Ressacs
Interne dans un hôpital isolé du Pays Basque, Jean-Christophe d’Orgeix constate une nuit qu’un de ses patients, arrivé dans l’après-midi après un accident de voiture, a été agressé dans son lit. Le pauvre homme est au plus mal, et malgré les tentatives désespérées du jeune médecin pour le sauver, il décède quelques minutes plus tard. Fou de rage, Jean-Christophe d’Orgeix se lance dans les couloirs à la poursuite de l’agresseur… et disparaît subitement. Plus personne ne le reverra jamais. Interne dans le même hôpital, et très affecté par la disparition de son ami, Thomas mène l’enquête. Il découvre vite qu’entre ces murs, bâtis sur les vestiges d’un ancien monastère, d’autres disparitions ont eu lieu, et notamment celle d’un interne, sept ans plus tôt. Un jeune homme dont l’histoire ressemble en tous points à celle de Jean-Christophe, et dont les photos montrent… qu’il en était l’exact sosie.
Le Démon du Bien
« L’amour est gâché non seulement par le mariage, mais par la seule possibilité du mariage. Le spectre du mariage, agitant ses chaînes – les chaînes du mariage, il va sans dire ! – empoisonne tout amour avec une jeune fille. À l’instant où je me dis que je pourrais… non, je ne veux même pas prononcer ces mots… mon amour pour vous s’affaiblit, comme sous l’effet maléfique d’un charme. Si je chasse cette idée funeste, aussitôt il se redresse et pète le feu. »
La Reine morte
La Reine morte est une pièce de théâtre d'Henry de Montherlant écrite en 1942 et représentée pour la première fois le 8 décembre 1942 à la Comédie-Française dans une mise en scène de Pierre Dux avec Jean-Louis Barrault et Madeleine Renaud. C'est une des pièces les plus connues de l'auteur, qui développe le thème classique de l'amour contrarié par la raison d'État. Cette pièce est librement inspirée de l'histoire des rois de Portugal Alphonse IV et Pierre Ier et d'Inés de Castro, d'après le drame espagnol Reinar después de morir, Régner après sa mort, de Luis Velez de Guevara.
La maison de Claudine
Publié en 1922, ce livre raconte, par une suite de courtes scènes, la jeunesse de l’auteur à la campagne, dépeignant sa mère, son père et quelques-uns de ses animaux de compagnie. Ce roman est le récit autobiographique de l’enfance heureuse que vécut Colette. Malgré le titre La Maison de Claudine, hommage aux romans populaires Claudine qui lancèrent la carrière de son auteur, ce roman ne s’inscrit pas dans cette série ; le seul lien est que la maison du titre, et la ville de Saint-Sauveur en Puisaye évoqués dans le livre ont servi de modèle au Montigny de Claudine dans les romans.
Les charbonniers de la morts
Un homme noir à l’odeur de forêt arrive à Combe-Madame, dans la montagne de Lure. Il apporte un précieux adjuvant au produit aphrodisiaque que son frère Attilio, pauvre charbonnier, vend aux notables du village. Le petit Rosito est déjà parti sur son âne livrer les cornets de poudre pour la fête « galante » de la Saint-Pancrace. Le président Serenne, le notaire Boutedieu et sa « particulière » meurent d’amour. Le minotier se jette dans une fosse. Le conseiller d’Ardantes et le sous-préfet sont malades. Un seul indice pour le brigadier Laviolette : un rempailleur de chaises a croisé un enfant sur un âne, qui portait dans sa main comme un bouquet de cornets gris, et laissait derrière lui une odeur de souris. D’autres savent et se taisent. Et voilà que le mystère s’épaissit encore, se complique d’autres morts, et que de plus en plus de monde semblent mêlé à cette énigmatique affaire…
Devine qui je suis
Le Prétendant est de retour – c’est une certitude pour le lieutenant Taylor Jackson. Et, cette fois, il a recruté des psychopathes à travers tout le pays pour l’aider à accomplir son sanglant dessein. Déjà, des meurtres ont été commis simultanément aux quatre coins de l’Amérique, portant les signatures de célèbres tueurs en série aujourd’hui hors d’état de nuire. Pendant que les disciples du Prétendant mettent en scène leurs hommages morbides, forçant la police et le FBI à disperser leurs effectifs, Taylor se prépare, elle, à l’inévitable face-à-face avec le Prétendant. Un défi qu’elle devra relever seule. Car il est hors de question qu’elle mette ses proches en danger de mort – y compris John Baldwin, profileur du FBI, mais aussi son fiancé.Pourtant, face à l’isolement, aux victimes qui s’additionnent, Taylor ne tarde guère à douter : seule, pourra-t-elle démasquer son pire ennemi qu’elle soupçonne de se cacher dans son entourage ? Ou bien ne risque-t-elle pas de se jeter dans le piège que le Prétendant a peu à peu refermé autour d’elle pour mieux l’atteindre ?
Laisse parler les morts
« Si vous lisez cette lettre, c’est que je suis mort. » Incapable de détourner les yeux de la feuille qu’elle tient entre ses mains tremblantes, le docteur Samantha Owens peine à respirer. Ainsi, le dénommé Timothy Savage avait tout prévu : son meurtre imminent, une liste de suspects, et même de l’argent pour l’inciter elle, la médecin légiste, à résoudre le mystère de sa mort. Pourquoi ce parfait inconnu a-t-il fait appel à ses services ? D’après l’avocat qui s’occupe du testament de Savage, la mort de celui-ci a été classée comme un suicide, car il était considéré comme fou. Mais pourquoi aucune autopsie n’a-t-elle été réalisée ? Et que signifient ces étranges tatouages, qui recouvrent le corps du défunt ? Même si cette enquête menace de bouleverser le fragile équilibre de sa vie, Samantha le sait : elle ne peut prendre le risque de laisser un crime impuni. Et, lorsque l’avocat est retrouvé assassiné, elle le comprend aussitôt : elle pourrait bien être la prochaine sur la liste.
Eux sur la photo
Une petite annonce dans un journal comme une bouteille à la mer. Hélène cherche la vérité sur sa mère, morte lorsqu’elle avait trois ans. Ses indices: deux noms et une photographie retrouvée dans des papiers de famille, qui montre une jeune femme heureuse et insouciante, entourée de deux hommes qu’Hélène ne connaît pas. Une réponse arrive: Stéphane, un scientifique vivant en Angleterre, a reconnu son père. Commence alors une longue correspondance, parsemée d’indices, d’abord ténus, puis plus troublants. Patiemment, Hélène et Stéphane remontent le temps, dépouillant leurs archives familiales, scrutant des photographies, cherchant dans leur mémoire. Peu à peu, les histoires se recoupent, se répondent, formant un récit différent de ce qu’on leur avait dit. Et leurs découvertes, inattendues, questionnent à leur tour le regard qu’ils portaient sur leur famille, leur enfance, leur propre vie. Avec Eux sur la photo, Hélène Gestern nous livre une magnifique réflexion sur le secret de famille et la mémoire particulière que fixe la photographie. Elle suggère que le dévoilement d’éléments inconnus, la résolution d’énigmes posées par le passé ne suffisent pas: ce qui compte, c’est la manière dont nous les comprenons et dont nous acceptons qu’ils modifient, ou pas, ce que nous sommes.
La lumière des justes – Tome I à IV
Tome I à IV – 1814, Nicolas Ozareff, jeune et séduisant lieutenant russe, entre dans Paris avec l'armée du tsar, victorieuse de Napoléon. Dans une France partagée entre royalisme, Empire et idéal républicain, il découvre les raffinements des salons à la mode et s'éprend de la fière et mystérieuse Sophie de Champlitte, farouche opposante à l'occupation coalisée. Brillante épopée romanesque au cœur des complots politiques d'une Europe en mutation, ce premier tome de La lumière des justes est une ode flamboyante à l'amour et à la liberté.
Ce grand romancier français est né à Moscou en 1911. Il a publié, entre autres, plusieurs romans-cycles dont les derniers en date sont « La Lumière des Justes », « Les Eygletière » et « Les héritiers de l’avenir », parus dans la collection J’ai Lu. Le manifeste impérial de 1861 qui porte abolition du servage en Russie a soulevé un immense enthousiasme, mais très vite sa mise en application se heurte à l’égoïsme cupide des propriétaires. C’est dans ce climat que se retrouvent les deux héros du Cahier. Klim est aujourd’hui un « affranchi mais dans son coeur rien n’a changé il suivra et servira son ancien maître. Vissarion, au contraire, entraîné par son ami Stiopa, ne vit plus que pour le triomphe des idées nouvelles. Tous trois vont de village en village, aidant Ies moujiks à défendre leurs droits. Bientôt, dans tout le pays les attentats se multiplient. Impliqués dans un complot qui échoua., Vissaripn, Stiopa et Klim sont arrêtés. Le bagne les attend… tandis que retentissent les 101 coups de carnon qui annoncent l’assassinat du Tsar.
Vissarion, Klim, Stiopa, — trois hommes vieillissants, adossés à une telle richesse de souvenirs que l’ombre de leur passé les écrase. L’épreuve du bagne sibérien, qui aurait pu modifier leur caractère, n’a fait qu’accuser les traits essentiels de chacun. Fidèles à eux-mêmes, ils affrontent une nouvelle vie d’hommes libres, dans un tragique dépaysement. En vérité, l’univers qui les entoure leur est tellement étranger qu’ils n’y fréquentent presque personne. Réfugiés dans leur appartement misérable, ils tournent sur eux-mêmes dans une atmosphère confinée, se heurtent, se déchirent, se réconcilient. Drames minuscules crevant comme des bulles fétides à la surface d’un étang, tristes manies de la sénilité, nostalgie de la patrie perdue, folle poursuite d’un rêve inaccessible, tout cela constitue l’ordinaire de la maison.
La vieille dame de Djerba
Lorsque Joseph Joffo rencontra la vieille dame de Djerba, elle lui dit s'appeler Liza. Et il l'écouta… Il l'écouta lui raconter ses multiples vies depuis la nuit des temps, l'histoire du rebbé Avram et celle de lenkélé le marchand d'étoffes, celle du roi qui voulait la mort des oiseaux et celle de Sabine qui aimait un pingouin…, etc. Ces récits, frais et tendres, drôles et bouleversants, nous racontent, au fond, l'histoire de l'humanité et sont un hymne à la performance du bien sur le mal, et, comme dans la tradition juive dont ils sont inspirés, un pari sur l'avenir de l'homme. C'est sans doute, le meilleur livre de Joseph Joffo, depuis « Un sac de billes », qui l'a rendu mondialement célèbre.
Un goût de cendres
Rien de plus idyllique que le Kent au printemps. Nettement moins idyllique, en revanche, cet incendie qui, dans un cottage de rêve, fait une victime, retrouvée carbonisée. Accident ? Acte criminel ? Tandis que la police du comté procède aux constatations, recherche d'indices et relevés d'usage, l'inspecteur Lynley et le sergent Havers interrogent les proches et les amis londoniens de la victime. L'enquête, minutieuse, permet à Elizabeth George de brosser une époustouflante galerie de personnages. Parmi les plus réussis, Miriam Whitelaw et sa fille Olivia, qui forment un véritable couple infernal. Entre mère et fille, en effet, pas d'atomes crochus. Jamais le courant n'est passé. Pour compenser, Miriam Whitelaw se lance dans les œuvres de bienfaisance. Par réaction, Olivia joue la carte de la révolte : pieds de nez à l'establishment, autodestruction systématique.
Tatouée
Les secrets ne s’effacent jamais… Dix-sept ans. C’est le temps qu’il a fallu pour qu’on découvre le corps de Heather Rigby, dissimulé dans une tourbière près d’Halifax. Dix-sept longues années pendant lesquelles le corps, miraculeusement préservé par les eaux marécageuses, a patiemment attendu d’être ramené à l’air libre — si bien préservé qu’on peut encore voir un tatouage sur la peau de la jeune femme. Dix-sept ans. C’est aussi, pour l’avocate Kate Lange, le temps qu’il a fallu pour voir resurgir un passé sombre et violent qu’elle a tout fait pour mettre à distance. Se pourrait-il que ce meurtre commis bien des années plus tôt ait quelque chose à voir avec Kenzie Sloane, celle que Kate tient en partie responsable de la mort de sa sœur, et qui porte le même tatouage que la victime ? Et pourquoi a-t-elle le pressentiment que le tueur, dans l’ombre, l’observe et la menace ? Un tueur obsessionnel, habité par la folie meurtrière de la vengeance, et qui a tracé sa sombre promesse à la même la peau de sa victime…
En Anglais – A beautifully written book about the life of the incredibly brilliant and gifted D.H. Lawrence. Highly recommend for anyone who wants to learn more of the man and read some of his most glorious writing.
Agates et calots
Des millions de lecteurs ont été bouleversés par l'aventure de jojo, qui en 1942 échangeait son étoile jaune contre un sac de billes, et quittait Paris avec son frère, fuyant les nazis. Mais Joseph Joffo n'avait pas raconté l'enfance de jojo et Maurice, avant la tempête. Les voici dans ce Montmartre d'avant-guerre, vadrouillant par les rues, vibrant aux chansons de Charles Trenet, rêvant d'Amérique. Du salon de coiffure paternel à la « maison de campagne » de Freinville, des premiers bonheurs du cinéma au premier chagrin d'amour, revit toute une enfance. Est-ce parce qu'on la lui a volée que Joseph Joffo parvient à nous la restituer avec autant d'émotion, de gaieté, de justesse ?
Le cavalier de la terre promise
« Faux juif ! fils de personne ! » Dans le shtetl, la communauté juive d’un petit village de Pologne, c’est ainsi que les gamins appellent Andréi Parocki. Sa mère, tout le monde la connaissait ; elle s’appelait Myriam, et c’était la fille du rabbin. Mais son père … Un jour, Andréi apprendra que son père était un hussard, qui viola la belle Myriam. Elle en mourut neuf mois plus tard. Fils de personne… Cet enfant déchiré entre deux cultures, ce juif doublement errant, va devenir soldat, lui qui déteste la violence Mais très vite, il va se révolter contre l’uniforme et prendre la défense des opprimés, paysans et ouvriers qu’on abat comme des chiens dans la Pologne et la Russie de ce début de siècle. Pourtant, malgré l’amour et l’amitié, il reste un déraciné, et finira par comprendre que pour les fils d’Israël, il n’est qu’une terre promise : la Palestine
Le frisson de la peur
Quand Arizona Storm se présente chez lui pour lui demander son aide, Spencer ne pense pas une seconde à refuser : comment le pourrait-il, alors que la jeune femme éveille en lui, depuis qu’il la connaît, un puissant sentiment protecteur ? Cependant, même s’il est persuadé de pouvoir l’aider dans l’enquête qu’elle mène sur un réseau de proxénétisme, Spencer sait aussi qu’Arizona s’attaque à de dangereux criminels, prêts à tout pour parvenir à leurs fins, et qu’elle n’hésitera pas une seule seconde à se mettre en danger pour les arrêter ; dès lors, il devra tout faire pour la protéger. Mais il sait aussi qu’en travaillant avec elle, il va devoir faire face aux réactions et aux sentiments étrangement intenses, brûlants, que fait naître en lui Arizona, dont l’émotion à fleur de peau, la fragilité et la féminité incandescente le touchent profondément…
Journal de prison
« Le Times » c’est le petit nom qu’Albertine donnait à son journal de prison. Ce journal se confond avec le temps lui-même, dont il essaie de tuer le désolant étirement. En 1959, date du présent texte, les « Lettres à Julien », publiées par ailleurs, sont une chronique (« potineuse », dit-elle) de la vie quotidienne – tentative pour en partager avec le destinataire les menus ou les graves événements. Le « Journal écrit pour elle-même, prend au contraire de la hauteur à l’égard des vicissitudes contingentes de tous les jours. Des pages entières, ou des passages brefs en sont repris, soit dans les romans qui la rendront plus tard célèbre, soit dans les « Lettres à Julien ». En quoi ce texte, dont le public a enfin connaissance, peut être regardé comme source et matrice de toute l’inspiration ultérieure. C’est dire son importance historique, indépendamment de l’exceptionnelle beauté d’une méditation où se révèle toute la maturité d’un écrivain qui possédait déjà, à vingt-deux ans, la pleine ,maturité de sa pensée et de son art.
1572-1588: années « venteuses et tracasseuses » où catholiques et protestants continuent de s’entredéchirer. Quittant de nouveau son château périgourdin, le huguenot Pierre de Siorac retrouve Paris où il devient le médecin, puis l’agent secret d’Henri III. Mûri, mais non vieilli, Pierre va découvrir, au cours de périlleuses missions, les menaces qui guettent le royaume, à l’heure où l’ambitieux Philippe II d’Espagne arme contre le roi de France le bras du duc de Guise, chef redouté de la Ligue…
Plus grands que l’amour
Une prodigieuse épopée humaine. Des médecins-détectives, des chercheurs, des sœurs de Mère Teresa, un moine libanais et des malades du sida confrontés au plus terrible fléau de notre temps. Une aventure débordante de courage, de compassion, de générosité, de foi et d’espérance. Plus grand que l’amour est le récit de l’inlassable combat de tous ceux, médecins, chercheurs, soignants, victimes, qui se montrent chaque jour plus grands encore que l’amour dans l’accomplissement de leur vocation ou l’acceptation de leurs souffrances.
Humblement vôtre
Humblement vôtre – titre original : Illustrissimi – est un recueil de quarante lettres écrites par Albino Luciani, alors patriarche de Venise, élu pape sous le nom de Jean-Paul Ier le 26 août 1978. Les quarante lettres imaginaires sont adressées à des personnages illustres et historiques, certains de fiction, mondialement connus. Chacune des lettres aborde des sujets de société, comme la mode, la pornographie, le capitalisme, les communications, traités sous une forme humoristique et spirituelle, mais où le message moralisateur est bien présent.
Ne dis jamais jamais
Ils n’auraient jamais dû se rencontrer, mais le hasard avait voulu qu’ils fréquentent le même lycée…
Lauren habite les beaux quartiers de Bosewell, Texas, Nick vit dans une caravane misérable. Ils ont dix-sept ans et se sont juré un amour éternel. Mais, au printemps, une tornade s’abat sur la ville et les emporte loin l’un de l’autre. Persuadés d’être séparés à jamais, ils n’ont désormais qu’un but : marcher vers le succès. Nick devient un grand acteur, Lauren un mannequin célèbre. Des années plus tard, ils se retrouvent à New York. Leur passion est intacte. Mais ils sont tous deux mariés et prisonniers de vies très compliquées. Pourtant, Nick décide de changer le cours de leur destin…
Toutes les femmes sont fatales
La plage de Rio de Janeiro, les rues de New York, Paris… Une chanson à la mode, « Toutes les femmes sont fatales », réentendue en ces lieux et en quelques autres par un journaliste plus préoccupé par les aventures de la chair que par celles du monde : pour Bertrand Carnéjoux, l’amour le plus physique ne signifie pas le moins passionné. Une Brésilienne, une Américaine, des Françaises… Beaucoup de femmes, trop de femmes. Entre sa vingtième et sa quarantième année, le narrateur fait l’apprentissage de l’amour vrai. Il découvre peu à peu au-delà de l’anonyme beauté des femmes, leur cœur et peut-être leur âme. L’âme et le cœur, surtout, de Marie-Prune, fiancée perdue que l’on pourrait espérer retrouvée si Bertrand Carnéjoux n’était pas l’homme qu’il est. Le narrateur est aux prises avec un double univers : celui, concret, des choses ; celui évanescent, des pensées. L’un et l’autre tout aussi réels, ou du moins pas plus illusoires l’un que l’autre.
Mystère en eaux profondes
Un luxueux cargo englouti depuis plus d’un siècle au fond du lac Michigan. A son bord, un somptueux trésor : le sarcophage sacré d’un grand prêtre égyptien… Les malédictions, l’agent Kate Sokolov n’y croit pas. Alors, quand on la charge d’enquêter sur une série de meurtres ayant tous un lien avec l’épave du Jerry McGuen – un galion échoué dans les eaux glaciales du lac Michigan – et qui seraient, selon la rumeur, l’œuvre d’un fantôme, elle se fait la promesse de mettre un terme aux agissements du tueur au plus vite. Elle qui possède le don si particulier de communiquer avec les morts, est en effet bien placée pour savoir que ces assassinats n’ont en aucun cas été commis par un revenant. Un avis partagé par Will Chan, un expert du FBI qu’on lui a assigné comme partenaire sur cette affaire et qui trouble Kate au plus haut point. Car, en plus de faire preuve à son égard d’une horripilante arrogance, il lui révèle bientôt avoir le même don qu’elle…
Le danger invisible
Dans une petite ville perdue dans l’Arizona, un criminel dicte sa loi. L’agent Rachel Jessop en est convaincue. De sombres rumeurs entourent le maître à penser d’une communauté religieuse, qui a droit de vie et de mort sur les êtres qu’il manipule : un homme terriblement dangereux, mais inattaquable – du moins en apparence. Révulsée par les viols collectifs et autres barbaries qui se multiplient parmi les fidèles, Rachel est déterminée à trouver la faille qui fera imploser cette société du vice et expédiera son chef derrière les barreaux. Une mission qui, elle l’apprend bientôt, risque de s’avérer plus difficile que prévu. Car c’est Nate Ferrentino qui a été choisi pour infiltrer la secte avec elle, en se faisant passer pour son époux. Nate, avec qui elle n’a pas toujours eu que des rapports professionnels… Mais, quel que soit le trouble qui menace de s’installer entre eux, Rachel devra le dépasser et mener son enquête coûte que coûte. Car c’est la vie de centaines de personnes – et bientôt la sienne – qui est en jeu dans cette affaire…
Jusqu’au bout du rêve
Mégane Thomas n’a qu’une passion dans la vie, la médecine. Joanna, quant à elle, ne rêve que d’une chose :vivre de sa plume. Mais les préjugés sont rudes en Angleterre, à la fin du XIXe siècle, et font peu de place à l’ambition des femmes. D’une rive à l’autre de l’Atlantique, Mégane et Joanna sont pourtant prêtes à tout pour braver les coups du sorts et aller jusqu’au bout des rêves les plus fous.
Les brûlures du cœur
À vingt-huit ans, Nina Olgivie est l’image même de la réussite professionnelle : directrice du département Fonds de pension d’une grande banque londonienne, elle gagne beaucoup d’argent et jouit d’une grande notoriété. Mais cette façade brillante cache les blessures d’une jeune femme que sa mère, ravissante et volage, n’a jamais aimée, et à qui son père, ancien agent des services secrets, ne témoigne que de l’indifférence. Dans un tel contexte, Nina a appris à s’endurcir contre les peines de cœur sans jamais s’autoriser à tomber amoureuse. Mais voilà que, ombre dans le tableau éclatant de sa carrière, elle est victime d’une campagne de presse virulente, visant justement cette absence de sentiments qui se ressent jusque dans ses relations professionnelles. Sa banque l’envoie alors en mission en Afrique du Sud, le temps qu’elle se fasse un peu oublier. Évoluant parmi les nouveaux riches de cette société en mutation, elle va tomber doublement amoureuse : de ce pays, d’abord, et de Wolf Möller, un énigmatique homme d’affaires…
Le boss – Flic story aux Caraïbes
Un gangster américain carbonisé à Paris. Le « casse » sensationnel d’une banque à Cuba. Trait d’union : le Boss, le criminel de guerre qui, de Buenos Aires, règne sur le banditisme international. D’un côté : une organisation criminelle redoutable. De l’autre : des polices impuissantes, corrompues ou complices. Entre le marteau et l’enclume : l’inspecteur Borniche, un flic français pas comme les autres. Une course poursuite dans la chaude moiteur des Caraïbes et de l’Amérique centrale. L’un des meilleurs Borniche !
Le cercle des loups
Hope, petite ville du Montana, est en ébullition. Un loup a dévoré un chien, celui de la fille de Buck Calder, une des personnalités les plus en vue de la localité. La vieille querelle qui oppose les éleveurs, qui se sentent menacés, et les défenseurs des loups est à son paroxysme. C'est à ce moment qu'arrive Helen Ross, jeune zoologiste de 29 ans, chargée par le service de protection des loups de capturer les animaux pour les munir de colliers émetteurs. Les éleveurs, avec à leur tête Buck Calder, s'opposent à cette mission, sabotent le travail d'Helen et abattent les loups qui s'aventurent sur leurs terres. Helen trouvera en Luke Calder, fils de Buck, un précieux allié mais elle devra affronter la haine de toute une communauté qui se chargera de lui rappeler que l'homme est parfois un loup pour l'homme.
Une fille parfaite
Incapable de dire non au séduisant et énigmatique inconnu qu’elle vient de rencontrer dans un bar, Mia Dennett accepte de le suivre jusqu’à chez lui. Sans savoir qu’elle vient de commettre une grave erreur. Et que rien, jamais, ne sera plus comme avant. Suspense psychologique envoûtant, Une fille parfaite possède une écriture affûtée, nerveuse, qui sait faire naître peu à peu une émotion bouleversante. Dans ce récit à trois voix, les apparences sont trompeuses, jusqu’à la révélation finale : un uppercut en plein cœur. Vous n’oublierez pas Une fille parfaite. Vous n’oublierez pas Mia.
Écrit en lettres de sang
A Londres, soir du 31 août. En regagnant sa voiture, la jeune policière Lacey Flint découvre une femme lacérée de coups de couteau, qui finira par mourir dans ses bras. Quelques heures plus tard, une journaliste reçoit une étrange lettre anonyme rappelant celles qu'envoyait Jack l’Éventreur aux journaux. Lorsqu'un deuxième meurtre a lieu, les ressemblances ne font plus aucun doute pour Lacey : l'assassin utilise le même mode opératoire et frappe les mêmes jours de l'année que son maître à penser. Mais pourquoi s'acharner sur des mères au foyer sans lien entre elles ? Tandis que l'enquête avance, des pans du passé de Lacey refont surface et semblent la relier au tueur. Cela n'échappe pas au commandant Joesbury, qui exaspère la jeune femme au plus haut point, l'attire, et la soupçonne aussi.
Des années ont passé depuis le terrible hiver de 1639 où la guerre et la peste ravageaient la Franche-Comté… où Marie, Pierre et leurs amis devaient fuir. Aujourd’hui, la paix revenue, ils ont retrouvé leur forêt de Chaux, ses grands arbres qu’ils appellent « les colonnes du ciel » et le village natal. Le charpentier répare et construit, Marie cuit le pain, tous à nouveau osent croire au bonheur. Mais voici que resurgit Hortense, leur amie, celle qui fut « la femme de guerre » et qu’on accuse aujourd’hui de sorcellerie et qu’on traque. Le village va-t-il cacher la rebelle? Est-ce à nouveau le temps du sang et des larmes?
1639. Il ont fui la Franche-Comté ravagée par la guerre et la peste; affronté le froid, la neige, la nature hostile, la faim, les loups et parfois les soldats. Mais ils gardent l’espoir d’une vie meilleure de l’autre côté de la frontière, au Pays de Vaud. Heureusement leur guide est le plus chaleureux des hommes : Bisontin-la-Vertu, compagnon charpentier. Aussi lorsqu’ils arrivent aux portes de Morges – sur les bords du lac Léman – la déception est rude, on les rejette et on les exile dans un village fantôme. Ils feront contre mauvaise fortune bon cœur et tenteront de se bâtir une nouvelle existence, bientôt éclairée par la présence rayonnante d’un mystérieux passeur d’enfants
Se souvenir de Sébaïn
Depuis quelques années, Paul Dumourier a repris l'exploitation agricole familiale dans le Sud algérien. Loin d'adopter des attitudes colonialistes, il a tissé de vrais liens d'amitié avec les musulmans. Mais, en 1956, tandis que l'insurrection s'intensifie, Paul décide d'installer sa famille en France. Marie, sa fille, a quatorze ans lorsqu'elle quitte Sébaïn, le lieu enchanté de son enfance. Exilée, privée de ce qui lui est le plus cher, son père et Sébaïn, Marie débarque dans un pays froid et hostile avec Léa, une mère distante qu'elle connaît mal. À son journal, elle confie le regard qu'une adolescente passionnée jette sur cette double déchirure familiale et sociale. Profondément attachée à ses racines, Marie, bientôt, part rejoindre son père, retourne à sa vraie vie, à cette terre tant aimée, à ces amitiés que la complexité de la guerre rend plus précieuses que jamais.
Tout le monde en a discuté. À tort et à travers, parce que personne, jusqu’ici, ne s’est donné la peine de mener une enquête serrée afin de savoir si les OVNIs, les « soucoupes volantes », existaient vraiment. Après avoir tracé l’historique de la « guerre des soucoupes » parmi les hommes (« Le Livre noir des soucoupes volantes »), Henry Durrant nous fait participer ici à son enquête journalistique, investigation qui s’est vite transformée en véritable étude, précise et minutieuse. En ne considérant que le corpus des cas reconnus comme authentiques, en n’y prélevant que des échantillons significatifs, présentant des constantes caractéristiques, l’auteur, vous fera progresser d’expérience en incident, de constat en constat, de dossier en dossier. Chaque dossier complété, refermé, trouvera sa suite naturelle dans l’ouverture du suivant. Vous prendrez ainsi connaissance de témoignages, puis d’évidences : le faisceau de ces évidences constituera un « commencement de preuve », au sens juridique du terme; alors viendront les preuves elles-mêmes, flagrantes, aveuglantes, accablantes. La production des pièces à conviction, la « critique des critiques », feront grincer bien des dents chez les tenants de la société scientifique établie. Henry Durrant va jusqu’à la démonstration par l’absurde du plus grand problème de tous les temps. La vérité se trouve dans Les dossiers des OVNIs. C’est à vous, maintenant, de l’en faire sortir.
Orpheline, Jeanne a été recueillie par l'aimable baronne Marie-Françoise de Bouhey et vit dans son château du pays de Dombes. Nous sommes le 1er avril 1762. Jeanne a quinze ans. Elle est très belle: une splendide chevelure blond de seigle, de larges yeux mordorés… et elle est follement amoureuse du docteur Philibert Aubriot, un homme marié de trente-cinq ans, fou de botanique, avec lequel elle a couru dans la campagne et qui lui a donné sa passion des plantes. Dans ce temps de la fin du règne de Louis XV où le plaisir de vivre est une religion, Jeanne au cœur tendre, au corps gai, nous entraîne de la province à Paris, ce Paris du siècle des lumières où elle va rencontrer des personnages célèbres fascinants et où sa beauté et son esprit vont faire des ravages. Elle découvrira aussi qu'on peut aimer passionnément deux hommes en même temps… La Bougainvillée, un roman d'amour, de meurs et d'aventures, vivant, savoureux, sensuel, rempli de personnages pleins d'esprit et de passions.
La plus grande diva du XXè siècle. Callas, c'est à la fois un mot mythique et magique. Qui n'a pas au moins une fois dans sa vie entendu parler d'elle !Petite fille mal aimée, diva adulée, elle va mourir d'amour comme les héroïnes qu'elle a sublimées sur scène lorsqu'elle sera abandonnée par le seul homme qui a su faire battre son cœur . Personne, mieux qu'Ève Ruggieri, ne pouvait raconter l'histoire de cette femme amoureuse et celle, complexe, de la plus grande diva du XXe siècle.
C’est Mozart qu’on assassine
Martin a sept ans, l’âge où l’amour de ses parents devrait guider ses premiers pas dans l’apprentissage de la violence et de l’injustice du monde. C’est au contraire l’instant où la fin de leur union va faire basculer son univers dans les histoires sordides des adultes, va briser en lui toutes les qualités de l’enfance, sa pureté, son génie propre. Gilbert Cesbron trouve ici ses accents les plus bouleversants pour analyser le drame de cet enfant, ce « Mozart assassiné », qui voit peu à peu s’effondrer autour de lui toutes les valeurs d’amour et de droiture qu’il avait jusqu’alors connues. Mais, dans ce siècle de violence, d’égoïsme et d’impureté, le chemin de croix de Martin n’est-il pas celui de la majorité des enfants d’aujourd’hui ?
L’homme aux yeux d’or
Rosalind idolâtre David. Aussi, lorsqu’il lui demande de l’épouser, de renoncer à sa carrière et d’aller vivre dans le Yorkshire, la jeune actrice n’hésite pas une seconde. Quelques mois plus tard, ses amis comédiens la rappellent au théâtre pour quelques représentations… Dès lors, elle n’échappera plus à son destin. Hanno Hirsch, l’imprésario le plus célèbre d’Europe – un homme mystérieux qui a des yeux d’or et la beauté du diable – jette son dévolu sur elle. Il peut faire d’elle la plus grande actrice de sa génération. Mais pour cela, elle doit signer un » pacte » avec lui. Un pacte qui l’entraînera sur un chemin bien plus obscur et hasardeux que celui du succès…
Les deux visages de janvier
En français – Fuyant les États-Unis où il risque la prison, Chester Mac Farland s'est enfui en Grèce avec sa femme. Tous deux tâchent d'avoir l'air de paisibles touristes… Jusqu'au jour où, par affolement, il tue sans le vouloir un policier trop curieux.Pourquoi Rydal Keener, un jeune Américain désœuvré et désargenté, qui depuis un certain temps observe ce couple furtif, lui propose-t-il alors son aide ? Chester s'attend à un chantage, mais Rydal paraît s'intéresser aussi à la ravissante Mrs Mac Farland… C'est ainsi que les trois personnages vont se retrouver prisonniers les uns des autres, dans une de ces intrigues à l'impeccable rigueur où excelle la romancière de M. Ripley, de La Rançon du chien et de nombreux autres classiques de la psychologie criminelle.
L’Islam révolutionnaire
Textes et propos recueillis, rassemblés et présentés par Jean-Michel Vernochet. Ce livre est le résultat d'un travail conduit par le journaliste. Il a pu recueillir auprès de Carlos un certain nombre d'éléments révélant la vision globale de celui-ci.Nous demandons à chaque lecteur de lire ce texte avec suffisamment de recul et de sens critique, compte-tenu notamment du contexte international actuel et de la personnalité particulière de Carlos.
Le compte à rebours
Le compte à rebours est en marche. Si rien ne vient l’interrompre, le Front national arrivera au pouvoir. L’antilepénisme ne suffira pas à l’arrêter. Car nous sommes déjà entrés dans l’après-Le Pen, et le Front national sera beaucoup plus dangereux sans son leader actuel. Alors, regardons les choses en face: la poussée de l’extrême droite n’est que l’expression politique d’une crise générale, pour la contenir il faut s’attaquer aux vrais problèmes de notre société. A la crise sociale d’abord, dont témoigne cruellement ce nouveau prolétariat de chômeurs et d’exclus toujours plus sensibles à la démagogie de l’extrémisme, à la crise financière aussi, entretenue par un déficit budgétaire qui oscille entre 15 et 20% d’une année sur l’autre, à la crise de l’immigration enfin, empoisonnée par les jeux pervers de la politique. Autant de rouages qui font tourner la machine infernale. La France est-elle victime du nouveau capitalisme mondial? Je ne le crois pas. Elle est mieux armée qu’aucun autre pays pour y résister, il ne tient qu’à elle de s’en protéger et d’en profiter tout à la fois. Notre malheur, c’est ce « modèle français » qui cache sous de beaux principes l’égoïsme, le conservatisme, l’impuissance et la plus brutale injustice. Le compte à rebours n’est pas une fatalité. A tout moment les Français peuvent se ressaisir et l’arrêter. Pour éviter l’intolérable, j’ai choisi de dire les vérités qui déplaisent. Voici comment nous pourrions parer au pire, et même gagner le meilleur.
Dernier soupir
Selena Alvarez et Regan Pescoli le savent depuis longtemps : la réalité se fait parfois plus noire que nos cauchemars les plus sombres. Par exemple lorsque le shérif Grayson, leur chef dans la police de Grizzly Falls, est victime d'une tentative de meurtre et se retrouve entre la vie et la mort : un sniper a tenté de l'abattre alors qu'il sortait de son chalet dans les hauteurs de la ville. Sous le choc, les deux inspectrices se demandent très vite s’il existe un lien entre cette tentative d’assassinat et le meurtre récent de la juge Samuel-Picquard, dans les bois de Grizzly Falls. Et si les deux affaires sont liées, quelles peuvent bien être les motivations de ce tueur froid, implacable qui, elles le pressentent, ne s’arrêtera pas là ? Dans cette enquête hors normes, Regan et Selena vont devoir contrôler leur émotion et leur colère. A ce prix seulement elles conserveront toute la lucidité nécessaire pour capturer le tueur. Le capturer, avant qu'il n'arrache son dernier soupir à sa prochaine victime.