Une odyssée américaine
Cliff est à un tournant de sa vie. Plaqué par sa femme à soixante-deux ans, il décide de tout quitter et de prendre la route, à la recherche d’un nouveau souffle. Bientôt rejoint par Marybelle, une ancienne étudiante avec qui il vit une liaison enflammée, il poursuit son chemin au gré des obsessions américaines. Célèbre à l’envi la beauté des femmes, le désir et l’ivresse quand bien même le festin touche à sa fin. Traverse le pays de part en part, attribuant à chaque État le nom d’une tribu indienne. S’attire les foudres ou l’incompréhension de l’Amérique bien pensante dans un pays qui n’est plus à un massacre près. Son voyage, ponctué de rencontres extravagantes et cocasses, lui apportera-t-il pour autant la renaissance tant recherchée ? Une odyssée américaine est une œuvre magistrale. Un portrait des États-Unis et une profession de foi en la littérature comme Jim Harrison n’en avait jamais livré.
D’autres vies que la mienne
« À quelques mois d’intervalle, la vie m’a rendu témoin des deux événements qui me font le plus peur au monde : la mort d’un enfant pour ses parents, celle d’une jeune femme pour ses enfants et son mari. Quelqu’un m’a dit alors : tu es écrivain, pourquoi n’écris-tu pas notre histoire? C’était une commande, je l’ai acceptée. C’est ainsi que je me suis retrouvé à raconter l’amitié entre un homme et une femme, tous deux rescapés d’un cancer, tous deux boiteux et tous deux juges, qui s’occupaient d’affaires de surendettement au tribunal d’instance de Vienne (Isère); Il est question dans ce livre de vie et de mort, de maladie, d’extrême pauvreté, de justice et surtout d’amour. Tout y est vrai. » – E.C.
Les psy – 11- Le pingouin
Avec les Psy, rassurez-vous : découvrez qu’il y a toujours plus givré que vous. Entrez dans le secret des consultations et découvrez les petites phobies et les gros soucis de vos pairs. Rassurez-vous, chaque cas est traité avec le grain de folie nécessaire et la confidentialité est respectée, à quelques dizaines de milliers de lecteurs près.
Les psy – 6- Eh bien voila…
Vous redoutez les attaques des acariens ? Votre maman vous a trop bien appris les bonnes manières? Votre femme a dressé un bouledogue pour vous empêcher de ronfler? Votre mari vous prend pour un tamagotchi ? Il est temps pour vous de consulter un psy! Et les Éditions Dupuis en ont un très bon à vous conseiller : celui qui soigne déjà toute la maison !
Les psy – 2- Dites-moi tout !
Allongez-vous et racontez-moi tout ça… Qui n’a jamais ressenti une certaine perplexité, voire de l’ahurissement devant l’attitude et le jargon des psychiatres, psychologues, psychanalystes et autres ? Tests loufoques, cures absurdes, givrés de tout poil et gogos de toutes sortes se bousculent dans une succession de gags à l’humour décapant.
Golden Cup -5- Le baiser du dragon
Partis d’Amérique du Sud, les concurrents de la Golden Cup ont traversé tour à tour les Etats – Unis, le Canada, l’Alaska, le détroit de Béring et la Russie avant d’atteindre la Chine. Sur les mille équipage s qui ont pris le départ, sept cents ont déjà abandonné. Mais le plus dur reste à faire pour les rescapés qui vont devoir affronter maintenant le redoutable désert de Gobi.
Golden Cup -4- La fille de la Toundra
Après avoir été repêché de la rivière, Daytona reprend la course. Mais s’il ne pointe pas dans les délais au prochain contrôle horaire, ce sera la mise hors course immédiate, à moins qu’il ne coupe par la montagne… Borano, de son côté, fait une importante découverte : les ravisseurs de Kelly appartiennent aux World Warriors, un groupe de militants écologistes extrémistes. La Golden Cup est décidément le rendez-vous de tous les dangers !
Golden Cup -2- 500 Mille chevaux
500 mille chevaux est le deuxième tome de Golden Cup, une série née il y a presque dix ans. A l’heure actuelle, cinq ouvrages sont parus. Cette saga se déroule dans le même univers que Golden City dont je n’ai jamais lu aucun opus. Je me garderai donc de toute référence à cette histoire originelle car je serai incapable d’en faire une seule. Le bouquin dont va traiter ma critique est édité chez Delcourt dans la collection Série B. Il s’est d’un format classique. Le scénario est l’œuvre de Daniel Pecqueur et les dessins naissent du trait d’Alain Henriet. Mon seul contact avec ces deux auteurs est Golden Cup. Je ne pourrai donc pas faire de comparaison avec leurs travaux précédents. La couverture nous offre Daytona, personnage central de l’histoire, en tenue de course avec au second plan des bolides de toute forme lancés à toute vitesse. D’ailleurs les auteurs nous présentent un design book des bolides sur une quinzaine de pages qui précédent l’histoire. Il ravira les adeptes du genre.
Les Rolling Stones – Les inédits
Cet ouvrage retrace l’histoire des Rolling Stones, illustrée par des images d’archive exceptionnelles. On y retrouve la puissance brute de leur musique, leurs bons moments, leurs tragédies et leurs triomphes, à travers des décennies de tribulations et de changements de moeurs. Après avoir marqué des millions de vies, les « Pierres qui roulent » sont toujours les rois du rock and roll. L’âge de la pierre est éternel.
25 – Mise en orbite
Pour votre repos éternel, Pierre Tombal, en jovial fossoyeur qu’il est, ne sent toujours pas le sapin et arrive une nouvelle fois à nous faire rire avec un sujet aussi tabou que la mort. Dans son cimetière pas comme les autres, la fête est omniprésente et les histoires des pensionnaires souvent incroyablement pleines de vie. Rien de tel qu’humour noir et dérision devant ce fait inéluctable qui reste une des plus grandes peurs de l’homme. Pour votre santé, ne prenez pas la vie trop au sérieux, de toute manière vous n’en sortirez pas vivant ! Depuis plus de vingt ans, Raoul Cauvin creuse toujours plus profondément pour trouver des scénarios incisifs qui narrent les dernières heures des futurs pensionnaires du cimetière gardé par Pierre Tombal. D’un trait virtuose à la dynamique sans pareille, Marc Hardy met en scène ces gags en renouvelant sans cesse les ambiances et les mises en page.
24 – On s’éclate mortels
Pour votre repos éternel, Pierre Tombal, en jovial fossoyeur qu’il est, ne sent toujours pas le sapin et arrive une nouvelle fois à nous faire rire avec un sujet aussi tabou que la mort. Dans son cimetière pas comme les autres, la fête est omniprésente et les histoires des pensionnaires souvent incroyablement pleines de vie. Rien de tel qu’humour noir et dérision devant ce fait inéluctable qui reste une des plus grandes peurs de l’homme. Pour votre santé, ne prenez pas la vie trop au sérieux, de toute manière vous n’en sortirez pas vivant !
21 – K.os
Marc Hardy est un garçon entièrement dévoué à son travail ! On peut le croiser, parfois, dans les cimetières les plus lugubres, à travailler sur le nouvel album de « Pierre Tombal ». Véritable virtuose du dessin, aussi à l’aise dans le noir et blanc que dans la couleur directe, il met toute l’énergie et le dynamisme de son trait au service des gags de Raoul Cauvin. Toujours très en verve, ce grand scénariste aux multiples talents se permet d’aborder avec cette série des thèmes plus polémiques, mais toujours avec l’humour et la générosité qui le caractérisent. Fossoyeurs mais vrais comiques, ils enterrent les idées toutes faites et déterrent, par morts interposés, les petits travers humains et les gros défauts de notre société qui pousse à la consommation même après la mort !
Anachron – 6- La main de Korthal
Nous retrouvons nos héros alors qu’ils débarquent sur l’île de Las Carapas, repaire des pirates de tous les océans. Hugo leur fausse immédiatement compagnie, manipulé par l’esprit du gant, qui s’avère être la main momifiée du terrifiant pirate Krothal, exécuté cinquante ans plus tôt en place publique. Vendu par son second, Judarioth, aux autorités, Krothal a eu le temps de conclure un pacte avec le mage Belkazar avant son supplice. Son âme est donc passée dans sa main tranchée juste avant qu’il n’expire. Immédiatement après, le mage a eu des ennuis, et le gant maudit a été perdu durant cinq décennies avant qu’Hugo n’en croise malencontreusement le chemin. Krothal utilise le corps d’Hugo sans le ménager pour assouvir sa vengeance contre Judarioth, devenu depuis le gouverneur de Las Carapas. De son côté, Judarioth compte bien avoir la peau de Krothal avant que celui-ci ne parvienne à ses fins.
Après avoir libéré la planète Anachron de la menace du Non-Nommé, nos héros ont intégré les rangs des forces Terriennes de l’Alliance. Leur mission consistera désormais à empêcher les trafiquants venus d’autres mondes de vendre aux habitants de ce monde médiéval des technologies qui bouleverseraient le cours normal de leur évolution. Pour leur première sortie sur le terrain, ils sont chargés de retrouver Enzo Lupino, un cambrioleur de haut-vol. Celui-ci a dérobé un octant, l’ancêtre du sextant, dans un musée Terrien et il tente de le monnayer sur place. Les marins d’Anachron étant encore limités à la navigation côtière, l’offre de Lupino provoque un grand intérêt. La connaissance de l’octant autoriserait la navigation en haute-mer et la traversée d’océans jusqu’ici infranchissables, ouvrant ainsi d’alléchantes perspectives de conquêtes et d’ouvertures de nouveaux marchés commerciaux. Soucieuse de préserver le développement autonome des cultures indigènes, l’Alliance ne peut donc permettre que l’octant provoque maintenant la confrontation de peuples ne devant normalement se rencontrer que plusieurs siècles plus tard. Il s’ensuivrait aussi bien des pactes que des guerres sanglantes qui n’auraient jamais dû se produire.
Anachron – 4- L’héritage du héros
Le Non-Nommé, ce démon revenu de l’exil magique auquel les forces du bien l’avaient contraint, a terminé de rassembler ses armées d’orques et de Trolls. Il a retrouvé ses pouvoirs et s’apprête à asservir les peuples de la planète Anachron. De leur côté, les forces expéditionnaires terriennes se sont réorganisées, et leurs vaisseaux attendent le feu vert de l’Alliance pour intervenir. L’organisation intergalactique, chargée de protéger Anachron des ingérences extérieures, tarde à prendre la décision d’intervenir dans le conflit, paralysée par une trahison interne.
La Terre fait désormais partie de l’Alliance, une organisation regroupant 124 puissances extraterrestres. Afin de bénéficier des échanges culturels, technologiques et commerciaux, les terriens ont une mission : protéger la planète Anachron des ingérences extérieures. Sur cette planète qui vit toujours au stade médiéval, les aventures de nos héros se poursuivent…La belle Ysoldine, fraîchement mariée au pleutre Aymeric, est enlevée par le mercenaire Wodan à qui elle était promise. Il est accompagné de son ami Marconius, du barde Falgant, mais aussi de Slava Pavlova et d’Hugo Varegua, toujours à la recherche du néo-nazi Adolfo Kriegalder réfugié sur Anachron. De son côté, Aymeric et une troupe de vieillards patentés partent à la recherche d’Ysoldine. Mais les soldats du Non-Nommé sèment encore la terreur pour s’emparer de la planète… Anachron est une saga épique, épicée par des personnages hauts en couleur et souvent bourrés d’humour. Ce dépaysement total est orchestré de mains de maîtres par Joël Jurion et Thierry Cailleteau, déjà auteur de la célèbre série Aquablue.
Anachron – 2- Le septième capitaine
Le Non-Nommé, créature maléfique à l’incommensurable puissance, a été malencontreusement réveillé par nos héros lors de l’épisode précédent. Après avoir transformé en esclaves les criminels de guerre néo-nazis en fuite et leur chef, Adolfo Kriegadler, il s’apprête à semer la terreur sur la planète Anachron. Pendant ce temps, l’écuyer Aymeric va enfin épouser la belle Ysoldine, dont il a gagné la main en flouant le mercenaire Wodan de sa victoire sur les orques. Celui-ci, ivre de rage, est en route pour le château de Norpath avec la ferme intention d’interrompre les noces. Quant à Hugo Varegua, la disparition de la station orbitale terrienne Vigilance, dans des circonstances mystérieuses, le condamne à rester à la surface d’Anachron. C’est finalement une chance, car le barde Falgant va lui révéler que sa mission était loin d’être terminée.
Patrie de l’Etat-nation, l’Europe est l’ensemble géopolitique le plus fragmenté du monde : quels sont alors les fondements de l’identité et de la culture européennes ? Plus qu’une simple énumération de faits, cet ouvrage offre une véritable analyse de l’histoire de l’Europe et de la construction européenne. Il permet de comprendre comment, au-delà des divisions et des divergences d’intérêt, a émergé une Europe à 28 fondée sur des valeurs et des institutions communes.
Sept mers et treize rivières
L’histoire drôle et poignante d’une Bangladaise émigrée à Londres. Un roman généreux, foisonnant et épicé sur le choc des cultures, les désenchantements de l’exil et les mirages de l’intégration. Une formidable galerie de personnages. Une écriture étincelante. Un pur joyau. En 1967, dans un village de l’est du Pakistan, une femme croit donner le jour à une enfant mort-née. Mais Nazneen survit et devient celle qui a été livrée à son Destin.
Et puis après
Epouse exemplaire d’un macho séduisant, Agnès quitte son mari après trente ans de bons et loyaux services. Elle devient romancière et pense avoir trouvé le bonheur dans les bras de son éditeur. Mais… coup du sort, ce dernier disparaît dans un accident, le jour même où le mari d’Aline, son amie d’enfance, rend l’âme, lui, au milieu d’un nirvana amoureux. Par chance pour Agnès et Aline, leurs deux épreuves sont allégées par cette double révélation post mortem : leurs chers défunts, qu’elles croyaient vertueux, étaient en vérité de fieffés hypocrites. Et puis après ? La colère efface le chagrin. La déception mène à l’oubli. Et l’oubli, lui, mène forcément aux chemins de la vie… où tout est toujours possible, comme d’habitude.
On n’achète pas le soleil
La dame qui m’attend dans le hall de l’Assistance publique est grande, belle, bien roulée et encore plus noire que moi. » Elle, c’est Victoria. Celui qui raconte, c’est Solo, onze ans et demi. Oublié pendant onze ans par son père, Georgio, et qui hérite d’une troisième ou quatrième maman… Il ne les compte plus. La vraie, « maman Louise », est morte il y a si longtemps… On n’achète pas le soleil retrace les années d’errance de Solo du bistro de Georgio à Marseille au caravansérail de Micha, dernière mère nourricière à Paris. Avec, dans sa poche, ses trésors : une pièce de dix centimes pour Victoria, un petit cœur en plastique pour Lola, une « paillette qui brille » pour Micha ; pour Louise, une goutte de sang séché et, pour Madame Bouteboule de l’Assistance, une mouche écrasée.
La récolte douce des larmes
Un texte qui s’engage à dénoncer l’injustice doit-il être lu et apprécié selon des critères littéraires ? Si oui, La Récolte douce des larmes– conventionnel, sentimental, faussement poétique – est un roman à oublier. En revanche, si l’on considère ce qu’il dénonce, gardons-le précieusement. 1937. Saint-Domingue n’a plus besoin de ses immigrés haïtiens et décide de s’en débarrasser. Les massacres s’enchaînent alors, tous plus véridiques les uns que les autres puisque l’auteur a travaillé à partir de documents historiques.
Tenue incorrecte exigée
Rien que de me dire je suis en Australie « me mettait en transe. J’étais à l’autre bout du monde, aussi loin que possible de Rick l’Enfoiré et de ses morues siliconées. De lui et de tous les bande-mou que mon pays s’acharne à produire en les qualifiant d’hommes. » Georgia Abbott, la très célèbre rédactrice anglaise pour magazines de mode, se demande ce qui pousse quelqu’un de parfaitement normal à partir à l’autre bout du monde pour oublier un imbécile. Pourtant, elle n’hésite pas à tout lâcher pour s’envoler en Australie où elle devient rédactrice en chef adjointe de Glow, un magazine féminin branché sexe. Là, elle se retrouve entourée d’une faune pour le moins étrange qu’elle apprend à connaître peu à peu. Mais où se cache l’homme merveilleux qu’elle cherche encore et toujours ?
Mon voisin, ce héros
Votre mari vous a plaquée? Il ne reviendra plus? Spiro, l’ouvrier grec, ouvre des yeux comme des soucoupes. La gorge nouée, je réponds: – Il a déserté définitivement le domicile conjugual. Pauvre de moi! Larguée avec ma fille de dix ans et la nouvelle maison en plein chantier! Mais bon, ce n’est pas parce que le monde s’écroule que la vie s’arrête. Il faut réagir, vite, efficacement, grâce aux bonnes vieilles méthodes qui ont fait leurs preuves : sécher ses larmnes, s’affirmer comme une femme autonome et forte, s’ouvrir aux autres… En commençant par le voisinage. Justement, le voisin est franchement bizarre. Il agite les bras devant sa fenêtre fermée en hurlant des invectives que personne n’entend. L’autre jour, il a fait ses courses en pyjama. C’est inquiétant. Je suis sûre qu’il cache quelque chose.
Dingue de toi
Il y a des week-ends comme ça, où tout dérape. Les choses étaient pourtant bien organisées : le vendredi soir, j’enterrais ma vie de jeune fille avec les copines ; le lendemain, j’épousais Rob. Et nous devenions, avec l’approbation générale, un gentil petit ménage sans histoire. Sauf que le samedi, j’ai rompu. Du coup, furax, Rob m’a révélé ce que tout le quartier sait apparemment depuis vingt-deux ans : à savoir que mon père n’est pas mon vrai père. Forcément, ça fiche un coup. Et c’est ainsi que moi, Poppy, je me suis retrouvée à Londres.
Le prince consort
Gilles Rosset est un écrivain français. Il a passé son enfance à Madrid, en Espagne et a souffert du bilinguisme franco espagnol. Il a quitté l’Espagne au début de la guerre civile.
Mais t’as-tout pour etre heureuse !
Un matin, vous vous réveillez tellement fatiguée que vous vous recouchez sur-le-champ. Vous pleurez sans raison. Vous avez mal partout. Vous faites le tour des médecins. Rien. Vous n’avez rien. Si. Une jolie petite déprime. « Ce n’est rien ! Prends sur toi ! s’exclament certaines de vos copines. Tu n’as pas honte de te plaindre quand il y a tellement de gens plus malheureux ! Oui, vous avez honte. Vous traînez comme une zombie dans votre vieille robe de chambre en marmonnant : Je suis nulle ! Je suis moche ! Vous ne vous coiffez plus. Vous vous bourrez de chocolat. Encouragée par Petite Chérie, vous allez voir un psy. Il écoute vos propos incohérents et vous prescrit des médicaments que vous avalez en douce de l’Homme et contre l’avis de Fille Aînée. Après avoir failli divorcer, envisagé de tuer une dénommée Florence – grande amie de l’Homme -, songé à vous suicider, vous vous retrouvez un jour guérie. Si, si. Ouf ! Vive la vie !
On n’est pas là pour disparaitre
On n’est pas là pour disparaître part du portrait d’un homme atteint de la maladie d’Alzheimer pour saisir sur le vif ce qu’est la perte de la mémoire, de la parole et de la raison. Avec ce septième livre optimiste et désespéré, Olivia Rosenthal confirme son talent et son inventivité langagière.
Glam, jalousie et autres cachotteries
À la journée d’orientation de l’université de Dexter, tous les yeux sont rivés sur Shipley Gilbert. De longs cheveux blonds, un corps de rêve, un visage angélique, des jambes bronzées, fuselées… Les garçons sont sous le charme : Tom, l’athlétique joueur de foot au look chic et décontracté ; Nick, un jeune musicien romantique dans le vent ; Adam, l’attendrissant fils de deux fermiers hippies ; même Eliza, sa colocataire punk, ne semble pas indifférente. Et comment ne pas l’aimer ? Elle est parfaite sous tous rapports. Mais pourquoi a-t-elle a quitté New York pour s’inscrire dans cette université perdue au beau milieu du Maine ? Aurait-elle un secret à cacher ? Les cours débutent et un mystérieux personnage vient semer le trouble dans la vie des étudiants.
La reine des abeilles
J’ai des bleus partout, c’est le chagrin qui me bat et je me laisse faire. Dernières marques d’un homme, de son absence. Je supporte les coups, je tiendrai le coup. Je vivrai avec. Il m’a quittée, je ne le quitterai pas. Nous nous étions rencontrés pour des raisons professionnelles. Nous nous étions reconnus, tendres, voluptueux, complices et clandestins. Jamais je n’avais autant désiré un homme, tout d’un homme. Nous étions inséparables, quelques instants. Ses silences, ses dérobades polies, ses fuites, ses mensonges soi-disant pour ménager chacune, sa femme, comme moi, je n’y ai jamais cru. Assassin. Inconscient. Grand nigaud. Mon pauvre amour… Dans les bavardages, dans les magazines, dans les livres, chez les médecins, les remèdes contre la tentation de souffrir ne manquent pas. Sylvain, le mien, le vrai mérite mieux. Tant pis si je n’ai que le pire de l’amour. Je ne trahirai pas. Je resterai là, dans mon alvéole.
La maison du cygne
Le Castel d’El Golem, aux confins des sables mauritaniens, abrite secrètement vingt-cinq enfants de toutes races. Ils ont des jeux bizarres qui ten dent à développer leurs facultés paranormales, des rêves insufflés qui leur font connaître le monde et suivent un curieux enseignement initiatique. Ils sont la carte maîtresse de la Maison du Cygne dans le combat inexorable qu’elle livre à la Constellation de l’Aigle pour la conquête de la Terre. Mais l’Aigle est cruel et le malheur s’abat régulièrement sur le Castel : Kino disparaît dans un mirage, Saoud se pétrifie, trois Hindous en prière prennent la place de Mudjib…
Le plan du Cygne tiendra-t-il jusqu’à ce que les enfants soient en âge d’accomplir leur mission ? Cependant l’un d’eux va découvrir que rêve et réalité dérapent et que la vérité est ailleurs.
May le monde
May a dix ans. Peut-être est-elle en train de mourir. Le Dr Goldberg l’a envoyée en vacances dans la maison ronde, au milieu de la forêt, rejoindre quatre locataires, Thomas et Lola, Nora et la docteure Anne.
Ils sont chargés en fait de distraire les enfants malades. Et de leur apprendre le monde. Un monde qui ressemble au nôtre. Mais qui n’est pas le nôtre, qui en est prodigieusement distinct et distant, sur une autre brane. Où tout, en réalité, est différent, subtilement ou violemment. Le Dr Goldberg vous expliquera ça. Encore heureux qu’il y ait le changement, sans lequel la vie ne vaudrait pas d’être vécue. La langue de ce roman est étrange. Ce n’est pas tout à fait la nôtre. C’est celle d’un autre univers, parallèle si l’on veut, autorisé par la théorie des cordes, et où les personnages ont la faculté de passer d’un monde à l’autre, voire peut-être de créer des mondes, la faculté de changer.
Journal d’un instituteur de campagne
Il est des vies qui, en une fraction de seconde, par un croc-en-jambe du destin, passent du rose au noir. Je l’appris une nuit froide de 1959, une année tragique et passionnante. Une année dont je n’ai rien oublié. La guerre d’Algérie bat son plein. Yvon Collin a l’avenir militaire tout tracé et se prépare à combattre dans le djebel. Mais c’est l’accident, l’hôpital, et le voici «parachuté» instituteur d’une classe unique au coeur de la Champagne pouilleuse, où aucun de ses prédécesseurs n’a tenu plus de six mois. Dans ce coin de l’Est traversé au cours des siècles par des hordes d’envahisseurs, on n’ouvre pas grand les bras au «premier ostrogoth venu ». Mais, lui-même issu de la campagne, Yvon Collin parvient à se faire aimer des enfants et accepter du village.
De mémoire de filles
Une grande saga familiale, retraçant la vie de quatre générations de femmes, depuis la Russie ancestrale jusqu’au New York du futur. La première héroïne est la matriarche, Sarah Salomon, née en 1880 en Russie qui, échappée d’un pogrom, arrive aux États-Unis vers 1905. Elle découvre le Nouveau Monde avec ses chapeaux melon, ses trains aériens, ses flics irlandais et sa masse laborieuse. Elle devient une artiste reconnue.
Le cœur à 2 places
Gilles, Paule, Victoria, le mari, la femme et la maîtresse… Oui ! L’immuable trio, mais revu et corrigé par l’humour de Françoise Dorin. Maintenant le ménage à trois n’est plus ce qu’il était : hier, l’Époux infidèle s’efforçait de tromper sa femme dans la plus stricte clandestinité. L’épouse pouvait sans difficulté sauver la face et sa position sociale. La Maîtresse devait se résigner ou partir. Aujourd’hui, les relations ont changé et les Épouses gardent leur emploi bien rémunéré de » gérantes du quotidien « , heureuses d’être relayées par des » suppléantes » avisées qui préfèrent leur situation d’intermittentes au ministère des Loisirs à deux.
Tout est toujours possible
À 18 ans, elle l’a voulu. À 19 ans, elle l’a eu. Depuis 34 ans, elle l’a. Elle est son épouse irréprochable, ombre aussi souriante qu’efficace. Il l’appelle le lac ; la Joconde ; la diva du quotidien. Lui est un macho de naissance, appliquant sans penser à mal la formule : Je paye, donc tu suis. Il apprécie et estime beaucoup sa femme. Elle l’aime contre vents et marée avec obstination, mais lucidité. Cependant, un matin, elle lui lit cette statistique avec un rien de provocation : Le nombre de couples de plus de cinquante ans qui se séparent a augmenté de 52 % en quatre ans. Il hausse les épaules. Il n’y croit pas. Il oublie. Jusqu’au jour où?
Les enfants dans la guerre
La Convention des droits de l’enfant célèbre cette année son dixième anniversaire. A cette occasion, Amnesty International lance une campagne de mobilisation visant, entre autres, à mettre un terme à l’utilisation des enfants-soldats. Les enfants dans la guerre s’inscrit dans ce contexte et vient dénoncer le drame des enfants victimes des conflits, qu’ils soient blessés, torturés, réfugiés, enrôlés de force. C’est l’occasion pour Gérard Dhôtel de présenter les droits de l’enfant et les engagement de la Convention. Une dernière partie est consacrée à l’étude historique des guerres et à l’émergence de l’idée de paix. Un ouvrage clair et précis pour inaugurer l’An 2000, désigné Année internationale de la culture de la paix et de la non-violence par l’UNESCO.
Le sous-marin de l’Apocalypse
Un gigantesque sous-marin russe, le Kaliningrad, fait route vers le continent nord-américain en passant sous la calotte glaciaire. Dans son sillage, cent vingt autres bâtiments chargés de missiles nucléaires. A la tête de cette armada, l’amiral Alexis Novskoy. Son objectif : la destruction de la flotte atlantique des Etats-Unis.La guerre froide, pourtant, n’est plus qu’un souvenir… Mais pas pour Novskoy, décidé à accomplir coûte que coûte la mission qu’il estime être la sienne.Alertés par des mouvements inhabituels, les Américains envoient contre lui un sous-marin de moindre envergure, sous les ordres du commandant Pacino. Lorsque celui-ci apprend que Novskoy, vingt ans plus tôt, a coulé le bâtiment que commandait son père, la mission de renseignement se transforme en duel à mort…Le romancier d’Opération Seawolf nous mène ici, avec une impeccable précision documentaire et un art consommé du suspense, au bord de la guerre nucléaire.
Diane de France, la princesse rebelle
On a dû vous dire que je suis une extravagante, peut-être même un peu folle. La princesse Diane de France, duchesse de Wurtemberg, m’accueille par ces mots dans son château allemand d’Altshausen. La scène se situe au début des années 90, alors que j’effectue un reportage sur cette princesse artiste qui a initié une fondation caritative baptisée » Les Enfants de la Vie. Prudent, je démens, mais elle ajoute : Ne niez pas, je sais que le on porte la signature de ma chère famille : les originales, ça leur fait peur « . Quatrième fille et sixième des onze enfants du Comte de Paris, Diane de France affiche depuis son plus jeune âge une indépendance farouche, un tempérament volcanique et un anticonformisme plein de noblesse. En l’épousant, le 21 juillet 1960, le duc Carl de Wurtemberg n’imaginait sans doute pas que cette sauvageonne allait faire souffler un tel vent de fantaisie sur sa vénérable commanderie teutonique. Une enfance dure où on a cherché à la mater par les pires moyens, des parents souvent absents, une fratrie en proie aux déchirements, un mariage à surprises, une belle-famille plutôt rigide, un héritage paternel qui suscita les polémiques, tout ne fut pas rose dans son existence. Mais cette princesse au cœur d’or, mère de six enfants, a su franchir tous les obstacles, avec panache. Pour la première fois, dans cet ouvrage où elle se livre sans fard ni langue de bois, la princesse Diane apparaît telle qu’elle même, dérangeant l’ordre établi des salons mondains par son franc-parler, grande dame royale dans la foule comme dans la vie.
Plaisirs de femmes
Plaisirs au pluriel puisqu’il existe mille façons d’abandonner son imagination aux délices de l’érotisme. Au fil des pages s’incarnent en des lieux imprévus des scènes de jouissance inespérées. Chaque texte crée un décor singulier où viennent prendre place la passionnée, la tendre ou la fougueuse, la dominatrice ou celle qui, soumise, se livre corps et âme à la luxure. Enfin, il y a l’homme dont le corps se dessine à contre-jour au rythme des désirs féminins. Courageuses, ardentes, libres, ces nouvelles composent le puzzle du plaisir féminin d’aujourd’hui, un plaisir exigeant, audacieux, et profondément épicurien.
Nuits d’encre
Elle a choisi la ville. Il a choisi le lieu. Ils vont célébrer leurs noces dans un palace de Bruges. Lentement, inéluctablement, ils se révèlent l’un à l’autre, font tomber les barrières, abolissent les tabous. L’aube les trouvera changés. Il en sera ainsi pour tous ceux qui décident d’aller au bout de leurs désirs, au-delà de leurs fantasmes. L’étudiante qui s’offre à un routier la nuit de Noël ; la jeune femme qui jette son dévolu sur un guerrier viking. Ces gens comme les autres que rien n’avait préparé à de telles rencontres, à de telles folies connaîtront la métamorphose d’une nuit unique, extravagante, inoubliable… Un superbe recueil de nouvelles qui mêle avec bonheur un érotisme débridé et un regard tendre sur l’amour.
La proie du chat
A l’égal du chat qui, dans la première de ces dix nouvelles, introduit d’une patte nonchalante le mystère et l’horreur au sein d’une paisible réunion amicale, Patricia Highsmith instille au coeur de chaque récit le venin discret qui porte le texte à son sommet de virulence. Qu’elle mette en scène, avec un humour féroce, l’adoption de deux vieillards par un couple sans enfants ou la destruction d’un homme par ses amis, qu’elle décrive impitoyablement les attaques quotidiennes dans les rues, qu’elle s’amuse d’une jolie oisive ou nous glace avec les visions d’une femme seule, la romancière américaine prouve, comme dans les précédents recueils, qu’elle excelle dans l’art difficile de la nouvelle.
Cris de jeune
Fends le cœur de l’homme et tu y trouveras toujours un soleil. Ce proverbe arabe, Guy Gilbert s’en est fait une règle de conduite. Jamais sa confiance envers les jeunes ne s’est démentie. Qu’ils soient drogués, victimes de la société et de sa violence, délinquants des banlieues déjà incarcérés ou sauvageons en devenir, tous ces gosses méritent sauvetage. Car personne n’est perdu, personne n’est irrécupérable. Avant de leur apprendre à revivre dans un lieu de silence et de paix, la » Bergerie de Faucon, une ruine remise en état par ces jeunes en difficulté qu’il s’est toujours juré d’aider, Guy Gilbert a d’abord traîné dans la rue avec eux. Il les a écoutés. Et, de leurs cris, il a fait son combat. A son contact, chacun a eu sa part de rêve, chacun a trouvé sa raison de vivre.
Jusqu’au bout !
Dans ce nouveau livre, Guy Gilbert, avec la véhémence et le refus qu’on lui connaît de toutes les hypocrisies, interroge les situations extrêmes auxquelles son action le confronte. Qu’est-ce, pour lui, qu’aller jusqu’au bout ? Aller jusqu’au bout de l’échec – celui des autres, qui ressassent un « mon avenir, c’est de la merde », le sien parfois, quand on n’a pas réussi à empêcher un désastre – un emprisonnement, une mort.
Aller jusqu’au bout de ses propres contradictions – que dire, quand on est prêtre, à l’adolescente violée qui exige un avortement ? Aller jusqu’au bout de la dignité due à chacun en luttant pour humaniser la détention, en s’attachant à comprendre tous les « humiliés et offensés » qu’exclut si facilement notre société.
La noyée de l’Hudson
Par une chaude soirée d’août, le substitut Alexandra Cooper retrouve ses vieux amis et collègues, Mike Chapman et Mercer Wallace, policiers new-yorkais, sur le lieu d’un crime particulièrement sordide. Cette fois, la victime est la femme d’un riche collectionneur d’art, elle-même dirigeait une galerie à New York. Son corps a été repêché dans l’Hudson, les poignets et les chevilles noués à une échelle de bois et le crâne défoncé. Entre un appartement luxueux de la 5e Avenue, les grandes salles de vente et les galeries branchées de Chelsea, le trio de choc traque un tueur énigmatique dans un monde où les grosses fortunes et les chefs-d’œuvre inestimables suscitent bien des convoitises.