La promesse de Noel
Après quelques années passées à enseigner à Baltimore, Shane Abbott est de retour à Sharpsburg, le village de montagne où elle est née, pour réaliser son rêve de toujours : restaurer la maison familiale et la transformer en boutique d’antiquités. Pour redonner vie à cette demeure qu’elle adore, Shane recrute Vance Banning, un menuisier qui vient de s’installer dans la région et dont elle ignore tout. Dès le premier instant, une irrésistible attirance entraîne Shane vers cet homme mystérieux au regard tourmenté. Mais elle est tenue à distance par Vance qui semble n’aspirer qu’à la tranquillité et au silence, loin de toute présence féminine. Partagée entre l’intensité de son désir et la peur de souffrir, Shane savoure la complicité qui s’instaure malgré tout lentement entre eux. Jusqu’au jour où, aspirée par le feu ardent de la passion, elle devient sa maîtresse. Mais pourra-t-elle véritablement, au-delà des étreintes enflammées, s’immiscer dans ce coeur meurtri et panser les blessures secrètes de Vance ? Pourra-t-elle le convaincre qu’à l’approche de Noël, un amour authentique et sincère est la plus merveilleuse des promesses ?
Savrola
Seul roman écrit par Winston Churchill
Avant de devenir une république stable, la Lauranie, contrée fictive baignée par la Méditerranée, a subi le joug du néfaste général Antonio Molara, parvenu au pouvoir vers 1883.
Ce récit est la chronique des ultimes moments de son règne. Des tensions politiques croissantes entraînent le pays dans une guerre civile destructrice entre partisans du régime et les révolutionnaires du parti populaire. À travers le personnage de Savrola, jeune militant fougueux engagé contre la dictature, Churchill fustige le goût démesuré du pouvoir, ennemi de la légitimité et de la liberté. À l’heure de la victoire, Savrola sera trahi par le peuple, avant que celui-ci ne fasse de nouveau appel à cet homme providentiel. De retour dans sa patrie apaisée, tel Ulysse à Ithaque, mais sans vengeance au coeur, le noble Savrola pourra méditer la pensée de Gibbons, que « l’histoire n’est autre chose que le registre des crimes, des folies et des infortunes de l’espèce humaine »… Fable politique sur la vanité du pouvoir, animée par un idéal de paix et de prospérité, mais aussi d’agnosticisme, Savrola, que Churchill écrivit en 1897, à 23 ans, dans le Makaland pakistanais, est une curiosité, introuvable en français depuis sa parution en 1948. C’est aussi un roman à clé, où plusieurs proches du jeune Churchill seraient représentés.
L’espagnol pour tous en 40 leçons
VOUS SOUHAITEZ APPRENDRE L’ESPAGNOL ? 40 leçons, la solution pour débuter ou retrouver des bases solides ! • Apprendre les bases de la langue de manière progressive • Assimiler un vocabulaire riche et varié • Acquérir des connaissances solides en grammaire • Tester ses progrès au fur et à mesure • Se familiariser avec la culture du pays. MAINTENANT, VOUS ÊTES » LISTO « , C’EST À VOUS DE JOUER !
La Turquie et le fantôme arménien
Le premier génocide du XXe siècle reste impuni. La Turquie continue de nier les massacres de centaines de milliers d’Arméniens ottomans pendant la Première Guerre mondiale et s’efforce d’effacer les traces de ce crime. Présents en Turquie depuis bientôt une décennie, deux journalistes, Laure Marchand et Guillaume Perrier, ont mené une vaste enquête de terrain – une première – sur la mémoire du génocide dans la Turquie d’aujourd’hui. Ils ont retrouvé des survivants, des Arméniens convertis à l’islam pour être épargnés, des descendants de Justes turcs qui ont sauvé des Arméniens, des témoignages enfouis dans le silence, des traditions et des églises qui ont survécu à un siècle de déni et d’hostilité. D’Istanbul à la frontière irakienne, de la mer Noire à la Méditerranée, les deux auteurs ont rassemblé les preuves bien vivantes et si nombreuses du génocide. A deux ans du centenaire des massacres, ces récits, ces reportages et ces rencontres dessinent le portrait d’un pays malade de son négationnisme, hanté par ce passé qui ne passe pas. Même si des Turcs se battent courageusement contre l’idéologie officielle, à l’instar de Taner Akçam, qui préface ce livre. Enfin, La Turquie et le Fantôme arménien apportera également des éléments au débat en cours en France sur la pénalisation de la négation du génocide arménien : la loi votée en janvier 2012 a été invalidée par le Conseil constitutionnel et le président François Hollande a promis un nouveau texte.
L’énigme des Blancs-Manteaux
Paris, janvier 1761. Nicolas Le Floch, un jeune homme natif de Guérande, débarque dans la capitale, écarté de sa Bretagne par son tuteur. Après un passage au couvent des Carmes, le jeune Le Floch va apprendre le métier de policier sous la houlette de M. de Sartine, le lieutenant général de police de Louis XV, chargé des affaires spéciales. Le Floch va devoir faire très vite ses preuves et apprendre le prix du silence et du secret. Sa première enquête criminelle va le plonger dans le monde interlope de la corruption, du jeu, des intrigues crapuleuses et d’une conspiration contre la vie du roi. Encore un excellent policier historique, dans cette collection Grands Détectives. Fin gourmet, rusé, intelligent, on a dit de ce Le Floch qu’il était une sorte de Maigret du XVIIIe siècle. La comparaison est assez juste. Si l’intrigue est somme toute classique, la reconstitution historique est fascinante : on se retrouve vraiment dans le Paris d’époque et accessoirement, on croise des personnages célèbres comme la marquise de Pompadour. On peut retrouver le jeune policier dans L’Homme au ventre de plomb, sa seconde enquête qui se déroule à la fin de cette même année 1761. Bruno Ménard
Les derniers jours des reines
Comment sont mortes les souveraines les plus célèbres de l’Histoire ? Du suicide de Cléopâtre au dramatique accident d’Astrid de Belgique en passant par la décapitation de Marie Stuart et de Marie-Antoinette, l’assassinat d’Agrippine, de Sissi et d’Alexandra de Russie, ou l’agonie édifiante de Catherine de Médicis, Anne d’Autriche, Catherine II, la reine Victoria ou l’impératrice Eugénie, les meilleurs historiens et écrivains d’histoire racontent leurs derniers jours dans des textes incisifs où la limpidité du récit s’appuie sur des enquêtes puisées aux meilleures sources. Toujours tragiques, souvent brutales, parfois spectaculaires, inattendues ou interminables, leurs fins se ressemblent par une même dignité, une civilité monarchique de l’adieu exaltée par la conscience que ces reines avaient de leur rang, et leur volonté commune d’édifier la postérité après avoir marqué leur temps. Comme si toutes se retrouvaient dans la fière devise de Marie Stuart : » En ma fin est mon commencement. » » Une fresque du pouvoir suprême au féminin, de l’Antiquité au XXe siècle » : c’est ainsi que Jean-Christophe Buisson et Jean Sévillia définissent cet ouvrage collectif de prestige qu’ils ont dirigé et qui fera date, autant par ses qualités littéraires que par le regard innovant qu’il porte sur les ultimes instants de ces femmes dont les règnes ont changé le monde à tout jamais.
Le 5 septembre 1997, Patrice Alègre est arrêté en banlieue parisienne. Le soir même, Michel Roussel, enquêteur à la Section de recherche de la gendarmerie de Haute-Garonne, le rencontre pour la première fois. Premier face-à-face d’une longue série. En février 2002, Patrice Alègre est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour six viols suivis, pour cinq d’entre eux, de meurtre. L’obstination de l’adjudant Michel Roussel, redoutant que Patrice Alègre ait débuté sa carrière de tueur bien avant les meurtres pour lesquels il a été jugé, est à l’origine de la création, en 2000, de la cellule Homicide 31. Apprivoisant peu à peu Patrice Alègre et exhumant des dossiers oubliés, Michel Roussel parvient à recueillir suffisamment d’éléments nouveaux pour qu’il soit mis en examen dans six nouvelles affaires de meurtre et viol. Mais au printemps 2003, tout bascule. Le méticuleux travail d’investigation des gendarmes est mis à mal par une tempête médiatique : des notables toulousains sont accusés par des prostituées d’avoir un lien avec les activités de Patrice Alègre. Si le soufflé médiatique est largement retombé depuis, les dégâts sur les enquêtes concernant des meurtres et des disparitions non résolus sont considérables.
Camille, mon envolée
Dans les semaines qui ont suivi la mort de sa fille Camille, 16 ans, emportée une veille de Noël après quatre jours d’une fièvre sidérante, Sophie Daull a commencé à écrire.
Écrire pour ne pas oublier Camille, son regard « franc, droit, lumineux », les moments de complicité, les engueulades, les fous rires; l’après, le vide, l’organisation des adieux, les ados qu’il faut consoler, les autres dont les gestes apaisent… Écrire pour rester debout, pour vivre quelques heures chaque jour en compagnie de l’enfant disparue, pour endiguer le raz de marée des pensées menaçantes.
Loin d’être l’épanchement d’une mère endeuillée ou un mausolée – puisque l’humour n’y perd pas ses droits –, ce texte est le roman d’une résistance à l’insupportable, où l’agencement des mots tient lieu de programme de survie: « la fabrication d’un belvédère d’où Camille et moi pouvons encore, radieuses, contempler le monde ».
« Dans les jours d’après, nous distribuerons tes soixante-dix-sept peluches, une par une ou deux par deux, à des fossés dans les campagnes, à des clairières, à des rochers. C’est joli, ces ours, ces lapins, ces petits chats abandonnés sur les tapis de mousse, prenant la pluie sous les marguerites. »
Rester juif ?
Avec Comment le peuple juif fut inventé ?,Shlomo Sand relançait en 2008 la réflexion sur la « Question juive ». En interrogeant les choix identitaires d’une trentaine d’intellectuels européens majeurs qui ont voulu se convertir du judaïsme vers le christianisme au XX e siècle, ce livre est de même nature. Il propose de plus, en filigrane, une réflexion féconde sur des enjeux essentiels pour nos sociétés, notamment sur les questions d’identité, de tolérance ou sur la place des minorités. Car les parcours d’Henri Bergson, Simone Weil, Jean-Marie Lustiger, Max Jacob, Edith Stein ou Etty Hillesum et leurs conversions révèlent en réalité de quoi sont faites les sociétés européennes. Il apparait que quel que soit leur éloignement de la religion juive et la force de leur conviction chrétienne, tous ces penseurs ont continué à se sentir juifs. Alors que le désir de créer son propre chemin est une impulsion qui résonne chez bon nombre de nos concitoyens, suivre les trajectoires individuelles atypiques des convertis illustres permet de mieux comprendre pourquoi les juifs restent juifs : même quand ils se sont détachés de la religion, les sociétés européennes ne cessent de les renvoyer à la judaité, donc à leur particularité. Ils interrogent ainsi la capacité d’une société à tolérer la différence.
Questo libro è particolarmente dedicato ai ragazzi delle scuole elementari, i quali sono tra i nove e i tredici anni, e si potrebbe intitolare: Storia d’un anno scolastico, scritta da un alunno di terza d’una scuola municipale d’Italia. Dicendo scritta da un alunno di terza, non voglio dire che l’abbia scritta propriamente lui, tal qual è stampata. Egli notava man mano in un quaderno, come sapeva, quello che aveva visto, sentito, pensato, nella scuola e fuori; e suo padre, in fin d’anno, scrisse queste pagine su quelle note, studiandosi di non alterare il pensiero, e di conservare, quanto fosse possibile, le parole del figliuolo. Il quale poi, quattro anni dopo, essendo già nel Ginnasio, rilesse il manoscritto e v’aggiunse qualcosa di suo, valendosi della memoria ancora fresca delle persone e delle cose. Ora leggete questo libro, ragazzi: io spero che ne sarete contenti e che vi farà del bene. (Edmondo de Amicis) ‘Ce livre s’adresse tout particulièrement aux élèves des écoles élémentaires qui ont entre neuf et treize ans, et pourrait également très bien être intitulé: Histoire d’une année scolaire écrite par un élève de troisième année d’une école municipale d’Italie. – Lorsque je dis écrite par un élève de troisième année, je ne veux pas dire qu’il a réellement écrit l’histoire lui-même, comme elle a été publiée. Il reportait au fur et à mesure sur un cahier, comme il pouvait, ce qu’il voyait, entendait, pensait à l’école et en dehors de celle-ci; et son père, à la fin de l’année, a écrit ces pages à partir de notes, en faisant bien attention à ne pas altérer la pensée, et à conserver, autant que possible, les mots de son fils. Celui-ci, quatre ans plus tard, alors qu’il fréquentait le collège, a relu le manuscrit et a ajouté d’autres notes personnelles en recourant à la mémoire encore fraîche des personnes et des choses. Maintenant, lisez ce livre, les enfants: j’espère que vous en serez satisfaits et qu’il vous sera profitable’.
En 1983, Allen CARR a conçu La Méthode simple pour en finir avec la cigarette, qui deviendra un best-seller vendu à plus de 14 millions d’exemplaires dans le monde. Il est considéré comme l’expert n°1 de l’assistance aux fumeurs et a adapté sa méthode à de nombreux autres domaines. Retrouvez les méthodes de l’auteur sur : Voici LA méthode pour arrêter de fumer. Une méthode douce éprouvée qui a déjà permis à des millions de fumeurs à travers le monde d’écraser leur dernière cigarette. Vous aussi, vous pouvez vous débarrasser du tabac, définitivement. Et cela, sans médicaments, sans substituts, ni prise de poids grâce aux conseils avisés du spécialiste du tabagisme : Allen Carr. Stop smoking, lisez ce livre !
L’oiseau bonheur
Cest la guerre. Camille, dont la mère est au loin et dont le père est prisonnier, habite chez sa marraine. Pour son anniversaire, celle-ci offre à Camille un oiseau dans une cage. Mais loiseau refuse de chanter. Il est triste comme Camille. Camille décide de libérer loiseau. Très en colère, lodieuse marraine la menace. Mais quelques jours plus tard la petite fille retrouve sa maman qui ne se cache plus et son papa qui a été libéré. La guerre est finie ! Au-dessus deux loiseau du bonheur se met à chanter à tue-tête, à chanter le chant du bonheur.
Le labyrinthe de Dédale
À la demande de Minos, le roi de Crète, Dédale, génial inventeur, a imaginé un labyrinthe pour y enfermer le Minotaure, monstre à la tête de taureau. Mais il aide le jeune Thésée à tuer ce monstre et à s’enfuir. Furieux, le roi fait enfermer Dédale et son jeune fils, Icare, dans le Labyrinthe. Dédale ne connaît qu’une seule façon de s’en échapper : en se fabriquant des ailes, avec de la cire et des plumes d’oiseaux. Icare et lui s’envolent. Mais Icare, enivré par ce voyage dans les airs, ne prend pas garde et s’approche trop près du soleil. Lentement, la cire fond et il tombe dans la mer. Dédale parvient quant à lui à se réfugier en Sicile. Mais Minos est toujours sa poursuite.
William Faulkner – Europe
William Faulkner, né William Cuthbert Falkner le 25 septembre 1897 à New Albany, dans l’État du Mississippi, et mort le 6 juillet 1962 (à 64 ans) à Byhalia dans le même État, est un romancier et nouvelliste américain. Publié à partir des années 1920, il reçoit le prix Nobel de littérature en 1949, alors qu’il est encore relativement peu connu. Il est essentiellement connu pour ses romans et ses nouvelles, mais il a aussi publié des poèmes, des ouvrages de littérature d’enfance et de jeunesse et a travaillé occasionnellement comme scénariste pour le cinéma.
La Blonde est un être à part. Premier principe : elle le sait Deuxième principe : si tu sais cela, tu sais tout, frère. Je l’analyse minutieusement parce qu’elle est un des phantasmes les plus puissants de l’Amérique. Quelque chose qui se trouve au cœur de nos rêves les plus fous. Cet objet du désir reste quand même l’être le plus proche de la lumière. Cette lumière qui semble l’éclairer de l’intérieur. La peau diaphane. L’odeur du lait de vache. C’est ce qui attire le Nègre (l’odeur du lait). Pour ma part, je dirais que ce genre de femme (blonde, jambes longues et fines et sourire légèrement méprisant) constitue l’échec personnel de ma vie. Après le succès mondial de son premier roman, Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer, Dany Laferrière, héros de son » Autobiographie américaine » sillonne les routes de l’Amérique pour les besoins d’un reportage. Avalant des kilomètres d’autoroutes, des hectolitres de Coca, assis sur des sièges d’autocars, des banquettes de taxis, des bancs publics, à la terrasse des fast-foods ; pénétrant les foyers des Américains moyens, les campus des universités pour gosses de riches, traversant les ghettos noirs et les banlieues dorées, notre héros rapporte de ce périple foison d’anecdotes, de dialogues savoureux, de récits de rencontres, de références littéraires, d’évocations de souvenirs et met à l’épreuve à chaque coin de rue la réalité des mythes américains. Comment ça, le rêve américain ne serait pas pour tous ? A en croire l’œil sombre que la Blonde – mythe entre tous – jette au jeune Nègre qui l’aborde avec un inoffensif fruit, il y a peut-être de quoi douter un peu.
Bleubite
Nous sommes en septembre I944. Une époque où tout était possible. Fleur au fusil, le héros de ce livre, surnommé Bleubite à cause de sa jeunesse et de son inexpérience, s’engage pour la Libération, la revanche bouter le Teuton définitivement hors de France. Il va rejoindre le corps franc Trompe-la-mort en Lorraine où l’ennemi a réussi à contenir l’avance américaine. Seulement il se trouve, par hasard, embarqué dans une drôle de II CV-galère avec deux étranges combattants de l’ombre. Il va vivre, alors, une incroyable odyssée faire d’hallucinantes. rencontres plu-sieurs fois la mort, la pendaison… sombrer dans le délire. Avec une sorte d’allégresse toutefois. De la lecture somme toute gaillarde une éducation truande au cours d’une promenade guerrière.
Le labyrinthe de la mort
Conçu par l’esprit diabolique du baron Sukumvit, le Labyrinthe de la Mort est truffé de pièges mortels et peuplé de monstres assoiffés de sang. D’innombrables aventuriers ont tenté avant vous de relever le défi de l’Epreuve des Champions. Ils ont franchi l’entrée du Labyrinthe et n’ont plus jamais reparu. Et VOUS, oserez-vous y entrer ? Vous serez l’un des six combattants sélectionnés cette année pour affronter les périls du Labyrinthe. Un seul d’entre vous gagnera peut-être, et les autres succomberont. Qui sera cet éventuel vainqueur ? Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Bonne chance.
Le parti pris des choses
Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d’une lecture d’image, écho pictural de l’oeuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points : – MOUVEMENT LITTÉRAIRE : À contre-courant – GENRE ET REGISTRE : Le poème réfléchi – L’ÉCRIVAIN À SA TABLE DE TRAVAIL : L’élaboration du recueil – GROUPEMENT DE TEXTES : Cosmogonie poétique – CHRONOLOGIE : Francis Ponge et son temps – FICHE : Des pistes pour rendre compte de sa lecture Recommandé pour les classes de lycée.
l’homme au sable
« Quelque chose d’épouvantable a pénétré dans ma vie ! » Voici ce que confie Nathanaël, aux premières lignes de cette époustouflante nouvelle. Et surgissent alors les terreurs enfantines qui s’ingénient à empoisonner encore la vie adulte: la peur de « l’homme au sable », qui punit les enfants indiscrets en leur arrachant les yeux, qui provoque la mort du père, qui pèse sur les années promises à l’amour. Ce personnage maléfique a-t-il réellement existé ou est-il la création d’un esprit abandonné à une angoisse maladive ? À vous de juger… L’accompagnement critique définit le genre du fantastique, notamment à partir de ses théoriciens (Roger Caillois et Tzvetan Todorov). Il s’attache également à mettre au jour l’écriture expérimentale d’Hoffmann : à genre nouveau nouvelle narration. À partir d’un corpus varié, les « Prolongements » invitent à réfléchir sur des thèmes propres au fantastique (l’automate, (enfance terrorisée, le double).
La Vénus d’Ille
Une beauté merveilleuse… Un corps parfait, des contours si purs, des formes exquises et voluptueuses. Mais un visage. Un visage où l’incroyable beauté le dispute au dédain, à l’ironie, à la froide cruauté. C’est Vénus sortie de terre, l’idole redoutable et magnifique. Éternelle. Fascinante. À quoi songeait l’impétueux jeune homme en lui passant l’anneau nuptial ? Le malheureux ! Quel infernal hymen vient-il de sceller ? Car c’est elle l’épousée. Elle qui viendra réclamer son dû le soir des noces ! Le sage se moque des visions et des apparitions surnaturelles. Le raisonneur fait fi des mises en garde, il se rit de prétendus fantômes et des récits à dresser les cheveux sur la tête. Quelle erreur ! Quelle redoutable erreur. Une Vénus en bronze a été découverte dans la petite ville d’Ille. Cette étonnante statue, d’une étrange beauté, hante les imaginations, déchaîne les passions, alors que se préparent les noces du jeune Alphonse et de Mlle de Puygarrig. Est-elle une bienveillante représentation de la déesse de l’Amour comme l’affirment les archéologues ? Est-elle maléfique comme le prétendent les habitants du village ? Les curieuses inscriptions gravées sur son socle apporteront-elles une réponse aux mystérieux événements qui bouleversent la région ?
Après la pluie le beau temps
Sous ce proverbe qu’elle a choisi pour titre, la comtesse de Ségur nous fait connaître la belle histoire d’une pauvre orpheline élevée par un oncle injuste. Même lorsque Georges, son fils, a tort, c’est Geneviève, sa nièce, que celui-ci punit, et la générosité de Geneviève est telle que jamais elle ne dénonce son cousin. Mais, si l’oncle est aveugle, d’autres ne le sont pas et la pauvre orpheline se trouve d’amusants protecteurs : Ramoramor, un Noir, fidèle au souvenir de ses parents, et Mlle Primerose, une vieille cousine bavarde autant qu’agissante. C’est à eux deux qu’elle devra de voir enfin le bonheur éclairer sa vie qui semblait si bien promise à l’infortune. Après la pluie le beau temps.
La prophétie des grenouilles
Tom vit heureux avec ses parents adoptifs, Ferdinand et Juliette. Mais un soir, des grenouilles lui annoncent qu’un déluge menace tous les êtres vivants de la planète… Et bientôt, des rafales de pluie s’abattent pendant quarante jours et quarante nuits sur la Terre. Seule une petite troupe d’humains et d’animaux, menée tambour battant par Ferdinand, résiste.
Georges et les trésors du Cosmos
Avec Georges, découvrez : Comment la vie est apparue sur Terre. Comment la vie aurait pu exister sur Mars. Comment la vie pourrait apparaître sur une autre planète. Une fabuleuse chasse au trésor à travers notre galaxie, par Lucy et stephen Hawking, les auteurs de Georges et les secrets de l’Univers.
Apocalypse non !
Avoir un enfant aujourd’hui, à l’époque de la surpopulation et de la pollution de notre planète, est, tout autant que l’avortement, un acte contre nature. Surtout si pour inaugurer votre grossesse – forcément surmédicalisée – on vous transperce le ventre avec une canule sous prétexte d’examiner la » normalité » du fœtus. Le jour où Mlle Ragotsky annonce qu’elle attend un enfant, ses collègues de bureau ne montrent guère d’enthousiasme. Quant au père, désigné par les initiales A.C., il préfère, d’évidence, à la vie de famille la ponte de ses articles sur la musique sacrée. Et les problèmes ne font que commencer… On retrouve avec délices, dans ce récit percutant, la superbe sinistrose et l’humour au vitriol de l’auteur de Dîner de moules.
Médias et conflits en Afrique
Les années 1990 ont vu s’enchaîner la sacralisation d’une nouvelle presse africaine, se débarrassant peu à peu des tutelles gouvernementales, puis sa condamnation générale. A partir d’exemples de l’Algérie, du Burundi, du Rwanda, de l’Ouganda, du Niger, du Liberia, de la Sierra Leone, du Sénégal et de la Guinée Bissau, ce livre rappelle que les journalistes ne sont ni en deçà ni au-dessus de leurs sociétés et que leurs engagements, partisans ou réconciliateurs, quand celles-ce se déchirent, sont bien une affaire de choix. S’y ajoute que le simple droit de couvrir les conflits reste, dans une majorité des cas, à conquérir : l’accès à l’information factuelle et les enjeux liés à son traitement n’en sont que plus déterminants.
Contes
Oui, Perrault civilise les monstres, transpose le folklore oriental à la cour de Louis XIV, et métamorphose la cruauté en grâce. Mais les mythes qu’il a apprivoisés nous touchent encore : nous oublions toujours d’inviter la fée Carabosse, nous devons quitter le bal avant minuit. Que ferait un psychanalyste d’un loup déguisé en grand-mère, des femmes mortes de Barbe bleue, de l’Ogresse mère du Roi ? Qu’en ferez-vous vous même ?
La farce de Maitre Pathelin
Monsieur Jourdain prétend sortir de sa condition bourgeoise en singeant les manières d’un noble. Mais, avec une naïveté qui n’a d’égale que sa prétention, il se laisse duper par l’apparence d’un hôte qu’on lui présente comme le fils du Grand Turc et auquel il destine sa fille.Une comédie-ballet pleine d’entrain et la satire jubilatoire d’une bourgeoise qui rêve de noblesse.L’édition Oeuvres & thèmesType : Texte intégralL’appareil pédagogique comprend :- des repères sur le contexte et les genres,- un questionnaire pour chaque texte, avec des « petites leçons » sur les notions en jeu,- des textes échos, pour construire une culture littéraire.
Antigone
Après Sophocle, Jean Anouilh reprend le mythe d’Antigone. Fille d’Oedipe et de Jocaste, la jeune Antigone est en révolte contre la loi humaine qui interdit d’enterrer le corps de son frère Polynice. Présentée sous l’Occupation, en 1944, l’Antigone d’Anouilh met en scène l’absolu d’un personnage en révolte face au pouvoir, à l’injustice et à la médiocrité.
Apocalypse sur commande
Une catastrophe naturelle peut-elle être fabriquée volontairement ? Lorsqu’un groupe terroriste, Les soldats du paradis, menace de provoquer un tremblement de terre dans un coin bien précis de Californie, personne ne le prend au sérieux. Et pourtant, le cataclysme a bien lieu… La police et le FBI bâclent l’affaire ; et un second tremblement de terre est annoncé. Dans une vallée perdue de la côte californienne, vit depuis vingt ans une bande de hippies oubliés de tous. Ils ont installé là un véritable petit paradis sur terre : culture biologique, vignes productives, éducation communautaire. Les vieux préceptes de Mai 68 appliqués pour le bien de tous. Hélas, le paradis est mis en danger par un nouveau projet gouvernemental. Et le second tremblement de terre a lieu. Avec mort d’hommes. Qui sont ces terrifiants Soldats du Paradis, capables de créer de toutes pièces ce qui, d’habitude, ne relève que de la seule nature ? Judy Maddox, jeune agente du FBI désavouée par ses supérieurs, et Michael Quercus, un sismologue original, étudient les tracés sur ordinateur de la grande faille de Californie. Ils repèrent les points d’impact susceptibles d’être utilisés par les terroristes : en les frappant à l’aide d’un vibrateur sismique, ceux-ci peuvent déclencher des chocs en série et créer un séisme. Or Les Soldats du Paradis envoient un dernier ultimatum.
Tu me suivras dans la tombe
Quand on est un scénariste à succès à court d’imagination par suite d’ennuis d’ordre sentimental, rien ne vaut une retraite dans un chalet perdu dans la nature en attendant le:, idées et la visite d’un tueur fou en cavale. II a déjà six morts à son actif et n’hésiterait pas à faire un carton sur son hôte. Il en bave, le scénariste, mais si sa vie ne tient qu’à un fil, lui, en revanche, tient enfin son sujet. Fumant !
Sur une île du sud de la Suède au Xe siècle, un homme vit seul à la ferme avec ses deux fils. Le chemin de ceux-ci est tout tracé : naviguer au loin, pour guerroyer au-delà des mers à l’Ouest, ou pour faire commerce sur les voies fluviales de l’Est. De l’autre côté de la Baltique, à Kiev, vivent un marchand de soie et sa famille. Radoslav rêve de devenir soldat, sa sœur Milka est une jeune fille raffinée qui joue avec ses deux esclaves : Petite Marmite et Poisson d’Or. Mais la belle ville d’Orient est sur le point de tomber aux mains des pillards. Milka et Radoslav trouveront refuge auprès de rustres navigateurs venus du Nord. Dès lors le destin des deux familles sera à jamais mêlé.
Derrière les ponts
Dans chaque ville, il existe ces quartiers éloignés du centre où les rues ne sont pas encore goudronnées, où le ruisseau sert de dépotoir. C’est là-bas « Derrière les ponts ». Il n’y a rien à voir. Mais tout est à vivre. Car l’enfance fait feu de tout bois pour construire l’imaginaire. De la période la plus lointaine, celle des toutes premières années, avec l’école et la maison, jusqu’à l’entrée dans l’adolescence avec ses découvertes de l’amour platonique et de la sensualité de l’été, en passant par les servitudes qu’impose l’économie domestique en ses lieux favoris (cuisine, cave, réserve alimentaire, W.-C., etc.) ou encore par ces espaces de liberté que sont les zones inventées pour le jeu, tous les jeux, Derrière les ponts explore, dans une langue riche de moments éclatants, l’ordinaire des jours, les émois du sexe et du cœur, tente de retrouver, non pas le temps perdu, mais ce qui était en train de s’élaborer peu à peu dans le silence de l’expérience intime et qui faisait sens à travers ce vécu.
Le Québec
À l’origine, notre Collectif a été formé pour honorer la promesse faite à une amie lourdement handicapée (après 20 ans de sclérose en plaques) et qui s’est vu refuser l’aide médicale à mourir. En 2016, elle a fait le choix courageux de jeûner pour mettre fin à ses souffrances, n’ayant ni la force ni le temps de se battre pour faire éliminer les critères de fin de vie et de mort raisonnablement prévisible contenus dans les lois québécoise et canadienne régissant l’aide médicale à mourir. Ses amies lui avaient alors fait la promesse de continuer son combat afin de sensibiliser son entourage et militer pour obtenir les modifications législatives requises. Il reste encore beaucoup de travail à faire.
Cet ouvrage consacré aux multiples facettes de l’oeuvre de l’écrivain congolais Pius Ngandu Nkashama est la radioscopie d’un parcours littéraire et philosophique dense, la trajectoire d’une conscience politique unique, le dépouillement d’une pensée cohérente toujours en mouvement et l’investigation d’une écriture poétique qui s’est imposée depuis la parution de La délivrance d’Ilunga (1977) comme une des plus puissantes balises de l’univers intellectuel africain.
La case de l’oncle Tom
Ce roman, publié aux U.S.A. en 1851 par Harriet B. Stowe, est un magnifique plaidoyer contre l’esclavage qui devint rapidement, avec la guerre de Sécession, « le » classique de l’anti-racisme. Le personnage de Tom est à ce point sublime de bonté, de beauté morale, de tendresse pour tous ses semblables que l’on hésite à le croire vraisemblable. Une telle oeuvre fait mieux qu’émouvoir et convaincre, elle trouble la mauvaise conscience d’une bonne part de l’humanité. Etre sans cesse achetés et vendus, tel est le sort des malheureux esclaves aux Etats-Unis. Elisa s’enfuit pour sauver son enfant, le vieil oncle Tom se résigne à être vendu… Les maîtres qui se succèdent ne se rassemblent pas toujours, et certains esclaves retrouvent leur liberté alors que d’autres meurent. Ce magnifique plaidoyer contre l’esclavage est devenu, avec la guerre de Sécession, un classique de l’antiracisme.
Rue aux Ours
Ce neuvième livre de Serge démonte, à la manière d’une enquête policière d’un intérêt incontestable, le mécanisme judiciaire qui, en trois mois de temps, a conduit un homme vraisemblablement innocent à la condamnation perpétuelle. Un document à verser au dossier concernant le droit d’appel aux Assises, juridiction, avec la Cour de Sûreté de l’État, à rendre, sur le fond, des sentences irrévocables.
Mémé dans les orties
Ferdinand Brun, 83 ans, solitaire, bougon, acariâtre – certains diraient : seul, aigri, méchant –, s’ennuie à ne pas mourir. Son unique passe-temps ? Éviter une armada de voisines aux cheveux couleur pêche, lavande ou abricot. Son plus grand plaisir ? Rendre chèvre la concierge, Mme Suarez, qui joue les petits chefs dans la résidence. Mais lorsque sa chienne prend la poudre d’escampette, le vieil homme perd définitivement goût à la vie … jusqu’au jour où une fillette précoce et une mamie geek de 92 ans forcent littéralement sa porte, et son cœur.
Un livre drôle et rafraîchissant, bon pour le moral, et une véritable cure de bonne humeur !
George Dandin
George Dandin, un riche paysan qui veut devenir gentilhomme, épouse la fille d’un couple d’aristocrates, Angélique de Sotenville. Insatisfaite de cette union imposée, cette dernière ne cesse de lui rappeler ses origines et de se jouer de lui.À travers cette pièce grinçante, Molière fait une peinture savoureuse du mariage et de la société de son temps.TOUT POUR COMPRENDRE- Notes lexicales- Biographie de l’auteur- Genre et contexte de l’oeuvre- Pour mieux interpréter- Rubrique BD : qui est qui ?- ChronologieTOUT POUR RÉUSSIR- Questions sur l’oeuvre- Les procédés comiques- Exercice de comparaison- Une mise en scèneCAHIER ICONOGRAPHIQUE.
Candide ou l’optimisme
« Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin. » Ainsi se terminent les pérégrinations de notre héros. Chassé du château de Thunder-ten-tronckh, Candide passe de continent en continent, au prix de bien des mésaventures. Si ce conte a des allures de roman d’aventures, il est aussi un récit qui questionne le sens de la vie. Au dernier chapitre, une forme de sérénité a gagné les personnages : au diable l’enchaînement des causes, si cher à Pangloss, et vive les cédrats confits et les pistaches dégustés dans la métairie puisque, comme le dit Martin avec un pessimiste bon sens, « on est également mal partout ». + un dossier en quatre parties : Je découvre J’analyse Nous avons la parole Prolongements Classe de troisième.
Toulouse-Lautrec
Cinquante-huit reproductions en grand format et en couleurs invitent à un parcours passionnant dans l’univers de Henri de Toulouse-Lautrec. Un texte clair et précis situe son œuvre dans le XIXe siècle, montre ses principales découvertes et raconte l’histoire de sa vie.
les rescapés de l’Eldorado
« Attachez vos ceintures! Nous allons atterrir en catastrophe! » crie le pilote. Atterrir en plein coeur de la Sierra Perija ? Alors qu’aucun Blanc ne peut se vanter d’être sorti vivant de la jungle interdite? Comme plongeon dans l’inconnu, il serait difficile de trouver mieux! Beaucoup plus tard, le jeune reporter Luc Dassaut fait le point de la situation : Un appareil hors d’usage. Plus de radio. Quatre survivants seulement. Et les Indiens qui ne vont pas tarder à attaquer! S’ils nous savaient ici, on aurait déjà eu droit à leur visite! Luc Dassaut ne répond rien. Dans la forêt, un martèlement lugubre a retenti. Pas besoin d’être ethnologue pour reconnaître les tam-tams de guerre des Kunaguasaya.
Taran, the Assistant Pig-Keeper, and his friends are led into a mortal struggle with Arawn and his deathless warriors. Taran must wrest the black cauldron from them, for it is the cauldron that gives them their evil strength. But can he withstand the three enchantresses, who are determined to turn him and his companions into toads? Taran has not foreseen the awful price he will have to pay in his defence of Prydain…
Scarlett
Publier le roman-fleuve de Margaret Mitchell était déjà une gageure, mais faire d’Autant en emporte le vent un film était pure folie. Des centaines de décors, de costumes et d’acteurs pour un film d’une longueur invraisemblable : un défi qui aurait pu ruiner David O. Selznick, son producteur mégalomane, bien décidé à réussir « le plus grand film de tous les temps ». Par-delà les tractations cocasses, les difficultés d’adaptation et les imprévus en tous genres, une question centrale s’invite au coeur des débats qui agitent les États-Unis : qui pour incarner Scarlett ? Trois années à voir défiler un bal d’actrices parmi les plus célèbres comme des milliers d’inconnues qui participent à ce casting homérique. Trois années où, à l’ombre des paillettes, Hattie McDaniel doit faire accepter à la communauté noire qu’elle préfère jouer le rôle d’une domestique plutôt que d’en être une.
Dans ce roman trépidant, François-Guillaume Lorrain fait revivre les affres, les plaisirs et les jours des protagonistes de cette aventure qui marqua l’âge d’or d’Hollywood : le moralement douteux David O. Selznick, la très obstinée Vivien Leigh, le flegmatique Clark Gable, et Hattie McDaniel, la première interprète noire oscarisée pour le rôle qu’on lui reprochait pourtant d’endosser.
Souvenirs souvenirs …
» Je serai journaliste « , se promet très tôt la jeune provinciale de Périgueux. Pourquoi ce métier ? Par goût de l’écriture ? Pour partir en reportage et raconter le monde ? Non, pour être libre.
Après une enfance heureuse au sein d’une famille aimante et protectrice, Catherine Nay accomplit peu après son arrivée à Paris un rêve qui fut celui de tous les journalistes débutants dans les années 1960 : entrer à L’Express, la meilleure école de presse à cette époque, sous la double houlette de Jean-Jacques Servan-Schreiber et, surtout, de Françoise Giroud. Elle y trouve une sorte de seconde famille. La figure de Françoise Giroud, dont elle nous révèle ici des aspects inattendus, domine ces années. Elle incarne pour elle un modèle à la fois d’observatrice des moeurs de son temps et de femme de caractère.
Catherine Nay a obéi dans sa propre existence à ce même désir de liberté et d’indépendance. Elle évoque ici pour la première fois sa rencontre en 1968 avec l’un des grands acteurs de la Ve République, Albin Chalandon, resté cinquante ans plus tard le grand amour de sa vie.
Devenue familière des coulisses du monde politique, elle nous offre dans le premier volume de ses mémoires, entre portraits à vif et anecdotes savoureuses, un récit original et perspicace, plein d’humour, d’intelligence et de vivacité, des règnes successifs de Pompidou, Giscard et Mitterrand, jusqu’à l’élection de Jacques Chirac, une chronique intime de cet univers de passions où s’affrontent des personnages hors normes dont elle recueille les confidences, décrypte les facettes les plus secrètes ou les mieux dissimulées.
Sous le regard de cette enquêtrice aguerrie, le pouvoir apparaît tel qu’il est, avec ses rites, ses pratiques, ses grandes et petites rivalités : une comédie romanesque faite de sensibilités particulières, par-delà les idées et les convictions. Catherine Nay la raconte sans cacher ses coups de cœur ni ses partis pris.
Librement !
L’esprit de sacrifice à travers l’histoire.
» Merde ! La garde meurt et ne se rend pas « . La célèbre apostrophe, prêtée au général Cambronne à Waterloo illustre le mépris de la mort et le sacrifice authentique : celui qui consiste à donner volontairement sa vie pour un homme, une cause, une idéologie ou une patrie. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce cas de figure se présente assez souvent à travers les siècles : Thermopyles, sicaires juifs à Massada, derniers cathares, chouans de 1815, sudistes, samouraïs, communards, cristeros, soldats blancs de Russie, vietnamiens du Sud, combattantes kurdes et bien d’autres encore se sont illustrés lors d’événements méconnus ou oubliés tels les frères de la forêt qui ont combattu l’armée rouge dans les pays Baltes après 1945. Tous, dans un dernier geste, ont marqué l’histoire et marqué la postérité.
Sous la direction de Jean-Christophe Buisson et Jean Sévillia, les meilleurs historiens et journalistes en racontent les épisodes les plus saillants dans des contributions où la solidité de l’enquête se conjugue avec un vrai bonheur d’écriture. L’ensemble offre une histoire inédite de l’héroïsme à travers les âges.
L’éthologie appliquée s’intéresse au comportement des animaux dans leur milieu habituel et en interaction avec l’homme. Les modèles étudiés sont variés : animal de rente, de compagnie, de laboratoire, de sport ou encore animal sauvage, et même entomofaune. Depuis peu, l’approche s’est étendue aux comportements humains. L’éthologie appliquée répond à de multiples préoccupations sociétales, telles que le respect du bien-être animal, la préservation de l’environnement et de la biodiversité, la durabilité des systèmes de production, l’aménagement du territoire ou encore l’amélioration de la santé humaine. Cet ouvrage vise à faire connaître cette jeune discipline scientifique. Il s’adresse à un large public : biologistes, enseignants et étudiants mais aussi professionnels de l’élevage, de l’agronomie, de l’industrie pharmaceutique et vétérinaire, gestionnaires de la faune sauvage, spécialistes du marketing et de l’éducation, et membres d’associations œuvrant pour le bien-être animal.
Désolée, je suis attendue
Yaël ne vit que pour son travail. Brillante interprète pour une agence de renom, elle enchaîne les réunions et les dîners d’affaires sans jamais se laisser le temps de respirer. Les vacances, très peu pour elle, l’adrénaline est son moteur. Juchée sur ses éternels escarpins, elle est crainte de ses collègues, et ne voit quasiment jamais sa famille et ses amis qui s’inquiètent de son attitude. Peu lui importe les reproches qu’on lui adresse, elle a simplement l’impression d’avoir fait un autre choix, animée d’une volonté farouche de réussir. Mais le monde qu’elle s’est créé pourrait vaciller face aux fantômes du passé.