Femme au bord de la crise de mère
Une maison où vivent des adolescents, c’est un champ de bataille permanent, une zone sinistrée sans espoir de reconstruction. Leur musique fait trembler les murs, le téléphone sonne sans arrêt, des montagnes de chaussettes sales s’amoncellent sous le lit. Nela, 15 ans, passe des heures à s’inspecter dans la glace, invente des stratagèmes diaboliques pour sortir en boîte jusqu’à trois heures du matin et pioche sans scrupules dans le placard de sa mère. Javi, 11 ans, connaît ses premiers émois amoureux, ce qui a au moins l’avantage de lui réapprendre le chemin de la salle de bains. Un livre drôle et féroce à la fois, où se reconnaîtront tous les parents, mais aussi les ex-ados que nous sommes.
Le gardien du phare
Trois femmes, qui dissimulent de lourds secrets, échouées sur une île sauvage dont une tour de pierres grises barre tous les chemins. Un gardien qui jamais ne se montre. Elles guettent, sentent et redoutent sa présence, sans être sûres qu’il existe vraiment. Pour quelle obscure raison le destin les a-t-il jetées sur ce bout de terre isolé, ce monde clos et hors du temps que rien ne semble atteindre ? Prix Femina pour Le Grand Vizir de la nuit, Catherine Hermary-Vieille retrouve ici les eaux sombres et tempétueuses des sœurs Brontë, les landes et les passions des grands romans anglo-saxons, avec une intensité, une émotion que cristallise l’écriture pure et troublante d’un véritable écrivain.
Mon père est femme de ménage
Mon père a refermé la bouche en mâchant dans le vide, il s’est redressé et a regardé sa montre. On était vendredi, je n’avais pas école le lendemain. Donc je pouvais l’aider. Embarrassé à l’idée de m’imposer sa vie, il trouve toujours un moyen d’alléger le truc. Là, il a dit : Bon alors mon Polo, tu viendé ou pas ce soir ? Une petite faute de français rigolote pour soulager tout ça, un peu d’humour pour camoufler le désastre de la soirée. Une soirée qui est sa vie en fait. J’ai souri, ça détend mon père, et j’ai répondu comme à chaque fois : Je viendé, je viendé. Je l’aime mon père, mais j’ai du mal à l’admirer. Souvent, quand je le regarde, il est à quatre pattes, alors forcément, ça manque un peu de hauteur tout ça. Paul, dit Polo, a 13 ans quand commence sa chronique d’une vie impossible, au milieu d’une famille infernale, où seul l’amour d’un père apporte un peu de lumière. Mais aimer quand on ne peut pas respecter est une douleur de plus. Seulement, ce jeune garçon drôle, lucide, que rien n’abat, a découvert une arme : les mots, et il sait désormais qu’on peut s’arracher à la fatalité. Y arrivera-t-il ? C’est une autre histoire. Celle de ce livre, où, sur un ton virevoltant, marqué par la vivacité, le sens du rythme et de la formule qui ont fait le succès de Confidences à Allah, Saphia Azzeddine donne la parole aux laissés-pour-compte de notre société, et raconte avec une verve irrésistible les drames et les espoirs d’une adolescence.
Ouragan
Alors que l’ouragan Ophelia menace New York, Ellen est en visite chez sa mère, qui refuse de quitter son appartement. Peter et Ben, deux étudiants en colocation, trépignent d’impatience à l’idée du spectacle et s’installent confortablement chez eux pour voir le phénomène. Lorsque la tempête s’abat sur la ville, elle emporte tout avec elle et c’est un autre défi qui commence : les survivants doivent affronter l’avenir, réparer les dégâts et panser leurs blessures. Charles ira de refuge en refuge pour retrouver son ex-femme et ses deux filles. Quant à Juliette, médecin urgentiste, elle tentera désespérément de sauver ses patients.
Mes mauvaises pensées
Pendant trois ans, je me suis rendue une fois par semaine chez le docteur C. À chaque séance, j’avais l’impression de lui donner un livre, il s’agissait toujours de liens, de séparations, de rencontres, à chaque séance, je construisais et déconstruisais un édifice amoureux. Mes mauvaises pensées est le récit de cette confession, j’ai voulu raconter le métier de vivre et le métier d’aimer. Ce n’est pas le récit d’une thérapie, ce n’est pas une légende, c’est un roman parce que c’est une histoire rapportée ; c’est l’histoire de ma famille, de l’Amie, de la Chanteuse, d’Hervé Guibert, c’est l’histoire de mes deux pays. Je n’ai jamais quitté l’Algérie, on m’a enlevée à l’Algérie, je n’ai jamais fait mes adieux, j’ai appris à devenir en France et je crois que je suis née deux fois. Mes mauvaises pensées est aussi mon retour vers le pays où j’ai laissé quelque chose qui n’a jamais cessé de grandir dans mon dos, et qui n’a jamais cessé de m’effrayer.
Il me semble souvent que j’écris des romans comme le ferait un cinéaste, et j’ai eu le sentiment très net de réaliser mon film, « Il y a longtemps que je t’aime, comme un écrivain compose un roman. Une fois le tournage passé, une fois le film achevé, je n’en avais pas fini avec l’aventure. Le désir de la réexplorer avec le recul, et avec les mots -ceux de l’écrivain ? ceux du cinéaste ?, s’est alors imposé. J’ai songé aux décors, aux comédiennes, aux techniciens, au cadre, aux figurants. Bref, j’ai tenté de constituer un making of d’un genre particulier qui ferait comprendre la double nature qui est la mienne. Et il me semble aujourd’hui, grâce à ce petit livre qui peut se lire aussi comme une autobiographie fragmentée, tendre encore davantage la corde sur laquelle j’essaie de cheminer, depuis longtemps déjà.
Quelques-uns des cent regrets
Elle portait des cheveux un peu plus longs que par le passé. Sa blondeur s’était mêlée d’argent. Son visage gardait la beauté simple qui en était la marque. A peine les rides l’avaient-elles tissé d’un mince réseau de blessures. Le temps s’était déposé en elle, avec sa fatigue et son poids, comme une poussière. Étaient-ce les années vécues sans la voir qui me faisaient la croire plus jeune qu’elle n’était en vérité ? A la mort de sa mère, le narrateur revient sur les lieux de son enfance, dans une petite ville du Nord inondée par la crue d’une rivière. Durant les trois jours qu’il passera là surgissent les figures disparues, celle de la mère bien sûr, jadis aimée plus que tout, et celle plus inquiétante du père absent dont la légende dit qu’il est mort dans une guerre lointaine. Roman poignant où, par petites touches, Philippe Claudel explore l’amour filial avec une extrême délicatesse et une surprenante réserve.
Grundlich
Si un jour tu écrivais cette histoire, tu devrais l’appeler Gründlich. Ce serait un drôle de titre. C’est un mot allemand, pas exactement traduisible. Disons que c’est l’idée de faire le boulot soigneusement, méticuleusement, jusqu’au bout, sans en laisser une miette. Elle aimait tant l’Allemagne. Elle a toujours été gründlich, ta petite fille. Elle t’a aimé gründlich, dès la première nuit. Tu étais si séduisant, dans ton malheur. Ensuite elle a fait le boulot gründlich, rien à redire. Elle t’a raccommodé, elle t’a réconcilié, elle t’a avalé tout entier, comme elle avalait les cerises, avec les noyaux. Si seulement tu avais voulu, elle t’aurait emmené au bout du monde. Et jusqu’en Chine, puisque tu y as rendez-vous, avec le secret de ta vie. Mais, petit juge, c’est loin, la Chine. Et un beau jour, tu le savais bien, elle te plaquerait là, tout seul avec un sac de cerises, dans les riantes avenues de ton joli quartier. Gründlich.
Ma belle,
Enthousiaste à l’idée de rencontrer sa belle-fille, Louise ne s’attend pas à devenir une marâtre de contes de fées. Avec Blanche cependant, elle se heurte à un mur de glace. Sublime, triste et mutique, la petite fille à la peau blanche comme la neige, aux cheveux noirs comme l’ébène et aux lèvres rouges comme le sang oppose à la bonne humeur de Louise un dédain constant, sous l’œil complice de son père qui, subjugué par la beauté de sa fille, est aveugle à ce qui se trame. Leur relation va vite s’empoisonner. Acerbe et drôle, Louise raconte la difficulté à trouver sa place de « belle-mère », ses complexes et ses insécurités exacerbées par l’ombre de l’ex-femme idéalisée. Camille Anseaume met en scène avec subtilité et humour la vie d’une famille recomposée et interroge les injonctions à la beauté, la rivalité féminine, l’hypersexualisation des filles, la responsabilité des hommes et des pères, la place qu’ils prennent et celle qu’ils oublient de prendre.
Réunis un soir, des amis se racontent leur premier amour.
« J’avais alors seize ans. Cela se passait au cours de l’été 1883. J’étais chez mes parents, à Moscou… » Dans la maison voisine, une princesse, jeune fille à la Tourgueniev, délicieuse, pure et volontaire, s’amuse de ses soupirants jusqu’au jour où elle-même succombe à l’amour.
Ce récit au charme cruel est une histoire vraie. L’adolescence de Vladimir fut celle de Tourgueniev. Il n’aima vraiment toute sa vie qu’une seule femme, sans en être aimé. Echos de sa jeunesse au milieu des serfs et des paysans russes, de ses peines amoureuses, ces trois nouvelles sont des chefs-d’oeuvre de vérité et de poésie.
Le Singe, suivi du Chenal
Foutu singe au sourire grimaçant ! Tout en dents ! L’œil vitreux. Un diable qui sort d’une boîte…
Hal l’avait l’avait précipité au fond d’un puits. Et voilà qui resurgit vingt ans plus tard. Le même. Avec ces ailes noires. Et comme un écho venu de l’enfer, ces horribles cymbales qui s’entrechoquent, signant à chaque fois un arrêt de mort.
Partout, l’ombre de la mort plane. Quand elle ne s’incarne pas dans le jouet le plus innocent, elle elle rôde dans le chenal, attirant par son chant, les vivants en sursis.
« Stella, quand viendras-tu de l’autre côté, sur le continent? » Traverser le chenal à 95 ans! Une invitation certes, mais au grand voyage…
Chez Stephen King, un rien dérape et le décor qui nous était familier prend soudain un avant-goût d’apocalypse.
Candide ou l’Optimisme
Chassé du château de son enfance, son « paradis terrestre », Candide est entraîné malgré lui dans une succession d’aventures calamiteuses. Il assiste à la mort de son rêve : celui d’un monde parfait. L’humanité tout entière serait-elle donc foncièrement mauvaise ? Candide s’étonne, s’offusque, se lamente… Perdant sa naïveté et son « optimisme », peu à peu il se résigne. La verve et l’ironie voltairiennes se conjuguent à merveille dans un conte à la fois grave et cocasse, qui, sous des airs de légèreté, soulève des questions philosophiques fondamentales.
L’accro du shopping à Hollywood
Depuis qu’elle s’est installée à Los Angeles avec Luke et Minnie, Becky croit vivre un conte de fées. La Cité des Anges ! Hollywood ! A elle les premières glamour, le shopping sur Rodeo Drive, le job de rêve d’habilleuse de star ! En vérité, Becky s’ennuie un peu. Luke est trop occupé à gérer la carrière de la superstar Sage Seymour, elle n’a été invitée à aucune soirée et pas évident de se faire de nouveaux amis quand on ne connaît que les employées du spa. Heureusement, tout cela va changer : Suze arrive, avec mari et enfants ! A elles la belle vie, Hollywood, les voici ! Sauf qu’au pays des stars, les apparences sont souvent trompeuses et notre incorrigible accro va vite comprendre à ses dépends que derrière les paillettes règne un monde sans pitié. Aveuglée par les sunlights, désireuse de se faire une place dans la A-list, Becky pourrait bien se brûler les ailes, et mettre en danger ce qu’elle a de plus cher : son couple, sa famille, son amitié avec Suze. A Hollywood plus qu’ailleurs, il n’y a pas de place pour les sentiments.
Lettres Persanes (extraits choisis)
Deux lettrés persans installés à Paris, Usbek et Rica, s’étonnent des modes de vie, des moeurs, des caractères des hommes et des femmes qu’ils découvrent avec le regard neuf d’une civilisation lointaine. Ces deux fins observateurs partagent leur surprise avec leurs amis et leurs serviteurs restés en Perse. Mais, bien vite, c’est leur système social qui les rattrape : le sérail se révolte, et les épouses d’Usbek sont en danger… Roman épistolaire incisif et caustique, les Lettres persanes usent du regard de l’étranger pour dénoncer « l’arme fatale » qu’est devenue la monarchie, ainsi que les ridicules et les malignités des hommes, occidentaux comme orientaux.
Combien ?
Noël 1990. Douglas Kennedy, alors écrivain fauché de 35 ans londonien d’adoption, est de retour à New York. La raison de ce pèlerinage : l’écriture d’un livre de voyage sur l’argent et les marchés financiers. N’y connaissant rien aux actions et aux investissements, notre auteur se lance dans une quête épique, à la poursuite du Dieu argent et de tous ses disciples. Et Kennedy de nous entraîner à New York, dans le Wall Street des yuppies, ex-gloires des années 80 ; dans la bourse de Casablanca, vaste analogie du souk ; dans les salles de marché futuristes et surréalistes de Sydney ; à Singapour, ville-pays toute entière vouée au culte de la toute-puissance de l’argent et de la consommation ; à Budapest, en pleine transition du communisme à l’économie de marché ; et Londres, la nouvelle Jérusalem. Une galerie de personnages riches, autant de visages, de masques et d’interprétations de l’argent. Une passionnante comédie humaine qui garde tout son sens aujourd’hui, à une époque où l’argent, même décrié, fascine plus que jamais, en restant le point de référence qui fait tourner le monde. En avoir ou pas, telle est la question.
L’art du jeu
Henry Skrimshander est une véritable star du baseball : dans l’équipe du Westish College, petite université du Wisconsin, il conclut tous ses matches par un sans-faute. Jusqu’au jour où il rate un lancer facile. Son destin, ainsi que la vie de quatre personnes, prennent alors un tournant décisif. Déstabilisé, Henry remet en cause la brillante carrière à laquelle il est promis. Guert Affenlight, le président de l’université, tombe contre toute attente éperdument amoureux. Owen Dunne, coéquipier homosexuel de Henry, s’embarque dans une liaison dangereuse, tandis que Mike Schwartz, capitaine de l’équipe de baseball, est pris de doute sur son avenir et sur le rôle de mentor qu’il a joué pour Henry. Enfin, Pella Affenlight, la fille de Guert, revient à Westish pour échapper à un mariage malheureux et recommencer une nouvelle vie. Alors que les derniers matches de la saison approchent, ces cinq personnages vont devoir affronter leurs espoirs, leurs angoisses et leurs secrets les plus intimes. Ensemble, ils vont s’aider à trouver leur voie et tisser de nouveaux liens. Tendre et subtil, L’Intelligence du jeu évoque, à travers des personnages attachants, aussi bien l’amitié, l’amour et la famille, que les aspirations de chacun, l’ambition et ses limites.
La gifle
Provocant, urgent, impitoyable, un roman coup de poing, une révélation dans la lignée d’un Don DeLillo ou d’un Jonathan Franzen. Lors d’un barbecue entre amis, un adulte gifle un enfant qui n’est pas le sien. Un incident qui va créer une onde de choc parmi les invités et provoquer une série d’événements explosifs. Mais aussi révéler, derrière les belles apparences, le racisme ordinaire, la drogue, l’alcool, la honte et une extrême solitude. Tour à tour violent et bouleversant de tendresse, un très grand roman qui dresse, avec une formidable lucidité, le tableau d’un Occident en pleine confusion. Ce roman tient son lecteur sur la brèche, le force à repousser ses limites, à questionner les thèses paresseuses, le provoque et le fait se tortiller de malaise sous l’apparence rassurante d’une lecture passionnante.
La maison des Hollandais
Danny Conroy grandit dans une somptueuse demeure en banlieue de Philadelphie. Malgré un père distant et une mère partie sans laisser d’adresse, il peut compter sur l’affection des sa soeur adorée, Maeve, l’intelligence et la drôlerie incarnées. Unis par un amour indéfectible, ils vivent sous l’oeil attentif des « Hollandais », les premiers propriétaires de la maison, figés dans les cadres de leurs portraits à l’huile. Jusqu’au jour où leur père leur présente Andrea, une femme plus intéressée par le faste de la bâtisse que par l’homme qui la possède. Ils ne le savent pas encore, mais pour Maeve et Danny c’est le début de la fin. Et une fois adultes, ils n’aurontt de cesse de revenir devant la maison des Hollandais se heurter aux vitres d’un passé douloureux. A travers le destin de ces deux quasi-orphelins, Ann Patchett tisse un roman subtil et pénétrant sur les liens et les lieux de l’enfance-qui nous hantent.
La tentation de l’oubli
Au lendemain de leur remise de diplôme, Cécile, Norma et Amanda, trio inséparable depuis l’université, envisagent la suite de leur parcours sous le sceau de l’amitié. Côté cœur, si le chemin de l’élégante Cécile semble tout tracé – épouser enfin Peter -, l’avenir de ses deux amies paraît plus incertain : peu sûre d’elle, Norma souffre d’un handicap physique difficile à assumer. Quant à Amanda, d’origine modeste, elle aspire désespérément à un beau mariage… Pour réaliser leurs rêves, les » trois mousquetaires » – comme elles se surnomment – vont empoigner leur destin, côte à côte. Jusqu’au jour où l’une des trois jeunes femmes est mêlée à un terrible scandale, touchant de près leur famille et mettant en péril leur si précieuse amitié. Ne pouvant fermer les yeux, elles vont devoir choisir entre les liens du cœur et ceux du sang.
Pour le meilleur et pour le pire
Jenny Rakowsky est sur le point d’épouser le séduisant Jay Wolfe, un riche avocat d’affaires. Brillante avocate elle aussi, elle défend les causes perdues des femmes en détresse. Malgré leur différence de milieux sociaux, la famille de Jay accueille chaleureusement la jeune femme, lui confie la tâche de défendre leur propriété ancestrale, convoitée par des promoteurs sans scrupules. Mais une ombre surgit du passé : Jill, une jeune fille de dix-sept ans, son enfant, que Jenny avait cachée à tous, et qui n’a aucune intention de s’effacer une seconde fois dans la vie de sa mère. Déchirée entre le désir de retrouver sa fille et la peur de briser son avenir, Jenny devra, seule, faire face aux exigences du cœur. Parviendra-t-elle à préserver son secret? Ses ennemis en profiteront-ils pour l’abattre? Jill, que Jenny aime et rejette à la fois, réussira-t-elle à oublier que sa mère l’a abandonnée dès sa naissance ? Forte mais vulnérable, Jenny Rakowsky est une inoubliable figure de femme, moderne et éternelle.
Œdipe Roi
« Malheureux ! Puisses-tu Jamais n’apprendre qui tu es ! »
Averti par un oracle qu’il tuerait son père et épouserait sa mère, Oedipe fuit les lieux de son enfance, espérant ainsi préserver Polype et Mérope, ses parents présumés. Que ne lui a-t-on dit, hélas, qu’il était en réalité le fils de Laïos ! Cette cruauté du sort l’amène à commettre à son insu un acte criminel.
Ignorant du drame qui se joue, aveuglé par le hasard, Oedipe court à sa perte. Il tue un voyageur qui lui barre la route, libère Thèbes de l’emprise de la Sphinx et épouse, en récompense de sa bravoure, la reine de la cité : son terrible destin s’accomplit inéluctablement.
L’égoïste romantique
Cette histoire débute en l’an 2000. Oscar Dufresne a trente-quatre ans. C’est un écrivain fictif, comme il y a des malades imaginaires. Il tient son journal dans la presse pour que sa vie devienne passionnante. Il est égoïste, lâche, cynique et obsédé sexuel – bref c’est un homme comme les autres. Ainsi l’auteur définit-il son livre, journal d’un people et chronique d’une génération : » Il faudrait inventer pour le délire dufresnien, en hommage à Malraux, la dénomination d’antijournal. C’est un miroir déformant que je promène le long de mon nombril. «
Le médecin malgré lui
(Inclus : La scène à jouer) – Sganarelle, le faiseur de fagots, est dans de beaux draps : voici que, par une ruse vengeresse, sa femme le fait passer pour médecin. Le vieux Géronte, qui l’a fait mander pour guérir sa fille, semble perplexe face aux explications de ce docteur peu orthodoxe… Les cocasseries de Sganarelle et son charabia scientifique suffisent à tromper la crédulité de la patiente et de son entourage. Et, pour comble de l’ironie, le faux médecin a affaire à une fausse malade !
Les Fourberies de Scapin
(Inclus : La scène à jouer) – En l’absence de leurs pères, deux fils de bonne famille, Léandre et Octave, tombent amoureux, l’un d’une belle Égyptienne, l’autre d’une jeune fille pauvre et éplorée. Ils n’en font qu’à leur tête. Quel effroi quand les deux garçons apprennent le retour de leurs pères respectifs ! Un seul homme peut leur venir en aide : Scapin, le valet de Léandre. Son inventivité et sa malice sont ses atouts : pères amadoués, amants contentés. La plus célèbre farce de Molière mène un rythme soutenu, mêlant des quiproquos savoureux, des répliques bien senties et quelques coups de bâton sur le dos des maîtres !
Phase Terminale
Pour Helen, vingt ans, et ses parents, le verdict est tombé, brutal comme une condamnation à mort : la jeune fille est atteinte d’un cancer du cerveau en phase terminale. Un seul espoir : l’Institut Forbes, à Miami, spécialisé en cancérologie, où des rémissions spectaculaires ont été obtenues. Au même moment, Sean Murphy, un jeune chercheur en biologie moléculaire, décide d’y effectuer un stage. Là, il découvre avec inquiétude que, loin de lui faire partager leurs découvertes, les responsables de l’Institut les entourent d’un secret impénétrable. Le romancier de Virus et de Naissances sur ordonnance nous entraîne une fois de plus, au rythme d’un extraordinaire suspense, dans ces zones troubles où se croisent la performance médicale et les appétits financiers, où les prodigieuses avancées de la recherche moderne sont cyniquement compromises par les marchands d’espoir au prix fort.
Le Cid
Rodrigue et Chimène s’aiment et s’apprêtent à se marier. Mais lorsque le comte de Gomès, le père de Chimène, donne un soufflet à don Diègue, celui de Rodrigue, c’est au jeune homme que revient le devoir de laver, dans le sang, l’outrage fait à son vieux père. Rodrigue a « du coeur », mais il ne sait que faire : mourir sans offenser Chimène ? Se venger et la perdre ? Cruel dilemme.
Le Cid est un poème amoureux. Corneille raconte l’histoire d’une jeunesse que ses aînés condamnent au renoncement et que les sentiments poussent à la révolte.
Le journal de moi… Maman
Elle est là. Posée sur mon ventre, toute nue contre moi. Je ne sais pas comment faire pour réussir à la serrer hyperfort sans l étouffer, tant qu à faire tout en la regardant. Je louche pour la voir, je recule la tête pour l admirer. C est moi qui l ai sortie, je l ai prise de mes mains et posée sur moi, je n en reviens toujours pas. Pour Muriel, une nouvelle aventure commence : l exploration (mouvementée) de la parentalité ! Pas si simple la vie à trois. Loin des lieux communs et toujours avec humour, elle partage avec nous sa fierté d être mère, le plaisir de voir grandir son enfant jour après jour et, aussi, ses grands moments de solitude les nuits sans sommeil, les coups de stress et les coups de blues, la vie de couple en pointillé, bref tout ce qui fait le sel et le poivre de ce grand bonheur.
Camp Rock (4) – Numéro 1 !
Dès 9 ans – Le dernier album des Tous pour un est un succès ! Pour fêter ça, leur maison de disques décide d’organiser une grande fête à Camp Rock. Des dizaines de stars sont invitées, et parmi elles, une fille un peu particulière. l’ex petite amie de Shane ! Mitchie ne peut pas s’empêcher d’être inquiète : et si la jeune fille voulait récupérer le beau chanteur ?
Hannah Montana – En direct de Londres !
Pour les 10-12 ans –
Hannah Montana est à Londres pour un concert exceptionnel! Miley Stewart, elle, a très envie de visiter la ville. Entre deux répétitions, elle rencontre des étudiants américains et découvre la capitale anglaise grâce à eux. A l’approche du concert, Miley doit relever deux défis: ne pas décevoir ses nouveaux amis et tenir la promesse qu’elle a faite à Lilly…
Seul ce qui brûle
Je ne sais si vous avez eu le terrifiant privilège de connaître la passion d’amour. C’est le plus vertigineux des abîmes dans lequel il soit possible à l’homme de descendre. Un abîme de flammes et de souffrances. Inspiré d’une nouvelle de Marguerite de Navarre, ce roman – qui se passe au XVIe siècle – raconte l’histoire cruelle et sublime d’un châtelain, Sigismund d’Ehrenburg, et de son amour fou pour sa jeune épouse, Albe. Dévoré par la jalousie, il la condamne à un châtiment terrible…
Camp Rock (7) – A prendre ou à laisser !
Dès 9 ans – Pour Tess, Camp Rock est la première étape avant la gloire. Quand Rex Riley, un célèbre producteur, arrive au camp, elle saute sur l’occasion. La jeune fille est prête à tout pour signer un contrat avec lui. Mais Shane se méfie : Rex Riley n’a pas une très bonne réputation dans le milieu. Et si le producteur n’était pas là seulement pour trouver de nouveaux talents ?
1492
1492 : cette année-là, trois caravelles rencontrent un continent ; les musulmans et les juifs sont chassés d’Espagne ; Bretagne et Bourgogne s’intègrent à la France ; l’Angleterre, délaissant le continent, se tourne vers les mers et les colonies…
1492 : l’Europe découvre le tabac, la pomme de terre et la syphilis. La première grammaire en langue vulgaire est imprimée à Salamanque. Venise s’efface devant Anvers au cœur de l’économie-monde. On voit naître les prodromes de la Réforme et de l’humanisme rationaliste. 1492 : année décisive, année bifurcation où naît l’Europe moderne. Un bouillonnement de faits, d’idées, de personnages, recréé sous nos yeux par l’auteur d’Histoire du temps et de La Vie éternelle, roman.
Ascensions – 1 – La Structure-Monde
Bande Dessinée en état quasi-neuf
Ce que je retire de tout ceci, c’est qu’on est condamnés à errer comme des cons dans un immense tas de ruines vide, où le seul passe-temps est de se faire berner par des événements incompréhensibles…
Trop bien.
Né approximativement en 1981, Bouss (Adrien Bousson) passe la majeure partie de sa jeunesse à dessiner, tout et n’importe quoi, reclus dans sa tanière. Totalement contaminé par le virus du dessin, il… (en fait, on va faire très synthétique et sauter plein de passages super pas importants) et bien il part direction l’ENAAI, une toute jeune école d’arts appliqués, à Chambéry, où il se sent comme une carpe dans l’eau et fait moult progrès (parce qu’il en avait besoin, le bougre). Le diplôme passé, il crée un bon p’tit nombre de projets BD plus où moins farfelus et décalés, et hop, direction Angoulême, pour aller voir les éditeurs directement sur place.. Et là, miracle absolument impensable pour ce petit être improbable, les éditions Le Cycliste s’intéresse à l’un de ses projets ! Non, c’est vrai, sérieusement. Alors du coup Bouss est super content et il se met à bosser comme un malade sur sa première série : « Ascensions », l’histoire d’une quête pas comme les autres…
A partir de 9 ans – Mon nom est Paddle, Kid Paddle. Avec mes potes, Horace et Big Bang, on a une spécialité : les idées ! Au moins douze par minute. Cette fois-là, il s’agissait de sauver les grenouilles du labo – surtout Globax – du scalpel affuté de la prof de bio…
L’homme au désir d’amour lointain
Sa voiture était couverte de poussière collée par le sel de la mer. Il sortit de Mittelbourg et avisa bientôt une station-service. Il choisit le programme le plus complet, avec lustrage spécial. On indiquait même la durée : dix-huit minutes (…)
Sous les rouleaux bleus et les ruissellements de mousse, il se dit qu’il était là dans le seul endroit où un homme pouvait pleurer tranquillement (…), et il sifflota souvent. Il pensa une fois de plus à la question du Prince André, voyant passer Natacha : « Pourquoi est-elle heureuse ? » Et il la tourna dans tous les sens, essayant aussi avec « malheureuse », tantôt sur la Reine Ilma, tantôt sur Susah la Noire. Et il lui apparut que cette formidable curiosité était bien la question centrale de tout roman.
Il écrirait un jour un roman, pour répondre à cette seule question. Ce ne serait pas un de ces romans à clés qu’il détestait. Il dirait tout. Par exemple, pour raconter son séjour en Villanovie, il n’inventerait pas un trop commode pays imaginaire. Il écrirait la plus longue dépêche de sa courte carrière diplomatique. Il tâcherait de la faire complète, circonstanciée, mais simple, à la première personne du singulier ; la plus modeste des personnes, contrairement à l’idée reçue. Il sifflota encore (…)
Il prit lentement la route de Trieste.
Retour sur Mars
Six ans après les premiers pas de l’homme sur Mars, le géologue Jamie Waterman, mi-Anglais, mi-Navajo, ne peut résister au magnétisme que la mystérieuse planète exerce toujours sur lui. Capitaine de la seconde équipe d’exploration, il doit mener à bien la mission scientifique qui lui incombe, malgré les intérêts qui l’opposent à Dex Trumball, le fils du milliardaire qui finance l’expédition. Mais il y a beaucoup plus en jeu que les sentiments personnels de Jamie et la sécurité de ses équipiers. Ce monde hostile et énigmatique dissimule encore d’incroyables secrets – comme cette construction improbable perchée sur une falaise, que Jamie a aperçue lors de son premier voyage sur la planète rouge… Après Mars, premier volet d’une série de romans consacrés à l’exploration de notre système solaire, voici la suite de l’expédition sur la planète ronde.
Origines
Tout, dans la mort de Kera Jacobsen, indique une overdose – mélange d’héroïne et de fentanyl, un cocktail ravageur. Sauf que l’autopsie pratiquée à l’institut médico-légal de New York par Laurie Montgomery et Aria Nichols, une interne brillante et rebelle, révèle que les pathologies ne correspondent qu’en infime partie à celles d’une mort par overdose et… que la jeune femme était enceinte d’une dizaine de semaines.
A défaut de trouver le père, et ce sur les conseils d’une amie et collègue, Aria fait appel à une méthode controversée, unique moyen de remonter la piste mortelle : la généalogie génétique. Jusqu’au jour où son amie est assassinée…
En prise directe avec les bouleversements médicaux, scientifiques et éthiques au coeur de notre actualité, Robin Cook explore les enjeux d’une industrie en plein essor dans un de ses meilleurs thrillers.
« Avec Origines, Robin Cook met en lumière la généalogie génétique et les questions de respect des données personnelles et de la vie privée soulevées par des bases de données ADN, en expansion permanente. »
Amours Fragiles – 5 – Résistance
Bande Dessinée en état quasi-neuf – Printemps 1943, sud-est de la France. Martin est revenu occuper son poste d’officier allemand après être allé enterrer son père en Allemagne. Très vite, il cherche à retrouver Katarina, devenue Catherine. Mais celle-ci a quitté les lieux pour Lyon, où elle a rejoint André-Louis, passé depuis peu dans la clandestinité. Tandis que Martin s’interroge sur son avenir – on soupçonne un général récemment arrivé de Berlin de vouloir réduire les effectifs de la Wehrmacht en France pour renforcer le front de l’Est -, Catherine saute le pas et décide de s’engager dans la Résistance… » 1932. L’Allemagne traversait une crise sans précédent. Mon père, comme de nombreux compatriotes, voyait en Hitler le seul homme capable de la redresser. Je désapprouvais en silence… C’est à cette époque que Katarina vint habiter en face de chez nous. Je découvrais des sentiments inconnus jusqu’alors… Les choses auraient pu être simples, s’il n’y avait eu ma timidité et, surtout, l’arrivée des Nazis au pouvoir… »
Cette semaine, c’est la fête à East High ! Chaque jour, les élèves doivent relever un nouveau défi. Et l’événement le plus attendu, c’est le bal… Cette fois, ce sont les filles qui invitent les garçons ! Gabriella a bien l’intention d’y aller avec Troy. Mais elle oublie vite le bal quand elle surprend une conversation téléphonique de sa mère… Devra-t-elle de nouveau déménager, et quitter East High où elle est si heureuse ?
Le mystère de l’élipsovirus
Suite à une catastrophe écologique, la pomme de terre a quasiment disparu ! Un mystérieux convoi part à sa recherche, et espère bien la ramener dans nos assiettes… Contenu scientifique : Tout le monde a entendu parler de Parmentier, mais sait-on comment, venue des Amériques, la pomme de terre a pu prendre pied sur le continent européen, pourquoi ici et là elle a été la cause de famines ou a permis au contraire à de nombreuses populations de les éviter ? Connaît-on bien toutes les utilisations possibles de son amidon ainsi que tous les moyens qui existent maintenant pour améliorer ses qualités ou même simplement créer de nouvelles variétés ? La pomme de terre est un matériel de choix non seulement pour les recherches dans divers domaines mais aussi pour enseigner les Sciences Naturelles à l’école.
Dès 8 ans – Sur l’île aux Dragons, où vivent Cham, Nyne et leur père, le Grand éleveur du royaume, trois œufs sont sur le point d’éclore…Les enfants sont tout excités : c’est la première fois qu’ils vont assister à une naissance de dragons ! Deux des oeufs sont beiges; le troisième est d’un beau gris bleuté. C’est Nyne qui l’a trouvé sur la plage, et elle devine que ce bébé-là ne sera pas comme les autres…
Il y a quelque chose de commun entre le « pantagruelion » du Tiers Livre de Rabelais et la confiture verte du comte de Monte-Cristo. Ils sont faits du même végétal mythique, celui qui déclenche dans l’esprit d’Arthur Rimbaud la « fanfare atroce » où il « ne trébuche point ». Cette substance psychotrope, connu sous le nom arabe de hâchich (herbe), fut probablement rapportée de Terre sainte en Europe par les croisés du 11ème siècle. Récit onirique, fable, essai, description scientifique, tous les genres littéraires ont puisé à cette source empoisonnée.
RABELAIS – DUMAS – GAUTIER – NERVAL – BAUDELAIRE – RIMBAUD et JARRY nous proposent une fascinante promenade littéraire dans ce jardin interdit.
Mouhamadou Dia – Corps célestes
Catalogue de l’exposition du peintre au Musée Théodore Monod d’Art Africain de Dakar, du 8 au 22 novembre 2022.
« Les cimaises du musée Théodore Monod de l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN) abritent, depuis hier, l’exposition de 26 œuvres du peintre Mouhamadou Dia. Intitulée »Corps célestes », l’exposition met en exergue différentes facettes de la lutte. Des prises (caxabal, japanté, soll, weyeule, rignane, songo, etc) au mystique (debadeb, kharfafoufa) en passant par l’aspect culturel (tuss, nguemba li, etc.) tout y passe. Le vernissage a eu lieu hier en présence du ministre en charge de la Culture sortant Youssou Ndour. Lequel a reconnu que cette exposition a plongé les visiteurs dans toutes les facettes de la lutte avant de la qualifier de »fantastique ». A juste raison. »
Pension de famille
Après une aventure qui m’avait entraînée tout à la fois dans le mariage, dont j’étais sortie, et dans de passionnants voyages, dont j’étais revenue, je vivais à Bornemouth avec deux enfants à charge et la menace d’un désastre financier. C’est alors que Tante Patience, redoutable vieille fille qui prodiguait ses conseils à tous vents, m’enjoignit de renoncer aux hommes et de gagner ma vie en ouvrant une pension de famille élégante et de très bonne tenue. Je consultai la famille. Ma mère, qui ne s’était souciée jusque-là que de l’imminence d’un découvert en banque et de la terreur que lui inspirait la traite des Blanches, se figea comme une statue de l’île de Pâques et émit un seul mot : folie. Lawrence, obnubilé par son génie littéraire qui bientôt éclairerait le monde, encouragea ses craintes avec un talent déconcertant. Leslie ricanait en se souvenant probablement des affaires embrouillées où le précipitaient les femmes, les armes, les bateaux, et la bière. Par chance, l’absence de Gerald m’épargna ses commentaires. Il était parti avec pour bagages accompagnés des boîtes de coléoptères, des caisses de lézards, des fientes d’oiseaux aux relents empestés et quelques serpents conservés dans l’alcool. Finalement et en dépit de la tiédeur des encouragements de mon entourage, la perspective me sembla prometteuse et je décidai de tenter l’aventure. Péripéties, quiproquos et aventures hilarantes se succèdent dans cette pension de famille. Ce livre est un trésor d’humour!
Mon cœur, tu penses à quoi ?
Tout va bien dans votre petite famille. Jusqu’au jour où rentrant gaiement chez vous, vous trouvez l’Homme effondré sur le canapé – » Qu’est-ce qui ne va pas, mon bébé ? » Il vient d’être poliment viré de son très important poste de P-DG au profit d’un crétin de quarante ans et quelque. La mode est au « jeunisme ». Certes, votre mari va recevoir beaucoup d’argent pour adoucir son départ, mais il adorait son travail et il est au bord du suicide. Pourtant le pire est peut-être pour vous. Toutes vos copines vous préviennent. Un homme qui n’a pas préparé sa deuxième vie est un véritable calvaire. Égaré, il traînasse dans les couloirs comme un môme qui s’embête. Vous dérange toutes les cinq minutes. Oublie son portable dans le frigo. Vous lui suggérez plein d’activités : jogging (il a mal au pied gauche), tennis (il souffre du coude droit), piscine (tous les enfants des écoles font pipi dans l’eau), écrire le livre de sa vie (quelle vie ? mais elle est finie, sa vie !), visiter le Louvre avec son petit-fils Attila (et des milliers de Japonais qui empêchent de voir la Joconde), etc. Rien ne lui plaît. Si ! le golf. Si vous aviez su… !
La France, une création capétienne
Les Capétiens ont régné sur la France durant un peu plus de huit siècles. Grâce à leur dynamisme, à leur ténacité, à leur volonté sans faille, ils parviendront à créer la nation que nous connaissons aujourd’hui … Chez tous ces souverains, on admire une souplesse tenace sans laquelle la France n’existerait pas. Certes, nous avons connu des monarques de plus ou moins grande valeur, mais pas un seul n’a été véritablement médiocre, car ils ont toujours eu pour objectif la grandeur et le prestige de leur royaume.