Just take my heart
After famous actress Natalie Raines is found in her home, dying from a gunshot wound, police immediately suspect her theatrical agent and jealous soon-to-be-ex-husband, Gregg Aldrich. But no charges are brought against him until two years later, when a career criminal suddenly claims Aldrich had tried to hire him to kill her. The case is a plum assignment for attractive thirty-two-year-old assistant prosecutor Emily Wallace. She spends long hours preparing for the trial, and unaware of a seemingly well-meaning neighbor’s violent past, gives him a key to her home to care for her dog.
Desproges est vivant
Pierre Desproges est parmi nous, plus vivant, plus indispensable que jamais. Ils sont venus saluer l’homme, l’humoriste, l’écrivain : les amis d’hier, tes admirateurs d’aujourd’hui, les dessinateurs, les écrivains. Ensuite, place à l’invité d’honneur : ce recueil est aussi une anthologie thématique, rigoureuse et roborative, où l’on trouvera quelques morceaux de bravoure célèbres (comme le fameux Peut-on rire de tout ? ), mais aussi des textes plus rares et parfois inédits, afin de découvrir, redécouvrir et faire découvrir inlassablement l’œuvre de Desproges, splendide leçon d’impertinence et de liberté.
Une maison de rêve
Au départ, racheter cette très chic école privée semblait être une bonne idée. Mais, aujourd’hui, Liz et Jonathan se demandent dans quelle galère ils se sont fourrés. Lourdement endettés, ils ne parviennent pas à vendre leur ancienne maison et subissent les foudres de leur banquier, ainsi que celles d’Alice, leur fille ado, déprimée par la perspective du déménagement. C’est alors que Liz fait la connaissance de Marcus, directeur de l’agence immobilière locale. En quelques coups de fil, il rassure la banque et trouve les locataires idéaux : Ginny, jeune attachée de presse, et Piers, acteur sur lequel Alice craque instantanément. Tandis que Liz croit filer le parfait amour, le pauvre Jonathan se débat pour faire tourner l’école ; Alice trouve un peu trop souvent refuge chez les nouveaux locataires ; Marcus, quant à lui, marié et père, cède bientôt à la culpabilité.
A demain, Sylvie
Tous ceux qui ont aimé Viou seront heureux de découvrir l’adolescente qu’elle est devenue. Les autres retrouveront dans ce roman les illusions et les déceptions de leurs quinze ans, les espoirs et les révoltes de cet âge si difficile. Sylvie demeure maintenant avec sa mère et son beau-père. Une mère très belle qu’elle admire et qu’elle juge tout à la fois. Un beau-père très bon, dont le seul défaut est d’avoir pris la place de son vrai père. Il y a aussi Pascal, qu’elle considère comme un frère, Pascal qui lui fait découvrir l’amour et la jalousie. Enfin, la danse, sa passion, son ambition secrète -mais n’est-ce pas là un rêve aussi fragile que les autres ? Ainsi, peu à peu, Sylvie apprend la vie et les compromis. Car Sylvie grandit tout simplement …
Dans le cercle sacré
Qui est Diego Vargas ? Que veut-il, ce Libertador qui, à l’orée du nouveau millénaire, peut infliger au monde la plus terrible catastrophe financière de l’histoire ? Il y a longtemps, traqué par l’armée colombienne alliée aux narcotrafiquants, sa femme tuée, son fils grièvement blessé, il a dû fuir. Alors, le guérillero a conçu un plan gigantesque que six de ses fidèles, de Pékin à Johannesburg, de Paris à Bagdad, réaliseront avec lui. Leurs ennemis : les puissants, complices des États accapareurs des biens, pollueurs de la planète. Mais Diego Vargas ne veut pas le mal. Riche de la sagesse indienne transmise par Yoni, la femme qu’il a aimée, c’est un message d’amour qu’il veut transmettre aux hommes. Un message destiné à les ramener dans le cercle sacré. Maître du roman d’aventures et du thriller Þnancier, l’auteur du Roi vert et de La Femme d’affaires révèle ici une facette nouvelle et attachante : celle d’un homme épris de justice autant que de liberté.
En toutes libertés
J’ai rassemblé sous une seule plume mes vies de femme : de la rebelle romantique traversant la Résistance et la guerre, à l’épouse entrée sans y prendre garde dans la vie mouvementée d’un homme politique (…) Et puis l’expérience de la vie, les difficultés surmontées ont vu éclore la militante. En 1981, je suis devenue première dame de France, puis présidente de ma fondation France-Libertés, et cet ouvrage témoigne de ces deux extraordinaires expériences à la rencontre des grandes personnalités qui sont les acteurs de l’histoire contemporaine (…) Tout cela est si fort et si plein. Ce livre est le reflet d’une volonté d’écrire et de raconter, en toutes libertés certes, mais aussi en toute conscience. Sans trop déborder sur ma vie privée ni juger les hommes en dehors de leurs actes. Certes, mes coups de boutoir sont nombreux, percutants et sans concession, mais ils viennent du coeur, s’adressant autant à ceux que j’aime qu’à ceux qui me détestent.
Danielle Mitterrand
Le faiseur d’anges
Wolfheim, paisible bourgade aux confins de la Belgique, de l’Allemagne et des Pays-Bas, est agitée par le retour inattendu du docteur Hoppe, un enfant du pays parti depuis longtemps. La surprise est d’autant plus grande que le médecin emménage seul avec ses trois fils, des triplés qui partagent la même troublante difformité physique. Les rumeurs vont bon train, mais les compétences du docteur font taire les réticences des villageois. Pourtant, le mystère autour de sa descendance s’épaissit. Jusqu’où peut-on repousser les limites de la vie ? Entre exploit scientifique et délire métaphysique, Stefan Brijs construit un suspense haletant et dérangeant, qui explore les dangers d’une science sans conscience.
Indianoak
Christian Laborde est un écrivain, poète, chroniqueur et pamphlétaire français. Il est célèbre pour avoir vécu l’une des dernières censures littéraires en France. En 1987, son livre « L’Os de Dionysos » est interdit pour « pornographie, lubricité, danger pour la jeunesse en pleine formation physique et morale, invitation au désordre et à la moquerie, trouble illicite… ». Le livre sera finalement réédité en 1989 et deviendra un roman culte. Laborde est également l’un des biographes de Claude Nougaro et Renaud. Il est connu pour son engagement pour la protection de l’ours des Pyrénées aux côtés de ces deux chanteurs. Il tient une chronique « Livres » sur France 3 Sud et est chroniqueur pour la Nouvelle République des Pyrénées. Christian Laborde a consacré plusieurs livres aux héros du Tour de France. Il est l’auteur, chez Plon, du « Dictionnaire amoureux du Tour de France » (2007). « Tour de France, nostalgie » (2012) obtient le Prix Louis Nucéra 2013.
Le procès de la momie
Londres, 1821. Un événement extraordinaire ameute le Tout-Londres aristocratique: de retour d’Égypte, l’aventurier Giovanni Belzoni organise la première exposition consacrée à l’art égyptien et s’apprête à enlever, en public, les bandelettes d’une surprenante momie. L’assistance retient son souffle : le corps est si parfait, si bien conservé, qu’il paraît vivant… L’étonnant spectacle fait scandale : un pasteur hystérique exige la destruction de cette relique païenne, un vieux lord veut la livrer en pâture à ses chiens, un médecin-légiste souhaite garder le corps pour étudier ce phénomène fascinant. Mais la nuit suivante, la momie disparaît… Et le pasteur, le lord et le légiste sont assassinés! Le meilleur policier du royaume, l’inspecteur Higgins, est saisi de l’enquête. Pour lui, le suspect privilégié n’est autre que… la momie elle-même! Il est également convaincu que le complot révolutionnaire qui agite les quartiers miséreux de Londres et la disparition de la momie sont étroitement liés. Aidé par une ravissante avocate, lady Suzanna, l’inspecteur Higgins réussira-t-il à résoudre l’énigme, avant l’inévitable procès de la momie ?
La femme pressée
Elle, c’est Kate Killinger. Indépendante, belle, passionnée, elle mène sa vie à toute allure, sans faiblir. Fille unique d’un magnat de la presse new-yorkaise, elle se lance dans le journalisme et se bat seule, dans l’Amérique des années trente, pour créer son propre quotidien. Lui, c’est H.H. Rourke, spectateur inlassable de son époque, héritier de la tradition des grands reporters chasseurs de scoop. Au risque de sa vie, il promène sa rage de voir et de comprendre dans un monde en plein bouleversement. Dans son sillage, nous découvrons la montée du nazisme en Allemagne, les violences du Mexique, l’éveil de la Chine et le règne des gangs et de la prohibition en Amérique. Eux, que tout oppose et que tout unit, vont vivre, dans le tumulte et le déchirement, un amour passionné mais peut-être impossible…
Journal d’un curé de campagne
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – L’existence discrète d’un jeune prêtre catholique dans la petite paroisse d’Ambricourt, dans le nord de la France. Marqué par ses douleurs à l’estomac et son désespoir devant le manque de foi de la population du village, le curé se sent faible, inférieur, mais croit que la grâce de Dieu passe par son sacerdoce.
La Dernière Torpille
Le haut commandement de la marine des Etats-Unis est décapité. La plupart des officiers généraux ont péri à bord du Princess Dragon, désintégré par des torpilles à plasma au large de la Virginie. Parmi les rescapés, l’ancien chef d’état-major, l’amiral Michael Pacino, dit » Patch « . Le responsable de ce massacre : un groupe terroriste, qui a depuis piraté les réseaux de l’armée américaine et pris le contrôle du Snarc, le fleuron de l’US Navy, un sous-marin sans équipage doté d’un cerveau biologique surpuissant, réputé imbattable. L’objectif du Snarc, qui demeure tapi dans les profondeurs de l’Atlantique : lancer des armes de destruction massive contre la Maison-Blanche et le Pentagone. Pour défendre leur territoire, les Etats-Unis ont-ils encore un recours ? Pas tant que leurs forces sous-marines sont postées en mer de Chine, où la situation est explosive. Sauf, peut-être, s’ils font appel à un amiral à la retraite et lui confient leur dernier prototype. Sera-ce l’ultime combat de » Patch « , face à son ennemi de toujours, l’amiral Novskoy ?
Le Lac aux sortilèges
John Howell, qui fut un des plus brillants journalistes d’investigation desÉtats-Unis, n’aurait peut-être pas du se retirer près du lac Sutherland, bordé des pourtant jolies montagnes de Georgie du Nord. Même pour tenter d’y écrire un livre, même pour y oublier un vécu douloureux. Car le lac et la communauté locale qui l’entourent ont une histoire plutôt trouble.Et un présent pas si reluisant, fait de multiples mensonges croisés, quand on sait regarder sous la surface, dans le passé et au-delà des petites guerres que se livrent les potentats locaux. Deux femmes pour le moins curieuses vont entraîner le journaliste beaucoup plus loin que prévu et un surnaturel de cauchemar va faire irruption dans sa vie. Comme coin reposant, il pouvait trouver mieux…Le maître Stephen King dit de ce livre qu’il est à la fois une intrigue policière, une histoire de fantômes et un roman d’épouvante. Au détour d’une bordée d’éloges, il prétend que ce lac Sutherland peuplera longtemps ses cauchemars… Les lecteur de romans noirs seront peut-être plus nuancés : la vraisemblance n’est pas le point fort de ce roman, et on pourra parfaitement lui préférerLa Veuve noireouPiège à flic, du même auteur. Mais ceux qui privilégient les sensations fortes seront comblés : quelle trouille !
Le bruit des silences
Quadragénaire, fraîchement divorcée et élevant seule ses deux enfants à Paris, Lorraine s’occupe beaucoup de sa famille et pense très peu à elle. Lorsqu’elle rencontre Cyrille, un ami d’enfance, elle croit avoir enfin trouvé l’amour qui manquait à sa vie. Mais leur relation ne répond pas à ses attentes, et cet homme qu’elle pensait bien connaître lui échappe. Pour mieux savoir quelle femme et quelle mère elle veut être, Lorraine devra mettre à nu ses sentiments, ses espérances, mais aussi exhumer de lourds secrets dont sont détentrices les femmes de sa famille. Ainsi parviendra-t-elle peut-être à briser le cercle insidieux qui se répète de génération en génération … Une histoire de femmes d’aujourd’hui, d’amour et de transmission.
Faut-il avoir peur des francs-maçons ?
La franc-maçonnerie ? Un vrai contre-pouvoir. Mais qui peut décrire réellement sa puissance, son influence ? Derrière des rites qui prêtent parfois à sourire, qui peuvent sembler désuets, c’est une véritable organisation qui exerce son influence de façon très moderne dans toute la société. Cet univers méconnu joue sur le secret, d’autant plus jalousement gardé que les » frères » occupent un poste élevé dans la hiérarchie sociale. Les Français ont souvent porté un grand intérêt à la franc-maçonnerie car elle a accueilli dans ses loges une pléiade d’hommes politiques et d’artistes. D’où viennent-ils ? Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Et que font-ils ? Autant de questions et de réponses abordées dans ce nouveau Mordicus sur les francs-maçons en compagnie d’Alain Bauer, ancien grand-maître du Grand Orient de France, et de François Koch, journaliste à L’Express, l’un des plus » chevronnés » sur le sujet.
Jardin sans entretien
Etat quasi-neuf – Des idées simples : des associations de plantes robustes et décoratives, des scènes belles toute l’année, des matérieux tendance, pour trouver l’inspiration et faire soi-même son jardin facile
Ce que Dominique n’a pas su
En 1863, Eugène Fromentin publiait Dominique, fiction autobiographique dans laquelle le héros éponyme raconte son amour impossible, quoique réciproque, pour Madeleine d’Orsel. Aujourd’hui, Julie d’Orsel, sœur cadette de Madeleine et personnage secondaire du roman de Fromentin, toujours vivante puisque « les héros de romans ne meurent jamais », raconte ce que Dominique n’a pas su… Car, si Dominique n’a d’yeux que pour la belle et blonde Madeleine, Julie, « noiraude et petite » selon ses propres mots, l’aime depuis toujours. Et si Madeleine, mariée à Alfred de Nièvres bon parti et médiocre mari renonce à son amour pour Dominique, Julie s’interdit d’aimer. Elle voudra au contraire faire le bonheur de sa sœur et ne cesse d’intriguer, mais en vain, pour que Dominique et Madeleine cèdent à leur passion… Julie, femme libre et moderne, féministe avant l’heure, refuse depuis l’adolescence le mariage en même temps que les bigoudis, et privilégie les plaisirs de la chair non contrainte, initiée en ceci, à sa demande, par son cousin, confident, et double masculin, le très libertin Olivier…
L’ami allemand
Berlin 1945… Ancien correspondant de la CBS, Jake Geismar peine à reconnaître les lieux où il a vécu autrefois : la capitale déchue du IIIe Reich n’est plus qu’un champ de ruines où errent des colonnes de réfugiés au regard vide. Officiellement, Jake doit rédiger une série d’articles sur la conférence de Postdam : officieusement, il veut revoir lena, celle qu’il a passionnément aimé. Mais comment la retrouver dans cette ville au décor lunaire où les habitants disparaissent sans laisser de traces ? Où tout se monnaie à prix d’or au marché noir ? Où, pour sauver sa peau, on n’hésite pas à échanger faux témoignages et informations hautement confidentielles ? Et où, dans un climat de tension politique extrême, personne ne s’émeut de la découverte d’un soldat américain mort dans le secteur russe ? Au fur et à mesure de son enquête, Jake va s’enfoncer dans les ambiguïtés du dispositif allié et comprendre sur l’âme humaine est capable du pire quand il est question de préparer une nouvelle forme de guerre…
N’oublie pas que je t’attends
« Maman, je reviens bientôt. » Quand ce message est découvert sur le pare-brise d’une voiture garée devant chez elle, Tess Campbell reprend espoir. Car l’enfant qui a écrit ces mots ne peut être que sa petite Emily, kidnappée trois semaines plus tôt, et qui, elle en a la certitude, est toujours vivante. Mais à Eden, petite ville tranquille du Mississippi, Tess n’est pas seule à vivre dans l’angoisse de ne plus jamais revoir son enfant. Tout près d’elle, une autre mère, Naomi, endure ce calvaire depuis dix ans déjà. Depuis que sa fille Sadie a été enlevée dix ans plus tôt, dans la même école qu’Emily, et dans des circonstances étrangement similaires. Y a-t-il un lien entre ces deux enlèvements ? Et si oui, quels sont les mobiles des ravisseurs, qui n’ont fait aucune demande de rançon ? Devant l’inertie de la police, Tess et Naomi décident d’unir leurs forces et de continuer à se battre. C’est alors qu’un nouveau drame se produit, qui vient relancer l’enquête : dans la petite école d’Émilie et de Sadie, une troisième fillette, Sara Beth, manque à l’appel…
Vies des douze césars
La Vie des douze Césars (en latin De uita duodecim Caesarum libri) est une œuvre de Suétone, auteur latin du haut empire. Il s’agit des biographies des douze premiers imperatores de Rome ayant porté le nom et le titre de César, de Jules César à Domitien. Chaque biographie ne suit pas un schéma chronologique, mais est organisée en une succession de rubriques : origine familiale, naissance et carrière avant l’avènement, son avènement et les présages annonciateurs de son avènement, magistratures exercées, campagnes militaires, œuvre législative et judiciaire, générosités envers le peuple, description physique et caractère, mort et présages annonciateurs de sa mort, etc.. On souligne généralement la richesse et parfois la qualité des informations de Suétone, qui a eu accès à des archives impériales en raison de ses fonctions. La succession des biographies donne une histoire continue de l’Empire romain, de la fin de la République à la fin de la dynastie flavienne.
Staline – Agent du Tsar
Un demi-siècle après sa mort, on croyait tout savoir de la paranoïa destructrice de Staline, des procès de Moscou aux bagnes de Sibérie et de l’assassinat de Trotski au « complot des blouses blanches ». Sans toujours comprendre les mobiles du tyran. C’est qu’il manquait une pièce à ce jeu de massacre: Staline avait amorcé sa « carrière »… au service du tsar. Fin février 1917, à Moscou, le quartier général de la police secrète – l’Okhrana – est investi par la foule. Mais dans une chambre forte, à l’abri du saccage, dorment les dossiers de ses anciens agents. Ce parcours que décrit Roman Brackman – celle d’un agent double devenu Guide suprême – révèle la face cachée de l’homme dont Lénine, dans son « Testament », recommandait d’empêcher à tout prix l’ascension. Un réquisitoire reposant sur des témoignages et des documents inédits.
Guides bleus – Norvège
Les principales richesses (naturelles, culturelles) et activités touristiques de la Norvège, traitées par thèmes. Partir-Séjourner : Toutes les informations pratiques utiles à la préparation et à l’organisation du séjour, un choix d’activités (sports, randonnées, sorties…), les possibilités de croisières, les sites Internet en français et en anglais les plus riches en informations pratiques. Comprendre : Des introductions présentant les divers aspects de l’identité du pays : aujourd’hui, dans l’histoire, l’art et lalittérature. Visiter : 30 itinéraires, répartis en 4 parties : Oslo et le Sud; la Norvège des fjords ; les vallées de l’intérieur ; le Nord. Des nouveaux sites à découvrir, pas encore touristiques, mais où les Norvégiens ont plaisir à se rendre en villégiature. Encadrés et arrêts sur image : Les églises en bois, les Samis (Lapons) du Grand Nord, la mythologie scandinave, des biographies, des anecdotes révélatrices…
Grand Amour
Grand Amour. Il s’agit d’amour, en effet. L’amour de la France et de ses paysages vus d’en haut, l’amour du grand collège qu’était l’Elysée au temps du premier septennat, l’amour agacé pour un Président, l’amour des invitées (la solennité du lieu leur donne des idées chaudes), l’amour des télégrammes de condoléances, qui peuvent conduire aux plus hautes carrières ministérielles… et bien d’autres amours encore. Gabriel, le héros de ce livre, se nourrit de tout. Comment lui en vouloir ? Les hommes comme lui, plus nombreux qu’on ne croit, doutent de leur propre existence. D’où des allures de fantômes et des pratiques de vampires timides. Un jour arrivent au palais un port de tête et une bouche trop charnue. En d’autres termes : une dame. Dès cet instant commence, au royaume désordonné des sentiments, l’apprentissage de la préférence.
Après une nouvelle saison pleine de rebondissements, parfois aléatoires comme il se doit en rugby, nos joueurs partent faire un petit voyage en Écosse. Ils se rendent à Alfepaïnte, un village des Highlands jumelé avec Paillar. Mac Hykett et Mac Arrur, leurs hôtes écossais, se chargent de leur faire découvrir les spécificités de leur beau pays : ses fantômes, ses pubs, ses jeux Écossais, et bien entendu, son rugby. Même le secret du monstre du Loch Ness leur sera révélé… Entre le soleil du Sud-ouest et les brumes de l’Écosse, suivez les nouvelles aventures rugbystiques de vos amis du PAC.
Le dernier des Camondo
Issu d’une illustre et richissime famille de banquiers levantins installés en France à la fin du Second Empire, le comte Moïse de Camondo (1860-1935) était l’homme d’un milieu, celui de l’aristocratie juive parisienne, où se cotoyaient les Rothschild et les Pereire, les Fould et les Cahen d’Anvers, toute une société échappée des pages de Proust qui se retrouvait dans les chasses à courre, les clubs et les conseils d’administration, rivalisant dans la magnificence de leurs châteaux, hôtels particuliers et collections. La saga des Camondo, de l’Inquisition espagnole au génocide nazi en passant par le ghetto de Venise et les palais de Constantinople, n’est pas seulement un récit historique retraçant l’épopée de ces grands seigneurs séfarades. C’est aussi une méditation sur la solitude d’un homme abandonné par sa femme, inconsolé de la mort de son fils, qui consacra sa vie et sa fortune à reconstituer au cœur de la plaine Monceau une demeure aristocratique du XVIIIe siècle, laissant à la France le plus éclatant témoignage d’un monde disparu et transmettant malgré tout le nom des siens à la postérité. Avait-il l’intuition qu’il serait le dernier représentant de sa dynastie ? C’était son mystère et son secret. Il en a laissé l’empreinte sur sa maison.
Le quai de Ouistreham
Désireuse de saisir au plus près la réalité sociale de la crise, Florence Aubenas s’est immergée pendant six mois dans le quotidien d’une travailleuse précaire. Sans autre qualification que le baccalauréat sur son CV, elle s’inscrit au Pôle Emploi de Caen. Son objectif : décrocher un CDI. Elle devient alors agent de nettoyage et enchaîne les heures par-ci par-là. Dans son livre, elle témoigne de la misère ordinaire de la France d’en bas. Un document exceptionnel qui a dévoilé le vrai visage de la crise.
Adieu ma concubine
Dans la Chine des années 20, Xiao Shitou et Xiao Douzi sont deux jeunes enfants abandonnés par leur mères respectives au maître Guan, qui forme rudement les petits garçons à l’opéra de Pékin. Shitou et Douzi deviendront de grands amis et se révéleront être les meilleurs élèves du maître Guan. Très tôt, ils interpréteront la pièce Adieu ma concubine, qui met en scène un grand seigneur (Shitou) et sa favorite (Douzi). Pour Douzi, ce rôle ira au-delà de sa vie théâtrale et se confondra avec la réalité, ce qui façonnera sa personnalité ainsi que son physique. Cette œuvre a été portée à l’écran. Je n’ai pas vu le film et je ne sais pas s’il est fidèle au roman. En revanche, j’ai bien apprécié le livre. Les deux personnages sont très travaillés, l’auteur décortique l’ambiguïté de leurs relations et n’oublie pas la toile de fond, qui est la chute de la dynastie Qing et la Révolution culturelle de Mao.
Planète – Huile de palme
La culture de l’huile de palme connaît une expansion rapide d’un bout à l’autre du monde. Ces nouvelles plantations en monoculture ont pour corollaire la destruction des forêts tropicales, l’exploitation de la main d’œuvre et un accaparement brutal des terres. Dans les pays comme la Malaisie ou l’Indonésie, il devient de plus en plus difficile d’acquérir de nouvelles terres pour y établir des plantations, ce qui pousse les grands producteurs à se tourner vers l’Afrique qui est le berceau du palmier à huile. Au cours des quinze dernières années, des sociétés étrangères ont signé plus de 60 accords représentant une superficie de près de 4 millions d’hectares en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest, pour développer des plantations de palmiers à huile.
Marilyn Monroe – Photographies 1945-1962
En Français – Arthur Miller disait qu’à côté d’elle le soleil semblait bien terne. Des photographies de Norma Jean Baker -plus tard Marilyn Monroe- et un texte sur elle.
Ce qu’ils ont vu au seuil de la mort
La mort est la dernière manifestation de la vie individuelle mais peut-être est-ce aussi la première d’une autre dimension qui nous est encore inconnue. C’est ce que tend à démontrer ce dossier essentiel élaboré à partir des témoignages et des études d’une équipe internationale constituée de chercheurs et de personnel médical. Expression d’un immense amour de la vie, cet ouvrage, où des mourants relatent leur vision de l’au-delà et leur accession à des types de perceptions extra-sensorielles, est aussi porteur d’un immense espoir.
Avant que t’oublies tout !
Claude, je nous revois à Portofino commencer nos entretiens dans la perspective de ce livre, c’était il y a au moins sept ans. A la terrasse d’un café du port, le mini-magnéto pour enregistrer nos échanges était prêt, mais toi, pas encore. C’est seulement cette année 2009 que nous avons tout repris à zéro, au coin de ton feu, dans ton refuge de l’île Saint-Louis, maintenant que les hommes de ta vie ne sont plus là et que tu te sens plus libre pour parler. En effet, l’idée m’était venue que plutôt de recueillir des bribes de ta vie, au hasard de nos vacances, émissions, dîners et voyages, ç’aurait été chouette de tout remettre dans l’ordre et qu’on sache vraiment comment tu avais traversé ces huit décennies : ton enfance de fille d’une écrivain célèbre, la guerre, Le Monde, la radio, la télé, les livres, tes trois maris, tes amants… C’était mon souhait le plus cher parce qu’on rencontre peu de personnages comme toi dans une vie, et je souhaitais faire partager l’intérêt, la curiosité, l’amusement, la surprise permanente que j’ai la chance, jamais tarie, de ressentir à tes côtés. Tu sais à peu près tout de moi, de ma vie, et j’avais envie de tout savoir moi aussi de la tienne. Ma pudeur, ma timidité et la peur de te déranger ne m’auraient jamais permis de te poser toutes ces questions. Je prends ce qu’on me donne ; j’avais déjà beaucoup ; avec ce livre, tu m’as donné plus encore.
Eva
Un soir de l’hiver 1979, quelque part dans Paris, j’ai croisé une femme de treize ans dont la réputation était alors terrible. Vingt-cinq ans plus tard, elle m’inspira mon premier roman sans que je ne sache plus rien d’elle qu’une photo de paparazzi. Bien plus tard encore, c’est elle qui me retrouva à un détour de ma vie où je m’étais égaré. C’est elle la petite fée surgie de l’arrière monde qui m’a sauvé du labyrinthe et redonné une dernière fois l’élan d’aimer. Par extraordinaire elle s’appelle Eva, ce livre est son éloge.
Rose à la rescousse
Rose Costelloe soigne les chagrins d’amour, sauve les couples de la routine et redonne confiance aux désespérés. Responsable des courriers du coeur au Daily Post, la jeune femme vient de signer son premier livre, Les secrets d’un mariage réussi. Justement, le sien est un désastre: son union avec Ted a duré à peine neuf mois, dont sept de vie conjugale infernale. À 39 ans, celle à qui toute l’Angleterre confie ses états d’âme se retrouve seule avec son oiseau de compagnie, à la recherche d’un colocataire qui l’aiderait à boucler ses fins de mois. Mais qui viendra à la rescousse de Madame Détresse ? Une fois n’est pas coutume, Rose n’a pas la réponse…Pour l’instant !
Pourquoi le ciel est bleu
Julien Signol, mon grand-père paternel, ne sut jamais lire ni écrire, et moi, son petit-fils, je suis devenu écrivain. Grâce à lui bien sûr, grâce à mes parents, à leur travail, à leur courage, à tout ce qu’ils m’ont légué. Et pourtant, il a fallu plus de quarante ans à Mien pour oser poser à son fils la question à laquelle sa mère avait répondu par une gifle cruelle quand il avait sept ans : « Pourquoi le ciel est bleu ? Il en était resté meurtri, comprenant vaguement que l’enfant d’une domestique, veuve de surcroît, n’avait pas le droit de lever la tête vers le ciel. Cette scène ne s’est pas déroulée au XVIIIe siècle, mais à l’orée du XXe… Les hommes souffrent, luttent, pour que leurs enfants vivent mieux qu’eux. Julien en est un humble exemple : en échappant à un destin écrit d’avance, il a réussi à conquérir sa dignité, à offrir à ses fils tout ce qui lui avait manqué. N’est-ce pas encore aujourd’hui, malgré les différences de modes de vie, le but de tous les hommes et de toutes les femmes dans un combat qui demeure et demeurera toujours le même ?
Les Noëls blancs
Du plus loin qu’il se souvenait, les Noëls, dans ce haut pays, avaient été blancs. La neige faisait son apparition dès le mois des morts, s’en allait, revenait, restaurait la beauté des montagnes en une nuit, rendait le monde neuf, comme ce matin, ce janvier du nouveau siècle, dont François attendait ingénument quelque chose d’extraordinaire qui allait changer sa vie. . Au cœur des passions humaines, une flamboyante saga qui traverse le siècle.
Les enfants des justes
En 1942, dans le département de la Dordogne, la ligne de démarcation croise le cours de l’Isle. La ferme des Laborie est à deux pas de la rivière et Virgile, n’écoutant que son cœur, ne refuse jamais sa barque à ceux qui tentent de passer en zone libre. Lorsqu’on propose à Virgile et à Victoria qui n’ont jamais pu avoir d’enfants, de cacher Sarah et Elie, deux gamins juifs perdus dans la tourmente, ils accueillent les petits réfugiés comme un don du ciel. Au fil des jours, malgré les trahisons, les dénonciations, les contrôles incessants, la Résistance s’organise dans le Périgord jusqu’aux reflux des troupes allemandes dans le sang et la terreur. Avec une sensibilité, une justesse de ton qui bouleversent, Christian Signol évoque cette période douloureuse de l’Histoire où, comme les Laborie, de nombreux Français n’hésitèrent pas à mettre leur vie en jeu avec la simple certitude d’accomplir leur devoir de citoyen, d’être humain. Ce roman auquel l’auteur tient tant est un superbe hommage à la mémoire de ces Justes qu’on ne peut oublier.
Bleus sont les étés
Berger sur son causse natal qu’il n’a jamais quitté, le vieil Aurélien se désole de devoir mourir sans descendance, dans un hameau presque déserté. L’arrivée d’une famille de vacanciers parisiens bouleverse sa vie. Entre le jeune Benjamin et lui se noue une complicité immédiate. Le jeune garçon ne le quitte plus, découvre auprès de lui les secrets de la nature et la beauté du monde. Pour Aurélien, Benjamin représente le fils qu’il n’a jamais eu. Comment accepteraient-ils, l’été fini, de se séparer ? C’est le drame simple et fort d’une filiation impossible que nous conte ici l’auteur de La promesse des sources et de Vignes de Sainte-Colombe.
Un tout petit monde
Où sont les campus d’antan où des professeurs de lettres besogneux erraient comme des âmes en peine entre les salles de cours, la bibliothèque et la salle des professeurs, l’intelligence en jachère, le cœur en sommeil ? Le jumbo-jet, les médias ont changé tout cela, arrachant les universitaires d’aujourd’hui à leur solitude, les amenant à communiquer avec de lointains collèges à l’autre bout du monde. L’ère du campus global est arrivée et ses liturgies favorites sont les congrès. Celui de Rummidge, par exemple, où nous retrouvons notre veille connaissance, Philip Swallow (Jeu de société et Changement de décor), ainsi que le bouillant Américain Morris Zapp. On notera la présence de deux jeunes universitaires brillants, la ravissante Angelica Pabst, dont tout le monde cherche à s’attirer les bonnes grâces, et le naïf Persse McGarrigle, un jeune poète irlandais qui n’a jamais entendu parler de structuralisme et qui compte bien sur elle pour l’initier! Les innombrables professeurs de littérature anglaise qui peuplent ce roman ne cherchent pas tant à satisfaire leur soif de savoir qu’à assouvir leur immense besoin d’amour. Sous la baguette de David Lodge, la littérature est le prétexte de rencontres hilarantes, et la planète se rétrécit comme par magie pour devenir une sorte de grand livre, peut-être cette anthologie de tous les livres dont rêvait Borges dans La Bibliothèque de Babel. Irrésistible de drôlerie, réaliste jusqu’à la crudité, le livre de David Lodge est surtout délicieusement mais parfaitement méchant comme savent l’être les œuvres des grands moralistes… (Patrick Raynal, Le Monde)
Les amies de ma femme
Mais qui sont-elles, toutes ces nanas ? Elles passent des heures au téléphone, complices et incurables, boudeuses ou pathétiques… Marie-Rose, Béatrice, Hélène et les autres… Les éternelles fauchées, les nymphos en mal d’amants, les suicidées bon pied bon oeil… Albert en a ras-le-bol. Quand il rentre, le soir, il aimerait qu’on le câline… Eh bien, non! Même si elle est chouette, tendre et sensuelle, Victoire n’a pas le temps… Les copines d’abord ! Mais le jour où Victoire se fait la malle, les copines prennent le relais. Premières, vernissages, déjeuner avec l’une, dîner avec l’autre, coups de fil… Toute une stratégie pour qu’Albert ne sombre pas. Un Clan qui monte au créneau pour l’aider à retrouver sa sorcière bien-aimée… Et Dieu sait pourtant si elle réserve des surprises !
Le prochain amour
Que se passe-t-il quand un homme tombe amoureux d’une femme qui n’est pas son genre ? Quand un écrivain en mal d’écriture succombe à une fille futile ? L’amour rapproche-t-il les êtres ou, au contraire, les éloigne-t-il au plus profond de leur solitude ? Dans ce roman, histoire d’une passion que rien ne laissait prévoir, voici Irène, l’hôtesse de l’air, le grand amour, la femme-paradoxe, émouvante de fragilité et de naïveté. Puis Walser, l’ami-confident, le conseiller des nuits blanches et solitaires, celui qui ne perd pas son calme. Et encore Landsdorff, l’éditeur, rétif au bavardage, parfois cynique. Ils font pression : le narrateur doit-il abandonner Irène ? Les amants contrariés iront pourtant jusqu’aux fiançailles, au bord de la mer du Japon.
Kensington square, l’éléphant bleu
C’est l’histoire d’une princesse thaï pas comme les autres, ni blanche ni jaune, ni ange ni démon, ni femme ni enfant. Sirikit débarque dans ce Londres délirant des seventies, peuplé d’esthètes décadents, de travestis, de rock-stars blasées… avec toute la candeur et l’insolence de ses dix-sept ans… La presse est unanime : c’est l’éducation sentimentale d’une jeune princesse thaï dans une Angleterre saisie par le psychédélisme et l’érotisme. Séduisant… et pas triste ! Comment ne pas tomber sous le charme d’Ysabelle Lacamp, quand elle nous entraîne dans le Londres des seventies en compagnie d’une Lolita de sang royal, fille du ciel et fleur de péché… La langue coule, parlée, chantée, gouailleuse et provocante… du salé à l’acidulé, tout a goût de bonbon… À lire comme on redécouvre Le dernier tango à Paris. Pour se laisser surprendre, fasciner, déranger… « Les petites filles n’ont jamais mal longtemps ; elles guérissent toujours » écrit Ysabelle Lacamp. Mieux encore, parfois les petites filles écrivent des romans parfumés, qu’on dévore comme une somptueuse glace fruitée…
Eternity express
En l’espace de trois romans et d’un essai, Jean-Michel Truong est parvenu à se poser en maître incontesté ès pires cauchemars de l’humanité. Qu’il interroge, loin devant la meute, la question du clonage (Reproduction interdite), qu’il s’inquiète du devenir de la conscience humaine face à l’expansion croissante des agents logiciels (Le Successeur de pierre), le romancier incarne à lui seul le dernier soubresaut de l’esprit critique avant la catastrophe finale. Difficile pourtant d’asseoir sa renommée éditoriale auprès du grand public en criant à chaque fois au loup, filon ante ou post-apocalyptique dont on peut penser à bon droit qu’il finira, à force de sollicitations littéraires, par s’éteindre. Ce serait sans compter avec le talent et l’imagination d’un auteur qui ne recule devant aucun abîme, toujours prêt à affronter le pire afin de nous secouer.Et quoi de mieux qu’un train pour tirer le signal d’alarme ? Un TGV à peine futuriste qui traverse l’Europe à l’aube des années 2000 pour emmener en Chine, dans une ville utopique, Clifford Estates, où ils vont vivre leurs derniers instants, une cohorte de vieillards dont les enfants ne peuvent plus assumer la prise en charge financière. C’est que les temps sont durs pour tout le monde, a fortiori pour une Union européenne qui sort exsangue de répétitives crises, à la fois économique et démographique. Malgré le miroir aux alouettes de l’Eternity Rush, start-up prétendant palier dégénérescence et vieillissement qui a précipité le crash boursier de la net-économie (on retrouve au passage certaines des audacieuses thèses de Totalement inhumaine), les papyboomers de la « Bubble-Generation » ne peuvent plus trouver leur salut que dans l’exil. Témoin privilégié de ce voyage hors du commun vers
Des baisers pour l’hiver
Elle aime comme on aime quand on a soixante ans, des rides plein le visage, de l’espoir plein le coeur, et un frémissement nouveau dans tout le corps. Elle sait que c’est la dernière fois. Mais pour elle, abandonnée de la chance, c’est aussi la première fois. Avec François, prince charmant sexagénaire, veuf et délicieusement libre rencontré sur un bateau-mouche, elle entend bien rattraper le temps perdu. Elle est fantasque, gaffeuse, spontanée. Lui est posé, conventionnel, raisonnable. Dans cette lutte à la vie à l’amour contre la vieillesse et son cortège de détresses, malaises, cors au pied et rhumatismes, elle décide que tous les moyens sont bons… même, et surtout, les mensonges, les coups de folie, l’érotisme. Cette tornade qui fait irruption dans son existence le déstabilise complètement, mais lui apporte un regain de jeunesse et de fantaisie. Ces deux « sexagénaires » vont alors connaître une seconde chance… Un livre drôle, tonique, qui célèbre le troisième âge avec optimisme et lucidité, loin des tabous et sans fausse pudeur.
Bienvenue à New York, dans l’Upper East Side, où mes amis et moi vivons dans d’immenses et fabuleux appartements, où nous fréquentons les écoles privées les plus sélectes. Nous ne sommes pas toujours des modèles d’amabilité, mais nous avons le physique et la classe, ça compense. Serena et Jenny prennent très au sérieux leur rôle de petites amies des rockeurs les plus chauds de la Grosse Pomme, The Raves. Pendant ce temps, Daniel est bien trop occupé à noyer son chagrin dans l’alcool pour remarquer une mystérieuse beauté française qui témoigne d’un curieux penchant pour la saleté. Quant à Olivia, elle s’installe au Plaza pour réfléchir » sérieusement » à son avenir : deviendra-t-elle une espionne internationale ou une hôtesse du milieu le plus en vue de New York ? Prendre une décision est tellement difficile !
Bienvenue à New York, dans Flipper East Side, où mes amis et moi vivons dans d’immenses et fabuleux appartements, où nous fréquentons les écoles privées les plus sélectes. Nous ne sommes pas toujours des modèles d’amabilité, mais nous avons le physique et la classe, ça compense. Dieu merci, l’été est là, et nous nous attelons enfin à la dure tâche de nous la couler douce. Après un mois de juin actif passé en ville, juillet est arrivé avec son lot de réservations permanentes dans les meilleurs restaurants des Hamptons. Le Manhattan chaud et humide n’est pas loin, mais nous préférons flâner pieds nus dans nos bikinis Eres ou Missoni et dans nos sarongs Calypso en batik, ou conduire nos Mercedes CLK 500 platine décapotables sur Main Street dans East Hampton, à la recherche de la place de parking introuvable et des mecs en short de surf Billabong. Nous sommes les princes et les princesses de l’Upper East Side et, maintenant, nous régnons sur la plage. Si vous êtes l’un d’entre nous, c’est-à-dire l’un des heureux élus, je vous verrai sur l’Île. Manifestement, la saison bat déjà son plein, d’autant plus que certaines de nos fashionistas préférées ont décidé de nous honorer de leur présence…
Pour un pacte écologique
Nous le savons : l’activité humaine est en train de bouleverser les équilibres naturels qui ont rendu notre planète habitable – des équilibres qui ont mis des millions d’années à s’instaurer. Le compte à rebours a commencé. Pour d’innombrables espèces animales et végétales, il est déjà trop tard. Quant aux hommes, ils sont des centaines de millions à souffrir de l’affaiblissement de leurs ressources et de la pollution, et seront demain encore plus nombreux à être victimes des dérèglements climatiques qui les chasseront de leurs terres et les pousseront à émigrer vers le nord, où les attend une autre forme de misère. Oui, nous le savons, mais nous ne faisons rien, ou si peu. Les hommes politiques des pays dits riches s’affrontent sur des questions qui paraîtront bientôt dérisoires devant la montée des périls écologiques. Pourtant, il n’est peut-être pas trop tard. L’élection présidentielle de 2007 en France est l’occasion de placer l’écologie au cœur du débat politique et d’élire un candidat capable d’infléchir la trajectoire qui nous mène vers l’abîme. Au printemps 2006, j’ai proposé au Comité de veille écologique de ma fondation de travailler avec moi à ce qui pourrait constituer les bases d’un pacte écologique entre les Français et leur nouveau président.
Ce livre n’est pas une croisade anti-bruits : la musique, ce n’est pas du bruit. C’est un son qui véhicule une émotion assez puissante pour ne souffrir aucun jugement de valeur. Mais depuis l’introduction de l’électricité dans la musique, les niveaux sonores atteignent des sommets inouïs pour lesquels nos oreilles ne sont pas programmées. Si jadis l’on se déplaçait pour écouter de la musique, elle se déplace désormais avec nous et nous impose sa présence » terroriste « … jusque dans les toilettes ! En multipliant les temps d’exposition à des sources sonores trop élevées, nous confrontons nos oreilles à des séquelles irréversibles que la médecine n’est pas en mesure de guérir. La surdité frappe de plus en plus tôt, les symptômes type acouphènes et hyperacousie handicapent, et, dans les cas les plus graves, poussent au suicide. Manque d’information ? Déni du corps ? Refus d’entendre les cris d’alarmes de peur de morceler un des derniers espaces de liberté laissés à la jeunesse? Ce livre propose un espace dépassionné où se mêlent témoignages et contributions de médecins, d’ingénieurs du son, de musiciens connus… Pour que chacun prenne conscience de la fragilité du tout premier instrument de chaque passionné du son : ses oreilles.
Faber, le destructeur
Dans une petite ville imaginaire de province, Faber, intelligence tourmentée par le refus de toute limite, ange déchu, incarne de façon troublante les rêves perdus d’une génération qui a eu vingt ans dans les années 2000, tentée en temps de crise par le démon de la radicalité. « Nous étions des enfants de la classe moyenne d’un pays moyen d’Occident, deux générations après une guerre gagnée, une génération après une révolution ratée. Nous n’étions ni pauvres ni riches, nous ne regrettions pas l’aristocratie, nous ne rêvions d’aucune utopie et la démocratie nous était devenue égale. Nous avions été éduqués et formés par les livres, les films, les chansons, par la promesse de devenir des individus. Je crois que nous étions en droit d’attendre une vie différente. Mais pour gagner de quoi vivre comme tout le monde, une fois adultes, nous avons compris qu’il ne serait jamais question que de prendre la file et de travailler.