Le goût âpre des kakis
Romancière, traductrice (« Alice au pays des merveilles », poésie japonaise…), nouvelliste hors pair, Zoyâ Pirzâd, née en 1952, fait partie des auteurs iraniens qui font sortir l'écriture persane de ses frontières et l'ouvrent sur le monde. Dans « le Goût âpre des kakis », Zoyâ Pirzâd explore avec subtilité, lucidité, tendresse et une certaine nostalgie les chassés-croisés de la vie amoureuse. Une quête que l'on retrouve et qu'on a déjà pû apprécier dans les nouvelles de « Comme tous les après-midi » ou dans « On s'y fera ».
L’invaincu
Mais c’était cela : avant même que l’on découvrît le moyen de les écrire, des vieillards avaient fait à des jeunes gens et à des enfants des récits de guerre et de batailles : et quel rigoriste pointilleux y avait-il là, alors, pour ergoter sur le lieu ou la date ? qui se souciait de poser des questions : « Allons, vieux, dites la vérité ; avez-vous vu cela ? Y étiez-vous réellement ? » Car toutes les guerres se ressemblent : la même poudre détonante quand il y eut de la poudre, le même coup d’estoc et la même parade, avant qu’elle n’existât : les mêmes contes, les mêmes récits, le même que la dernière ou que la prochaine fois. Nous savions donc qu’il y avait une guerre.
Bon sang de bonsoir
Vingt-quatre heures de la vie d’un noir américain, au début de la présidence de Roosevelt. Vingt-quatre heures terribles. Jake, ne pouvant supporter les contraintes qui lui sont infligées, n’ayant pas moyen de les briser, en est réduit à se détruire et à détruire ses proches. Violent, tyrannique, brutalisant sa femme, organisant l’enfer à deux, il court à sa perte. Vingt-quatre heures : une journée qui débute par un cauchemar et s’achève dans l’épouvante.
Années d’enfance
A l’âge de soixante-dix ans, junichirô Tanizaki (1886-1965) se souvient de son enfance. Élevé tout d’abord dans l’imprimerie de sa famille maternelle, dans la « ville basse » de Tôkyô, il restitue ses premières années avec une précision stupéfiante. Aîné de cinq enfants (trois garçons et deux filles, qui n’ont pas grandi ensemble), il a été le témoin des difficultés financières qui ont conduit sa famille à de nombreuses pérégrinations. C’est l’occasion pour le futur écrivain d’exercer son talent d’observateur sur d’innombrables personnages pittoresques et de décrire les quartiers animés de la capitale à la fin du siècle dernier, avec ses petits restaurants, ses petits métiers. Il retrouve le frémissement de l’enfance, ses jeux sexuels, ses premiers émois amoureux, sa passion précoce pour le théâtre, le zen. On admirera la description foisonnante d’un Japon qui tente de concilier la richesse de son passé et la rencontre d’autres cultures.
La polyandre
Trois Blacks sans papiers retrouvés quelque peu éparpillés sur un trottoir de la Bastille. Puis tous s’en mêlent autour d’Oulématou, la belle héritière d’une princesse africaine polyandre. L’enquête de l’inspecteur Robert Nègre piétine autour de la place d’Aligre, cependant que tournoient expéditions punitives, cérémonies obscures et trafics de cartes de séjour, sous la houlette raffinée des flics de notre bonne République.
Le chant du seringat la nuit
Marie-Thérèse Humbert naît le 17 juillet 1940 à Quatre-Bornes (Île Maurice). Elle fait des études de lettres et littérature comparée à Cambridge University et à la Sorbonne avant de s’installer définitivement en France en 1968. Deux femmes mariées, murées l’une dans une solitude orgueuse : Fernande, l’infirme, occupante d’une maison de garde-barrière devant laquelle ne passe plus aucun train ; Madeleine, au château des Meneaux, qui vit dans le souvenir d’un monde aristocratique révolu. Entre les deux, messager ambigu, Carrouges, le garde-chasse, diable boiteux, secret, séducteur, maître des bois et de leurs sortilèges. Et puis les adolescents : Kola, le petit-fils bâtard ; son demi-frère Julien, l’héritier légitime des Meneaux, méprisé cependant parce qu’il est le fruit d’une mésalliance ; Fanny, petite-fille de Fernande, enfant solitaire dont les deux garçons vont d’éprendre à la folie. Mais n’auront-ils pas àpayer terriblement cher les lourds secrets, les haines, les fautes de leurs aînés ?
Cowboy
Un livre écrit sans compromis sur l’épineuse question des autochtones, sur leurs difficiles conditions de vie. L’action se passe à Grande-Ourse. Un conflit larvé oppose Blancs et Amérindiens de la réserve. Un drame a eu lieu naguère qui n’a jamais été dénoué. Plutôt que de raviver les cendres, on a préféré les enterrer. Un portrait saisissant des Amérindiens.
Socialisme et christianisme
Socialisme et christianisme retrace une partie de la pensée de Tolstoï au travers de sa correspondance avec Birioukof.
Le perroquet et le docteur
L’héroïne, Sériéma, est la petite-fille d’émigrés libanais établis au Brésil. Dans ce roman, elle se remémore l’histoire de ses ancêtres et sa cure chez un célèbre docteur parisien, confident de tous les arrachements et de toutes les diasporas. Le divan du psychanalyste permet de découvrir le drame actuel et universel de l’immigration et de ses effets. Gain, ou perte, ou autre chose, se demande Sériéma à propos de l’immigration. Faut-il renier ses origines pour s’intégrer à son nouveau pays quand on est fils d’immigrants ? Et le métissage ? N’est-il pas déjà notre patrie à tous – la vôtre, la mienne et celle de nos enfants ? Autre thème : l’amour de la langue maternelle, et son lien tellement brésilien à la musique. Car Sériéma nous vient du pays de la samba et du rire libérateur. Elle manie l’humour autant que l’ironie, sans jamais s’épargner, dans une écriture toujours limpide.
Les imaginations du sable
Kristien s’était juré de ne plus revenir dans son pays, l’Afrique du Sud, révoltée par l’apartheid comme par la frilosité des progressistes. Durant dix ans, elle a vécu sur un autre continent une vie librement choisie de femme moderne. Il faut l’appel d’Ouma, sa grand-mère, grièvement blessée dans un attentat, pour la convaincre de revenir.Ouma entreprend de lui conter la vie des neuf générations de femmes qui les ont précédées. Neuf générations de rebelles, qui tissent les mille et une nuits de l’Afrique du Sud. De Kamma, changée en arbre, à Lottie, disparue à la recherche de son ombre, de Samuel, qui étrangla son mari dans ses cheveux, à Rachel, enfermée dans une cave, peintre de fresques scandaleuses et ineffaçables, ces destinées prises entre légende et histoire incarnent l’insoumission des femmes à la brutalité coloniale et raciste.Leur héritage ? Un imaginaire commun à tous, Blancs et Noirs, enraciné dans le même amour de la terre africaine.
Comme une image
Elle n’a d’autre prénom que ceux de ses rôles : Agnès, Clarisse, Ophélie. Durant des années, elle a connu les scènes de province, les petits rôles à la télé, l’incertitude du lendemain. Le bonheur, aussi, de partager son rêve, chaque soir, avec le reste de la troupe ; et, entre deux engagements, de retrouver Philippe, son compagnon. Du jour au lendemain, la voilà » remarquée « , engagée pour le premier rôle d’une coproduction internationale. Et dans le studio de Thierry, le photographe des stars, chargé de donner d’elle une image sexy pour couverture de magazine, elle sent avec angoisse que tout va basculer. Nul mieux que Pascal Lainé, romancier et scénariste, ne pouvait nous communiquer le vertige du vrai et du faux, du réel et de l’illusion, dans les pièges de la célébrité médiatique, à travers une héroïne bouleversante de fragilité.
Moi, Trésilien-Théodore Augustin
Ce n’est pas un mauvais bougre, ce Trésilien-Théodore Augustin qui se proclame Général-Président à vie pour dynamiter l’inertie de son île-pirogue, dont il déplore la nonchalante passivité. Mais franchement, instaurer, pour rattraper des siècles d’immobilisme, une direction des montres, horloges et calendriers, chargée de liquider des saints contre-révolutionnaires, court-circuiter saisons et fêtes carillonnées, ou interdire aux crabes de marcher de côté pour cause d’exhibition déviationniste, est-ce bien raisonnable ? Alors, le jour où Trésilien décide de supprimer le samedi, c’en est trop : Vent Debout et son bataillon de marchandes d’amour – dont c’est le meilleur jour – déclenchent la grève générale. Avec un succès à faire pâlir d’envie les syndicats de tous pays, jusqu’aux bulles d’eau gazeuse qui refusent de remonter à la surface ! Et le grand bond en avant de Trésilien s’écrasera le nez dans la mangrove… Sous le charme d’un conte éblouissant de verve, une question fort sérieuse, en écho à la phrase d’Aimé Césaire mise en exergue : Il y a, dans la société antillaise, plus de Polpots potentiels que vous ne le croyez.
Aimables sauvages
Peu après la découverte du Brésil, les Portugais, les Français, les Hollandais et les Anglais s’installèrent sur la côte ; les indiens Tupinamba qui occupaient cette région furent réduits en esclavage, massacrés ou dispersés. Bientôt ils disparurent complètement et nous ne possédions sur eux que les récits assez fantastiques des chroniqueurs de l’époque. Francis Huxley a retrouvé, au nord du Brésil, une bu indienne de langue « Tupi », les Urubu, descendant des Tupinamba anthropophages. Il a séjourné de longs mois parmi eux. L’auteur nous présente les Urubu dans une intimité quotidienne qu’il nous livre avec un sens aigu de la vérité – même la plus rude – et dans un style étincelant de verve.
Le thé au harem d’Archi Ahmed
Une cité H.L.M. Sur les murs : graffitis, slogans, appels de détresse, dessin obscènes. Madjid vit là. Il est fils d’immigrés, paumé entre deux cultures, deux langues, deux couleurs de peau, et s’invente ses propres racines, ses attaches. Il attend. Sans trop y penser à cause de l’angoisse, insupportable. La peur règne. La violence. L’amour aussi. Pour la mère Malika, les frères et sœurs, le père – un petit vieux tombé d’un toit et qui a perdu la raison. Pour les copains et l’ami Pat, celui des bons et des mauvais coups, de la drague et de la drogue. La tendresse, l’amitié, quelques rires : ce sont les seules lueurs dans une existence vouée à l’échec. » Ca chante pas le béton, ça hurle au désespoir comme les loups dans la forêt, les pattes dans la neige, et qui n’ont même plus la force de creuser un trou pour y mourir. «
L’Insurrection de Martinique 1870-1871
Une Commune de Paris en terre coloniale? Les années 1869-1870-1871 sont marquées en France par une grave crise de régime se traduisant par plusieurs crises sociales répétées, par l’affaiblissement politique et enfin par l’effondrement du régime napoléonien suite à la défaite militaire, l’occupation allemande d’une large partie du territoire français et le soulèvement de la Commune de Paris. Gilbert Pago nous donne à connaître de l’insurrection paysanne de la Martinique décortique les explosives relations sociales, raciales, coloniales dans un territoire qui émerge à peine du système esclavagiste. Il sert à révéler un pan de l’histoire de la France coloniale au moment de la transition entre la fin du premier empire colonial français et la mise en place de la relance en fin du 19e siècle de la colonisation européenne.
Cravache ou le nègre soubarou
C’était il y’a longtemps, vingt,trente, quarante ans…peut-être plus. Un bourg, au sud de la Martinique, sur les hauteurs: une case, celle ou grandit un adorable petite fille au crane rasé: Percélia. Dans ce cadre naturel, son encore touché par la civilisation à la fois hostile et hospitalier, cravache en « père » peu ordinaire gère la vie de sa famille. Hosana, épouse soumise, mére aimante, femme sacrifiée, adoucit du mieux qu’elle peut l’existence de sa famille qui trouve réconfort et tendresse auprès d’Adolphis voisin espiègle et dévoué. Les mouvement d’humeur de cravache rythment la vie de tout le quartier et restent liées à cette époque à tel point qu’aujourd’hui les « plus âgés » rappellent avec une pointe de nostalgie: an tan cravache.
Confucius
Retiré depuis la mort de Confucius dans un village perdu du centre de la Chine, un vieil homme, Yanjiang (son nom signifie » Vieux Gingembre « ), raconte ce que furent les quinze dernières années du grand maître dont il partagea une partie de la vie. Pourquoi Confucius abandonna-t-il la capitale de sa province où il avait occupé les plus hautes fonctions ? Avait-il un projet secret ? Le dernier disciple du maître tente de donner les clefs du mystère. Mais plus qu’une évocation biographique, Inoué raconte une captivante aventure politique et humaine au cours de l’une des périodes les plus troublées de l’histoire de la Chine du Ve siècle av. J.-C. Yasuchi Inoué (mort en 1992, à l’âge de quatre-vingt-cinq ans) est l’un des plus remarquables écrivains japonais du XXe siècle. Ses ouvrages – Le Fusil de chasse, Le Maître de thé, Histoire de ma mère sont devenus de grands classiques. Confucius est son dernier roman. L’auteur a mis beaucoup de lui-même dans le personnage malicieux du » Vieux Gingembre » qui nous donne à découvrir le grand sage et penseur chinois sous l’apparence d’un homme souffrant, humble, plein de compassion et d’humanité face à l’incompréhension hostile du monde.
Les enfants de l’oncle Tom
Dans le sud profond des Etats-Unis, le tragique destin des hommes noirs entre courage et soumission compose le récit de ce roman en trois parties dur et tendre. Le feu dans la nuée : Le révérend Taylor est un homme noir pacifiste et raisonnable ouvert au dialogue avec les blancs. Mais quand les industriels font pression sur le maire de la ville pour éviter une manifestation des ouvriers noirs qui meurent de faim, il devra choisir entre la défense de son peuple et les forts arguments des blancs qui détiennent la possibilité de nourrir tout le monde entre détermination et raison. Le départ de Big Boy : Quatre adolescents abandonnent l’école par un jour de grande chaleur pour aller se baigner dans une mare privée appartenant à un militaire blanc. Sur les lieux, ils aperçoivent une jeune femme qui, surprise, alerte son mari. Celui-ci revient armé. S’ensuit une bataille entrecoupée de coups de feux. Long chant noir : Une jeune mère noire attend son mari partit bâtir son destin comme un blanc depuis des jours, guettant sans relache sa possible arrivée. Mais sous un nuage de poussière ce n’est pas son mari qu’elle aperçoit mais un jeune homme blanc.
Un privé à Babylone
« Faut bien le reconnaître, ce livre m’a énervé. Moi aussi, j’ai fait des polars: j’ai encore la série complète sur mon étagère ; je les donne presque tous pour avoir pondu les aventures du type qui se retrouve un matin dans un cimetière de San Francisco avec quatre Noirs pleins de rasoirs autour de lui, une mère grondeuse qui l’accuse d’avoir tué son père à l’âge de quatre ans avec une balle en caoutchouc, qui possède en prime un cadavre dans le réfrigérateur et, dans la tête, suspendus, tous les jardins de Babylone, là même où Smith Smith, le plus grand joueur de base-ball de tous les temps, se bagarre contre les ombres-robots et les cristaux à mercure. Big Brautigan. »
L’ile surgie de la mer
Le cargo sur lequel Serge, Thibaut et Xolotl ont embarqué a fait naufrage. Isolés sur une chaloupe de sauvetage à des milliers de kilomètres de la route la plus proche, ils se croient bien mal partis, quand tout à coup le canot de l’équipage devient transparent ! et les marins eux-mêmes, pareils à des fantômes qui s’éloignent. Mais la stupéfaction des trois garçons ne connaît plus de bornes lorsqu’ils se retournent. Car là où il n’y avait que l’océan, se dresse à présent une île. Une île qui ne figure sur aucune carte, et qui recèle un incroyable secret.
Destination Uruapan
Alors qu’ils attendent une correspondance aérienne pour Chicago, Serge Daspremont et deux frères, Raoul et Marc Forestier, sont les témoins d’un vol de diamants dans le petit aéroport de Champaign (USA). Les voleurs, voulant se débarrasser de témoins génants, décident d’enlever les jeunes français et de les abandonner en plein désert mexicain. Les jeunes gens parviennent malgré tout à gagner un petit village, où ils rencontrent Xolotl, un jeune de leur âge, qui prétend les guider jusqu’à Uruapan, la grande ville la plus proche.
L’affaire caius
CAÏUS EST UN ÂNE. La phrase inscrite par Rufus sur sa tablette remporte un grand succès en classe. Mais Caïus rougit de colère. Comment Rufus ose-t-il l’insulter, lui, le fils d’un richissime sénateur ? Mais le lendemain, plus personne n’a envie de rire. La même phrase est tracée en lettres rouges sur la façade du temple de Minerve. Or, dans la Rome impériale, le sacrilège est terrible.
La voute invisible
Le professeur Auverneaux propose à Serge, Xolotl et Thibaut d’expérimenter le « glisseur temporel » qu’il vient de mettre au point. Ce nouvel appareil permet de franchir 5000 ans en quelques secondes. La perspective de ce voyage fantastique enthousiasme les « Conquérants de l’Impossible » qui acceptent de tenter l’aventure. Quelques jours plus tard, ils grimpent sur une plate-forme ceinturée d’antennes orientables, dont la position permet de retourner dans le passé ou de s’avancer dans l’avenir. Serge et ses amis ne savent pas dans quel sens ils ont voyagé lorsqu’ils se retrouvent au coeur d’une forêt peuplée de loups et d’hommes à demi sauvages, au milieu d’arbres géants que le soleil n’éclaire jamais.
Les jolis garçons
Prenez un homme qui aime les femmes, le corps des femmes surtout. Il a une quarantaine d’années, il est beau mais fatigué. Prenez une femme qui aime les hommes, la peau des hommes mais pas seulement. Elle va avoir trente ans, elle est jolie quand elle y prête attention, parfois on se retourne sur elle, on la dévisage, parfois elle est grise, on ne la voit pas. Trois hommes dans la vie d’Emma. Trois rencontres sur des musiques différentes, basses et douloureuses, rieuses et légères, hantées par un même motif : l’illusion.
Combien de fois faut-il rejouer la fable pour être capable de s’en défaire ?
La jeune princesse Ciri est l’unique survivante du royaume de Cintra. Alors qu’elle tente de fuir la capitale, elle croise le chemin de Geralt de Riv, qui la prend sous son aile et la conduit à Kaer Morhen, l’antre des sorceleurs. Initiée aux arts magiques, Ciri y révèle sa véritable nature et l’ampleur de ses pouvoirs, qui attirent bien des convoitises : un mage mystérieux est prêt à affronter le sorceleur afin d’atteindre sa protégée.
Histoire de l’Indonésie
L’oiseau de soleil
Depuis quelque deux mille ans, les vestiges d’une antique civilisation sont demeurés enfouis au fin fond de l’Afrique australe, au coeur du Botswana, dont les rouges collines rocheuses semblent vouloir enfin livrer le secret qu’elles renferment. Grâce au soutien financier de son ami, le magnat Louren Sturvesant, et avec l’appui de sa belle assistante Sally, Ben entreprend de percer ce mystère. De magnifiques peintures murales, encore intactes dans une grotte, et les ruines de la légendaire » Ville de la Lune « , au pays des Bochimans, témoignent de l’existence passée d’une cité florissante et de sa destruction totale. Mais s’il y avait plus que cela ? Au fur et à mesure de leur progression, Ben, Sally et Louren devront se rendre à l’évidence : ce sont les Carthaginois – le peuple d’Hannibal et d’Hamilcar – qui sont venus il y a vingt siècles jusqu’en Afrique pour y implanter une nouvelle civilisation, brillante et opulente. Et c’est là qu’ils ont enterré le trésor d’Opet, leur dernier roi.
A force d’oubli
Charlotte, violée alors qu’elle était une toute jeune fille, ne parvient pas à effacer le souvenir de cette tragédie. Jusqu’au jour où elle rencontre Roger qui, à force d’amour et de patience, finit par la libérer de ses angoisses. Mais le passé resurgit toujours. Et c’est une nouvelle épreuve que Charlotte devra surmonter. Belva Plain a le don de brosser le portrait de femmes malmenées par la vie qui, grâce à leur courage, réussissent à vaincre l’adversité. Avec ce récit poignant, elle donne une nouvelle fois la preuve de son extraordinaire talent de conteuse.
Comme un feu secret
Comment survivre à l’échec de son mariage ? Et où trouver la force de reconstruire sa vie sur les cendres d’un amour consumé ? A travers l’émouvante histoire de Hyacinthe, Belva Plain explore les recoins les plus secrets de l’âme féminine et nous donne aussi une formidable leçon d’espoir. Pour l’amour de Gerald, étudiant en médecine désargenté mais promis à un bel avenir, Hyacinthe n’a pas hésité à braver l’autorité de sa mère. Malgré sa jeunesse et son manque d’expérience, elle était sûre de lui, et de ses propres sentiments. Après son mariage, elle a aussi renoncé à sa carrière artistique pour se consacrer à son époux, bientôt associé dans une clinique de chirurgie esthétique, et à leurs deux jeunes enfants, ne peignant plus que lors de ses rares moments de loisir. Jusqu’au jour où son couple, qu’elle imaginait indestructible, se fendille. Lentement, elle prend conscience qu’elle n’est pas vraiment heureuse auprès d’un homme trop ambitieux, et trop amateur de femmes.
Autre-Monde – Tome 2 – Malronce
Imaginez un monde où la nature a repris le pouvoir, où les adultes sont redevenus sauvages et les enfants se sont assemblés en bandes pour survivre, où chaque promenade est une expédition, chaque jour passé, un exploit. Un monde recouvert par un océan de forêts, peuplé de créatures fabuleuses, traversé de courants étranges, d’énergies nouvelles. Un monde nouveau où trois adolescents tentent de déjouer les pièges d’une mystérieuse reine, acharnée à leur perte : Malronce. Oubliez tout ce que vous savez… pénétrez dans Autre-Monde.
Rendez l’argent
« Livre-bilan des « affaires » et de la corruption sous les deux septennats du président François Mitterrand, Rendez l’argent ! est l’indispensable complément de mon précédent livre, Mitterrand et les 40 voleurs. Grâce à des documents accablants, le plus souvent inédits, voici, sans faux-fuyants ni artifices, l’incroyable facture des détournements et malversations. Perpétrés en toute impunité pendant toutes ces années, rackets, trafics d’influence, extorsions de fonds ont atteint une ampleur jusqu’alors inégalée. Le cancer de la corruption a fini par contaminer toute la Nation. Jamais autant de preuves, écrites et irréfutables, n’ont impliqué un si grand nombre d’élus, de membres parmi les plus éminents des gouvernements de François Mitterrand et jusqu’à l’ancien président lui-même. Chacune des pièces sur lesquelles reposent ces pages recèle sa dose de nitroglycérine. Rendez l’argent ! dresse l’inventaire des trésors accumulés par les complices d’un véritable hold-up, sans précédent dans l’histoire de la République. Colossales, ces sommes ont été confisquées suivant un plan prémédité, concerté, sur ordre et au profit des plus hauts responsables de l’État dont aucun, pour l’instant, n’a connu la paille humide des cachots, ni même la garde à vue. Justice à deux vitesses. Ouvrons maintenant la boîte de Pandore. Ah ! la belle équipe que voilà. »
L’espion qui venait du froid
L’espion qui venait du froid. «- Roulez à trente à l’heure, ordonna l’homme d’une voix tendue, anxieuse. Je vous indiquerai le chemin. Quand nous serons arrivés, il faudra descendre de voiture et courir jusqu’au mur. Le projecteur sera braqué sur l’endroit où vous devez passer ; tenez-vous immobiles dans le rayon lumineux. Dès que le faisceau sera déplacé, commencez à grimper. Vous aurez quatre-vingt-dix secondes. Vous monterez le premier, dit-il à Leamas, et puis ce sera au tour de la fille.» Roman de la guerre froide et de la trahison, roman du cynisme et de la raison d’État, prix Somerset Maugham, best-seller mondial adapté au cinéma avec Richard Burton, L’espion qui venait du froid est un chef-d’œuvre absolu qui a révolutionné le roman d’espionnage.
Mafia chic
Au cœur de ce roman, la rencontre inattendue entre deux France. Celle des privilégiés et l’autre, qui découvre avec effarement ce que dissimule la course au pouvoir. Auteurs du best-seller L’Omertà française, Sophie Coignard et Alexandre Wickham démontent avec férocité les rouages et les secrets de ce milieu qu’ils connaissent bien. Au centre de l’intrigue, un couple défie la Mafia chic qui nous manipule.Entre liaisons dangereuses, trahisons et représailles, les chances de survie semblent minces. Et pourtant…
Shanghaï : Opium, Jeu, Prostitution
Shanghai méritait bien son surnom de Sodome et Gomorrhe de l’Asie.
C’est la ville des aventuriers, des fumeries d’opium, des cercles de jeu, des chanteuses et des bordels à la chinoise. La ville devint, dans les années trente, le lieu de tous les trafics, de toutes les débauches, de toutes les corruptions.
Mais la réalité était encore bien plus effroyable.
Ce livre passionnant est le résultat d’un long travail d’enquête d’historiens qui éclairent sous un jour nouveau les réalités de cette métropole mythique et attestent d’un siècle de colonisation et des désordres qui gangrenaient toute la société chinoise.
Lawrence d’Arabie ou le rêve fracassé
Si Thomas Edward Lawrence (1888-1935) a été tour à tour archéologue, explorateur, agent secret, combattant, stratège, diplomate, écrivain et poète, ces activités n’ont été que les manifestations d’une même obsession. Un rêve de bâtisseur d’empire qui a poussé l’auteur du célébrissime Sept Piliers de la sagesse sur les routes de l’Orient, d’Oxford au Caire et de Djeddah à Damas. Lorsque ce rêve s’est brisé, lorsqu’il a estimé trahie par son propre pays et par les Alliés la révolte arabe à laquelle il s’était voué, « il ne lui est plus rien resté, écrit l’auteur, que le désespoir, l’avilissement et cette implacable volonté d’autodestruction au terme de laquelle la mort est venue le fracasser au guidon de sa motocyclette ».
San-Antonio – Passez-moi la Joconde
Un petit loulou de Poméranie qui se tortille dans la clarté de mes phares. Il vient de se faire ratatiner par une voiture. Moi, bonne pomme, je descends pour lui administrer la potion calmante et définitive. Et voilà ! Je viens de mettre le doigt dans un engrenage qui conduit à une Joconde au sourire plutôt inquiétant.
La Bête
Lorsque Bernt Lund parvient à s’évader du quartier pour délinquants sexuels de la prison d’Aspsås, le commissaire Ewert Grens et son adjoint Sven Sundkvist, de la police de Stockholm, craignent le pire. Quatre ans auparavant, Lund a en effet violé et assassiné deux fillettes, sans jamais manifester le moindre remords pour ses actes.
Leurs peurs se révèlent fondées : le corps d’une enfant est retrouvé peu de temps après dans un bois, portant la signature de Lund. Tandis que la nation entière s’indigne de l’impuissance des autorités face au meurtrier en fuite, Fredrik, le père de la petite victime, décide de se faire justice lui-même…
Cet ouvrage a reçu le prix Clé de verre
Thriller d’une noirceur absolue, réflexion magistrale sur la notion de justice, La Bête est le premier titre publié en France d’une série culte en Scandinavie. Traduit en une dizaine de langues, le roman a reçu en 2005 la Clé de verre, la plus haute distinction du polar nordique, décernée, entre autres, à Henning Mankell et Stieg Larsson.
Le légionnaire Flutsch
Je pense que ma vie n’aura pas pris fin parce qu’on m’aura mis en terre. Ce maigre capital qu’aura été Toinou pourra disparaître en principal, mais ce n’est pas là l’important …
Il y a chez l’être humain une double possibilité d’être une riche valeur humaine, la première par sa simple capacité de conservation et de transmission, l’autre par sa propre activité humaine. On ne peut nullement préjuger de la première qui est noyée dans un inconnaissable avenir et qui, à ce titre, peut être si importante qu’elle peut dépasser tout ce qui est réalisable en nous.
Après Toinou, j’ai été un garçon grand et fort, mal à son aise dans un monde plein de contradictions. J’ai été légionnaire farouche et rêveur, foulant le bled en supputant une mort glorieuse dans un baroud, parmi des compagnons francs du collier, à la main leste et aux yeux durs. Puis, dans les villes, je suis devenu un ouvrier solitaire et studieux, pauvre d’aliments et encombré de livres. Mais dans les villes, l’espace et la vie s’étaient partagés avant ma venue.
J’ai vécu, laissant bon nombre de camarades derrière moi. J’ai vécu le coeur pleurant et les yeux secs. J’ai vieilli avec mes morts.
Le destin m’a éloigné du Pont des Feignants. J’y suis revenu maintes fois en rêve.
La vieille maison de mon enfance est morte d’abandon et ses pans dégradés ont cessé de porter le toit centenaire. Dans un coin, vers la partie basse, sous les tuiles brisées, pourrissent les derniers vestiges du berceau de hêtre de Toinou.
Du romantisme, le prince Léopold de Saxe-Cobourg connut souvent les bouffées grisantes, mais son réalisme les tempérait toujours, comme on le vit lors de sa candidature au trône de Grèce. Il faut d’ailleurs se garder de qualifier trop vite de romantique sa sensibilité telle que la révélèrent sa douleur et son désarroi à la mort de sa première épouse, la princesse Charlotte d’Angleterre. Courageux, il le fut sur les champs de bataille, comme officier de l’armée russe, mais il s’intéressait davantage à la stratégie qu’aux actions d’éclat. Son sens aigu de l’observation – il avait depuis l’enfance la passion de la botanique – allait de pair avec une certaine férocité des jugements. Il est vrai que la Cour d’Angleterre lui offrait une galerie complète de personnages médiocres, sinon odieux. Frappant était aussi son attachement actif aux membres de sa famille et son souci d’une gestion économe de ses biens. La lecture du livre de comptes qu’il tenait minutieusement dès l’adolescence est significative à cet égard. Significatives aussi apparaissent les enquêtes qu’il mena en Angleterre sur le développement industriel du pays et sur l’impact de la création de lignes de chemin de fer. Il s’en souviendra lorsqu’il aura accédé au trône des Belges. Solidement documenté et soutenu par un récit à la fois éclairant et plein de vie, l’ouvrage de Gilbert Kirschen met en lumière les traits dominants du caractère du prince et son apprentissage du futur. Les patientes recherches de l’auteur lui ont permis la découverte d’importants documents inédits conservés dans les archives de Cobourg, du palais royal de Bruxelles, des familles royales néerlandaise et britannique, du Foreign Office. Que belle moisson !
La femme sacrée
En 1843, Lakshmi, rani de Jansi, devient veuve. Elle choisit alord d’assurer le gouvernement de ce petit état du nord de l’Inde en place de son fils adoptif Damodar, encore trop jeune. Mais les autorités anglaises qui gèrent le pays décident de la destituer et de gouverner directement Jansi et elle doit s’incliner.
Écrit entre 1940 et 1942, le long roman (en trois tomes volumineux) décrit la vie des habitants d'un quartier de Pékin sous l'occupation japonaise 1937-1945. Et plus particulièrement celle d'une famille vivant dans l'étroit hutong (ruelle) du Petit Bercail, très semblable à celle où l'auteur lui-même est né. Tous ne sont pas d'accord sur la conduite à tenir face à l'occupant, qu'il s'agisse des voisins (collaborateurs avec les japonais : la famille Guan) ou des intellectuels persécutés, prêts à se battre (famille Qian),ou des membres de la famille Qi (pivot de l'histoire), ou encore de Monsieur Li, déménageur, Maître Sun, barbier, Petit Cui tireur de pousse, etc. La troisième partie du roman a forcément été écrite après aout 1945 puisqu'il évoque la bombe atomique sur Hiroshima et la capitulation du Japon. Lao She montre ainsi avec minutie les multiples facettes du peuple de Pékin reflet de la Chine et de son destin. Ce projet énorme prend la forme du roman traditionnel chinois dont le modèle pourrait être le Rêve dans le Pavillon rouge. Dans son introduction intitulée « Lao She, le professeur », Le Clézio qualifie l'œuvre ainsi : « c'est sans aucun doute le plus chinois des romans de Lao She. » Il entend par là qu'il s'inscrit dans la tradition du Rêve du pavillon rouge, avec la multipicité des protagonistes et la description précises des modes de vie chinois.
L’exorciste
Pour Chris MacNeil et sa fille Reagan, une adolescente de quatorze ans, la vie s’écoule heureuse et aisée dans un quartier bourgeois de Washington.
Et puis, un jour, des bruits étranges résonnent dans la calme demeure, des objets disparaissent, des meubles sont déplacés. Quant à Reagan, d’étranges métamorphoses la défigurent, des mots obscènes jaillissent de sa bouche.
Tandis que peu à peu la personnalité de l’enfant se dédouble et se disloque, face aux médecins impuissants, des profanations souillent une église voisine, un crime mystérieux a lieu sous les fenêtres des MacNeil. La police trop perspicace est saisie d’horreur devant l’atroce vérité. Damien Karras , prêtre et psychiatre, sera-t-il le seul recours?
William Peter Blatty est né à New York. Après une carrière universitaire, il est devenu journaliste, puis s’est tourné vers la littérature et le cinéma.
La Fête au Togo et autres histoires
Deux hommes jouent au jacquet dans une grande salle fraîche, quelque part en Amérique du Sud. Et soudain une rumeur monte de la rue. Est-ce le vent, la mer ou la révolution ? Presque en même temps, au sud de l’Afrique, une énorme rotative se révolte contre ses constructeurs. Pourquoi ? Et pourquoi une nuit de Noël, dans un petit village d’Espagne, un octogénaire invente-t-il l’amour ? Sept nouvelles, sept contes que Georges Suffert est sans doute allé pêcher dans les corridors de la planète. Un univers étrange apparaît au fil des pages ; à première vue, il ressemble au nôtre. Mais pour ceux qui regardent un peu plus attentivement, le décor tombe en morceaux et, à travers les vides, surgissent les morceaux d’un autre monde : énigmatique, tendre, peut-être en passe de se réconcilier avec lui-même. Georges Suffert, journaliste depuis un quart de siècle, franchit pour la première fois avec {la Fête au Togo et autres histoires}, la frêle barrière qui sépare le journaliste du conteur. A moins qu’il ne sache plus distinguer le réel de l’imaginaire.
Le Concile de pierre
Diane Thiberge est un drôle d’animal : grande, belle, blonde, elle a été, adolescente, victime d’une horrible agression. Résultat : elle est maintenant solitaire, championne en arts martiaux et spécialiste du comportement des animaux prédateurs.
À 29 ans, pour sortir de sa citadelle, elle décide d’adopter dans un orphelinat en Thaïlande, un petit garçon de cinq ans. Lu-Sian, dit Lucien, va changer sa vie… pour le meilleur et pour le pire !
Suite à un accident de voiture qui laisse Lucien cliniquement mort, des meurtres vont se succéder autour de Diane. Peu à peu, les contours d’une terrifiante machination se font jour et vont entraîner Diane jusqu’en Mongolie, dans une ethnie aux étranges pouvoirs. Tout se jouera au centre d’un cercle de pierre témoin d’atroces expériences…
Le peintre du dimanche
Tout sourit à Alfredo Scali, peintre ambitieux : il vient d’être repéré par un grand galeriste parisien et peut enfin se débarrasser de son conseiller Pôle Emploi ! Ses parents sont aux anges. Même Schmidt, le petit singe hérité de sa grand-mère, semble fier de lui. Et pour cause : le capucin malicieux, accro aux beignets à la pistache et à Starsky sans Hutch, est le véritable auteur des toiles ! Comment Alfredo va-t-il se sortir de cette situation ? D’une friterie belge aux plages paradisiaques de République dominicaine, il nous entraîne dans une aventure ubuesque. Avec sa galerie de personnages hauts en couleur et une belle palette d’humanité, ce roman réjouissant est un bijou de fantaisie.
Mille femmes blanches
En 1874, à Washington, le président Grant accepte la proposition incroyable du chef indien Little Wolf : troquer mille femmes blanches contre chevaux et bisons pour favoriser l’intégration du peuple indien. Si quelques femmes se portent volontaires, la plupart viennent en réalité des pénitenciers et des asiles… l’une d’elles, May Dodd, apprend sa nouvelle vie de squaw et les rites des Indiens. Mariée à un puissant guerrier, elle découvre les combats violents entre tribus et les ravages provoqués par l’alcool. Aux côtés de femmes de toutes origines, elle assiste à l’agonie de son peuple d’adoption…
Auprès de moi toujours
Kath, Ruth et Tommy ont été élèves à Hailsham dans les années quatre-vingt-dix ; une école idyllique, nichée dans la campagne anglaise, où les enfants étaient protégés du monde extérieur et élevés dans l’idée qu’ils étaient des êtres à part, que leur bien-être personnel était essentiel, non seulement pour eux-mêmes, mais pour la société dans laquelle ils entreraient un jour.
Je l’aimais
À soixante-cinq ans, il est à l’âge des bilans. Elle en a moitié moins et rumine son chagrin. Celui d’avoir été plantée là avec ses deux filles par un mari volage parti pour une « femme moins usée. » A priori, Pierre et Chloé n’ont pas grand chose à partager. Il en décide pourtant autrement, emmenant sa belle-fille sur un coup de tête pour quelques jours à la campagne. Au fil d’un long dialogue, ils vont peu à peu se livrer. Tombe alors le masque du « vieux con » autoritaire et hautain attribué un peu hâtivement par Chloé à son beau-père. L’homme renfermé aux jugements définitifs révèle une blessure et une sensibilité à fleur de peau, tandis que la jeune femme pleine de vie reprend le dessus sur l’épouse éplorée.