Dix rêves de pierre
Certaines inscriptions funéraires possèdent un singulier pouvoir d’évocation ; leur lecture fait surgir le fantôme de personnes disparues depuis parfois des siècles. Blandine Le Callet réunit dans ce recueil des épitaphes authentiques, à partir desquelles elle imagine les dernières heures, les derniers jours ou les derniers mois du défunt. Elle ressuscite un jeune esclave à qui l’on vient d’offrir sa liberté, un philanthrope piégé dans l’étouffant huis clos d’un bordel parisien, deux êtres unis par un amour hors norme en route vers leur destin, une vieille dame acariâtre rédigeant son testament, et bien d’autres encore… Dix destins arrêtés par des morts douces ou violentes, subites ou prévisibles, solitaires ou collectives. Dix nouvelles tour à tour poétiques, féroces, tendres, dramatiques, nostalgiques ou grinçantes, dépeignant une humanité toujours assaillie par les mêmes passions, les mêmes peurs et les mêmes espoirs. Dix « rêves de pierre » pour conjurer l’oubli.
Cœurs bléssés
Sensible, tranquille, fidèle, généreuse : les qualités que l’on prête généralement à Gina ne sont qu’apparence… Le cœur de la jeune femme est sec et son esprit tourmenté. Elle croit offrir et ne donne – l’homme parfait, en somme. Abandonnée, Gina renoue avec la solitude qui a tout à la fois cimenté et miné son enfance, marquée par l’absence de sa mère, partie sans se retourner, et le mutisme de son père. Interrogeant ses errements présents à la lumière du passé, elle entreprend de se dépouiller de ses illusions et de ses mensonges.
Ce qui est arrivé aux Kempinski
Mon âme, que vaut-elle ? Mon âme est une liste de courses, une déclaration d’impôts. Elle est corrompue par la fatigue de jours sans héroïsme. Qui parle ainsi ? Une femme à qui le diable a proposé un pacte. Mais le diable ferait bien de se méfier : dans le monde d’Agnès Desarthe, qui perd gagne, l’oubli est source de mémoire, les enfants engendrent leurs parents et le châtiment précède la faute.
La petite foule
Ce sont des hommes, des femmes, ils sont jeunes, vieux, ou entre deux âges, riches, puissants, pauvres, ou ni l’un ni l’autre, Christine Angot les passe, en radiologue du genre humain, à son laser, croisant leurs similitudes et leurs différences, perçant à jour leurs caractères, leurs solitudes, leurs émotions. Avec « Le Parisien d’adoption », « La retraitée du textile », « Le grand dépressif » ou « Le client des grands hôtels », par exemple, ce sont autant de portraits d’une société française contemporaine qui se répondent, s’opposent, font miroir, suivant un travail de narration novateur.
Un garçon d’Italie
On peut être mort et avoir encore des choses à dire pour, dans un dernier effort désespéré, tenter de soulager les vivants. Alors on parle, même si personne n’entend. C’est l’histoire de Luca. Mort, noyé, à Florence, de façon étrange, au point que la police entame une enquête pour déterminer les raisons qui l’on conduit de vie à trépas. Au point que l’on se penche sur son corps, à la morgue, pour le faire parler à grands coups de scalpel. C’est l’histoire d’Anna, sa compagne, de sa tentative de survie au deuil et de ses découvertes. Et c’est l’histoire de Léo, la troisième voix de ce curieux ménage ou comment la mort, peu à peu, balaie les mensonges et laisse, à l’air libre, la vérité nue.
La septième vague
Leo, de retour des Etats-Unis, la correspondance entre Emmi et lui reprend, d’abord timide après de longs mois de silence, puis tout s’enchaîne. Mais voici qu’Emmi souhaite en finir pour de bon et mettre un terme à cette relation épistolaire. Pour cela, elle veut rencontrer Leo, une fois au moins. La rencontre a lieu – conformément à la forme consacrée du roman épistolaire – sans public. Le lecteur n’aura droit qu’au compte-rendu. La relation virtuelle survivra-t-elle au test de la réalité? Com-ment maintenir la tension, si les deux personnages ne peuvent plus se cacher derrière les mots, mais se retrouvent face à face? C’est là tout le charme, pétillant et captivant, de cette romance virtuelle et virtuose.
Café lowendal et autres nouvelles
Solitude, obsession amoureuse, désenchantement… Tatiana de Rosnay égrène, dans ce recueil inédit, dix nouvelles peuplées de personnages un peu perdus, en quête de frissons ou d’affection. Écrivains en crise, couples en pleine déréliction, jeunes gens avides, tous voient un jour leur vie basculer. Pour le pire ou pour le meilleur… Laissez-vous prendre par la petite musique de Tatiana de Rosnay: elle sait à merveille évoquer le timbre un peu fêlé de la mélancolie.
L’assassin à la pomme verte
J’éprouvais pour Elena une tendre reconnaissance. J’avais toujours voulu tuer quelqu’un. Pour y parvenir, il me manquait simplement de l’avoir rencontrée » songe Craig, fraîchement débarqué des États-Unis comme Elena d’Italie. Tous deux se trouvent pour une semaine au Paradise : un palace, vrai monde en soi, où l’on croise parfois au bar d’étranges clients. Par exemple cet homme de Parme, mari volage et volubile, découvert assassiné au lendemain de leur arrivée. Entre Craig et Elena naît un sentiment obsédant, fait d’agacement et d’attirance, sous l’œil impitoyable du réceptionniste, auquel rien n’échappe. Ou presque.
L’ancêtre noire
Léopoldine naît au Congo Belge aux lendemains de la seconde guerre mondiale. Sage fillette de colons, elle traverse, malgré l’absence du père, une enfance à l’abri du besoin, et relativement à l’écart des indigènes…jusqu’au jour où elle découvre les origines de son père et sent couler dans ses veines du sang mêlé. Les siens ne sont plus tout à fait ceux qu’elle pensait ; elle devra apprendre à se défaire de la honte que causera le regard de ses pairs ‘européens’ et honorer ses ‘ancêtres noirs’.
La ligne rouge
1942. Une compagnie d’infanterie débarque sur l’île de Guadalcanal, lieu stratégique de l’offensive japonaise visant à contrôler l’ensemble du Pacifique. Des soldats et des officiers qui ne sont pas des « héros », mais juste des hommes aux prises avec la nécessité de survivre et de se battre.
Les petits secrets d’Emma
Ce n’est pas qu’Emma soit menteuse, c’est plutôt qu’elle a ses petits secrets. Par exemple, elle fait un bon 40, pas du 36. Elle ne supporte pas les strings. Elle a très légèrement embelli son CV. Elle déteste sa cousine Kerry. Et avec son petit ami Connor, au lit c’est pas franchement l’extase. Bref, rien de bien méchant, mais plutôt mourir que de l’avouer.
Les dents du tigre
Le XXIe siècle s’est ouvert sur une ère d’hyper-terrorisme. Frapper n’importe où, n’importe qui. n’importe quand, tel est le mot d’ordre des nouveaux monstres sans visage, et, face à eux, CIA et FBI se sentent désormais impuissants. Pour répondre à cette violence aveugle. il faut un réseau et une force imparables. Le « Campus » est une institution indépendante du pouvoir politique. qui s’appuie sur des agents très spéciaux. La mission de ces jeunes recrues est de neutraliser les terroristes et d’éliminer le moindre élément nocif.
Net force 5, point d’impact
Los Angeles, 2010. Une drogue surpuissante, cocktail de poudre d’ange et de stéroïdes, est vendue sur Internet aux célébrités fortunées. Un mélange aussi dangereux pour la santé que destructeur pour la société : chaque toxicomane se transforme en une bête de sexe avide et ultra violente. Les laboratoires pharmaceutiques et militaires sont prêts à tout pour mettre la main sur son inventeur. Et pendant que le FBI et les Stups se livrent à une véritable guerre des polices, la drogue mortelle se répand.
Menace en haute mer
Après des années de service actif où, plus d’une fois, lui et ses hommes ont vu la mort de près, le commandant Kelly McKee retrouve la terre ferme pour une mission vraiment exceptionnelle : une semaine de repos, avec sa compagne, dans une maison perdue dans les montagnes du Wyoming. Au même moment, l’amiral Pacino se voit confronté à une situation tout aussi inédite : accompagner l’état major de l’US Navy au grand complet dans une croisière au large des Caraïbes.
Les brigades du chaos 2
LOS ANGELES 2010 : ATTENTION LES YEUX ! Le second volet d’une trilogie noire, par le maître français de l’épouvante ! Dans le Los Angeles du troisième millénaire, erre un psychopathe armé d’un rasoir et qui greffe à des victimes des organes de son invention. Loin de les tuer, il les transforme en d’étranges créatures chargées d’annoncer aux habitants de la ville le châtiment à venir. Des secrétaires, des vendeuses de supermarché deviennent ainsi des anges démoniaques répandant sur la cité une pluie qui teinte !a mer en rouge. Mais qui est ce chirurgien fou ? Un simple malade mental ou au contraire un agent d’une puissance supérieure, programmé à son insu pour une vengeance à l’échelle cosmique ?
L’armure de la vengeance
Par une nuit sans lune Jehan de Montpéril, le chevalier errant, est chargé d’escorter au fond de la forêt six fossoyeurs porteurs d’un cercueil bardé de fer. C’est une armure vide qu’il s’agit d’enterrer. Une armure maléfique, une armure tueuse qui, dit-on, bouge toute seule et répète, passé minuit, les gestes de mort appris sur le champ de bataille. Malgré cela, bien des chevaliers la convoitent, au risque de voir leur famille décimée par le vêtement de métal ensorcelé. Qu’importe ! N’a-t-il pas la réputation de rendre invincible celui qui s’en revêt ? Une malédiction pèse-t-elle vraiment sur l’armure ? Ou bien quelqu’un se sert-il de cette légende pour mener à bien une vengeance mystérieuse ? Une enquête gothique et cruelle, par l’auteur du Chien de minuit, prix du Roman d’Aventures 1994, qui nous convie à une envoûtante exploration des sortilèges du Moyen Age.
Les cavaliers de la pyramide
Antonus Crassus Samsala, organisateur des jeux du cirque à Rome, apprend de la bouche d’un gladiateur mourant l’existence d’une pyramide demeurée inviolée au cœur du désert. Cette pyramide remplie d’or aurait été engloutie par une gigantesque poche de sables mouvants. Si l’on veut s’y introduire, il faut donc plonger dans son sillage… puis trouver le moyen d’en revenir vivant ! Dès lors, Antonus n’a plus qu’une idée : découvrir ce monument fantôme et s’en approprier les trésors.
Avis de tempete
La révolution de San Pavel a rejeté à la mer Arcano le boucher, l’horrible tortionnaire en chef du régime. On dit que son navire, leCrucero, a coulé avec son énorme cargaison d’or, trésor de guerre souillé par le sang et la souffrance des martyrs. Oswald Caine, un écrivain américain de bazar, est persuadé que le navire est toujours à flot. Kitty, une jeune et belle femme qui prétend travailler pour une organisation humanitaire, va l’aider dans son enquête. Mais le bateau fantôme existe-t-il réellement ? Et si oui, ce trésor mérite-t-il que les « chercheurs d’or » soient confrontés à la folie, la terreur et tous ces horribles cadavres ?
Amazonia
Un homme mourant erre dans la forêt amazonienne. Membre des Forces Spéciales américaines, Clark est l’unique rescapé d’une expédition de chercheurs menée par le Dr Carl Rand, et disparue il y a quatre ans. Nathan Rand, son fils, n’a jamais renoncé à retrouver sa trace. Le Dr Kelly O’Brien l’informe que des Rangers de l’armée américaine viennent d’arriver au Brésil pour organiser une nouvelle expédition à laquelle il est associé. Pendant ce temps, le Dr Louis Favre s’évertue à contrecarrer cette initiative. Le Dr Rand était son ennemi juré à cause de la concurrence impitoyable que se livrent les laboratoires pharmaceutiques. La firme de Rand tentait d’exploiter le savoir des chamanes pour découvrir de nouvelles plantes médicinales, le fameux « or vert ». Favre se prend à rêver de vengeance : assassiner Nathan à défaut d’avoir pu tuer son père. Lorsque la CIA, en pratiquant l’autopsie de Clark, découvre que son agent était porteur d’un virus contagieux et mortel, une course contre la montre s’engage car il s’agirait d’un prion mutant. L’expédition, quant à elle, tourne au cauchemar…
Chuuut !
Un beau château entouré de vignes, près de Cognac. C’est celui d’Edmond de Saint Junien, exploitant du « nectar des dieux ». Devise de la famille : « On se tait, on se tient ! » Quoi qu’il arrive. Et même lorsqu’il s’agit de Roselyne la fille aînée, la « fille perdue », dont on est sans nouvelles depuis des années. L’arrivée au château de son fils, Nils, dix-huit ans, dont tous ignoraient l’existence, va faire exploser un lourd secret de famille et voler en éclats l’unité apparente des Saint Junien. Heureusement, l’amour est là.
Push
Precious, seize ans, claque la porte. Elle ne se laissera plus cogner par sa mère, ni violer et engrosser encore une fois par son père. Jamais. Virée de l’école, elle envisage une nouvelle vie, loin de Harlem et du ghetto afro-américain de son enfance. Elle veut apprendre à lire et à écrire, raconter son histoire à travers des poèmes et élever dignement son fils.
Mémoire infidèle
Quand Eugenie Davis meurt écrasée dans une rue de Londres – le chauffard ayant pris soin d’achever sa victime en repassant sur le corps en marche arrière -, l’inspecteur Lynley est chargé de l’enquête. Les suspects sont nombreux. Parmi eux un certain J.W. Pichley, nom de code : Langue de Velours, doué d’un penchant certain pour les femmes mûres ; Katja Wolff, jadis condamnée à vingt ans de prison pour avoir assassiné la fille de la victime et récemment libérée sous condition ; ou encore le major Ted Wiley, libraire amoureux d’Eugenie.
Dans la forêt
Un récit initiatique dans une Amérique crépusculaire … UN DES PLUS BEAU LIVRE DE 2017 !
Ne passez pas à côté !
Nell et Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au coeur de la forêt. Quand la civilisation s’effondre et que leurs parents disparaissent, elles demeurent seules, bien décidées à survivre. Il leur reste, toujours présentes, leurs passions de la danse et de la lecture, mais face à l’inconnu, il va falloir apprendre à grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui les entoure, remplie d’inépuisables richesses.
Véritable choc littéraire aux États-Unis, best-seller mondial, un roman d’apprentissage sensuel et puissant.
Un enfant de l’amour
Londres, été 1939, James Reid, jeune homme rêveur et qui ne vit que par les livres, embarque pour l’Inde avec son régiment. Un voyage infernal, entre solitude, ennui et maladies, commence. Pourtant, lors d’une escale au Cap, sa vie bascule: il croit trouver en Daphne, épouse de militaire qui l’héberge, la femme idéale, l’ange dont il rêvait, le grand amour dont la littérature lui a inspiré le désir quasi mystique. La réalité est tout autre.
Dans ce court roman, Doris Lessing met toute sa puissance de conteuse au service de ses thèmes de prédilection : les désillusions de l’amour, le fossé entre fantasme et réalité, et la démission des hommes, plus à l’aise dans le monde des idées que dans la vraie vie.
Ce sale hasard qu’est la vie
Voyage dans la France profonde des Trente Glorieuses, Ce sale hasard qu’est la vie fait le portrait de l’exil à travers le regard d’une fillette que la vie bouscule et que tout interroge.
Peu douée à l’école, elle se débat contre son institutrice et les mathématiques car « cela a l’air si difficile d’être inculte qu’il ne faut pas redoubler ». Dans la vallée reculée des Pyrénées où sa famille a immigré, son père, ouvrier à l’usine Pechiney la nuit, est éleveur de vaches le jour ; sa mère s’occupe des lapins et du jardin. Le fragile équilibre du clan s’ébranle, secoué par le lointain écho de Mai 68, quand les enfants grandissent et affrontent un à un la vie, plus difficile pour ceux qui viennent d’ailleurs.
Elle danse le noir
Sa femme lui a dit un soir : Je n’ai plus de désir pour toi ». Le lendemain elle partait avec leur petite fille de six ans, Marilou. Le choc, terrible, le projette quatre ans en arrière, lors de la disparition de sa mère. Passé et présent se télescopent. Dans la touffeur de l’été, René Frégni ne dort plus, son cœur bat trop fort, écrase tout. C’est un homme foudroyé qui se débat, qui s’accroche aux morts pour ne pas se pendre.
L’étourdissement
Présentation de l’éditeur. Dans un lieu improbable, entre l’aéroport et un supermarché, tout près de la décharge, se trouve l’abattoir. C’est là que travaille le narrateur, jeune homme célibataire qui vit avec sa grand-mère acariâtre. On peut pas dire que c’est vraiment le boulot dont je rêvais… Ça fait tellement longtemps que ça saigne, j’en ai des vertiges de cette longue hémorragie.
La fascination du pire
Un jeune écrivain est invité par l’ambassade de France au Caire pour donner une conférence. Une proposition qui prend une autre dimension à la lecture des lettres égyptiennes de Flaubert : « J’ai baisé des filles de Nubie qui avaient des colliers de piastres d’or leur descendant jusque sur les cuisses, et qui portaient sur leur ventre noir des ceintures de perles de couleur. » L’Égypte d’aujourd’hui ressemble-t-elle à l’Orient de Flaubert ?
Délicieuses pourritures
Des larmes me piquaient les yeux. Pas les larmes provoquées par le coup de téléphone de ma mère, la veille, mais les larmes de bonheur de mon rêve. Car la voix de mon professeur Andre Harrow était la voix même de mon rêve, sans aucun doute possible. Tu seras aimée, Gillian. Je prendrai soin de toi. Un campus féminin, dans la Nouvelle-Angleterre des années 1970. Gillian Bauer, vingt ans, brillante étudiante de troisième année, tombe amoureuse de son charismatique professeur de littérature, Andre Harrow. Celui-ci a décidé de faire écrire et partager en classe à ses élèves leur journal intime. Et gloire à celle qui offrira son intimité en pâture !
Les clans de La lune Alphane
Chuck Rittersdorf est programmeur de simulacre pour le compte de la CIA, un travail médiocre et répétitif dont il s’accommode parfaitement. Ce n’est cependant pas le cas de sa femme, Mary, une brillante psychologue qui a décidé que son mari devait employer ses talents créatifs à de meilleures fins. Hélas, sa demande de divorce ne produit pas sur Chuck l’électrochoc espéré, initiant au contraire une longue et pénible déchéance qui le mène au bord du suicide.
Dans la forêt lointaine
C’est difficile de se perdre ailleurs que dans le trajet de sa vie.Géographiquement, on ne fait que s’y retrouver. Le seul avantage d’une forêt, c’est de s’y perdre. C’est pour ça qu’on y va. C’est pour ça qu’on est partis. Alors il est hors de question qu’on prenne un guide.
Pas l’un de nous
Un petit village de l’Essex. Une toute jeune fille de réputation douteuse est trouvée étranglée dans un bois. Les habitants affirment qu’aucun d’eux ne peut avoir commis un tel crime. Les mauvaises langues ont tôt fait de désigner le coupable: un étranger qui vit en ermite dans une maisonnette isolée. Lui seul a pu violer et tuer la jeune fille ! Mais est-ce bien sûr ?
Cliente
Fanny et Marco sont mariés depuis quatre ans. Ils s’aiment. Elle travaille dans un salon de coiffure, lui exécute de petits boulots sur des chantiers. Du moins, c’est ce qu’elle croit, jusqu’au jour où elle découvre son vrai métier : escort boy. Marco se prostitue. Il vend ses charmes à des femmes riches et solitaires. Parmi ces dernières, Judith, animatrice d’une émission de télé-achat, qui s’est prise d’affection pour le jeune homme au point de le recevoir chez elle… L’intrigue est nouée. Les relations du trio vont-elles tourner au drame ou à la farce, au vaudeville ou à la comédie de mœurs ? Comédienne adorée du grand public, mais aussi scénariste et réalisatrice, Josiane Balasko nous fait passer du rire aux larmes avec autant de brio que de tendresse. Et c’est en vraie romancière qu’elle dépeint aussi bien le jeune couple amoureux que l’angoisse d’une femme libre, désemparée face à l’âge qui vient…
La chambre de Goethe
Frédérique Hébrard nous conte, avec beaucoup de charme et de sensibilité, l’histoire d’une petite fille, qui devient une jeune fille tout au long des années de guerre, au gré des déplacements de ses parents qui vont de château en château afin de mettre à l’abri les trésors du Louvre. L’enfant a son monde à elle, un monde de joie. On rit alors beaucoup avec la petite Frédérique. Puis, peu à peu, bien qu’on ne lui dise rien, elle prend conscience de la force du mal qui sévit en dehors du cercle familial et qui menace de le détruire.
Le corsaire suivi de Lara
Conrad, écumeur des mers, corsaire redouté, n’a qu’une seule haine, les Turcs en la personne de Seyd Pacha, et un seul amour, Medora sa compagne. L’assaut du palais, la prise du harem sont autant de faits d’armes; mais hélas, Conrad est fait prisonnier et condamné à d’atroces supplices. Il sera sauvé par la favorite du Pacha qui s’est éprise de lui secrètement Piraterie, amour, misanthropie, la grande révolte de Byron, l’absolu de la liberté sous fond de cape et d’épée.
A force de courage, de détermination, et avec un étonnant sens tactique, la reine Ahotep a réussi à réveiller son peuple pour la plus belle des missions : libérer son pays. Son deuxième fils, Amosé, doit devenir Pharaon. Et de toute part, de résistants convaincus prennent les armes pour la suivre dans l’ultime combat, la prise de la capitale des Hyksos, Avoris, une immense citadelle édifiée au cœur du Delta. Une forteresse surarmée. Imprenable ! D’autant que les Nubiens, au Sud, ont promis leur soutien à l’occupant… –Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
Milly fait son cinéma
Milly en a assez d’être réceptionniste dans un grand hôtel, du provisoire qui a fini par durer. Sa passion, c’est écrire. Des pièces, des scénarios, des choses plutôt marrantes, histoire de tromper la grisaille londonienne. Le job de Mitch, c’est justement de trouver des scénarios. Bien écrits, un peu drôles, un peu romantiques, et susceptibles de faire un carton au box-office, histoire de conforter sa place au soleil hollywoodien. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il fait régulièrement la tournée des agents littéraires londoniens. Ces deux-là seraient-ils faits pour se rencontrer, travailler ensemble, voire plus si affinités ? Attention, on n’est pas au cinéma ! Dans la réalité, il faut compter, entre autres, avec un agent qui ne fait pas son boulot, un copain qui perd le scénario qu’on lui a confié, un patron qui met la pression, des collègues qui ont les dents longues… D’ailleurs, Milly craque. Son dernier manuscrit, elle y croyait, et puis rien. Cette fois, c’est décidé, elle jette l’éponge. Enfin, le stylo.
Une seconde chance
Liés par un amour sans limite, Amanda et Dawson n’imaginent pas vivre l’un sans l’autre. De milieux sociaux très différents, les deux adolescents luttent contre les préjugés de leur petite ville de Caroline du Nord. Mais des événements imprévus vont les amener à emprunter des chemins radicalement différents. Vingt-cinq ans plus tard, Dawson vit seul tandis qu’Amanda est mariée et mère de trois enfants. À l’occasion de la mort d’un ami commun, ils se retrouvent et découvrent que la passion qui les unis est restée ancrée au plus profond d’eux-même. Dès lors, une question les tourmente: l’amour peut-il renaître de ses cendres?
Belle du seigneur
Solennels parmi les couples sans amour, ils dansaient, d’eux seuls préoccupés, goûtaient l’un à l’autre, soigneux, profonds, perdus. Béate d’être tenue et guidée, elle ignorait le monde, écoutait le bonheur dans ses veines, parfois s’admirant dans les hautes glaces des murs, élégante, émouvante, exceptionnelle, femme aimée, parfois reculant la tête pour mieux le voir qui lui murmurait des merveilles point toujours comprises, car elle le regardait trop, mais toujours de toute son âme approuvées, qui lui murmurait qu’ils étaient amoureux, et elle avait alors un impalpable rire tremblé, voilà, oui, c’était cela, amoureux, et il lui murmurait qu’il se mourait de baiser et bénir les longs cils recourbés, mais non pas ici, plus tard, lorsqu’ils seraient seuls, et alors elle murmurait qu’ils avaient toute la vie, et soudain elle avait peur de lui avoir déplu, trop sûre d’elle, mais non, ô bonheur, il lui souriait et contre lui la gardait et murmurait que tous les soirs ils se verraient.
A moi pour toujours
Sherry Seymour, jeune et fringante quadragénaire, reçoit, le jour de la Saint-Valentin, un billet anonyme sur lequel deux mots très courts sont écrits : « Be mine » (sois à moi, sois mienne). Flattée, perturbée, puis obsédée par cet admirateur secret, elle finit par en découvrir l’identité, le rencontre et se lance dans une liaison torride avec lui. Le mari de Sherry se met alors à jouer un jeu dangereux sur lequel bientôt plus personne n’a de prise.
Le pape des escargots
Dans les Hauts forestiers de Bourgogne vit un chemineau truculent surnommé La Gazette. Paré d’attributs bizarres, il joue les prophètes et se dit « pape des escargots » et immortel. Il mendie mais apporte en échange sa bonne parole. La Gazette va être mêlé incidemment au destin de Gilbert, un jeune paysan qui se révèle exceptionnellement doué pour la sculpture. Ensemble et à l’écart du monde moderne ils vont vivre les aventures singulières réservées aux inspirés et aux poètes. La Gazette considère Gilbert comme son fils spirituel. Aussi essaie-t-il d’intervenir dans sa vie professionnelle et dans sa vie privée. Dans cette histoire truculente, contée admirablement par Henri Vincenot, la Bourgogne et ses monuments spirituels reçoivent un éclairage nouveau qui nous les montre à la fois dans leur grandeur mystique et dans leur beauté populaire et quotidienne.
Une peine d’exception
Étrange cérémonial que de préparer l’autopsie d’un homme qui n’est pas encore mort. C’est pourtant à quoi s’occupe le médecin-légiste Kay Scarpetta, en ce soir de décembre, en attendant le corps de Ronnie Joe Waddell, qui ne sera officiellement déclaré mort sur la chaise électrique qu’à 23 h 05. Cette même nuit, le corps d’un adolescent de treize ans est découvert, mutilé, contre une benne à ordures. Et l’on relève sur les lieux du crime l’empreinte digitale d’un homme qui ne peut pas être coupable – cette même empreinte qui a fait condamner Waddell. L’auteur de Postmortem, lauréate du célèbre prix Edgar-Poe, nous offre ici une intrigue et un suspense à couper le souffle.
Point de mire
Quand Nick Stone, l’agent de l’Intelligence Service, rate une tentative d’assassinat approuvée en haut lieu, ses patrons ne lui laissent pas le choix : il doit partir au Panama pour terminer sa mission ou bien Kelly, sa protégée, une petite orpheline de onze ans, sera tuée. A n’importe quelle autre période de sa vie, cette mission aurait été facile pour Stone. Mais il est à la croisée des chemins et voudrait bien changer de vie. En arrivant au Panama, il est sur le point de craquer. Dans ce pays, il ne faut pas se fier aux apparences et, très vite, il se retrouve au centre d’une conspiration meurtrière où sont impliqués la guérilla colombienne, le gouvernement américain et la haute finance chinoise. Une conspiration qui pourrait coûter la vie à des centaines d’innocents… Stone est maintenant le seul qui puisse empêcher ce massacre.
Peur blanche
Vent de panique sur la Grande-Bretagne : un échantillon du virus Madoba-2 a disparu du laboratoire Oxenford Medical. Le Madoba-2, contre lequel Oxenford cherchait à créer un vaccin, susceptible de contaminer une ville entière en quelques heures.
Si c’est un homme
Ce livre est sans conteste l’un des témoignages les plus bouleversants sur l’expérience indicible des camps d’extermination. Primo Levi y décrit la folie meurtrière du nazisme qui culmine dans la négation de l’appartenance des juifs à l’humanité. Le passage où l’auteur décrit le regard de ce dignitaire nazi qui lui parle sans le voir, comme s’il était transparent et n’existait pas en tant qu’homme, figure parmi les pages qui font le mieux comprendre que l’holocauste a d’abord été une négation de l’humain en l’autre.
Le liseur du 6h27
Employé discret, Guylain Vignolles travaille au pilon, au service d’une redoutable broyeuse de livres invendus, la Zerstor 500. Il mène une existence maussade mais chaque matin en allant travailler, il lit aux passagers du RER de 6h27 les feuillets sauvés la veille des dents de fer de la machine. Dans des décors familiers transformés par la magie des personnages hauts en couleurs, voici un magnifique conte moderne, drôle, poétique et généreux : un de ces livres qu’on rencontre rarement.