Premier de cordée
« Alors en équilibre sur un clou de soulier et le corps collé à la paroi, il se concentre pour tenir. Il sentit tout à coup que sa jambe était prise d’un tremblement de fatigue, il fit un brusque mouvement pour retrouver la prise de main, mais déjà il basculait. Ses doigts griffèrent le granit sans l’accrocher et il tomba à la renverse sans pousser un cri. »
Pour ramener à bon port le corps de son père, foudroyé en pleine ascension, Pierre est prêt à braver tous les dangers. À Chamonix, les guides se mobilisent: Servettaz était le meilleur d’entre eux. La montagne est une redoutable tueuse, elle sélectionne impitoyablement ses victimes. Celles-ci le savent bien qui la consomment comme une drogue, et la portent dans leur sang. Une histoire de passion, au courage et à la solidarité des hommes.
Le Monde d’En-Haut
Dès 10 ans – « – À vous entendre, on croirait que Suburba est une prison ! Vous n’avez pas tout ce qu’il faut, peut-être ? Des cinémas, des salles de concert, des stades et je ne sais quoi encore… » Réfugiés dans un monde souterrain depuis 2028 pour échapper aux grandes pollutions terrestres, les habitants de Suburba sont pour la plupart parfaitement adaptés à cette vie organisée pour eux. Certains pourtant s’interrogent : est-il vraiment impossible de retourner vivre à l’air libre ? Combattre pour la liberté…
Le Fantastique (recueil thématique)
Maupassant, Mérimée, Hoffman, Gogol, Poe, ….
Il en va du fantastique comme du romantisme :le sens premier s’est perdu, qui faisait du mot un concept précis . et à recouvrir progressivement trop de choses les deux termes sont devenus flous, sinon vides ….
A partir de 9 ans – À Fairy Oak, depuis plus de mille ans, quand sonne minuit, de minuscules fées lumineuses racontent des histoires de petits enfants à des sorcières attentives. Insolite, n’est-ce pas ?! Chacun sait en effet que les fées et les sorcières ne s’entendent pas très bien et que ces dernières n’aiment pas du tout les enfants. Mais nous sommes dans la Vallée de Verte-Plaine, dans le village de Fairy Oak, et ici, les choses ne se passent pas comme ailleurs…
22 Britannia Road
Un couple séparé par la guerre se retrouve sept ans après. Comment vont-ils pouvoir se reconstruire alors que chacun cache un très lourd secret ? 1946 : Janusz, un ancien soldat de l’armée polonaise réfugié en Angleterre, préparer sa nouvelle maison pour recevoir sa femme, Silvana, et leur petit garçon, Aurek, qu’il n’a pas vus depuis 1939. Janusz veut tout tenter pour offrir une nouvelle vie à sa famille. C’est sans compter sur les ombres d’un passé qu’il ne parvient pas à oublier. A bord du bateau qui l’emmène vers son mari, Silvana est inquiète. Après toutes ces années vécues cachée dans la forêt avec Aurek, elle n’est plus la ravissante et joyeuse jeune femme que Janusz a connue. Silvana est devenue une survivante. Pourra-t-il encore l’aimer ? De plus, la jeune femme a sur le coeur un douloureux secret concernant leur enfant.
Tempo
Né a Montreux en 1927. mort en 1975. quelque part en Egypte ou en Arabie Mais qui était Aram Mansour ? Un enfant recueilli par une Ires jeune femme sur les rives du Leman et qui abandonne sa mère adoptive a onze ans pour suivre un illusionniste ? Un joueur d échecs aux dons exceptionnels qui surclassa tous ses rivaux avant d abandonner la compétition a la veille du tournoi pour le titre mondial L héritier dune fabuleuse channe de palaces fondée au début du siècle par un des pionniers de Hôtellerie suisse. Tobias Lasner Egger ? La vie d Aram Mansour s’inscrit entre deux évenements fatidiques deux parties d’échecs. La première contre Tobias Lasner Egger et il la gagne. La seconde contre une fillette inconnue – et il la perd. Toute vie est une entame et tout roman cherche a la déchiffrer. Ainsi Tempo nous livre-t-il toute une vie dans ses hasards et sa nécessité dans son mystère et sa vente. Un grand roman. Par un grand romancier
Arrive un vagabond
C’est au cours de l’été 1948 que Charlie Beale arriva à Brownsburg, chargé de deux valises – l’une contenait quelques affaires et des couteaux de boucher, l’autre une importante somme d’argent. Charlie y tomba deux fois amoureux. D’abord, il s’éprit de cette ville paisible de Virginie dont les habitants semblaient vivre dignement, dans la crainte supportable d’un Dieu qu’ils avaient toutes les raisons de juger plutôt bienveillant à leur égard. Une preuve parmi d’autres : il n’y avait encore jamais eu de crime à Brownsburg. La deuxième fois que Charlie tomba amoureux fut le jour où il rencontra Sylvan Glass.
Après Féroces et Une femme simple et honnête, Robert Goolrick dépeint, avec Arrive un vagabond, les membres d’une communauté face à une tragédie en marche ; des hommes et des femmes ordinaires, partagés entre la terreur de ce qu’il va advenir de leur fils préféré et la fascination devant les événements qui écriront le souvenir de leurpassage sur terre dans la poussière des siècles.
Ressources inhumaines
Quelle était la durée du temps de travail d un gardien de camp de concentration ? Préférait-il jouer aux cartes, pratiquer la boxe ou se délasser en lisant un roman policier ? Sa famille vivait-elle avec lui ? Il n existe aucune étude systématique des gardiennes et des gardiens. Les sources ne manquent pourtant pas, entre les archives de la SS conservées à Berlin et les nombreux dossiers individuels constitués lors de l épuration. Ce livre part des documents de l administration centrale qui les encadrait. L ordre SS gérait tous les grands camps de concentration et d extermination ainsi que des établissements annexes moins connus. L enquête reconstitue la stratégie de gestion des ressources humaines que Himmler et ses adjoints ont mise en uvre, non seulement pour permettre aux bourreaux d accomplir leur office, mais surtout pour éviter qu ils s ennuient. A Auschwitz, les gardiens n ont pas seulement exterminé des femmes et des enfants, ils ont aussi tué le temps. Les tueurs nazis ont joui de loisirs savamment organisés alors qu à la même époque les surveillants du Goulag étaient laissés dans une condition à peine supérieure à celle des détenus. En adoptant l angle de vue des tueurs, le livre ne prétend pas excuser leur crime. Mais ce regard dérangeant dévoile la gouvernance de l entreprise SS et les choix des leaders nazis dont l ambition était de donner à leurs auxiliaires une vie agréable, celle d une élite qui se pensait comme une nouvelle noblesse prédatrice. Jeux, lectures, cinémas, théâtres, bordel et vie de famille : le temps libre était pensé dans le détail. Tout cela banalisait la nature du «travail».
L’échange
Personne ne vit ainsi… à moins d’avoir quelque chose à cacher. Quand Caroline et Francis reçoivent une offre pour échanger leur appartement de Leeds contre une maison en banlieue londonienne, ils sautent sur l’occasion de passer une semaine loin de chez eux, déterminés à recoller les morceaux de leur mariage. Mais une fois sur place, la maison leur paraît étonnamment vide et sinistre. Difficile d’imaginer que quelqu’un puisse y habiter. Peu à peu, Caroline remarque des signes de vie, ou plutôt des signes de sa vie. Les fleurs dans la salle de bains, la musique dans le lecteur CD, tout cela peut paraître innocent aux yeux de son mari, mais pas aux siens. Manifestement, la personne chez qui ils logent connaît bien Caroline, ainsi que les secrets qu’elle aurait préféré garder enfouis. Et à présent, cette personne se trouve chez elle. Le premier roman explosif d’un nouveau talent du thriller, dans la lignée du Secret du mari de Liane Moriarty et du Couple d’à côté de Shari Lapena.
L’autre côté du pont
Dans le décor grandiose du Grand Nord canadien, un roman d’une rare finesse, dont la construction subtile mêle intimement deux époques. Une œuvre sobre et sensible sur l’ambiguïté des rapports fraternels, la rivalité, l’obsession amoureuse et la confusion des sentiments. A Struan, Ontario, dans les années trente. La famille Dunn mène la vie rude des fermiers du Nord. Les deux fils, Arthur et Jake, sont aussi différents que possible. Le premier est effacé, taciturne : tout le portrait de son père. Le plus jeune, Jake, est brillant, rusé et choyé par sa mère. Tyrannique et insolent, il ne cesse de provoquer Arthur, qui cède, immanquablement. Jusqu’au jour où la situation dérape… Années cinquante. La guerre est finie. Arthur a repris la ferme familiale et a épousé la fille du pasteur, Laura. Il s’est pris d’affection pour Ian, le fils du médecin. Ce dernier travaille à la ferme pour être près de Laura, dont il est amoureux. Jake, lui, a quitté la région quinze ans plus tôt. Un jour, Ian découvre Laura dans les bras d’un autre homme : Jake. Le retour du frère honni et redouté va faire éclater le drame qui couvait depuis longtemps déjà…
Les noyées de la Tamise
Au milieu de la nuit, Juliet reçoit un sms qui l’invite à se rendre au petit matin au pont de Hammersmith. Sur place, un cadavre de femme inconnue, vêtue d’habits dont Juliet avait fait don quelques temps auparavant. À quel jeu joue le tueur ? Bientôt un nouveau message, un nouveau pont et… un nouveau cadavre. Épaulée par un séduisant détective, la jeune femme n’a d’autre choix que d’enquêter pour découvrir qui se cache derrière ces énigmes.
Une attachante héroïne entraînée dans une spirale meurtrière, au cœur d’une enquête pleine de surprises !
A.J. Waines est écrivain et psychothérapeute. Elle a travaillé dans les prisons de haute sécurité, se concentrant en particulier sur les auteurs de crimes passionnels. Ressac mortel est son premier roman.
Fitness paradise !
On vit aujourd’hui de plus en plus vite, de plus en plus fort, de plus en plus intensément, dans le stress et l’épuisement. Alors ont éclos comme des champignons ces temples de la » forme » et du fitness que sont les salles de sport, hantées par des individus d’un nouveau genre, mi-chair mi-élasthanne : en solo ou en cours collectif, avec ou sans coach, ils multiplient les activités de pointe pour retarder les outrages du temps… Qui sont ces anonymes soudain rassemblés dans un cours de body attack ou de body pump ? Quelle psychologie se développe dans ce lieu clos réservé à l’effort d’abord, à la détente ensuite ? Que se passe-t-il, en somme, quand le corps se retrouve face à lui-même ? Par l’exemple, et en une galerie de portraits croustillants et musclés, l’auteur se propose de dresser un état des lieux de ces temples de la sueur.
Kinra Girls – 18 – Les portes magiques
A partir de 9 ans – Les Kinra Girls sont inquiètes. L’horrible signore Bardi est toujours au château. Que cherche-t-il vraiment ? Et voilà qu’Alexa n’en fait qu’à sa tête ! Mais, cette fois, ses bêtises pourraient lui coûter cher…
Le prince de Central Park
Au cœur de New York – acier, béton, asphalte -, Central Park : un havre de paix, un immense espace vert, le domaine des oiseaux, des écureuils, de l’eau vive. C’est là que, fuyant la misère et la violence, le petit Jay-Jay vient chercher refuge, se cacher dans les branches d’un grand chêne, puissant et fraternel. Nouveau Robinson, Jay-Jay va bâtir là-haut une cabane, invisible aux curieux et à la police. Il rentrera chaque soir après avoir exploré tout le jour le vaste parc à la recherche de nourriture. À la découverte aussi d’un monde inconnu et merveilleux : les cascades du Loch, les jeux du Terrain de l’Aventure. Mais New York est tout proche, menaçant. Et il y a Elmo, un jeune drogué, qui hait Jay-Jay…
11 ans et + – Affolés, Violette, Klaus et Prunille sautent dans une camionnette , qui se trouve être celle des VDC, les Volontaires pour Dérider les Convalescents. Les passagers se rendent à la clinique Heimlich afin d’y apporter leur soutien aux malades. Parvenus à la clinique, les orphelins cherchent un moyen de se cacher. Ils acceptent donc de travailler en sous-sol, dans la salle des archives, où personne ne les verra. Sur une page d’un des articles à classer, les orphelins trouvent une photographie de leurs parents, lorsqu’ils étaient jeunes. Sous la photo, une phrase laisse entendre que l’un d’eux est encore en vie…
11 ans et + – Cher lecteur, Je mettrais ma main au feu que tu as pris ce livre par mégarde ; aussi, je t’en conjure, remets-le où tu l’as pris. Ce lugubre récit relatant le bref séjour des orphelins Baudelaire dans la sinistre ville de N.D.C., est truffé de détails détestables. Je me suis fait un devoir de coucher sur le papier la vie tourmentée des Orphelins Baudelaire, mais je comprendrais parfaitement, cher lecteur, que tu te fasses un devoir de lire quelque chose de plus léger.
Avec mes sentiments respectueux,
Lemony Snicket
11 ans et + – Trois enfants, Violette, Klaus et Prunille, apprennent la mort de leurs parents dans un incendie par leur banquier et gestionnaire des dernières volontés des deux disparus, Mr Poe. Selon ces derniers, ils sont amenés à vivre chez leurs plus proches parents dont le premier à les accueillir est le comte Olaf, un acteur raté. Le trio se rendra bien vite compte des véritable envies de leur tuteur qui espère pouvoir voler et profiter de leur immense fortune et cela par tous les moyens, même si cela signifie, entraver la lois. Dans un monde où personne ne croit les enfants, comment parviendront-ils à déjouer les plans du diabolique Olaf sans l’aide des autorités ? C’est avec de nombreux mystères laissés par leurs parents qu’ils devront tout faire pour sauver l’honneur de leur famille.
Tome 1 – Tout commence mal …
Tome 2 – Le laboratoire aux serpents
Tome 3 – Ouragan sur le lac
Tome 4 – Cauchemar à la scierie
Tome 5 – Piège au collège
A partir de 9 ans – A Fairy Oak, la paix est compromise. L’Ennemi est revenu, assoiffé de revanche. Son pouvoir devient plus fort de jour en jour : le Seigneur de l’Obscurité veut plonger le monde dans les Ténèbres. L’antique alliance entre Lumière et Obscurité vacille. Cependant, un lien semble indissoluble : celui qui unit Vanilla et Pervinca, les sorcières jumelles, égales et opposées. Et c’est sur ce lien que l’Ennemi va faire tomber sa hache.
Pervinca pourra-t-elle résister au sort de l’Obscurité ? Le salut des Magiques et des Non-Magiques de la Vallée en dépend….
Quand la Chine s’éveillera… le monde tremblera est un essai d’Alain Peyrefitte paru en 1973 chez Fayard. Il s’est vendu à plus de 885 000 exemplaires en comptant uniquement l’édition française. Il a été republié en deux tomes en livre de poche, sous-titrés respectivement Regards sur la voie chinoise et La Médaille et son revers.
Sa thèse principale est que compte tenu de la taille et la croissance de la population chinoise, elle finira inexorablement par s’imposer au reste du monde dès qu’elle maîtrisera une technologie suffisante. Il explique aussi que « La Chine d’aujourd’hui ne prend son sens que si on la met en perspective avec la Chine d’hier ». Alain Peyrefitte considère que le paysan chinois bénéficie d’une indéniable amélioration de son niveau de vie.
L’arbre monde
Après des années passées seule dans la forêt à étudier les arbres, la botaniste Pat Westerford en revient avec une découverte sur ce qui est peut-être le premier et le dernier mystère du monde : la communication entre les arbres. Autour de Pat s’entrelacent les destins de neuf personnes qui peu à peu vont converger vers la Californie, où un séquoia est menacé de destruction. Au fil d’un récit aux dimensions symphoniques, Richard Powers explore ici le drame écologique et notre égarement dans le monde virtuel. Son écriture généreuse nous rappelle que, hors la nature, notre culture n’est que » ruine de l’âme « .
» Si Powers était un auteur américain du 19e siècle, qui serait-il ? Il serait probablement Herman Melville, et il écrirait Moby Dick. » Margaret Atwood
Ce n’est déjà pas facile d’être à la fois lycéenne à New York et princesse héritière de la principauté de Genovia. Voilà qu’en plus, Mia est amoureuse du frère de sa meilleure amie, Michael, qui ne semble pas du tout s’intéresser à elle… Que faire ? Se désespérer, faire semblant de s’intéresser à Kenny pour rendre Michael jaloux ? Renoncer ? Non, une Princesse ne renonce jamais !
OMG ! – 02 – Ecris-moi encore STP
A partir de 12 ans – Iris sait enfin à qui appartenait l’iPod qu’elle a reçu en cadeau à son anniversaire. Le mystérieux Sandman n’est autre que Jacob, qui habite dans la même rue qu’elle ! Pour ne rien arranger, il semblerait bien que sa mère en pince pour le père de Jacob et souhaite l’inviter à la maison ! Et alors que Marie-jade, une ancienne amie manipulatrice, s’immisce dans les affaires de la jeune fille, Iris commence à recevoir des e-mails étranges qui se terminent tous par la même phrase : » Ecris-moi encore STP « …
OMG ! – 01 – Ecris-moi si tu peux
A partir de 12 ans – Quand Iris reçoit enfin son premier iPod pour son anniversaire, elle ne se doute absolument pas de tous les secrets que renferme l’appareil. Surexcitée par son cadeau, elle s’empresse de l’explorer et, en quelques clics, elle s’aperçoit qu’il n’est pas neuf ! Le lien direct vers une boîte mail lui en apprendra beaucoup sur la vie du propriétaire précédent… Ce dernier semble avoir disparu et ses amis s’inquiètent. Iris arrivera-t-elle à retrouver le mystérieux Sandman ?
On ne badine pas avec l’amour
Deux jeunes gens intelligents, cultivés, sensibles se retrouvent après dix ans de séparation dans le giron familial où ils ont vécu ensemble leurs années d’enfance.
Tout est préparé pour fêter ces retrouvailles… Pourtant, une lutte cruelle et impitoyable va s’engager. Chacun va chercher à éprouver la vérité de l’autre, au lieu de s’abandonner aux élans de son cœur et à l’intuition de ses sens. À l’épreuve de cette vérité, les masques tombent : les notables sombrent dans le ridicule, tandis que les jeunes héros vont faire, dans le malheur, l’expérience de l’ouverture inconditionnée à l’amour. Décidément, l’amour n’est pas un sujet de comédie…
Bibliolycée propose :
• le texte intégral annoté,
• un questionnaire bilan de première lecture,
• des questionnaires d’analyse de l’œuvre,
• cinq corpus accompagnés de questions d’observation et de travaux d’écriture,
• une présentation de Musset et de son époque,
• un aperçu du genre de l’œuvre et de sa place dans l’histoire littéraire.
L’été où ma vie a changé
À New-York, Anne aurait dû passer un été génial avec tous ses amis. Mais c’est le moment que son père a choisi pour déménager sur la côte Ouest, direction la Californie. Malgré la villa immense et la plage privée, la jeune fille ne se sent pas dans son élément. Et, pour ne rien arranger, elle entre rapidement en rivalité avec Ellie, qui lui reproche d’avoir les faveurs de Chris, l’irrésistible surfeur. Le duel aura lieu dans l’eau… et risque de faire des vagues !
J’ai encore TREIZE ans.
Mon anniversaire est dans SEPT semaines.
Le collège commence dans moins d’UN mois !
Et en plus, j’ai DEUX horribles boutons qui sont apparus sur mon menton, ce matin.
PROFITEROLES ! Il va me falloir une glace à la framboise bleue pour oublier tout ça…
Tous nos jours sont des adieux
Dans les contrées sauvages de l’Australie du début du XXe siècle, entre bush et désert, la réédition d’une saga inoubliable par une romancière célèbre dans le monde entier. Le parcours bouleversant de deux générations de femmes, prêtes à tout pour accomplir leur vocation. Issue d’une famille aisée d’Adélaïde, Alix n’est pas une jeune fille comme les autres, en ces années 1900. Elle n’a qu’une idée en tête : devenir infirmière. Mais, dans une Australie encore en pleine construction, où l’aventure et le drame sont le lot quotidien, la jeune femme va devoir affronter les pires épreuves au nom de sa passion, allant jusqu’à partager les missions les plus périlleuses des pionniers. C’est alors qu’un homme bouleverse sa vie et lui donne une fille : Caro. Vingt ans plus tard, Caro a repris le flambeau de sa mère. Elle est infirmière mais aussi férue d’aviation. Au coeur des années 30, elle va parcourir le continent aux commandes de son appareil pour tenter, elle aussi, de vivre libre… Deux femmes, deux destins, à l’image de l’épopée d’une nation tout entière…
La reine Margot
1572. La France des guerres de religion est devenue le champ clos des grands seigneurs et des prétendants au trône. A Paris, le jeune roi protestant de Navarre, le futur Henri IV, vient d’épouser Marguerite de Valois, dite Margot ; mariage politique qui n’empêche pas les Guise et le roi Charles IX de fomenter les horreurs de la Saint-Barthélemy. Sur les pas du jeune comte de La Mole, dont s’éprend éperdument la belle Margot, et de son compagnon, le tonitruant Annibal de Coconnas, nous entrons dans ce labyrinthe d’intrigues, d’alliances, de trahisons. Les poignards luisent sous les pourpoints. René le Florentin fournit les poisons à l’implacable Catherine de Médicis. Le vieux Louvre avec ses fêtes brillantes, ses passages secrets, son peuple de soldats et de jolies femmes, est le théâtre où se déploient en mille péripéties les jeux de l’amour, de la politique, de la haine. Le père des Trois Mousquetaires nous en donne une passionnante chronique, où sa pétulante bonne humeur survit aux plus sanglants épisodes.
Le gentilhomme Européen
Choses vues, souvenirs, on retrouve dans ce nouveau livre les gens de cette «tribu» dont José Luis de Vilallonga s’est fait le peintre, ces représentants majestueux et pathétiques d’un monde aristocratique en pleine agonie. Tout, dans Le Gentilhomme européen, passe à travers le regard d’un enfant : les personnages et les événements en prennent une dimension d’autant plus fascinante. C’est le dictateur Primo de Rivera marchant à quatre pattes et faisant sauter le narrateur sur son dos ; c’est le très élégant abbé de Rocaberti épris d’une cantatrice et fusillé par les anarchistes ; c’est la fureur érotique et révolutionnaire des bas-fonds de Madrid. Avec Le Gentilhomme européen, José Luis de Vilallonga ajoute une touche essentielle à la fresque que, tout au long de son œuvre, il a brossée de l’Espagne.
Soupes pour tous les goûts
Des soupes minute, des gazpachos, des soupes bien chaudes pour le creux de l’hiver, des soupes légères, et quelques soupes du monde – de l’Écosse au Viet Nam. 200 recettes de soupes, celles qu’on attend car on les adore (minestrone, velouté de chou-fleur, harira) et celles qu’on découvre pour se régaler (potiron orange anis, jeunes carottes et huile de menthe, soupe pho).
Plats uniques, plats pratiques
101 plats complets à réaliser en peu de temps et avec un minimum d’ustensiles. De multiples idées de soupes (velouté de brocolis au chèvre…), de plats de viande (poulet gratiné à la tomate…) ou de poisson (cabillaud aux légumes d’été…) et de plats végétariens (curry aux petits pois…), ainsi qu’une sélection de desserts pour clore le repas.
Accordez-moi cette danse
À vingt ans, Viola Otway évolue dans les plus hautes sphères de l’aristocratie anglaise. D’une beauté exceptionnelle, admirable danseuse, elle fait la fierté de sa tante Pussy qui l’a élevée. Mais elle est bien mal préparée à affronter la société des années soixante-dix. Pourtant, lorsque sa tante l’incite à voler de ses propres ailes, Viola se lance dans l’aventure avec enthousiasme. Grâce à son charme naturel et à sa détermination sans faille, elle déniche une chambre dans une pension de famille et devient secrétaire dans une association de défense du patrimoine. Appréciée par ses voisins hauts en couleur, courtisée par son patron, un coureur de jupons, Viola gagne tous les coeurs, à l’exception de celui de Giles, son collègue, qui la prend pour une ravissante idiote. Un voyage de travail en sa compagnie dans la demeure d’une extravagante famille d’aristocrates lui offre enfin l’occasion de le détromper. Mais qui sait ce que le destin réserve à Viola.
Sonate au clair de lune
Un siècle se termine. Un homme meurt. Tandis que l’opium soulage les douleurs du malade, les gestes quotidiens, semblables à l’odeur de la drogue. masquent l’angoisse de cette double fin. Dans cette demeure du Midi où trois générations d’une même famille se retrouvent autour du lit de Laurent Kreutzer, autrefois célèbre pianiste, des énergies contraires s’affrontent. Comme les mouvements d’une musique lointaine, une dangereuse spirale s’enroule autour de ces êtres unis par les liens du sang et rapproche les deux adolescents, Nina et Geoffroy. Quelle force les pousse alors vers le lac ? Quelles secrètes vibrations y perçoivent-ils ? Un roman où la réalité la plus précise ouvre des brèches sur des régions inexplorées; où les nostalgies, rancunes et souffrances font entendre une célèbre sonate, dont les mouvements préparent à toute chose qui s’achève.
Le vent du soir
Le Vent du soir est le premier tome d’une trilogie dont le deuxième volume est : Tous les hommes en sont fous et le troisième : Le Bonheur à San Miniato. Ce que raconte Le Vent du soir, c’est une histoire dans l’Histoire. L’action commence vers le milieu du siècle passé ; la scène, le monde : du Brésil à Venise, de la Russie aux Indes, en Afrique du Sud, en Écosse, à Vienne… Les personnages, dont un grand seigneur russe, une négresse de Bahia, un jeune juif polonais, un dictateur d’Amérique du Sud, une Française égarée à Saint-Pétersbourg, Verdi… vivent des passions dévorantes, des aventures en cascades, des coups de tête, des coups de cœur, des coups du sort et même des coups de théâtre.
Un nid de mensonges
Guy Brouard, richissime notable de l’île de Guernesey, est retrouvé mort sur la plage, une pierre polie enfoncée dans la gorge ! Dernière personne aperçue aux côtés de la victime, China River, jeune Américaine de passage, présente, pour la police locale, toutes les caractéristiques de la coupable idéale. Ce qui n’est pas de l’avis de son amie d’enfance, la sémillante Deborah qui, accompagnée de son époux, l’expert judiciaire Simon Saint James, va tout mettre en œuvre pour l’innocenter. Au risque de se brûler les ailes. Car le défunt sexagénaire n’avait absolument rien d’un bon Samaritain : séducteur compulsif et drôle d’entrepreneur, il venait juste de modifier son testament, lésant son propre clan, au profit d’un petit garçon et d’une séduisante adolescente…
Le grand homme
Qui est le grand homme ? Est-ce Lucien Gavard, qui grâce à sa passion de la mécanique devient un magnat de l’industrie automobile ? Ou Ralph Putnam, étrange et célèbre chanteur de jazz, en tournée à Paris ? L’épouse de Lucien Gavard, Claude, dont la vie est une lente, une monotone promenade sur une route bordée de miroirs, celle des mondanités, hésite. C’est Paris, 1929. Les bourgeois font la fête et les ouvriers font la grève. Les autos vont de plus en plus vite. La crise est pour demain. Ce roman de Philippe Soupault, aux allusions à peine déguisées sur la belle industrie familiale, est porté par un grand air de liberté. II « part comme une flèche » selon Benjamin Crémieux qui poursuit : « Après le premier chapitre, on se sent soulevé d’espoir et de curiosité. Pas une lourdeur, pas une bavure, pas une description et tout est dit, évoqué, suggéré. » De cette peinture juste, et très fine, de l’atmosphère de Paris à la veille de la crise s’élève pourtant un cri d’angoisse, un cri de détresse. L’écriture désinvolte, au fil de la plume, révèle aussi le désarroi, l’inquiétude de Soupault face à la bourgeoisie, ses préjugés, ses vices et ses volontés criminelles, et fait de ce roman à la poésie désespérée un témoignage tendrement féroce sur une époque. A vingt ans , il créait son entreprise , aujourd’hui il dirige une immense usine qui est toute sa vie . Tel est Lucien Gavard , pionnier de l’automobile et patron de fer. Né dans un ghetto des États-Unis , il a connu la misère , tous les métiers , la gloire enfin : c’est Putnam , le célèbre » ténor nègre « . Entre eux , une femme hésite : qui est le grand homme ? Qui aime-t-telle ? Au seuil de ces années 30 , Paris découvre le jazz, la vitesse , la pub , la crise. Un roman chargé déjà de toutes les inquiétudes et de tous les espoirs de nore aujourd’hui.
La petite fille de Manchester
Moi, j’imaginais la vie avec le papier peint de Mamie, tous ces cubes orange et jaune, tantôt semblant sortir du mur, tantôt s’enfonçant. Un jour, je lui avais demandé : – Dis, Mamie, ces cubes sur le mur, ils rentrent ou ils sortent ? – Tout dépend de la perspective, avait-elle répondu. C’est quoi ça, la perspective ? Sa main avait pressé la mienne : – C’est la façon dont on décide de voir les choses. Le père d’Angela s’est noyé quand elle avait cinq ans. Sa sœur en avait trois, sa mère vingt-cinq. Elles vivaient dans la Manchester industrielle, où l’argent manquait. Mais les voisins et les amis étaient chaleureux dans ces années soixante-dix. Un nouveau père a fait son apparition, et un nouveau parfum a envahi la maison, un parfum de ragoût, d’oignon et de peur. Pendant que les coups et la vaisselle pleuvent au milieu des hurlements, Andrea s’enferme dans sa chambre et noie sa douleur dans les livres. L’écriture, l’instruction et le rêve d’un futur deviennent ses meilleurs alliés. Violence, sexe, claustrophobie, solitude. Pourtant, la narratrice en tire une évocation lumineuse, excellant à transcrire les gaucheries de l’adolescence, les cocasseries du dialecte local, la rudesse du langage des adultes. Ce récit autobiographique, marqué par la grâce d’une petite fille qui choisit de regarder le monde à sa façon, a la puissance des chroniques sociales anglo-saxonnes, de David Copperfield aux films de Ken Loach. Ces mémoires de violence, de maltraitance, de racisme et de pauvreté sont fascinantes et poétiques.
Céline
Détective privée atypique et dure à cuire, Céline Watkins est spécialisée dans la recherche de personnes disparues. Lorsque Gabriela, doutant de la version officielle sur l’évaporation de son père porté disparu dans le parc national de Yellowstone vingt ans plus tôt, vient trouver l’élégante sexagénaire, celle-ci se raconte qu’elle accepte l’affaire comme un dernier tour de piste. Mais rien n’est anodin. Car explorer le passé de la jeune femme, ce n’est pas seulement révéler un pan de l’histoire politique américaine, c’est aussi réveiller ses propres fantômes. Très attendu après « La Constellation du chien » et «Peindre, pêcher et laisser mourir», Peter Heller met ici l’ébouriffant cocktail d’art du suspense et de puissance d’évocation de la nature qui fait désormais sa marque de fabrique au service d’un magistral roman familial inspiré par sa propre (inénarrable) mère.
Tristes plaisirs
On les appelle filles de joie. Changeantes inconnues qui mêlent « l’écume du plaisir aux larmes des tourments. Les unes comme du bétail marchent, lentes et graves, entre un trottoir et un hôtel sordide. D’autres, de galère en galère, des lumières des Champs aux lueurs de la rue Saint-Denis, des maisons clandestines au Bois, se retrouvent au restau du sexe, l’hospice du tapin. Femmes fragiles devenues femmes faciles, toutes ont connu le même trac, les mêmes angoisses. Peu s’en sortent, quand elles ne meurent pas en croix ou à genoux. Dans cette voie sans issue, Maud marin essaie d’ouvrir une porte d secours. Témoin de leurs frissons amers, elle parles d’Elles…
Youri
1917, la révolution couve à Moscou et à Petrograd. Indifférents à cette agitation, Youri et Sonia grandissent ensemble dans le vaste domaine des Samoïlov. Il est le fils de la famille, elle est la fille d’une domestique. Brusquement le drame éclate : la vague bolchevique qui déferle contraint les deux enfants et leurs mères à la fuite. C’est alors l’interminable exode en wagons à bestiaux ; c’est l’inconfort et la faim, la peur et la clandestinité. Tandis que l’ancienne Russie s’effondre, Youri et Sonia ont l’impression d’être en vacances. Tout est neuf, inattendu, tout est permis. Insensibles au mouvement du monde, sourds aux propos des adultes, leur affaire, ce n’est pas la guerre civile, l’argent, les soubresauts politiques, le ravitaillement. Le pays entier vit un cataclysme sanglant, eux vivent un amour puéril et farouche.
Le prince des imposteurs
Cette folle histoire est vraie : sous Napoléon III, un collectionneur fou, le professeur Chasles, et un artiste de génie, Denis Vrain-Lucas, un clerc de notaire pris à son propre jeu, confrontent leurs passions. Mais leur incroyable aventure se déroule au grand dam de deux femmes délaissées qui sauront fourbir leur vengeance, déclenchant ainsi un scandale à secouer tout l’Empire. L’auteur : Historien, couronné à deux reprises par l’Académie française, scénariste pour la télévision mais aussi producteur animateur d’émissions radiophoniques et télévisées, Michel de Decker est l’auteur de nombreux ouvrages, dont les biographies de La Princesse de Lamballe, du Chevalier d’Éon et de Claude Monet.
Et l’eau devint sang
Ismay et Heather vivent dans la maison où leur beau-père est mort neuf ans plus tôt, mystérieusement noyé dans la baignoire. Si les deux sœurs très unies n’évoquent jamais le drame qui les hante, Ismay a toujours soupçonné Heather d’être la meurtrière. Elle n’avait que treize ans alors, mieux vaut tout oublier…
Feu de glace
Alice Loudon mène une existence pleinement satisfaisante. Pourtant, Il a suffi d’un échange de regards avec un inconnu croisé dans la rue pour qu’elle renonce à tout. Lorsqu’Alice Loudon se lance tête baissée dans sa relation avec Adam Thallis, elle ne connaît rien de lui, pas même son nom. Sous l’emprise de la passion, elle quitte son compagnon pour aller vivre avec Adam et l’épouse dans les deux mois qui suivent leur première rencontre. Mais à mesure qu’Alice découvre la personnalité complexe et tourmentée de son mari, ce qui n’était que simple curiosité va virer à l’obsession, menaçant peu à peu son couple et son équilibre mental. En fouillant dans le passé d’Adam, c’est sa propre vie qu’elle met bientôt en danger.
Émilie de Beauharnais, née en 1781, est la nièce – presque la fille adoptive – de l’impératrice Joséphine. Grande et jolie, elle a dix-sept ans quand Bonaparte, sans lui demander son avis, la donne en mariage à son fidèle aide de camp, Antoine de Lavalette, pour le remercier des services qu’il lui a rendus pendant la campagne d’Italie. Lorsqu’en 1815, il est condamné à mort, avec les autres opposants à Louis XVIII, Émilie imaginera et mènera à bien une spectaculaire évasion. Elle refuse de rejoindre son mari en exil. En détruisant des archives qu’elle voulait soustraire à la police, elle a découvert les aventures extraconjugales de son époux. Elle tombe amoureuse de celui qui la soignait : Guillaume Dupuytren, sans doute le chirurgien le plus célèbre de son époque. En marge de cette histoire d’amour au parfum de scandale qui a défrayé la chronique du temps, apparaît un étonnant mystère de trésor disparu. Lavalette a écrit, dans ses Mémoires, que l’Empereur, en 1812, avant la campagne de Russie, lui avait demandé de cacher dans son château de La Verrière, près de Rambouillet, une véritable fortune : un million six cent mille francs-or. Une partie de cette somme fut confiée à Eugène de Beauharnais avant les Cent Jours. Mais qu’advint-il du reste ? Y avait-il un lien entre la relation amoureuse du couple Émilie-Guillaume et la disparition du trésor ? Véritable casse-tête pour le policier Martin Varennes, jeune commissaire pugnace et intelligent chargé de l’enquête et passionnante énigme pour le romancier.
La Tulipe d’Or
Un champ de tulipes sous le vent, trois jeunes grâces, blondes et riantes, un peintre devant son chevalet, et pour toile de fond, Amsterdam, ses brumes dorées et ses canaux… A travers l’histoire de la belle Francesca Visser et de ses soeurs, c’est toute la Hollande du XVIIe siècle qui revit. Intrigues, mêlées diplomatiques, passions dévastatrices… L’amour mène la danse, et l’on y croise tour à tour un riche marchand cupide et pervers, un jeune et fougueux horticulteur, un gentilhomme malchanceux, un peintre malicieux, et les célèbres maîtres flamands, Rembrandt, Vermeer.
Place Colette
À l’âge de 9 ans, la narratrice de Place Colette est victime d’une erreur de diagnostic qui la cloue sur un lit d’hôpital, le corps prisonnier d’une coquille de plâtre. Au terme de trois années de calvaire, un professeur finit par découvrir la véritable maladie ; il l’opère et la sauve. La jeune fille a passé ce temps immobile à découvrir la littérature et les textes classiques. Elle voue une passion sans limite au théâtre. Revenue à la vie, elle tourne autour de la Comédie-Française et de la place Colette. Le jour de ses 13 ans, elle entre dans la loge d’un comédien dont elle est tombée amoureuse. Bien qu’il ait trente ans de plus qu’elle, elle lui propose de devenir son cadeau d’anniversaire. Ce roman, qui aurait pu s’intituler Détournement de majeur, est l’histoire d’une double initiation, à l’amour charnel et à la passion du théâtre. Écrit à la première personne, il est pourtant aux antipodes de ce que l’on qualifie d’autofiction : le mensonge enveloppé dans une rhétorique de vérité. C’est un « roman-vrai », où l’auteur se cherche et finit par faire tomber le masque.
Né le 14 octobre 1922 à Saint–Louis. Il entre à l’Ecole normale William Ponty en 1938 pour devenir enseignant. Au moment où la Seconde guerre mondiale éclate en Europe, il est mobilisé. A son retour, il enseigne en tant qu’instituteur à Sébikotane puis maître d’internat au lycée Van Vollehoven à Dakar. Il obtient le baccalauréat, série Philosophie et demande une bourse pour poursuivre ses études en France. Etudiant à Paris, il obtient une licence de Philosophie. Il est ensuite professeur certifié de philosophie puis surveillant général au lycée Maurice Delafosse à Dakar. Il poursuit une carrière académique comme professeur de philosophie à l’université (maître assistant à partir de 1966 puis professeur et enfin doyen de la Faculté des Lettres et Science Humaines de 1976 à 1983). Il fut conseiller technique à la présidence de la République avec le titre de secrétaire général du Festival mondial des Arts Nègres après deux années passées en détachement à l’UNESCO.