Qui se souvient de cette folle ambition : le cinéma va changer le monde ? Démiurges au centre de l’intrigue, un trio de meilleurs amis qui vont devenir les beaux-frères ennemis : Jean-Pierre Rassam, Claude Berri, Maurice Pialat. La soeur du premier, Anne-Marie, épouse le deuxième, dont la soeur, Arlette, vit avec le troisième. Ils ne vieilliront pas ensemble. Autour d’eux, Christophe Donner fait tourner la ronde non autorisée des seventies : Raoul Lévy, Brigitte Bardot, Jean Yanne, Macha Méril, Jean-Louis Trintignant, Éric Rohmer, Sami Frey… La grande histoire crève le grand écran : Mai 68 terrorisant le festival de Cannes ; Rassam et Berri à bord de la Mercedes de Truffaut allant sauver les enfants de Milos Forman dans une Prague envahie par les chars soviétiques ; l’improbable épopée de Godard dans les camps d’entraînement palestiniens. Et puis, gueule de bois : après la grande bouffe des utopies, tous y en ont vouloir des sous ! Cinéastes grandioses, producteurs têtes brûlées, alcool à haute dose, parties de poker, de sexe et de drogue : des vies qui sont des films, des films qui mettent la vie en danger. Car on se tue beaucoup en ce temps-là, quand on joue encore vraiment sa peau avec l’art? Orson Welles peut lâcher sa malédiction ironique : « Quiconque exerce ce métier stupide mérite tout ce qui lui arrive. »
Les vendanges tardives
Deux photos. Sur l’une, trois adolescentes : La Châtain, La Brune, La Rouquine. Elles ont pris la pose des coureurs prêts à s’élancer sur la piste avant le départ d’une course. Sur l’autre : les mêmes. Dans la même position… une quarantaine d’années plus tard. Entre ces deux photos, la déferlante de la vie… Un an, avant que la seconde ne soit prise, La Châtain a choisi de terminer son parcours sereinement entre ses images pieuses… et ses souvenirs érotiques ; La Brune a choisi, elle, de le terminer au plus vite grâce à l’alcool. Quant à La Rouquine, avec l’énergie qui lui est propre, elle a choisi de ne pas faire partie des gens qui «se croient heureux parce qu’ils sont immobiles»… Alors, elle bouge ! Pour ne pas être exclue par l’âge, elle décide de prendre en main un exclu de la société, avec l’espoir d’une inclusion commune… Comment La Châtain et La Brune vont-elles se rallier à la cause de La Rouquine ? Comment les trois amies d’enfance à nouveau réunies vont-elles nous prouver que les vendanges tardives ne sont pas réservées qu’aux raisins ? C’est toute l’histoire de ce livre tonique où Françoise Dorin observe les sentiments, les êtres et les choses avec un regard presque noir… derrière des lunettes presque roses !
Baignade interdite
Amanda n’a eu aucune peine à reconnaître la jeune noyée qu’on lui demande d’identifier: il s’agit de Kelly, une patiente de son cabinet de psychiatrie. Mais surtout, les circonstances de ce drame ressemblent étrangement à celles de la mort de sa mère, 20 ans auparavant, sur cette même plage ultra-chic de Grand Cove… Coïncidence ? Aidée par le médecin-légiste Peter Barron, Amanda entreprend de chercher la vérité, et c’est bientôt autour d’elle que l’étau se resserre. Qui se cache derrière une mise en scène apparemment destinée à la terroriser ? La réponse est tout près, sans doute, enfouie dans sa mémoire…
La cité de la joie
Un prêtre catholique français, un jeune médecin américain, une infirmière et un tireur de pousse-pousse indien se rencontrent sous les cataractes de la mousson. Ils s’installent dans l’hallucinant décor d’un quartier de Calcutta pour soigner, aider, sauver. Condamnés à être des héros, ils vont se battre, lutter, vaincre. Au milieu des inondations, des rats, des scorpions, des eunuques, des dieux, des fêtes et des soixante-dix mille « lumières du monde » qui peuplent la Cité de la joie. Leur épopée est un chant d’amour, un hymne à la vie, une leçon de tendresse et d’espérance pour tous les hommes de notre temps.
Lot de 3 ouvrages de Jean Hamburger.
Né à Paris, le 15 juillet 1909.
Études de sciences en Sorbonne, puis de médecine. Successivement chef de clinique en 1936, médecin des hôpitaux en 1945, agrégé en 1946, médecin de l’hôpital Necker en 1949 et professeur de clinique néphrologique de 1958 à 1982. Dirige pendant la même période un laboratoire de recherches de l’INSERM et du CNRS sur le rein et l’immunologie de greffe.
Fondateur et vice-président de la Fondation pour la recherche médicale.
Créateur du concept de réanimation médicale (1953) et de la discipline qu’il a proposé de nommer néphrologie, étude du rein normal et des maladies du rein. Réalisateur du premier rein artificiel français (1955). Premières greffes de rein réussies (premier succès prolongé 1953, premiers succès définitifs entre faux jumeaux 1959 et entre non-jumeaux 1962). Recherches fondamentales sur l’immunologie des maladies rénales, l’immunologie de greffe et les maladies auto-immunes.
À partir de 1972, auteur d’une série d’essais et œuvres littéraires consacrés à la réflexion d’un biologiste sur la condition humaine, sur les causes de la fragilité du monde actuel, sur la recherche d’un équilibre entre les impératifs biologiques et les exigences spirituelles de l’homme, et sur les limites et les “césures” de la connaissance. En même temps, son attachement à la langue française l’a conduit à publier une Introduction au langage de la médecine et à animer un Dictionnaire de médecine.
Il a reçu divers prix littéraires
Il a été élu à l’Académie française le 18 avril 1985, au fauteuil de Pierre Emmanuel (4e) et reçu sous la coupole le 16 janvier 1986 par Jean Bernard.
Mort le 1er février 1992.
Puissance de la louange
« Puissance de la Louange » fait suite à « De la Prison à la Louange » : de nouvelles applications spirituelles et pratiques, de nouvelles expériences, de nouvelles dimensions de cette vie de louange. C’est de l’authentique, du « vécu », mais présenté de telle façon que le lecteur est mis en mesure d’entrer lui aussi dans ce même monde d’expériences miraculeuses. Ce livre applique courageusement le principe de la reconnaissance déterminée et de la louange à Dieu en toutes circonstances. ll nous introduit parfois dans des situations de vie d’un réalisme tragique. Nous prions le lecteur qui se choquerait de surmonter cette première réaction plus ou moins instinctive, et de reprendre la question à la lumière de la révélation biblique. Nous l’invitons à réagir, non plus en fonction des réflexes naturels ou d’habitudes humaines de pensée, mais en fonction de cette sagesse supérieure, de ces critères divins d’estimation que nous fait découvrir la Parole de Dieu illuminée par l’Esprit-Saint.
Le roman des Jardin
Dans ce récit, Alexandre raconte donc, avec une drôlerie de chaque page, qu’il a voulu être « normal », pour échapper à sa tribu de fous. Il y avait là son père, bien sûr, dit « Le Zubial, » qui déposait des chèques en blanc signés dans des cabines téléphoniques. Son grand-père, « le Nain jaune », qui finançait la droite et la gauche, après avoir été un dignitaire de Vichy; sa grand-mère, dite « l’Arquebuse, » maîtresse officielle de Paul Morand et amoureuse impénitente. Il y avait sa propre mère dont les amours diverses inspirèrent à Claude Sautet (dont elle eut un fils) l’inoubliable César et Rosalie; il y avait surtout « Zouzou, » la gouvernante, celle qui sert de fil conducteur à cette épopée d’une grande famille plutôt bizarre et qui coucha avec plusieurs générations de Jardin – qu’on appelle aussi les « doubles rates » tant ils courent frénétiquement après le bonheur
L’héritage
Trouver trois millions de dollars dans une maison vide… Un rêve !
C’est celui que vit Ray Atlee, un professeur de droit sans histoire. La maison vide est celle de son père, le juge Atlee, et les trois millions de dollars sont entassés dans les placards… Le juge vient de mourir et personne ne connaît l’existence ni l’origine du magot.
Le seul être humain que Ray lèserait en prenant l’argent, c’est son frère, un drogué minable – s’il dépense l’argent en héroïne, à quoi bon ? Ray cède à la tentation : il s’octroie « l’héritage ».
Mais les sacs-poubelles pleins de billets de banque qu’il traîne partout avec lui sont porteurs de mort. Quelqu’un suit Ray, le menace, change ses jours et ses nuits en enfer. Pour sauver sa vie et son âme, il n’a plus qu’une solution : découvrir comment ces trois millions de dollar ont pu arriver dans la maison d’un juge réputé pour son intégrité…
Veillées pour les mots
Cet ouvrage compare le discours du martyre chez Césaire, discours ayant pour horizon la mort du héros, à celui du deuil chez Condé et Chamoiseau, discours ayant la mort du héros pour point de départ et le renouvellement de la communauté qui porte son deuil comme dénouement. Il s’agit de lire ces oeuvres à la fois en tant qu’allégories de la Martinique et de l’écriture et en tant qu’intertextes, questions et réponses, les uns des autres.
Sous le Novgorod
Il était une fois une princesse russe nommée Anne ; elle épousa un roi de France, Henri. C’était il y a fort longtemps : en 1051 …
Une turbulente saga russe où ne manque aucun des ornements du grand roman historique à la Walter Scott : chevauchées dans la neige, hordes de loups, monceaux de fourrures, princesses ardentes et trahies, dames d’atour, rois tiraillés entre les exigences de la politique et d’innombrables pulsions physiques, non moins impérieuses … Irène Frain, Paris Match. Aventures, amours contrariées, rivalités sanglantes, sabbats de sorcières à l’ombre des cathédrales … c’est le grand chambardement des âmes et de la fatalité tel que les aime Régine Deforges. Françoise Ducout, Elle. Belles princesses, trouvères, enchanteurs, chevalier au masque d’argent, moine paillard, messe noire, adoubement, couronnement et batailles, et de l’amour comme on l’aime en tout temps. Et, traversant intacte ce morceau d’histoire, la dame venue de loin, habitée tout au long du souvenir poignant des clochers bulbeux de Novgorod.
Blackburn
Tuer est plus aisé qu’on ne croit, surtout quand c’est la deuxième fois et que la victime est déjà blessée: on appuie sur la détente et on achève la besogne. ainsi pense Jimmy Blackburn. A dix-sept ans, il est en cavale, possède un Colt Python 45 et, sans vraiment chercher le mal, il le trouve et agit en conséquence: la morale a sa logique, si la logique n’est pas toujours morale. Bien sûr, à force de tuer on devient un serial killer. Mais d’un type si particulier que la police n’y comprend rien: Blackburn n’est ni malade ni fou de Dieu, à moins que…
Désert brûlant
Il est risqué d’être honnête surtout quand on est avocat. Grégory, envoyé à Vienne par son cabinet parisien, découvre que l’affaire qu’il devait défendre est douteuse. Il abandonne le procès en cours. Aussitôt licencié, il est chômeur. Il n’a aucune envie de rentrer à Paris. L’une de ses relations, un avocat international, le retrouve et lui propose, pour cinquante mille dollars d’honoraires, une mission apparemment simple. Il faudrait accompagner, chez sa mère divorcée, à Long Island, la fille d’un aristocrate autrichien. Grégory, à court d’argent, tombe dans le piège. Bientôt, il découvre un château, un océan de fric et une fille superbe. Leur trajet sera celui de tous les périls. Lorsqu’ils traverseront le désert du Nevada, leur vie ne vaudra plus grand-chose. Une fois de plus, Christine Arnothy nous entraîne dans une intrigue à l’image de ce siècle où l’argent, la mort et l’amour s’entrechoquent. Pas une seconde à perdre, pour Grégory et Jennifer, s’ils veulent survivre ou tout simplement vivre… et peut-être s’aimer un jour.
Les tirailleurs sénégalais
Aux origines de la Force Noire, les premières années du Bataillon (1857-1880)
L’histoire des Tirailleurs Sénégalais a suscité de nombreux articles et ouvrages qui insistent sur l’épopée qu’ont écrit, sur 3 continents et pendant plus d’un siècle, ces soldats à la chechia écarlate venus du cœur de l’Afrique noire. La présente étude concerne les 25 premières années de cette troupe, lorsqu’elle n’était constituée que de son premier bataillon et comprenait presque exclusivement des Sénégalais. Elle fait état de documents d’archives souvent inédits et est abondamment illustrée …
Texaco
« Une vieille femme câpresse, très grande, très maigre, avec un visage grave, solennel, et des yeux immmobiles. Je n’avais jamais perçu autant d’autorité profonde irradier de quelqu’un… Elle mélangeait le créole et le français, le mot vulgaire, le mot précieux, le mot oublié, le mot nouveau… » Et c’est ainsi que Marie-Sophie Laborieux raconte à l’auteur plus de cent cinquante ans d’histoire, d’épopée de la Martinique, depuis les sombres plantations esclavagistes jusqu’au drame contemporain de la conquête des villes. D’abord, les amours d’Esternome, le « nègre-chien » affranchi, avec la volage Ninon qui périt grillée dans l’explosion de la Montagne Pelée, puis avec Idoménée l’aveugle aux larmes de lumière, qui sera la mère de Marie-Sophie. Dans les temps modernes, Marie-So erre d’un maître à l’autre, au gré de mille et un « djobs » qui l’initient à l’implacable univers urbain. Ses amours sont sans lendemain. Devenue l’âme du quartier Texaco, elle mène la révolte contre les mulâtres de la ville, contre les békés qui veulent s’approprier les terres, contre les programmes de développement qui font le temps-béton. Patrick Chamoiseau a sans doute écrit, avec Texaco, le grand livre de l’espérance et de l’amertume du peuple antillais, depuis l’horreur des chaînes jusqu’au mensonge de la politique de développement moderne. Il brosse les scènes de la vie quotidienne, les moments historiques, les fables créoles, les poèmes incantatoires, les rêves, les récits satiriques. Monde en ébullition où la souffrance et la joie semblent naître au même instant.
Os de lune
Entre rêve et réalité, une jeune femme est partagée entre deux mondes, entre deux vies. Dans la première, elle est la mère d’une adorable petite fille, dans le New York de la fin des années 80 ; dans la seconde, elle parcourt avec un garçon qu’elle n’a jamais eu l’étrange monde de Rondua, où les animaux parlent, et où le danger rôde… » Un livre que j’ai dévoré ! Il y a longtemps que ça ne m’était pas arrivé. » Stephen King » On range parfois les romans de Jonathan Carroll sous l’étiquette du réalisme magique. C’est sûr qu’il y a de la magie à l’œuvre (…) : celle d’un écrivain à la voix originale et au style époustouflant. » Jacques Baudou, » Le Monde «
Divergente – Tome 1
Tris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq factions. À 16 ans elle doit choisir sa nouvelle appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d’aptitudes n’est pas concluant. Elle est divergente. Ce secret peut la sauver… ou la tuer.
Des vies en mieux
Billie a 13 ans. Elle n’a connu que les coups et la misère. Un matin, en classe, elle découvre On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset et l’amitié. Sa vie va changer.
Mathilde a 24 ans. Un jour, elle oublie son sac à main dans un café. Un homme le lui rend la semaine suivante et, à cause de cet homme justement, elle décide de changer de vie.
Yann a 26 ans. Un soir, il rend service à son voisin de palier qui l’invite à dîner pour le remercier. Au cours de cette soirée, il réalise que sa vie n’a aucun intérêt et qu’il doit tout recommencer.
Trois prénoms. Trois histoires. Trois jeunes gens d’aujourd’hui, déterminés et courageux, qui préfèrent encore se tromper de vie plutôt que de n’en vivre aucune.
Troupe 52
Une fois par an, le chef scout Tim Riggs emmène un groupe d’adolescents sur Falstaff Island, en pleine nature canadienne, pour trois jours de camping. Et rien de tel qu’une bonne histoire de fantômes et le crépitement d’un feu de joie pour faire le bonheur de la joyeuse troupe. Mais lorsqu’un individu émacié, qui semble tout droit sorti d’un film d’horreur, débarque sur leur camp, réclamant de la nourriture, le séjour vire au cauchemar. L’homme n’a pas seulement faim. Il est malade. Un malade comme ils n’en ont jamais vu… et dangereux avec ça. Coupée du reste du monde, la troupe va devoir affronter une situation bien plus terrible que toutes les histoires inventées autour du feu. Pour survivre, ils devront combattre leurs peurs, les éléments, et se confronter à leur pire ennemi, eux-mêmes. A mi-chemin entre Sa Majesté des mouches et 28 jours plus tard, ce thriller qui a fait pâlir d’angoisse Stephen King en personne vous plongera au coeur des ténèbres, à la frontière de la folie.
Sept histoires qui reviennent de loin
Sept histoires fortes, drôles, émouvantes.
Sept petits romans avec chacun son intrigue, ses personnages, son dénouement inattendu.
Sept lieux du monde, Mozambique, Kirghizie, île Maurice … qui apportent leurs couleurs et leurs parfums.
Sept occasions de donner aux grandes questions contemporaines un visage humain.
Sept instants de vie.
Un même bonheur de lecture.
Le sang du temps
Automne 2005. Marion doit fuir Paris dans l’urgence. Il y va de sa vie. Des hommes de la DST la déposent au Mont-Saint-Michel, où l’accueille une communauté religieuse. Très vite, Marion se sent espionnée. Mars 1928. Au Caire, des enfants disparaissent en pleine nuit, on retrouve leurs corps meurtris dans les nécropoles environnantes.
Comme une ombre
Alexandra, la ravissante fille du milliardaire Richard Dickinson, se cherche en parcourant le monde. D’un tempérament plutôt indépendant, elle ne veut plus de sa jeunesse dorée ni des gardes du corps qui la suivent partout. D’ailleurs, elle s’acharne à les faire craquer les uns après les autres… Cependant, avec le nouvel ange gardien dont son père l’affuble, les choses s’annoncent différemment: en bon militaire, Tom Drake semble bien décidé à remplir sa difficile mission et à résister aux affronts de celle qu’il considère comme une petite fille gâtée. De Rio aux mystérieux palais sahariens, Tom la suivra comme une ombre. Coûte que coûte. Pourtant, à Marrakech, lorsqu’Alexandra lui joue un mauvais tour en faisant croire qu’elle a été enlevée, Tom est à deux doigts de jeter l’éponge. Mais il résiste encore. Et quand Alexandra est réellement kidnappée, il est le premier à risquer sa vie pour sauver celle de la jeune femme…
Ensemble autour du monde
Récit sous forme d’une correspondance adressée aux parents et amis de Georges Drapper et son épouse Josette, alors qu’ils effectuent un voyage autour du monde à bord d’un bateau à voiles, entre 1995 et 2002. Ces lettres rendent compte de l’itinéraire parcouru et des contrées visitées : Martinique, Galapagos, île de Pâques, Nouvelle-Calédonie, etc…
A la trace
A la trace tranche sur les romans précédents par sa structure ambitieuse. L’action progresse staccato. L’art du pisteur, évoqué par une citation en début de chapitre, illustre la manière dont chacun des protagonistes va laisser des traces. Toutes, à un moment donné, se recouperont : septembre 2009.- Milla Strachan, lasse de vingt ans de mariage-maltraitance, plaque son mari et est embauchée par la Presidential Intelligence Agency, branche des services secrets. La PIA surveille un groupuscule islamiste qui semble attendre une importante livraison par bateau. – Lemmer, l’antihéros de Lemmer l’invisible, est chargé par un défenseur des espèces animales menacées d’assurer le transfert à la frontière du Zimbabwe de deux inestimables rhinos noirs. Lors d’une fusillade, il est dépossédé de son Glock, où ses empreintes abondent. Il n’aura de cesse de le récupérer – Milla s’entiche d’un aventurier, Lukas, prétendument archéologue, en réalité archéologue-gentleman-cambrioleur. Il combat un gang allié aux Islamistes qui a embarqué par accident ses économies et refuse de les luirestituer. L’action de Lukas va croiser celle des services secrets, qui le prennent à tort pour un terroriste. – Mat Joubert, au service de l’agence de détectives privés créée par l’ex-inspecteur Griessel (deux revenants !) enquête sur la disparition de Davie Flint, cadre de l’Atlantic Bus Company, qui s’est volatilisé devant son club de gym.
Où es-tu ?
Il avait rêvé d’un idéal, elle l’aimai… tout simplement.
Adolescents, Susan et Philip représentaient tout l’un pour l’autre. Avec l’optimisme de la jeunesse, ils s’étaient promis de s’aimer pour toujours.
Mais la vie va les écarter l’un de l’autre comme deux étoiles soumises aux lois de la gravitation. Suzan affrontera la violence des ouragans en Amérique centrale, tandis que Philip réussira à Manhattan. À l’exception de quelques rencontres furtives à l’aéroport de Newark, ils ne sauront de leurs vies respectives que ce que disent les lettres qu’ils vont s’écrire pendant des années. Sans que jamais ne se brise le lien qui les unit.
Philip avait promis à Susan qu’il serait toujours là s’il lui arrivait quelque chose. Il ne pouvait pas savoir que cette promesse allait profondément bouleverser sa vie et que, pour l’honorer, il devrait ouvrir son cœur à l’inconnu.
Les dessins de la première et de la 4ème de couverture sont de Mylène Farmer.
Metro 2033
2014. Une guerre nucléaire a ravagé la Terre. 2033. Quelques dizaines de milliers de Moscovites survivent tant bien que mal dans le métro. Ils sont organisés en microsociétés qui habitent une ou plusieurs stations de métro, se dotent de diverses formes de gouvernement et de croyances. Les tunnels sont laissés aux parias, aux rats et à tout ce qui rode dans les ténèbres. Artème est l’un de ces survivants. Une menace plane de l’extérieur, sa portée est connue par quelques-uns, Artème est chargé de transmettre cette information et doit atteindre Polis – une communauté de stations qui préservent les derniers vestiges de la civilisation humaine. Il est le dernier espoir de survie de l’humanité. Commence alors une quête homérique, une odyssée dans le métro moscovite, où il va croiser tour à tour trafiquants, mystiques, néonazis et leur quatrième Reich, la première brigade «interstationnale », des religieux, des sectaires. Il baignera dans les légendes urbaines du métropolitain
Sauver Ispahan
Ispahan, 1721. La capitale de la Perse est au faîte de sa splendeur et de son raffinement, mais de lourdes menaces s’accumulent autour d’elle. Jean-Baptiste Poncet a trouvé refuge dans cette ville heureuse où il exerce soit métier d’apothicaire, en compagnie de sa femme Alix et de leurs enfants. Vingt ans ont passé depuis les aventures contées dans L’Abyssin. L’arrivée en ville d’un mystérieux inconnu va rompre la vie paisible de Jean-Baptiste et le précipiter, à la recherche d’un ami menacé, dans un périple aventureux vers le Caucase, les steppes de l’Oural, jusqu’aux redoutables khanats de l’Asie centrale. Pendant ce temps, Ispahan assiégée tente de résister aux coups de ses ennemis afghans. Alix et sa fille Saba prennent une part décisive dans cet événement. Au cours de cet ultime assaut, vont se nouer tous les fils d’une intrigue foisonnante : on retrouve tout au long du livre la vivacité, la tendresse et l’humour qui ont fait le succès de l’Abyssin.
Le roman des Jardin
Dans ce récit, Alexandre raconte donc, avec une drôlerie de chaque page, qu’il a voulu être « normal », pour échapper à sa tribu de fous. Il y avait là son père, bien sûr, dit « Le Zubial, » qui déposait des chèques en blanc signés dans des cabines téléphoniques. Son grand-père, « le Nain jaune », qui finançait la droite et la gauche, après avoir été un dignitaire de Vichy; sa grand-mère, dite « l’Arquebuse, » maîtresse officielle de Paul Morand et amoureuse impénitente. Il y avait sa propre mère dont les amours diverses inspirèrent à Claude Sautet (dont elle eut un fils) l’inoubliable César et Rosalie; il y avait surtout « Zouzou, » la gouvernante, celle qui sert de fil conducteur à cette épopée d’une grande famille plutôt bizarre et qui coucha avec plusieurs générations de Jardin – qu’on appelle aussi les « doubles rates » tant ils courent frénétiquement après le bonheur
Brooklyn follies
Nathan Glass a soixante ans. Une longue carrière dans une compagnie d’assurances à Manhattan, un divorce, un cancer en rémission et une certaine solitude qui ne l’empêche pas d’aborder le dernier versant de son existence avec sérénité. Sous le charme de Brooklyn et de ses habitants, il entreprend d’écrire un livre dans lequel seraient consignés ses souvenirs, ses lapsus, ses grandes et petites histoires mais aussi celles des gens qu’il a croisés, rencontrés ou aimés. Un matin de printemps de l’an 2000, dans une librairie, Nathan Glass retrouve son neveu Tom Wood, perdu de vue depuis longtemps. C’est ensemble qu’ils vont poursuivre leur chemin, partager leurs émotions, leurs faiblesses, leurs utopies mais aussi et surtout le rêve d’une vie meilleure à l’hôtel Existence… Un livre sur le désir d’aimer. Un roman chaleureux, où les personnages prennent leur vie en main, choisissent leur destin, vivent le meilleur des choses – mais pour combien de temps, encore, en Amérique ?…
Une vie
Jeanne, fille unique très choyée du baron et de la baronne Le Perthuis des Vauds, avait tout pour être heureuse. Son mariage avec Julien de Lamare, rustre et avare, se révélera une catastrophe. Sa vie sera une suite d'épreuves et de désillusions.
Ce roman, le premier de Guy de Maupassant, est une peinture remarquable des moeurs provinciales de la Normandie du XIXe siècle: hobereaux, domestiques, paysans sont décrits avec beaucoup de réalisme.
Le plus bel âge
Ils sont six amis d’université, quatre filles et deux garçons, et ont choisi New York, la ville de tous les possibles, pour mener leur vie d’adulte. Mais au rythme des mariages, naissances, échecs professionnels et personnels, leurs rêves et ambitions ne tardent pas à se heurter à l’épreuve de la réalité. En mettant en scène leurs vies entremêlées, les amitiés et les amours qui se nouent et se dénouent, Joanna Smith Rakoff fait la chronique d’une génération perdue, qui, entre espoirs et désillusions, essaie de trouver sa place dans le monde…
Nous parlerons de Rome
“Il est des jours où la seule beauté de Rome suffit au bonheur.” Cette phrase de Stendhal, claire et mystérieuse, mêlant la beauté et le bonheur à la solitude et à une secrète mélancolie, pourrait servir d’exergue au nouveau roman de Michel Dorit. Il y chante à la fois l’amour d’une ville et le charme des “âmes sensibles”. Pourtant son héros n’a rien d’un romantique. Brillant avocat parisien, parfaitement à l’aise dans la vie, séducteur ayant connu beaucoup de bonnes fortunes, préférant l’amour à l’ambition, il semble n’avoir vécu que pour le plaisir. Mais de toutes ces liaisons, celle qui a le plus compté, celle à laquelle il sacrifierait toutes les autres, c’est sa liaison avec une ville. Une ville où il retourne constamment, qui l’attire, dont il n’a jamais épuisé toutes les impressions fortes qu’il en recevait. Cette vocation remonte très loin. Dans son enfance, son père lui a fait lire Stendhal. Et les Promenades dans Rome ont été depuis lors son compagnon le plus fidèle, le seul talisman qui lui ouvrait toutes les portes. Puis, le 13 juin 1944, il a fait son entrée dans la Ville éternelle, sous l’uniforme, et il a défilé avec les vainqueurs devant l’Arc de Constantin. Trente-cinq ans plus tard, nous allons vivre avec lui, en quelques jours, trois brèves idylles interrompues, trois rencontres, trois rendez-vous avec le destin.
Les rois sans visage
Une jeune fille passe, marchant le long du quai d’un pas lent; le vent soulève son manteau noir, trop large…Qui est-elle? Qu’annonce-t-elle? Deux hommes l’observent, attirés, inquiets.L’un, Thomas Joubert, est jeune. Depuis des années, il cherche à connaître les secrets que détient l’autre, Antoine Vecchini, celui qu’il appelle le Vieux Salaud » et qui vit retiré dans une maison de ce port du Sud.Le vieil homme, habile, retors, prudent, a connu tous ceux qui, sur le devant de la scène, ont occupé les pouvoirs: présidents, hommes politiques, banquiers, académiciens… Il n’ignore rien de leur passé, de ce qui les unit encore. Il a été auprès d’eux un homme d’influence, le plus souvent dans l’ombre, notant jour après jour ce qu’il voyait et apprenait. Il est tenté de livrer ses secrets pour jouir du scandale, du désordre, parce qu’il sait sa mort proche et qu’il ne peut plus s’offrir d’autres plaisirs.Thomas Joubert doit enfin le rencontrer. Tout à coup, cette jeune fille s’avance, silhouette énigmatique. Visage de l’innocence dans cette partie pleine d’arrière-pensées? Ou, au contraire, présage lourd de menaces, signe et rappel des tragédies passées, de celles qui s’annoncent? Promesse de vie ou de mort pour ces deux hommes?Autour d’eux, Max Gallo fait surgir tout un univers balzacien, le nôtre, celui d’une histoire proche que nous imaginions connaître. Dans ces vies dévoilées, le plus noble se mêle au plus sordide, le résistant croise le tortionnaire, la femme vénale brûlée d’ambition côtoie l’héroïne. Que de Vautrin et de Vidocq! Que d’affaires ténébreuses! Que de passions extrêmes!Où est le vrai? Où, l’imaginaire?Après avoir lu Les Rois sans visage, on ne pourra plus penser de la même manière aux femmes et aux hommes qui ont fait l’histoire de ces dernières décennies. Comme dans La Fontaine des Innocents et l’Amour au temps des solitudes, ses deux derniers romans, Max Gallo se fait ici le maître chroniqueur des passions, des moeurs et des intrigues de notre temps. »
La danse du diable
En apparence, Danny Dennison atout pour être heureux. Ses films ont été de grands succès qui lui ont apporté ce dont chacun rêve à Hollywood : la puissance, l’argent et la célébrité. Mais lui seul connaît l’envers du décor. Lui seul sait ce que dissimule cette façade impeccable. Depuis son enfance, Danny cache une profonde blessure. Depuis ce jour où il s’est renié en prétendant ne pas être juif Depuis ce jour où il a quitté le camp de concentration où il avait vu souffrir et périr toute sa famille… Il faudra que sa route croise celle de l’ensorcelante Luba pour que ressuscite ce passé qu’il croyait mort. Saura-t-il trouver le courage de clamer son secret à la face du monde et d’effacer les mensonges sur lesquels il avait cru pouvoir bâtir sa vie ?
La maison de l’ange
A vingt et un ans, Harriet, une jeune aide-soignante, ne supporte plus son fiancé, qu’elle juge trop possessif. En quête d’indépendance, elle emménage dans une maison d’un quartier mal famé de Sydney. Dans cette demeure, dont la propriétaire pratique les arts divinatoires, Harriet noue des liens d’amitié avec ses nouveaux colocataires : Pamy et son ami philosophe, Bobbie et Jim, un couple homo, Toby, un artiste… Portée par l’atmosphère bohème du lieu, Harriet s’initie aux plaisirs des sens et découvre l’amour. En ce début des années 1960, la vie n’est pas qu’une longue fête sans fin. Quand le drame éclate, vient l’heure des choix et des engagements. Harriet, qui s’est pris de passion pour Flo, la fillette autiste de sa propriétaire, n’hésite pas. Ce petit ange de quatre ans, attachant et mystérieux, est en danger. Elle met dès lors tout en œuvre pour la protéger… Ecrit sous forme de journal, ce roman, où Colleen McCullough a mis beaucoup d’elle-même, retrace le parcours d’une jeune femme résolue à vivre le destin qu’elle s’est tracé.
David et les diplodocus
Il est rare que les Mémoires d’un individu soient d’utilité publique. Le livre-interview que M. Gérard Athias vient de publier est de ceux-là. Professionnel de l’assurance, Gérard Athias est aujourd’hui passé de l’autre côté, celui des assurés. L’Association française d’épargne-retraite (AFER) qu’il préside a été créée contre les compagnies d’assurances traditionnelles. Preuve que cette association répondait à une demande réelle, elle compte aujourd’hui 140 000 adhérents et gère une épargne collective de plus de 20 milliards de francs. Son ouvrage, publié avec la collaboration de M. Jean-Luc Bengel, journaliste spécialisé dans l’assurance, répond à un double objectif : justifier un itinéraire professionnel houleux en réglant au passage quelques comptes, mais aussi mettre à la disposition des épargnants une connaissance claire des principaux mécanismes de l’assurance-vie.
« – Et l’enfant? demanda Daragane. Vous avez eu des nouvelles de l’enfant? – Aucune. Je me suis souvent demandé ce qu’il était devenu… Quel drôle de départ dans la vie… – Ils l’avaient certainement inscrit à une école… – Oui. À l’école de la Forêt, rue de Beuvron. Je me souviens avoir écrit un mot pour justifier son absence à cause d’une grippe. – Et à l’école de la Forêt, on pourrait peut-être trouver une trace de son passage… – Non, malheureusement. Ils ont détruit l’école de la Forêt il y a deux ans. C’était une toute petite école, vous savez…»
Lune de papier
En 1943, un bombardier B-17 américain est contraint de se poser en catastrophe en Irlande, qui est alors un pays neutre. Le temps de réparer l’avarie et de soigner les membres de l’équipage qui ont été blessés, la vie de la petite communauté rurale de Clonakilty va se trouver bouleversée à tout jamais. Et plus particulièrement celle de la jeune gitane Imelda, et de la fermière Mary Burke… Autour d’un fait réel – l’atterrissage du bombardier – l’auteur a construit un roman poignant, dont le souvenir persiste bien après que le livre a été refermé.
La France que j’aime
De la côte d’Albâtre à La Castagniccia au coeur de la Haute-Corse, en passant par l’île d’Aix ou le hameau de Novel (Haute-Savoie), fief des sonneurs de trompe, le tour de France, pittoresque et authentique, d’un amoureux des terroirs.Entre souvenirs personnels, anecdotes, évocation de personnages hauts en couleurs, croisés lors de ses nombreux reportages, Pierre Bonte nous entraîne dans une balade enchanteresse à travers une France aussi belle que mal connue et profondément enracinée dans ses traditions. Il partage avec passion et générosité coups de coeurs, bonnes adresses et découvertes des plus beaux sites de l’hexagone.
Le management pour les nuls
Si vous avez déjà lu des livres sur le management, vous avez certainement remarqué qu’ils se classent presque toujours en deux catégories : les pavés mortellement ennuyeux et les ramassis de platitudes recyclées derrière un jargon subtil… Le Management pour les Nuls Business est vraiment différent. La pratique du management y est présentée de façon vivante, drôle et pertinente : des principes fondamentaux du management aux réflexes à adopter en cas de crise en passant par la capacité à déléguer comme à valoriser ses collaborateurs, découvrez toutes les bonnes pratiques du manager d’aujourd’hui. Débutants, futurs managers et managers expérimentés, posez un regard nouveau sur les techniques de management qui rendront votre travail – et celui de vos collaborateurs – un peu plus facile et surtout beaucoup plus efficace au quotidien !
De la course à l’écriture, il n’y a qu’une foulée que Murakami nomme la vitalité. Pour s’astreindre à une discipline d’écrivain, l’auteur a vendu son club de jazz, arrêté de fumer, commencé à courir, inlassablement, tous les jours. Journal, essai, éloge de la course à pied, au fil de confidences inédites, Murakami nous livre une méditation lumineuse sur la vie. « Un traité de sagesse à la japonaise, et c’est aussi la source cachée de l’oeuvre de Murakami, l’homme aux semelles de vent qui dévore les mots et le bitume avec la même fringale. »
Paradis perdus
Dans la nuit embaumée et chaude de Rabat, Jacques Lareuille confie l’histoire de l’amour fou qui l’a lié à Jeanne, une passion charnelle et intense dont la complexité et l’absolu peu à peu échappent au narrateur, amant désemparé et jaloux qui en subira le mystère et la douleur sans en comprendre l’issue. Bernard Simiot, dans une langue où la justesse de ton, la concision et la sobriété savent rendre l’étrange beauté de ce récit, le feu et la quête qui l’animent, nous invite à pénétrer au coeur du mystère de l’amour et à en méditer l’ineffable pouvoir. Paradis perdus renoue avec une veine plus intimiste, celle de Moi, Zénobie, reine de Palmyre, mais on y retrouve cette vivacité du récit, cette magie de l’espace qui réconcilient le réalisme et les mirages et ont fait l’extraordinaire succès de Ces messieurs de Saint-Malo.
Une certaine vérité
1994. Jude McManus a 17 ans lorsque son père, un flic de Chicago, meurt dans des circonstances mystérieuses. Son cadavre est retrouvé dans les eaux d’un lac alors qu’il vient d’être accusé de corruption avec ses deux collègues, Bill Malvasio et Phil Stroke. Suicide pour échapper au scandale ? Noyade accidentelle ? L’affaire ne sera jamais résolue. Jude décide de fuir la ville et s’engage dans l’armée. 2004. République du Salvador. Dans un pays rongé par la pauvreté, la corruption et le crime, Jude McManus retrouve par hasard Bill Malvasio. Installé au Salvador pour échapper à la justice de son pays, celui-ci demande à Jude de retourner à Chicago pour retrouver Phil Stroke. Toujours hanté par la disparition et les péchés de son père, Jude y voit l’occasion de faire toute la vérité sur le passé. Mais, comme l’a justement écrit Oscar Wilde, la vérité est rarement pure et jamais simple, et Jude va vite se retrouver aux prises avec une affaire d’État.
Copycat
Quand New York tremble… New York. Des dizaines de blesses, six morts. Le bilan de la bombe qui a devaste Grand Central est accablant. Tres vite, un nouvel engin explosif est decouvert dans la principale bibliotheque de la ville. Puis c’est au tour du Rockefeller Center d’etre la cible d’un attentat… Tandis que la terreur s’empare de la Grosse Pomme, les autorites locales font appel a l’un des plus fins limiers de la police, le detective Michael Bennett. Epaule par Emily Parker du F.B.I., celui-ci ne tarde pas a comprendre que les attentats et les deux meurtres commis en l’espace de trois jours sont l’oeuvre d’un copycat, un tueur qui imite ses predecesseurs. Mais dans quel but ? Apres un moment de perplexite totale, Bennett et Parker percoivent un plan precis : une effroyable vengeance…
Un enfant de la balle
Le docteur Daruwalla consacre ses recherches à l’identification du gène du nanisme. Ses tribulations le conduisent dans les méandres de Bombay, depuis les villas de Malabar Hill jusqu’aux bouges de Kamathipura. Tour à tour, il rencontre de vénérables jésuites, des médecins de renom et des trapézistes en paillettes… Quand un homme est assassiné dans un club de golf sélect, l’inquiétude le gagne.
Mitterrand et les 40 voleurs
« 7 avril 1994 : François de Grossouvre est retrouvé mort, suicidé dans son bureau à l’Élysée. Nouvelle affaire d’État. Conseiller et vieux compagnon du président de la République dont il est depuis trente-cinq ans l’éminence grise, Grossouvre connaît les moindres secrets de François Mitterrand. Depuis 1982 et mes premières grandes enquêtes sur la corruption socialiste, je le rencontre régulièrement, à l’abri des regards. Durant toutes ces années, il devient un ami et me livre d’inquiétantes confidences sur les coulisses de l’État PS, les réseaux de l’affairisme politique et les « 40 voleurs… » que le président de la République tolère autour de lui, encourage parfois, protège toujours. Conformément à ses vœux, je révèle dans ces pages pourquoi François de Grossouvre s’est senti trahi par le président. Pourquoi, jusqu’à la fin, il a porté à son encontre les plus graves accusations. A la suite de mon précédent livre, Lettre ouverte d’un « chien » à François Mitterrand au nom de la liberté d’aboyer, j’ouvre ici de nouveaux dossiers. Ils donnent la clé du système pervers qui, après avoir désespéré le Premier ministre Pierre Bérégovoy, a fini par tuer François de Grossouvre. »
La dictée
De retour d’exil après son engagement aux côtés des insurgés de la Commune de Paris, Paulin Labarthe, ancien imprimeur épris de liberté et de justice, se réfugie dans un village perdu au cœur de la campagne française, dans la vieille maison léguée par sa mère. Voyant qu’il possède des livres et admirant son savoir, Maria, jeune veuve, le supplie d’apprendre à lire à son fils, Louis. En échange, elle fera son ménage et s’occupera de son foyer. Un véritable amour rapproche bientôt ces deux cœurs solitaires. Quant au jeune Louis, sauvageon inculte qui ne jargonnait que quelques mots de français, il fait de rapides progrès. Il est bientôt admis premier à l’école normale. Il sera instituteur, féru des principes des hussards noirs de la République, le premier d’une longue lignée d’enseignants qui traversera le siècle.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.