Ces « Mémoires historiques » concernant le Protectorat français du Maroc sont rédigés par un Français qui vécut les 45 premières années de sa vie au Maroc, et ne perdit jamais le contact avec sa terre natale. Longtemps convaincu de la bienfaisance du Protectorat (ses parents, tous deux médecins, consacraient leur vie à la population marocaine), il connut son chemin de Damas lorsqu’il fut nommé médecin du travail d’une grande entreprise industrielle. En découvrant la classe ouvrière marocaine et sa misère, il comprit le sens qu’avait le mot « Protectorat ». C’était au moment du premier affrontement Juin-Mohammed V (février 1951) : Phase essentielle d’un complot ourdi de longue date, derrière lequel on percevait la silhouette de Georges Bidault… Le 20 août 1953, le Sultan Mohammed V fut déporté à Madagascar. La France se privait, en cette période de décolonisation, du seul interlocuteur possible. Mais après avoir fait signer par le « successeur » une loi qui faisait des Français les seuls maîtres du Maroc, les hommes du « complot » (Auriol) crurent avoir partie gagnée. Ils n’avaient pas prévu l’insurrection spontanée et immédiate du peuple marocain, qui devint bientôt une guerre maghrébine. Ils n’avaient pas prévu non plus Dien-Bien-Phu (mai 54). La France fut amenée à se déjuger. Le Roi Mohammed V regagna son pays le 16 novembre 1955. Au cours de cette dernière phase, 75 Français avaient publié, pour sauver l’honneur de la France, une lettre adressée au Président de la République, qui faisait référence aux « valeurs que la France n’a cessé d’incarner aux yeux du monde » et demandait un changement de politique à Rabat. L’auteur fut l’un des signataires de cette lettre. Pour rédiger ce long travail (le livre comprend deux tomes) l’auteur a bénéficié de ses propres souvenirs, souvent consignés sur le vif, de l’accès aux Archives du Quai d’Orsay, de celles de l’Armée, au Château de Vincennes, de celles du Roi Mohammed V à Rabat, et de nombreux mémoires et témoignages de première main, d’amis marocains et français, qui lui ont permis de rendre vie à ce passé trop vite oublié.
Babylone
Tout le monde riait. Les Manoscrivi riaient. C’est l’image d’eux qui est restée. Jean-Lino, en chemise parme, avec ses nouvelles lunettes jaunes semi-rondes, debout derrière le canapé, empourpré par le champagne ou par l’excitation d’être en société, toutes dents exposées. Lydie, assise en dessous, jupe déployée de part et d’autre, visage penché vers la gauche et riant aux éclats. Riant sans doute du dernier rire de sa vie.
Chagrin d’école
Donc, j’étais un mauvais élève. Chaque soir de mon enfance, je rentrais à la maison poursuivi par l’école. Mes carnets disaient la réprobation de mes maîtres. Quand je n’étais pas le dernier de ma classe, c’est que j’en étais l’avant-dernier. (Champagne !) Fermé à l’arithmétique d’abord, aux mathématiques ensuite, profondément dysorthographique, rétif à la mémorisation des dates et à la localisation des lieux géographiques, inapte à l’apprentissage des langues étrangères, réputé paresseux (leçons non apprises, travail non fait), je rapportais à la maison des résultats pitoyables que ne rachetaient ni la musique, ni le sport, ni d’ailleurs aucune activité parascolaire. » Dans la lignée de Comme un roman, Chagrin d’école est donc un livre qui concerne l’école. Non pas l’école qui change dans la société qui change, mais, au cœur de cet incessant bouleversement, sur ce qui ne change pas, justement, sur une permanence dont je n’entends jamais parler : la douleur partagée du cancre, des parents et des professeurs, l’interaction de ces chagrins d’école. Daniel Pennac entremêle ainsi souvenirs autobiographiques et réflexions sur la pédagogie et les dysfonctionnements de l’institution scolaire, sur la douleur d’être cancre et la soif d’apprendre, sur le sentiment d’exclusion et l’amour de l’enseignement. Entre humour et tendresse, analyse critique et formules allant droit au but, il offre ici une brillante et savoureuse leçon d’intelligence. Ce Chagrin d’école s’impose déjà comme un livre indispensable.
C’est inadmissible ! Si vous avez vu ne serait-ce qu’un seul épisode d' »Urgences » à la télévision, ou si vous en avez simplement entendu parlé, vous avez certainement fait le parallèle entre ce feuilleton signé Steven Spielberg (qui ?) et notre grande série « Les Femmes en Blanc » créée par Raoul Cauvin et Bercovici. En attendant la réponse de leurs avocats, ces deux courageux artistes ont continué à travailler durement et à se moquer généreusement du système hospitalier pour nous offrir ce nouvel album toujours aussi drôle et impertinent. Le cadeau idéal pour un ami hospitalisé que vous ne souhaitez pas revoir de sitôt à l’hôpital.
La plupart d’entre nous n’ont jamais fréquenté les hôpitaux que comme patients, sans vraiment soupçonner ce qui arrive dans les coulisses. Et c’est tant mieux. Car, si l’on en croit Bercovici et Cauvin, le petit monde des chirurgiens, infirmières, médecins et autres spécialistes ne manque ni de dévouement, ni de cynisme, ni d’imagination, ni de loufoquerie. Sur un sujet parfois grave, une succession de gags qui réconciliera les patients que nous sommes tous un jour ou l’autre avec le monde hospitalier, qui a fort à faire pour ne pas perdre la tête.
La plupart d’entre nous n’ont jamais fréquenté les hôpitaux que comme patients, sans vraiment soupçonner ce qui arrive dans les coulisses. Et c’est tant mieux. Car, si l’on en croit Bercovici et Cauvin, le petit monde des chirurgiens, infirmières, médecins et autres spécialistes ne manque ni de dévouement, ni de cynisme, ni d’imagination, ni de loufoquerie. Sur un sujet parfois grave, une succession de gags qui réconciliera les patients que nous sommes tous un jour ou l’autre avec le monde hospitalier, qui a fort à faire pour ne pas perdre la tête.
Le milieu hospitalier observé à la loupe, vous en rêviez ? Cauvin et Bercovici l’ont fait ! Entre pétage de plombs et cas pathologiques incongrus, venez découvrir le quotidien de celles que l’on surnomme les femmes en blanc ! Ce tome répondra enfin à toutes les questions que l’on se pose : comment s’organise un service minimum au sein d’un hôpital pendant une grève ? Ecouter de la musique pour une femme enceinte n’est-il pas sans risque ? Comment les infirmières parviennent-elle à gérer les patients désagréables ? Autant de mystères enfin élucidés !
Saviez-vous que Tarzan pouvait avoir des soucis de santé ? Non, bien sûr, on a du mal à se l’imaginer fragile l’Homme de la Jungle ! et pourtant, c’est bien lui que l’on retrouve à l’hôpital… lui et quelques autres personnalités vont donner du fil à retordre à cet hôpital pas comme les autres.
La plupart d’entre nous n’ont jamais fréquenté les hôpitaux que comme patients, sans vraiment soupçonner ce qui arrive dans les coulisses. Et c’est tant mieux. Car, si l’on en croit Bercovici et Cauvin, le petit monde des chirurgiens, infirmières, médecins et autres spécialistes ne manque ni de dévouement, ni de cynisme, ni d’imagination, ni de loufoquerie. Sur un sujet parfois grave, une succession de gags qui réconciliera les patients que nous sommes tous un jour ou l’autre avec le monde hospitalier, qui a fort à faire pour ne pas perdre la tête.
Rire pour ne pas mourir
Avec mon frère et mes sœurs, quand par hasard on se rencontre, on se regarde les chaussures, on évite soigneusement de croiser les yeux de l’autre pour ne pas éclater en larmes, là, comme des cons, au coin de la rue. À quand remonte la dernière fois qu’on s’est pris dans les bras ? Je crois que c’était au cimetière, pour maman. Pour papa, déjà, on ne se touchait plus. Comme si se toucher, s’embrasser, c’était risquer de se remémorer combien on était heureux, tous les six, sous le même toit. Combien on s’aimait. Ce temps-là a été trop radicalement anéanti pour qu’on y retourne ». Longtemps, Jean-Marie Bigard a pensé qu’il ne survivrait pas aux blessures de son passé. Alors il n’a pas cessé de courir, du Point-virgule au Stade de France, en passant par l’Olympia et Bercy, devenant au fil de ses spectacles le premier clown de France.
Moïse, un prince sans couronne
Pour la plupart d’entre-nous, Moïse a un visage, et un seul depuis des décennies, celui de Charlton Heston dans «Les Dix Commandements» de Cécil B. De Mille. Mais si personne n’a en effet oublié le Moïse hollywoodien, que savons-nous du vrai Moïse? A-t-il d’ailleurs jamais existé? Que connaissons-nous de ce véritable géant biblique, tout à la fois fondateur du monothéisme et père d’un peuple? Rien ou pas grand chose, il faut bien l’avouer. Nous avons gardé en mémoire tout au plus, quelques images d’Épinal et le souvenir amusé des premiers effets spéciaux cinématographiques. Mais mis à part cela, rien d’autre. La légende a-t-elle tué l’homme? Jusqu’ici certainement oui, d’où l’intérêt historique incontestable du Moïse de Gérald Messadié, publié en deux tomes aux Éditions JC Lattès. Gérald Messadié, auteur fécond au style flamboyant, est bien connu pour sa série «L’homme qui devint Dieu». Avec son dernier livre, il nous restitue Moïse dans toute sa véritable dimension, dans sa vraisemblance historique, dans sa réalité quotidienne et dans son décor naturel : un Moïse certes de sang royal (puisque prince égyptien, neveu de Ramsès II, issu des amours clandestines de la 3e fille de Séti Ier et d’un contremaître apirou – l’autre nom des hébreux-) mais néanmoins à l’écoute des faibles; un Moïse qui doute souvent, qui se trompe parfois, mais qui espère toujours; un Moïse qui aime, qui se met en colère, qui souffre; un Moïse de chair et de sang; en un mot, un Moïse aux dimensions humaines.
La nuit de l’apocalypse
Dans une conférence ultra-secrète déterminante pour l’avenir de la paix au Moyen-Orient, les chefs religieux de nombreux pays musulmans sont réunis dans les environs de Dublin. Depuis des mois, les services secrets et les services de sécurité sont sur les dents. Certains groupes islamiques extrémistes seraient prêts à tout pour faire échouer les négociations. Mais, contre toute attente, c’est un groupe armé appartenant à une secte chrétienne qui prend en otage vingt-huit des participants. Declan Carberry – chef de la police fédérale de Dublin et responsable de la lutte antiterroriste chargé de l’affaire – doit agir au plus vite. Les ravisseurs ont des exigences délirantes, impossibles à satisfaire, et exécutent chaque jour un nouvel otage.
A la découverte de la France souterraine
La France secrète et mystérieuse – A la découverte de la France souterraine Un aperçu des souterrains naturels et artificiels en France. Texte de Patrick Saletta.
Les lions du Panshir
Jane, jeune étudiante anglaise qui vit à Paris, découvre que l’homme de sa vie, un Américain du nom d’Ellis, n’est pas le poète sans le sou qu’il prétend être, mais un agent de la C.I.A. Par dépit, elle épouse Jean-Pierre, un jeune médecin idéaliste comme elle, qui l’emmène en Afghanistan. Ils vivent là en soignant les résistants dans la Vallée des Lions, au cœur du Panshir. Mais Jean-Pierre n’est pas le médecin dévoué que l’on croit.
Les bouffons de Dieu
Le pape français Grégoire XVII a reçu une terrible révélation : la fin du monde est proche, et l’heure du Second Avènement est arrivée. Il voudrait l’annoncer dans une encyclique. Grégoire XVII est-il un mystique, un fou ou un fanatique avide de puissance ? La Curie, devant les dangers d’une telle proclamation, le contraint à abdiquer et l’expédie dans un monastère. La crise internationale se précise et le pape, sorti de son exil, cherche désespérément à prévenir l’holocauste. Trop tard, d’autres forces sont à l’oeuvre.
La cantatrice chauve
Tout le monde la connaît. Peu peuvent l’expliquer. C’est ce que fait à merveille Emmanuel Jacquart, éditeur du Théâtre de Ionesco dans la Bibliothèque de la Pléiade. Il commence par retracer l’historique, la genèse de la pièce, à partir de L’anglais sans peine de la méthode Assimil. Les répliques se sont naturellement assemblées, et l’ensemble a produit ce que l’auteur appelle une anti-pièce une vraie parodie de pièce, sans ambition idéologique particulière. Dans cet illustre chef-d’oeuvre, l’esprit de dérision prend le contre-pied de la tradition. Une série de sketches désopilants jusqu’au dénouement tonitruant et digne des surréalistes, telle est la pièce dont nous étudions les secrets en la replaçant dans la tradition de l’antitradition, de la modernité en évolution. C’est désormais, dans un format élégant et maniable, la version de référence de La Cantatrice chauve.
La nuit du 7è jour
Rick, ethnologue spécialisé dans la tradition vaudou, et Angelina, d’origine haïtienne, forment un couple enlisé dans la routine, l’indiffèrence, parfois même le ressentiment. Aujourd’hui, de retour après trois mois passés en Afrique, Angelina ne supporte plus l’atmosphère de leur appartement de Brooklyn. C’est comme si une odeur de renfermé, de moisi, qui ne présage rien de bon, régnait autour d’elle. Lorsque, au détour d’un geste banal, Angelina est assaillie de visions lancinantes et macabres, elle sait que le Mal est là, tout près d’elle, à ses pieds, dissimulé sous le plancher. Ce ne sont que les prémices d’un long cauchemar. Un thriller terrifiant qui prend le lecteur à la gorge pour ne plus le lâcher.
La plupart d’entre nous n’ont jamais fréquenté les hôpitaux que comme patients, sans vraiment soupçonner ce qui arrive dans les coulisses. Et c’est tant mieux. Car, si l’on en croit Bercovici et Cauvin, le petit monde des chirurgiens, infirmières, médecins et autres spécialistes ne manque ni de dévouement, ni de cynisme, ni d’imagination, ni de loufoquerie. Sur un sujet parfois grave, une succession de gags qui réconciliera les patients que nous sommes tous un jour ou l’autre avec le monde hospitalier, qui a fort à faire pour ne pas perdre la tête.
L’hôpital, on y entre rarement par plaisir ! Mais quand ce sont les docteurs Cauvin et Bercovici qui assurent les soins, on y revient. Ces as du bistouri et de l’humour vous ont préparé la plus belle chambre, le meilleur lit et l’équipe médicale la plus détonante pour vous chouchouter tout au long de ce nouvel album. Toute l’intrépide équipe des Femmes en Blanc, menée par l’iné-narrable docteur Minet, vous attend pour de nouvelles crises de rire !
Espèces protégées
Nous n’irons plus au bois », se lamente l’inspecteur Wexford en traversant la forêt de Framhurst, bientôt rasée pour construire une déviation. Mais les écologistes se mobilisent manifestent pour empêcher la disparition de la forêt et des espèces rares qui la peuplent. Alors qu’ils cherchent à protéger des terriers, ils découvrent le cadavre d’une jeune femme en état de décomposition avancée. L’enquête connaît un rebondissement inattendu lorsque la propre femme de l’inspecteur Wexford est mystérieusement enlevée. Comme toujours chez Rendel, le suspense magistralement orchestré se double d’une dimension sociologique, et Espèces protégées est aussi une belle réflexion sur les enjeux de l’écologie.
En toute honneteté
Une vieille dame à héritage affligée de manies loufoques tyrannise ses domestiques attentionnés et ses enfants aigris. Lorsqu’elle décide de remplacer la moquette de sa maison victorienne par une épaisse moquette à poils synthétiques, elle ignore que c’est à ses risques et périls. Ainsi commence En toute honnêteté, la première nouvelle de ce recueil où Ruth Rendell sonde les phobies du quotidien : une répétition, une habitude deviennent insupportables et les gestes s’enchaînent jusqu’à l’irréparable. On en vient à glisser des amanites phalloïdes au milieu de barquettes de champignons dans un supermarché, à haïr les mots croisés du Times, à se persuader d’avoir c4séd’un proche, à utiliser la nicotine comme une arme fatale. Avec l’extrême finesse psychologique et l’économie de style trompeuse qu’on lui connaît, Ruth Rendell pratique ici la dissection des mobiles qui ont motivé les actes; jusqu’à exposer les moindres rouages des névroses de ses personnages pour créer, mieux qu’un suspense, un malaise lancinant.
Découvrez enfin tout ce que vous vouliez savoir sur les infirmières sans jamais oser le demander : comment font-elles pour supporter les malades capricieux, pour aider les docteurs aussi pénibles que les malades, pour consoler la famille éplorée qui, généralement, traîne dans leurs pieds.
Dis, papa, l’amour c’est quoi ?
Dis papa, est-ce qu’on peut aimer deux personnes en même temps ? Comment on fait pour que l’amour ne meure pas ? Où se trouve la source de l’amour ? Ne pas confondre passion amoureuse et amour passionné, ne pas occulter non plus la fête des corps, les désirs d’enfants, comprendre la multiplicité des sentiments et l’existence d’un terrorisme amoureux… Autant de sujets sensibles que Jacques Salomé évoque en apportant des éléments de réponse à ses enfants – et aux autres – sans préjugé ni gêne. Plus qu’un outil, Jacques Salomé nous propose un ouvrage subtil, sans faux-fuyant, qui remet en place quelques idées reçues en donnant à chacun la liberté de penser et d’aimer. Pour démystifier sans empêcher le rêve.
La vie est brève et le désir sans fin
La vie est brève et le désir sans fin est un livre sur les affres de l’amour, vues du point de vue masculin. Il met en scène deux hommes, l’un marié, à Paris, l’autre pas, à Londres, tous les deux amoureux de la même femme, assez énigmatique, et qui va de l’un à l’autre. Il y a celui qui hésite, et celui qui attend, tous les deux souffrent. Comment choisir ? Qui choisir ? Ce roman est l’histoire d’une inépuisable et inéluctable souffrance amoureuse plus forte que tout. Et elle est racontée de l’inimitable manière qu’à Patrick Lapeyre de la vie comme elle ne va pas. Petites touches d’une acuité et d’une intelligence qui laissent confondu. Événements apparemment anodins qui ne le sont en fait pas du tout. Poétique de la métaphore, métaphores tellement inattendues et qui sont en réalité rien moins, une à une et peu à peu, qu’une pensée du monde. Humour profondément lucide et humain, généreux. D’où vient, lisant ce livre d’une insondable mélancolie que l’on ne puisse faire autrement que sourire, constamment sourire. Peut-être du bonheur d’avoir été reconnu ?
Guide pratique et juridique de la bourse
Aujourd’hui avec la mondialisation de l’économie et l’expansion technologique, les placements en bourse offrent de fantastiques opportunités de plus-values. Les particuliers, au départ réticents, s’intéressent de plus en plus aux marchés grâce à Internet. Hélas, il n’existait jusqu’à présent aucun ouvrage qui soit un véritable ABC de la bourse, c’est-à-dire qui explique vraiment comment ça fonctionne, pourquoi, et selon quelles lois. Voici enfin le livre que vous attendiez pour maîtriser la bourse, réussir vos investissements, évitez les erreurs, et comprendre quel usage faire vraiment des courtiers en ligne sur Internet. Cet ouvrage est un outil conçu pour vous ; il est moderne, il est simple, il est performant. Ainsi préparé, vous pourrez tout à la fois déterminer vos stratégies, optimiser la fiscalité de vos placements, et limiter vos prises de risques.
Pas un jour
Que faire de ses penchants ? T’assignant cinq heures par jour, un mois durant, à ton ordinateur, tu te donnes pour objet de raconter le souvenir que tu as d’une femme ou autre que tu as désirée ou qui t’a désirée. Tu les prendras dans l’ordre où elles te reviendront en mémoire. Tu les coucheras ensuite dans l’ordre impersonnel de l’alphabet. Mais pourquoi cet exercice d’une ironie peut-être cruelle ? Dissiper ou digresser tes désirs. Car la vie est trop courte pour se résigner à lire des livres mal écrits et coucher avec des femmes qu’on n’aime pas. Affaire de style. Ne risques-tu pas, entendant pourtant t’écarter des moeurs de ton temps et esquiver son idolâtrie du désir, d’y succomber ? Peut-on échapper à la publicité du désir ? Et si, croyant résister à son assujettissement, tu ne faisais que pratiquer cette forme — si française — de résistance qui s’appelle la collaboration ?
Small world
À 60 ans, Conrad Lang vit aux crochets d’une riche famille qui l’a recueilli enfant et l’emploie aujourd’hui comme gardien. Un soir, il met accidentellement le feu à leur villa. Ce sont les premiers symptômes d’un mal mystérieux, qui va avoir d’autres conséquences troublantes. Au fur et à mesure que sa mémoire proche est engloutie, des souvenirs que certains espéraient enfouis à tout jamais resurgissent peu à peu. Plus on devient vieux, plus le passé se rapproche.
Les égarements du cœur et de l’esprit
Entre Marivaux et Laclos, le code et la pratique de l’amour au XVIIIe siècle et bien au-delà. Comme l’écrit Étiemble, «sans étiqueter « pré-freudien » notre Crébillon fils, on peut constater que la peur du jeune Meilcour devant la jeune et belle Hortense, le mouvement qui le porte, non sans peurs et sans reproches, vers une amie de sa mère et du même âge qu’elle, la faiblesse qui le livrera plus tard à la Senanges, une pute, initiatrice au cœur vide, tout cela compose assez fidèlement le tableau de l’adolescent privé trop jeune de père et qui n’a pas réglé ses comptes avec son œdipe».
Blue
Personne n’a revu Patrick Mount depuis sa mystérieuse disparition en 1965. De lui subsistent les portraits peints par Constance Benson, sa compagne, et le souvenir qu’elle garde de leur amour singulier. Patrick lui aurait aussi laissé une recette du bonheur. C’est du moins ce que croit Tony, jeune homme inquiet et inquiétant, prêt à tout pour s’en emparer. Lesley Glaister a un vrai talent pour sonder les bons et les mauvais recoins de l’âme, explorer les infimes vibrations des sentiments et traquer les prémices de la tragédie. Florence Noiville, Le Monde
Histoire de la chirurgie esthétique
Saviez-vous que les Egyptiens réalisaient déjà des rhinoplasties 3000 ans avant J.-C. ? Que la première lipectomie de l’histoire a été faite par les Hébreux ? Que les Romains effectuaient des corrections esthétiques de paupières au Ier siècle après J.-C. ? Que les Byzantins opéraient les becs de lièvre au IVe siècle ? Que Sarah Bernhardt a bénéficié d’un des premiers liftings de la main experte de la première femme chirurgien esthétique, dès le début du XXe siècle ? Que la chirurgie esthétique a fait un prodigieux bond en avant grâce au savoir-faire acquis pendant la Première Guerre mondiale auprès des gueules cassées et des pilotes défigurés de la Seconde Guerre mondiale ? C’est sur ces grands moments, nés de l’intuition géniale des hommes, de l’histoire de la chirurgie esthétique et sur bien d’autres encore que le docteur Sydney Ohana propose de revenir dans ce livre, où l’érudition se mêle à l’anecdote et qui se lit comme un roman.
Le tueur à la cravate
Grâce à quelques clics et une adresse mail bidon, Ruth Cassel a pu s’inscrire sur le site perdu-de-vue.com et y déposer une vieille photo de classe en noir et blanc trouvée dans les affaires de son père. La manip n’a qu’un seul but : l’aider à différencier les deux blondes aux yeux noisette sur la photo, Marie-Ève et Ève-Marie, respectivement la mère de Ruth et sa soeur jumelle, décédées à vingt ans d’intervalle. Très vite, comme s’ils avaient attendu ce signal, des anciens de la terminale S3 se manifestent. L’ex-beau gosse de la classe, une prof de philo à la retraite, une copine des jumelles et, en prime, un grand-père dont Ruth ne soupçonnait pas l’existence, s’empressent de répondre. Tout pourrait s’arrêter là. Mais la photo de classe a réveillé de terribles souvenirs. Les e-mails évoquent un meurtre commis l’année de la terminale, celui d’Ève-Marie. Ils parlent d’un étrangleur récidiviste, le tueur à la cravate. Bien plus effrayant, ils mettent en cause l’une des personnes que Ruth aime le plus au monde, son propre père, Martin Cassel.
1+1+1…
Je tiens l’amour en haute estime. Mais ce livre n’a pas pour auteur l’homme qui a écrit Le Zèbre, Le Zubial, L Ile des Gauchers, Fanfan ou Mademoiselle Liberté. C’est l’autre face de moi qui signe ces pages : l’écrivain qui, depuis trois ans, s’est engagé d’une façon très particulière pour tenter de remédier, modestement, à ce qui détraque la vie de son pays. J’ai pu ainsi observer que celui qui ne quémande rien pour lui-même est bien placé pour agir, naviguer incognito en contournant les icebergs des conservatismes, réclamer tout à tout le monde sans être soupçonné de braconner un petit profit personnel. Ce texte n’est pas un livre de réflexion mais un outil de combat : les réformes de structures et les lois ont toujours divisé les Français, alors que les changements de pratiques pourraient les fédérer. Que tous ceux qui désespèrent de la politique m’accompagnent au long de ce petit livre et beaucoup plus loin après. Un plus un plus un : il n’en faut pas davantage pour faire une révolution !
Le garde du coeur
Dorothy, une scénariste d’une quarantaine d’année, séduisante et désabusée, recueille chez elle un étrange jeune homme qui va prendre une place croissante voire envahissante dans sa vie, aux dépens de Paul, son amant.
Eligible
This version of the Bennet family and Mr. Darcy is one that you have and haven’t met before: Liz is a magazine writer in her late thirties who, like her yoga instructor older sister, Jane, lives in New York City. When their father has a health scare, they return to their childhood home in Cincinnati to help and discover that the sprawling Tudor they grew up in is crumbling and the family is in disarray. Youngest sisters Kitty and Lydia are too busy with their CrossFit workouts and Paleo diets to get jobs. Mary, the middle sister, is earning her third online master’s degree and barely leaves her room, except for those mysterious Tuesday-night outings she won’t discuss. And Mrs. Bennet has one thing on her mind: how to marry off her daughters, especially as Jane’s fortieth birthday fast approaches. Enter Chip Bingley, a handsome new-in-town doctor who recently appeared on the juggernaut reality TV dating show Eligible. At a Fourth of July barbecue, Chip takes an immediate interest in Jane, but Chip’s friend, neurosurgeon Fitzwilliam Darcy, reveals himself to Liz to be much less charming. And yet, first impressions can be deceiving.
Counter-Clock World
In Counter-Clock World, one of the most theologically probing of all of Dick’s books, the world has entered the Hobart Phase — a vast sidereal process in which time moves in reverse. As a result, libraries are busy eradicating books, copulation signifies the end of pregnancy, people greet with, “Good-bye,” and part with, “Hello,” and underneath the world’s tombstones, the dead are coming back to life. One imminent old-born is Anarch Peak, a vibrant religious leader whose followers continued to flourish long after his death. His return from the dead has such awesome implications that those who apprehend him will very likely be those who control the fate of the world.
Brins de Laine
Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 96 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc et en couleurs dans le texte et hors texte. Classification Dewey : 646-Couture, confection de vêtements, vie personnelle et familiale à la maison.
Pas l’ombre d’un doute
Wally Carter, c’est le moins qu’on puisse dire, ne suscite guère l’estime autour de lui. Ce séducteur vieillissant engage l’argent de son épouse Ermyntrude. Une ancienne actrice enrichie par de précédents mariages dans de louches affaires avec son voisin et acolyte Harold White. Et subit un chantage pour avoir engrossé une jeune fille du voisinage. Ajoutons que trois hommes dont un prince russe, ou prétendu tel font les yeux doux à la toujours belle Ermyntrude. Les suspects ne manquent donc pas lorsque Wally est abattu d’un coup de fusil, dans son parc. Mais hors de portée de toute arme à feu ! L’inspecteur Hemingway, bien connu des lecteurs de Mort sans atout et Tiens, voilà du poison !, parviendra néanmoins à trouver le coupable, l’arme du crime et la méthode employée.
Le roi du monde
Qui est le Roi du monde ? Avec sa verve coutumière, René Guénon, grand occultiste, nous fait découvrir des trésors d’ésotérisme en s’intéressant à la Grèce, Rome, la Bible, l’Islam ou encore Jésus. Il démontre qu’il existe sur Terre des lieux de pouvoirs, des lieux occultes qui sont des images d’un centre du monde ‘ à la fois géographique et spirituel ‘ dans lequel opère un être mystérieux dont la nature est connue depuis la nuit des temps.
325.000 Francs
Parce qu’il veut vivre aujourd’hui, Bernard Busard, un garçon de vingt-deux ans, est poussé à se battre : la course cycliste, la conquête d’une jeune femme, l’épreuve de force avec une machine. Cet employé d’une usine de jouets jurassienne choisit de fabriquer sans discontinuité, pendant six mois, des carrosses-corbillards en matière plastique. La presse à injecter, avec laquelle il lutte, doit d’abord lui permettre d’acheter et la liberté (un snack-bar, au bord d’une route nationale) et l’amour (Marie-Jeanne Lemercier, lingère trop bien poncée »). Il les lui faut, ces 325 000 francs qui l’imposeront. Mais sera-t-il assez fort pour suivre jusqu’au bout l’engrenage mécanique dont l’obsédante cadence rythme ses jours et ses nuits?
Next
Pour John Burnet, atteint d’un cancer, le nouveau traitement du docteur Gross relève du miracle. Pourtant, une chose l’inquiète : Gross multiplie inutilement les prises de sang. Horrifié, John apprend que son médecin a vendu ses cellules à BioGen, un laboratoire privé, et qu’il n’en est plus le propriétaire. Plus grave encore, celles de sa fille Alex et de son petit-fils Jamie, qui partagent son patrimoine génétique, appartiennent également à BioGen. Pions déshumanisés d’une bataille scientifique qui les dépasse, John, Alex et Jamie deviennent le gibier d’une chasse à l’homme terrifiante. L’enjeu ? Le contrôle pharmaceutique des gènes de l’humanité, pour des milliards de dollars. Les victimes potentielles ? Nous tous.
Le pays où l’on n’arrive jamais
Depuis sa plus tendre enfance, Gaspard suscite, par sa seule présence, les événements les plus surprenants aussi se méfie-t-on de lui à Lominval. Et voici que survient un enfant aux yeux purs, qui va entraîner Gaspard dans sa quête du Grand Pays, le pays des vagabonds, où palmiers, bouleaux, chênes et pommiers croissent, dans la terre noire, près de la mer… Guidés par un mystérieux cheval pie, les deux amis partent à la poursuite de leur rêve.
Tu ne diras jamais rien
Les premiers attouchements ont eu lieu lorsque j’avais 5 ans. Le premier viol – dans ma robe de communiante, ce fut à 9 ans. Ses yeux ont fixé les miens : Tu ne diras rien. Jamais ! Si tu parles, j’irai en prison. Pola a subi l’enfer jusqu’à ses 19 ans, atrocement seule. Elle n’a jamais dénoncé ce père qui n’en était pas un. Elle s’est tue pendant plus de deux décennies après sa mort. Aujourd’hui, elle raconte son enfance fracassée par cet homme que vénérait l’Allemagne tout entière. Ton père ? Fabuleux ! Inoubliable ! Je l’adore ! Ce refrain, Pola l’a entendu jusqu’à la nausée. La ritournelle des fans prêts à fermer les yeux sur les excès de l’« enfant terrible, qui ne faisait pourtant pas mystère de son attirance pour les mineures. Et c’est parce qu’elle ne pouvait plus supporter cette hypocrisie qu’elle a décidé de parler, de révéler au monde le vrai visage de cet être humain qui n’en respectait aucun.
La laicité à l’épreuve des identités
Dans un contexte de remise en cause de la laïcité de la part d’anti-mouvements culturels et politico-religieux, les éducateurs et pédagogues sont questionnés : doivent-ils réaffirmer la laïcité associée au modèle d’intégration républicain ou bien le réinventer en fonction de nouvelles réalités sociodémographiques et politiques ? Cet ouvrage tente de développer les capacités de réflexion et d’action des professionnels du champ social et éducatif, acteurs clés de l’émancipation laïque.
C’est par la mort tragique d’un homme – retrouvé amputé de certains de ses doigts et orteils – que commence cette aventure. La victime semble être un SDF que les autorités n’arrivent pas à identi?er. Le médecin légiste, Fredrika Nyman, trouve l’a?aire suspecte et prend contact avec Mikael Blomkvist. Bien malgré lui, cette histoire commence à intriguer le journaliste. Des témoins auraient entendu à plusieurs reprises le sans-abri divaguer au sujet de Johannes Forsell, le ministre de la Défense.
Jour sans retour
L’Église ne fait pas de politique et c’est là sa force, affirme dans les années trente le pasteur de la Domkirche de Magdebourg, « le gouvernement dirige les gens dans une direction, l’Église les dirige dans l’autre. C’est une tolérance mutuelle et chacun est libre de parvenir à ses fins ». Son fils pourtant, étudiant en théologie, qui se destine lui aussi à être pasteur, a mieux perçu les dangers de l’époque : « Le problème du nazisme c’est qu’il ne se développe plus désormais en tant que puissance politique ; c’est en train de devenir une religion. Et ils ne tolèreront aucune religion rivale. » Le roman de Kressmann Taylor, révélée récemment par son premier livre, Inconnu à cette adresse, retrace la montée du nazisme en Allemagne et particulièrement la façon dont les partisans de Hitler se sont assurés la mainmise sur l’Église luthérienne autant par la manipulation que par la violence. Le livre repose sur les confidences d’un pasteur, exilé aux États-Unis au début des années quarante, que l’auteur rencontra par l’entremise du FBI. On a par moment l’impression qu’un témoignage authentique aurait été plus efficace qu’une fiction, même inspirée de faits réels, destinée à préparer l’opinion publique américaine à l’entrée en guerre des États-Unis. Mais Jour sans retour narre avec beaucoup de subtilité l’état d’esprit des milieux religieux face à Hitler et analyse remarquablement l’un des aspects fondamentaux du nazisme, sa prétention fanatique à tenir lieu non seulement d’idéologie, mais de religion.
Adieu, mon unique
Le philosophe et théologien Abélard est déjà célèbre lorsqu’il rencontre Héloïse, jeune fille singulièrement intelligente et cultivée. Ses propos audacieux, libres de tout dogmatisme, attirent de toutes parts une foule de clercs, et cristallisent les passions et les haines. Le prestige de cet homme adulé et craint incite le chanoine Fulbert à le choisir comme professeur particulier de sa nièce Héloïse ; mais il est alors loin de se douter que l’échange de savoirs va être réciproque. Ensemble, le professeur et l’élève découvrent l’amour, un amour irrépressible et insatiable, dont la fulgurance est brisée nette par la vengeance cruelle d’un Fulbert humilié, qui décide d’ordonner la castration d’Abélard. De ce terrible supplice naît une dissonance entre les amants : tandis que lui fait acte de repentance et se tourne vers la religion, elle, au contraire, demeure fidèle à son coeur, y compris lorsqu’elle est nommée abbesse au Paraclet. Antoine Audouard choisit de faire raconter ces amours devenus légendaires par Guillaume d’Oxford, disciple loyal d’Abélard et amoureux silencieux d’Héloïse. À travers son regard, nous nous trouvons plongés dans l’ambiance de cette France du XIIe siècle, loin des clichés sur l’obscurantisme du Moyen Âge. Le silence des retraites alterne avec les rumeurs d’un Paris en constante évolution. Un cri pourtant domine : celui d’Héloïse, amoureuse moderne qui assume son désir jusqu’au bout.