Pas ce soir, je dine avec mon père
Mon père a décidé que son combat d’une vie serait de ne pas mourir. De ne pas mourir, donc de ne pas vieillir. D’arrêter le temps ? Au début, je croyais qu’il était le seul atteint. Et puis je me suis aperçue que la génération suivante était pire. Voilà le problème. Les gens ne veulent plus mourir. Alors ils volent la vie de leurs enfants. Ce sont des ogres. » M. R. Comment une jeune femme peut-elle grandir quand son père refuse de le faire ? A la fois drôle et pudique, tendre et cruel, ce premier roman sur la confusion des âges nous concerne tous.
Du Rififi pour Héraklès
Héraklès saisit son arc dans son dos, il décocha quatre flèches coup sur coup et tua sa femme et ses trois enfants. — Et voilà ! En un quart d’heure ! triompha méchamment Héra en toisant Zeus, effondré. Pour se venger de Zeus, son mari infidèle, Héra provoque une immense colère chez Héraklès, le fils de Zeus et de la belle Alcmène. Afin que les dieux lui pardonnent son crime monstrueux, Héraklès doit accomplir de gigantesques travaux… Héraklès travaille… et le lecteur s’amuse !
Beaux rivages
Une radiographie de la séparation d’Adrien et A., qui se quittent après huit ans d’amour.
C’est une histoire simple, universelle. Après huit ans d’amour, Adrian quitte A. pour une autre femme ; Beaux rivages est la radiographie de cette séparation.
Quels que soient notre âge, notre sexe, notre origine sociale, nous sommes tous égaux devant un grand chagrin d’amour.
Les larmes rassemblent davantage que les baisers.
J’ai écrit Beaux rivages pour tous les quittés du monde.
Pour ceux qui ont perdu la foi en perdant leur bonheur.
Pour ceux qui pensent qu’ils ne sauront plus vivre sans l’autre et qu’ils ne sauront plus aimer. Pour comprendre pourquoi une rupture nous laisse si désarmés. Et pour rappeler que l’amour triomphera toujours. En cela, c’est un roman de résistance.
Les objets participent à la mémoire du temps. Des milliers de souvenirs jalonnent ainsi l’extraordinaire vie de Johnny Hallyday, l’idole de plusieurs générations, depuis les années 1960 à aujourd’hui. Johnny chanteur, Johnny acteur, Johnny rocker, Johnny bête de scène, Johnny pilote, Johnny star. Plus de 600 photos d’objets racontent le parcours de ce géant, des disques aux autos miniatures, des accessoires de mode aux magazines, en passant par des jouets, porte-clés, briquets, affiches, billets de concerts, livres, gadgets, photographies, publicités. Ils ont participé à la construction de la légende. Ce livre est leur histoire.
Flashback stage
Considéré comme le meilleur photographe de scène français, Patrick Carpentier a suivi Johnny pendant près de 20 ans. A l’heure où l’idole entame le » flash-back » de ses prestations, les plus belles images de ces années constituent un témoignage d’autant plus exceptionnel que les accompagnent les anecdotes ou propos recueillis auprès de l’artiste ou de ses proches par le journaliste Alain Morel qui, pour Le Parisien, Gala, Ciné Télé Revue, Entrevue, Télé Stars et autres, avait le privilège d’être constamment aux premières loges.
Tout a été dit sur le déroulement et les hommes de la révolution russe et rien sur leur vie quotidienne. Entre l’assassinat de Raspoutine, l’abdication du tsar au début de 1917 et l’insurrection d’octobre, se déroulant parmi les canonniers ivres, des demoiselles de téléphone qui s’évanouissent, comment vivent les gens ? Que pensent-ils ? Que disent-ils ? Quels sont leurs attitudes, leurs moeurs, leurs amours, leurs loisirs, leurs faims, leurs rêves ? Il fallait un jour aborder ces évènements trop longtemps « sacralisés » par l’amour ou l haine, avec un oeil neuf, s’attarder au « jeu » du populaire plus qu’à sa « mission », s’attacher davantage au « théâtre de la rue » qu’aux influences des émigrés, se rapporter à la magie des mots plus qu’à la politique chez un peuple longtemps opprimé, encore analphabète à 80%. Ainsi, tandis que Kerenski se fait porter comme un pape au-dessus de la foule, la naïveté des petites gens, qui se voient bientôt libérés de la guerre et de la misère, explose en mille manifestations inédites : « stock-car » gigantesque, chasse aux prétendus tireurs de toits, banquets où l’on mange « gras », parades égalitaires précédées d’ »Egéries » et de « Libertés éclairant le monde » !… Mais Lénine survient ! Dès lors, le bref été d’une Russie bourgeoise va être effacé par le mécanisme implacable, mis au point par une petite équipe, dirigée par un homme génial réclamant la « paix immédiate », la « terre aux paysans », « le pouvoir aux soviets ». Ce seront maintenant les terribles labours de l’hiver 1917-1918, de gigantesques explosions d’idées, des cohortes de gens affamés de pain et d’espoir qui vont bientôt écouter Maïakovski leur crier : « Nous sommes ceux que la nuit phtisique a vomis. »
Sur une planète marquée par les conflits, les catastrophes naturelles et de fortes inégalités Nord-Sud, les professionnels de l’humanitaire et du développement ont fort à faire. Loin du mythe des french doctors, c’est aujourd’hui une multitude de médecins, infirmières, ingénieurs, logisticiens, administrateurs qui consacrent leur énergie aux populations défavorisées. Au sein d’associations ou d’institutions, au siège ou sur le terrain, en tant que bénévole, volontaire ou salarié, l’engagement peut prendre de nombreuses formes. Mais attention, avoir la vocation ne suffit pas : organiser un camp de réfugiés, acheminer l’aide alimentaire ou construire une école requièrent des compétences précises. Ce guide vous présente tous les métiers et formations permettant d’accéder à ce monde à part. Les témoignages de volontaires vous donneront les clés pour vous engager dans cette voie passionnante.
Au bonheur des ogres
Benjamin Malaussène a un drôle de métier : bouc émissaire au service réclamations d’un grand magasin parisien où il est chargé d’apitoyer les clients grincheux.
Une bombe, puis deux, explosent dans le magasin. Benjamin est le suspect numéro un de cette vague d’attentats aveugles. Attentats ? Aveugles ? Et s’il n’y avait que ça !
Quand on est l’aîné, il faut aussi survivre aux tribulations de sa tumultueuse famille : la douce Clara qui photographie comme elle respire, Thérèse l’extralucide, Louna l’amoureuse, Jérémy le curieux, le Petit rêveur, la maman et ses amants…
Le tout sous les yeux de Julius, le chien épileptique, et de Tante Julia, journaliste volcanique.
Quel cirque ! Avec ce premier tome des aventures de Malaussène, on plonge avec bonheur dans un univers baroque.
Pennac multiplie les personnages secondaires, les digressions. Ça grouille comme dans une fourmilière. Le rire n’est jamais loin des larmes, le sordide côtoie le sublime.
Le facteur des Abruzzes
Helena, qui guette le retour du violeur de sa fille avec un fusil depuis trente ans pour le tuer et lui faire payer la dette de sang, accueille la veuve du docteur avec des youyous. Les femmes de la vallée affluent de toute part, échevelées, en babouches, et demandent d’une même voix des nouvelles de leur sang. « Le medico l’a-t-il regardé de près ? qu’a-t-il vu de déplaisant ? laquelle d’entre elles vivra centenaire ? laquelle s’enrichira, et a-t-il toujours sa grosse seringue qui traverse le bras d’un côté à l’autre ? » Assimilent-elles le sang au marc de café ? Partie sur les traces de son mari biologiste mort dix ans plus tôt, Laure découvre Malaterra, un village perdu des Abruzzes. D’abord considérée comme une intruse, elle va peu à peu se faire adopter par la population composée de personnages drôles ou émouvants aux destins singuliers : Helena, qui a pendu sa fille déshonorée au figuier de son jardin ; le bouquiniste kosovar à qui personne ne parle dans sa boutique poussiéreuse ; Mourad, le boulanger qui propose à Laure de l’épouser ; Yussuf, le facteur qui fait sa tournée même s’il n’a pas de courrier à distribuer… La présence de Laure bouleverse le cours des choses : les langues se délient et des secrets refont surface…
Paroles du Jour J
Librio vous propose une série de témoignages exceptionnels, recueillis par Jean-Pierre Guéno auprès des auditeurs de Radio France.
Titres déjà parus : Paroles de Poilus (Librio n° 245), Paroles de détenus (Librio n° 409), Mémoire de maîtres, paroles d’élèves (Librio n° 492), Paroles d’étoiles (Librio n° 549) et Premières fois (Librio n° 612). C’est une histoire à mille voix, écrite dans l’émotion du moment : elle nous raconte le débarquement, ses préparatifs, et la bataille de Normandie. Découvrez les lettres et les journaux intimes que les soldats alliés, les civils et leurs ennemis ont écrits au milieu des combats, sur les bateaux, sur les plages ou dans les haies du bocage.Confidences, dernières volontés, déclarations d’amour ou d’effroi… Chacun de ces textes reflète le besoin vital de laisser une trace en cas de disparition. Au fil des pages, il n’y a plus d’adversaires, de civils ou de militaires, mais seulement des hommes, des femmes et des enfants jetés dans la tourmente. Ils écrivent dans la fièvre de l’action, de la peur, de l’attente ou de la joie, pour nous faire vivre de l’intérieur l’un des plus grands séismes de l’histoire.
Le Mystère d’Edwin Drood est le dernier roman de Charles Dickens, mort en 1870 avant d’avoir pu l’achever. La narration est centrée sur la disparition inexpliquée du jeune Edwin Drood, en apparence comblé par son oncle John Jasper, maître de choeur à la cathédrale de Cloisterham, ainsi que par la perspective d’un mariage avec l’orpheline Rosa Bud. Jasper mène tout d’abord l’enquête, mais suscite bien vite les soupçons du lecteur, car il mène une double vie, opiomane à ses heures et amoureux de Rosa. De surcroît, Jasper ignorait qu’Edwin et Rosa avaient rompu leurs fiançailles, la veille même de la disparition. Le texte de Dickens s’arrête avec l’apparition d’un détective prétendant s’appeler Datchery, dont la crinière blanche laisse à penser qu’il est, sous un déguisement, un personnage déjà connu du lecteur. Depuis plus d’un siècle, lecteurs, écrivains et critiques tentent d’élucider l’énigme.
Corps et ame
À New York, dans les années quarante, un enfant enfermé dans un sous-sol regarde les chaussures des passants. Pauvre, sans autre protection que celle d’une mère excentrique, Claude Rawlings semble destiné à demeurer spectateur d’un monde inaccessible. Mais dans la chambre du fond, enseveli sous une montagne de vieux papiers, se trouve un petit piano désaccordé. En déchiffrant les secrets de son clavier, Claude va se découvrir lui-même : il est musicien. Ce livre est l’histoire d’un homme dont la vie est transfigurée par un don. Son voyage, jalonné de mille rencontres, amitiés, amours, le conduira dans les salons des puissants, et jusqu’à Carnegie Hall. La musique, évidemment, est au centre du livre musique classique, grave et morale, mais aussi la pulsation irrésistible du jazz. Autour d’elle, en une vaste fresque foisonnante de personnages, Frank Conroy brosse le tableau fascinant, drôle, pittoresque et parfois cruel d’un New York en pleine mutation.
L’hypothèse des sentiments
Pendant quelques mois, ils vécurent chacun des moments que la vie réserve aux amants intelligents. Ils goûtèrent avec étonnement au privilège d’apesanteur qui accompagne les embrasements réussis. Et leur liaison fut d’envergure si variable qu’ils purent croire, les jours fastes, qu’elle avait la densité d’une passion.
Feux d’été
Juillet 1936. Barcelone. Dans l’exaltation du combat contre les militaires putschistes, la jeune anarchiste Valentina fait la connaissance du militant des Jeunesse communistes Ramon Mercader (qui se rendra célèbre quatre ans plus tard en assassinant Trotski). Mais c’est du cousin de Mercader, Artur, un jeune bourgeois romantique, que Valentina tombe éperdument amoureuse. Elle est prête à remuer ciel et terre pour le faire sortir des geôles clandestines stalinienne où, accusé de collaboration, il est torturé. Dans une Barcelone acculée, bombardée quotidiennement, encerclée par les forces de Franco, et tandis que s’annonce la défaite des républicains, Valentina sait qu’elle devra prendre tous les risques pour sauver son amant. Inspirée par les chefs-d’œuvre de Tolstoi, Nuria Amat, nous plonge au plus sombre de la guerre d’Espagne. Sous le feu des balles, deux jeunes gens que tout oppose réinventent l’amour de défient l’Histoire.
Savoir-vivre
C’est une histoire vraie, celle d’un homme de guerre et d’une femme seule. Elle s’est passée en Angleterre, au cours des années 1920. A l’époque, elle a fait cinq colonnes à la une dans la presse, puis elle a disparu. J’ai pensé quelle valait la peine d’être racontée dans un roman.
Le livre des brèves amours éternelles
Le destin de Dmitri Ress pourrait être mesuré en longues années de combats, de rêves et de souffrances. Ou bien à l’intensité de l’amour qu’il portait à une femme. Ou encore en blessures, d’âme et de corps, qu’il a reçues, happé par la violence de l’affrontement entre l’Occident et la Russie. Cette pesée du Bien et du Mal serait juste, s’il n’y avait pas, dans nos vies hâtives, des instants humbles et essentiels où surviennent les retrouvailles avec le sens, avec le courage d’aimer, avec la grisante intimité de l’être. Dans un style sobre et puissant, ce livre transcrit la mystérieuse symphonie de ces moments de grâce. Les héros de Makine les vivent dans la vérité des passions peu loquaces, au cœur même de l’Histoire et si loin des brutales clameurs de notre monde. Les scènes se succèdent au fil de la maturation sentimentale d’un jeune soviétique des années 1960-1970. D’un premier amour alors qu’il n’a que dix ans, il évolue jusqu’à ses 25 ans vers la méfiance des sentiments d’adolescent.
De la Révolution française, on peut tracer une histoire brève, en l’arrêtant à la chutte de Robespierre, ou à l’avènement de Bonaparte. Le parti que j’ai pris ici est au contraire d’en écrire une version longue, étalée sur plus de cent ans, entre Turgot et Gambetta. L’idée centrale est que seule la victoire des républicains sur les monarchistes, en 1876-1877, donne à la France moderne un régime qui consacre durablement l’ensemble des principes de 1789 : non seulement l’égalité civile, mais la liberté politique. C’est ce premier siècle de la démocratie en France que j’ai tenté de peindre et de comprendre. De Turgot à Napoléon (1770-1814). Ce premier volume met en scène les années fondatrices, des contradictions de l’Ancien Régime à l’Empire napoléonien : l’histoire de la Révolution de 1789, la République jacobine et la République thermidorienne.
On avait quitté la petite communauté du 28, Barbary Lane en plein mélodrame social. Brian et sa journaliste d’épouse étaient au bord de la rupture, tout juste réconciliés par l’arrivée miraculeuse d’un enfant et par le réconfort de leur logeuse, Mme Madrigal, la quasi cosmique transsexuelle et mère poule virtuelle. Brian et Mary Ann habitent désormais le 23e étage du Summit, une tour dominant Barbary Lane et convenant mieux à l’ambitieuse présentatrice de talk-show. Michael alias Mouse vit toujours dans la résidence où Mme Madrigal cultive avec amour son verger hallucinant et où Brian vient régulièrement se confier à ses amis. L’arrivée d’un neveu imberbe et vierge va fournir à Brian l’occasion de retrouver une récente conquête. Découvrant que celle-ci est séropositive, il décide de passer le test. S’ensuivent dix jours d’angoisse et de folies que Brian va vivre avec Mouse et son nouvel amour, un beau sudiste musclé. Sur fond de Guerre des étoiles, du nom du programme de défense lancé par Reagan, Maupin nous entraîne cette fois d’un extrême à l’autre des différences sociales et sexuelles en revisitant à sa manière le militantisme homo ou le conservatisme reaganien de l’époque. Entre les lesbiennes féministes militantes, les gays, les hétéros tolérants ou les conservateurs machos, il y a de la place pour l’humour. Car au bout du compte tous sont faits de la même chair et soumis aux mêmes faiblesses. Dans un texte jubilatoire et féroce, Maupin poursuit donc sa chronique des années quatre-vingt. La suite au prochain épisode.
Début des années quatre-vingt, Reagan dirige l’Amérique, hésitant entre conservatisme pur et dur et saut en avant technologique. Les Yuppies dopés sont des acharnés du travail, les gays californiens sont à la pointe du combat pour l’évolution des mœurs et des mentalités et le sida commence à frapper les corps et les esprits. C’est ce moment que choisit la reine Elisabeth II pour effectuer sa première visite à San Francisco. Un symbole à elle seule, la reine d’Angleterre ! Représentante de la vieille Europe, des traditions et d’un certain art de vivre. En décalage complet avec celui des avant-gardistes californiens. Mais c’est justement ce côté kitsch qui leur plaît. Son côté bonne vieille mamie ! Comme Mme Madrigal, la logeuse de la petite résidence communautaire de Barbary Lane. Une grand-mère qui aurait été de tous les combats des années passées, qui cultive de magnifiques plants d’herbe dans son jardin et qui avant son opération était un homme. Il y a aussi Brian qui rêve d’enfants et d’une vie d’homme au foyer, sa femme Mary Ann, journaliste prête à tout pour assumer à la fois sa vie professionnelle et sentimentale et enfin Michael qui vient de perdre son amour, victime du sida. Et puis, il y a le bonheur du hasard qui parfois fait bien les choses, l’humour et la fantaisie romanesque de Maupin qui sauve ses personnages d’un vaudeville qui aurait pu être dramatique. C’est toute la force de ses chroniques de raconter une époque en l’imaginant souvent plus belle que la réalité mais en misant sans compter sur l’amour et la solidarité.
Vous rêviez de lire la suite ? Eh bien réjouissez-vous ! Armistead Maupin nous livre le troisième opus des aventures du 28, Barbary Lane. Finies les seventies, place aux années quatre-vingt ! Au programme, l’amour toujours pour Michael et Mary Ann désormais trentenaires. Mary Ann qui assure dorénavant une émission quotidienne à la télévision et qui rêve de devenir une grande journaliste. Contre l’avis et les envies de son directeur, elle décide de saisir sa chance, quand DeDe Day, revenue incognito à San Francisco, lui révèle qu’elle a échappé in extremis au suicide collectif d’une secte au Guyana et lui livre quelques croustillantes anecdotes… Pas de doute, la jeune fille tient son scoop ! Mais le métier de journaliste n’est pas de tout repos… d’autant qu’il fait des envieux…
Prenez garde, ce livre provoque de sérieux éclats de rire ! Armistead Maupin, très en forme, nous régale de dialogues succulents truffés d’un humour parfois corrosif mais toujours teintés de tendresse. Il fait preuve d’une imagination qui laissera le lecteur essoufflé, en bas des rues pentues de San Francisco. Hector Chavez
Au fil des années 80 et de six volumes, les Chroniques ont connu, aux États-Unis, un succès croissant, critique autant que public bien au-delà de San Francisco et d’un lectorat gay, Maupin a peu à peu conquis une audience internationale qui, pas plus que ses personnages, ne se renferme dans un quelconque ghetto. La qualité littéraire y est pour beaucoup : les saynètes qui constituent la trame du récit sont certes tissées de dialogues, mais la justesse parfaite du ton ne doit pas occulter l’écriture. Les Chroniques nous parlent en effet du présent sur un mode désuet. Les tableaux nous promènent dans toute la société, du monde au demi-monde, du vernissage au rodéo gay, de la débutante à la punkette, du prêtre au policier jusqu’à la reine d’Angleterre. Eric Fassin, Le Monde Maupin nous présente des hommes, des femmes, des jeunes, des vieux, des ambitieux, des tendres. Les maîtres mots de sa saga culte sont solidarité et amitié. Tout le monde s’y retrouve. Alix Girod de l’Ain, Elle
Chroniques de San Francisco – Tome 1
San Francisco et sa fameuse baie, ses tramways cahotant dans les rues en pente, son pont du Golden Gate, compte désormais un monument de plus : le 28, Barbary Lane, une pension de famille tenue par la pittoresque Anna Madrigal qui materne ses locataires avec une inépuisable gentillesse. Et ils en ont tous bien besoin, car « s’il ne pleut jamais en Californie, les larmes en revanche peuvent y couler à flots ». Ils le savent bien, Mary Ann, venue de Cleveland dans cette ville qui a le don de décoincer les gens, Mona qui vient de perdre son emploi, Michael qui cherche vainement l’homme de sa vie. Né en 1944 à Washington DC, Armistead Maupin vit à San Francisco depuis 1971. C’est dans un quotidien, le San Francisco Chronicle, qu’en 1976 il a commencé à publier ses chroniques réunies plus tard en six volumes qui ont connu un succès immédiat. Parce que cette comédie humaine, pleine d’humour et de fantaisie, est surtout un plaidoyer contre l’hypocrisie et pour le respect des différences. Gérard Meudal
Star Wars – La biographie de Dark Vador
Pour les 10-12 ans – 256 pages – Malgré sa condition d’esclave, Anakin Skywalker a été adopté par l’Ordre des Jedi et élevé comme l’un des leurs. Très vite, le jeune padawan devine la Force et les espoirs de la communauté Jedi qu’il porte en lui. Pourtant, Anakin ne peut résister au côté obscur de la Force et devient un Seigneur Sith impitoyable… Quand a-t-il commencé à douter de la Force ? Et comment a-t-il trahi le clan qui le considérait comme l’Élu ? Vous le saurez en lisant la biographie du Jedi le plus énigmatique de Star Wars !
La vie comme elle va
Tout va pour le mieux au bureau de l’Agence N°1 des Dames Détectives. Certes les clients ne se bousculent pas, mais rien d’alarmant à cela. pendant que Mma Makutsi a savoure sa récente promotion en qualité d’assistante-détective, Mma Ramotswe profite de ce répit pour méditer sur l’avenir de son pays. Seule ombre au tableau : J.L.B. Matekoni, son fiancé, tarde à formuler sa demande en mariage. Mais voici que les affaires reprennent en la personne de Mma Holonga. Cette grande dame de Gaborone cherche mari, comment savoir toutefois si ses soupirants en veulent à son cœur ou à son argent ?
Les faiseurs de pluie – Livre neuf
Traduit de l’anglais par Marie Ndiaye – Tendo Katende, 15 ans, attend avec impatience les grandes vacances pour une pause méritée dans ses devoirs. Mais après deux semaines il ne supporte plus de jouer aux jeux vidéo à longueur de journée. Le reste des vacances se passera-t-il ainsi ? Et voilà que la visite d’un oncle qu’il n’a jamais rencontré change tout. Oncle Moses débarque avec un jeu vidéo holographique d’un genre Tendo n’a jamais vu auparavant. Lorsque des choses étranges se produisent à la ferme, provoquant ravages et destructions, Tendo a de sérieux problèmes avec son père, préoccupé par la puissance du jeu. Le nouveau jeu holographique est-il lié aux événements mystérieux qui se déroulent à la ferme ? Cela signifie-t-il que Tendo doit arrêter de jouer à son jeu vidéo super amusant et addictif s’il veut sauver la ferme ? Y a-t-il des forces plus sinistres avec des agendas revanchards à l’œuvre à la ferme ? Soudain, vacances ne riment plus avec ennui. Tendo fait équipe avec ses amis pour découvrir la cause des problèmes avant que toute la ferme ne soit détruite.
Le golf commence à 50 ans
Parcourant tous les aspects du jeu, de l’adresse au putting, du matériel à la préparation physique, « Le golf commence à 50 ans » nous livre tous ses « trucs » personnels. Gary Player explique, par exemple, pourquoi les seniors devraient effectuer deux changements radicaux dans leurs swings, et il détaille le fameux « swing marchant », qu’il a, lui-même, adopté, avec les succès que l’on sait. Il explique également pourquoi un grip « léger » est le meilleur, et il montre comment compenser, par des grips adaptés, la perte de force dans les mains. Gary Player décrit aussi les points faibles typiques chez les joueurs de plus de cinquante ans, et il leur montre comment rester à niveau, sans gaspiller le moindre coup, grâce à un plan de jeu dans lequel chaque coup compte. Il suggère notamment différents moyens de gagner des coups dans le petit jeu, là où les joueurs prenant de l’âge peuvent compenser la possible perte de puissance de leurs drives.
Stone 588
Personne n’avait jamais prêté la moindre attention à la pierre 588, un cristal octaédrique d’un blanc opaque et plein d’imperfections dont l’une des pointes étaient cassée. Jusqu’à ce qu’il tombe entre les mains de Philip Springer, un diamantaire de New York. Cette gemme apparemment sans valeur va révéler peu à peu d’extraordinaires particularités et cela va se savoir Contre Springer et son amie Audrey les passions les plus féroces vont se déchaîner. Lorsque la pierre 588, désormais estimée à cent millions de dollars, va lui être volée, Springer sera prêt à tout pour la récupérer, y compris le cambriolage et le meurtre. Après son fameux, 19 purchase street, Gerald A. Browne a écrit un thriller plus ambitieux encore, une superbe histoire d’amour doublée d’une intrigue internationale échevelée qui culmine dans une poursuite haletante, violente, sans merci. Stone 588: une réussite spectaculaire.
D’après une histoire vraie
Ce livre est le récit de ma rencontre avec L. L. est le cauchemar de tout écrivain. Ou plutôt le genre de personne qu’un écrivain ne devrait jamais croiser. Dans ce roman aux allures de thriller psychologique, Delphine de Vigan s’aventure en équilibriste sur la ligne de crête qui sépare le réel de la fiction. Ce livre est aussi une plongée au cœur d’une époque fascinée par le Vrai.
Est-ce ainsi que les femmes meurent ?
Catherine Kitty Genovese n’aurait pas dû sortir seule, ce soir de mars 1964, du bar où elle travaillait, une nuit de grand froid, dans le Queens, à New York. Sa mort a été signalée par un entrefilet dans le journal du lendemain : Une habitante du quartier meurt poignardée devant chez elle. On arrête peu de temps après le meurtrier, monstre froid et père de famille. Rien de plus. Une fin anonyme pour cette jeune femme drôle et jolie. Mais sait-on que le martyre de Kitty Genovese a duré plus d’une demi-heure, et surtout que trente-huit témoins, bien au chaud derrière leurs fenêtres, ont vu ou entendu la mise à mort ? Aucun n’est intervenu. Qui est le plus coupable ? Le criminel ou l’indifférent ? Récit saisissant de réalisme et réflexion sur la lâcheté humaine, le roman de Didier Decoin se lit dans un frisson. Un roman dur et poignant, plein de doutes et d’humanité.
Oui, la terre se réchauffe et le temps change. Mais qui est responsable ? Le climat a toujours varié et depuis des siècles, dans des proportions souvent bien plus brutales qu’aujourd’hui. On nous assène des vérités et on nous culpabilise, mais que sait-on, au vrai, des mécanismes du réchauffement ? Presque rien. La machine climatique est effroyablement complexe et nous n’avons aucune certitude scientifique sur la réaction des océans, des nuages, sur les mesures du carbone, des températures et sur le rôle du Soleil. Et si la Terre, organisme vivant, portait en elle les ressources pour s’en sortir toute seule ? Laurent Cabrol, journaliste spécialiste de la météo depuis vingt-cinq ans, s’insurge contre la pensée unique, analyse sans passion et avec clarté les facteurs du réchauffement et nous montre que tout reste à découvrir. Un livre décapant qui devrait alimenter un débat jamais vraiment ouvert.
Trésors de France
Des Racines et Des Ailes fête cette année ses vingt ans. En vingt ans et plus de 420 numéros, l’émission culturelle n’a jamais renié son ambition originelle : comprendre le passé pour éclairer le présent et mieux préparer l’avenir. Conjuguer proximité et ouverture sur le monde, préservation du patrimoine et rencontres humaines. À cette occasion, ce bel ouvrage vous propose de (re)découvrir la France métropolitaine en treize itinéraires, de l’Arc atlantique sur la façade ouest à la Route Napoléon dans le sud-est ; des Pyrénées à la Baie de Somme ; des châteaux de la Loire aux beautés sauvages de la Corse.
1776 – 1799. De l’Amérique à la France, des années qui ébranlèrent le monde.
De très belles et explicites illustrations, réalisées par les plus grands illustrateurs des années 60 et 70, au service d’un texte d’une rigueur historique exemplaire.
Amours
Tandis que son épouse dort paisiblement, Anselme le notaire abuse de Céleste, la jeune bonne, qui tombe enceinte. Pour sauver l’honneur de tous, Victoire décide d’adopter l’enfant. Mais elle n’a pas la fibre maternelle, et le nouveau-né dépérit. En cachette, Céleste va tendrement prendre soin de son petit. Une nuit, Victoire les rejoint dans la chambre sous les combles.
La libraire
Là-haut je rêvais de boire la vie entre nos lèvres jointes par un baiser. Mais il est temps de me détacher de mon vampire blessé. Et d’accepter de ne pas avoir le dessus. Un roman sur la substitution qui nous conduit dans l’univers des jumeaux et de la folie. On y est. On voyage avec les personnages, on ressent les gestes, les émotions, on comprend les mauvais penchants, on accompagne les bons. Et sous le regard plein de tendresse de l’auteur, on bascule dans la vision de l’autre monde, celui qui n’est pas dans la norme.
Le discret monsieur Genardy
Élevant seule Flora, sa fille de neuf ans, Ingrid peine à subvenir à ses besoins. Aussi accepte-t-elle de louer à M. Genardy, un veuf d’un certain âge, les deux pièces du premier étage de sa maison. Aimable, poli, M. Genardy est la discrétion même. Et pourtant. Ingrid n’est pas à l’aise lorsqu’elle sait Flora seule avec cet homme. Les cauchemars qui la terrorisaient du temps où elle vivait encore avec son mari, celui qui l’appelait ma petite fille, reviennent la hanter chaque nuit. Un jour, la fille d’une de ses collègues disparaît. Quand on la retrouve quelque temps plus tard, sans vie, un terrible soupçon assaille Ingrid. Une atmosphère oppressante, une tension croissante. Le Discret Monsieur Genardy a valu à Petra Hammesfahr d’être comparée outre-Rhin à Patricia Highsmith.
Valse Macabre
William Smithback, reporter au New York Times, et sa femme Nora Kelly, archéologue au Muséum d’Histoire naturelle, sont sauvagement agressés dans leur appartement de l’Upper West Side de Manhattan. Si Nora en réchappe, Smithback, lui, est tué…Le meurtrier est rapidement identifié par des témoins et des caméras de vidéosurveillance. Il s’agit de leur étrange et sinistre voisin, Fearing pourtant mort et enterré depuis plusieurs jours déjà ! Un tel mystère ne peut laisser insensible le célèbre inspecteur Pendergast, du FBI. Épaulé par son acolyte, l’inspecteur Vincent d’Agosta, il fera tout pour retrouver le meurtrier de son ami. Leur enquête va les mener à une secte secrète, La Ville, cachée depuis deux siècles dans la partie boisée de Manhattan. Y a-t-il un rapport entre cette secte, qui se livre entre autres à des sacrifices d’animaux, et la résurrection en zombies tueurs de Fearing puis de… Smithback ?
L’énigme va donner du fil à retordre à nos deux enquêteurs, d’autant qu’Alexander Esteban, ancien réalisateur spécialiste de films gore de série Z entre dans la valse. Forcément macabre… Quelle est la vraie raison de sa haine farouche à l’égard de La Ville ?
Relic
Une équipe d’archéologues massacrée en pleine jungle amazonienne. Les caisses contenant leurs découvertes acheminées au Muséum d’histoire naturelle de New York… et oubliées dans un sous-sol. Meurtres au Muséum d’histoire naturelle de New York. Quelques années plus tard, le musée annonce une exposition consacrée aux superstitions et croyances mystérieuses des peuples primitifs. Mais les préparatifs sont troublés par une série de crimes aussi sanglants qu’inexplicables. Le criminel : un homme ou une entité inconnue ? Une menace terrifiante hante les couloirs et les salles du Muséum, un meurtrier d’une force et d’une férocité inouïes. On parle même d’un monstre. De quoi éveiller la curiosité d’Aloysius Pendergast, du FBI, expert en crimes rituels.
Le livre des trépassés
Qu’Ammout dévore le cœur de celui qui franchira cette porte ! Un mystérieux donateur offre 10 millions d’euros au Muséum d’histoire naturelle de New York pour que soit rouvert le tombeau de Senef, régent de Touthmôsis IV, scellé depuis sept décennies. La malédiction est en marche. C’est oublier la malédiction qui semble lui être attachée. Avant même la soirée d’inauguration, les morts étranges se multiplient. Un homme, un seul, pourrait arrêter l’hémorragie. Mais il est détenu dans le pénitencier le mieux sécurisé du pays. Un seul homme peut la déjouer. Une fois de plus, Aloysius Pendergast devra faire preuve d’astuce et de détermination pour déjouer le plan machiavélique qu’a imaginé son frère. Après Sherlock Holmes contre Moriarty, Luke Skywalker contre Dark Vador, La combat opposant Aloysius Pendergast à son frère Diogène illuste un nouvel épisode de la lutte du bien contre le mal. Un futur classique.
Le scorpion d’Orient
Rayon : Civilisation Editeur : Robert Laffont Date de parution : 1996 Description : In-8, 262 pages, broché, occasion, très bon état. Envois quotidiens du mardi au samedi. Les commandes sont adressées sous enveloppes bulles. Photos supplémentaires de l’ouvrage sur simple demande. Réponses aux questions dans les 12h00. Librairie Le Piano-Livre. Merci.
52 jeux d’roles
Un livre efficace, pratique, ludique où les auteurs, Dominique Gilbert et Yves Rozé ont sélectionné les meilleurs jeux de rôles pour vous aider à réussir l’animation de vos travaux de groupe et pour vous entraîner en solo. Thèmes: communication interpersonnelle management vente développement personnel Les jeux sont présentés avec : leur durée requise, les outils nécessaires, le degré de difficultés, le nombre de participants recommandé. Les objectifs, le public, les préparations et le déroulement sont développés très clairement.
Lutetia
Tapi dans les recoins les plus secrets du Lutetia, un homme voit l’Europe s’enfoncer dans la guerre mondiale. Edouard Kiefer, Alsacien, ancien flic des RG. Détective chargé de la sécurité de l’hôtel et de ses clients. Discret et intouchable, nul ne sait ce qu’il pense. Dans un Paris vaincu, occupé, humilié, aux heures les plus sombres de la collaboration, cet homme est hanté par une question : jusqu’où peut-on aller sans trahir sa conscience? De 1938 à 1945, l’hôtel Lutetia – l’unique palace de la rive gauche – partage le destin de la France. Entre ses murs se succèdent exilés, écrivains et artistes, puis officiers nazis et trafiquants du marché noir, pour laisser place enfin à la cohorte des déportés de retour des camps. En accordant précision biographique et souffle romanesque, Pierre Assouline redonne vie à la légende perdue du grand hôtel, avec un art du clair-obscur qui convient mieux que tout autre au mythique Lutetia.
Mes illusions donnent sur la cour
Sur un transat, il mange un esquimau. Le chocolat fond autour de sa bouche, il s’en met partout. On dirait du sang séché. Le ciel est de la même couleur que le soleil. Ce matin, on a braqué le minibar. Augustin voulait qu’on célèbre son départ. L’air a une vague odeur de jasmin. Je suis sûr que c’est le produit d’entretien. Il se lève pour aller commander quelque chose au restaurant, de l’autre côté de la piscine. Je l’observe. De longs palmiers bougent lentement derrière lui. Graphique. Il plonge dans l’eau. Il disparaît quelques secondes, puis il réapparaît. Il revient, il se rallonge sur son transat. Je regarde les parasols kitch, jaunes et rouges, et je pense que ce serait vraiment beau de les voir tous s’envoler en même temps. Sacha Sperling a dix-huit ans. Il signe ici son premier roman.
Concerto à la mémoire d’un ange
Quel rapport entre une femme qui empoisonne ses maris successifs et un président de la République amoureux ? Quel lien entre un simple marin honnête et un escroc international vendant des bondieuseries usinées en Chine ? Par quel miracle, une image de sainte Rita, patronne des causes désespérées, devient-elle le guide mystérieux de leurs existences ? Tous ces héros ont eu la possibilité de se racheter, de préférer la lumière à l’ombre. À chacun, un jour, la rédemption a été offerte. Certains l’ont reçue, d’autres l’ont refusée, quelques uns ne se sont aperçus de rien. Quatre histoires liées entre elles. Quatre histoires qui traversent l’ordinaire et l’extraordinaire de toute vie. Quatre histoires qui creusent cette question : sommes-nous libres ou subissons nous un destin ? Pouvons-nous changer ? Suivi du journal tenu par Eric-Emmanuel Schmitt durant l’écriture. Ce livre a obtenu le Goncourt de la Nouvelle 2010.
J’ai connu la faim, le froid, la peur, la trahison. Jamais je n’ai été seul, car j’erre sans cesse à travers mes souvenirs comme à travers une forêt enchantée. Des morts revivent pour moi seul. Me voici dans un palais, face à un roi, à un président, à un secrétaire général. Me voilà dans un taudis avec un hors-la-loi. Toujours, ces voyages se terminent dans une prison. Je suis cet homme qui salue toujours le malheur. Comme ma profession m’en fournit l’occasion, il n’en est pas, pour moi, de plus belle.
Notre amie Judith
Doris Lessing a montré dans L’Habitude d’aimer son extraordinaire aptitude à faire vivre des êtres en quelques pages, à percer à jour les secrets dérisoires ou inavouables des existences,. les petites comédies que l’on se joue à soi-même. Qu’elle dévoile la vanité et le mensonge sous le masque de la conviction ( La Tentation de Jack Orkney ), évoque avec une rare audace les relations d’un frère et d’une soeur tous deux mariés ( L’Un l’autre )ou nous montre le visage douloureux de la solitude et de l’abandon ( Une vieille femme et son chat ), elle témoigne ici de la même alliance de compassion et d’ironie, de lucidité et d’humanité. Doris Lessing ne dénonce rien, elle constate et s’amuse. On peut trouver cela féroce ; elle ne fait qu’affirmer ce que les autres taisent.
Passion meurtrière à Bordeaux, fusillade dans une fabrique de meubles de Talence, massacre de douze jeunes hommes à Saucats. Voilà ces crimes plus ou moins oubliés qui se mêlent ici à des affaires célèbres jugées à Bordeaux.
Le vecteur Moscou
Bien décidés à reconstituer leur empire éclaté, les dirigeants de la Russie, de plus en plus autoritaires, préparent une campagne militaire éclair qui déferlera sur l’Ukraine, la Géorgie, l’Azerbaïdjan et plusieurs autres ex-républiques soviétiques. Pour réussir cette entreprise téméraire, les Russes doivent d’abord semer la confusion dans les rangs de leurs ennemis, affaiblir leur commandement militaire et leur gouvernement civil. C’est dans ce but qu’ils se tournent vers Konstantin Malkovic, un des hommes les plus riches et les plus puissants du monde, le seul capable de leur fournir les moyens de réaliser leur projet. Avec peu d’indices et moins de temps encore, le Réseau Bouclier et Jon Smith doivent arrêter cette conspiration meurtrière.
Forteresse digitale
Un code inviolable. Une menace pour la liberté. Une femme en danger. Salué comme le techno-thriller le plus réaliste et le plus captivant de ces dernières années, le premier roman de Dan Brown dépeint la limite incertaine entre la défense des libertés individuelles et les exigences de la sécurité nationale. À la National Security Agency, l’incroyable se produit. TRANSLTR, le puissant ordinateur de décryptage, ne parvint pas à déchiffrer un nouveau code. Appelée à la rescousse, Susan Fletcher, la belle et brillante cryptanalyste en chef, comprend qu’une terrible menace pèse sur tous les échelons du pouvoir. La NSA est prise en otage par l’inventeur d’un cryptage inviolable qui, s’il était mis sur le marché, pulvériserait tout le système du renseignement américain ! Emportée dans un tourbillon de secrets et de faux-semblants, Susan se bat pour protéger son pays et sortir l’agence de ce piège. Bientôt trahie par tous, c’est sa propre vie qu’elle devra défendre ainsi que celle de l’homme qu’elle aime. Lorsque l’ordinateur le plus puissant au monde, arme absolue contre le terrorisme, est saboté, Susan, brillante cryptographe, est appelée de toute urgence. Ce qu’elle découvrira va ébranler ses plus intimes convictions… Prise au piège dans les entrailles de l’agence la plus secrète des Etats-Unis, Susan va avancer dans une toile tissée de mensonges et de secrets. Trahie et manipulée, elle devra lutter pour sauver son pays, mais aussi sa propre vie. Et très vite, celle de l’homme qu’elle aime.