Finkelstein. Un choix délibéré : elle espère pénétrer dans cette communauté, et connaître de près ces gens que les nazis destinaient à l’extermination. Assez vite des liens de confiance et d’amitié se tissent entre Wanda et les Finkelstein. Pourtant, Wanda disparaît de temps en temps, pour quelques jours, sans motif connu. Quel est le secret qui hante sa vie ? Sur des thèmes qui n’ont rien perdu de leur actualité, l’auteur du best-seller Un sac de billes – mais aussi de Tendre été et d’Abraham Lévy, curé de campagne – mêle l’émotion au sourire, dans un récit où l’apprentissage de la fraternité humaine débouche sur une véritable conversion intérieure.
L’ombre du soupçon
Depuis l’accident qui selon elle n’en était pas un dont elle a été victime, Peyton, brillante interne en pédiatrie, se sent observée, suivie, harcelée. Cependant, ni la police ni son mari ne prennent ses craintes au sérieux. Mais les étranges coïncidences se succèdent : ces roses rouges qu’on lui laisse un peu partout, ces inquiétants appels téléphoniques. Peyton doit se rendre à l’évidence : tapi dans l’ombre, à l’affût de ses moindres gestes, un homme attend pour la tuer…
Les nouveaux amants
Un homme rencontre une femme. L’homme ? Oscar, 42 ans, marié avec une actrice, Anne. Auteur de théâtre à succès, cet homme comblé ignore, au début du roman, qu’il va vivre – et non plus seulement écrire – la pièce la plus turbulente de sa vie. Ce sera, pour lui, une comédie risquée, une anthologie de douleurs, une foire aux ivresses, un malheur merveilleux… La femme ? Ce n’est pas son épouse, bien sûr. Elle se nomme Roses de Tonnerre, 25 ans, une fille très fête en larmes, une orgie de contradictions, un merveilleux danger. Cette Roses ne respecte que l’imprévu et les jeux sans règles. Elle est, de plus, sexuellement très curieuse et d’un haut voltage sensuel…
L’héritage Fogg
Quand Philéas Fogg, héros du » tour du monde en 80 jours », meurt en 1888, il laisse une immense fortune et… un testament. Celui-ci ne pourra être ouvert que cent ans après sa mort. Fogg a décidé de léguer sa fortune à son descedant éventuel. A une condition: qu’il refasse, comme lui, le tour du monde dans le même délais, par les même étapes. Mais Philéas Fogg n’avait pas prévu les progrès techniques. En 1988, une petite semaine aurait dû suffire à l’héritier pour boucler ce tour du monde. Sauf événements inattendus… Calr le monde a lui aussi beaucoup évolué, et l’aventure reste périlleuse: guerres, attentats…
Cavalcade
Poisson Chat est un jeune homme de bonne famille : un père général en retraite, une mère effacée, quatre frères, banquier, médecin, moine ou polytechnicien et enfin Poisson Chat, le seul qui a mal tourné. Il a raté trois fois son bac, s’est fait réformer lors de son service militaire et n’est toujours pas marié. Un artiste dans son genre, Poisson Chat, collectionnant les jolies filles comme un amoureux de la nature épingle les papillons, avec amour et délicatesse, guitariste éclectique, une vie choyée par le destin, des amis à n’en plus finir. Jusqu’au jour où une erreur de casting expédie sa voiture dans un fossé, laissant le jeune homme la tête à l’envers, le reste du corps pris dans les tôles froissées, entre Enfer et Paradis. Ce sera l’hôpital de Garches, réanimation intensive, quatorze mois à revenir parmi les vivants avec comme seule perspective des courses en fauteuil roulant. Tétraplégique pour un jeune homme qui n’a jamais attrapé que quelques grippes et deux chaudes-pisses, c’est un avenir sans but, une autre vie dans un autre corps. Mais pas la vie du Poisson Chat désirant toutes les femmes de la terre. Serait-il puni par là où il a pêché ? Dieu, l’amour et la Bossa Nova, ressusciteront-ils le Poisson Chat ? Avec des mots cinglants et un humour salvateur, Bruno de Stabenrath a su rester en équilibre au bord du gouffre pour évoquer le traumatisme de l’accident, le handicap et son dépassement. –Stelio Paris
Un homme à tout faire
Patron abusif et concupiscent, emploi minable, otites à répétition de son petit garçon, qu’elle élève seule… Maggie Ivey a toutes sortes de raisons de sombrer dans la dépression lorsqu’elle débarque chez le célèbre Dr Golding, psychiatre en vogue, pour subir son fameux traitement, une reprise en main en vingt et un jours . La première séance se passe à merveille. Jason Golding est un homme affable, doué d’une capacité d’écoute remarquable, et Maggie se sent tout de suite mieux quand elle quitte le cabinet après avoir pris rendez-vous pour la semaine suivante. Le problème, c’est que le beau et séduisant jeune homme qui l’a si gentiment reçue n’est pas Jason Golding mais un certain Jake Cooper, entrepreneur venu remettre à neuf le cabinet du praticien, hospitalisé à la suite d’une crise cardiaque… Un roman pétillant, plein d’esprit et de charme, dans la grande tradition des meilleures comédies américaines. Hollywood ne s’y est d’ailleurs pas trompé puisque l’adaptation cinématographique d’Un homme à tout faire est en cours pour les studios Dreamworks et Universal.
De plus loin de l’oubli
J’aurais brassé les papiers, comme un jeu de cartes, et je les aurais étalés sur la table. C’était donc ça, ma vie présente ? Tout se limitait donc pour moi, en ce moment, à une vingtaine de noms et d’adresses disparates dont je n’étais que le seul lien ? Et pourquoi ceux-là plutôt que d’autres ? Qu’est-ce que j’avais de commun, moi, avec ces noms et ces lieux ? J’étais dans un rêve où l’on sait que l’on peut d’un moment à l’autre se réveiller, quand des dangers vous menacent. Si je le décidais, je quittais cette table et tout se déliait, tout disparaissait dans le néant. Il ne resterait plus qu’une valise de fer-blanc et quelques bouts de papier où étaient griffonnés des noms et des lieux qui n’auraient plus aucun sens pour personne.
Babur – Histoire des grands moghols
Babur est un des grands personnages de l’histoire. Et pourtant l’Occident ne connaît guère ce descendant de Gengis Khan et de Tamerlan, qui a jeté les fondements de l’empire des Grands Moghols. Un homme extraordinaire s’il en fut, conquérant, mais aussi mystique, juriste et théologien, dont les talents d’écrivain sont encore universellement estimés: ses mémoires constituent la meilleure source d’information et sur son époque et sur les événements qui s’y déroulent.