Le roman vécu
Alain Jouffroy est né le 11 septembre 1928. Durant la guerre, réfugié avec sa mère dans un village du Jura, il lit beaucoup et commence à peindre. Mais sa carrière littéraire sera surtout profondément influencée par la lecture des œuvres d’André Breton. Devenu, à l’instigation de celui-ci, membre du mouvement surréaliste, il y rencontre le peintre Victor Brauner et les poètes Stanislas Rodanski, Sarane Alexandrian, Jean-Dominique Rey et Claude Tarnaud De cette expérience douloureuse, dont Henri Michaux et Francis Picabia, qu’il rencontre alors, lui font mesurer le caractère précieux pour sa propre indépendance, se dégagera une trajectoire originale.
Sarà perché ti amo
Cela fait dix ans que je rêve de lire ces mots. Bien sûr, ils arrivent trop tard. Beaucoup trop tard. Parce que la vie, ce n’est pas une meuf ponctuelle. Juillet 2021. Deux couples d’amis se retrouvent à Procida, dans le sud de l’Italie. Alba, Valentin et leur bébé semblent former une famille heureuse. Mais, en plein post-partum, minée par ses nuits trop courtes, Alba ne sait plus bien qui elle est, ni ce qu’elle désire. D’autant que son ex choisit ce moment pour réapparaître sur l’île. Gabrielle et Nino passent leurs premières vacances ensemble. Gabrielle croit avoir enfin trouvé le prince charmant : italien, charismatique, même si un brin autoritaire, Nino est celui qui devrait lui apporter la confiance dont elle manque cruellement. Et si ce séjour agissait comme un déclic ? Et si chacun d’entre eux venait à douter de ses sentiments ? Serena Giuliano est l’autrice de Ciao Bella, de Mamma Marie et de Luna qui ont déjà conquis plus de 300 000 lecteurs.
Merci patron
Sud-est du Portugal dans les années 1980. Une vieille dame triste et esseulée demande chaque jour à son ancien patron une petite pièce pour sa fille jusqu’au jour où une personne lui demande qui est sa fille. Cette fille s’appelle Anita et vit avec sa mère sur la propriété de son patron, un riche Espagnol qui domine toute la région. Elle doit abandonner l’école pour se mettre à travailler.
Siège 7A
Mats Krueger, psychiatre renommé qui vit désormais à Buenos Aires, est contraint de surmonter sa phobie de l’avion quand sa fille Nele, avec qui il a perdu contact depuis des années, lui annonce qu’elle est sur le point d’accoucher. Quand il prend place à bord du vol qui doit le mener à Berlin, il ne se doute pas encore qu’il aura à affronter le pire – ni les turbulences ni les trous d’air n’en seront la cause… Peu après le décollage, Mats reçoit un appel anonyme en forme d’ultimatum. Sa fille vient d’être enlevée. S’il veut éviter qu’elle et son bébé soient exécutés, il n’a d’autre choix que de provoquer le crash de l’avion. Pour cela, on lui suggère de manipuler mentalement Kaya, l’une des hôtesses, qui n’est autre qu’une de ses anciennes patientes. Mais quel rôle joue-t-elle vraiment ?
La passion selon Juette
Juette est née en 1158 à Huy, une petite ville de l’actuelle Belgique. Mariée à treize ans, elle est veuve cinq ans plus tard.
Juette est une femme qui dit non. Non au mariage. Non aux hommes avides. Non au clergé corrompu. Elle n’a qu’un ami et confident, Hugues de Floreffe, un prêtre. À quelles extrémités arrivera-t-elle pour se perdre et se sauver ? Car l’Église n’aime pas les âmes fortes. De ce Moyen Âge traversé de courants mystiques et d’anges guerriers, qui voit naître les premières hérésies cathares, Clara Dupont-Monod a gardé ici une figure singulière de sainte laïque. Le récit, passionnant, s’accompagne d’une prose sobre et élégante, d’une écriture épurée qui ne consent qu’à la subtilité de l’émotion. Jeanne Garcin, Elle. Un roman à l’écriture concise et élégante, admirable, bouleversant, insolite, révolutionnaire. Une œuvre qui fera date.
La mort, dernière étape de la croissance
Notre société voue un culte à la jeunesse et à la santé. La mort est passée sous silence, sujet tabou. Et pourtant, au même titre que la naissance, elle fait partie intégrante de notre existence, de notre croissance et de notre développement ; ce n’est ni l’ultime maladie, ni un ennemi à vaincre ou une prison à fuir.
La Mort, dernière étape de la croissance réunit plusieurs points de vue : celui des Indiens d’Alaska, la vision juive, la perception hindouiste et bouddhiste de la mort.
Ce livre de lumière et de partage nous apprend à reconsidérer la mort, à l’envisager comme une compagne invisible dans le voyage de la vie. Elle l’enrichit et lui donne un sens. Car nous, humains, mourons sans cesse et pas seulement à la fin de la vie physique sur terre.
Les étapes de l’acte de mourir s’appliquent à tout changement significatif (retraite, changement d’emploi, de ville, divorce). Qui peut affronter et comprendre sa mort ultime peut peut-être apprendre à affronter et à traiter les changements qui se produisent dans sa vie.
Quand la peur laisse place à la compréhension, il devient évident qu’accepter la mort et le mourir, c’est déjà vivre plus pleinement le temps qui nous est donné.
Avant de se dire au revoir
Beth, 42 ans, était mannequin à New York. Atteinte d’un cancer généralisé, elle a préféré fuir la solitude de sa chambre d’hôpital pour s’en aller en paix, chez elle, au milieu de ses livres de poésie. Jamie, 5 ans, souffre d’une tumeur maligne au cerveau. Elle vivra ses derniers moments de bonheur dans son lit, entourée de son frère et de sa maman. Louise, 57 ans, a passé sa vie à s’occuper des autres. C’est aujourd’hui à elle de recevoir les soins et l’amour des siens avant son dernier grand voyage…
Dans cet ouvrage de référence, à la fois pudique et bouleversant, Elisabeth Kübler-Boss prône le retour des mourants chez eux, auprès des leurs, afin d’aider les familles à mieux surmonter l’épreuve universelle de la mort et du deuil.
Accueillir la mort
Ce livre prend la forme d’un dialogue entre Elisabeth Kübler-Ross, pionnière de l’accompagnement des mourants, les familles et le personnel soignant qui se trouvent confrontés aux derniers moments de leurs proches ou de leurs patients. Mais ce livre est bien plus. En répondant aux questions que nous nous posons tous sur la fin de vie, il propose un itinéraire pour comprendre les cinq phases du mourir et apprivoiser la mort dans de petits gestes et de grandes réconciliations au quotidien. Accueillir la mort en confiance, dans l’accomplissement et non dans la frustration, tel est le message d’espoir de cet ouvrage qui respire la joie de vivre.
Vous m’adorez, ne dites pas le contraire
Bienvenue à New York dans l’Upper East Side, où mes amis et moi vivons dans d’immenses et fabuleux appartements, où nous fréquentons les écoles privées les plus sélectes. Nous ne sommes pas toujours des modèles d’amabilité, mais nous avons le physique et la classe, ça compense. C’est aussi la période où nous devons remplir nos dossiers pour l’université. Nous venons de ce genre de familles et d’écoles, où il n’est même pas envisageable de ne pas postuler aux meilleures universités ; s’y voir refuser l’entrée serait la honte absolue. La pression est là, mais je refuse de la subir. C’est notre dernière année au lycée, nous allons faire la fête, faire nos preuves et entrer dans les universités de notre choix. Nous sommes issues des plus prestigieuses familles de la côte Est – je suis certaine que pour nous, ça sera du gâteau, comme toujours. J’en connais quelques-unes qui ne se laisseront pas abattre.
Chant d’adieu
Sur l’un des quatre cents navires qui font voile vers l’Égypte, en 1798, se trouve Vivant Brunet, âgé de 15 ans. Il vient d’être sauvé in extremis des griffes révolutionnaires et accompagne son oncle, Dominique Vivant Denon, parmi les hommes de science qui escortent Bonaparte. Le jeune général prétend apporter les Lumières de la République française aux peuples asservis par la tyrannie. De simple observateur, Vivant est vite promu secrétaire du chef de l’état-major, le général Berthier. Le voici plongé au cœur de l’armée, entraîné dans un tourbillon d’épreuves épuisantes, de batailles et de combats aussi sanglants qu’effroyables. Car tant chez les Français que chez les Mamelouks et les Turcs, la sauvagerie fait rage. Mais à côté de la guerre, du dépaysement et des maladies, le jeune garçon découvre aussi l’amour auprès de la très jolie Pauline. Mariée à un brave lieutenant, celle-ci, avec sa blondeur étincelante, fait figure de déesse parmi les soldats expatriés. Elle devient bientôt, au grand désespoir de Vivant, la maîtresse en titre de Bonaparte. A travers cette magnifique fresque haute en couleur, c’est toute la campagne d’Égypte, à la fois glorieuse et pitoyable, que fait revivre G. Y. Dryansky. Sa scrupuleuse reconstitution historique se mêle à de superbes moments romanesques où l’on suit pas à pas les innombrables tribulations du jeune héros, mordant la vie à pleines dents et prêt à en découdre à tout instant.
Traqués
1989, le Mur de Berlin tombe, un nouveau monde s’ouvre à l’Est. Alex Konevitch mise tout sur l’économie libérale. Il devient l’un des dix hommes les plus riche de l’Union soviétique. Une réussite insolente, «à l’américaine », qui contrarie les hommes de pouvoir et attise l’avidité de la Mafia russe. Racketté, infiltré, Alex décide de confier la sécurité de ses sociétés à un ex-dirigeant du KGB. Pour Elena et Alex Konevitch commence une véritable descente aux enfers : enlèvements, extorsion, tortures. Devenus des ennemis publics, ils sont impitoyablement traqués. Basé sur une histoire vraie, Traqués retrace le courage et la ténacité des époux Konevitch en lutte contre tout un système.
La jeune Orchidée, issue d’une famille ruinée de la petite noblesse, se présente au palais de la Cité interdite dans l’espoir de devenir concubine de l’empereur, et sortir ainsi sa famille de la misère. Ayant apprivoisé l’empereur, elle lui devient indispensable après lui avoir donné un fils. Dans le monde clos du palais, à force d’intrigues, Orchidée devient une toute-puissante impératrice.
Dieu est en retard
Dieu est en retard, le premier roman de Christine Arnothy, paru chez Gallimard en 1955, est réédité par Le Livre de Poche. Roman à clef, roman historique, il porte un éclairage cru et saisissant sur l’Europe centrale, en l’occurrence Budapest sous l’occupation russe. Ce document sous forme de fiction est peuplé de personnages attachants. L’action rebondit à chaque page. Après le succès mondial de J’ai quinze ans et je ne veux pas mourir, l’autobiographie de Christine Arnothy, Dieu est en retard confirme la révélation d’un écrivain déjà à l’époque internationalement reconnu.
Les chasseurs
Un professeur d’université américain raconte sa vertigineuse descente aux enfers, le temps d’un été, au sortir d’une rupture amoureuse, dans l’isolement d’un appartement londonien. Avide de paix et de solitude, il ressent comme une agression la visite de courtoisie de son étrange voisine, Ridlev Wandor. Elle est laide, ingrate, quelconque. Un récit obsessionnel et fort de Claire Messud, une des voix majeures de la littérature américaine contemporaine.
Les charmes discrets de la vie conjugale
Le destin d’une femme à travers les mutations de son temps, les mystères de l’union conjugale, l’électrique confrontation entre aspirations progressistes et valeurs conservatrices. Et l’exceptionnel talent de Douglas Kennedy. Pour ses intellectuels de parents, Hannah Buchan est une vraie déception. A vingt ans, au lieu de grimper sur les barricades et de se fondre dans l’ébullition sociale des années soixante-dix, elle n’a d’autre ambition que d’épouser son petit ami médecin et de fonder une famille. Installée dans une petite ville du Maine, Hannah goûte aux charmes très, très discrets de la vie conjugale. C’est alors que le hasard lui offre l’occasion de sortir du morne train-train de son quotidien : malgré elle, Hannah va se rendre complice d’un grave délit. Trente ans plus tard survient le 11-Septembre, et avec lui le temps du doutes de la remise en question, de la suspicion. Le passé de Hannah va resurgir inopinément. Et du jour au lendemain son petit monde soigneusement protégé va s’écrouler.
Paradis, clef en main
Antoinette voulait mourir. Mais dans ce monde au futur proche, il faut encore être malade ou fou pour que l’État prenne votre mort en main. Antoinette a donc demandé l’aide de Paradis, Clef en Main, une organisation parallèle qui fournit ses services à ceux qui n’ont aucune tare, aucune maladie, et qui, simplement, ne veulent plus vivre. Antoinette n’est pas morte. Elle est paraplégique, branchée à des machines qui lui pompent ses liquides organiques. Et elle raconte. Sa vie, son désir de non-vivre. Elle parle de son oncle qui aura été un exemple pour elle en étant un des premiers à utiliser les services de Paradis, Clef en Main. Elle raconte sa mère, aussi, dont elle pourrait être la copie conforme. Et elle raconte la compagnie de monsieur Paradis, son processus de sélection, les tests et les épreuves qu’elle a du subir. Et elle raconte sa mort ratée. Le dernier livre de Nelly Arcan, qui s’aventure ici, et avec brio, dans la fiction la plus complète. Roman d’anticipation, roman sur le désir de vivre, sur celui de mourir. Roman sur la responsabilité, sur le rapport à l’Autre, sur le rapport au corps, à la vie. Roman fabuleux écrit d’une plume acérée.
Fantastique ile de Pâques
MATA-KITE-RANI Des yeux regardent les étoiles », c’est l’un des noms anciens de Ille de Pâques, et c’est celui qui exprime le mieux la vérité de cette ils au passé obscur : aujourd’hui encore, sur ce lambeau de tenu où la vie se meurt, cinq cents géants de pierre fixent le ciel de leurs yeux vides, cinq cents géants qui parlent d’une civilisation fabuleuse, aux secrets fascinants. Ces secrets, Francis Mazière a entrepris de les percer. Le récit de son expédition est celui d’uns. grande aventure à travers le temps et l’espace ; c’est aussi un témoignage bouleversant sur la vie des derniers survivants d’un continent disparu.
La religieuse
Publié sans nom d’auteur, interdit il y a quelques années au cinéma, La Religieuse fait toujours scandale ; or, ce livre, disait Montherlant, est à peine licencieux et n’est pas du tout frivole mais au contraire très grave. Inspiré par une histoire vécue, Diderot imagine que la religieuse Suzanne Simonin raconte ses mésaventures en 1760. Spoliée de sa dot, elle séjourne dans trois couvents successifs. La première supérieure est cupide, la deuxième est ascétique, la troisième est d’une sensualité éperdue qui fait vivre tout le couvent en fête. Diderot décrit ce qui arrive lorsqu’on contredit la pente générale de la nature. Je ne crois pas qu’on ait écrit une plus effroyable satire des couvents, disait-il. La Religieuse est aussi et surtout une chaleureuse apologie de la liberté individuelle.
La petite Fadette
Dans le pays, on l’appelait la petite Fadette, car elle avait la taille d’un farfadet et les pouvoirs d’une fée. Comme sa grand-mère, elle guérissait les hommes et les animaux. Landry, l’un des jumeaux de la ferme voisine, tombe amoureux d’elle. Mais l’amour d’une sorcière est mal vu dans cette famille, et il rend malade de jalousie Sylvinet, l’autre besson. Après La mare au diable, et François le Champi, c’est le troisième roman champêtre de George Sand. Elle y exprime tout ce que la vie lui a appris. L’apparence des êtres ne compte pas, il faut percer l’écorce. La richesse des filles ne fait pas leur bonheur et l’amour est difficile à construire. Son désir inassouvi est là, aussi, d’un amour qui durerait toujours. La petite Fadette illustre le grand dessein de George Sand : enseigner le respect de Dieu, de la nature, de la sagesse, de l’amour. Comme il marchait la tête basse et les yeux fichés en terre, il sentit quelqu’un qui lui tapait l’épaule, et se retournant il vit la petite-fille de la mère Fadet, qu’on appelait dans le pays la petite Fadette, autant pour ce que c’était son nom de famille que pour ce qu’on voulait qu’elle fût un peu sorcière aussi. Vous savez tous que le fadet ou le farfadet, qu’en d’autres endroits on appelle aussi le follet, est un lutin fort gentil, mais un peu malicieux. On appelle aussi fades les fées auxquelles, du côté de chez nous, on ne croit plus guère. Mais que cela voulût dire une petite fée, ou la femelle du lutin, chacun en la voyant s’imaginait voir le follet, tant elle était petite, maigre, ébouriffée et hardie. C’était un enfant très causeur et très moqueur, vif comme un papillon, curieux comme un rouge-gorge et noir comme un grelet.
Lève-toi et marche
Non, je ne suis pas, je ne serai pas une infirme ordinaire, que mon orgueil bouleverse mes défaillances ! Ordinaire, la vie de Constance, vingt ans, ne le sera pas. Paralysée, elle aura une influence décisive sur les êtres qu’elle a choisis pour agir à sa place. Mais le mal dont elle est atteinte empirera et, malgré sa volonté farouche, il ne lui sera même pas accordé de vivre par personnes interposées. Contre une morale formelle et consacrée, Constance est le champion de la sincérité et de la générosité constructive. Elle incarne le courage personnel, et se raillant elle-même avec un désespoir discret, elle remplit ce premier devoir humain : dominer les servitudes du destin. Courageux, poignant, tendre et sensible, Lève-toi et marche est un des grands romans d’Hervé Bazin. Sur l’édition Livre de Poche 1963 pas préface, pas de résumé éditeur. Sur la 4e de Couverture il y a juste: Hervé Bazin vient sans doute d’écrire son meilleur roman. Roger Nimier
La famille dispersée
Afin que son fils Yuan puisse, après lui, conduire ses hommes à la victoire, M’ang le Tigre l’a envoyé dans une école de guerre où l’on apprend les méthodes importées d’occident. Là-bas, Yuan apprend aussi les idées nouvelles. A bas les traditions et la tyrannie familiale, vive la liberté c’est le mot d’ordre de la jeunesse. Par deux fois, Yuan s’enfuit pour se soustraire à la volonté de son père. Sa seconde fugue le met en contact avec les révolutionnaires, mais ce fils de guerrier a hérité de son grand-père Wang Lung l’amour de la terre. Cette cause dont tous parlent, est-ce bien la sienne ? Dans un pays en pleine métamorphose, un jeune homme cherche sa voie, perdu entre un monde qu’il refuse et un monde qu’il n’accepte pas encore, celui de la Chine moderne, dont Pearl Buck décrit magistralement les premiers pas au milieu des ruines des structures anciennes. La famille dispersée est le dernier volet de la célèbre trilogie où est dépeinte la « Terre chinoise ».
Mandala
C’est dans le cadre de l’Inde moderne que Pearl Buck a situé ce roman ; l’histoire d’une famille princière, dépouillée d’une grande partie de sa fortune par les évènements politiques, et qui s’efforce de s’adapter aux conditions nouvelles, malgré le poids de ses traditions sociales et religieuses. L’évolution de l’Inde actuelle, la guerre la Chine, la confrontation permanente avec l’occident et les problèmes religieux s’associent pour faire de ce roman un document dans lequel convergent les problèmes de notre temps.
Pavillon de femmes
Dans la Chine d’autrefois, le seul rôle dévolu aux femmes de riches était celui d’épouse et de mère. Ce rôle, la fine et intelligente Ailien Wu ne le supporte plus. Pour y échapper, elle se servira très adroitement des traditions, celles-là mêmes qui l’avaient liée pendant si longtemps. Pavillon de femmes » est le roman de Pearl Buck qui fait le mieux comprendre ce qu’était l’ancestrale Chine des grandes familles, mais c’est aussi tout le drame des rapports de l’homme et de la femme à chaque âge de la vie.
Eaux-fortes
J’ai baisé avec le Mort. Pourquoi dire du vieux qu’il est mort alors qu’il ne l’est pas tout à fait ? Pas tout à fait encore. Je veux qu’il crève. Parce que je ne veux plus de lui. Plus ses doigts dans mon sexe, plus ses pleurs quand je jouis. Après s’être perdue dans l’exploration de la chair, une jeune femme entreprend de tuer ses démons. Le Mort, grand D. : deux charognards prêts à tuer, pour le plaisir de leur sexe réjoui par cette image d’un corps capable de souffrir sans fin. Après l’enfer, elle leur assène à présent les mots de sa renaissance, non pour se venger, mais pour sauver sa peau. Cette peau trop longtemps anesthésiée par la douleur, et à qui même la douceur de petit a., le petit dernier, ne suffit plus. Après la démesure de la violence et l’humiliation, Marie, enfin déculpabilisée, revient à la vie. C’en est fini de la baise sociale. Timidement, je refuse. L’homme se reprend, c’est de l’amour que je veux te donner, de l’amour, petite fille. » Dans une écriture incisive, directe et efficace, sans compromission ni pour soi ni pour l’autre, Marie L. met à jour la part d’ombre de ses bourreaux pour s’arracher à eux.
Profanes
Ils sont quatre, ils ne se connaissent pas mais ils vont rythmer la vie du docteur Octave Lassalle qui les a soigneusement choisis comme on compose une équipe comme avant autour de la table d’opération, mais cette fois-ci, c’est sa propre peau qu’il sauve, sa propre sortie qu’il prépare. Ensemble, cette improbable communauté progressivement tissée de liens aussi puissants qu’inattendus, franchira un seuil, celui des blessures secrètes. Un hymne à la vie et un plaidoyer pour la seule foi qui vaille : celle de l’homme en l’homme.
Le secret des abeilles
Nous vivions pour le miel. Nous en avalions une cuillerée le matin pour nous réveiller et une autre le soir pour nous aider à dormir. Nous en prenions à chaque repas pour apaiser notre esprit, nous donner du tonus et prévenir les maladies mortelles. »
En 1964, Lily a quatorze ans et vit en Caroline du Sud avec son père, un homme brutal, et Rosaleen, sa nourrice noire. Le décès de sa mère dans d’obscures conditions la hante. Lorsque Rosaleen se fait molester par les Blancs, Lily décide de fuir avec elle cette vie de douleurs et de mensonges. Elles trouvent refuge chez les soeurs Boatwright, trois apicultrices tendres et généreuses dont l’emblème est une Vierge noire. A leurs côtés, Lily va être initiée à la pratique quasi mystique de l’apiculture, à l’affection, à l’amour et à la tolérance. Sue Monk Kidd signe ici un roman touchant sur une époque où le racisme faisait force de loi, sur la magie de la nature et de la vie, et la puissance de l’amour maternel.
Une nuit, sur la mer
Shelby a élevé seule sa fille Chloé à laquelle elle tient plus que tout. Cette dernière, à 25 ans, semble avoir trouvé la sérénité entre son travail, Rob, son second mari, et leur petit garçon de 5 ans, Jeremy. Pour leur anniversaire de mariage, Shelby décide d’offrir à Chloé et à Rob une croisière dans les Caraïbes tandis qu’elle gardera Jeremy. Ce généreux cadeau va bientôt se révéler fatal : Shelby reçoit un appel lui annonçant que sa fille semble avoir disparu en mer, sans laisser de traces.
On lui apprend aussi que, sur les bandes de vidéo surveillance, on voit Chloé, ivre morte, tituber dans les coursives, ce qui pourrait expliquer un accident. Mais Shelby, désespérée, ne peut accepter cette explication. Élevée par une mère alcoolique, elle déteste l’alcool et n’a jamais vu sa fille boire. Alors, que s’est-il passé cette nuit-là, sur la mer ? Pour découvrir la vérité, Shelby est prête à tout, même à risquer sa vie.
L’or de la terre
Après « Harricana », le deuxième volume de la série « Le Royaume du Nord » nous entraîne plus loin encore, au cœur du Grand Nord canadien, le pays des glaces et des lacs où seuls les chercheurs d’or comme Maxime Jordan osent s’aventurer. C’est sur une île du lac Ouanaka que Jordan a décidé de prospecter. L’endroit est inviolé, et son instinct lui dit que le métal est là, à quelques pieds sous terre. Alors il va creuser, et prouver qu’il avait raison. Bientôt, des hommes sont embauchés et la vie s’organise, rude et souvent violente, car la mine est riche et excite les convoitises. Dans la région, des routes se construisent, des villes surgissent en quelques mois, attirant aventuriers, escrocs et prostituées. Même Jordan a changé. Et peu à peu, lui aussi va se laisser prendre au piège mortel qu’est « l’Or de la terre »… Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
Le dernier rhum…
Au carrefour de l ‘intrigue policière, de l’essai et d’une approche inspirée des sciences sociales, ce livre traite des douloureux problèmes de la maltraitance et des violences dont les femmes sont l’objet, dans notre société jamais sortie de ses fonctionnements patriarcaux et machistes. Inutile d’y chercher la trame classique des péripéties du récit policier. Hommes et femmes y agissent et réagissent. Une réalité cruelle et banale, pleine de tendresse et de fureur.
Au pays de l’eau
Du côté de Rido, vers où le soleil se couche, le pays de l’eau plonge vers les bois de Mahavel. Dans les pentes inaccessibles, quelques caps durs et noirs exhibent leurs fronts nus au soleil. J’aime cette terre comme on aime quelqu’un. J’aime ses arbres, ses paysages, ses gens. J’étais étendue sur le dos. Le plafond blanc trônait en silence dans le champ de mes yeux vides. Ni les voix de la cour, ni celles de la rue, ni les chuchotements des murs, rien n’arrivait à remuer mon esprit. Un cri immense s’était lové au plus profond de moi. Sous la plume de Marie, la narratrice, les événements, les êtres et les choses deviennent fascinants. Un récit de vie qui effleure l’Histoire, un témoignage bouleversant.
Today I will fly !
Gerald is careful. Piggie is not. In ‘Today I Will Fly’, Piggie decides to take to the skies. But Gerald knows that a pig cannot possibly fly – but will that stop the determined Piggie?
Code zéro
Gare de Washington, le 29 janvier 1958, cinq heures du matin. Affolé, Luke se réveille, habillé comme un clochard… Que fait-il là ? Il ne se souvient plus de rien. Deux hommes le filent. Pourquoi ? Son amnésie est-elle d’accidentelle ? Traqué, désemparé, il découvre qu’il travaillait sur la base de Cap Canaveral, au lancement d’Explorer I, prévu pour le lendemain soir… Il lui reste quarante-huit heures pour retrouver son identité, empêcher le sabotage de la fusée et sauver sa peau… Code zéro se fonde sur des faits réel : en pleine guerre froide, le lancement d’Explorer I fut ajourné pour d’obscure raisons. Ken Follett a imaginé le déroulement de cette affaire classée top secret par les autorités américaines. Un compte à rebours d’une efficacité redoutable.
Ce que je crois
En même temps que l’inventaire d’une vie, ce livre apporte un autoportrait de son auteur, une plaidoirie en faveur de l’homme, un réquisitoire contre un siècle qui l’avilit et le cri d’une irrépressible espérance. C’est un ouvrage que son auteur a mis bien des années à concevoir et bien des mois à écrire, et auquel il ne voudrait pas avoir à changer une virgule jusqu’à son dernier souffle.
Le livre des secrets
En 1953, quand s’ouvre le roman, Maria vit depuis plus de cinquante ans seule dans la maison de famille délabrée. On la surnomme la sorcière de Waipu, elle qui très jeune se rebella contre sa mère pour vivre sa passion avec un cantonnier. Mise au ban d’une communauté encore très respectueuse des strictes règles morales édictées par son sourcilleux fondateur l’autoritaire et charismatique Norman McLeod, avec qui sa grand-mère Isabella quitta l’Écosse en 1817, elle a tout le temps de se pencher sur le passé. Après plus de trente-cinq ans de voyage à travers le vaste monde et quelques longues étapes, en Nouvelle-Écosse et dans l’île de Cap-Breton, sur les côtes d’Amérique du Nord, McLeod, que ses disciples appelaient l’Homme, décida, en 1854, que leurs tribulations prendraient fin sur cette côte du Nord de la Nouvelle-Zélande où Maria vit le jour bien des années plus tard. L’Homme qui guida là son peuple, convaincu de le conduire sur le droit chemin, reposait depuis vingt ans déjà dans le cimetière près de l’océan. Le journal tenu par sa grand-mère tout au long de sa vie aventureuse, et sur lequel Maria met la main, lui révèle pourtant l’envers du décor : s’y dessine non le portrait d’une diablesse dont elle aurait hérité les penchants pervers et indociles, comme sa propre mère tentait de l’en convaincre, mais celui de l’héroïne indépendante et téméraire que fut Isabella. Il fallait bien du courage en effet pour s’imposer face à un McLeod peu enclin à accepter chez ses ouailles des opinions individuelles, surtout quand celles-ci étaient des femmes. Et l’on comprend, au fil de cette formidable saga, que le Livre des secrets est celui de ces femmes qui, pour exister dans une communauté masculine et rétrograde, n’avaient d’autre choix que d’en contourner les préceptes.
Corps et âme
À New York, dans les années quarante, un enfant enfermé dans un sous-sol regarde les chaussures des passants. Pauvre, sans autre protection que celle d’une mère excentrique, Claude Rawlings semble destiné à demeurer spectateur d’un monde inaccessible. Mais dans la chambre du fond, enseveli sous une montagne de vieux papiers, se trouve un petit piano désaccordé. En déchiffrant les secrets de son clavier, Claude va se découvrir lui-même : il est musicien. Ce livre est l’histoire d’un homme dont la vie est transfigurée par un don. Son voyage, jalonné de mille rencontres, amitiés, amours, le conduira dans les salons des puissants, et jusqu’à Carnegie Hall. La musique, évidemment, est au centre du livre musique classique, grave et morale, mais aussi la pulsation irrésistible du jazz. Autour d’elle, en une vaste fresque foisonnante de personnages, Frank Conroy brosse le tableau fascinant, drôle, pittoresque et parfois cruel d’un New York en pleine mutation.
I am invited to a party !
Almost new book
Gerald is careful. Piggie is not.
Piggie cannot help smiling. Gerald can.
Gerald worries so that Piggie does not have to.
Gerald and Piggie are best friends.
In I Am Invited to a Party! Piggie is invited to her first party. She doesn’t know what to wear, though, so she asks her best friend Elephant for help. Elephant’s advice is odd to say the least, so Piggie will try on all sorts of zany outfits before finally arriving at the party for a hilarious surprise.
Les arcanes du chaos
Célibataire parisienne sans histoires, Yael est loin de se douter qu’il existe des secrets qui mettent en danger ceux qui les découvrent. Le jour où des ombres apparaissent dans ses miroirs pour lui parler codes secrets et sectes millénaires, elle se croit folle ou possédée. Projetée dans un jeu de piste infernal, pourchassée par des tueurs, Yael se retrouve au cœur d’une lutte ancestrale.
Les nuits de Shanghai
Shanghai se trouve à Barcelone. Et à Shanghai-Barcelone vit un héros nommé Kim ou Joaquim, c’est selon. Il a connu la guerre civile. Il a dû fuir. Il ne peut revenir, pur l’instant au chevet de sa fille Susana une si jolie fille, pourtant, qui meurt des poumons dans une maison triste. Alors l’un des compagnons de Joaquim raconte à Susana les aventures magnifiques du Héros. A Shanghai, Kim protège une troublante Asiatique des menées obscènes d’un ex-nazi. Souvent pessimiste, spécialiste des héros manqués et des personnages déglingués, l’écrivain catalan né en 1933 signe ici l’un de ses livres les plus émouvants, porté par un romantisme qui n’exclut ni l’humour ni la véhémence.
Avant que naisse la foret
Marié à une jolie rousse, père d’une petite fille, Albert vit paisiblement au bout du RER parisien. Un jour qu’il traîne au lit avec sa femme, il laisse le téléphone sonner. Le répondeur se déclenche : sa mère est morte. Démuni, Albert décide de faire le point et s’enferme seul avec l’urne maternelle dans la propriété familiale de Mayenne, une grande maison cerclée de plusieurs hectares de bois. Une idée l’obsède : trouver une chanson pour la cérémonie funèbre – une chanson qui dira à tous, et mieux que n’importe quel discours, qui était cette femme sensible et indépendante. Mais une nuit, il est réveillé par des bruits étranges. Dans l’aile ancienne du bâtiment, les murs chantent… Les échos font revenir le passé. Et puis, il y a cette légende familiale qui dit qu’un ermite erre dans la forêt. Commence alors la lente remontée des souvenirs, et avec elle, celle des secrets d’une mère que seul un fils pouvait entendre.
Le néant quotidien
Zoé Valdés raconte l’histoire d’une jeune femme qui lui ressemble à s’y méprendre, depuis sa naissance très patriotique à Cuba, le 2 mai 1959, au lendemain d’un glorieux défilé de travailleurs, jusqu’à cette soirée ultime où, trente ans plus tard, en pleine \ »période spéciale\ » (privations, pénurie, liberté si précaire), les deux hommes de sa vie vont jouer aux échecs le privilège de finir la nuit avec elle. Dehors – dernier terme de cette éducation sentimentale et politique à la cubaine – semble l’attendre la mer immense, par où se sont déjà enfuis les amis chers.
Lais
La poétesse connue sous le nom Marie de France est, vers la fin du XIIe siècle, le premier grand auteur féminin de la littérature française. Ses Lais sont des récits d’aventure et d’amour dont la matière est tirée du folklore et des mythes bretons. Ce sont des contes de fées: un chevalier se transforme en loup-garou, un autre en oiseau pour voler jusqu’à celle qu’il aime, un autre rencontre une biche qui parle, un autre encore devient l’amant d’une fée. Ce sont aussi des contes poétiques, à la simplicité mystérieuse et envoûtante, qui disent la force et la mélancolie de l’amour.
Dialogues de betes
TOBY-CHIEN : Elle me saisit par la peau du dos, comme une petite valise carrée, et de froides injures tombèrent sur ma tête innocente : « Mal élevé. Chien hystérique. Saucisson larmoyeur. Crapaud à cœur de veau. Phoque obtus… » Tu sais le reste. Tu as entendu la porte, le tisonnier qu’elle a jeté dans la corbeille à papier, et le seau à charbon qui a roulé béant, et tout. KIKI-LA-DOUCETTE : J’ai entendu. J’ai même entendu, ô Chien, ce qui n’est pas parvenu à ton entendement de bull simplet. Ne cherche pas. Elle et moi, nous dédaignons le plus souvent de nous expliquer.
Sarkozy et ses femmes
Nicolas Sarkozy a accédé à la fonction suprême en bousculant les conventions et les obstacles, il a conquis les médias et séduit les français en 2007… Bref, il a redonné sa force virile à la politique. Un vrai mec, notre président. Mais ce macho-là a bien des problèmes avec les femmes. Avec les siennes, ses épouses, ses conquêtes, sa mère, avec celles qui l’accompagnent en politique et qu’il fait entrer au gouvernement, avec celles qu’il rencontre. Notre hyper-président est un hyperaffectif. Aussi était-il intéressant de retracer son parcours au rythme de ses rencontres féminines.Renaud Dély, rédacteur en chef de la matinale de France Inter, ex-directeur adjoint de l’hebdomadaire Marianne, a mené ses recherches dans les coulisses du pouvoir pour brosser ce portrait intime d’un homme à travers ses femmes. Et c’est Aurel, dessinateur de presse Le Monde, Marianne, Politis, Siné Hebdo qui se charge de mettre en images cette enquête.
Opération bravo
Elle est au centre d’un des plus gros scandales politico-financiers de ces dernières décennies, l’affaire Elf-Aquitaine-Thomson. Elle a été bafouée, menacée, humiliée, emprisonnée. Longtemps, elle s’est tue. Longtemps, aussi elle a menti. Parce qu’il lui semblait impossible de dire toute la vérité sur une affaire où l’intérêt national était en jeu. Et parce qu’elle voulait protéger Roland Dumas, l’homme qu’elle avait aimé. Aujourd’hui, Christine Deviers-Joncour lève le voile sur l’un des principaux aspects de l’affaire Elf : l' »Opération Bravo » – les transactions secrètes entre la France et Taïwan pour la vente de six frégates entre 1988 et 1991. Transparente, elle révèle tout : les faits, les dates, les chiffres, les noms, les conversations secrètes.
La séquence des corps
Black Mountain, une petite ville endormie au fin fond de la Caroline du Nord. Une petite ville où la police locale n’a guère affaire à plus d’un homicide par an, et encore, et où les gens ont bien du mal à s’habituer à fermer leur porte à clé la nuit, même de nos jours. Ce n’est guère le genre d’endroit où rôdent les serial killers, et pourtant. Quelle autre explication trouver au meurtre de la petite Emily, onze ans, enlevée chez elle après avoir assisté à une réunion paroissiale, et retrouvée quelques jours plus tard ? D’autant que le modus operandi de l’assassin rappelle étrangement celui de Temple Gault, le tueur qui a réussi à échapper au FBI et à Kay Scarpetta à l’issue d’Une peine d’exception. Appelés sur les lieux, Scarpetta et ses acolytes habituels, Marino et Wesley, vont avoir affaire à forte partie. Une fois encore, Patricia Cornwell nous fait ici la démonstration de son extraordinaire talent, qui a propulsé La séquence des corps à la première place de fla liste des best-sellers américains.
Café-Crime
Nègre littéraire, Samuelson connaît soudain la gloire en écrivant sous son vrai nom. Mari jusqu’alors fidèle, il ne résiste pas à l’envie de rencontrer ses lectrices, puis de les séduire. Commence alors la vie-tourbillon, les cinq-à-sept qui se prolongent, et la remise en cause d’une vieille complicité avec l’épouse, et les deux chats siamois, qui ronronnent mais n’en pensent pas moins. A peine le temps de déguster en souvenir des années mortes, un petit café-crime. Café-Crime : un roman moderne, authentique ; une confession impudique et drôle, illuminée par d’inoubliables portraits de femmes. La découverte d’un Lanzmann au ton nouveau, profond et tendre.
Trois filles en folie
Quand trois filles qui n’ont rien en commu se voient obligées de partager un appartement en plein New York, tout, je dis bien tout, peut arriver. Allie : Un peu tête en l’air, Allie n’a rien d’une intellectuelle, mais elle est toujours prête à rendre service. Et sous ses airs d’être toujours dans la lune, elle cache une sensibilité à fleur de peau. Et une bonne humeur à toute épreuve ! Emma : Sûre d’elle, têtue, un rien prétentieuse, Emma est la nana branchée par excellence. La mode n’a aucun secret pour elle, les techniques de séduction non plus. Et cette infatigable chipie a décidé de mater ses deux nouvelles copines de chambre. Jodine : Coincée, Jodine ? Quelle drôle d’idée ! Organisée, responsable, soigneuse, ça oui, elle l’est ! En plus, la cohabitation n’est pas son fort. Même avec un poisson rouge, elle a du mal à s’entendre. Alors pensez, avec deux colocataires complètement délurées.
Suite Romanesque « les semailles et les moissons » – Tome 4 – Elisabeth a dix-neuf ans, un visage de grâce impertinente, l’humeur libre et joyeuse. Ses parents, Pierre et Amélie, les amoureux des Semailles et les Moissons, ont vendu leur café du boulevard Rochechouart pour acheter un hôtel à Megève. Dans ce décor de vacances, c’est un va-et-vient de clients aux faces interchangeables. Ils témoignent à Elisabeth une admiration qui la flatte. Toutefois, si elle apprécie leurs compliments, elle refuse de se laisser entraîner dans une banale aventure saisonnière. Sûre d’être à l’abri des surprises sentimentales, elle n’en est que plus bouleversée, lorsque surgit l’inquiétante figure de Christian…