Le lys et les ombres
Qui était Jeanne d’Arc ? Le mercredi 30 mai 1431, Jeanne d’Arc a-t-elle été brûlée vive à Rouen, après avoir délivré la ville d’Orléans et mené Charles VII à Reims pour y être sacré roi de France ? De larges zones d’ombre recouvrent l’histoire officielle de la Pucelle. Était-elle vraiment l’humble petite bergère lorraine que l’on nous présente ? Comment une paysanne de seize ans aurait-elle su monter à cheval, manier la lance et l’épée, commander à une armée ? Quel secret extraordinaire a-t-elle révélé à Charles VII lors de leur entrevue de Chinon, à tel point que le souverain en a eu les larmes aux yeux ? Rompant avec les vérités officielles et s’appuyant sur une étude critique minutieuse et impartiale des sources, Bernard Simonay a reconstitué dans ce roman ce qu’a pu être l’autre destin de Jeanne d’Arc. Celle-ci n’est pas l’envoyée de Dieu des manuels d’histoire. En secret, une puissante toute terrestre l’a froidement utilisée pour réaliser l’un des plus spectaculaires retournements militaires et diplomatiques de l’histoire de France. De cette fresque historique tumultueuse et haletante, incroyablement riche en rebondissements, se dégage le portrait d’une femme exceptionnelle, avec ses ombres et ses lumières, une héroïne animée d’une foi profonde, d’autant plus admirable qu’elle n’est pas la sainte intouchable du mythe. Une femme dont la légende s’est emparée sous le nom de Jeanne d’Arc, nom qu’elle n’a pourtant jamais porté de son vivant.
Les amoureux
Un été, sur une petite île de l’Atlantique illuminée par ses roses trémières, ses maisons blanches, ourlée de ses longues plages de sable blond, les vacanciers se prélassent dans une bulle de plaisir où ils oublient tout _ sauf l’amour! Les tout jeunes, Jean-Marc et Cécile, sont dans la verdeur de leurs premiers émois. Ils découvrent l’acuité de la jalousie, la torture des brouilles, le bonheur des retrouvailles… Les plus âgés, Jérôme et Marceline, forment un couple qui se croit enfin apaisé après bien des orages. Mais voici que le passé resurgit en la personne d’Antoine, ce bel homme d’âge mûr que Marceline a tant aimé… Que vient-il apporter? La déchirure ou la sagesse? Quant à la belle et solitaire Marianne, elle confie jour après jour à son cahier son amour frustré, douloureux, pour Michel, marié, père de famille, lequel la délaisse cruellement chaque été… Passe Fabrice, peintre, célibataire, amateur de femmes… S’abandonner à une aventure sensuelle parce que la chaleur et le bonheur physique y invitent, est-ce trahir Michel? A vrai dire, en cette brûlante saison, tous les élans voluptueux sont permis et aucun ne tire à conséquence, puisque les excès du corps et du coeur rentreront forcément dans l’ordre à la fin des vacances et avec le retour à la raison… Mais l’amour lâche-t-il si facilement sa proie?
Les filles de Caleb III
Le tome 3 se titre ‘L’abandon de la mésange’ au Canada, et ‘Elise’ en France ** Le dernier volet de la trilogie Les Filles de Caleb nous transporte à l’hiver 1958, alors que Blanche franchit le cap de la cinquantaine, entourée de ses deux filles, Élise et Micheline. Avec elles, nous traversons les trépidantes années soixante, puis les turbulentes années soixante-dix, pour suivre leur destinée jusqu’en 1992.
Si la « mésange » qu’est Élise vit à Montréal avec sa mère et sa sœur, c’est de campagne que rêve cette citadine. Un séjour chez des amis fermiers de son père, les Vandersmissen, pourrait bien lui permettre de réaliser son idéal, sans compter que là-bas, dans cette maison au joli balcon fleuri, l’attend le plus beau garçon qu’elle ait jamais vu… Des scènes inoubliables, une écriture pleine de sensualité et des dialogues colorés, voilà ce que la romancière Arlette Cousture offre à ses lecteurs dans ce dernier volet très attendu.
Moi, Mona Lisa
Passions, rivalités politiques, trahisons, aventures amoureuses dans la Florence des Médicis, à l’apogée de la Renaissance italienne. Avril 1478. Julien de Médicis, frère de Laurent le Magnifique, est brutalement assassiné en plein Duomo, le joyau de Florence. Ce meurtre aura des conséquences dans toute la cité, chez les artistes les plus en vue, comme Léonard de Vinci et Michel-Ange, aussi bien que sur les plus petites gens, en passant par un riche marchand lainier et son élégante épouse. Sans oublier leur fille, Madonna Lisa. Seize ans plus tard, Lisa, devenue une des beautés les plus extraordinaires de son époque, est dangereusement liée aux Médicis, dont la tête est désormais mise à prix. Elle va devoir faire preuve d’intelligence, de ruse et d’esprit de sacrifice pour sauver la vie de son père, elle aussi menacée. Pour y parvenir, elle accepte d’épouser un certain Giocondo, riche et influent bourgeois, ennemi juré des Médicis… La vie de Mona Lisa est aussi mystérieuse que son sourire. Réinventée par Jeanne Kalogridis, elle entraîne le lecteur au cœur d’une ville et d’une période mythiques : la Florence de la fin du Quattrocento. Qui aura fait de la Joconde l’une des femmes les plus célèbres de l’histoire…
Soudain, un petit être à la peau grise étrange se tenait près de moi. Il me fixait de ses immenses yeux noirs. Je me suis senti paralysé et mon corps s’est mis à flotter dans les airs. Je me suis retrouvé dans une pièce ronde, étendu, nu, sur une table d’opération, environné de petits humanoïdes… À travers le monde, des milliers d’hommes et de femmes rapportent les mêmes faits ahurissants. Ils prétendent avoir été enlevés à bord d’un ovni où ils ont été soumis à d’humiliants examens médicaux puis ramenés sur terre deux heures après. Cauchemars ? Hallucinations ? Tous affirment qu’il s’agit d’expériences vécues. Au début, personne ne pouvait prendre au sérieux ces récits extravagants qui mélangeaient l’horreur et la science-fiction. Puis les témoignages se sont multipliés. Les témoins sont de bonne foi, et certains présentent même sur leur corps des cicatrices qui paraissent corroborer leurs dires. Un sondage révélait, en 1992, que 3 700 000 Américains pouvaient avoir été enlevés. Devant l’ampleur du phénomène, les scientifiques commencent à se pencher sur ce dossier. Les psychiatres sont unanimes : ces gens ne sont ni des malades mentaux, ni des fabulateurs. Alors, cette expérience est-elle réelle ? Au terme d’une longue enquête, Marie-Thérèse de Brosses a rencontré plus de deux cents « ravis » (personnes enlevées), mais aussi les chercheurs qui travaillent sur ce dossier sulfureux, et fait ici, de façon magistrale, le point sur les enlèvements extraterrestres.
Sans moi
Que faire d’une jeune femme qui s’installe chez vous, sous prétexte qu’elle n’a pas de domicile et qu’elle s’entend bien avec vos enfants ? Son portrait peut-être. Enfant de la DDASS, fille des rues, fourmi pour un dealer et prostituée occasionnelle, Olivia porte en elle un passé chargé et un présent hasardeux. Avec elle, c’est un peu de la violence et de la corruption du monde qui frappe à votre porte. Ingénue professionnelle, libertine à son insu, cette accidentée de la vie est pleine d’une énergie vitale qui fait craquer toutes les digues. Dans ce livre cruel à force de justesse, Marie Desplechin effleure, sans crainte de faire mal, nos zones sensibles: les faux-semblants, trahisons infimes, petits accommodements sans importance où se joue chaque jour notre survie morale.
Depuis l’accession de Mara au rang de pair de l’empire, la paix règne sur la maison Acoma, et la dame peut se consacrer à son peuple, dont elle est devenue l’un des plus éminents personnages. Mais le grand jeu n’admet aucun repos. Au faîte de sa gloire, Mara devient la cible du Tong Hamoî, une secte d’assassins redoutée de tous. Acculée, la dame des Acoma perd son sang-froid quand elle voit son entourage tomber sous les coups du Tong. Mais derrière la secte se cachent des ennemis bien plus implacables. Et son combat prend alors une tout autre dimension, car c’est le futur même de l’empire qui devient l’enjeu de l’affrontement.
Dieu en questions
Comment croire aujourd’hui ? Des jeunes, garçons et filles, élèves de terminale, ont envoyé à André Frossard plus de deux mille questions qui reviennent souvent sur : Dieu, l’Eglise, la Vérité, la Science. Leurs questions, nous nous les posons tous. Elles sont de celles qui font douter les croyants et qui éloignent de la foi ceux qui voudraient croire. Elles fondent le scepticisme moderne. Pourquoi vivre ?
A quoi sert-il de croire ? La science et la foi sont-elles compatibles ? Pourquoi les prêtres ne peuvent-ils se marier ? Pourquoi l’Eglise intervient-elle dans la vie privée ? Pourquoi Dieu ne se montre-t-il pas ? Pourquoi la souffrance ? A toutes ces questions et beaucoup d’autres encore, André Frossard, qui a écrit le célèbre Dieu existe, je l’ai rencontré, n’a pas seulement apporté ses propres réponses ; il a voulu discuter les arguments traditionnels, ceux qu’invoquent les adversaires de la foi et ceux qui ont cours à l’intérieur même de l’Eglise. Devant l’évidence des lieux communs et la subtilité des sophismes, devant l’édulcoration de certains catéchismes qui préfèrent céder du terrain pour sauver les meubles, André Frossard propose sa propre réflexion, toujours pénétrante, parfois incisive, souvent inattendue. Elle nous réconcilie avec une foi personnelle et audacieuse, celle qui réhabilite le mystère, cette « nourriture naturelle de l’intelligence », et qui fait de l’acte de croire le plus grand anticonformisme de notre époque. Un livre pour les croyants inquiets et les sceptiques qui s’interrogent. K.V.
Les souverains de la France
Les Mémoires d’Europe sont une anthologie réunissant les textes majeurs qui constituent six siècles de culture.1453-1789À peine sortie du Moyen Âge, avec lequel elle ne rompt pas, la littérature européenne s’ouvre sur l’Océan, relit ses classiques, et consacre la Bible comme le livre des affrontements. Troubles et recompositions de tous ordres s’ordonnent autour des axes de l’ancienne Chrétienté : Réforme, Contre-Réforme, Orthodoxie et, à l’est, la menace ottomane. D’abord centrée sur les cultures du Sud, l’Italie puis l’Espagne, l’Europe est séduite par le Nord, l’Allemagne et l’Angleterre.1789-1900La Révolution française marque l’Europe. La liberté s’étire sur tout le continent, jaillit sous les plumes et s’écrit en son propre langage. Les nationalités, longtemps ignorées ou réprimées par les grands empires, revendiquent leur identité, leur culture particulière. Romantique ou réaliste, l’auteur est d’abord un individu moderne dans un univers en révolte, un homme qui choisit son autonomie en fixant les bornes de ses liens.1900-1993L’Europe explose, par deux fois, et reçoit d’autres continents les matériaux qui la fortifient. Avant seul centre de l’univers, elle devient un enjeu et souvent un creuset. Son passé la condamne et la préserve, ses combats l’accablent et l’enrichissent, elle survit. Engagés ou en marge, les écrivains luttent avec des armes si efficaces qu’on en vient à penser qu’ils sont les seuls à construire une unité.
Les champs d’honneur
Jean Rouaud ne devrait pas passer longtemps inaperçu de ses contemporains, qui suspecteront en lui l’une des plus soudaines et des plus étonnantes révélations de la décennie. Mettons, du quinquennat, pour ne désobliger personne. Jean-Louis Ezine, le Nouvel Observateur Sans nostalgie, sans banalité, Jean Rouaud rend hommage à ces Français qu’on dit moyens… L’écriture, très belle, frappe par son ampleur et sa grande justesse. Jean-Maurice de Montremy, Lire Les champs d’honneur est mieux qu’un livre réussi dont on discute les vertus et qu’on range ensuite dans une hiérarchie serrée des mérites. Il est l’un de ces rares, de ces très rares livres, qui emportent l’immédiate conviction; conviction qu’on brûle de faire partager. Patrick Kéchichian, le Monde Avez-vous lu Rouaud ? » La rumeur court, flatteuse, résonne dans le plus puissant circuit de publicité, le bouche à oreille. … C’est toujours émouvant, la naissance d’un écrivain, et c’en est un assuré¬ment, qui ne doit rien aux modes, ni aux procédés de fabrication, ni à la frénétique course aux prix. … Il a écrit parce qu’il avait quelque chose à dire ; il le dit d’une écriture très élaborée mais limpide, souple, aisée. Françoise Giroud, le Journal du dimanche
Les jeux de la nuit
Dans la veine de ses plus grandes nouvelles, Jim Harrison tisse trois destins solitaires, trois personnages tragiques en quête de rédemption qui évoluent dans l’Amérique idéale de l’écrivain, aux habitants aussi rudes que les saisons du Montana. On découvre Sarah, une adolescente qui cherche à assouvir un désir de vengeance irrépressible après l’agression dont elle a été victime à l’âge de quinze ans. On retrouve avec délectation Chien Brun, à la recherche de l’âme sœur. Et enfin loup-garou en proie à de terribles accès de violence les soirs de pleine lune. Les Jeux de la nuit, » recueil de nouvelles le plus ambitieux et le plus saisissant de Jim Harrrison depuis Légendes d’automne, dépeint de manière inoubliable trois vies américaines hors du commun. Avec humour, émotion et une profonde humanité, Harrison justifie une fois de plus son statut de maître de la littérature américaine.
Croisière
Avoir vingt ans, de l’appétit de vivre à revendre mais peu d’occasions de le satisfaire et soudain pouvoir s’offrir la plus belle croisière de luxe, n’est-ce pas le rêve, tous les espoirs permis ? Elles s’appellent Estelle et Chloé et vont, voguant sur le Renaissance, de la Crète à Rhodes, de Rhodes à Istanbul, voir s’ouvrir à elles un monde de fête et d’abondance, mais aussi parfois de souffrance cachée. Avec la tendre Camille, Arnaud cloué dans son fauteuil roulant, Steven, célèbre scénariste américain, Martin Dorfmann qui sait si bien dissimuler sa détresse sous le rire, et bien d’autres encore, elles vont vivre l’amitié, la passionnante découverte d’autrui… et de soi-même. Suspense et émotion sont sans cesse présents dans ce roman de Janine Boissard. Comme dans L’Esprit de famille, apprécié par des centaines de milliers de lecteurs et des millions de téléspectateurs, elle nous convie tous à rire souvent, pleurer parfois, aimer et espérer toujours.
La mezzanine
Parce qu’il casse son lacet de chaussure, un jeune cadre new-yorkais – le narrateur de cet ébouriffant roman – part, à l’heure du déjeuner, en acheter une paire neuve. En chemin, il va voir comme se liguer contre lui mille objets usuels : un escalier mécanique, des chaussettes, un horodateur, une bouteille de lait, un séchoir à main, deux téléphones… Mais il ne s’agit pas d’un simple inventaire à la Prévert. Confronté à cette armada hyperréaliste de choses, le jeune homme va faire de surprenantes découvertes sur l’amour filial ou les raisons de l’isolationnisme américain.
César Birotteau
Un honnête parfumeur, à la tête d’une entreprise familiale, entreprend sur le conseil d’un notaire véreux de développer son commerce: désireux de couler l’huile de Macassar, qui lui fait concurrence, il invente l’Eau carminative et la Double Pâte des Sultanes, découvre la publicité et accède à la vente de masse. La maison Birotteau survivra-t-elle à ce rêve de grandeur ? César Birotteau (1837), roman sur la bourgeoisie conquérante, sur le commerce et la finance, est aussi l’un des plus grands romans philosophiques de Balzac, où l’on apprendra que s le malheur est un marchepied pour le génie, une piscine pour le chrétien, un trésor pour l’homme habile, pour les faibles un abîme »… Adolphe, le plus fin des deux frères, un vrai loup-cervier, jeta sur Birotteau un regard qu’il faut appeler le regard du banquier, et qui tient de celui des vautours et des avoués… Veuillez m’envoyer les actes sur lesquels repose l’affaire de la Madeleine, dit-il…Si l’affaire est bonne, nous pourrons, pour ne pas vous grever, nous contenter d’une part dans les bénéfices au lieu d’un escompte. – « Allons, se dit Birotteau… , je vois ce dont il s’agit. Comme le castor poursuivi, je dois me débarrasser d’une partie de ma peau. Il vaut mieux se laisser tondre que de mourir.
Peines de coeur d’une chatte anglaise est une nouvelle écrite pour les Scènes de la vie privée et publique des animaux, ouvrage collectif dû au grand éditeur Hetzel. Comme tout le recueil, elle tire une partie de son charme des illustrations de Grandville. Ces gravures du » La Fontaine des dessinateurs » introduisent un fantastique et amusant bestiaire qui, autant que le texte, a séduit ces dernières années metteurs en scène et compositeurs. Par ses allusions, sa gaieté, sa poésie, cette petite oeuvre n’est pas indigne du grand oeuvre qui a fait la gloire de Balzac.
Catherine (6) – Piège pour Catherine
Alors qu’Arnaud, seigneur de Montsalvy, s’en va fièrement par un matin glacial sur son noir destrier, accompagné de ces chevaliers, vers Paris et sa libération des Anglais,il se sentit enjoué en pensant au futur combat. Ni lui ni Catherine n’aurait imaginé que bientôt Catherine devrait faire face seule à de plus graves problèmes. Sachant Arnaud parti, une bande de routiers, les d’Apchiers, assiègent le château de façon impitoyable. Alors que la ville arrive à repousser l’attaque, la dame de Montsalvy découvre qu’elle devra compter sur la ruse de Béralt d’Apchier. Lorsqu’il envoie l’un de ses fils à Paris pour voir Arnaud et accuser faussement Catherine d’adultère et de trahison. Catherine sait que pour sauver son mariage, elle doit s’échapper de Montsalvy et aller elle-même à Paris. La passion dévorante de Catherine pour Arnaud l’aide à surmonter chaque adversité,chaque revers de fortune désespéré. Mais son amour pour lui va devoir tenir bon quand elle affronte les atrocités de guerre, la torture et le désespoir et… qu’Arnaud y participe.
Automne 1922… Quelques mois plus tôt, le prince Morosini – expert en joyaux anciens – a été contacté par le mystérieux Simon Aronov surnommé le « Boiteux de Varsovie ». Celui-ci lui a confié une mission périlleuse: retrouver quatre pierres précieuses dérobées lors du pillage du Temple de Jérusalem… La tradition veut que, regroupées, elles permettent aux enfants d’Israël de retrouver leur terre. Après avoir découvert l »Étoile bleue », le prince embarque pour l’Angleterre où serait la « Rose d’York », un fabuleux diamant dont la trace s’est perdue depuis plusieurs siècles. Commence alors une course folle semée d’embûches. Des ruelles sordides de l’East End aux somptueux manoirs de l’aristocratie, ils sont nombreux à convoiter la pierre précieuse, et ses adversaires sont prêts à tout pour contrer les projets du Boiteux.
Marianne – 4 – Toi, Marianne …
Adorée naguère par l’Empereur, obligée de contracter un mariage de convenance avec un prince italien, Marianne sait désormais que son cœur et que son destin sont à jamais liés à Jason Beaufort, l’aventurier des quatre mers, l’homme qui risqua sa vie pour elle. Toujours pourchassée, dans des circonstances tragiques, Jason lui donne rendez-vous à Venise. Un voyage dont Marianne rêvait comme d’une envolée vers le bonheur. Mais une fois de plus, c’est Napoléon et ses sombres menées diplomatiques qu’elle rencontre sur sa route, qui la conduit jusqu’à Constantinople, après un passage par les îles grecques. C’est là, au large de Cythère, que son amour est sur le point de faire naufrage. Jason est-il bien le preux chevalier auquel elle a donné sa vie ? Ce bonheur espéré, y a-t-elle droit sur cette terre ?
Pour calmer la colère jalouse de Saint Louis, Renaud des Courtilles reçoit l’ordre d’épouser Sancie de Valcroze. Malgré des débuts de vie conjugale difficiles, le couple finit par avoir un fils, Olivier. Au profond désarroi de ses parents, le jeune garçon demande à être templier. Comment le préserver de cette terrible prédiction de mort qui pèse sur l’ordre ? Le Temple, déjà chassé de Terre sainte, est désormais banni de France par un édit de Philippe Le Bel qui ne tolère plus la corruption de ses membres. Certains sont exécutés en place de Grève et l’assaut fomenté par quelques templiers n’y change rien. Tous n’ont plus que la fuite pour salut. Mais peut-être cette déchéance de l’Ordre n’est-elle qu’une manière de le rendre aux cœurs purs, dont Olivier serait l’emblème ?
En dépit de ses origines bâtardes, le jeune Thibaut de Courtenay ne doute pas de sa bonne étoile : il est l’ami et l’écuyer en titre du prince héritier Baudouin IV. Jamais la cour de Jérusalem n’avait connu un personnage royal d’une telle noblesse ! Dès le début de son règne, en 1176, le peuple entier l’aime et le vénère comme un saint. Seul son génie est capable de tenir en échec les furieux assauts de l’armée de Saladin contre les terres chrétiennes. Hélas, une lèpre ronge le corps de Baudouin depuis qu’il a neuf ans ; il dépérit et partage en secret son pouvoir avec Thibaut. Mais qu’arrivera-t-il si le fidèle compagnon est fait prisonnier par l’ennemi et que le fragile roi se retrouve seul à protéger Jérusalem et tous les saints trésors qu’elle abrite ?
L’amour en toutes lettres
A partir de 11 ans – Trouver l’amour avec un grand A ? Juliette adorerait ! Mais elle n’a que 13 ans. Et alors ? » Si la passion ne vient pas à moi, c’est moi qui irai à la passion ! » décide-t-elle. Et pour cela, elle est prête à tout : à harceler Cupidon par lettres, à faire une cure de films d’amour, à interviewer de parfaits inconnus, et même à provoquer les coups de foudre. Avec Juliette, l’amour n’a qu’à bien se tenir ! À moins qu’il ne se laisse pas faire..
Cigarettes
Une fille folle de haine pour son père, un escroc en assurances, des homosexuels sadomasochistes, des peintres, un critique d’art, un modèle, des amants, des maîtresses, des mères inquiètes, tels sont les personnages qui évoluent autour de la mystèrieuse Elizabeth, dans le New York des années 60.
Adieu Volodia
Au 58, rue de la Mare, dans le XXe arrondissement de Paris, vivent les Guttman et les Roginski. Fuyant l’horreur des pogroms, les deux couples sont venus, l’un d’Ukraine en 1919, l’autre de Pologne en 1921 et ont eu chacun un enfant : Maurice et Elsa. Ils sont travailleurs, chaleureux. Ils veulent oublier, s’intégrer et leur naturalisation les fait pleurer de joie. La vie est belle ! Très vite, pourtant, la montée sournoise de l’antisémitisme fait planer une drôle de peur et crée des problèmes de travail : Les années passent cependant avec des joies et des peines, mais l’histoire est en marche vers le cauchemar. Adieu Volodia. Une large fresque de la France de 1925 à 1945, avec ses faits divers, ses assassinats politiques, son Front populaire… Un merveilleux roman avec de nombreux personnages inoubliables, rempli d’anecdotes cocasses, d’humour, de peintures justes, d’émotions, de violences et de peurs, d’amour et de tendresse. L’humour et le drame s’enchevêtrent, l’horrible et le cocasse se côtoient. Un charme extrême opère. Oui, un superbe roman. Christine Arnothy, Le Parisien
Vol au-dessus d’un nid de coucou
Devenu un classique contemporain, le roman de Ken Kesey, paru en 1962, n’a rien perdu de sa puissance. Il plonge dans le chaos d’un hôpital psychiatrique un monde de carton-pâte peuplé de personnages en trompe-l’oeil, surgis de quelque histoire de fou qui serait vraiment drôle si ces héros n’étaient pas des types en chair et en os… L’infirmière en chef Ratched règne en maître sur son service. Jusqu’au jour où débarque McMurphy, un sacré énergumène bien décidé à redistribuer les cartes et à redonner un peu de dignité et d’espoir aux malades. Rebelle et gouailleur, il engage alors à ses risques et périls une résistance acharnée contre l’institution. Criant de vérité, Vol au-dessus d’un nid de coucou est une dénonciation en règle de l’enfermement psychiatrique, un hymne à la vie envers et contre tous.
A Solenn
Remontées d’innocence, d’espoirs, de souffrance… Véronique a eu, à son tour, besoin de l’écriture pour se souvenir d’une enfant, puis d’une jeune fille que nous avons tant aimée et qui nous manque tellement. Patrick. Il y a dix ans, Solenn Poivre d’Arvor mettait fin à ses jours, à l’âge de 19 ans. Sa mère, Véronique, a voulu lui rendre hommage, exprimer la douleur de toute une famille, mais également dire sa solidarité avec tous les parents et adolescents concernés par le drame de l’anorexie
Les monstres sacrés
Acclamés par le public londonien, beaux, élégants, Félicia Lisle et Robert Vane forment le couple le plus célèbre des années 40. Des monstres sacrés, légendaires et magnifiques. Amants et partenaires, une passion incandescente semble les unir sur la scène comme à la ville. C’est pourtant avec » Roméo et Juliette « , monté à San Francisco, que le rêve se brise. Lassitude ? Jalousie ? Félicia vient de remporter l’oscar de la meilleure actrice… Face au public, le couple doit continuer à jouer le rôle d’amants éperdus, un pari de plus en plus difficile à tenir alors que la presse guette le moindre faux pas…
La mort au bout du fil
La ligne Fun, tous les jeunes de Dinsmore connaissent. Ils s’y connectent régulièrement pour discuter de sujets qu’on n’aborde pas avec les parents. Depuis quelque temps, une voix anonyme intervient et insultent les filles. Personne ne s’en inquiète vraiment. A tort. Car derrière cette voix se cache un être dangereux. Quand Heather, l’une des habituées de la ligne, le comprend enfin, il est peut-être déjà trop tard.
Le visage de la peur
Une vague de terreur allait déferler sur New York… Qui est le Boucher, et comment parvient-il à convaincre toutes ces femmes si différentes de le faire entrer chez elles en pleine nuit ? Un tueur qui ne paraît ni fou ni enragé lorsqu’il s’en prend à ses victimes. Qui semble agir… méthodiquement. Mais dans quel but ?
Les génies, les femmes et la mort
Ce que vit l’homme est toujours plus incroyable que ce qu’il inventeCette nouvelle collection veut rassembler des aventures vécues par l’homme dans chaque activité de la société. Un auteur, sur le thème qu’il a choisi, rassemble des histoires qu’il juge les plus exemplaires et vous les fait vivre. Jean-Marc Epinoux, passionné de peinture et de sculpture, nous raconte les destins de trente-six génies et leur quête de l’amour. Cocasses ou burlesques, souvent tragiques, leurs relations avec les femmes sont un perpétuel affrontement entre la recherche du bonheur et le désir de l’absolu. Pierre Bellemare
Le fantôme de Lady Margaret
Quel rapport peut-il y avoir entre les attentats qui ensanglantent Londres, visant la famille royale, et les recherches d’une jeune historienne sur la terrible Lady Margaret, décapitée au XVIIe siècle ? La vengeance, peut-être. Ou l’hypnose ? Le surnaturel, pour deux jumelles aux prises avec un psychopathe ; la passion meurtrière d’un jeune homme pour son ancien professeur ; amour, mort et loterie pour les deux amis de jour de chance : l’auteur de La Nuit du renard, grand prix de littérature policière, explore ici en cinq récits toute la gamme du suspense et de la terreur.
L’ordinateur
Laura Aldridge, docteur en psychologie à Harvard, reçoit la plus étonnante proposition de sa jeune carrière : une fortune en dollars contre une semaine de travail. La lettre est signée de Joseph Gray, leader mondial de l’informatique et inventeur mégalomane d’un univers futuriste secrètement installé sur une île du Pacifique. Rien ne va plus dans cette étrange communauté virtuelle dont l’ordinateur central à conscience humaine connaît de graves défaillances. Selon les experts, la machine est rongée par un virus. Selon l’ordinateur lui-même, il s’agit d’une dépression. Chargée de dialoguer avec lui, Laura percevra-t-elle son secret à temps ? D’autant que lui seul est capable de détourner une météorite qui fonce droit sur la terre. Elle a sept jours, pas un de plus pour le convaincre de sauver la planète. Un voyage captivant et troublant dans la technologie de demain.
Pêche en eau trouble
Pour Dennis Gault, riche homme d’affaires de Floride et surtout passionné de pêche au bass, il y a quelque chose de pourri au royaume d’Elseneur. Les concours de pêche sont truqués. Pour en avoir le coeur net, il propose 50 000 dollars à R. J. Decker, détective privé, tête de lard et ex-taulard. En acceptant, R. J. est loin de se douter qu’il va s’aventurer dans des eaux troubles où nagent de drôles de requins aux dents bien aiguisées. Entre sponsors véreux et télévangélistes sans scrupules, les rivières dans lesquelles navigue le bass se révèlent curieusement boueuses. Il lui faudra l’aide de l’unique flic noir de Louisiane et d’un étrange homme des bois, pour ferrer des poissons bien moins comestibles que le bass…
Genius
N’y aurait-il plus de génies ? Où se cachent les Michel-Ange et les Mozart de notre époque ? Depuis plus de quatre ans, les chercheurs de la prestigieuse fondation Wallberger arpentent la planète à la recherche de cet être d’exception. Mais aucun des jeunes prodiges découverts n’a réussi à convaincre le jury de son génie. Aucun, à ce jour, n’a été jugé digne de recevoir la fabuleuse bourse de cinq millions de dollars. Deux chercheurs de la fondation refusent pourtant de s’avouer vaincus. Des brumes de Liverpool aux plages de Rio en passant par les souks de Tanger, ils vont continuer à traquer le génie. Sortiront-ils indemnes de cette infernale chasse à l’homme, à laquelle leur carrière universitaire ne les a guère préparés ? Sauront-ils déjouer les pièges qui déjà se trament dans l’ombre ?
Manhattan nocturne
Porter Wren, trente-huit ans, est journaliste. Il s’imprègne des histoires sanglantes, sordides ou tragiques des bas-fonds new-yorkais, pour alimenter la chronique de faits divers qu’il signe dans un grand journal. Sa vie bascule le jour où il rencontre Caroline Crowley, veuve d’un cinéaste surdoué retrouvé mort dans des circonstances mystérieuses. Quand elle lui propose de visionner des cassettes vidéo pouvant élucider la mort de son mari, Porter se retrouve entraîné, malgré lui, dans une aventure qui met sa vie et celle de ses proches en jeu… Derrière le portrait de ce journaliste désabusé, en prise avec un monde brutal, froid et sans pitié, se cache celui, plus effrayant encore, d’une Amérique déliquescente dans laquelle le mal n’est que le revers de la désespérance humaine.
Mystery
A l’âge de dix ans, Tom Pasmore est tué. Enfin presque. Miraculeusement il survit. Cette fugitive expérience de vie après la vie le laisse marqué à jamais. Adolescent, son étrange obsession pour la mort le pousse à vouloir jouer les détectives amateurs. Mais à s’intéresser de trop près à des meurtres inexpliqués, et à fouiller dans les secrets de famille, il découvre plus qu’il ne le souhaiterait et risque de mourir pour la seconde fois, sans espoir de retour.
Substance B
Clara Zelmeyer, jeune biologiste de génie à l’Institut Pasteur, aurait dû se méfier… Si la Morgan Chemical, multinationale américaine de l’industrie pharmaceutique, lui offre un pont d’or et des moyens illimités pour parachever sa découverte, ce n’est pas forcément pour de bonnes raisons. Dès son arrivée à New York, un piège diabolique va se refermer sur elle, inexorablement. Car la Substance B molécule miracle qui lave le cerveau humain de tout stress et de toute angoisse,déchaîne les convoitises,. Un gourou fanatique, un mystérieux émissaire du Vatican, des puissances financières implacables s’engagent dans une lutte sans merci pour s’approprier le médicament du siècle : la Substance B… B comme bonheur ?
Le désosseur
Le cadavre d’un homme, enterré vivant non loin d’une voie ferrée et dont juste une main émerge encore de terre, met la police new-yorkaise en émoi. Seul un personnage de la trempe de Lincoln Rhyme pourrait faire quelque chose. Mais le célèbre criminologue, capable de dresser le portrait d’un tueur à partir de quelques maigres indices, est hors service. Blessé lors d’une enquête, il est resté paralysé et a du mettre un terme à sa brillante carrière. Son obsession d’en finir avec la vie s’estompe brusquement lorsque ses anciens collègues le sollicitent pour cette sordide affaire. Tout d’abord réticent, Rhyme se pique au jeu. Depuis son lit, il affronte le collectionneur d’os, un diabolique tueur qui laisse sur son passage des traces destinées à brouiller sa piste. Rhyme réussira-t-il à empêcher de nouveaux crimes ? Mêlant habilement scènes d’action et exercices de déductions subtiles, cette chasse à l’homme menée par un enquêteur cynique et érudit constitue un suspense habilement dosé. Le Désosseur a été porté à l’écran par Philip Noyce. Claude Mesplède
Rainbow six – Tome II
Rainbow Six : tel est le nom de l’équipe, formée d’agents anti-terroristes de différents pays, dont la direction a été confiée à John Clark, l’ancien des commandos de l’US Navy, héros de Danger immédiat. Tandis que le monde se prépare à acclamer les jeux Olympiques, cette unité d’élite, habilitée à intervenir partout sur la planète, va tenter l’impossible pour sauver le monde d’une menace mortelle. Car tel est bien l’incroyable objectif des fanatiques déchaîner un virus d’une violence sans précédent… L’auteur d’Octobre rouge dénoue ici un suspense fascinant, où le thriller rejoint les pires cauchemars de la science-fiction technologique. Du très grand Clancy !
Rainbow six – Tome I
Alors que le monde se prépare à suivre les jeux Olympiques, des attentats terroristes endeuillent l’Autriche, la Suisse, l’Espagne. A la tête de l’unité spéciale Rainbow Six, qui comprend des agents de divers pays, John Clark, le héros de Danger immédiat et de La Somme de toutes les leurs, a pour mission d’y mettre un terme. Bien vite, il va se trouver face à un foisonnement d’énigmes. Quelle relation y a-t-il entre ces attentats et les disparitions de jeunes femmes sur lesquelles enquête le FBI ? Quelles recherches mène donc le trust pharmaceutique du Dr Brightling, nécessitant l’installation d’un laboratoire au fin fond du Kansas ? Le péril que Rainbow Six va devoir affronter dépasse l’imagination. L’enjeu n’est rien moins que l’anéantissement de l’espèce humaine. Jamais l’auteur d’Octobre rouge n’était allé aussi loin. Et de façon plus terriblement vraisemblable…
L’accroc
Une enquête de Regan Reilly 02 Regan rencontre Richie Blossom, l’homme qui a révolutionné la lingerie féminine en inventant le collant qui ne file pas. Mais ce dernier échappe de justesse à deux tentatives d’assassinat. Les autres suspects : un croque-mort et un mannequin. Un congrès de ces professions à Miami en fournit plusieurs échantillons. A Miami Beach où se tiennent un congrès des professionnels de la bonneterie et une réunion d’entrepreneurs de pompes funèbres, Regan Reilly rencontre Richie Blossom, l’inventeur du collant qui ne file pas. Révolution dans le petit monde de la lingerie féminine. Et découverte géniale qui fera la fortune de Richie, à condition qu’on lui en laisse le temps… Car il échappe de justesse à deux assassinats. Traquant le meurtrier parmi les croque-morts, les mannequins et les fabricants de collants mal embouchés, Regan Reilly va de suspects en soi-disant coupables. Jusqu’au moment où il est question d’un enterrement: le sien!
La Stratègie de l’hydre
Des années plus tôt, avocat, Martin Vail a sauvé de la peine capitale l’assassin d’un ecclésiastique, un enfant de choeur nommé Aaron Stampler. Et voici que le meurtre atroce et inexplicable d’une jeune femme, en présence de son bébé, présente d’étranges similitudes avec la méthode de Stampler… Mais celui-ci ne vit-il pas sans contact avec le monde extérieur, dans le service de haute sécurité d’un hôpital psychiatrique ? Un nouveau meurtre, dont la victime est cette fois un ancien camarade du tueur, vient pourtant accréditer l’impossible… Reste à savoir comment, depuis sa cellule, ce psychopathe d’une intelligence et d’un orgueil redoutables a pu orchestrer ces crimes. William Diehl, dont le précédent roman a inspiré le film Peur primale, interprété par Richard Gere, atteint avec ce nouveau thriller une intensité de terreur et de suspense qui l’a fait comparer à l’inoubliable Silence des agneaux.
La captive de l’hiver
Pourquoi les Vikings ont-ils traversé les mers pour enlever Marion, l’ymagière qui sculpte des vierges de pierre au fond d’une abbaye de la côte normande ? Pourquoi les guerriers de la mer sont-ils terrifiés par cette jeune femme, au point de lui emprisonner les mains dans des gantelets d’acier ? C’est un univers gouverné par d’étranges superstitions qui attend Marion au-delà des glaciers. Là, elle doit veiller sur les divinités du clan au péril de sa vie, et se défier des intrigues que la jalousie fait naître autour d’elle. Car certains détestent cette sorcière venue de France, et multiplient les complots pour ruiner son crédit. Marion triomphera-t-elle des rites barbares du peuple des neiges, ou bien finira-t-elle par succomber aux dangereux secrets qu’elle a commis l’erreur de mettre au jour ?
Les rivières pourpes
Un cadavre, horriblement mutilé, suspendu entre ciel et terre dans les montagnes de la région grenobloise. Une tombe, celle d’un petit garçon, mystérieusement visitée pendant la nuit, cependant que les dossiers le concernant disparaissaient de son école. Deux énigmes, que vont s’attacher à résoudre deux flics hors normes : Pierre Niémans, policier génial, dont les méthodes peu orthodoxes ont compromis la carrière. Et Karim Abdouf, l’ancien délinquant devenu flic, dont la couleur de peau et les dreadlocks suscitent plutôt la défiance dans le trou de province où on l’a nommé… Les deux affaires vont se rejoindre, et les deux hommes se reconnaître. Ensemble, ils vont remonter vers le terrifiant secret des rivières pourpres. Un secret qui ne nous sera livré qu’aux dernières pages de ce thriller exceptionnel, dû à l’auteur du Vol des cigognes et porté à l’écran par Mathieu Kassovitz.
L’officiel des prénoms
Plus de 12.000 prénoms en 543 pages – Choisir le prénom d’un enfant compte parmi les premières grandes responsabilités que doivent assumer les parents, souvent avec enthousiasme, mais non sans mal…Et pour cause: devant le nombre incroyable de possibilités qui s’offrent à eux aujourd’hui, cette tâche peut sembler plus ardue que par le passé. Ouvrage croisant statistiques (tendance et fréquence d’attribution) et informations pratiques, L’Officiel des prénoms propose plus de 10 000 prénoms et variantes accompagnés de leur origine et de leur signification. Il s’intéresse aux prénoms les plus répandus, mais aussi à ceux qui émergent, aux prénoms aux accents italiens ou slaves, aux consonances d’origines celtes ou arabes…comme aux prénoms les plus exotiques qui percent actuellement. Une attention particulière est aussi portée aux prénoms régionaux et à ceux des régions francophones. Aboutissement de quatre années de recherches, l’ouvrage comprend enfin de nombreux palmarès ainsi que des « zooms » qui abordent en profondeur l’histoire de soixante prénoms phares. Quelles que soient vos préférences premières en matière de choix de prénoms, votre exploration de l’Officiel des prénoms vous entrainera à la découverte d’une multitude de prénoms classiques, originaux ou intemporels et vous orientera peut-être vers des choix de prénoms auxquels vous n’auriez jamais pensé.
Liberté pour les ours !
Siggy et Graff, les deux narrateurs farfelus de ce roman, sont une version moderne de Don Quichotte et Sancho Pança. Seule différence : c?est une énorme moto Royal Enfield 700 cm³ qu’ils sillonnent la campagne autrichienne avec ses jeunes filles aux tresses soyeuses, ses fermières opulentes et riches en souvenirs. Quant au moulin à vent, c’est le projet exorbitant, qui germe dans leurs cerveaux inventifs, de libérer tous les animaux du zoo de Vienne. Mais derrière les facéties de nos deux loustics se cache une intrigue plus grave, celle qui explore les complexités et bizarreries de l’histoire de l’Europe centrale de ces cinq dernières décennies. Avec sa richesse, sa vitalité, sa fraîcheur, Liberté pour les ours !, premier roman de John Irving, marque les débuts d’un talent important et éminent original. Il nous livre aussi le regard émerveillé, attendri et déconcerté que posait alors un jeune Américain de vingt-cinq ans sur un coin de la vieille Europe et son destin tour à tour tragique et grotesque.
L’épopée du buveur d’eau
Fred Bogus Trumper, fumiste farfelu, a un problème : son canal urinaire est trop étroit. Pour cesser de souffrir pendant l’amour, un seul remède : boire des litres d’eau. Sa femme veut le plaquer, sa maîtresse souhaite un bébé, et, surtout, le réalisateur d’un documentaire sur l’échec tient absolument à s’inspirer de sa vie…
Vaille que vaille, Bogus s’obstine à croire qu’il pourrait bien, un jour, réussir quelque chose.
Je n’ai jamais aimé que les hommes cruels, m’avait déclaré Louise Brooks. « Les hommes gentils, c’est triste, mais on ne les aime pas. On les aime beaucoup mais sans plus. Vous connaissez une femme qui a perdu la tête pour un gentil garçon ? Moi non. Un homme cruel est léger, riche, infiniment mystérieux… Imprévisible. Il vous tient en haleine. Alors qu’on finit par en vouloir à un homme à qui on peut toujours faire confiance… Mais vous aussi vous aimez les hommes cruels, n’est-ce pas ? Vous n’aimez pas qu’ils vous approchent ? J’avais hoché la tête. Hélas ! les hommes cruels ne courent pas les rues. Pour être cruel, il faut être oisif. Gamberger sans fin les petites ruses qui vont égratigner puis saigner l’autre à blanc, le forcer à attendre, à supplier, à se rendre, lui instiller le poison sous la peau même et l’enchaîner à vous pour l’éternité. Alors, mon petit Papa chéri, t’as compris ? Tu vois ce qu’il te reste à faire ? Toi qui es peinard LA-HAUT… Tâche de repérer un type bien et de me l’envoyer fissa. Tu connais mes goûts : un peu comme toi quoi, grand, brun, flegmatique et qui m’en fait voir de toutes les couleurs. Un avec qui faire la guerre. Et la paix. La guerre. Et encore la paix. Un qui ne se rende jamais…