Béatrice et Virgile
Henry, dont le premier roman a été un succès international, vient d’achever, au terme de cinq ans de travail, son second texte. Mais devant le refus de ses éditeurs de se lancer dans l’aventure, Henry décide qu’il n’écrira plus. Il répond néanmoins scrupuleusement au courrier de ses lecteurs. Il reçoit un jour une nouvelle de Flaubert accompagnée de l’extrait d’une pièce de théâtre, et d’un mot lui demandant son aide. Pour toute signature, un simple prénom : Henry, et une adresse. Il s’agit d’un vieux taxidermiste, étrange et manipulateur. Ce dernier lui révèle être l’auteur de la pièce dont les personnages ne sont autres qu’un singe, Virgile, et une ânesse, Béatrice…
La Ballade du voleur au whisky
Attila Ambrus a toujours affiché un goût prononcé pour le Johnnie Walker, les voitures de luxe et les filles en pantalon léopard. Arrivant de Transylvanie, il s’est installé à Budapest en 1988 et a cumulé bon nombre de petits boulots, avant de se dire que le meilleur moyen de joindre les deux bouts serait sans doute de braquer des banques. Attila est alors devenu un véritable gentleman cambrioleur, poli et plein de charme, ne versant jamais une goutte de sang, offrant des fleurs aux employées des banques qu’il dévalisait et laissant des bouteilles de champagne à l’attention de ses poursuivants. « . Évadé de prison en 1999, il est alors confronté à une véritable chasse à l’homme, largement médiatisée, menée par l’inspecteur Lajos Varju, un inconditionnel de la série Columbo, qui s’identifiait étrangement au célèbre policier à l’imperméable.
Les éclaireurs
C’est l’histoire de Sliv, agent spécial du CFR (Consortium de Falsification du Réel), qui veut comprendre pour quoi et pour qui il travaille. C’est l’histoire d’une organisation secrète internationale, qui tente d’influer sur l’histoire des hommes, et dont l’existence est brutalement remise en cause un certain 11 septembre 2001. C’est l’histoire de Youssef, tiraillé entre sa foi et son amitié ; de Maga, jeune femme moderne que son mariage précipite dans une famille d’intégristes ; de Lena, dont la rivalité professionnelle avec Sliv cache peut-être des sentiments d’une autre nature. C’est l’histoire d’une grande nation, l’Amérique, qui trahit ses valeurs quand le monde a le plus besoin d’elle. C’est, d’une certaine façon, l’histoire du siècle qui vient.
Une autre vie
Femme au foyer, Julia mène une vie bien rangée à Londres avec son mari et son fils. Lorsqu’elle apprend la mort de sa jeune sœur, Kate, victime d’une agression à Paris, près du canal de l’Ourcq, elle est sous le choc. Les deux sœurs, dont les relations n’ont jamais été faciles, s’étaient perdues de vue. Ne parvenant pas à faire son deuil, Julia décide d’aller à Paris afin d’en savoir plus sur la vie que menait Kate. Là, elle apprend que cette dernière fréquentait assidûment les sites de rencontre en ligne. Le doute s’insinue alors dans son esprit : et si la mort de sa sœur n’était pas due à une simple agression mais à une mauvaise rencontre ? Ne pouvant se débarrasser de cette idée obsédante, Julia décide de se faire passer pour Kate sur le site Internet d’escorts que celle-ci utilisait. Mais, à l’âge des bilans, des remises en question, des ambitions laissées derrière elle, Julia ne réalise pas qu’elle est en train de jouer un jeu dangereux à double titre. Si elle a en effet raison sur les circonstances de la mort de sa sœur, elle prend tous les risques. Et en goûtant à une autre vie, plus excitante, que va-t-il rester de la sienne ?
A moi pour toujours
Sherry Seymour, jeune et fringante quadragénaire, reçoit, le jour de la Saint-Valentin, un billet anonyme sur lequel deux mots très courts sont écrits : « Be mine » (sois à moi, sois mienne). Flattée, perturbée, puis obsédée par cet admirateur secret, elle finit par en découvrir l’identité, le rencontre et se lance dans une liaison torride avec lui. Le mari de Sherry se met alors à jouer un jeu dangereux sur lequel bientôt plus personne n’a de prise.
La reine de la Baltique
Un corps est retrouvé sur une plage de l’île de Sandhamn, au large de Stockholm. Suicide ? Noyade ? L’inspecteur Thomas Andreasson est chargé de l’enquête. Habitué de ce lieu de villégiature, il s’y voit proposer une aide inattendue : celle de Nora Linde, une amie d’enfance, jeune avocate à la perspicacité redoutable. Leur été vire au cauchemar quand une femme est assassinée dans sa chambre d’hôtel. Et si, désormais, plus personne n’était à l’abri ? Andreasson, qui croyait tout savoir de sa petite île paradisiaque, n’est pas au bout de ses macabres découvertes … Avec les enquêtes d’Andreasson et Linde, N° 1 des ventes en Suède, Viveca Sten s’impose comme une des nouvelles grandes voix du polar nordique.
L’île des oubliés
L’été s’achève à Plaka, un village sur la côte nord de la Crète. Alexis, une jeune Anglaise diplômée d’archéologie, a choisi de s’y rendre parce que c’est là que sa mère est née et a vécu jusqu’à ses dix-huit ans. Une terrible découverte attend Alexis qui ignore tout de l’histoire de sa famille : de 1903 à 1957, Spinalonga, l’île qui fait face à Plaka et ressemble tant à un animal alangui allongé sur le dos, était une colonie de lépreux… et son arrière-grand-mère y aurait péri. Quels mystères effrayants recèle cette île que surplombent les ruines d’une forteresse vénitienne ? Pourquoi, Sophia, la mère d’Alexis, a-t-elle si violemment rompu avec son passé ? La jeune femme est bien décidée à lever le voile sur la déchirante destinée de ses aïeules et sur leurs sombres secrets… Bouleversant plaidoyer contre l’exclusion, L’Île des oubliés, traduit dans vingt-cinq pays et vendu à plus de deux millions d’exemplaires, a conquis le monde entier.
Dans la lignée de Murakami, un bijou littéraire original, inspiré des « I-Novels » japonais, porté par une construction virtuose. Entre imaginaire et réalité, une œuvre à la fois profonde et pleine d’humour, intime et universelle, assortie d’une formidable réflexion sur le temps et l’Histoire. Le sac en plastique avait échoué sur le sable de la baie Désolation, un de ces débris emportés par le tsunami. A l’intérieur, une vieille montre, des lunettes jaunies et le journal d’une lycéenne, Nao. Une trouvaille pleine de secrets que Ruth tente de pénétrer avant de réaliser que les mots de la jeune fille lui sont destinés… Depuis un bar à hôtesses de Tokyo, Nao raconte des histoires : la sienne, ado déracinée, martyrisée par ses camarades ; celle de sa fascinante aïeule, nonne zen de cent quatre ans ; de son père qui cherche sur le Net la recette du suicide parfait. Des instants de vie qu’elle veut confier avant de disparaître. Alors qu’elle redoute de lire la fin du journal, Ruth s’interroge : et si elle, romancière en mal d’inspiration, avait le pouvoir de réécrire le destin de Nao ? Serait-il possible alors d’unir le passé et le présent? La terre et le ciel ?
Le dernier soupir du maure
Le jour de la fête de Ganesh, Aurora Zogoïby danse pour défier des dieux auxquels elle ne croit pas. Peintre célébré, femme aux dimensions formidables, Aurora exècre la foule qui s'adonne au culte superstitieux du dieu éléphant. Sa danse est donc un geste de suprême dédain. Mais la foule se méprend et la vénère. Irréversiblement, elle est au centre des choses. Y compris de la vie de son fils Moraes. Le roman suit exactement le même schéma narratif que Les Enfants de minuit : à l'aube de sa mort, le narrateur se lance sur un rythme effréné dans le récit de sa vie, commençant à la jeunesse de ses grands-parents pour arriver, essoufflé, au moment où il prend la plume. Même festin d'images, même réalisme magique, même sensualité, si ce n'est que le poivre a remplacé le chutney comme moteur du souvenir.
La jeune fille à la perle
La jeune et ravissante Griet est engagée comme servante dans la maison du peintre Vermeer. Nous sommes à Delft, au dix-septième siècle, l'âge d'or de la peinture hollandaise. Griet s'occupe du ménage et des six enfants de Vermeer en s'efforçant d'amadouer l'épouse, la belle-mère et la gouvernante, chacune très jalouse de ses prérogatives. Au fil du temps, la douceur, la sensibilité et la vivacité de la jeune fille émeuvent le maître qui l'introduit dans son univers. À mesure que s'affirme leur intimité, le scandale se propage dans la ville… Un roman envoûtant sur la corruption de l'innocence, l'histoire d'un cœur simple sacrifié au bûcher du génie.
L’Homme sans maladie
« Nous savons que tu es un espion, dit l’homme. Nous le savons, Samarendra Ambani. Toute discussion est vaine. Tu comprends ? En vérité, nous savons tout. Bien avant que tu ne connaisses notre existence, nous étions au courant de la tienne. » Samarandra Ambani, architecte zurichois d’origine indienne, mène une existence rangée, jusqu’au jour où il décroche le contrat d’un opéra à Bagdad. Lorsqu’il arrive en Irak, ce n’est pas Puccini qui l’attend mais une horde de gardes du corps, présage de la violence démesurée qui va l’aspirer. À peine remis de son séjour tourmenté, le voilà de nouveau embarqué à Dubaï pour y construire la Bibliothèque nationale. Seulement l’histoire se répète impitoyablement, et Sam découvre qu’un passeport suisse n’est pas une garantie de retour… Tel un Kafka contemporain, Arnon Grunberg entraîne son héros, naïf et idéaliste, à travers des tribulations grotesques et cruelles, pour mieux le réduire en cafard d’une dérisoire comédie humaine.
Trésor d’amour
« On vit donc à Venise, Minna et moi, à l’écart. On ne sort pas, on ne voit personne, l’eau, les livres, les oiseaux, les arbres, les bateaux, les cloches, le silence, la musique, on est d’accord sur tout ça. Jamais assez de temps encore, encore. Tard dans la nuit, une grande marche vers la gare maritime, et retour, quand tout dort. Je me lève tôt, soleil sur la gauche, et voilà du temps, encore, et encore du temps. On se tait beaucoup, preuve qu’on s’entend. L’amour, c’est comme retrouver un parent perdu, son regard traverse la mort, et, avec lui, surgissent des foules de détails précis, formes, sons, couleurs, odeurs. Une femme vraiment aimée est brusquement la même qu’une autre, très différente, et qu’on n’oubliera jamais. Mais cette matinée aussi est la même qu’il y a vingt ou trente ans, ce rayon de soleil est le même, ce passage de bateaux le même, ces mouettes les mêmes. L’autre, contrairement à la vieillerengaine romantique, est le même quand même. Toute séparation se dissout dans le soir puissant. Les amoureux sont seuls au monde parce que le monde est fait pour eux et par eux. L’amour est cellulaire dans les tourbillons du hasard, et ces deux-là avaient une chance sur quelques milliards de se rencontrer à la même époque. Entre le français et l’italien, il y a une longue et bizarre histoire. Elle ne demande, avec Stendhal, qu’à s’approfondir». Philippe Sollers.
Poster – Plage et cocotiers 1
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Les héritières de Bella Vista
Alors que se dessine devant elle le splendide domaine de Bella Vista en Californie, Tess, avec un sentiment de vertige et d’irréalité, repense aux événements qui l’ont menée jusqu’ici. Que de choses se sont passées en si peu de temps… D’abord sa rencontre avec le banquier Dominic Rossi, venu la trouver à San Francisco pour lui annoncer qu’elle était la cohéritière de Bella Vista. Puis la découverte d’une famille paternelle — et surtout d’une demi-sœur, Isabel — dont elle ignorait tout jusqu’à ce jour. Autant de révélations incroyables qui bouleversent sa vie. Autant de secrets qu’il lui faut désormais à tout prix déchiffrer. En dépit des mille questions qui la hantent, Tess sent peu à peu un sentiment d’appartenance l’envahir, comme si elle était, au bout du compte, vraiment chez elle. Un sentiment étrange et bouleversant qui doit beaucoup à la présence bienveillante, rayonnante d’Isabel, cette jeune femme dont elle se sent si différente et si proche à la fois. Alors, en comprenant que le domaine est menacé de faillite, Tess décide de se battre au côté de sa demi-sœur pour le sauver.
Les cicatrices de la nuit
En se faisant muter à la brigade criminelle après vingt ans de « Mondaine », le commandant Philippe Valmy espérait s’éloigner des bars et des boîtes où il restait jusqu’à l’aube, et ainsi sauver son mariage. Mais quand il découvre que la victime de sa pemière affaire de meurtre est une de ses anciennes indics, il comprend tout de suite qu’il va devoir replonger dans les eaux troubles du Paris nocturne. Pour le pire. Les cicatrices de la nuit sont de celles qui ne s’effacent pas…
La tempête
1999. Grace Dempsey, jeune avocate d’affaires new-yorkaise, et son mari Christopher, de passage en France, traversent en voiture les immenses forêts du plateau de Millevaches. Nous sommes le 27 décembre : le soir de la tempête, cette tempête qui secoua la nature et bouleversa des vies… La voiture bascule dans un ravin. Christopher est blessé. Au matin, Grace part chercher du secours. Sur ses escarpins fragiles et dans son manteau Gucci à deux mille dollars, elle finit par arriver à une vieille ferme fortifiée. Sur le toit d’une chapelle, un homme cloue une bâche. C’est Thomas, le maître des lieux. Unité de lieu, de temps, d’action. Avec ce roman contemporain, grave et profond, Jean-Guy Soumy marque un tournant dans son œuvre.
Gustalin
Reliure toile ornée de l’éditeur – A Chesnevailles, Jura (près de Dôle et pas loin de Besançon), Sylvestre Harmelin est plus connu sous le nom de Gustalin, diminutif hérité d’un aïeul et redonné depuis à sa lignée, sur laquelle il tranche par une passion pour la mécanique qui lui fait négliger les travaux de la terre et nourrir l’ambition de devenir un garagiste opulent. Cela lui attire les sarcasmes de son épouse Flavie qui, par contre, s’échine de l’aube au couchant et s’aigrit de voir son courage si peu apprécié. Telles sont les inconséquences de l’existence : Flavie ressent pour la glèbe le même goût que le meilleur ami de Gustalin, Hyacinthe Jouquier, grand étudieur de mathématiques dans son jeune âge, qui a tout lâché pour s’occuper de ses champs avec sa femme Marthe, alors que celle-ci a toujours eu envie d’autre chose ? Depuis son enfance, elle rêve de prospérités citadines comme Gustalin de garage sur une voie à grande circulation mais, au rebours de Gustalin, Marthe est femme d’action. Et ce sont sur ces braises mal étouffées par les cendres de la quarantaine que souffle innocemment la tante Sarah, venue avec l’oncle de Hyacinthe prendre sa retraite au village. Il s’ensuit un drame, évidemment ? une de ces catastrophes tempérées par le bon sens et la philosophie rustiques et pimentées d’humour et de traits satiriques que Marcel Aymé sait si bien imaginer.
Les affluents du ciel
Dans leur immense propriété d’Aiguemont, les Sérilhac offraient l’image de l’aisance, du bonheur et de l’amour. Mais Pierre, le maître, a chassé l’un de ses fils, enfant prodigue et sans honneur. Clara, son épouse, ne l’a pas supporté et s’est enfuie, pour mourir dans des circonstances mystérieuses.On dirait que la foudre s’est abattue sur Aiguemont, tandis que d’autres bouleversements se préparent. La ligne de chemin de fer de Paris approche du Limousin – nous sommes dans les années 1870 – et Pierre refuse de voir éventrer son domaine. Une armée de mille hommes arase déjà les collines, perce un tunnel, jette un viaduc. Les travaux frôlent la tombe de Clara et révèlent une ancienne voie romaine. Porté par les « affluents du ciel », Pierre, qui croit avoir tout perdu, s’y engage?
Le trésor du temple
Ary Cohen, dit « le lion », vit retiré près de Qumran dans le désert de Judée, où les Esséniens l'ont élu comme leur messie. C'est là que son père, l'archéologue David Cohen, vient lui confier la nouvelle mission proposée par Shimon Delam, patron du Shin Beth, les services secrets intérieurs d'Israël. Il s'agit d'élucider le meurtre – ou plutôt le sacrifice rituel – de Peter Ericson, un archéologue qui recherchait le fabuleux Trésor du temple, sans doute celui de Salomon, d'après les mystérieuses écritures du rouleau de cuivre, l'un des Manuscrits de la Mer morte, retrouvés justement à Qumran. Pour mener à bien cette enquête, il faut à la fois être un soldat et connaître parfaitement les textes sacrés. Seul Ary a donc une chance de percer les extraordinaires mystères qui l'attendent… Francs-maçons, Templiers, Secte des assassins… Les plus secrètes et les plus anciennes organisations ont voulu, veulent et voudront toujours retrouver le fabuleux trésor mythique, à supposer qu'il ait jamais existé. La partie ne sera pas facile pour Ary, le religieux détective qui avait déjà montré tout son talent dans « Qumran. » …..
Tant que battra mon cœur
De « La grande sauterell », de Georges Lautner, au « Grand blond avec une chaussure noire », d’Yves Robert, en passant par « Week-end », de Jean-Luc Godard, qui ne connaît Mireille Darc ? Mais au-delà,de cette image publique et prestigieuse, que savons-nous d’elle, de cette femme généreuse et volontaire qui a choisi si longtemps de taire ses bonheurs et se combats personnels ? Mireille Darc est née à Toulon le 15 mai 1938. A quatorze ans, elle décide de s’inscrire au Conservatoire de Toulon. A vingt ans, elle monte à Paris.
En 1968, c’est la rencontre avec Alain Delon, dont elle dresse un portrait tendre, intime et attachant… Leur couple durera quinze ans. En 1980, elle est opérée à coeur ouvert par le professeur Christian cabrol, qui la sauve ainsi d’une mort annoncée. Huit ans après la mort tragique du journaliste et écrivain Pierre Barret, le deuxième amour de sa vie, Mireille Darc rencontre en 1996 l’architecte Pascal Desprez, avec lequel elle est aujourd’hui mariée.
A la vie, à la mort
Un thriller psychologique machiavélique qui explore le côté sombre des amitiés fusionnelles. Certaines amitiés s'essoufflent. Rachel et Clara se sont promis que la leur durerait toujours. Le jour de leur rencontre, Rachel était la petite nouvelle et Clara, celle avec qui tout le monde voulait être ami. À l'approche de la trentaine, les deux femmes sont toujours aussi étroitement liées mais les rôles sont inversés. Rachel poursuit une brillante carrière à la télévision et mène une vie stable avec son petit ami ; Clara, elle, perd peu à peu le contrôle de son existence. Quand Rachel doit enquêter sur une disparition, elle est loin de se douter qu'il s'agit de sa meilleure amie. Que cache cette disparition ? Est-ce un enlèvement, un suicide ou bien tout autre chose ?
Le monstre de Florence
Entre 1974 et 1985, sept couples d’amoureux ont été assassinés au milieu des collines de Florence. S’ensuivirent des dénonciations, des folles rumeurs, plusieurs procès… mais le coupable court toujours. Alors que Preston et Spezi décident de reprendre l’enquête, Preston se retrouve accusé de complicité de meurtre et Spezi… d’être lui-même le Monstre.
La femme au masque de chair
Un soir que la neige tombe sur la Sérénissime, une femme blonde juchée sur des hauts talons et enveloppée dans un manteau de fourrure croise la route de notre cher commissaire Guido Brunetti. Elle s’appelle Franca Marinella, s’est fait remodeler le visage par un chirurgien peu adroit, cite Cicéron ou Virgile par cœur, et Brunetti est instantanément subjugué par cet étrange alliage d’intelligence, de culture et de beauté altérée par l’inconscience – comme sa Venise, décidément ! Qu’on songe à la pollution déversée dans les canaux, à ce complexe chimique géant installé aux abords de sa ville ! Aux ordures qui jonchent les rues de tout le pays, aux incinérateurs qui explosent dans tout le sud de l’Italie, à la Camorra qui s’enrichit de l’élimination des déchets ! Et Brunetti de se transformer en expert de l’environnement pour élucider le meurtre d’un routier…
On ne voyait que le bonheur
« Une vie, et j’étais bien placé pour le savoir, vaut entre trente et quarante mille euros. Une vie; le col enfin à dix centimètres, le souffle court, la naissance, le sang, les larmes, la joie, la douleur, le premier bain, les premières dents, les premiers pas; les mots nouveaux, la chute de vélo, l’appareil dentaire, la peur du tétanos, les blagues, les cousins, les vacances, les potes, les filles, les trahisons, le bien qu’on fait, l’envie de changer le monde. Entre trente et quarante mille euros si vous vous faites écraser. Vingt, vingt-cinq mille si vous êtes un enfant. Un peu plus de cent mille si vous êtes dans un avion qui vous écrabouille avec deux cent vingt-sept autres vies. Combien valurent les nôtres ? » À force d’estimer, d’indemniser la vie des autres, un assureur va s’intéresser à la valeur de la sienne et nous emmener dans les territoires les plus intimes de notre humanité. Construit en forme de triptyque, On ne voyait que le bonheur se déroule dans le nord de la France, puis sur la côte ouest du Mexique. Le dernier tableau s’affranchit de la géographie et nous plonge dans le monde dangereux de l’adolescence, qui abrite pourtant les plus grandes promesses.
Blatter, un monde à vendre
Depuis dix-sept ans, le sigle FIFA (Fédération internationale de Football Association) est associé à celui de son Président Sepp Blatter. Depuis de très longs mois maintenant, il est aussi synonyme de corruptions et de malversations. Que s’est-il passé pour que cette défiance des acteurs du monde du football comme de ses plus simp les sympathisants soit telle que l’image de l’institution soit comparée à une mafia ? C omment en est-on arrivé là en l’espace de vingt ans ? Quel rôle imputer à Sepp Blatter dan s ces dérives ? Et finalement qui est véritablement cet homme qui possède un pouvoir aussi pu issant qu’un chef d’Etat ? Ce sont à toutes ces questions auxquelles l’auteur, Eric Bernaudeau, s’est employé à répondre. Et très vite les révélations qui émaillent de son enquête placent le lecteur dans l’embarras voire l’incrédulité. Simple VRP de luxe ou homme à la loyauté absolue envers les partenaires et les présidents des fédérations dont il bénéficie du soutien ? Blatter joue avec les milliards de son pouvoir comme d’autres avec un ballon, c’est-à-dire tantôt avec finesse et tantôt avec roublardise. Mais l’argent n’est pas tout, les millions de pratiquants attendent aussi de leur gouverneur en chef qu’il soit à l’image de ce sport : populaire et loyal.
À l’endroit où elles naissent
Deux femmes, deux vies, une seule Terre. Eva et Miangaly ne sont pas nées avec les mêmes paillettes au fond des yeux. De France jusqu’à Madagascar, de l enfance à l âge adulte, elles traverseront les années, les époques, parleront de leurs famille/parents, découvriront la musique, les hommes, les icebergs à la grenadine, les zébus et le chocolat. Si Miangaly vit dans l extrême pauvreté entourée des siens, Eva possède l essentiel matériel mais manque cruellement d amour. Tout les sépare et pourtant tout les rapproche : sur le chemin de leur légende personnelle, elles partagent la rage de vivre, le c ur plein de rêves et d espoir…
La putain de la République
« Il était question, à l’automne 1997, de faire tomber « la putain de la République ». Puisque c’est au tribunal des médias qu’a été clouée au pilori la caricature d’une femme dans laquelle je ne me reconnais pas, c’est au tribunal de l’opinion que je m’adresse pour la première fois avec mes propres mots. » Ainsi débute le livre de Christine Deviers-Joncour. Loin des révélations d’un livre à scandale, il s’agit avant tout d’un livre de femme. L’auteur y raconte l’ascension d’une fille du Périgord, sa trajectoire unique dans les coulisses du pouvoir, de la politique et de la haute finance, son arrestation en novembre 1997, son incarcération pendant cinq mois, son désespoir. Comment une jeune fille d’origine modeste devient-elle un personnage d’influence ? Une histoire de femme dans un monde d’hommes : ses deux maris ; Alfred Sirven, son mentor, homme de l’ombre aujourd’hui en fuite ; Roland Dumas… Elle décrit le rôle qu’elle jouait auprès d’eux ou pour leur compte.
L’Affaire Dumas
C’est une affaire d’état. Elle met en cause l’un des plus hauts personnages de la République, qui est aussi le dernier héritier du mitterrandisme : Roland Dumas. Avocat fortuné et politicien d’expérience, homme brillant et familier des pénombres du pouvoir, le président du Conseil constitutionnel a été mis en examen le 29 avril 1998 pour « complicité et recel d’abus de biens sociaux ». Pourquoi ? Parce qu’une femme a soustrait, entre 1989 et 1993, plus de soixante millions de francs à une entreprise publique, Elf Aquitaine, sans autre titre que sa fort proche relation avec un ministre des Affaires étrangères nommé… Roland Dumas. Des frégates de guerre, un luxueux hôtel particulier, une tapisserie des Flandres datant du XVIIe siècle, des archives cachées, un magot disséminé dans plusieurs banques suisses, des « intermédiaires » aux fonctions troubles, des liasses de billets à l’origine énigmatique : tels sont les ingrédients de ce récit – qui est aussi celui de la descente aux Enfers, au soir de sa vie, d’un homme protéiforme, pris au piège de ses passions par trop multiples et contradictoires.
Le Cinquième témoin
Abandonnée par son mari, Lisa Trammel n’a soudain plus assez d’argent pour payer ses mensualités d’emprunt immobilier, et la Westland National Bank menace de saisir sa maison Affolée, elle engage l’avocat Mickey Haller, mais elle est si révoltée par l’épidémie de saisies liée à la crise des subprimes qu’elle manifeste souvent et violemment devant la banque au point de s’en voir interdire l’accès par la justice. Malheureusement pour Haller qui espérait gagner du temps en faisant traîner la procédure, le dossier se corse quand sa cliente est soudain accusée du meurtre de Mitchell Bondurant, un cadre dirigeant de la Westland retrouvé mort dans le parking de son agence. Au fur et à mesure qu’il monte un système de défense bien hasardeux Haller découvre un certain nombre d’éléments qui l’amènent à douter de sa cliente et de lui-même, et ce, jusqu’au verdict.
Les sœurs Deblois – 1 – Charlotte
Cette nouvelle saga, qui s’amorce dans les années vingt, a pour cadre une famille québécoise dont la mère, hypocondriaque, sombre inéluctablement dans les abîmes de l’alcoolisme et de la dépression aux côtés d’un mari qui se refuse à la vérité. Au début de ce premier tome, Charlotte a quatre ans. Aînée de famille avec une mère presque toujours malade, elle doit, pour sa petite sœur Emilie, être l’exemple à suivre. Charlotte, si responsable, autonome, compréhensive ! Elle grandit en se détachant de plus en plus d’une famille où maladie réelle et imaginaire occupent toute la place. Petite fille vive et intelligente, elle prend vite conscience de l’étrangeté du comportement de sa mère qui, malheureusement par amour, en vient à être un réel danger pour ses proches. En perpétuelle quête d’amour et d’affection, Charlotte portera un regard passionné, colérique, désabusé sur cette famille et cette mère qui l’étouffent…
Belle-Amie
Depuis son arrivée au devant de la scène, d’abord comme porte-parole du candidat Sarkozy à la présidentielle puis comme ministre de la Justice, Rachida Dati n’a cessé de titiller la curiosité des journalistes et de fasciner les médias. D’abord présentée comme une jeune femme ambitieuse issue de l’immigration et des quartiers populaires, Rachida Dati est ensuite tombée en disgrâce. Il y a un mois, lors du mini-remaniement ministériel, François Fillon a annoncé que la garde des Sceaux qui a soulevé de nombreuses polémiques ces derniers temps – la dernière étant l’identité du père de son enfant récemment née – démissionnerait pour se présenter en deuxième tête de liste UMP en Île de France. Les journalistes Michaël Darmon et Yves Derai ont profité de l’occasion pour publier un livre à charge contre la ministre, intitulée Belle-Amie.
Le Grand Turc et la République de Venise
En décembre 2004, l’Union européenne doit décider d’ouvrir, avec la Turquie, des négociations en vue de son adhésion à l’Union européenne. Les gouvernements et la Commission font comme si toutes les décisions antérieures étaient irréversibles, et celles à venir sans conséquences. L’adhésion éventuelle de la Turquie engage pourtant notre destin au moins autant que l’adoption du traité constitutionnel. Aussi un débat démocratique préalable est-il nécessaire. Voulons-nous une Europe forte, intégrée, fondée sur des affinités profondes ? Oui, en dépit des beaux discours, acceptons-nous un ensemble géopolitique vague, aux contours incertains, mercantile ? … Ce livre démontre que l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne est, en l’état actuel de l’Union, un projet déraisonnable. Une prétendue promesse, vieille de quarante ans, ne tient pas face aux exigences de la démocratie. Rien d’irréversible ne se décide sans le peuple. … C’est à la France de susciter une prise de conscience et de ramener l’Allemagne et nos autres partenaires à la raison. Pour respecter la démocratie et rester fidèle à l’esprit européen, il n’est jamais trop tard.
Sotos
Entrer dans la vie, c’est entrer dans l’arène. On est jeune, plein de feu, et on croit la vie à ses pieds. Très vite, on découvre que ce qui va se passer est un peu plus compliqué qu’il n’y paraissait. Que les châtiments successifs débouchent sur l’inéluctable mise à mort. Sous la lumière brutale d’un immense Sud hispanique, trois hommes font brutalement l’apprentissage de la vie : Mani, fils sans père, dans toute la fougue de ses dix-huit ans, cherche une direction, un chemin ; Vito, père sans fils, confronté à la quarantaine, cherche à revenir dans les pas qu’il s’est tracé ; Victor Sarramanga, vieux solitaire farouche qui règne sur l’espace et les gens, cherche à régler ses ultimes comptes. Le premier va subir les premières piques, le second recevoir les banderilles, le dernier rencontrer son heure de vérité. Et tous vivront le manque amer de ce que l’on veut de toutes ses forces et qui ne vient jamais quand et comme on l’attend. Ainsi de ces femmes que l’on désire trop fort. Et qui se livrent trop vite, trop mal. Et tandis que les Sotos, ces petits démons qui vivent aplatis comme des galettes entre le bois et l’écorce et qu’on entend crier quand les troncs grincent et craquent à la tombée du jour, vibrent sous la tension électrique des orages, les personnages s’affrontent dans la fulgurance des passions et des pulsions. Jusqu’à ce que le feu les dévore et mette chacun, survivant ou mort, en paix armée avec lui-même.
Le mystère du tableau
Pour Sara, marchande d'art chez Perfect Touch, la Muse représente bien plus que l'unique portrait peint par le célèbre Custer. C'est un défi, une quête, l'oeuvre qui donnera à sa carrière l'élan dont elle a besoin. Encore faut-il mettre la main dessus?Pour cela, elle est prête à tout. Et même à délaisser son cher San Francisco pour un ranch perdu au fin fond du Wyoming. Car c'est là-bas qu'a vécu Custer, au milieu des montagnes majestueuses et des prés verdoyants. C'est là-bas que l'a invitée Jay Vermilion, l'héritier du peintre, un homme aussi sexy que différent d'elle.Seulement voilà, arrivée sur place, Sara comprend qu'elle est loin d'être la seule à s'intéresser au tableau. Tandis que Jay subit de fortes pressions de la part de sa belle-mère qui tente de lui ravir son héritage, un couple est retrouvé assassiné au ranch Vermilion. Le prélude à une série de menaces qui s'abattent bientôt avec violence sur Sara et son troublant cow-boy ?
Les amandes amères
Découvrant que Fadila ne sait ni lire ni écrire, Édith entrevoit à quel point la vie est compliquée pour un analphabète et combien c’est humiliant. Elle lui propose de lui apprendre à lire le français. Fadila n’est pas jeune. Édith n’est pas entraînée. L’apprentissage s’avère difficile. Ce qui semblait acquis un jour est oublié la semaine suivante. Si Fadila a tant de mal à progresser, c’est que sa vie entière est difficile. Ce n’est pas une marginale. Elle a une famille, un toit, du travail. Mais la violence a marqué son rapport aux autres, depuis l’adolescence. Elle a de la rancœur contre son Maroc natal et, en France, elle ne se fait pas à la solitude. Elle vit dans une perpétuelle inquiétude. Édith, de son côté, se sent de plus en plus démunie dans cette aventure dont elle a pris la responsabilité et qui va l’entraîner beaucoup plus loin qu’elle n’aurait cru. Une amitié singulière, rugueuse et douce, amère, cocasse.
Couverture toile – Depuis que son lieutenant français l’a abandonnée, Sarah est montrée du doigt par les villageois puritains de Lyme Regis qui la jugent irrémédiablement déshonorée et menacée de folie. Seul Charles Smithson ose l’approcher, fasciné par son impénétrable mystère. Pour la voir, il brave le scandale, met en péril ses fiançailles, risquant son bonheur et bouleversant tout le village. // Ce livre a été adapté au cinéma avec les acteurs Meryl Streep et Jeremy Irons
Faux semblants
Lorsque le fils d’un sénateur, devenu star du porno, revient dans sa ville natale du Texas, cela n’augure rien de bon. Lorsqu’il est retrouvé mort à bord de son yacht, alors qu’il enquêtait discrètement sur la mystérieuse disparition, des années auparavant, de son frère, c’est un véritable cauchemar qui commence pour les deux enquêteurs, Whit Mosley et Claudia Salazar. De secrets de famille bien enfouis en zones d’ombre, de faux-semblants en mensonges et autres manipulations, c’est au péril de leur vie qu’ils devront affronter un tueur aussi pervers que machiavélique.
Cycle de Pendragon – Tome I à V
Le Cycle de Pendragon comprend : 1. Taliesin 2. Merlin 3. Arthur 4. Pendragon 5. Le Graal – Je ne pleurerai plus les disparus, endormis dans leur tombe marine. Leurs voix s’élèvent : « Conte notre histoire, disent-elles. Elle mérite de rester dans les mémoires.» Je prends donc la plume. Ainsi commence la tragédie de l’Atlantide engloutie, à jamais disparue dans de terribles convulsions. Fuyant le cataclysme, trois navires désemparés emportent le roi Avallach et sa fille vers Ynys Prydein, une île noyée dans les brumes. Dans ce nouveau monde, où les guerriers celtes luttent pour leur survie dans les derniers soubresauts d’un Empire romain agonisant, ils essaient tant bien que mal de refaire leur vie. De la rencontre de ces deux civilisations, et de l’union de la jeune princesse atlante avec le barde Taliesin, naîtra celui que chacun connaît désormais sous le nom de Merlin.
La maison de la source
C’est une petite maison bretonne avec un jardin et un puits. Une source coule par en dessous. Ici a grandi la romancière du Nabab , la journaliste à grand souffle de Devi. Un jour de juin 1998, se retrouvant devant le minuscule domaine, elle a eu l’idée de ce livre. Elle dit ici son enfance, tout simplement. Non pour l’étalage narcissique des souvenirs, mais parce que, la maturité venue, la femme pouvait enfin rejoindre la petite fille, et saisir tout ce qui a fait d’elle ce qu’elle est. Un milieu modeste et aimant, où le père, maçon, et la mère, couturière, veulent pour leurs enfants une vie moins dure que la leur. Et les images qui marquent une enfance : la machine à coudre maternelle, les abords du puits interdits, le chien abattu par un voisin… Irène Frain sait raconter les destinées extraordinaires, les drames de la passion, l’aventure. Nous lui découvrons ici un autre visage : intimiste, recueilli, serein dans la mémoire retrouvée.
Le maître des abeilles
Le Bourguignon de Paris Louis Châgniot assiste en rêve à l’effondrement de sa vieille maison familiale. Il y voit un signe prémonitoire et décide de « vivre sa vie ». Il retourne à Montfranc-le-Haut, avec son fils Loulou, étudiant à la dérive, toxicomane. Il retrouve dans son village natal une pléiade de personnages hauts en couleur, que domine la figure de Balthazar, le maître des abeilles. Celui-ci fera découvrir à Loulou à la fois les valeurs fondamentales de l’existence et l’amour, en la personne de la radieuse Catherine. Tout le roman se passe pendant la semaine sainte, au moment de l’explosion du printemps, ce qui permet à Vincenot de marier l’ancienne culture païenne et la spiritualité chrétienne, et de célébrer ainsi pleinement sa Bourgogne, de nous en communiquer jusqu’à la sensation physique.
L’Ordre de Cicéron 4 – Verdicts
Lorsqu’après plus de soixante ans, Émilie de Veyrac retrouve sa terre natale, il lui faut expliquer la mort de son fils, la fondation du cabinet MacRae sur les débris du maccarthisme et surtout refermer les portes de l’enfer. Mais lorsque de vieilles haines s’épuisent, d’autres naissent, plus frénétiques encore. Dans l’Amérique des années cinquante, dans la France des années soixante dix ou par la main d’Anissa Taniss, la peine de mort croisera souvent le chemin de deux familles d’avocat à l’histoire lie…Jean-Michel Ponzio reprend le flambeau de son illustre prédécesseur Paul Gillon, pour conclure ce thriller juridico-financier de Richard Malka, devenu un classique.
Muchachas
Les filles sont partout dans ce roman. Elles mènent la danse. De New York à Paris, de la Bourgogne à Londres ou à Miami. Des filles qui inventent, s’enflamment, aiment. Des filles qui se battent pour la vie. Et les hommes ? Ils sont là aussi. Mais ce sont les muchachas qui dansent, dansent, dansent. Elles font voler les destins en éclats. Et ça n’en finit pas !
L’Empire des Loups
Femme d'un haut fonctionnaire parisien, Anna souffre d'amnésie, d'hallucinations terrifiantes. Une psychiatre lui révèle alors qu'elle a subi une opération de chirurgie esthétique importante. Quand, où, pourquoi, de cela Anna ne se souvient pas… Dans le Xe arrondissement de Paris, deux policiers sont chargés d'élucider les meurtres particulièrement horribles de trois Turques qui travaillaient dans les ateliers clandestins. L'un est un jeune inspecteur quasi débutant, l'autre un vieux routier du district, arraché à sa retraite. Au cœur de l'enquête, « les loups gris », une organisation turque d'extrême droite, mêlée à tous les trafics, des tueurs impitoyables. Leur piste va croiser celle d'Anna qui, petit à petit, retrouve son passé dans les lambeaux de sa mémoire. Un chassé croisé sanglant, plein de bruits et de fureur, où proies et prédateurs, manipulés et manipulateurs se confondent dans les décors funèbres d'un Paris secret et d'un Istanbul de terreur, jusqu'aux confins perdus de l'Anatolie.
L’Embellie
En ce ténébreux mois de novembre, la narratrice voit son mari la quitter sans préavis et sa meilleure amie lui confier son fils de quatre ans. Qu'à cela ne tienne, elle partira pour un tour de son île noire, seule avec Tumi, étrange petit bonhomme, presque sourd, avec de grosses loupes en guise de lunettes. Avec un humour fantasque et une drôlerie décapante, l'Embellie ne cesse de nous enchanter par cette relation cocasse, de plus en plus attentive, émouvante entre la voyageuse et son minuscule passager. Ainsi que par sa façon incroyablement libre et allègre de prendre les fugaces, burlesques et parfois dramatiques péripéties de la vie, et de la vie amoureuse, sur fond de blessure originelle. Et l'on se glisse dans l'Embellie avec le même bonheur immense que dans Rosa candida, en une sorte d'exultation complice qui ne nous quitte plus.
Soleils amers
« Ayez pitié du cœur des hommes », racontait le pari fou d’Aimé, l’insurgé communard, et de Côme, l’aristocrate ruiné, qui, condamnés tous deux à la déportation en Guyane, échangeaient pour le pire et le meilleur leur identité et leur destin. Voici, avec Soleils amers, l’histoire des enfants d’Aimé : Jean, le fougueux, l’intransigeant, qui a été élevé comme le fils de Côme, et l’irrésistible Georges, né de la prostituée Anna. Alors qu’il lui demandait la main de Virie, sœur de George, Jean a appris par Aimé la vérité de sa naissance ; il est le fils d’un bagnard évadé et la femme qu’il aime est sa demi-sœur. Dans un sursaut de désespoir, il a frappé Aimé et croit l’avoir tué. Depuis, ayant rompu tous ses liens, il fuit un passé et un amour dont il ne peut guérir. Nous le retrouvons moine dans un couvent des hauts plateaux brésiliens, précepteur en Louisiane, photographe ambulant dans l’immensité des solitudes américaines. Partagé entre des pulsions et des remords également brûlants, il s’efforce de renaître à lui-même…
Voyage fatal
Sur les flancs des Smoky Mountains, en Caroline du Nord, la brume recouvre les corps démembrés des victimes d’une catastrophe aérienne : certains sont accrochés aux branches des arbres, d’autres, ceinturés dans leur siège passages, se consument lentement. Une vision d’horreur que découvre le docteur Tempérance Brennan, anthropologue judiciaire dépêchée sur les lieux. A proximité du site elle découvre, abandonnés par les loups, les restes d’un pied. Après analyse, Tempérance constate avec stupeur qu’il ne correspond à aucun des passagers… Peu de temps après, sous la pression du vice-gouverneur Tempérance Brennan est dessaisie de l’enquête. Une injustice qu’elle est bien décidée à réparer grâce au soutien amical du shérif Lucy Crowe. Mais dans cette région au passé lourd de traditions, si les montagnes sont « fumantes », nul doute qu’elles ont quelque chose à cacher…
Trop vite
« Je ne me plains pas, j’explique. Je réfléchis – un petit peu. J’ai 24 ans, quand je me regarde dans une glace, je vois une fille jeune, mais derrière mon image, j’ai l’impression d’être beaucoup plus vieille. Ce que j’ai vécu, je veux le raconter. Dire enfin ma pensée, mon ressenti. Reprendre le contrôle de ma vie. Ces dernières années ressemblent à un petit roman d’aventures où on rit, où on pleure, où on aime et n’aime pas. J’ai fait tout ça à fond. Je ne crache pas dans la soupe, j’explique… Pour remercier ceux qui m’ont soutenue en espérant les divertir. Et être moins méprisée par les autres – si possible… »