Hyperactivité, difficultés à se concentrer, échec scolaire, troubles du sommeil et de la nutrition : autant de symptômes apparus chez les enfants depuis une trentaine d’année. Beaucoup de parents, désorientés, ne savent plus à quel saint se vouer pour y remédier. Deux pédiatres célèbres, Edwige Antier et Aldo Naouri, ont pu mesurer combien leur rôle avait lui aussi évolué : eux dont la vocation était de soigner les enfants afin qu’ils ne meurent pas, sont devenus au cours de leur carrière des conseillers parentaux, voire conjugaux. Forts de leur expérience respective, ils ont choisi de faire part au plus grand nombre des conseils qu’ils prodiguent lors de leurs consultations privées. À la radio pour l’une, à travers des best-sellers pour l’autre, ici même pour les deux, ils s’adressent aux parents mais aussi à la société dans son ensemble. Si Edwige Antier préconise d’accepter un don de soi pendant les trois premières années de la vie d’un enfant afin de répondre au mieux à ses besoins, Aldo Naouri recommande de ne pas tout céder à un petit roi. Leurs positions, aussi claires que tranchées, s’opposent souvent mais poursuivent le même but : favoriser l’épanouissement des enfants.
Neuromancien
Science-fiction à court terme qui explore les retombées des technologies de pointe, notamment l’informatique, dans tous les aspects de la vie quotidienne. Ambiance marquée par la culture rock et flirt fréquent avec le polar. Cette citation tirée du catalogue Présence du futur illustre parfaitement l’univers cyberpunk dont Neuromancien, premier livre de Gibson, est l’œuvre fondatrice. Récompensé dès sa sortie par les prix Hugo, Nébula et P K Dick, ce roman se passe entre Hong Kong, Atlanta et Londres. Chase est un ancien pirate de la matrice, cet univers qu’il définit comme « une hallucination consensuelle. Après la destruction de son système nerveux par un de ses employeurs, il survit désormais grâce à l’alcool et aux drogues et trempe dans plusieurs trafics d’organes et de matériel informatique. Alors qu’il s’apprête à franchir le point de non retour dans cette spirale d’autodestruction, il se voit offrir une nouvelle naissance : la possibilité de retourner dans la matrice « pour l’exultation désincarnée qu’elle procure, le corps, c’est de la viande.
Cain l’obscur
Prisonnière consentante de luxe des Scarabaes, Rachaela s’est laissé envoûter par Althène. Du fruit de leurs amours naît bientôt une fille aux cheveux blancs et aux yeux gris, d’une étrange beauté et d’une extraordinaire précocité… Pour honorer une certaine disparue, on l’a appelée Anna. Sur son sein, apparaît une marque, petite et bleue. Qui est-elle? Qu’est -elle? Avant même que Rachaela ou Malach, exilé dans son château en Hollande, ne le découvrent, Anna est enlevée. Comme sont enlevés d’autres enfants de par le monde… Une créature les entraîne dans son domaine, une pyramide blanche au cœur des glaces.. Une créature plus sombre que tous les Scarabaes réunis, qui détient Anna et entend bien la faire sienne. Qui pourra la délivrer de son emprise.
Guide familial de l’homéopathie
Ce guide complet destiné au grand public présente par ordre alphabétique les principaux médicaments homéopathiques et les différentes maladies que l’on peut traiter par cette thérapeutique douce et atoxique. Il permet de : • comprendre les principes théoriques de l’homéopathie ; • décrypter les ordonnances du médecin ; • pratiquer l’automédication pour les petites affections courantes avec le maximum de sécurité et d’efficacité : symptômes, traitements, usages. Grâce à ses 1 000 rubriques ou entrées, il met à votre portée un savoir indispensable pour vous-même et votre famille. Nouvelle édition entièrement remise à jour.
Théodore Roosevelt
Amoureux fou de la nature, ce jeune chasseur est devenu le premier écologiste de l’histoire avant d’être président des États-Unis. C’est lui qui a inventé le “nounours”, jouet culte des enfants du monde entier. Derrière son image d’Américain “winner” se cache une sensibilité frémissante, tout à fait actuelle.
Le 29 septembre 2000, l’Intifada al-Aqsa fait sombrer les populations palestinienne et israélienne dans l’une des plus effroyables périodes du conflit. La région bascule dans un cycle infernal de violences quotidiennes, qui causent la mort de 3 839 Palestiniens et 1 070 Israéliens (p. 346). L’économie n’est pas épargnée, surtout dans les Territoires occupés : 70 % des Palestiniens vivent sous un seuil de pauvreté fixé à deux dollars par jour, et près de 15 % des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition grave (p. 341). Comment une situation si catastrophique a-t-elle pu se produire ? C’est à cette question que tente de répondre Charles Enderlin dans Les années perdues. Intifada et guerres au Proche-Orient 2001-2006, qui s’inscrit dans la chronologie de son récit sur le conflit israélo-palestinien après, Le rêve brisé. Histoire de l’échec du processus de paix au Proche-Orient 1995-2002 (Paris, Fayard, 2002), et Paix ou guerres. Les secrets des négociations israélo-arabes 1917-1995 (Paris, Fayard, 2004).
Aux sources du Nil
Au milieu du siècle dernier, le merveilleux était encore géographique. On imaginait le cœur de l’Afrique comme un royaume inaccessible, un lieu de prodiges et de légendes. Le mystère des sources du Nil enflammait les esprits. Il fallait de la déraison ou le génie de l’excentricité pour quitter Zanzibar et conduire des caravanes à la conquête du grand fleuve. Il fallait être anglais. John Speke et Richard Burton étaient de ces fous inspirés.
Rue de la soie
1947 : L’Indochine marche vers l’indépendance. Mais entre Hô Chi Minh et le gouvernement français, tout espoir n’est pas évanoui d’une négociation de paix. Telle est la mission officieuse dont est chargé François Tavernier au lendemain de son mariage avec Léa Delmas. Traquée par d’anciens nazis, celle-ci décide de le rejoindre. De multiples aventures l’attendent entre Saïgon et Hanoï, dans ce pays en proie aux convulsions politiques, et en même temps formidablement attachant par son humanité, sa douceur, la splendeur de se paysages.
Le vol des aigles
Américain casse-cou, Jack Kelso, engagé en 1916 dans l’aviation militaire britannique, a épousé son infirmière, la baronne Elsa von Halder, une jeune Allemande désargentée. Ils ont eu Max et Harry, des jumeaux. Mais Jack se tue lorsqu’ils ont douze ans. Elsa repart en Allemagne avec Max, vivre dans son château grâce au soutien financier du grand-père Abe, qui garde Harry près de lui, à Boston. Durant des vacances où les deux frères se retrouvent aux États-Unis, Abe leur offre des cours de pilotage. Un briscard de la Grande Guerre leur enseigne les ficelles du métier, et les adolescents, à l’image de leur père disparu, deviennent pilotes d’élite. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate en Europe, Max, rentré en Allemagne, ne tarde pas à faire parler de lui. Surnommé « le baron noir », il est de tous les combats aériens et grimpe vite en grade dans la Luftwaffe. Harry, engagé dans la RAF, a un parcours similaire. Un jour, les deux frères vont se retrouver face à face, piégés par une monstrueuse machination de Himmler. De leur attitude va dépendre le cours de la guerre et l’avenir du monde ! Au début de son ouvrage, Jack Higgins indique avoir recueilli cette histoire auprès d’un ancien agent des services secrets. Vrai ou pas, ce récit retrace de façon vivante certains épisodes de la bataille aérienne entre Allemagne nazie et Angleterre, avec, à la clé, un rebondissement qui, dans le dernier tiers du livre, crée un suspense de belle facture.
Daytona est un jeune pilote talentueux qui participe en indépendant à la plus grande course de rallye qui n’ait jamais existé ! Une course qui fait le tour du monde ! Après avoir gagné la première étape, notre jeune héros a cédé du terrain sur ses adversaires des grosses écuries. Mais la prochaine étape est de taille : elle se déroule ni plus ni moins en Alaska. Une nouvelle épreuve pour le pilote qui va se retrouver mêlé à l’enquête d’un policier et qui a toujours contre lui son ancien manageur. Et celui-ci entend bien ni plus ni moins lui faire la peau…
Bob Morane 35 – La guerre des baleines
Aux Terres de la Déception, « I’International Food Organisation » a entrepris l’élevage des cétacés afin de constituer des réserves de viande, en prévision des besoins d’une population mondiale sans cesse croissante.
Quelle organisation subversive peut avoir intérêt à ruiner cette oeuvre humanitaire ?
C’est ce que Bob Morane va essayer de découvrir…à ses risques et périls.
Les aventures d’Orion -1- Le lac sacré
Jacques Martin, né le 22 juin 1933 à Lyon (Rhône) et mort le 14 septembre 2007 à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), est un comédien, animateur de radio et de télévision, chanteur, humoriste, imitateur, réalisateur et producteur de télévision français. Après avoir débuté par le théâtre en 1949, il a produit et animé entre les années 1970 et 1990 de nombreuses émissions de divertissement comme Le Petit Rapporteur, L’École des fans ou Dimanche Martin.
Opération Cornouailles
1944. Dans le château breton où vivent la comtesse de Voincourt et sa nièce Anne-Marie, qui collaborent en apparence avec l’ennemi, une importante conférence militaire doit se tenir en présence du maréchal Rommel. Cependant, à Cold Harbour, de l’autre côté de la Manche, les services secrets alliés se sont juré de percer les secrets de défense du « Mur de l’Atlantique. » Une opération d’infiltration est lancée. Nom de code : Cornouailles. Mais rien ni personne n’est ce qu’il paraît être dans ce jeu de masques, et l’opération Cornouailles nous réserve bien des surprises, ménagées avec un art consommé par l’auteur de L’Aigle s’est envolé, spécialiste de romans d’action et d’espionnage dont l’intrigue se situe pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le bal
Antoinette vient d’avoir quatorze ans ; elle rêve de participer au bal qu’organisent ses parents, les Kampf, pour faire étalage de leur fortune récemment acquise. Mais sa mère, plus pressée de jouir enfin de cette opulence tant attendue que de faire entrer sa fille dans le monde, refuse de convier Antoinette au bal. La vengeance d’Antoinette, aussi terrible qu’inattendue, tombera comme un couperet, révélant le vrai visage de chacun. Roman fulgurant et initiatique sur l’enfance et ses tourments, Le Bal est l’un des premiers livres d’Irène Némirovsky, disparue prématurément en déportation, en 1942. Irène Némirovsky a obtenu le Prix Renaudot 2004 pour son œuvre posthume Suite française.
Sphinx
Ils sont neuf. Neuf représentants d’une confrérie mystérieuse dénommée Sphinx. Neuf détenteurs des secrets de la vie, disséminés à travers le monde. Neuf condamnés à mort par les nouveaux maîtres de la technologie, adeptes de l’argent-roi, dont l’objectif fait froid dans le dos: la prise de contrôle définitive du cerveau humain par les machines. Depuis New York ces derniers ont engagé une traque implacable pour éliminer, un à un, les membres de Sphinx. C’est compter sans la détermination d’un journaliste écossais, Bruce Reuchlin, redoutable enquêteur, prêt à prendre tous les risques pour déjouer leur plan diabolique.
Pour Bruce, désormais, chaque pas est un danger de mort. Plus il avance dans son enquête, plus la question l’effraie : qui gouverne vraiment notre monde?
Partage de midi
Partage de midi est un drame en trois actes de Paul Claudel, écrit pour trois puis quatre personnages en 1905, créé dans une version modifiée le 16 décembre 1948 au théâtre Marigny par la compagnie Renaud-Barrault sous la direction de Simone Volterra. Claudel en modifiera la fin en 1949.
Le drame est selon Claudel l’« histoire un peu arrangée de l’aventure amoureuse » qu’il a vécue de 1900 à 1905 avec Rosalie Vetch. L’auteur saisit l’occasion de récrire une des parties les plus intenses de sa vie1. Dans cette pièce parmi les plus célèbres de Claudel, un homme aime une femme improbable alors que celle-ci imagine quitter son mari pour un autre homme. Tous deux ont connu un échec et se rendent en Chine en espérant prendre un nouveau départ. L’ensemble de la pièce forge un tableau emblématique où la religion articule les personnages dans une quête d’absolu.
Raboliot
Voici, à l’occasion de l’entrée au Panthéon de Maurice Genevoix, Raboliot, paru aux éditions Grasset en 1925. Pierre Fouques, dit Raboliot, est un chasseur fameux dans toute la Sologne. Les habitants de la région admirent son habileté, son courage et son art dans le maniement du fusil. La chasse n’est pas la seule passion de cet homme rustique et solitaire : il braconne, partout et à n’importe quelle saison, se moquant des institutions et de leurs règles.
Alors que personne n’ose le défier, que gardes-chasse et métayers enragent de voir cet anarchiste de la nature se comporter avec une telle désinvolture, une conjuration s’organise. Le gendarme Bourrel promet de le capturer. Les autorités tendent un piège au braconnier, il y échappe grâce à son intelligence. Raboliot fuit, se cache dans les bois où il prépare sa vengeance. Bientôt, les parties de chasse nocturnes tournent à la haine, au duel à mort…
Le portrait d’un bandit magnifique. Un héros de la liberté et de la nature. Le dernier résistant d’une société prête à tout pour imposer un ordre coercitif.
La cité de la joie
Un prêtre catholique français, un jeune médecin américain, une infirmière et un tireur de pousse-pousse indien se rencontrent sous les cataractes de la mousson. Ils s’installent dans l’hallucinant décor d’un quartier de Calcutta pour soigner, aider, sauver. Condamnés à être des héros, ils vont se battre, lutter, vaincre. Au milieu des inondations, des rats, des scorpions, des eunuques, des dieux, des fêtes et des soixante-dix mille lumières du monde » qui peuplent la Cité de la joie. Leur épopée est un chant d’amour, un hymne à la vie, une leçon de tendresse et d’espérance pour tous les hommes de notre temps.
La perle de l’empereur
Certains des joyaux de la couronne de France sont auréolés de légendes bien ténébreuses…
C’est le cas de cette énorme perle sertie de diamants appelée la » Régente « . Depuis que Napoléon Ier l’offrit à sa seconde épouse Marie-Louise, le beau bijou n’a cessé de faire couler le sang, de causer damnations et malheurs à ses propriétaires. Lorsque, un soir de 1920, une mystérieuse tzigane confie la perle au prince Morosini, un célèbre antiquaire de Venise, la vie du gentilhomme bascule dans le crime et le déshonneur.
Pourtant, loin de prendre la fuite, le prince mène l’enquête, sa fascination pour la » Régente » grandissant un peu plus chaque jour et amenant son cortège de sombres figures : comtesses déchues, maharadjahs sanguinaires et surtout ce » Napoléon VI » qui signe d’une énigmatique carte de visite tous les désordres occasionnés par le bijou maudit… Une nouvelle aventure du prince antiquaire vénitien Aldo Morosini, héros de la série Le boiteux de Varsovie et des Emeraudes du prophète.
Les portes de Gubbio
Dans une ville d’Europe centrale soumise à l’oppression quotidienne d’un régime autoritaire, des mouvements sociaux se préparent que l’on tente d’étouffer. Ville imaginaire ? En tout cas, la liberté y -est assez menacée pour qu’un homme juge nécessaire de confier à un étranger retournant chez lui des papiers précieux. Au total, cinq cahiers couvrant la période d’octobre 1966 à juin 1967 : le journal de S., musicien, neuf mois où, doutant de ses dons, S. s’est accordé un répit en s’attachant à écrire une biographie d’Egon Kaerner, compositeur mort trente ans plus tôt, que ses positions individualistes avaient fait écarter de toute charge officielle et que les autorités redécouvrent à leur manière maintenant que son œuvre connaît un succès international. Le destin de Kaerner préfigure-t-il celui de S. s’il suit la même voie? Ne peut-on être que pharisien ou coupable ? La question court à travers les pages où S. a consigné ses actes, ses réflexions, ses angoisses devant les choix à faire concernant sa vocation, sa carrière, sa raison même -d’être.
Ceux qui croisent sa route, Anne et Paul, Mme B., le vieux ,serviteur de Kaerner, bien d’autres encore, sont source d’images et d’exemples, surtout le vieil archéologue qui tranche à sa manière dans ses incertitudes en offrant la vision d’un devenir différent – si bien que passé, présent et futur se fondent en une construction romanesque d’une étonnante richesse.
Inconnu à cette adresse
Une longue et solide complicité unit Max et Martin, deux associés marchands d’art. en 1932, Martin retourne vivre en Allemagne, tandis que Max, juif américain, demeure en Californie. Je crois que Hitler est bon pour le pays, mais je n’en suis pas sûr, lui confie bientôt Martin. Un sombre pressentiment envahit Max à mesure que son compagnon espace leur correspondance. L’Histoire aura-t-elle raison de leur amitié ?
Heureux !
– Vendu sans CD – Que celui qui n’a jamais entendu Le Paysan, Allô tonton, pourquoi tu tousses ? , Le 22 à Asnières, C’est étudié pour lève le doigt. Que celui qui ne connaît pas par cœur Les Croissants, Bourreau d’enfants, Le Plombier… redécouvre l’humour féroce de ces histoires qui n’ont pris aucune ride et dont l’évocation des titres fait déjà sourire. L’intégrale des sketches de Femand Raynaud est une véritable bouffée de bonne humeur, un livre pour rire et se faire plaisir, en se souvenant des générations de spectateurs qui ont applaudi ces histoires indémodables. Grâce à un CD reproduisant deux de ses meilleurs sketches, réécoutez le ton inimitable de sa voix. Une voix comme des textes dont le plus grand des mérites est de nous rendre. Heureux !
Les années de cendres
Après de nombreuses années passées à l’étranger, Michel Valat achète sur adjudication une école désaffectée dans les Cévennes. Celle dont sa Mémé lui avait parlé, quand il était enfant, celle qui avait été la dernière affectation de sa mère, avant qu’elle ne décède en le mettant au monde. Aujourd’hui, dans le village déserté, il ne reste que le vieux Marius Roche à avoir connu l’institutrice. Véritable mémoire du pays, il accompagnera les premiers pas de Michel et il le guidera vers cette mère inconnue. Mais une découverte fortuite dans l’école la lui fera rencontrer plus intimement que le meilleur témoignage. De cette longue quête du passé et des origines émergera lentement, parfois au prix de surprises douloureuses, une figure aimante, lumineuse, celle de l’absente de toujours, réincarnée dans le coeur de son fils.
La splendeur de Maya
Sahira n’est pas son nom, pas son vrai nom, je ne sais pas si elle a un nom, un vrai nom moins encore. Je suppose qu’elle n’a pas de nom – l’innommable. Ce n’est pas une supposition, c’est mon désir : je désire qu’elle n’ait pas de nom, qu’elle reste innommée, afin que je puisse la chérir sous tous les noms, la chérir indéfiniment, dans le secret de mon cur, jusqu’à la fin. Je suppose qu’elle n’a pas de forme. Ce n’est pas une supposition, c’est mon désir : je désire qu’elle soit sans forme ; afin de pouvoir la contempler sous toutes les formes, la contempler indéfiniment, jusqu’à la fin.
Les autres
Caractère : n. m. Manière habituelle de réagir, propre à chaque personne. Et juste en dessous : Personnes susceptibles s’abstenir. Voilà ce qui était écrit en gros sur le couvercle. Ce jeu a reçu une récompense au Festival international des nouveaux jeux de société. Je ne m’arrête pas à ce détail positif, j’imagine le chambardement qu’il peut susciter dans notre groupe. Un jeu de miroir tient nos relations dans le monde des ombres et des reflets. Personnages et Caractères propose d’éclairer cet imbroglio. Mais justement, faut-il faire la lumière ? Je suis de l’avis de Fleur : c’est prendre des risques. Théo lit la règle du jeu avec un sérieux d’enfant. On dirait que lire à voix haute le protège de comprendre ce qu’il annonce. Et Niels s’amuse, se frotte les mains, il assistera en direct à une expérience psychologique. C’est bien digne de lui d’avoir offert ce cadeau.
Ce que je crois
Jean-François Deniau est de ceux qui ont choisi d’accomplir, le plus dignement possible, leur métier d’homme. On l’a vu, selon les circonstances, ministre ou rebelle, marin ou ambassadeur, baroudeur ou notable. Mais, pour cet amateur de défis ne s’agissait-il pas, chaque fois, de rester fidèle à lui-même ? Et c’est cette fidélité qui, précisément, résume ce livre où l’on découvrira un homme qui ne s’est jamais lassé de dire ce qu’il croit, et de faire ce qu’il dit. Des grands de ce monde aux plus humbles, de l’Orient compliqué à la nouvelle Europe, de l’Asie décolonisée à l’Espagne post-franquiste, de la politique française où il s’ennuie parfois à l’Océan où il se ressource toujours, Jean-François Deniau n’a négligé aucun des théâtres où s’écrit l’histoire de ce siècle. Témoin, acteur, moraliste, il aime se battre, contre le mal, contre la maladie. Et chacun de ses combats demeure, pour tous, une leçon d’espérance.
Les années d’illusion
S’il obtient ce poste de secrétaire de mairie que sa mère ambitionne pour lui, Duncan Stirling sait qu’il restera à jamais enterré à Levenford alors qu’il rêve d’être médecin. Le poste lui échappe, car sa rude fierté écossaise l’empêche de courber l’échine devant le Conseil municipal, et sa mère le chasse, mais il est libre enfin d’aller tenter sa chance à St Andrews pour une bourse d’étude et, en chemin, au village de Linton, il se lie avec le docteur Murdoch et sa fille Jeanne dont l’amitié lui sera précieuse. Il faut cinq ans pour conquérir le titre de médecin. Cinq ans de luttes et de pauvreté qui déboucheront sur quel avenir puisqu’il a un bras atrophié par la poliomyélite ? Son camarade d’enfance et rival Overton le lui rappelle sans ménagement. Cet- obstacle-là n’existe bientôt plus. La chirurgienne célèbre Anna Geisler l’opère, le guérit, le prend comme assistant. La voie est tracée vers la revanche que Duncan compte depuis toujours prendre sur Overton, sur l’existence même, une voie austère jalonnée de hautes responsabilités et d’honneurs. Mais est-ce un but qui en vaut vraiment la peine ? Toutes ces années de travail acharné n’ont-elles pas été des années d’illusion ? Un jour, la question se pose et Duncan devra trouver la réponse.
Les bienheureux de la désolation
Une éruption volcanique projette une petite communauté insulaire, sans transition, du Moyen Age en plein XXe siècle, de la vie la plus rude aux facilités de la société de consommation. Ces hommes et ces femmes regardent le progrès et ce qui en résulte avec les yeux d’habitants d’une autre planète. Deux ans… Et ils n’ont de cesse de retrouver leur île désolée. Ce n’est pas une fiction sociologique mais une histoire vraie qui, en 1963, a passionné les sociologues. N’annonçait-elle pas 1968 ? Cependant – et ce n’est pas le moins étonnant – les îliens, plus heureux que nos contestataires, ont su quand même se moderniser… sans se laisser « récupérer » !
Un héros de passage
A neuf ans, petit paysan auvergnat né de père inconnu, enivré par les images de l’épopée napoléonienne, Alexandre s’est juré de conquérir la gloire. Avant amassé un petit pécule dans les manufactures de la région, le voilà qui débarque dans le Paris de Louis-Philippe. Vii, audacieux, séduisant, il réussira à se faufiler dans le milieu du journalisme, sur lequel règne Emile de Girardin, le magnat de la presse populaire à grand tirage. Il côtoiera les célébrités, Hugo, Liszt, Grutier, Nerval, séduira les femmes les plus ci’ vue du Paris mondain ou demi-mondain. Avec la révolution de 1848, la carrière politique s’ouvrira à son ambition. C’est pourtant un destin fracassé, une histoire d’illusions tragiquement perdues, que nous content ces pages enfiévrées, romantiques, bruissantes de bals, de duels, d’intrigues, d’émeutes. Des pages où le journaliste-vedette, auteur des Enfants de l’aube et de lettres à l’absente, semble nous parler à mi-voix de ses propres blessures.
Conversation
J’aimerais que les Français sachent ce qui constitue (…) ma personnalité, qu’ils comprennent que j’ai tenté d’être utile aux autres. »Car, attention, Bernadette Chirac n’est pas l’ombre de son mari, accrochée à son sac à main, mais un être à part entière. Qu’on se le dise. Elle est une femme d’action, de terrain : son engagement dans le combat humanitaire sa fondation, l’opération Pièces jaunes, son projet de Maisons des adolescents, son travail avec les Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France et son implication dans la vie politique locale en Corrèze le prouvent. Cet ouvrage est là pour le rappeler et pour mieux faire connaître la femme qu’elle est réellement, loin de l’image distanciée et timide qu’en ont fabriquée les médias. Dans ce livre, on pourra apprécier l’apparente sincérité de Bernadette Chirac. Sa foi en la famille, la construction, le couple, Dieu, la fidélité, en font une icone des bons sentiments conservateurs qui rassureront sans doute certains concitoyens et électeurs en ces périodes troublées. Évidemment, diplomatie oblige, les réponses à quelques questions délicates (mais jamais impertinentes de Patrick de Carolis, notamment sur l’avortement, restent évasives. Aucun détail croustillant sur la vie politique et intime du couple présidentiel n’est dévoilé mais on apprend au détour des pages qu’il n’est pas facile tous les jours d’être marié à un homme charismatique. Que, c’est sûr, visionner des cassettes de sumo à l’heure du dîner n’a rien de très attractif… Mais que voulez-vous, « Bichette » aime son Jacques. Malgré la politique, malgré les femmes, malgré les difficultés familiales (et la maladie de leur fille aînée, Laurence) et politiques, les scandales, elle est là, discrète mais présente, prête à se battre aux côtés de son président de mari. La presse n’a pas manqué de relever les formuleschoc du livre, mais il est surtout le témoignage d’un destin hors du commun. Oui, cetteConversationentre un journaliste reconnu,
300 récits de la Bible
Livre neuf – Depuis la création de d’univers jusqu’au séjour de Paul à Rome, en passant par les aventures des rois et des prophètes d’Israël, cette Bible pour enfants offre un panorama complet des histoires de l’Écriture Sainte.
Pas de panique, Maman est là !
Amies Mamans, mes consœurs, mes camarades d’infortune, c’est à vous que je m’adresse : n’ayez plus honte de vos déroutes, revendiquez vos lassitudes, assumez vos mouvements d’humeur. Nous ne serons jamais des mères parfaites ! « Voici un livre qui se présente comme un traité de puériculture pour parents désemparés ; entre humour et tendresse, Françoise Laborde dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas : le métier de parents est impossible, et les enfants sont terriblement fatigants ! S’appuyant sur ses expériences personnelles et ses fiascos pédagogiques, elle dénonce avec ironie la culture du bon sentiment. On n’est jamais préparé à l’épreuve parentale. Surtout, je ne savais pas qu’il me faudrait revoir toutes mes certitudes. Ainsi suis-je passée du modèle Maman-compréhensive-et-ouverte, à Maman-épuisée-et-ronchon, tout en préservant ma marque toute personnelle de Maman catastrophe. Oui, j’avoue avoir renoncé à être une mère modèle et, comme diraient les enfants, y’en a marre ! Non seulement on nous demande toujours d’être des mamans idéales, mais on nous veut aussi, à présent, professionnelles accomplies ! Mères sanctuaires et travailleuses émérites ! Le beurre sur les tartines du petit déjeuner, et l’argent du beurre sagement ramené à la maison Alors je le dis haut et fort, il n’y a pas de bonne recette d’éducation, et, pour reprendre la formule de Marcel Ruffo. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir des parents imparfaits !
La chambre des dames
Jamais le Moyen Age n’avait encore inspiré un tel roman, chronique chaude et familière d’une famille vivant au XIIIème siècle, dans le royaume de Saint Louis. Ce roman n’est pas un roman historique au sens habituel du terme. C’est un roman dans l’histoire. Jeanne Bourin y conte l’existence quotidienne des Brunel, orfèvres à Paris, surtout celle des femmes et, tout particulièrement, de deux d’entre elles : Mathilde, la mère, trente-quatre ans, et Florie, sa fille, quinze ans, qui se marie. Tout semble tranquille, assuré. Rien ne l’est car une folle passion et des événements dramatiques vont ravager la vie des Brunel. Si l’intrigue est imaginaire, le cadre historique, lui, ne l’est pas. Une documentation rigoureuse donne au moindre détail une authenticité que Régine Pernoud, éminente médiéviste, s’est plus à confirmer dans sa préface : les Brunel vivent sous nos yeux comme on vivait en XIIIème siècle rayonnant où l’on mêlait gaillardement vie charnelle et vie spirituelle, quête du corps et quête de l’âme, sans déchirement. A travers La Chambre des dames, tout un temps ressuscite dans sa verdeur, son naturel et son originalité. Nous épousons sa mentalité, tout à la fois voisine et différente de celle d’aujourd’hui. Mathilde, Florie, chaque personnage nous devient familier, nous les aimons comme s’ils étaient des nôtres. C’est ainsi que bien des idées reçues se voient battues en brèche. Grand Prix Littéraire des Lectrices de ELLE 1979.
Mémoires d’un bébé public
Trente ans après avoir écrit une introduction à ces mémoires où Philip O’Connor évoque son enfance, son adolescence et sa jeunesse, je constate aujourd’hui avec stupéfaction que j’ai oublié de signaler qu’il s’agit d’un chef-d’oeuvre de comique chaplinesque.
Macron, L’an I
C’est le récit d’un an de pouvoir d’un invité-surprise du jeu politique français, vu à travers les yeux de Némo, le labrador de l’Elysée. Les auteurs ont retracé les grands moments de cette première année, depuis l’intronisation jusqu’à la première grande grève (SNCF), en forçant parfois (un peu) le trait. Ce qu’ils ne savaient pas, ils l’ont imaginé. Mais heureusement, ils ont pu compter sur les confidences de Némo. Quel est le quotidien du nouveau président? Qu’est-ce qui l’anime? Quel est le rôle de ses proches? Comment les Français le voient-ils? Du conseil des ministres au café du commerce, des escapades en province aux voyages à l’étranger, pardon de vous le dire, mais voici Emmanuel dans tous ses états.
Haagar
Ce récit présente une expérience limite des espaces a sphériques. Précipité d’une topologie lacanienne le système spatial et poétique institué ouvre à chacun ses emblaves : pratique de ceux qui s’emblent au bord du trou, et bravent sans détour l’accroche du corps à sa langue, réseaux de densités variées, décollement du leurre, abra-sion du sens, en intension ou extension selon les nécessités du vortex. Le style traverse les épisodes avec une sensualité de crampe nocturne, le ravissement direct subvertit toute tentative de savoir. Reste Haagar seul, sans psychologie ni réalité.
Avec ce 6e tome, George R.R. Martin et Tommy Patterson poursuivent leur adaptation en BD de A Game of Thrones (Le Trône de fer), le plus grand succès de la fantasy depuis ces quinze dernières années, un monde fait de magie et de monstres légendaires. Après la série télé, voici l’adaptation en bande dessinée du plus grand succès de la fantasy depuis ces quinze dernières années ! Sur le continent de Westeros, dans un monde médiéval où la magie et les créatures légendaires auraient disparu, trois familles – les Baratheon, les Stark et les Targaryen – s’engagent dans une lutte sans merci pour le trône. Pendant ce temps, dans la province du Nord, des signes annoncent l’arrivée de l’hiver tant redouté. Pire, il semble que des monstres oubliés ressurgissent. 6e et dernier volet de A Game of Thrones ; une série de medieval fantasy qui fait la part belle à la magie.
Scrapbooking
Redonnez un grand coup d’éclat à vos photos et faites pétiller vos idées en découvrant l’art du scrapbooking. Au travers d’une vingtaine de réalisations détaillées étape par étape, vous vous initierez facilement aux plaisirs de ce loisir. Customisation, collage, dessin ou estampillage… Vous prendrez goût à cette libre technique de mise en pages et mettrez en relief vos souvenirs. Des simples pages graphiques aux albums les plus farfelus, ce livre est un guide précieux pour personnaliser et immortaliser le film de votre vie.
Portrait de l’assassin en artiste
Un thriller historique brillant de David Morrell, le père de John Rambo. 1850. Thomas de Quincey, célèbre pour son livre Les Confessions d’un Opiomane anglais, est le principal suspect d’une série de meurtres sanglants qui ont terrorisé Londres quarante-trois ans plus tôt, et dont le mode opératoire semble être inspiré d’un essai dont Quincey est également l’auteur : De l’Assassinat considéré comme un des beaux-arts. Déterminé à laver son nom de tout soupçon mais ravagé par les effets de l’opium, de Quincey reçoit l’aide de sa fille dévouée, Emily, et d’une paire de détectives de Scotland Yard tenaces. David Morrell fait ressurgir avec brio des méandres de l’histoire Thomas de Quincey, le Londres victorien et les meurtres de Ratcliffe Highway. Les rues perdues dans le brouillard deviennent le théâtre d’un duel entre une star du monde littéraire et un meurtrier habile, dont les vies sont liées par des secrets enfouis dans leurs passés.
Guide du protocole des usages
Nous savons tous dire bonjour, merci ou excusez-moi et non pas :je m?excuse. Cela ne suffit pas toujours. Comment prendre congé discrètement mais sans brusquerie ? S?exprimer sans monopoliser la conversation ? User des titres administratifs ? Choisir la formule finale d?une lettre ? Placer des invités de marque ? Chacun se pose, un jour ou l?autre, ces questions dans sa vie professionnelle ou privée. Et nous sommes à tout moment jugés sur notre façon de parler, de nous tenir, d?être trop effacés ou trop sûrs de soi? Auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet, artisan du nouveau protocole officiel de la République, Jacques Gandouin nous initie avec humour et bon sens à l?art subtil et combien utile de la courtoisie, dans l?entreprise ou en voyage, dans le grand monde ou? au volant.
Ecrire pour quelqu’un
L’inexprimable bonheur de l’enfance, celle-ci sublimée peut-être, avec l’immense bonté qu’eurent mes parents pour moi, c’est ce bonheur trop lourd à surmonter dans le souvenir laissé qui, par les trouées du temps pour peu que je m’y plonge, me sert de patrie. L’apaisement des sanglots rend l’ancienne douceur. Elle allège le sentiment d’exil éprouvé, comme en pension autrefois, quoique d’un poids beaucoup moins grave, et par intermittence. Elle renaît pour quelques instants, cette douceur dont on sanglote, épanchant son baume sur une journée entière avant de s’évanouir avec le sommeil. C’est un fantôme qui revient, mais un fantôme bienveillant, sans linceul, tout sourire. Néanmoins, le sommeil ouvre des brèches. Dans En marge des nuits, J.-B. Pontalis, chez qui perçait une inquiétude aiguë à l’égard de l’éphémère, note que « le rêve est mémoire, résurrection, par bribes, du passé il nie l’effacement, l’irréversibilité du temps, conjure l’oubli des morts ». Les sanglots sont comme les rêves, une permanence de la mémoire, conjurant l’oubli des morts. On apprend cela quand on grandit.» Jean-Michel Delacomptée.
Prier au rythme de l’Eglise
Durant ces dernières années, de nombreux « temps forts » ont marqué la vie de l’Eglise – et c’est heureux ! : JMJ, visites du pape en divers pays, grands rassemblements internationaux… ont permis aux chrétiens – et aux non-chrétiens – de découvrir ou d’approfondir leur relation au Christ. Mais après, qu’en est-il ? Notre relation au temps est telle, aujourd’hui, que l’on a tendance a privilégier le temps fort par rapport à la durée, la sincérité d’un moment par rapport à la fidélité à l’engagement durable. A de grands moments enthousiasmants risque de succéder la morosité du quotidien. A cette morosité, l’auteur propose un remède : la nourriture spirituelle qu’offre chaque fête tout au long de l’année. Ainsi, de l’Avent (début décembre) à la fête de la Toussaint, il nous donne de méditer sur les événements de la vie du Christ sur la terre, de son Incarnation à son Ascension et à l’envoi de l’Esprit Saint. Si la liturgie de l’Eglise est « la grande école de la prière » (Jean-Paul II), mettons-nous à cette école, afin de persévérer dans la foi et dans l’amour. Patrick Le Gal est né en 1953. Après des études de commerce, il entre en 1976 dans la communauté Notre-Dame de la Sagesse. Ordonné prêtre en 1982, il est assistant de droit canonique à la Faculté de théologie de Fribourg jusqu’en 1986. De 1986 à 1997, il dirige le Foyer de Charité de Poissy (Yvelines) où il prêche de nombreuses retraites – notamment aux fiancés et aux couples. Depuis 1997, il est évêque de Tulle (Corrèze) et membre de la Commission épiscopale de la famille.
Retour à Uzès
Il y a cinq ans que Manuel Guérin-Marquez est en Amérique du Sud. II est fiancé à Soledad Alcarez, fille du directeur de la société qui l’emploie. Son avenir s’annonce donc sous des couleurs roses et dorées. Qu’est-ce qui le pousse soudain à fuir, à retourner sans plus attendre vers ce coin de France près d’Uzès où il est né, où vivent sa mère et sa soeur ? Une douleur qui l’a poigne au cours d’une réception chez les Alcarez, des insomnies, des nausées, une sensation ; de fièvre, voilà l’origine de sa décision telle qu’elle surgit au premier abord des souvenirs qu’il note dans son « cahier il rentre se terrer au gîte comme un animal blasé. Mais n’est-ce pas prendre l’effet pour la cause ? Au fur et à mesure qu’il analyse les raisons de . son départ, la nature de son angoisse se dégage peu à peu. C’est une lettre de sa soeur Isabelle à Soledad qui aide à élucider définitivement, la vérité sur ce Retour à Uzès retour au pays de son enfance, monde merveilleux et pur d’où Manuel n’aurait jamais voulu être chassé vers l’âpre et boueuse contrée où se battent pour survivre les adultes privés d’innocence et de foi.
L’influence chrétienne dans la République : actes du colloque [organisé] par la Fondation Singer-Polignac, Paris, le 10 décembre 2003Fondation Singer-Polignac
Actes du colloque – Paris – Décembre 2003
Par Jean-Paul Clément, Alain Larcan, Philippe Levillain, Thierry Lévy, René Rémond, Mgr Hippolyte Simon, Paul Thibaud, Henri Tincq
Le visiteur solitaire
Dans un village des hauts plateaux de la Margeride, pays de solitude et de pauvreté, que hante encore le souvenir de la Bête, un fonctionnaire du ministère de l’Agriculture, Faustin Juan, est dépêché pour tenter de comprendre les réticences du pays au progrès et au remembrement. Dans ce monde isolé, vivant encore à l’ère du char à bœufs et de la polyculture de subsistance, il découvre un village pétri de terreurs, de jalousies et de ragots, aux habitants secrets et méfiants. Atmosphère tempérée par la beauté des paysages, l’amitié amoureuse de Reine qui tient le café-épicerie, et la complicité de Jean, le braconnier, mais aussi le désir trouble que suscitent Violette et Monique, deux jeunes écolières plus averties qu’il n’y paraît. Tous les ingrédients sont là pour qu’éclate le drame. Un roman qui traduit l’âpreté d’une terre aux hivers extrêmes, et la vie quotidienne d’un monde dont la noirceur est loin d’égaler celle du narrateur remarquablement dépeint par André Gardies qui signe là son quatrième roman.
Une femme exemplaire
Description bouleversée par le suicide de son amant, rongée par la culpabilité et blessée par une campagne de presse la mettant directement en cause, Maria Regnier plaque tout: New York, sa brillante carrière dans les relations publiques, et retourne à Paris, sa ville natale. elle ne supporte plus l’image de femme fatale qui lui colle à la peau, aspire à une vie tranquille, respectable comme celle de Béatrice, son amie d’enfance, qu’elle retrouve un jour par hasard, lors de ses déambulations dans la capitale. Mariée et mère de deux enfants, Béatrice rayonne d’un bonheur simple qui fascine Maria au point que, sans trop savoir pourquoi, elle commence à surveiller son amie, allant même jusqu’à prendre un appartement en face du sien… Mais la frontière entre le bien et le mal est beaucoup plus floue qu’il n’y parait, comme ne tarde pas à le découvrir Maria, engagée par un séduisant avocat pour mener des recherches sur les femmes criminelles. Et sous ses yeux, l’image exemplaire de Béatrice se brouille de troublants secrets… Deux femmes au destin inextricablement lié, lancées dans une quête d’identité qui les entraine sur les chemins mouvants du désir et de la morale, de la culpabilité et de l’espoir. À travers ce roman brillant, audacieux, construit comme un suspence, Lisa Appignanesi n’explore rien moins que la complexité des relations entre les hommes et les femmes.