Le vent du soir
Le Vent du soir est le premier tome d’une trilogie dont le deuxième volume est : Tous les hommes en sont fous et le troisième : Le Bonheur à San Miniato. Ce que raconte Le Vent du soir, c’est une histoire dans l’Histoire. L’action commence vers le milieu du siècle passé ; la scène, le monde : du Brésil à Venise, de la Russie aux Indes, en Afrique du Sud, en Écosse, à Vienne… Les personnages, dont un grand seigneur russe, une négresse de Bahia, un jeune juif polonais, un dictateur d’Amérique du Sud, une Française égarée à Saint-Pétersbourg, Verdi… vivent des passions dévorantes, des aventures en cascades, des coups de tête, des coups de cœur, des coups du sort et même des coups de théâtre.
Un nid de mensonges
Guy Brouard, richissime notable de l’île de Guernesey, est retrouvé mort sur la plage, une pierre polie enfoncée dans la gorge ! Dernière personne aperçue aux côtés de la victime, China River, jeune Américaine de passage, présente, pour la police locale, toutes les caractéristiques de la coupable idéale. Ce qui n’est pas de l’avis de son amie d’enfance, la sémillante Deborah qui, accompagnée de son époux, l’expert judiciaire Simon Saint James, va tout mettre en œuvre pour l’innocenter. Au risque de se brûler les ailes. Car le défunt sexagénaire n’avait absolument rien d’un bon Samaritain : séducteur compulsif et drôle d’entrepreneur, il venait juste de modifier son testament, lésant son propre clan, au profit d’un petit garçon et d’une séduisante adolescente…
Le grand homme
Qui est le grand homme ? Est-ce Lucien Gavard, qui grâce à sa passion de la mécanique devient un magnat de l’industrie automobile ? Ou Ralph Putnam, étrange et célèbre chanteur de jazz, en tournée à Paris ? L’épouse de Lucien Gavard, Claude, dont la vie est une lente, une monotone promenade sur une route bordée de miroirs, celle des mondanités, hésite. C’est Paris, 1929. Les bourgeois font la fête et les ouvriers font la grève. Les autos vont de plus en plus vite. La crise est pour demain. Ce roman de Philippe Soupault, aux allusions à peine déguisées sur la belle industrie familiale, est porté par un grand air de liberté. II « part comme une flèche » selon Benjamin Crémieux qui poursuit : « Après le premier chapitre, on se sent soulevé d’espoir et de curiosité. Pas une lourdeur, pas une bavure, pas une description et tout est dit, évoqué, suggéré. » De cette peinture juste, et très fine, de l’atmosphère de Paris à la veille de la crise s’élève pourtant un cri d’angoisse, un cri de détresse. L’écriture désinvolte, au fil de la plume, révèle aussi le désarroi, l’inquiétude de Soupault face à la bourgeoisie, ses préjugés, ses vices et ses volontés criminelles, et fait de ce roman à la poésie désespérée un témoignage tendrement féroce sur une époque. A vingt ans , il créait son entreprise , aujourd’hui il dirige une immense usine qui est toute sa vie . Tel est Lucien Gavard , pionnier de l’automobile et patron de fer. Né dans un ghetto des États-Unis , il a connu la misère , tous les métiers , la gloire enfin : c’est Putnam , le célèbre » ténor nègre « . Entre eux , une femme hésite : qui est le grand homme ? Qui aime-t-telle ? Au seuil de ces années 30 , Paris découvre le jazz, la vitesse , la pub , la crise. Un roman chargé déjà de toutes les inquiétudes et de tous les espoirs de nore aujourd’hui.
La petite fille de Manchester
Moi, j’imaginais la vie avec le papier peint de Mamie, tous ces cubes orange et jaune, tantôt semblant sortir du mur, tantôt s’enfonçant. Un jour, je lui avais demandé : – Dis, Mamie, ces cubes sur le mur, ils rentrent ou ils sortent ? – Tout dépend de la perspective, avait-elle répondu. C’est quoi ça, la perspective ? Sa main avait pressé la mienne : – C’est la façon dont on décide de voir les choses. Le père d’Angela s’est noyé quand elle avait cinq ans. Sa sœur en avait trois, sa mère vingt-cinq. Elles vivaient dans la Manchester industrielle, où l’argent manquait. Mais les voisins et les amis étaient chaleureux dans ces années soixante-dix. Un nouveau père a fait son apparition, et un nouveau parfum a envahi la maison, un parfum de ragoût, d’oignon et de peur. Pendant que les coups et la vaisselle pleuvent au milieu des hurlements, Andrea s’enferme dans sa chambre et noie sa douleur dans les livres. L’écriture, l’instruction et le rêve d’un futur deviennent ses meilleurs alliés. Violence, sexe, claustrophobie, solitude. Pourtant, la narratrice en tire une évocation lumineuse, excellant à transcrire les gaucheries de l’adolescence, les cocasseries du dialecte local, la rudesse du langage des adultes. Ce récit autobiographique, marqué par la grâce d’une petite fille qui choisit de regarder le monde à sa façon, a la puissance des chroniques sociales anglo-saxonnes, de David Copperfield aux films de Ken Loach. Ces mémoires de violence, de maltraitance, de racisme et de pauvreté sont fascinantes et poétiques.
Céline
Détective privée atypique et dure à cuire, Céline Watkins est spécialisée dans la recherche de personnes disparues. Lorsque Gabriela, doutant de la version officielle sur l’évaporation de son père porté disparu dans le parc national de Yellowstone vingt ans plus tôt, vient trouver l’élégante sexagénaire, celle-ci se raconte qu’elle accepte l’affaire comme un dernier tour de piste. Mais rien n’est anodin. Car explorer le passé de la jeune femme, ce n’est pas seulement révéler un pan de l’histoire politique américaine, c’est aussi réveiller ses propres fantômes. Très attendu après « La Constellation du chien » et «Peindre, pêcher et laisser mourir», Peter Heller met ici l’ébouriffant cocktail d’art du suspense et de puissance d’évocation de la nature qui fait désormais sa marque de fabrique au service d’un magistral roman familial inspiré par sa propre (inénarrable) mère.
Tristes plaisirs
On les appelle filles de joie. Changeantes inconnues qui mêlent « l’écume du plaisir aux larmes des tourments. Les unes comme du bétail marchent, lentes et graves, entre un trottoir et un hôtel sordide. D’autres, de galère en galère, des lumières des Champs aux lueurs de la rue Saint-Denis, des maisons clandestines au Bois, se retrouvent au restau du sexe, l’hospice du tapin. Femmes fragiles devenues femmes faciles, toutes ont connu le même trac, les mêmes angoisses. Peu s’en sortent, quand elles ne meurent pas en croix ou à genoux. Dans cette voie sans issue, Maud marin essaie d’ouvrir une porte d secours. Témoin de leurs frissons amers, elle parles d’Elles…
Youri
1917, la révolution couve à Moscou et à Petrograd. Indifférents à cette agitation, Youri et Sonia grandissent ensemble dans le vaste domaine des Samoïlov. Il est le fils de la famille, elle est la fille d’une domestique. Brusquement le drame éclate : la vague bolchevique qui déferle contraint les deux enfants et leurs mères à la fuite. C’est alors l’interminable exode en wagons à bestiaux ; c’est l’inconfort et la faim, la peur et la clandestinité. Tandis que l’ancienne Russie s’effondre, Youri et Sonia ont l’impression d’être en vacances. Tout est neuf, inattendu, tout est permis. Insensibles au mouvement du monde, sourds aux propos des adultes, leur affaire, ce n’est pas la guerre civile, l’argent, les soubresauts politiques, le ravitaillement. Le pays entier vit un cataclysme sanglant, eux vivent un amour puéril et farouche.
Le prince des imposteurs
Cette folle histoire est vraie : sous Napoléon III, un collectionneur fou, le professeur Chasles, et un artiste de génie, Denis Vrain-Lucas, un clerc de notaire pris à son propre jeu, confrontent leurs passions. Mais leur incroyable aventure se déroule au grand dam de deux femmes délaissées qui sauront fourbir leur vengeance, déclenchant ainsi un scandale à secouer tout l’Empire. L’auteur : Historien, couronné à deux reprises par l’Académie française, scénariste pour la télévision mais aussi producteur animateur d’émissions radiophoniques et télévisées, Michel de Decker est l’auteur de nombreux ouvrages, dont les biographies de La Princesse de Lamballe, du Chevalier d’Éon et de Claude Monet.
Et l’eau devint sang
Ismay et Heather vivent dans la maison où leur beau-père est mort neuf ans plus tôt, mystérieusement noyé dans la baignoire. Si les deux sœurs très unies n’évoquent jamais le drame qui les hante, Ismay a toujours soupçonné Heather d’être la meurtrière. Elle n’avait que treize ans alors, mieux vaut tout oublier…
Feu de glace
Alice Loudon mène une existence pleinement satisfaisante. Pourtant, Il a suffi d’un échange de regards avec un inconnu croisé dans la rue pour qu’elle renonce à tout. Lorsqu’Alice Loudon se lance tête baissée dans sa relation avec Adam Thallis, elle ne connaît rien de lui, pas même son nom. Sous l’emprise de la passion, elle quitte son compagnon pour aller vivre avec Adam et l’épouse dans les deux mois qui suivent leur première rencontre. Mais à mesure qu’Alice découvre la personnalité complexe et tourmentée de son mari, ce qui n’était que simple curiosité va virer à l’obsession, menaçant peu à peu son couple et son équilibre mental. En fouillant dans le passé d’Adam, c’est sa propre vie qu’elle met bientôt en danger.
Émilie de Beauharnais, née en 1781, est la nièce – presque la fille adoptive – de l’impératrice Joséphine. Grande et jolie, elle a dix-sept ans quand Bonaparte, sans lui demander son avis, la donne en mariage à son fidèle aide de camp, Antoine de Lavalette, pour le remercier des services qu’il lui a rendus pendant la campagne d’Italie. Lorsqu’en 1815, il est condamné à mort, avec les autres opposants à Louis XVIII, Émilie imaginera et mènera à bien une spectaculaire évasion. Elle refuse de rejoindre son mari en exil. En détruisant des archives qu’elle voulait soustraire à la police, elle a découvert les aventures extraconjugales de son époux. Elle tombe amoureuse de celui qui la soignait : Guillaume Dupuytren, sans doute le chirurgien le plus célèbre de son époque. En marge de cette histoire d’amour au parfum de scandale qui a défrayé la chronique du temps, apparaît un étonnant mystère de trésor disparu. Lavalette a écrit, dans ses Mémoires, que l’Empereur, en 1812, avant la campagne de Russie, lui avait demandé de cacher dans son château de La Verrière, près de Rambouillet, une véritable fortune : un million six cent mille francs-or. Une partie de cette somme fut confiée à Eugène de Beauharnais avant les Cent Jours. Mais qu’advint-il du reste ? Y avait-il un lien entre la relation amoureuse du couple Émilie-Guillaume et la disparition du trésor ? Véritable casse-tête pour le policier Martin Varennes, jeune commissaire pugnace et intelligent chargé de l’enquête et passionnante énigme pour le romancier.
La Tulipe d’Or
Un champ de tulipes sous le vent, trois jeunes grâces, blondes et riantes, un peintre devant son chevalet, et pour toile de fond, Amsterdam, ses brumes dorées et ses canaux… A travers l’histoire de la belle Francesca Visser et de ses soeurs, c’est toute la Hollande du XVIIe siècle qui revit. Intrigues, mêlées diplomatiques, passions dévastatrices… L’amour mène la danse, et l’on y croise tour à tour un riche marchand cupide et pervers, un jeune et fougueux horticulteur, un gentilhomme malchanceux, un peintre malicieux, et les célèbres maîtres flamands, Rembrandt, Vermeer.
Place Colette
À l’âge de 9 ans, la narratrice de Place Colette est victime d’une erreur de diagnostic qui la cloue sur un lit d’hôpital, le corps prisonnier d’une coquille de plâtre. Au terme de trois années de calvaire, un professeur finit par découvrir la véritable maladie ; il l’opère et la sauve. La jeune fille a passé ce temps immobile à découvrir la littérature et les textes classiques. Elle voue une passion sans limite au théâtre. Revenue à la vie, elle tourne autour de la Comédie-Française et de la place Colette. Le jour de ses 13 ans, elle entre dans la loge d’un comédien dont elle est tombée amoureuse. Bien qu’il ait trente ans de plus qu’elle, elle lui propose de devenir son cadeau d’anniversaire. Ce roman, qui aurait pu s’intituler Détournement de majeur, est l’histoire d’une double initiation, à l’amour charnel et à la passion du théâtre. Écrit à la première personne, il est pourtant aux antipodes de ce que l’on qualifie d’autofiction : le mensonge enveloppé dans une rhétorique de vérité. C’est un « roman-vrai », où l’auteur se cherche et finit par faire tomber le masque.
Éthiopiques – N°60 – 1er semestre 1998
Culture grégaire et poétique de l’universel dans élégies de Senghor, Senghor et la mythologie grecque dans chants d’ombre, Cahier d’un retour au pays natal, Esprit scientifique, Culturalisme et sociologie de sciences, Voir Descartes en peinture – Éthiopiques est une revue culturelle sénégalaise de langue française, à vocation panafricaine, créée en 1975 par Léopold Sédar Senghor et éditée par la Fondation Senghor.
Mémoires d’un rebouteux breton
Rebouteux en Bretagne pendant plus d’un demi-siècle, il nous livre sa vie fascinante mais a souhaité taire son nom.
A plus de quatre-vingt ans, cet homme hors du commun se penche sur son existence. Né en 1927 dans une famille de rebouteux, il passe son enfance à observer son père soigner les gens. C’est lui qui lui transmettra le don, tandis que sa mère lui enseignera celui de guérir le zona et les brûlures.
Dans la Bretagne des années 1950-1960, la vie des paysans est dure, l’argent est rare. Poussé par son besoin d’aider son prochain et surtout ce monde rural auquel il appartient et qu’il aime tant, il décide de suivre les traces de son père : il veut soulager la douleur, réparer les corps et, avec eux, les âmes. A travers son incroyable témoignage, il nous livre des anecdotes émouvantes, époustouflantes et cocasses, et nous entraîne dans un monde mystérieux, porté par une sagesse ancestrale.
La fontainière du Roy
Le 17 août 1661, au château de Vaux-le-Vicomte, le surintendant Fouquet offre une fête éblouissante. Louis XIV est furieux. Il décide la perte de l’insolent mais cette soirée lui donne l’idée de bâtir Versailles. Clémence, la » fontainière du Roy « , est la fille du génie des eaux de cette future merveille.
Son père, François de Francine, y crée des fontaines, fait jaillir des cascades, grâce à des travaux titanesques. Il embellit ainsi les jardins dessinés par Le Nôtre.
Les amis de Francine, Le Brun, Molière, Racine ou Boileau, baptisent Clémence. Elle devient » Ondine « , depuis qu’on l’a surprise se baignant quasi nue dans le bassin de Saturne.
Le parc est son royaume. Elle y grandit en même temps que le fabuleux palais qui éblouira l’Europe. » Ondine » est aussi l’étoile du ballet royal où se mêlent la politique, la guerre, le talent et le génie des artistes.
Avec elle, on entre dans les coulisses de la cour, près de Louise de La Vallière, de la Montespan, de Mme de Maintenon. Séductrice, Clémence plaira à Louis XIV. Il sera son protecteur.
Dans ce nouveau rendez-vous avec l’Histoire, Jean Diwo, sur les airs du Grand Siècle, nous fait partager la naissance de l’un des monuments les plus visités au monde.
Le soleil de minuit
Mandchourie, 1926.
Un ingénieur français s’installe à l’arsenal de Moukden. Un homme rangé, ce Forestier. Bon père de famille. Brillant polytechnicien. Et pourtant… Une rencontre, un soir… Soudain tout bascule ! Au Soleil de minuit, bar étrange perdu parmi les ruelles poisseuses de la ville, il l’a reconnue… La princesse Armide ! Eblouissante princesse au parfum d’ivresse ! Jadis, dans le tumulte de la Révolution soviétique, il l’avait aimée à la folie.
Pour elle, il avait tout risqué : sa vie, sa fortune, son honneur… Mais elle exigeait de lui davantage : une soumission totale à son ivrogne de père, ancien général du Tsar. Puis un matin, le père et la fille avaient disparu sans laisser de traces. Voilà qu’il la retrouve… Est-il prêt à la suivre de nouveau ? Au Soleil de minuit, une autre histoire commence…
« Grand voyageur, reporter passionné, Pierre Benoit (1886-1962) a fait rêver des générations de lectrices, et de lecteurs, avec ses romans flamboyants où un érotisme sous-jacent le dispute à un exotisme assumé.
Les trésors de la vie
Rien, jamais, ne sera trop beau pour eux. Connie et son frère Eddy en ont fait le serment… À la mort de leur mère, ils quittent leur petite ville de l’Amérique profonde et leur soeur aînée Lara, pour partir à la conquête du monde. Connie se rend au Texas, où elle rencontre son futur mari. Eddy s’installe à New York, où ses brillants talents de financier lui ouvrent toutes les portes. Les deux jeunes gens entreprennent leur irrésistible ascension vers l’univers de luxe et de raffinement dont ils ont tant rêvé. Mais un jour, ils vont être rattrapés par leurs origines qu’ils ont presque oubliées et l’heure du choix va sonner : le faste de la grande vie ou la sérénité familiale ?
Princesse Cherokee
Vive, intelligente, déterminée, Temple Gordon a vécu une enfance de rêve dans la plantation de ses parents, en Géorgie. Mais en ces années 1830, les temps sont troubles : les tensions entre esclaves noirs et maîtres blancs s’exacerbent, la guerre de Sécession n’est pas loin, des bandes de miliciens terrorisent les Indiens. Or les Gordon sont métis, enfants d’Ecossais et de Cherokees. Bientôt, Temple et sa famille sont prises dans la tourmente… Déchirée entre ses racines indiennes et son éducation blanche, la jeune fille est prête à défier le monde entier pour demeurer aux côtés de l’homme qu’elle aime, Blade, un Cherokee qui a décidé de défendre la cause des Indiens.
Mado, retour de l’enfer
Son mari parti au front pour la Grande Guerre, Mado décide de reprendre sa boutique de cordonnier. Elle y parvient avec succès et affronte avec courage l’absence de Guilbert. Constatant le changement opéré sur son mari par le conflit, elle s’évertue à préparer au mieux son retour. Sa sœur de lait Marguerite, enceinte d’un inconnu, bouleverse la donne.
La dernière trace
10 janvier 2003. Pour la première fois, Elaine Dawson quitte son village du Somerset afin de répondre à l’invitation de Rosanna, une amie de la famille qui se marie à Gibraltar. Mais tous les vols au départ de Heathrow sont annulés à cause du brouillard. Alors que la jeune provinciale s’apprête à passer la nuit dans une salle d’embarquement, un aimable Londonien propose de l’héberger. Elaine accepte. On ne la reverra plus. Cinq ans plus tard, Rosanna doit écrire une série d’articles sur les disparitions inexpliquées pour un magazine. L’occasion pour elle de savoir enfin ce qui est arrivé à Elaine. La journaliste est loin de se douter qu’en s’engageant dans cette enquête elle va se mettre en danger de mort.
L’île des promesses
Ce secret avait hanté son enfance. Ce que Grace et Melanie redoutaient depuis longtemps est arrivé : deux jours avant Noël, leurs parents, neurasthéniques, égocentriques et vieillissants, ont mis fin à leurs jours. Mais pourquoi ont-ils légué à Grace Barnett, leur fille aînée, cette maison perdue sur une île au milieu d’un lac des Adirondacks, à la frontière canadienne ? Renonçant à ses projets de vacances avec sa fille et son mari, Grace décide d’aller découvrir son héritage. Elle trouve non seulement une maison, mais aussi un pan entier de son passé, et l’explication des angoisses qui la poursuivent depuis l’enfance. Toutefois, son histoire familiale dramatique n’est qu’une des révélations de ce voyage. Elle goûte dans ce lieu, éloigné de tout, un mode de vie à l’opposé de son existence citadine. Le monde qui était le sien n’a soudain plus aucun sens, et poursuivre sa vie commune avec le célèbre Dr Barnett lui semble devenu impossible. C’est alors que celui-ci tombe gravement malade. Un roman intelligent, sensible et profond. Si vous cherchez un livre fort et plein d’émotions, lisez L’Ile des promesses !
Médée
Texte intégral
« Gens de Corinthe, qu’avez-vous à crier et à danser ? » s’exclame Médée depuis sa roulotte. Au terme d’une vie d’errances, la princesse du lointain royaume de Colchide est devenue une bohémienne. Tout cela pour avoir suivi Jason, pour lequel elle a trahi son père et tué son frère. Mais les chants de joie qui lui parviennent, portés par le vent, célèbrent le mariage de Créuse, la fille du roi de Corinthe… et de Jason. Quand Médée l’apprend, elle « accouche » d’une telle haine que la pièce ne peut s’achever que dans une flamboyante apocalypse. Revisitant le mythe antique de la magicienne infanticide, Anouilh dépeint une Médée passionnée, qui défend une vision radicale du monde et de l’amour. Mais l’auteur lui confère aussi une vulnérabilité étonnante, dans une pièce épurée qui montre avec une justesse bouleversante le drame intime du désamour.
– Parcours de lecture dans la place
– Groupements de textes : Médée, une figure entre continuité et renouvellement ; les héroines antiques d’Anouilh ; mettre en scène Jean Anouilh
– Interviews exclusives de Marc Paquien, metteur en scène d’Antigone d’Anoulh, et l’Ariane Komorn, interprète du rôle de Médée
– Cahier photos : Médée en décors et en costumes ; Médée sorcière ; Médée, personnage d’opéra
Les caractères
Sous la forme de maximes, de réflexions et de portraits, Les Caractères (1688) sont une véritable critique de la société du XVIIe siècle. L’écriture fragmentaire du moraliste reflète toute la diversité, les contradictions et l’inconstance même de son sujet: l’homme. Des ouvrages de l’esprit aux esprits forts, La Bruyère dresse un des portraits les plus acerbes des hommes de son temps et démêle les rapports entretenus entre la nature humaine, l’amour et l’argent, la société et la religion catholique. Le moraliste est devenu satiriste.
L’épreuve
Liban, Turquie, Iran, Thaïlande: à vingt ans, Béatrice Saubin est « une solitaire amoureuse de la route ». Elle y oublie son enfance malmenée en poursuivant une quête effrénée du bonheur. Un bonheur qu’elle croit enfin trouver en Malaisie, avec Eddy, son bel amant chinois à la peau sombre, au sourire éclatant. Ils doivent se marier en Europe. Béatrice part la première, avec la valise offerte par Eddy. Mais, à l’aéroport, les douaniers découvrent dans un double fond cinq sachets de granulés marron. Cinq kilos d’héroïne qui signent la condamnation à mort de la Française. L’affaire Saubin ne fait que commencer. Dans un récit âpre, émouvant, magnifique de sincérité, Béatrice raconte ses dix années volées, dix années dans les prisons malaises.
L’éclat du roi Louis XIV et de ses artistes est indissociable des années 1660-1690.Epoque de faste, époque de querelles littéraires et artistiques, époque brillante, située entre les troubles de la Fronde et le déclin du royaume, ces trente années d’absolutisme ont marqué la conscience nationale : c’est le » Grand Siècle « . Autour du jeune souverain qui conquiert son droit à exercer seul son pouvoir, qui réunit ses artistes, et se regarde au travers de leurs œuvres musicales – avec Lully -, picturales – avec Le Brun et Mignard -, littéraires – avec les odes et les tragédies -, une culture monarchique se constitue.Parallèlement, comme en miroir, ou en regard, d’autres courants s’intercalent, philosophiques, libertins, réformés, qui résistent à l’établissement d’un pouvoir absolu sur les arts et les lettres, le contestent, ou l’évitent. A côté des grands noms, des Corneille, des Racine, des Molière ou encore La Bruyère, Sévigné et La Fayette, Christian Biet nous fait découvrir, le temps d’un livre, les diverses mouvances et facettes de la littérature et des arts du » Siècle de Louis XIV « .
Babbitt
Babbitt est l’un des très rares héros de la littérature – comme Tartuffe, Don Quichotte, Don Juan ou Harpagon – dont le patronyme est devenu quasiment un nom commun. Outre-Atlantique, un « Babbitt » désigne communément cet Américain moyen, homme d’affaires besogneux, affilié à son club, fier de son niveau de vie et de son confort, tel qu’il pouvait fleurir durant les années 20, abeille bourdonnante et docile, habitant de ces ruches que Sinclair Lewis, dans ce classique des classiques de la littérature américaine, définit ainsi : « Tours austères d’acier, de ciment et de pierre, hardies comme des rocs et délicates comme des baguettes d’argent. Ni des citadelles, ni des églises mais franchement, magnifiquement des édifices pour bureaux. »
La mort dans les bois
Trois enfants ne ressortent pas des bois où ils ont pass l’après-midi. La police retrouve un seul garçon. Il ne se rappelle de rien : les deux autres ne réapparaîtront jamais. Vingt ans plus tard, Rob, l’unique rescapé, est devenu inspecteur de police. Quand une fillette est tuée dans ces mêmes bois, il est chargé de l’enquête et doit affronter les secrets d’un passé qui le hante.
Les roses noires
Cybèle, Nora, Rome, Vivi : quatre femmes, quatre histoires qui représentent chacune une forme de résistance. À la guerre, au fascisme, à la mort, à l’oubli. Quatre roses noires qui n’ont pour arme que leur courage, leur détermination et leur force d’aimer. Ce sont elles les véritables héroïnes de cette dystopie. Entraînant dans leur sillage Orden, un poète réfractaire, poursuivi par la milice armée à la solde de l’ordre nouveau qui gouverne le pays, elles sont les fers de lance d’un réseau de résistance qui prépare une insurrection. Dans ce roman politique, engagé, Gérard Mordillat, l’auteur de La Tour abolie et La Brigade du rire, nous parle de la France d’aujourd’hui et d’un monde qui est presque déjà le nôtre : celui de la confiscation des outils démocratiques, de la carte blanche laissée à la police, de la surveillance généralisée, de l’ambiance insurrectionnelle qui ne cesse de croître. L’écrivain des Vivants et les morts va droit au but : « Ce livre d’urgence, il faut le lire comme on boit un alcool fort ! »
Pour toi, Nicolas
Editrice, Katie Wilkinson croyait avoir trouvé l’amour en la personne de Matt, dont elle s’apprêtait à publier le recueil de poèmes. Mais ce dernier disparaît brusquement, lui laissant pour toute explication un journal intime. Suzanne, une jeune mère, s’y adresse à son fils, Nicolas. Au fil des pages, Katie découvre que l’homme dont elle est tombée amoureuse n’est autre que le mari de Suzanne, le père de Nicolas… Matt, qui prétendait vivre seul, lui a-t-il menti ? Mène-t-il une double vie ? Pourquoi lui infliger un tel supplice ? Malgré sa douleur, Katie poursuit sa lecture… James Patterson a tenu à dédier ce roman, inspiré par la disparition de sa femme, à tous ceux qui ont aimé, tout perdu, et aimé de nouveau.
La sage-femme de Vénise
Venise 1575. Hannah Levi est réputée dans toute la ville pour ses talents d’accoucheuse, un don développé en secret par les « cuillers d’accouchement » qu’elle a mises au point. Quand par une nuit d’hiver, le comte Paolo di Padovani vient l’implorer d’assister sa femme, luttant pour donner naissance à leur premier enfant, Hannah est partagée. Si la loi interdit aux juifs de soigner les chrétiens, l’argent que le comte lui propose lui permettrait de payer la rançon de son mari bien-aimé, Isaac, retenu en otage sur l’île de Malte. Mais le choix d’Hannah va la précipiter dans de périlleuses aventures.
Pas de berceuse pour Fanny
Elle s’est absentée pour deux heures seulement. David, son mari, était censé surveiller leur petite fille âgée de deux semaines. Mais quand Alice Francourt entre dans la chambre du bébé, le cauchemar commence. Car, Alice en est certaine, le nourrisson qui dort dans ce berceau n’est pas sa petite fille. C’est un bébé inconnu. Son mari refuse de la croire et devient de plus en plus agressif. Il jure qu’elle est folle ou qu’elle ment. Alice doit à tout prix convaincre la police qu’elle dit vrai. Sinon, il sera trop tard.
Le mort saisit le vif
Quel avenir avait Jacques Sorbier avant qu’il publie La Colère ? Aucun ? il végétait, englué dans les mesquineries d’une existence d’homme pauvre et médiocre, comme rédacteur en chef d’un journal pour enfants, auteur de feuilletons à tant la ligne. Or le livre a un succès fou : prix littéraire, accueil favorable de la critique, vente record. C’est la gloire et la fortune. Mais Sorbier n’est pas le créateur de La Colère. Il n’a fait que signer, à l’instigation de sa femme, le manuscrit qu’elle n’a pas détruit à la mort de son premier mari, Galard. Le châtiment ne tarde pas : tous réclament un autre roman. Quel moyen d’y parvenir sinon de « se mettre dans la peau de Galard » ? Jeu dangereux où Sorbier, faussaire malgré lui, risque son bonheur et sa raison et, vif saisi par un mort, n’a pour se sauver de cette emprise qu’un reste de fierté.
D’Artagnan
Grâce à Alexandre Dumas, d’Artagnan est devenu une des figures les plus populaires et les plus emblématiques de l’imaginaire français et mondial. Sa destinée est à la hauteur de la légende : du terroir gascon de Lupiac où il naquit au début du XVIIe siècle, à sa mort au combat, à Maastricht, en 1673, d’Artagnan connut un parcours d’exception : aux côtés de Mazarin et d’Anne d’Autriche pendant la Fronde, chargé de missions d’Etat par Louis XIV, il fut capitaine-lieutenant de la première compagnie des mousquetaires du roi, gouverneur de Lille et maréchal de camp. Cet ouvrage retrace l’histoire du plus célèbre des mousquetaires et analyse, pour la première fois, la construction et le développement d’un mythe qui a traversé les siècles au point de faire du XXe, grâce au cinéma, le » siècle d’Artagnan « .
Des chrétiens et des maures
« Un matin, Le Petit a décrété : – Je veux mon papa. Il a repoussé son bol de chocolat et j’ai su, moi, Benjamin Malaussène, frère de famille, que Le Petit n’avalerait plus rien tant que je n’aurais pas retrouvé son vrai père. Or ce type était introuvable. Probablement mort, d’ailleurs. Après deux jours de jeûne Le Petit était si transparent qu’on pouvait lire au travers. Mais il repoussait toujours son assiette : – Je veux mon papa. »
La vengeance dans la peau
Jason Bourne prit la clé fixée par une bande adhésive au plafond du placard, l’inséra dans la serrure et ouvrit le petit coffre. Dedans il y avait deux automatiques démontés, quatre cordes de piano soudées à des poignées qu’il pouvait dissimuler dans ses paumes, trois passeports valides sous trois noms différents, et six charges de plastic capables de faire sauter des pièces entières. Il se servirait de tout. Jason Bourne allait devenir le terroriste que jamais personne n’avait osé imaginer dans le pire de ses cauchemars. Un suspense vertigineux signé Ludlum. Maintenant un grand film avec Matt Damon. Dans l’édition de 1993 : « Tu n’as plus de balles, lança Carlos à Bourne qui le regardait bouche bée. Treize ans, Delta. Treize abominables années d’attente. Mais maintenant, le monde entier saura qui a gagné. » Le chacal leva son arme et fit feu…
Passion fatale
Une nuit, alors qu’elle rentre tranquillement chez elle, Kissy Mellors, la vingtaine sexy, évite de justesse deux jeunes inconscientes qui se jettent sous ses roues. Mais le conducteur du véhicule, derrière elle, trop rapide et passablement éméché, n’a pas les mêmes réflexes : il tue sur le coup une des jeunes filles. Scène choc qui donne le ton dès l’ouverture. Après l’accident, angoisses et culpabilité ne lâcheront plus Kissy. Même les bras du beau Junior Clootie – la star de hockey locale ne parviennent pas à éloigner les spectres. Rassurant, responsable, Mike Burke, le lieutenant dépêché sur les lieux de l’accident le soir fatal. Incarne-t-il le salut pour Kissy ?
Le Dit de Tianyi
Lors d’un voyage en Chine, l’auteur retrouve le peintre Tian-yi, connu autrefois, qui lui remet ses confessions écrites. Tian-yi a vécu l’avant-guerre dans une Chine en plein bouillonnement. Plus tard, dans les années 1950, il est allé en Occident, où il a découvert une autre vision de l’art et de la vie.
De retour dans son pays soumis aux bouleversements de la révolution, il a voulu retrouver deux êtres chers : Yumei, l’amante, et Haolang, l’ami.
Mais une histoire dramatique les a emportés dans des tourmentes où Tian-yi, à son tour, sera pris …
Poète, traducteur, essayiste, spécialiste des arts de son pays d’origine, François Cheng a su métamorphoser le témoignage vécu en une extraordinaire fresque romanesque, saluée par toute la critique et couronnée par le prix Femina 1998.
Une vie en rouge et bleu
Le secret du dernier des poilus Régis Féraz (on dit Féra, non point Féraz car Régis est d’origine savoyarde et le z ne se prononce pas), est le dernier de nos poilus, le der des ders. Ancien éclusier à Clos du May sur le Canal latéral à la Loire, il n’est Bourbonnais, certains disent Bourbonnichon, que d’adoption. Qu’il le veuille ou non Régis Féraz est devenu un héros. On voudrait d’ailleurs l’honorer, recueillir de sa bouche un ultime témoignage. Mais le centenaire passe pour un peu « bredin », pour un peu fou du cerveau, car depuis des années il ne veut plus entendre parler de la Grande Guerre. Seule Léone sait de quel souvenir indicible son grand-père veut se garder. Au journaliste venu pour le rencontrer elle est prête à le révéler. Mais pour ce faire, il faut commencer par le commencement. Sans jamais se départir de cette ironie tendre qui fait notre délice, Jean Anglade nous entraîne alors sur les pas d’un enfant de la Patrie, ballotté par l’histoire et emporté dans les cruautés d’un siècle meurtri par la folie des hommes. Vous avez raison. Tout le monde a un grain de folie. Parfois deux. Parfois trois.
Scandale dans une pension de famille « comme il faut », sur la Côte d’Azur du début du siècle : Mme Henriette, la femme d’un des clients, s’est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n’avait passé là qu’une journée…
Seul le narrateur tente de comprendre cette « créature sans moralité », avec l’aide inattendue d’une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimés chez la fugitive.
Ce récit d’une passion foudroyante, bref et aigu comme les affectionnait l’auteur d' »Amok » et du « Joueur d’échecs » est une de ses plus incontestables réussites.
L’admiroir
Il n’y a pas l’ombre d’un défaut dans l’existence d’Anne, Cette femme encore jeune a quitté sa famille, est devenue modéliste avec le même entrain et peut-être, au fond, la même indifférence qu’elle met à chaque chose. L’amour qu’elle porte à Pierre reste marqué d’une volontaire distance. Jusqu’au jour où Claude qui, depuis toujours, traîne sa silhouette sombre derrière celle, lumineuse, de son aînée ; Claude avec laquelle Anne passe une sorte de pacte : Anne vivra, Claude la regardera vivre.
Mais s’agit-il d’un » équilibre « , ou d’une concession faite aux apparences ? Et, comment, en ce cas, le cercle se rompra-t-il ?
Les amants de Tiananmen
Le 4 juin 1989, à Pékin, les chars entrent sur la place Tiananmen- et les jeunes rèves de démocratie et de liberté basculent, en même temps que la vie de Wei, une jolie étudiante promise à un bel avenir. Elle se réfugie aux Etats Unis où elle a obtenu une bourse, coeur et espoirs brisés. Sept ans après, Wei rentre à Pékin, prète à retrouver parents, amis et amours.. et nous confie un roman passionnant tant par l’Histoire que par son histoire. Diane Wei Liang est née en Chine en 1966, au début de la révolution culturelle. Elle est obligée de quitter l’université de Pékin en 1989 pour poursuivre ses études aux Etats unis. Aujourd’hui, elle vit à Londres où elle enseigne à l’Université. En 2004 : parait la Traduction d’un recueil de Zhang Liang sous le titre « Les archives de Tiananmen » qui a été d’un grand secours à la traductrice du présent ouvrage.
Une vie entre deux océans
Après avoir connu les horreurs de la Grande Guerre, Tom Sherbourne revient en Australie. Aspirant à la tranquillité, il accepte un poste de gardien de phare sur l’île de Janus, un bout de terre sauvage et reculé. Là, il coule des jours heureux avec sa femme, Isabel. Un bonheur peu à peu contrarié par leurs échecs répétés pour avoir un enfant. Jusqu’au jour où un canot vient s’échouer sur le rivage. À son bord, le cadavre d’un homme, ainsi qu’un bébé, sain et sauf. Pour connaître enfin la joie d’être parents, Isabel demande à Tom d’ignorer les règles, de ne pas signaler « l’incident ». Une décision aux conséquences dévastatrices …
Le fond de l’impasse
Emma Davey est assassinée, la tête recouverte d’un sac plastique et rouée de coups. Sa soeur, Lizzie, officier de police, est chargée de traquer et de séduire le meurtrier en jouant de ses fantasmes. La raison semble justifier les moyens et le présumé coupable tombe dans ses filets et… dans la Tamise. Il sera trop tard lorsque la justice conclura à l’innocence de cet homme. Lizzie, rongée par le remords, est victime, à son tour, d’une violente agression dont elle sort meurtrie physiquement et moralement. C’est dans son excentrique appartement londonien, le beffroi d’une église désaffectée, qu’elle fera la connaissance de Joe. Ce géant attentionné s’intéresse de très près au tueur qui rôde autour des bonnes copines de Lizzie. Mais attention, les amis des amis ne sont pas toujours des amis !Auteur de dix romans policiers, Frances Fyfield a reçu le Grand Prix de littérature policière en 1998. Elle excelle dans l’analyse psychologique des pervers, s’y régale et le lecteur aussi. Frissons garantis.–Claude Mesplède
L’empreinte de l’Ours
La première fois que je l ai vu, il a fendu la foule qui s était massée autour de l ours abattu. Puis, après avoir examiné le fauve, il a lancé un énigmatique : « Ce n est pas le mien. » Cet homme, c est Modeste Bestéguy. Armé d un couteau de cuivre et de nacre, il traque inlassablement l ours qui a tué son père. Mais son « ennemi » lui échappe toujours au pied des crêtes infranchissables. Parfois, je me demande ce qui se cache vraiment derrière cette bête insaisissable.
Le monde selon Garp
Jenny Fields ne veut pas d’homme dans sa vie mais elle désire un enfant. Ainsi naît Garp. Il grandit dans un collège où sa mère est infirmière. Puis ils décident tous deux d’écrire, et Jenny devient une icône du féminisme. Garp, heureux mari et père, vit pourtant dans la peur : dans son univers dominé par les femmes, la violence des hommes n’est jamais loin… Un livre culte, à l’imagination débridée, facétieuse satire de notre monde.
Essai sur l’entendement humain
1114 Pages – A l’origine de toute connaissance, l’Essai sur l’entendement humain (écrit entre 1671 et 1700), veut reconnaître le seul exercice des pouvoirs intellectuels de l’homme. Graduellement, de la simple perception jusqu’au raisonnement, Locke montre que notre pouvoir de penser ne découvre son étendue et ses limites qu’en s’exerçant. Ainsi lu, l’Essai apparaît comme un projet radical. Tous les principes reçus de la tradition (la » substance « , ou les » idées innées « ) y sont évalués au regard de cette exigence : rendent-ils compte de la manière dont nous pouvons au mieux employer nos facultés ? Héritier de Descartes pour la critique des obscurités philosophiques, Locke s’en émancipe ainsi du même mouvement. En fondant toute connaissance sur la seule opération de perception, et non sur la » substance pensante « , il crée une percée qui sera investie par nombre de philosophies ultérieures