Pour réunir les soixante histoires extraordinaires racontées ici, Pierre Bellemare et son équipe ont enquêté, vérifié les faits, interrogé protagonistes et témoins.C’est ce jeune couple qui rencontre une voyante dont toutes les prédictions se réaliseront. En essayant de la retrouver, ils s’apercevront qu’elle semble n’avoir jamais existé. C’est ce journaliste qui invente de bout en bout une rocambolesque histoire de chercheurs d’or. Histoire qui se révélera par la suite entièrement exacte. C’est cette grand-mère décédée qui réapparaît à la naissance de chacun de ses petits-enfants. Ces histoires sont arrivées à des gens qui pourraient être nos amis, nos voisins ou des membres de notre famille. Ils sont de bonne foi et sains d’esprit. Ils témoignent de l’inexplicable.
Choisir un prénom pour un nouveau-né, c’est tenter d’attirer vers lui des énergies favorables à sa destinée, lui promettre un augure qu’il mettra peut-être toute une vie à déchiffrer, mais qui sera pour lui une promesse ou un présage. Le prénom est censé contenir l’essence même de l’être. Sa musique, les syllabes qui le composent, sa fréquence issue des sons graves ou aigus, protègent, réconfortent ou exercent un pouvoir formidable sur le nouveau né. Il en subit l’influence et le charme, et, apprenant à se reconnaître dans le son de ces quelques syllabes entendues jour après jour, puis à se nommer lui-même et à se servir de son prénom comme d’un signe pour communiquer, l’enfant accepte son héritage, sa famille, l’avenir qui l’attend. Il n’est pas si facile de choisir et de se décider sur le prénom que l’enfant portera, et c’est une appréhension toute normale pour les parents de ne pas se tromper sur ce qui le distinguera toute sa vie. Quelle en est la signification, le passé ? Est-il courant ou peu fréquent ? Les auteurs du présent ouvrage ont étudié et analysé le sens et l’histoire de quelque 3 000 prénoms. Ils en exposent les origines et l’étymologie, les raisons de les préférer aujourd’hui, la symbolique qui s’y rapporte, leur actualité. Au total, le lecteur disposera d’un guide très documenté, pratique à utiliser et indispensable pour choisir le prénom de son enfant.
Guide de survie en société
Comment survivre à une gaffe monumentale, sauver les meubles lorsque vous êtes pris à mentir effrontément ou à ricaner au sujet de la grosse dame, là devant son mari, comment ne pas se liquéfier sur place quand vous échouez lamentablement à raconter une histoire censée être drôle ou que vous renversez votre verre sur la robe de la maîtresse de maison. Nous avons tous connu ces moments terribles où la terre s’arrête de tourner et où tous les regards se braquent sur vous, comme si vous étiez un effroyable crétin ce qui est faux ! Dans pareille situation, un seul moyen de s’en sortir : le mot d’esprit. Et ce livre en fourmille, proposant des centaines d’excuses toutes faites aux situations les plus embarrassantes de la vie en société. Ces 4 grands moments de solitude sont traités ici avec toute la distance et la savoureuse retenue de l’humour anglais.
France
J’avais huit ans en 1940. Je me souviens de ce temps-là, de notre peur. Je me souviens aussi d’une petite fille qui s’appelait France. C’est d’elle que je voulais parler, de notre pays dont elle porte le nom. Mais un roman naît du hasard. Un jour, consultant les carnets de guerre de Rommel, j’ai lu qu’en mai 1940, alors que le général allemand s’enfonçait avec son armée dans la France vaincue, un officier français, un héros anonyme, avait refusé de se rendre. Qu’il avait accepté, malgré la débâcle, de mourir. Cet officier, je l’ai nommé Charles de Lignères. Et j’ai voulu dire pourquoi il avait choisi, dans la défaite, le sacrifice. J’ai cherché et raconté ce qu’il était, sa famille, ses idées, ses amours, et même – parce que le futur aussi éclaire – qui étaient ses enfants, les choix qu’à leur tour ils avaient faits. Et c’est alors que j’ai à nouveau rencontré France, la petite fille. Car tout se tient, tirez un souvenir, un autre suit. Faites surgir une vie, dix autres s’avancent. Autour de Charles de Lignères, autour de France, tous sont venus : frères, épouses, rivaux, fils, me raconter. Me parler de la France et de cette petite fille encore, au nom de France.
La terreur des abysses
Ange a été capturée voici sept ans.
Seul spécimen connu d’une espèce qu’on croyait éteinte depuis des milliers d’années, elle appartient à la famille du Megalodon, le plus redoutable prédateur marin que la nature ait jamais conçu. C’est une gentille femelle qui mesure 22 mètres de long et ne pèse pas moins de 20 tonnes. Son appétit est à la mesure de sa taille : gigantesque. Jonas Taylor, le paléontologue qui l’a identifiée, s’était juré de ne plus descendre sous les eaux.
Pourtant, il va devoir plonger à nouveau. Dans les profondeurs abyssales du Pacifique, la bête a défoncé les parois de sa cage de titane et a disparu… jusqu’au prochain désastre.
Missile Mouse – Rescue on Tankium 3
En Anglais – The daring agent Missile Mouse must help free a planet forced into slavery by evil King Bognarsh. But things get dicey when Bognarsh hires the Blazing Bat to take Missile Mouse out before he can shut the operation down.
Chemins croisés
Coincé dans sa voiture après un accident de la route, Ira Levinson, un homme âgé de 90 ans, attend désespérément qu’on vienne le secourir. Sur cette route isolée, il n’y a pas âme qui vive. Pendant ce temps, Ruth, celle qu’il a aimé tout au long de sa vie et qui a disparu il y a neuf ans, revient le hanter. Ils ont vécu d’intenses joies mais ont aussi été confrontés à un chagrin indélébile : l’incapacité d’avoir des enfants à cause d’une blessure de guerre. Pour combler ce vide, ils sont devenus des collectionneurs d’art. Depuis la mort de sa bien-aimée, Ira erre sans but. Sophia, une jeune étudiante en histoire de l’art, et Luke, un séduisant cow-boy, que tout oppose, tombent amoureux l’un de l’autre. Chacun à des aspirations et des rêves radicalement différents. Le jeune homme doit batailler pour sauver le ranch de sa famille au bord de la faillite. Sophia doit se remettre d’une relation qui l’a brisée. Par un concours de circonstances, la route du jeune couple va croiser celle d’Ira. Ensemble, ils vont apprendre à panser leurs peines pour emprunter enfin le plus beau des chemins.
Bien repasser en dix leçons
Cinq femmes qui se réunissent régulièrement autour de leur tables à repasser, évoquent leur vie de femme tour à tour mère, épouse, amante, fille.
Bangkok Psycho
Bangkok, commissariat du 8e District. L’inspecteur Sonchaï reçoit un snuff movie d’une rare violence. La victime est une ancienne prostituée qu’il a aimée jusqu’à l’obsession quatre ans plus tôt. Un fantôme qui hante encore ses nuits. Le message est clair : la guerre est déclarée et la chasse à l’homme peut commencer.
Danse avec les stars
Quelle fille n’a pas rêvé de danser avec son idole, de l’accompagner dans les soirées les plus branchées et de connaître tous ses secrets ? Pour Kelly, ce rêve est devenu réalité : tout l’été, elle a dansé au côté de Darcy Barnes, la plus grande pop star du monde ! Accrochez-vous, Kelly va vous prouver que la vie de star est bien plus passionnante et plus stressante qu’on le croit !
Voyage à Pitchipoi
Voyage à Pitchipoï raconte la tragédie d’une famille juive, en France, pendant la guerre. En 1942, l’auteur de ce livre avait six ans. Sa famille fut arrêtée, par des gendarmes allemands et français, et déportée. Le narrateur et sa petite sœur furent d’abord confiés à des voisins jusqu’à ce que le maire du village fasse appliquer la décision du capitaine SS, Commandeur de la région et responsable des mesures de répression antisémite : « L’accueil d’enfants juifs dans des familles françaises est indésirable et ne sera autorisé en aucun cas. » Les deux enfants furent alors enfermés dans une prison, puis transférés au camp de Drancy, où la petite fille tomba malade par malnutrition. Sortis miraculeusement du camp, ils retrouvèrent quelques mois plus tard leur mère qui avait réussi à s’échapper lors de son arrestation et n’avait pas été reprise, malgré les portes qui s’étaient souvent fermées lorsqu’elle avait demandé de l’aide. Après des mois de vie clandestine, à la Libération, ils revinrent dans leur maison vide et abandonnée. Ils ne reverront jamais leur père.
La crise financière et économique a éclipsé les problèmes écologiques. Ils subsistent pourtant, dans toute leur acuité. Les évêques de France le rappellent avec force dans ce document. En 2000 ils avaient publié un document sur le respect de la Création. Plus récemment, en 2010, un groupe de travail composé d’évêques, de théologiens et d’experts a présenté un rapport sur les enjeux et les défis en matière d’environnement et d’écologie. Ils prirent conscience que sur des problèmes si graves
et lourds de conséquences, on ne peut faire l’économie d’une réflexion de fond. C’est ce rapport que l’on trouve ici, qui propose une lecture chrétienne de la crise écologique, présente des propositions pour agir en cohérence avec cette réflexion, et ouvre à la dimension spirituelle de toutes ces questions. Un texte lucide et énergique pour aider tout un chacun à prendre ses responsabilités.
Richard continue de chercher la liberté dans toute relation. Ainsi la série devient une exposition de toutes les variantes de relations humaines. Richard, avocat à succès à l’approche de la trentaine, a , en plus de la longe liste de femmes d’une nuit, des relations plus durables mais inconstantes, avec cinq maîtresses, où il est le dominateur: l’ancienne servante de famille, qu’il pousse à la drogue et la prostitution; sa secrétaire, servante soumise, qu’il pousse au suicide; une jeune fille pure, séduite, mis enceinte, qu’il pousse à l’avortement, une prostituée toxicomane qu’il essaie par pari de rendre fou d’amour pour lui, et la maîtresse de son propre frère Daniel, avec laquelle il trahit son frère et qu’il violera. Et il trahit son frère aussi en organisant un trio avec lui et une de ses maitresses. son frère, épris au jeu, encore en le donnant l’occasion de jouer gros au casino. Les grosses pertes poussent Daniel à se suicider. Dans le dernier tome, Richard, en plus des femmes, va se donner à la drogue, entre de plus en plus dans les boites de nuit suspectes, et en même temps il joue des jeux malsains avec des femmes qu’il fait souffrir moralement. Son dégoût pour la femme impure qui devient de plus en plus explicite est en contradiction flagrante avec sa propre vie: Richard applique sans gène une morale double. Kessel analyse si l’on peut appeler cela analyser aussi Richard dans une situation de dépendance par un accident routier qui le met en plâtre de la tête au bassin pour plusieurs mois, « analyse » Richard en relation avec des politiciens au pouvoir la corruption n’y manque pas), et « analyse » Richard dans sa relations avec ses parents vieillissants (son père meurt au dernier chapitre.
La séquence des corps
Black Mountain, une petite ville endormie au fin fond de la Caroline du Nord. Une petite ville où la police locale n’a guère affaire à plus d’un homicide par an, et encore, et où les gens ont bien du mal à s’habituer à fermer leur porte à clé la nuit, même de nos jours. Ce n’est guère le genre d’endroit où rôdent les serial killers, et pourtant. Quelle autre explication trouver au meurtre de la petite Emily, onze ans, enlevée chez elle après avoir assisté à une réunion paroissiale, et retrouvée quelques jours plus tard ? D’autant que le modus operandi de l’assassin rappelle étrangement celui de Temple Gault, le tueur qui a réussi à échapper au FBI et à Kay Scarpetta à l’issue d’Une peine d’exception. Appelés sur les lieux, Scarpetta et ses acolytes habituels, Marino et Wesley, vont avoir affaire à forte partie. Une fois encore, Patricia Cornwell nous fait ici la démonstration de son extraordinaire talent, qui a propulsé La séquence des corps à la première place de fla liste des best-sellers américains.
Therese Raquin
À vingt-sept ans, en 1867, Émile Zola ne s’est pas encore attaqué aux Rougon-Macquart, son œuvre géante. Comment s’imposer « quand on a le malheur d’être né au confluent de Hugo et de Balzac » ? Comment récrire La Comédie humaine après ce dernier ? Les grands créateurs sont parfois gênants pour ceux qui viennent après eux. Mais ses tâtonnements sont brefs. Thérèse Raquin, son premier grand roman, obtient un vif succès. Thérèse a été élevée par sa tante dans le but d’épouser son fils, un homme au tempérament maladif. Bientôt, elle ne supporte plus cette vie cloîtrée, ni ce sinistre passage du Pont-Neuf où Mme Raquin installe sa mercerie. Toute sa sensualité refoulée s’éveille lorsqu’elle rencontre Laurent, un peintre raté dont elle devient la maîtresse. Les amants décident de noyer le mari. L’âpreté, la sexualité, le crime. Zola est déjà Zola dans ce mélange puissant de roman noir et de tragédie, dans cet implacable réalisme social et humain.
Les plaines sauvages du Wyoming, à la fin du dix-neuvième siècle. Redoutable expert de la gâchette, le cavalier solitaire Durango promène sa silhouette nonchalante de villes-champignons en postes frontières, a la poursuite de hors-la-loi. Muni de son célèbre automatique Mauser, celui que l’on surnomme » Le Pacificateur » n’hésite jamais à contourner la loi pour servir sa propre justice. Quand la poudre parle, la neige et la poussière se teintent de sang.
Trois amours
Puisque M. Lennox a perdu son associé, pourquoi ne le remplacerait-il pas par Frank ? Lucy Moore, qui veut contre vents et marée aider son mari à faire son chemin, décide d’organiser un dîner en l’honneur de M. Lennox pour lui poser la question. Personne ne lui ayant appris les finesses de la diplomatie, la soirée tourne à sa confusion. Elle en rend responsable Anna, cousine de son mari, dont les interventions ironiques n’ont pas peu contribué à gâcher ses projets. De fil en aiguille, Lucy devient involontairement cause de la mort de Frank. De cette épreuve elle ne tire aucune morale, étant trop occupée à gagner sa vie et celle de son fils Peter. Acceptant toutes les privations, elle travaille pour bâtir l’avenir de Peter. Ses plans sont tracés : elle se reposera quand il sera médecin. Mais l’ingratitude est une des tares humaines les plus répandues et Peter n’en est pas exempt. Abandonnée pour une riche fiancée, la sévère Ecossaise reporte vers Dieu l’énergie et l’amour voués jusque-là au service de Frank et de Peter. La rigidité de la vie conventuelle sera le dernier obstacle où se brisera le personnage pathétique de Lucy Moore.
La puissance et la gloire
La Puissance et la Gloire est le sommet des romans catholiques de Graham Greene. Il lui fut inspiré par un séjour au Mexique en 1937.Le clergé mexicain persécuté par le gouvernement révolutionnaire, il ne reste qu’un seul prêtre, dont la tête est mise à prix. Ce prêtre est un pauvre homme qui aime trop l’alcool et qui a fait un enfant à une de ses paroissiennes. Il essaie de fuir mais revient chaque fois qu’un mourant a besoin de lui, « et même lorsqu’il croit que son secours sera vain, et même lorsqu’il n’ignore pas que c’est d’un guet-apens qu’il s’agit et que celui qui l’appelle l’a déjà trahi, ce prêtre ivrogne, impur, et tremblant devant la mort, donne sa vie sans perdre à aucun moment le sentiment de sa bassesse et de sa honte » ( François Mauriac ).Extraordinaire roman, La Puissance et la Gloire connut dès sa parution un succès retentissant et reste l’oeuvre la plus forte du grand écrivain anglais.
Bille de singe
8 – 11 ans – Sara est une grande bringue à lunettes, silencieuse, sans appétit, maladroite et grognon. On l’appelle Sara la rabat-joie. Un jour elle trouve une énorme bille bleue qui étincelle. Un singe est enfermé dans la bille. Il peut en sortir sur l’ordre de sa propriétaire et échanger sa place et son apparence avec elle. Sara l’appelle Alouk. Elle profite un bon moment de ses talents. Mais quand Alouk s’enhardit, la ridiculise et devient insupportable, Sara se jure bien de le faire rentrer définitivement dans sa prison de verre. Jusqu’au jour où elle a de nouveau besoin de lui, un besoin vital…
Contes du cimetière après la pluie
Dès 9 ans – Au cimetière Saint-Patrick, les morts guettent les vivants. C’est ainsi que Rozen et Marg’rite promènent un fantôme et que le vampire s’en prend à Yanig. La petite Fantik a de sérieux ennuis avec une sorcière de 320 ans, et le grand Lucifer compose une musique à damner les hommes ! Heureusement, les humains ne se laissent pas faire. Comme dit le diablotin rose : ils sont plus diaboliques que les diables ! Sept histoires franchement démon… Yak !
Danse ! -2- Un amour très hip-hop
On tourne un téléfilm à l’école Camargo et Nina Fabbri, notre héroine, fait partie des élus. Mais ce tournage réveille des jalousies, l’amitié entre Nina, Zita et Alice se craquelle.
Frère honorat
Raymond Guétard, le narrateur, est âgé de vingt ans. Né à Rodez dans une famille sans religion, il est mal dans sa peau, supérieurement lucide et revenu de tout avant même d’avoir vraiment vécu. À seize ans, il connaît Françoise, la bibliothécaire municipale qui en a vingt-trois. Si la complicité de leurs intelligences est totale, l’amour entre eux se révèle être un échec. Il n’y a pas d’amour humain, assure Raymond, désormais soulevé par un élan vers la foi qui va le conduire au monastère bénédictin de Combelle dans l’Aveyron. Il entrera dans les ordres sous le nom de frère Honorat. Cependant son « mal-être » l’envahit progressivement de dégoût, en dépit de son amitié profonde pour frère André qui le suit de très près. Soumis à l’épreuve d’un terrible déchirement, le jeune homme quitte Combelle après avoir tenté d’y mettre le feu. Il retourne chez ses parents à Rodez. Entre-temps, Françoise, qu’il aurait pu aimer, est devenue l’amie intime de sa mère auprès de laquelle elle s’est installée. La pudeur de la réflexion, la rigueur de son analyse font de ce livre une sorte de bréviaire que troublent le désir de trouver Dieu et le désespoir de manquer le rendez-vous du sacré. Il émeut en profondeur. Il met en alerte la conscience des lecteurs, quels qu’ils soient. La sobre beauté de son écriture et l’extraordinaire volonté de mettre au jour la vérité en sont les atouts premiers.
Jean Marc Turine n’a que 24 ans et toutes les audaces quand il écrit pour la première fois à Marguerite Duras pour lui demander l’autorisation d’adapter Le ravissement de Lol V. Stein au cinéma. Marguerite Duras lui répond par la négative. Cependant, une longue amitié de 25 ans naîtra de cette première lettre. Jean Marc Turine se prend d’amitié également pour Dionys Mascolo, le philosophe, le résistant, ancien mari de Marguerite Duras dont leur fils, Jean, dit Outa, est toujours son meilleur ami. Ainsi,Jean Marc Turine deviendra un habitué du « 5, rue Saint-Benoît, 3e étage gauche ». Cet ouvrage n’a pas l’ambition de récrire l’histoire. Il nous projette cependant en 1971, dans l’intimité d’un premier tournage, celui de Jaune le Soleil, auquel J. M. Turine participe, sans autre fonction que d’être aux côtés de l’auteure. En 1984, avec Jean Mascolo et Marguerite Duras, ils tournent Les enfants, dont il sera coauteur. Petit à petit, l’auteur nous fait pénétrer dans un quotidien qui renvoie un éclairage singulier sur Marguerite Duras, la femme, la mère de Jean Mascolo, et non la star officielle d’après L’amant. Ce texte retrace ainsi vingt-cinq ans de la relation, parfois très amicale, parfois orageuse, d’un homme épris de littérature et de cinéma, certes, mais aussi d’une vraie amitié avec une des figures sacrées de la littérature de la deuxième partie du XXe siècle. Jean-Marc Turine aura attendu dix ans après la mort de la romancière- cinéaste pour faire paraître ses souvenirs afin de ne pas participer au bal macabre. Ce récit intimiste n’est jamais impudique ; il suggère plutôt un sentiment d’appartenance au groupe d’amis autour de Marguerite Duras, à Neauphle-le-Château, et au 5 de la rue Saint-Benoît.
La mémoire des vaincus
Qui est Fred Barthélemy, dont Michel Ragon nous fait une biographie si passionnante ? Qui est Flora, la petite fille de ses amours enfantines, devenue marchand de tableaux célèbre et richissime ? La Mémoire des vaincus mêle personnages réels et personnages inventés en une vaste fresque où l’histoire, le mythe, le romanesque et l’autobiographie se conjuguent. Dans le cours du roman, communisme, anarchisme, fascisme apparaissent dans leur complexité, dans leurs luttes féroces, par le biais de personnages historiques dont Michel Ragon nous fait d’étonnants portraits ; mais aussi d’hommes et de femmes moins connus, les obscurs, les éternels vaincus par un pouvoir omnipotent, sans cesse attaqué et sans cesse renaissant. Il n’empêche que ces vaincus, qu’ils se nomment Makhno, Durruti ou Lecoin, ne s’avouent jamais battus et qu’à l’heure où le totalitarisme marxiste fait naufrage, leur increvable esprit de liberté ressuscite.
Mon siècle
Poète, romancier, auteur dramatique, mais encore sculpteur et dessinateur, Günter Grass (né en 1927) est l’une des plus grandes figures intellectuelles allemandes du XXe siècle, récompensée par le prix Nobel de littérature en 1999. Un prix couronnant l’obstination, l’intensité et la richessed’uneœuvre. AvecMon siècle, ce vingtième qu’il aura traversé aux deux tiers, Grass a pris le parti de raconter ce qu’a été pour les Allemands, à ses yeux, le XXe siècle. Ce sont ainsi cent brèves histoires une histoire par année), à commencer par la participation allemande aux expéditions contre la Chine. Autant de récitshabités par un personnage, dans lequel l’auteur plonge aisément, variant les procédés de composition, pour rendre compte de son point de vue, mêlant la mémoire collective à sa mémoire personnelle, jouant sur les temps, les rencontres, parfois réelles, parfois imaginaires, multipliant les clins d’œil, les allusions. À la fois un exercice de style et un témoignage remarquable. Céline Darner
Eponine
69 après J.-C., mort de Néron. La Gaule reste sous le joug romain, mais l’esprit de révolte n’est toujours pas éteint. Un couple flamboyant et maudit va l’incarner : Sabinus, lointain descendant de César, et Eponine, fille d’un notable de Langres, connaîtront l’amour fou dans la résistance, victorieuse d’abord, puis traquée, lorsque la majorité des chefs gaulois aura choisi la collaboration. Dissidents, ils vivront reclus dans un souterrain, mais jamais ils n’abandonneront la lutte pour l’indépendance qui les mènera jusqu’à Rome, où ils refuseront de prêter serment à Vespasien. Cette saga héroïque, et rigoureusement historique, aux multiples rebondissements, nous fait découvrir la fascinante figure d’Eponine, femme de passion, d’honneur et de liberté, dans l’univers quotidien de la civilisation gallo-romaine, qu’Anne de Leseleuc nous restitue avec une scrupuleuse authenticité.
Barbe bleue
Saturnine, à la recherche d’un appartement, trouve une colocation dans un luxueux hôtel particulier parisien. Mais il lui faut vivre avec le propriétaire et obéir à ses conditions : ne jamais entrer dans la pièce interdite, partager le dîner du maître des lieux, et devenir sa confidente, au péril de sa vie. Car on attribue à ce mystérieux aristocrate espagnol la disparition des huit colocataires précédentes. Avec ce Barbe bleue contemporain, Amélie Nothomb propose une réécriture du conte cruel de Charles Perrault, en le nourrissant des dialogues incisifs dont elle a le secret. Elle crée deux personnages originaux, engagés dans un duel à mort pour défendre leurs valeurs et leur existence même. La forme quasi-dramatique de ce roman permettra aux élèves de réfléchir à la forme et aux enjeux du dialogue argumentatif, au processus de création d’un personnage, et à l’exercice de style qui aboutit à la modernisation d’un texte classique et d’un mythe littéraire. L’appareil pédagogique est suivi d’une interview exclusive de l’auteur !
Tout ce qu’on ne s’est jamais dit
Lydia Lee, seize ans, est morte. Mais sa famille l’ignore encore… Élève modèle, ses parents ont placé en elle tous leurs espoirs. Sa mère, Marylin, femme au foyer, rêve que sa fille fasse les études de médecine qu’elle n’a pas pu accomplir. Son père, James, professeur d’université d’origine chinoise, a tant souffert de sa différence qu’il a hâte de la retrouver parfaitement intégrée sur le campus. Mais le corps de Lydia gît au fond d’un lac. Accident, meurtre ou suicide ? Lorsque l’adolescente est retrouvée, la famille Lee, en apparence si soudée, va devoir affronter ses secrets les mieux gardés. Des secrets si longtemps enfouis qu’au fil du temps ils ont imperceptiblement éloigné ses membres, creusant des failles qui ne pourront sans doute jamais être comblées. Bien sûr, Tout ce qu’on ne s’est jamais dit distille un suspense d’une rare efficacité. Mais ce livre qu’on garde en soi très longtemps est bien plus que cela. Celeste Ng aborde la violence de la dynamique familiale, les difficultés de communication, le malaise adolescent, avec une intensité exceptionnelle qui évoque l’univers de Laura Kasischke. En distinguant cette œuvre envoûtante comme l’un des meilleurs romans de l’année, les critiques anglo-saxons ont salué la naissance d’un écrivain majeur et fait le succès du livre, vendu à plus d’un million d’exemplaires.
Trop classe ! Enseigner dans le 9-3
Je m’appelle Véronique Decker. Depuis plus de trente ans, je suis institutrice. Et depuis quinze ans, directrice d’une école élémentaire à Bobigny : l’école Marie-Curie, cité scolaire Karl-Marx. À part sa localisation au pied des tours et au coeur des problèmes, notre école présente l’intérêt d’être une école « Freinet » où, dans le respect des règles du service public, nous pratiquons une pédagogie active, fondée sur la coopération. Même si l’expérience, parfois, peut me dicter des silences provisoires, je ne suis pas réputée pour mon habitude de me taire.
L’Idéal
Paru sous le titre « Au secours pardon » en 2007, puis suite à l’adaptation au cinéma par l’auteur, réédité sous le titre du fim « L’idéal », en 2016. A Moscou, Octave Parango est chargé par une marque de cosmétiques de trouver la plus jolie femme du monde. Léna a la détermination boudeuse des jeunes filles et la beauté d’un ange démoniaque. A Moscou et à Saint-Pétersbourg, Octave se damne pour la sauver puis se perd avec elle. Lequel des deux sauvera l’autre ?
Employés de la famille, amis et relations des Windsor, courtisans, membres du parlement ou encore observateurs de la maison royale, l’auteur a interviewé des centaines de personnes et examiné des milliers de documents pour passer au crible les vies- publiques et privées- du roi Georges, du duc de Windsor, de la Reine Mère, de la reine Elisabeth II, de la princesse Margaret, du prince Philip, du prince Charles, de la princesse Diana, du prince Andrew et de Sarah, duchesse d’York. Ainsi, tout est dévoilé : l’enfance, souvent difficile, les ambiguïtés sexuelles, les vices- alcool, drogues, jeu -, la légèreté des moeurs de ces personnages hors du commun. Aucun d’eux n’est épargné. Toutes les idées reçues volent en éclats pour laisser apparaître des êtres de chair et de sang, avec leurs réelles qualités et leurs surprenants travers.
Les renoncements nécessaires
Judith Viorst, avec esprit, courage, lucidité, retrace pour nous le long chemin qui va de la première séparation d’avec la mère à la perte des illusions et de la jeunesse, au départ ou à l’abandon de ceux que nous aimons, à leur disparition. Sans oublier la réalité de notre propre mort, qui doit nous trouver prêts, et, a l’instant ultime, nous fait grandir encore. Un très beau livre, qui éclaire la théorie psychanalytique de façon vivante, accessible, non doctrinale. Livre personnel, nourri d’expériences, de références littéraires, qui éveille en nous un certain désir de sagesse, nous aide à ouvrir cette porte parfois close, parfois entrouverte, qui nous conduit, dans l’acceptation de ces renoncements nécessaires, sur la voie de la sérénité.
Un défi pour l’Afrique
Témoignage poignant des défis et des réussites de l’Afrique moderne. Bill Clinton. Avec pour devise Nous n’avons le droit ni de fatiguer ni de renoncer, Wangari Maathai démontre que des gestes simples suffisent à engendrer des bouleversements profonds. Elle est une adepte avant la lettre du Yes, we can. Activiste environnementale et militante pour la démocratie, Wangari Maathai, offre une perspective lumineuse sur le défi que doit aujourd’hui relever l’Afrique. Elle étudie la nature complexe du continent et offre un espoir concret et des choix réalistes. Face à la pauvreté, à la famine liée à la déforestation, le Prix Nobel prône de semer des arbres autant que des idées. Elle exhorte la population, culturellement déracinée, à la dérive entre les mondes, à entreprendre une révolution morale, pour accéder à la croissance. Elle analyse au niveau international, national et individuel le goulet d’étranglement du développement en Afrique. Elle multiplie les appels à l’action en direction des États, qu’elle incite à s’unir, pour prendre leurs responsabilités.
Un phoque loufoque
Dès 8 ans – Tok-Tok-le-Phoque n’était pas un phoque comme les autres. Il aimait faire bande à part, découvrir et tester des nouveautés. Il décréta, par exemple, que rester vautré sur la banquise ne lui convenait pas. C’est vrai, quoi ! Pourquoi Tok-Tok-le-Phoque ferait-il comme tout le monde ? Aussi chercha-t-il le moyen de s’endormir sur l’eau, nageoires étalées, bercé par les flots… Il faillit se noyer à plusieurs reprises et finit par abandonner son projet. Une autre fois, il se mit en tête de voler comme les oiseaux. C’est vrai, quoi ! Pourquoi Tok-Tok-le-Phoque ferait-il comme tout le monde ?
The proper Bostonians
En Anglais – A Chicago banking firm once asked a Boston investment house for references on a Beacon Hill scion. Promptly the Chicago bank was informed that the applicant descended from Cabots, Lowells, Saltonstalls – in short could not bo more acceptable. « We were not, » the Chicago firm replied curtly, « contemplating using Mr — for breeding purposes ….. That story is legendary, but basic to an understanding of Boston and the Proper Bostonian, for he is the charter member of a Society called the most exclusive in America. Clevaland Amory’s scintillating and devastating analysis of that Society is an established bestseller, a modern classic ….
The cat who came for Christmas
En Anglais – ‘Tis the night before Christmas when a self-described curmudgeon rescues a bedraggled feline from a snowy New York City alley . . . . Thus begins this tale of a man and his cat — or, rather, of a cat and his man — a touching, timeless, and inspiring story about the animal/human bond and the spirit of the holiday season.
Millénium est à l'origine une trilogie de romans policiers de l'écrivain suédois Stieg Larsson, publiée en Suède de juillet 2005 à mai 2007 après son décès d'une crise cardiaque à l'âge de 50 ans. Cette saga — titrée Millennium, dans les éditions en suédois et dans diverses autres langues (allemand, anglais, espagnol, etc.) — a obtenu un succès mondial : plus de vingt-six millions d'exemplaires vendus jusqu'en juillet 2010. Fin janvier 2011, le total des ventes s'élevait à cinquante millions d'exemplaires.
Quartier perdu
Un dimanche de juillet, Ambrose Guise arrive à Paris. Personne. Sauf les statues. Une ville fantôme, lui semble-t-il, après un bombardement et l’exode de ses habitants. Auteur de romans policiers anglais, il vient rencontrer son éditeur japonais. Mais il va profiter de ce voyage pour élucider les mystères de son passé, du temps où il était français et s’appelait Jean Dekker, il y a vingt ans. Il fait alors surgir dans un Paris crépusculaire, halluciné, des lieux étranges : une chambre secrète rue de Courcelles, en face d’une pagode ; un grand rez-de-chaussée donnant sur un jardin, place de l’Alma.
Joyeuses Pâques et bon Noel !
Cinq ans qu’elle n’a pas vu Barnabé, son petit-fils, alors pour rattraper le temps perdu, faire le plein de souvenirs et fêter ces retrouvailles, elle organise pêle-mêle Pâques, Noël et la chandeleur en plein mois de juillet. Éberlué par cette tornade, Barnabé se laisse conquérir par sa grand-mère fantasque. Ce texte plein de sensibilité et d’humanité nous présente les portraits d’ados et de grands-parents contemporains.
Mange tes pates !
Pourquoi le ciel est bleu ? Pourquoi le soleil se couche le soir ? Pourquoi il fait froid en hiver ? Emma est le genre d’enfant qui pose des questions à tort et à travers. C’est de son âge ! Sauf quand, après la disparition de son grand-père, elle demande à quoi ça sert, la mort. De quoi donner la migraine à ses parents !
The Third Secret
Explosive in both its pace and its revelations, The Third Secret is a remarkable international thriller. Bestselling author Steve Berry tackles some of the most controversial ideas of our time in a breakneck journey through the history of the Church and the future of religion. Fatima, Portugal, 1917: The Virgin Mary appears to three peasant children, sharing with them three secrets, two of which are soon revealed to the world. The third secret is sealed away in the Vatican, read only by popes, and not disclosed until the year 2000. When revealed, its quizzical tone and anticlimactic nature leave many faithful wondering if the Church has truly unveiled all of the Virgin Mary’s words–or if a message far more important has been left in the shadows. Vatican City, present day: Papal secretary Father Colin Michener is concerned for the Pope. Night after restless night, Pope Clement XV enters the Vatican’s Riserva, the special archive open only to popes, where the Church’s most clandestine and controversial documents are stored. Though unsure of the details, Michener knows that the Pope’s distress stems from the revelations of Fatima.
Equally concerned, but not out of any sense of compassion, is Alberto Cardinal Valendrea, the Vatican’s Secretary of State. Valendrea desperately covets the papacy, having narrowly lost out to Clement at the last conclave. Now the Pope’s interest in Fatima threatens to uncover a shocking ancient truth that Valendrea has kept to himself for many years. When Pope Clement sends Michener to the Romanian highlands, then to a Bosnian holy site, in search of a priest–possibly one of the last people on Earth who knows Mary’s true message–a perilous set of events unfolds. Michener finds himself embroiled in murder, suspicion, suicide, deceit, and his forbidden passion for a beloved woman. In a desperate search for answers, he travels to Pope Clement’s birthplace in Germany, where he learns that the third secret of Fatima may dictate the very fate of the Church–a fate now lying in Michener’s own hands.
Thirteen steps down
From the multi-award-winning author of The Babes in the Wood and The Rottweiler, a chilling new novel about obsession, superstition, and violence, set in Rendell’s darkly atmospheric London.
Mix Cellini (which he pronounces with an ‘S’ rather than a ‘C’) is superstitious about the number 13. In musty old St. Blaise House, where he is the lodger, there are thirteen steps down to the landing below his rooms, which he keeps spick and span. His elderly landlady, Gwendolen Chawcer, was born in St. Blaise House, and lives her life almost exclusively through her library of books, so cannot see the decay and neglect around her.
The Notting Hill neighbourhood has changed radically over the last fifty years, and 10 Rillington Place, where the notorious John Christie committed a series of foul murders, has been torn down.
Mix is obsessed with the life of Christie and his small library is composed entirely of books on the subject. He has also developed a passion for a beautiful model who lives nearby — a woman who would not look at him twice.
Both landlady and lodger inhabit weird worlds of their own. But when reality intrudes into Mix’s life, a long pent-up violence explodes.
Gun, with occasional music
Gumshoe Conrad Metcalf has problems—there’s a rabbit in his waiting room and a trigger-happy kangaroo on his tail. Near-future Oakland is a brave new world where evolved animals are members of society, the police monitor citizens by their karma levels, and mind-numbing drugs such as Forgettol and Acceptol are all the rage.
Metcalf has been shadowing Celeste, the wife of an affluent doctor. Perhaps he’s falling a little in love with her at the same time. When the doctor turns up dead, our amiable investigator finds himself caught in a crossfire between the boys from the Inquisitor’s Office and gangsters who operate out of the back room of a bar called the Fickle Muse.
Mixing elements of sci-fi, noir, and mystery, this clever first novel from the author of Motherless Brooklyn is a wry, funny, and satiric look at all that the future may hold.
Bitter Grounds
Spanning the years between 1932 and 1977, this beautifully told epic is set in the heart of El Salvador, where coffee plantations are the center of life for rich and poor alike. Following three generations of the Prieto Clan and the wealthy family they work for, this is the story of mothers and daughters who live, love, and die for their passions.
L’Hotel New Hampshire
Rarement une voix avait su captiver l’imagination des lecteurs et des critiques comme celle de John Irving, dans le Monde selon Garp, son premier roman traduit en français. Une fois encore, avec son nouveau livre, l’Hôtel Nezv Hampshire, chacun se laisse envelopper et séduire par un univers tout aussi étrange et désarmant : celui de l’excentrique famille Berry. Car, comme l’explique John narrateur et troisième rejeton de cette famille qui comprenait cinq enfants, un ours et un chien nommé Sorrow : Notre histoire favorite concernait l’idylle entre mon père et ma mère : comment notre père avait fait l’acquisition de l’ours; comment notre père et notre mère s’étaient retrouvés amoureux et, coup sur coup, avaient engendré Frank, Franny et moi-même Pan, Pan, Pan! disait Franny puis, après un bref intermède, Lily et Egg Paff et Pschitt! disait Franny. C’est ainsi que la voix de John Berry, tour à tour nostalgique et passionnée, nous relate son enfance et celle de ses frères et sœurs dans trois hôtels et sur deux continents différents. La première des illusions de mon père était que les ours peuvent survivre à la vie que mènent les humains, et la seconde que les humains peuvent survivre à la vie que l’on mène dans les hôtels. Ce qu’il advint des rêves de Win Berry et comment ces rêves influèrent sur la destinée de ses enfants, tel est le sujet de ce roman grave et hilarant dû à l’humoriste américain le plus important de ces dix dernières années », selon les termes de Kurt Vonnegut.
Un mariage poids moyen
Séverin Winter, professeur d’allemand et entraîneur de lutte de l’équipe universitaire, n’est pas homme à prendre la vie à la légère. Ses ébats amoureux, tout comme ses prouesses sportives, sont à ranger dans la catégorie poids lourd. Ce qui n’est pas pour déplaire à Utch, la robuste Viennoise dont le mari narrateur de surcroît est littéralement conquis par Edith, l’épouse poids plume de Séverin. En résultera un irrésistible ménage à quatre.
La clé de l’abime
Puissant, immense, tout de verre et d’acier, le Grand Train de 7 h 45 vient de s’ébranler à destination de Hambourg, quand, à son bord, le modeste employé Daniel Kean distingue une flaque rouge Sang aux pieds d’un passager. Pour déjouer l’attentat imminent, le jeune homme amorce le dialogue avec le kamikaze agonisant qui lui Susurre quelques mots à l’oreille.