« Considéré comme le chef de file de la peinture abstraite au Sénégal, Souleymane Keita est né en 1947 à Gorée, l’île au large de Dakar. Son travail ? Une peinture africaine, certes, là où rythmes et rites se confondent dans les subtilités d’une vue intérieure, mais en rien « locale » : un élargissement de la vision et, par là, de l’expérience humaine. »
Carnets secrets de la présidentielle
La France vient de connaître un séisme. Choqués, les Français ne l’analysent pas encore. Michèle Cotta a toujours tenu un journal, sorte d’éditorial intime : elle y a noté confidences, révélations, déclarations des principaux acteurs de notre vie politique. Confidences de Jospin, de Chirac, de leurs entourages sur les tensions de la cohabitation, analyses de Chevènement, de Bayrou sur les échéances électorales, états d’âme de Noël Mamère, Robert Hue, visions de Laurent Fabius, D.S.K. Mais aussi petits secrets de Jean-Marie Le Pen… Michèle Cotta a tout noté dans ses carnets secrets. Un témoignage unique pour comprendre ou tenter de comprendre les bouleversements que connaît la France aujourd’hui.
A quoi sert le Sénat, institution deux fois centenaire qui nous coute chaque année plus de 300 millions d’euros? D’abord à financer les privilèges (plus de 4 000 euros mensuels de retraite pour 15 ans de cotisation) et les rémunérations royales (11 540 euros net par mois) des derniers princes de la République, nos 331 sénateurs. Et aussi à entretenir les 1 260 fonctionnaires les mieux rémunérés de l’Hexagone (de 2 300 à 20 000 euros net mensuels), qui font la semaine de 32 heures et ont presque 4 mois de vacances. Luxe, calme et volupté… Et, dans l’esprit de beaucoup, de Jospin à Sarkozy, ces super-privilèges n’ont pas la moindre justification, car, selon eux, cette deuxième Chambre ne sert à rien. La réalité est édifiante: un petit tiers des sénateurs travaille, un gros tiers vient de temps en temps à Paris et les autres appartiennent à la famille des rois fainéants. Un royaume hors du monde et du temps ? Pas tout à fait. Car nos sénateurs, qu’ils soient de droite ou de gauche, sont assidument courtisés par des lobbies de tout poil. Des marchands d’armes aux semenciers, chacun connaît la capacité de ces édiles à peser sur la diplomatie française ou à modifier un texte de loi. Cela justifie bien des voyages d’études, tous frais payés, quelquefois au bord d’un lagon lointain… D’autres ténors politiques, en revanche, continuent à considérer la Chambre haute comme un précieux garde-fou contre les dérives des gouvernements et l’obéissance servile de l’Assemblée nationale.
Ne dites pas à ma mère que…
C’est Jacques Prévert qui me fit entrer en publicité. Il faut avouer que j’avais le virus. Je le tenais de Pierre Lazareff. Comment être mieux contaminé ? Alors commença ma course contre le mal. Ma première crise fut de prendre Pompidou comme cover-boy. Je montrai dans l’Express le président barrant un moteur Mercury. Résultat : saisie du magazine. Je rechutai en baptisant » Choux » un immeuble de Créteil en quête de publicitaire. Ce fut le plus beau navet de ma carrière. Dès lors tout empira. Je décrochai le contrat de l’année en proposant les services de Salvador Dali. Mais je ne l’avais jamais rencontré. Pour me punir, le Maître, avant d’accepter, me fit passer de démentielles épreuves initiatiques. Pour ne rien arranger, vint le grand charivari de ma vie. Je lançai les Produits Libres. Je fus aussitôt cloué au pilori. Pour me faire oublier, je réalisai simultanément les affiches du PS., du PR. et du R.P.R.. Ce fut la curée. Restait à me faire soigner. Je traversai l’Atlantique pour trouver un associé yankee. Il me força à boire tant de Château-Margaux que je vis rouge et déclarai la guerre à l’Amérique. J’en suis là. Ne me touchez pas. Je suis contagieux. Je crois bien que je suis fou. Fou de publicité.
En Anglais – Nonprofit organizations are now being forced to manage their activities in a more professional and corporate fashion. This book clearly and concisely shows nonprofits how to make general business management relevant and effective by providing a framework for analyzing management, and by translating business lingo into an accessible vocabulary for nonprofit managers.
Quelque part dans l’Himalaya, en un lieu mythique appelé Shambhala, vivrait une communauté secrète chargée de l’évolution spirituelle de l’humanité. Simple légende tibétaine ou réalité ? Guidé par une série de coïncidences, le héros de James Redfield va partir en quête de ce lieu mystérieux et faire des découvertes inattendues. Aidé du moine Yin et du lama Rigden, il va comprendre pourquoi personne n’a encore réussi à localiser Shambhala. Aucun être ne peut y accéder à moins d’élever ses énergies et de se libérer de ses peurs les plus profondes. Traqué par les services secrets chinois, il poursuit une initiation difficile qui le mènera aux portes de Shambhala, une ville extraordinaire habitée par des humains aux pouvoirs puissants. Ces êtres lui révèlent la onzième prophétie qui changera le destin du monde.
Cet ouvrage se propose d’éclairer ce que recouvre cette laconique affirmation. Alexis Roy analyse le rôle de l’expertise scientifique dans le domaine de la gestion des risques, en prenant le cas de la Commission du Génie Biomoléculaire, chargée d’évaluer les risques sanitaires et environnementaux relatifs aux Organismes Génétiquement Modifiés (OGM). Il est conduit à reconsidérer la définition traditionnelle du travail de l’expert, selon laquelle les experts décrivent, et les décideurs prescrivent. Au contraire, cet ouvrage s’attache à montrer dans quelle mesure l’expertise, qui se situe à mi-chemin entre la pratique scientifique et la décision politique, joue un rôle bien plus actif, puisqu’elle érige des normes, les hiérarchise, et contribue ainsi à énoncer de nouvelles règles de comportement. Loin des discours contemporains diabolisant les experts, cet ouvrage aborde avec rigueur et clarté un domaine de compétences dont les conséquences concrètes ne cessent d’affecter notre vie quotidienne. Il permet ainsi à de nombreux lecteurs de mieux comprendre l’une des fonctions essentielles de notre monde moderne, et contribue à instaurer un dialogue entre le grand public et des instances de décision aussi omniprésentes que trop souvent opaques.
How to be alone
En Anglais – Jonathan Franzen’s The Corrections was the best-loved and most-written-about novel of 2001. Nearly every in-depth review of it discussed what became known as « The Harper’s Essay, » Franzen’s controversial 1996 investigation of the fate of the American novel. This essay is reprinted for the first time in How to be Alone, along with the personal essays and the dead-on reportage that earned Franzen a wide readership before the success of The Corrections. Although his subjects range from the sex-advice industry to the way a supermax prison works, each piece wrestles with familiar themes of Franzen’s writing: the erosion of civic life and private dignity and the hidden persistence of loneliness in postmodern, imperial America. Recent pieces include a moving essay on his father’s stuggle with Alzheimer’s disease (which has already been reprinted around the world) and a rueful account of Franzen’s brief tenure as an Oprah Winfrey author. // As a collection, these essays record what Franzen calls « a movement away from an angry and frightened isolation toward an acceptance–even a celebration–of being a reader and a writer. » At the same time they show the wry distrust of the claims of technology and psychology, the love-hate relationship with consumerism, and the subversive belief in the tragic shape of the individual life that help make Franzen one of our sharpest, toughest, and most entertaining social critics.
Dans la cathédrale
Vingt ans plus tôt, je connaissais bien Elisabeth. Mais, lorsqu’elle réapparaît et qu’elle m’en apporte la preuve, je n’en retrouve aucun souvenir. Paul, lui, habite pour l’instant chez moi. Mais, lorsqu’il disparaît, il ne m’adresse plus aucun signe. Quant à Marianne, c’est moi qui ne veux plus la voir. Bref, je me retrouve seul. J’en profite pour aller m’exiler en Beauce, faire un peu le point. Et c’est là qu’apparaît Anne, dont je sais que je ne me passerai plus, mais que je n’ai pas encore rencontrée.
Trafics en Afrique
Trois enfants et adolescents, Nico, Marion et Tom, racontent leur aventure en Afrique. Ils ont été les témoins de nombreux trafics : animaux, objets d’art, richesses naturelles, personnes, etc. Ils se sont rendu compte que, pour respecter autrui, comprendre son voisin et accepter sa différence est essentiel.
Comprendre la crise d’adolescence
Ce guide s’adresse aux parents soucieux de comprendre et d’accompagner leurs enfants à l’adolescence. C’est un des premiers livres à replacer la crise de l’adolescence dans sa dimension familiale. Il décrit les difficultés et es questions des adolescents et de leurs parents, puis donne des pistes pour vivre au mieux le quotidien de la famille, permet aussi de déceler les signes les plus inquiétants qui nécessitent le recours aux aides spécialisées. Illustré de nombreux exemples, ce guide vous aidera à élaborer des solutions adaptées.
Le sabotage amoureux
Saviez-vous qu’un pays communiste, c’est un pays où il y a des ventilateurs ? Que de 1972 à 1975, une guerre mondiale a fait rage dans la cité-ghetto de San Li Tun, à Pékin ? Qu’un vélo est en réalité un cheval ? Que passé la puberté, tout le reste n’est qu’un épilogue? Vous l’apprendrez et bien d’autres choses encore dans ce roman inclassable, épique et drôle, fantastique et tragique, qui nous conte aussi une histoire d’amour authentique, absolu, celui qui peut naître dans un cœur de sept ans. Un sabotage amoureux : sabotage, comme sous les sabots d’un cheval qui est un vélo… Avec ce roman, son deuxième livre, Amélie Nothomb s’est imposée comme un des noms les plus prometteurs de la jeune génération littéraire.
The love machine
The Love Machine est l’histoire de Robin Stone – un homme énigmatique, brillant, sensuel et dur – et de trois femmes amoureuses de lui. Amanda – belle et condamnée par un mal incurable à une mort prochaine, dont la carrière de cover-girl à la mode ne saurait la consoler de son incapacité à conquérir et à garder le coeur de Robin Stone… Maggie – une jeune comédienne pleine d’ambition qui sait ce qu’elle veut et qui ne veut rien moins que l’amour de Robin Stone… Judith – femme de la haute société, riche, mariée, cherchant désespérément l’amour avant qu’il ne soit trop tard, une femme qui possède ce qu’elle désire, hormis Robin Stone… Leur histoire se déroule dans l’univers cruel et survolté du spectacle et des grands réseaux de télévision – le monde que Robin Stone a résolu de conquérir. Cette soif de conquête le fera descendre dans l’arène de l’argent et du pouvoir. Mais, derrière la façade du succès, des restaurants à la mode, des bureaux luxueux, des avions personnels et de la grande vie se dissimule un monde dont le public ignore l’existence : un monde d’orgies effrénées à Londres, de soirées d’homosexuels à Hollywood, de tractations sordides au cours desquelles l’amour et le sexe sont froidement utilisés comme monnaie d’échange. Tous ces personnages – et bien d’autres encore – sont liés à l’ascension vertigineuse de l’homme dont les éblouissants succès professionnels et les conquêtes sexuelles spectaculaires ne répondent pas aux questions que se pose ce Robin Stone, fatigué de n’être qu’un a Love Machine », un robot de l’amour.
Un ventre plat pour la vie
Garder un ventre plat pour la vie, c’est possible ! Point central de notre organisme, baromètre de nos émotions et siège de nombre de nos organes vitaux, un ventre plat est signe d’équilibre et de bonne santé. Pourtant, de l’adolescence à la grossesse, des modes de vie sédentaire aux mutations de la ménopause, le corps d’une femme peut connaître de multiples transformations qui modifient sa silhouette. Chantal Clergeaud, diététicienne, nous livre toutes ses astuces pour retrouver ou maintenir notre esthétique abdominale : exercice physique, techniques d’amincissement, menus détaillés… Un guide indispensable pour retrouver, très vite et facilement, un ventre plat et tonique !
Hommes, je vous aime
Lorsqu’on me demande quel est mon métier, j’aime à répondre : accoucheuse d’âmes. Je suis celle qui allume la lumière dans le bordel affectif de l’autre. Tant d’hommes aujourd’hui ne savent plus très bien comment se situer dans leurs relations amoureuses. Trop machos, trop virils ou trop sensibles, ils ont l’impression que les femmes ne seront de toute façon jamais contentes. Les hommes, lorsqu’ils sont acceptés pour ce qu’ils sont, font des compagnons de vie formidables. Mors cessons de les critiquer, nous les femmes, parce qu’ils ne sont pas comme nous le voudrions. Car, après tout, quelle femme voudrait d’un homme qui lui ressemble ? » Dans un texte intime et attachant, dont le point de départ est une lettre qu’elle écrit à son père décédé, Brigitte Lahaie s’adresse à tous les hommes. Et c’est une magnifique déclaration d’amour que leur envoie celle qui se décrit comme « une féministe tout contre les hommes ».
Grâce
Avec nombreuses photographies hors texte. De Grace Kelly a Grace de Monaco, d’Hollywood a la Principauté, le portrait d’une star devenue princesse, épouse et mère. Une femme entrée vivante dans la légende. La passionnante biographie, reposant sur de nombreux témoignages inédits, d’une des figures les plus adulées de notre époque.
Le dîner de Londres
Deux êtres se rencontrent en 1956 à Budapest, lors de l’insurrection en Hongrie contre le régime d’alors. Ils vivent deux semaines d’amour fou, dans le danger, la violence, la ville en flammes. La vie les sépare. Puis ils se retrouvent… Et cela dure deux ans… Le hasard les réunit vingt-cinq ans plus tard à Londres. Ils dînent ensemble. Même si le temps laisse des traces, ils ne vont plus se quitter pendant… cinq jours, entre un jeudi et un lundi d’octobre 1988. Pendant ce dîner, ils redécouvrent leur humour, leurs agacements, leur violence, et leur tendresse aussi. Ils arrivent même à oublier leurs griefs pour laisser place à l’indulgence et au pardon. Mais des blessures sont là, néanmoins. Peuvent-elles se cicatriser totalement ?
Ma vie
Après avoir tourné quelques films en Suède et être apparue dans trois films américains, Ingrid Bergman rejoint Humphrey Bogart en 1942 dans le film, souvent considéré comme un classique, Casablanca. Deux ans plus tard, elle reçoit sa première nomination pour l’Oscar de la meilleure actrice pour Pour qui Sonne le Glas (For Whom the Bell Tolls) en 1943. Elle gagne la récompense l’année suivante pour Hantise (Gaslight). Ingrid reçoit sa troisième nomination consécutive pour l’Oscar de la meilleure actrice avec le film Les Cloches de Sainte-Marie (The Bells of St. Mary’s) en 1945. Jeanne d’Arc (Joan of Arc) lui vaut une autre nomination en 1948. En 1949, Ingrid rencontre le réalisateur Roberto Rossellini. Elle en tombe amoureuse et joue dans son film Stromboli (1950). Elle quitte son mari Petter Lindström et leur fille Pia pour lui, l’épouse puis lui donne trois enfants.L’un des enfants du couple n’est autre que la mannequin et actrice, Isabella Rossellini. Avec le rôle principal d’ Anastasia d’Anatole Litvak (1956) qui en fait l’héritière inconnue de la couronne des Romanov, massacrés après la révolution russe, Bergman fait son grand retour à Hollywood et remporte l’Oscar de la meilleure actrice pour la seconde fois. Elle obtient le troisième et dernier Oscar de sa carrière, le seul d’ailleurs en tant qu’actrice dans un second rôle, pour son rôle dans Le Crime de l’Orient-Express (Murder on the Orient Express ) en 1975. Deux ans plus tard, Ingrid interprète le personnage de Charlotte dans Sonate d’automne (Autumn Sonata) d’Ingmar Bergman, pour lequel elle reçoit sa septième nomination aux Oscars. Ce dernier rôle au grand écran est considéré comme l’une de ses meilleures performances.
Le Mandala de Sherlock Holmes
Mandala de Sherlock Holmes ressuscite pour nous le grand détective et lève le voile sur un pan de sa vie auquel Conan Doyle, laissant sur leur faim tous les passionnés, n’a consacré que quelques lignes laconiques : l’intervalle séparant sa disparition présumée dans les chutes de Reichenbach de sa réapparition dans L’Aventure de la maison vide. Jamyang Norbu, holmésien distingué d’origine tibétaine, comble ce manque. Il a en effet découvert le journal du compagnon de voyage de Sherlock Holmes, confirmant la thèse selon laquelle ce dernier a effectivement voyagé en Inde et au Tibet où il a vécu moult péripéties, est venu en aide au dalaï-lama, et a trouvé un nouveau Watson en Hurree Chunder Mookerjee, espion et savant bengali, personnage créé à l’origine par Kipling et auteur présumé de ce récit. Entraînant le lecteur dans un tourbillon de rebondissements et d’épreuves, le récit jongle avec brio entre références littéraires, histoire coloniale dans l’atmosphère de l’Inde du Raj et Tibet mystique, mélangeant fiction et réalité jusqu’à un dénouement évidemment inattendu.
Fausses jumelles et vrais sosies
Dès 12 ans – 156 pages – On a volé l’échelle de corde de Bouboule. Finies les escapades nocturnes du gros gourmand ! Et, comble d’infortune, on veut le faire chanter pour lui rendre son instrument. Tarzan et les TKKG l’ont décidé : il faut traiter cette affaire tambour battant. Il se trouve que les maîtres chanteurs voient grand, et l’affaire se corse lorsqu’ils décident d’opérer à … grande échelle
Y-a-t’il un docteur dans la salle ?
Lorsque le docteur en médecine Marthe Vivier rencontre l’auteur dramatique Régis Ferrier, ils sont décrits ainsi : » Elle et lui se sourirent avant, bien avant, de se haïr. » Tous les sports ont leurs règlements. Le sport d’équipe qu’est la vie d’un couple n’en a pas. En amour, tout est toléré, du coup bas à la balle de revolver en passant par les plus gros mots, le poison, le désespoir, le chantage, j’en oublie, et des plus tristes. Il n’existe pas de beau rôle en amour. La guerre y règne, au corps à corps. Quand l’amour meurt, il ne meurt pas, il crève. Vient alors l’heure exquise des vengeances, des jalousies galopantes, des règlements de compte du conte de fées. Puis celle où l’on ramasse les blessés. Certains guérissent.
Arietta
Avec de belles illustrations – Les romans de John Knittel intéressent chacun de nous; des caractères puissants, inhabituels se débattent dans un milieu plein d’un charme étrange, dans une action passionnante. Arietta se déroule au Maroc. C’est à Casablanca, dans l’agitation de ce grand port, que vit Arietta, une jeune Allemande aux nerfs délicats, mariée à Hector, un gros industriel, assoiffé de puissance et d’argent, rempli d’une vitalité monstrueuse. S’étiolant moralement dans ce luxe, blessée par la brutalité de son mari, elle s’enfuit dans un village de pêcheurs où elle fait la connaissance d’un Anglais soli-taire, cultivé, qui cherche à réaliser, dans ce milieu fermé, les idéaux auxquels rêve Arietta. Il lui montre quelles sont les vraies valeurs de la vie, quels sont les problèmes que doit résoudre le pays et les tâches qui y attendent les Européens. L’intimité grandit entre Pio et Arietta, tandis que dans une série d’aventures extraordinaires et captivantes, la catastrophe s’abat sur Hector et son confident, un parvenu trompeur et rusé. Les personnages de ce livre ne sont pas idéalisés, mais l’auteur les a dépeints, avec leurs défauts et leurs qualités, d’une manière si conforme à la vie, que les plus négatifs d’entre eux nous inspirent autant de compassion et de compréhension que les autres. Et il a aussi su rendre de façon impressionnante l’atmosphère de l’Afrique du Nord, la vie simple et cependant si pleine de ses campagnes tout comme l’agitation violente, la recherche forcenée du plaisir et les tripotages malpropres des milieux d’affaires de la grande ville. Ainsi, les événements extérieurs et le milieu dans lesquels ils se déroulent sont-ils d’une actualité prenante, que complètent le contenu humain de ce roman et les grands problèmes qu’il pose et qui demeurent éternellement valables.
L’héritage du sang
Un mari mort lors d’une tempête… Madeleine, ne parvient pas à faire le deuil. Elle fuit le décor idyllique de la Floride pour s’installer en Angleterre, en tant que psychothérapeute. Elle deviendra pour les autres, une oreille attentive, celle dont elle n’a jamais pu profiter. Mais un jour, alors qu’elle commence à refaire surface, à prendre sa vie en main, une jeune femme, Rachel, fait une violente irruption dans sa vie, bouleversant ainsi le fragile équilibre qu’elle est parvenue à instaurer. Cette jeune femme abîmée, tant physiquement que moralement, dont la vie de l’enfant est en danger, fera replonger Madeleine, dans les plus noirs souvenirs de sa vie… L’auteur de Fleur de Glace, dans son deuxième roman, nous raconte deux destins liés que seule la violence est en mesure de rapprocher. Ce roman, aux allures de suspens, rend compte de la difficile construction d’une vie pour des individus au passé douloureux.
Small world
En Anglais – Philip Swallow, Morris Zapp, Persse McGarrigle and the lovely Angelica are the jet-propelled academics who are on the move, in the air and on the make in David Lodge’s satirical Small World. It is a world of glamorous travel and high excitement, where stuffy lecture rooms are swapped for lush corners of the globe, and romance is in the air.
Fils de la haine
La guerre juridique menée par Caryl Chessman contre les tribunaux fédéraux de Californie a un écho répercutant avec trois best-sellers de l’édition mondiale de 1954 à 1960 : Cellule 2455 couloir de la mort, traduit en quatorze langues, À travers les barreaux, Face à la justice, sortis clandestinement de prison. Le dernier livre de Chessman publié, The Kid was a killer (Fils de la haine) est un roman, en réalité son troisième écrit. Il paraît en France en janvier 1959 aux Presses de la Cité, qui ont édité ses livres précédents. Chessman entre dans la chambre à gaz de la prison de San Quentin le 2 mai 1960. Il nie, farouchement, durant douze ans, être « le bandit à la lumière rouge ». Accusé de viol et de kidnapping, Chessman n’a pas d’antécédent pour crimes sexuels. 1955, un film Columbia avec William Campbell est réalisé par le prolifique Fred F. Sears, Cellule 2455 couloir de la mort. Il s’inspire du récit des aventures de Chessman, voyou en liberté sur parole, multipliant vols de voitures, attaques à main armée de drugstores, avec une dextérité qui rendait nerveux les policiers à ses trousses.
Depuis Clotilde jusqu’à certaines égéries de Ia Troisième République (et même de la Quatrième…), on peut dire que les femmes n’ont pas cessé d’exercer une grande influence sur le cours de l’Histoire. Pour leur plaire, des hommes d’État ont déclaré des guerres, soulevé des peuples, exécuté des prisonniers, voté des lois absurdes, renversé des ministères, interdit des religions…
Dans le tome 1, l’auteur a montré le rôle des reines et des favorites au cours du premier millénaire de notre histoire, de Clovis à Charles VII – ou pour mieux dire de Clotilde à Agnès Sorel. Et l’on a pu constater que tout ce qui avait été fait d’important pendant cette période capitale dans la formation de notre pays était dû aux femmes… Le présent tome est entièrement consacré aux derniers Valois de Louis XI à Henri Ill..
Profileuse
Micki Pistorius est la première femme au monde à avoir exercé le métier de profiler et à traquer les serial killers. Elle a enquêté sur près de quarante cas de tueurs en série, et les profils psychologiques qu’elle a établis ont permis l’arrestation d’une douzaine de ces assassins hors norme. Durant, plusieurs mois, Stéphane Bourgoin a accompagné Micki Pistorius dans son travail quotidien, sur les scènes de crime, dans les morgues, les commissariats et jusque dans les prisons de haute sécurité où elle recueille les hallucinantes confessions de serial killers pédophiles, cannibales ou nécrophiles. Dans cet ouvrage, Micki Pistorius accepte de livrer certains de ses secrets de profilage, et nous fait partager sa terrifiante plongée au cœur des ténèbres.
Une balade dans la nuit
Vingt-neuf ans, athlétique, moral mais pragmatique, Spero Lucas, un ex-marine qui a combattu en Irak et travaille maintenant comme enquêteur pour un avocat à Washington DC, est le héros de cette nouvelle série. Caractéristique essentielle : sa commission, lorsqu’il réussit, est toujours de 40 %. Grâce au suivi on line des livraisons de colis, les trafiquants de drogue modernes peuvent faire livrer leur came à des adresses où les habitants sont absents dans la journée. Rien de plus pratique alors que de récupérer un colis que les services de police ont peu de chances d’avoir repéré. Parfois cependant, celui qui le récupère n’est pas celui auquel il était destiné. C’est alors qu’intervient Spero Lucas. Ici, la drogue a été volée à Anwan Hawkins, un dealer qui, de sa prison, embauche Spero. Son avocat lui en a vanté les dons d’observation et de déduction. Et il avait raison : Spero comprend vite que ce sont Tavon et Edwin, les « assistants » d’Anwan, qui ont « perdu » le colis. Mais l’ont-ils vraiment perdu ? Confronté à ce problème, Spero n’a d’autre solution que d’enquêter dans certains des milieux les plus violents de la capitale américaine.
Dicey’s song
En Anglais – Now that the four abandoned Tillerman children are settled in with their grandmother, Dicey finds that their new beginnings require love, trust, humor, and courage.
Dernière donne
Dans la vie, il y a les bons et les méchants, et il y a les autres. Baptiste Dupré est un homme atypique. Les codes classiques de la morale ne lui inspirent rien, il est libre et affranchi, c’est un joueur. Rien ne le définit mieux que le jeu, l’adrénaline, le coup de poker qui vient rompre l’équilibre fragile d’une partie. Ne craignant ni le hasard ni la concurrence, sa confiance lui a rapidement permis de venir à bout de tous les obstacles dressés sur son chemin. C’est ainsi qu’il a construit sa carrière d’avocat et gagné le cœur de sa femme. Mais après quelques années, Baptiste finit par s’ennuyer ferme. Les jours qui se succèdent lui semblent devenus ternes et répétitifs. Jusqu’au soir où il croise enfin un adversaire à sa mesure. Et qu’il se lance dans un pari terriblement risqué ? //// « Dernière Donne » est le premier roman de l’auteur du « Club des incorrigibles optimistes » et de « La Vie rêvée d’Ernesto G. ». Un roman noir implacable inspiré, en partie, de faits réels. Nouvelle édition. Prix Michel-Lebrun du roman policier.
Le plus grand philosophe de France
Un pirate juif hollandais, disciple de Spinoza (qu’il n’a jamais lu), se lance en politique : puisque le Code Noir lui interdit d’être esclavagiste, alors l’esclavage n’a pas le droit d’être. Un jeune comte, Alarmé de l’Implication, qui veut devenir le plus grand philosophe de France, en oublie de culbuter sa chère épouse, qui se désespère. Un petit prince noir obèse embarque sur une galère (d’esclaves) pour ce qu’il imagine être le pays du sucre : la France ! Autour d’eux, une chienne qui parle, une petite fille qui ne se sépare jamais de ses chaussettes, un curé qui pense que l’abstinence sexuelle lui conférera des superpouvoirs, un vieil infirme libidineux… Tout un petit monde qui s’agite et s’échine à vivre sous l’œil indifférent de Dieu qui préfère le sport à ce spectacle désolant des humains qui s’acharnent à chercher un sens à l’existence et à croire en lui…
Les enfants d’Alexandrie
De ses amours avec César et Marc Antoine, Cléopâtre eut quatre enfants. Seule Séléné survécut au destin tragique de la reine d’Egypte. Âgée de dix ans lors de la prise d’Alexandrie, elle n’oublia jamais l’anéantissement de sa famille, de son royaume, de sa dynastie, de ses dieux. Prisonnière en terre étrangère, elle vécut dès lors pour venger ses frères et faire survivre dans le monde des vainqueurs la lignée des vaincus. Avec la sensibilité d’écriture et la force romanesque qui ont fait de L’Allée du Roi un classique, Françoise Chandernagor s’empare du destin de la dernière des Ptolémées et questionne un passé deux fois millénaire. Une fresque grandiose.
Chercher Proust
J’ai toujours eu un problème avec Proust. Dès le départ, j’ai su qu’il me ferait mal. Au-dessus de mon lit d’adolescent, à côté du poster de mon footballeur préféré, Marcel trônait, fier, sûr de lui, la tête inclinée sur ma droite, reposant contre sa main. Il me fixait. Quand je regardais trop mon idole sportive, j’avais l’impression que… Proust me rappelait à l’ordre : « Jacques Bartel, cessez de scruter cet idiot, je suis là, moi, seul être valable dans cette chambre. Vous n’êtes plus un enfant et bientôt, vous pourrez vous targuer d’avoir une aussi belle moustache que moi. » J’ai donc grandi sous le regard de mon maître. Quelquefois, en pénétrant dans mon antre, j’essayais de l’esquiver, projetant mes yeux sur le mur blanc qui faisait face à l’écrivain. Je maintenais cette volonté surhumaine de dépassement deux à trois minutes, puis Proust reprenait naturellement le dessus. Il écrasait mon footballeur, lui mettait une gifle pleine d’arrogance. « Eh oui, jeune homme, voyez comment un vieil écrivain juif peut vous mater d’un simple regard. » Marcel avait raison, mon esprit n’échappait pas à cette règle, rien ne lui résistait. D’ailleurs, la cohabitation entre Marcel et le footballeur ne dura pas, un après-midi, au sortir de l’école, je me rendis compte que le poster du sportif s’était détaché et gisait face contre terre. Mon cerveau analysa cette situation sans cartésianisme : le sportif, ne supportant plus cette compétition permanente, avait provoqué Marcel. Ce dernier, habitué aux joutes (j’avais lu que Proust avait été provoqué en duel, ce qui correspondait pour moi à une attitude héroïque) avait accepté de se mesurer à la star orange. À la fin du match, la victoire de Proust ne faisait aucun doute. Marcel : 1, Cruyff : 0.
La Brigade du rire
Il y a Kowalski, dit Kol, Betty, licenciée de l’imprimerie où elle travaillait. Dylan, prof d’anglais et poète. Les jumelles Dorith et Muriel, pour qui la vie est une fête permanente. L’Enfant-Loup, coureur et bagarreur. Suzana, infirmière en psychiatrie. Rousseau, beau gosse et prof d’économie. Hurel, industriel, lecteur de Marx et de Kropotkine. Ils sont chômeurs, syndiqués, certains exilés, tous ont été des travailleurs. Pas des « cocos », ni des militants. Des hommes et des femmes en colère, qui décident de régler leur compte à cette société où l’autorité du succès prime sur celle du talent. Des samouraïs, des mercenaires, une redoutable fraternité constituée en Brigade du rire. Leur projet ubuesque et génial tient à la fois de la supercherie que de la farce grotesque : kidnapper et faire travailler Pierre Ramut, l’éditorialiste vedette de Valeurs françaises, et, dans un bunker transformé en atelier, l’installer devant une perceuse à colonne pour faire des trous dans du dularium. Forcé de travailler selon ce qu’il prescrit dans ses papiers hebdomadaires – semaine de 48h, salaire de 20% inférieur au SMIC, productivité maximum, travail le dimanche -, Ramut saura désormais de quoi il parle…
Rose
Paris sous le Second Empire. Les ambitieux travaux d’Haussmann détruisent des quartiers entiers, générant des milliers d’expropriations douloureuses. Loin du tumulte, Rose Bazelet mène une vie paisible, au rythme de sa lecture du Petit Journal et de ses promenades au Luxembourg. Jusqu’au jour où elle reçoit la fatidique lettre du préfet: sa maison, située sur le tracé du boulevard Saint-Germain, doit être démolie. Liée par une promesse faite à son mari, elle ne peut se résoudre à partir. Contre le baron, contre l’empereur, Rose va se battre pour sauver la demeure familiale qui renferme un secret jalousement gardé…
Reign – Tome I – La prophétie
1557
Marie Stuart, quinze ans, reine de France et d’Ecosse, est désespérée. Une prophétie lui a révélé sa mort prochaine. Face à ces révélations, Marie est seule. Son mariage est incertain. François son époux, est parti retrouver sa maîtresse, enceinte de lui. Triangle amoureux, lutte pour le pouvoir, complots et manigances, la Reine va devoir faire des choix en restant au château, derrière les murs, à l’abri de la peste qui ravage le pays. Pourtant, même la pierre a ses secrets. Et des ténèbres pourrait bien ressurgir un fantôme du passé.
Jolie Poupée
Joanie Brewer et ses enfants vivent dans une cité populaire de l’East End. C’est presque la Cour des miracles : cris, rires, disputes, petits trafics en tous genres et volées de gamins dans les rues, voilà leur paysage. La vie est dure dans ces bâtiments de béton mal conçus, mais c’est la leur, et ils y sont attachés. Parce qu’elle est aussi pleine de solidarité, d’amitié et d’entraide. Joanie a beau gagner son salaire sur le trottoir, son fils Jon Jon se tailler la réputation d’un caïd et Jeanette, sa cadette, faire le mur tous les quatre matins, quand la petite dernière, Kira, un petit ange blond parfaitement innocent disparaît, la cité entière se met à sa recherche. Surtout Tommy, son baby-sitter obèse que tout le monde trouve un peu bizarre. Kira, c’est son âme soeur, sa seule amie ; ils passent des heures ensemble à jouer à la poupée Barbie. Mais les jours passent et l’obsession de Joanie grandit. Tommy sait quelque chose, c’est évident : on ne joue pas à l’enfant quand on a trente-huit ans…
Les millefeuilles de Lucy
Cath décide, avec Lucy, de réaliser son rêve : ouvrir un café-librairie. Lors de la soirée d’inauguration, Portia, la magnifique, star incontestée de leur bande à l’université, réapparaît. Avec elle, d’étranges événements vont s’enchaîner. Hasard ? Simple coïncidence ou Portia a-t-elle une idée en tête ? La vie et les amitiés de Cath en sont complètement bouleversées. Roman irrésistible, comédie douce-amère, à la fois drôle et émouvante, un regard très juste, sincère et poignant sur l’amitié et l’amour. Jane Green a la plume caustique, et fait preuve de beaucoup d’humour pour dépeindre les sentiments et les émotions d’un groupe de trentenaires.
Comme des larmes sous la pluie
Ecrivain à succès, Simon Bersic n’en est pas moins fragile et malheureux : il ne parvient pas à surmonter la perte de sa femme. Et si, avec Naëlle, la vie lui offrait une seconde chance? Rien ne le prédisposait à croiser cette beauté magnétique, l’alchimie et la magie opèrent néanmoins, mais dès qu’il croit la saisir, la mystérieuse inconnue lui échappe. Lorsque les amants se retrouvent au coeur d’un sordide fait divers qui secoue la Belgique, et devrait les séparer, Simon refuse l’inéluctable et affronte l’insupportable. Implacable scénario, entrecoupé d’énigmatiques séquences où une petite voix enfantine s’élève dans la nuit, recouvrant le récit d’un voile d’ombre, Comme des larmes sous la pluie est un étourdissant thriller amoureux. Haletant, émouvant, ce livre sonde les coeurs et l’inconscient.
Ce que cache ton nom
Sandra, une jeune femme d’une trentaine d’années, a décidé de venir s’installer dans un village isolé de la côte est espagnole. Un peu paumée, Sandra – qui vient de quitter un emploi qu’elle détestait et un homme qu’elle n’aimait pas mais dont elle attend un enfant – ne sait pas quoi faire de sa vie. Alors qu’elle passe de longues heures sur la plage, perdue dans ses pensées, Sandra fait la connaissance des Christensen, un couple d’octogénaires norvégiens installés dans le village depuis des années. Rapidement, le lien qui unie Sandra à ce couple devient plus qu’une simple amitié. Ils la prennent sous leurs ailes, décident de l’aider et la traitent comme la petite-fille qu’ils n’ont jamais eue. Mais un vieil homme tout juste débarqué d’Argentine, Julian, va venir perturber cette union fragile. Il révèle en effet à Sandra qu’il est un survivant du camp de Mauthausen, et que les Christensen ne sont ceux qu’ils prétendent être. Donnant au départ que peu de crédit à l’histoire de Julian, Sandra, étudiant les allées et venues de Karin et Fredrik et considérant leurs silences, finit tout de même par considérer le couple de Norvégiens sous un nouveau jour. Mais elle ne réalise pas encore que la fin de son innocence met sa vie en danger…
Sacha Guitry, réfugié au Splendid en Juin 1940 « croise des allemands ».
Du côté de Tilh, les palombes ne se font plus prendre aux filets.
Histoires d’eaux, ou les tribulations d’une curiste.
La Villa Sans Nom, refuge à Hossegor, avant que n’éclate un énorme scandale financier.
Brève de déco, on se fait plaisir à Dax avant la féria;
Lise Deharme, écrivain surréaliste excentrique dans ses frasques à Monfort en Chalosse.
Mourir comme un chien en traquant la belle rousse (bécasse).
Travaux-pratiques de Jean-Louis Etienne (l’explorateur) avec ses enfants à la plage blanche d’Hossegor.
Jacques Brel – Une vie
Oliver Todd redonne vie à un grand parolier, à un interprète et à un compositeur hors pair, mais aussi à une personnalité riche et complexe. Une vie ardente, démesurée. Le portrait unique d’un homme libre qui a refusé de se laisser transformer en légende.
L’Omerta française
Il existe en France une loi qui n’est pas publiée au Journal officiel mais qui est rigoureusement appliquée : la loi du silence. Venue de Sicile et recyclée en Corse, c’est l’omertà. L’argent liquide peut circuler impunément et en toute légalité dans les ministères. Où va-t-il ? Qu’en fait-on ? Sujet tabou. Des intrigues sentimentales jouent un rôle important, et caché, dans le fonctionnement de l’Etat. Mais il est interdit d’en parler : vie privée ! Fascinés par le pouvoir, quelques journalistes-vedettes se font – involontairement ? – les complices d’une censure invisible. Il est cependant de mauvais goût d’aborder ces thèmes sensibles réservés, de toute façon, au seul usage du microcosme. Auteurs du best-seller La Nomenklatura française, Sophie Coignard et Alexandre Wickham s’en prennent donc, cette fois, au club des étouffeurs qui verrouille le système, à une machine judiciaire répressive, unique au monde, et à toutes les belles âmes qui protègent les Français de vérités qui ne sont, paraît-il, pas bonnes à dire.
Simone Signoret ou la mémoire partagée
Dans la légende du siècle, Simone Signoret joue de multiples rôles : car elle a eu le privilège et le courage de vivre plusieurs vies. Une carrière d’actrice qui la mène de la rayonnante « Casque. d’Or » à la tragique « Madame Rosa »; une grande histoire d’amour avec Yves Montand; un engagement constant dans la vie de la cité. Et la métamorphose des dernières années, la plus impressionnante peut-être : la transformation de cette actrice en écrivain, en romancière. A travers son histoire, c’est une génération tout entière dont l’aventure est contée. Un temps de fêtes, de luttes politiques et d’espoirs brisés. Cette star qui refusait de se prendre pour un monstre sacré était d’abord une grande dame, et pas seulement au cinéma. C’est cette grande dame que Catherine David a rencontrée, le temps d’un déjeuner, un jour de mars 1985. Son corps était amaigri, sa vitalité intacte. Simone Signoret avait accompli son destin. Elle était presque aveugle et la vie lançait ses derniers feux dans ce regard blanchi. Casque d’or était devenue Casque de neige. Sans cette brève rencontre, Catherine David n’aurait pas écrit cette longue lettre adressée à. une femme de passion et de caractère, une femme de notre temps qui a bien vécu.
Ma petite épicerie Anglaise
Entrez dans les rayons de la petite epicerie anglaise et decouvrez : Les produits cultes de gastronomie anglo-saxonne. Un veritable guide pour vous aider a decrypter et reperer les incontournables du placard de la cuisine anglaise, les choisir et les utiliser au mieux. – Condiments : piccalilli, Marmite(r), Gentleman’s Relish(r), sauce HP(r), etc. – Charcuterie : back bacon, streaky bacon, saucisse de boeuf, etc. – Fromages : cheddar, stilton, Claxton smooth blue, lancashire, Blacksticks blue, etc. 40 recettes authentiques et inventives pour mettre ces produits en valeur ! Regalez-vous et surtout: Good luck et bon appetit !, comme disent, en francais s’il vous plait, nos voisins d’outre-Manche !
Peur
« J’avais toujours cru mon père capable de commettre un massacre. Dès qu’il était question d’une tuerie aux informations, je retenais mon souffle jusqu’à ce que le nom du coupable tombe. Pure paranoïa, j’en conviens, mais nos peurs d’enfant ont la peau dure. » Randolf Tiefenthaler affirme avoir eu une enfance normale, même si son père collectionnait à leur domicile un véritable arsenal. Marié et père de deux enfants, Randolf, aujourd’hui architecte, s’enorgueillit d’avoir acheté pour sa famille un nouvel appartement situé dans un quartier cossu de Berlin. Mais son confort bourgeois et ses convictions progressistes sont torpillés le jour où il rencontre l’homme qui vit sous leurs pieds. Dieter Tiberius se révèle vite un voisin menaçant, un harceleur au comportement de plus en plus erratique et inquiétant. Randolf Tiefenthaler devra répondre à une question que l’on n’aimerait jamais avoir à se poser : jusqu’où est-on capable d’aller pour protéger sa famille ?
Une constellation de phénomènes vitaux
Dans un village enneigé de Tchétchénie, Havaa, une fillette de huit ans, regarde, cachée dans les bois, les soldats russes emmener en pleine nuit son père, accusé d’aider les rebelles. De l’autre côte de la rue, Akhmed, son voisin et ami de sa famille, observe lui aussi la scène, craignant le pire pour l’enfant quand les soldats mettent le feu à la maison. Mais quand il trouve Havaa tapie dans la forêt avec une étrange valise bleue, il prend une décision qui va bouleverser leur vie. Il va chercher refuge dans un hôpital abandonné où il ne reste qu’une femme pour soigner les blessés, Sonja Rabina.
Pour Sonja, chirurgienne russe talentueuse et implacable, l’arrivée d’Akhmed et de Havaa est une mauvaise surprise. Exténuée, débordée de travail, elle n’a aucune envie de s’ajouter ce risque et cette charge. Car elle a une bonne raison de se montrer prudente : accueillir ces réfugiés pourrait compromettre le retour de sa sœur disparue. Pourtant, au cours de cinq jours extraordinaires, le monde de Sonja va basculer et révéler l’entrelacs de connexions qui lie le passé de ces trois compagnons improbables et décidera de leur destin. À la fois récit d’un sacrifice et exploration du pouvoir de l’amour en temps de guerre, Une constellation de phénomènes vitaux est surtout une œuvre portée par le souffle profond de la compassion, vers ce qui doit être et ce qui demeure.