Au lycée, Jérôme aime Ava sans oser se déclarer. Si bien que celle qui n’attendait qu’un geste finit par se lasser et disparaître. Pris de regrets, Jérôme lui écrit une lettre enflammée à laquelle elle ne répond pas… Trente ans plus tard, Ava contacte Jérôme via Facebook. Fou de joie, il pense avoir enfin retrouvé la femme de sa vie. Sauf qu’Ava est mariée…
Voici enfin un roman plaidoyer pour la cause des amants. Si l’on plaint souvent les maîtresses bafouées par des hommes qui leur font croire qu’ils vont quitter leur « légitime », on s’intéresse peu à la souffrance des hommes épris de femmes mariées. Et l’on apprend que les romantiques ne sont peut-être pas celles qu’on croit et que la condition d’amant est loin d’être qu’une partie de plaisir.
Le pavillon des pivoines
Pour la jeune Pivoine, recluse dans les appartements des femmes et promise à un mari qu’elle n’a jamais rencontré, la vie est monotone. Aussi, lorsque dans les jardins de la famille Chen, parmi les senteurs de gingembre, de thé vert et de jasmin, une troupe de théâtre vient jouer son opéra favori, Pivoine supplie ses parents de la laisser assister au spectacle. Sa mère, réticente par souci des convenances, est rassurée par son époux : les femmes regarderont l’opéra derrière un paravent. Mais durant la représentation, la jeune fille s’éprend d’un homme élégant aux cheveux de jais. Commence alors l’inoubliable récit du destin de Pivoine et de ses amours contrariées. Le nouveau roman de Lisa See nous plonge, dans la Chine du XVIIe siècle, après la chute de la dynastie Ming et la prise du pouvoir par les Mandchous. C’est à un long voyage dans les affres de la passion et ses conséquences jusque dans l’au-delà – que nous convie Le Pavillon des Pivoines : un roman d’amour fou, imprégné du mystère des traditions chinoises.
Quand le destin s’emmêle
C’est à Visby, petite ville au charme pittoresque, sur l’île de Gotland, au large de Stockholm, que se trouve le salon de coiffure d’Angelika. Angelika est une amoureuse de la vie, généreuse, pleine d’humour et qui adore la cuisine. La coiffure, chez elle, est bien plus qu’un métier, c’est une vocation depuis toujours. Son ambition est de rendre les gens heureux. Pour cela, elle n’hésite pas à se faire entremetteuse. Dans le salon, il n’y a que deux fauteuils, un pour le client (ou la cliente)… et un autre laissé libre pour son âme sœur. Il y a peu, elle a embauché Ricky, jeune beau garçon qui a été mis à la porte de chez sa mère pour qu’il grandisse un peu. Le salon d’Angelika est le décor de plusieurs rencontres et situations cocasses. Divers personnages aux personnalités fantasques vont s’y croiser. Il y a, entre autres, Casque de cycliste, surnommée ainsi car elle n’ôte jamais son casque, accompagnée de son teckel obèse ; Gunnar de Radio Gute, râleur à la nuque raide que même un massage du cuir chevelu a du mal à détendre ; la jeune Jessica, férue d’informatique qui se cache dans des pulls trop larges ; Petter de l’INS, trentenaire à l’allure de cow-boy incollable en statistiques ! Sans oublier Jonna, Sinbad, Lovisa, Alexandra ou encore Tilly. Angelika vit seule. Joachim s’en est allé il y a sept ans maintenant. Pour une grande romantique comme elle, n’est-il pas temps qu’elle rencontre à nouveau quelqu’un ? Un soir, après une journée de travail et une séance chez Expert-Conseil Minceur, elle se rend au restaurant Lindgarden, où elle aimait aller avec son mari, s’assoit à leur table, sous le mûrier, se délecte d’un délicieux repas avant de finir par un Parfait aux mûres et tuiles aux amandes. C’est alors qu’elle croise le regard d’un mystérieux homme qui dégage un charme fou et qu’elle va surnommer Arsène Lupin… Comédie enlevée, enjouée, irrésistible, elle se lit avec bonheur. Sous l’apparente légèreté, il y a une vraie profondeur de sentiments, une finesse dans le regard de l’auteur accompagné d’une généreuse bienveillance. Quand le destin s’emmêle est un roman feel-good plein de fantaisie, d’optimisme et de vitalité communicative.
Des fleurs et des épines
Après un an passé en Afrique pour échapper à un compagnon violent, Julie rentre à Paris et retrouve avec bonheur sa sœur Loraine, fleuriste, ses enfants et ses parents qui vivent en Dordogne. Elle était devenue une sage-femme expérimentée et trouve très vite sa place dans la clinique de Victor Le Crétois qui la prend sous sa protection. Sa rencontre avec Sophie, une amie de son neveu Bastien, mère porteuse pour financer ses études, va troubler son équilibre retrouvé. L’amour de Victor, de vingt-cinq ans son aîné, suffira-t-il à lui redonner confiance ? Pourra-t-elle aider Sophie dans le dilemme de la gestation pour autrui ?
Dans ce roman très actuel, qui aborde sans tabous les conséquences du mariage pour tous… et du bébé pour tous, Valérie Gans met en scène avec tendresse des hommes et des femmes d’aujourd’hui en route pour ce qu’ils croient être le bonheur.
La vingt-cinquième heure
La Vingt-cinquième heure est l’histoire d’un homme, Iohann Moritz, décrété Juif sur une simple dénonciation : incarcéré, il est ensuite reconnu non seulement aryen mais membre de la race la plus pure : celle des Seigneurs !
Embrigadé dans l’armée nazie, Moritz sera successivement traité par les alliés comme un ami, car il a permis l’évasion de soldats français, puis comme un ennemi, sur le simple vu de sa « fiche ». Tout cela sans jamais tenir compte de l’homme lui-même mais uniquement de son « dossier » : étiquette infernale qui partout le poursuit.
Dans ce roman magistral, le conflit entre l’homme réel et l’homme abstrait de l’administration sévit de la manière la plus angoissante.
Ouvrage pessimiste, certes, mais terriblement actuel et dont le titre est expliqué par l’auteur dans ces termes : la Vingt-cinquième heure, celle qui vient après la dernière heure, celle où même la venue d’un Messie ne résoudrait rien; une société bureaucratisée ne peut créer de l’esprit car elle est pratiquement livrée aux monstres.
Cette nouvelle édition de la Vingt-cinquième heure, best-seller absolu de la librairie Plon est suivie d’une méditation de l’auteur intitulée De la vingt-cinquième heure à l’heure éternelle. Constantin Virgil Gheorghiu nous livre dans leur nue vérité ce que furent ses années d’apprentissage. Il sera désormais difficile de dissocier le chef-d’oeuvre et la méditation qui l’accompagne.
Le Clan des Otori (5 volumes)
Le Clan des Otori (titre original : Tales of the Otori) est une série de romans écrits par Lian Hearn se déroulant dans un Japon féodal imaginaire. Les cinq romans (Le Silence du rossignol, 2002 ; Les Neiges de l’exil, 2003 ; La Clarté de la lune, 2004 ; Le Vol du héron, 2007 ; Le Fil du destin, 2007) nous font suivre un jeune homme dénommé Takeo dans sa lutte pour venger son père adoptif, échapper à l’héritage de son père biologique et retrouver l’amour de sa vie au fil de grandes batailles mêlant des dizaines de seigneurs et de nombreux guerriers.
Olive Kitteridge
Prix Pulitzer 2009
Professeur de mathématiques tyrannique, Olive est une femme parlant sans fard, qui peut être blessante, capable pourtant d’élans de bonté. Epouse de Henry, le pharmacien de Crosby, petite ville côtière du Maine, elle est la mère de Christopher, qui fuira à l’autre bout du pays pour échapper à son étouffante présence… Une femme peu aimable et paradoxalement attachante, humaine…Ce roman se compose de treize nouvelles liées par leur personnage principal : autant de chapitres où s’entremêlent sur une période de trente ans les destins de différents habitants de Crosby. Treize fragments d’existences. Treize portraits de vies oscillant entre calme et tragédie, rythmés par le changement des saisons et les caprices de l’océan. Le sens aigu de l’observation d’Elizabeth Strout s’attache à des thèmes tels le suicide, l’amour contrarié, la dépression, la vieillesse, la maladie ou le manque de communication entre des êtres pourtant proches, que l’auteur aborde avec un humour sensible et une vision d’espoir. Le lecteur court à travers ces histoires sous un déluge d’émotions. Un roman qui s’inscrit dans la lignée du Coeur est un chasseur solitaire et des Corrections : Strout brosse avec la même virtuosité que Carson McCullers et Jonathan Franzen une fresque polyphonique dont tous les personnages sont des héros ordinaires, avec leurs faiblesses et leurs grandeurs
Le Grand Meaulnes
À la fin du xixe siècle, par un froid dimanche de novembre, un garçon de quinze ans, François Seurel, qui habite auprès de ses parents instituteurs une longue maison rouge –l’école du village–, attend la venue d’Augustin que sa mère a décidé de mettre ici en pension pour qu’il suive le cours supérieur: l’arrivée du grand Meaulnes à Sainte-Agathe va bouleverser l’enfance finissante de François…
Lorsqu’en 1913 paraît le roman d’AlainFournier, bien des thèmes qu’il met en scène –saltimbanques, fêtes enfantines, domaines mystérieux– appartiennent à la littérature passée, et le lecteur songe à Nerval et à Sylvie. Mais en dépassant le réalisme du xixe siècle pour s’établir, entre aventure et nostalgie, aux frontières du merveilleux, il ouvre à un monde d’une sensibilité toujours frémissante, et qui n’a pas vieilli.
Kalidou Kassé, surnommé le pinceau du sahel, est l’artiste peintre sénégalais d’origine peuhle qui évoque l’univers paisible et romantique du quotidien des sociétés africaines du Sahel. Formé à la Manufacture Sénégalaise des arts décoratifs de Thiès, Kassé se démarque de « l’École de Dakar », initiée par le poète-président Léopold Senghor, sous l’influence de l’art abstrait occidental. Son style unique aux personnages filiformes et aux couleurs vives et chatoyantes décrit un monde poétique et enchanteur peint avec un souci constant pour les formes, les détails et les couleurs. D’un point de vue historique, il est celui (à travers sa vie et son œuvre) qui a subtilement su marier et harmoniser l’art pictural occidental avec l’esthétique africaine qu’il a hérité de sa famille de tisserands. En refusant la représentation imposée par l’art occidental, il réaffirme ses formes propres et uniques, une authenticité qui annonce l’art d’un monde naissant qui n’abandonne pas son passé.
Notes d’Afrique relate l’essor de la musique populaire sur le continent. Le livre couvre les évènements et les styles musicaux qui se sont développés depuis les années 60, jusqu’aux années 80 lorsque que le terme « World Music » a été inventé comme label marketing et que des musiciens africains, notamment Youssou N’Dour et ses contemporains, sont apparus sur la scène internationale, et la dominance d’Afrobeats de la période contemporaine. Jenny Cathcart nous offre, à travers son expérience personnelle et son travail aux côtés de Youssou N’Dour, des portraits et des histoires de la vie de tous les jours et leur influence sur la musique en Afrique. Il en résulte de nouvelles perspectives pour la culture contemporaine, la religion et la politique, aussi bien pour le développement que pour de futures collaborations sur le continent et dans sa diaspora.
Coup d’arrêt
L’histoire d’Alexis que nous raconte Frédéric Veille, à travers les voix des parents d’Alexis, Alain et Sylvie, de son frère, Adriani, et de ses deux sœurs, Cindy et Cassie. Un livre bouleversant. Champion maudit. C’est ainsi que l’on serait tenté de définir Alexis Vastine. Élevé pour devenir champion de boxe, tout comme ses frère et sœurs, Alexis a tout sacrifié à ce sport. Enfant, à peine rentré de l’école, avec son frère Adriani et ses sœurs Cindy et Célie, il enfilait ses gants pour suivre l’entraînement dispensé par son père, lui-même ancien champion de boxe. Alain est sévère. Pourtant, cette discipline va vite se transformer en véritable passion pour Alexis qui enchaîne les titres jusqu’au rêve de devenir champion olympique en 2008. Mais la médaille d’or lui est ravie par une décision injuste de l’arbitre. En 2012, aux Jeux de Londres, le sort s’acharne à nouveau sur lui : il est éliminé en quart de finale alors que la victoire aurait dû lui revenir. C’est le début d’une descente aux enfers. Grâce au soutien de ses proches, Alexis remonte toutefois la pente. Mais en 2015 un nouveau drame se produit. Célie, son impétueuse petite sœur, perd la vie dans un accident de voiture. Un choc dont toute la famille peine à se relever. Deux mois plus tard, Alexis est tué dans un accident d’hélicoptère durant le tournage d’une émission de télé-réalité, tout comme neuf autres personnes dont Florence Arthaud et Camille Muffat. C’est cette terrible histoire que nous raconte Frédéric Veille, à travers les voix des parents d’Alexis, Alain et Sylvie, de son frère, Adriani, et de ses deux sœurs, Cindy et Cassie. Un livre bouleversant.
Caroline Aigle : Vol brisé
Première femme pilote de chasse, Caroline Aigle a été fauchée en été 2007 par un cancer. Elle avait 33 ans. Enceinte de son deuxième enfant, elle a accouché juste avant de mourir. Polytechnicienne, triathlète, Caroline Aigle se préparait à devenir astronaute. Derrière cette volonté hors du commun, une exceptionnelle intensité humaine. En retraçant son parcours à partir de nombreux témoignages de ses proches, Jean-Dominique Merchet trace le portrait d’une femme, plus encore qu’une héroïne. Ce récit d’un destin brisé suscite autant d’émotion que d’admiration.
Galveston
Dans la lignée d’un Richard Ford, une révélation littéraire exceptionnelle, la fuite éperdue de trois personnages meurtris en quête de rédemption et d’espoir, un road trip plein d’alcool, de crimes et de colère au coeur de l’Amérique des déshérités. 1987. La Nouvelle Orléans. Le même jour, Roy Cady apprend qu’il a un cancer du poumon et que Stan, son boss proxénète et dealer, lui confie une mission qui ressemble fort à un piège. Sorti vivant de ce traquenard, Roy prend la fuite, emmenant avec lui Rocky, petite prostituée, et Tiffany, quatre ans. Les débuts d’une cavale sur les routes brûlantes du golfe du Mexique jusqu’à Galveston, Texas. Et la tentation d’un répit dans un motel paumé au milieu d’autres âmes perdues. Mais comment échapper à une bande de tueurs quand on a en sa possession des documents compromettants et beaucoup de sang sur les mains ? Vingt ans plus tard, Roy est homme à tout faire. Son corps martyrisé porte les stigmates d’un terrible drame. Il n’a pour seuls compagnons que son chien et ses livres. Quelqu’un est à sa recherche. Nic Pizzolatto est né à la Nouvelle Orléans. Ses textes de fiction ont paru dans diverses revues prestigieuses. Il est l’auteur de Between Here the Yellow Sea, un recueil de nouvelles qui a été finaliste du prix National Magazine. Galveston, son premier roman figure sur la liste du Edgar Awards.
Tome 1 – La louve dévorante
Jour néfaste, que celui où doña Encarnacion, comtesse de Villaferda, son fils don Rainaldo et sa toute jeune épouse doña Enriqueta sont venus s’installer dans la maison des Belles Colonnes ! Des cousins de ces nobles Espagnols, les Fauveclare, habitent la demeure mitoyenne : Melchior, qui est veuf, ses deux enfants Aubert et Isabelle, ainsi que la douce Anne, sa soeur. Une grave discorde sépare depuis toujours les deux familles. Elles s’intensifie, lorsque l’âme damnée de doña Encarnacion, l’intrigante Claudia de Winfeld, que l’on a surnommée « la louve dévorante », jette son dévolu sur le faible Melchior. Des drames vont éclater dans cette atmosphère empoisonnée. Quel sera le sort de la fragile Enriqueta, qui tremble et se révolte sous la férule d’une belle-mère au coeur sec? Peut-elle espérer un secours de Rainaldo, son mari qui la délaisse ?
Tableaux d’une exposition
De son écriture tout en nuances, Patrick Gale nous livre une chronique familiale douce-amère autour de la figure maternelle d’une artiste peintre bohème et excentrique, dans le décor splendide de la Cornouailles. Par une belle journée d’hiver, Rachel Kelly s’écroule dans son atelier. Cette peintre renommée laisse derrière elle une œuvre impressionnante et une famille déchirée. Un homme, d’abord, Antony, qui fut son compagnon, son soutien, son souffre-douleur aussi, quand ses crises dépressives étaient trop fortes ; deux fils qui ne se sont jamais sentis à la hauteur de cette mère trop douée, trop passionnée, trop vivante ; une fille, Morwenna, qui a choisi de fuir…Comment les liens qui les unissaient se sont-ils distendus ? Qui était vraiment cette artiste de génie, gravement malade, qui a toujours fait passer l’art avant tout ? Pourquoi la fragile Morwenna a-t-elle soudain rompu avec ses parents ? Qu’est-il arrivé à Petroc, le petit dernier, le fils préféré, disparu trop tôt ? Quels secrets les tableaux de Rachel Kelly ont-ils encore à livrer ?
La vie l’instant
Réédition du texte de 1985, enrichie d’un avant-propos de Mélikah Abdelmoumen en forme de dialogue avec Serge Doubrovsky. Dans ce livre on voit surgir un territoire négligé de l’existence, une zone infime et capitale : celle des instants. Ainsi une promenade, le jour de Thanksgiving, dans un New York désert, renvoie le narrateur à la dureté du monde moderne ; un appel téléphonique inattendu, pendant une matinée de travail, ressuscite les oppressions d’un lointain passé. Le temps d’un éclair, le réel fait retour dans la banalité protectrice du quotidien, qu’il secoue en ses assises. Il y a, naturellement, le rendez-vous raté avec l’amour. Mais dans un bureau professoral, lieu inhabituel. Et le rendez-vous, imprévu et réussi, près d’une fontaine de Central Park, avec la mort new-yorkaise. Ce qui est, a été, aurait pu être, n’a pas pu être : chacun se heurte, dans sa vie, à cette part du fantastique. L’écriture, à son tour, s’en fait l’écho, se veut accueil à tous les possibles du langage, rencontres où les mots, comme les émotions, s’entrechoquent. Avec, toutefois, dans cette succession haletante d’instantanés, une distance : celle que maintient l’ironie.
L’héritier du secret
De 1930 à 1940, la famille Rochefort, disséminée dans le monde, vit les grands soubresauts d’une époque en ébullition. Aux premiers grondements de la guerre, c’est à Anduze, fief cévenol du clan, que tous se retrouveront. Autour d’un mystérieux personnage recouvrant la mémoire. De 1930 à 1940, vies et destins croisés des héritiers Rochefort. A Nîmes, Jean-Christophe, devenu le patriarche de la lignée, est parvenu à redonner un élan salutaire à l’entreprise de textile familiale. Son fils Pierre tente l’aventure américaine en créant une usine de jeans dans l’espoir de concurrencer Levi Strauss. Alix, étudiante aux Beaux-Arts à Paris, s’éprend du célèbre galeriste Alexandre Muller, victime d’amnésie partielle, et l’aide à retrouver des pans de sa mémoire. Thibaud, parti en Allemagne à la recherche de la branche germanique des Rochefort, assiste, impuissant, à la montée du nazisme. Aux premiers grondements de la guerre, tous se réfugient à Anduze, leur fief cévenol. Quand Alexandre Muller retrouve enfin ses souvenirs, l’univers des Rochefort est bouleversé. Qui est ce mystérieux personnage qu’un parfum de magnolia sort peu à peu de l’oubli ?
Lettre ouverte aux fatiqués…
Né en 1937, Lionel Chouchon a fait toute sa carrière dans la publicité en tant que concepteur-rédacteur et créateur d’agences (Promo 2000 devenu Le Public Systeme). C’est également un grand amateur de cinéma : il est délégué général du festival d’Avoriaz (aujourd’hui festival international du Film fantastique de Gérardmer), créateur et délégué du festival du Film américain de Deauville et délégué du festival international du Film policier de Cognac. Il a écrit un dizaine d’ouvrages, la plupart sur le ton de l’humour, dont De la boulotique à la débilotique en passant par la Lorraine avec mes sabots (Grand Prix de l’humour 1989), Par 35 ° de lassitude nord, L’Homme qui ne supportait pas les infos.
Catherine courage
Parce qu’un jour de printemps un enfant est mort dans ses bras, le destin de Catherine, la fille de Maria Vandamme, a basculé : elle a décidé de devenir médecin. Mais, dans le monde de 1891, une telle ambition est folie pour une femme : toutes les portes, ou presque, sont closes. Catherine va les ouvrir une à une, se lancer dans les aventures les plus risquées avec obstination, générosité et courage, tout comme sa mère, vingt-cinq ans plus tôt. Aimée et désirée d’abord par Paul, un jeune journaliste qui, pour autant, ne comprend guère son ambition, puis par Jérôme qui, lui, saura l’aider, encouragée autant que détestée par son entourage, elle traverse, depuis le Nord jusqu’à Paris, les salons et les taudis, les salles de rédaction et celles des hôpitaux. Et trouve enfin le succès et l’amour. Catherine Courage complète la trilogie commencée avec Maria Vandamme et Alice Van Meulen.
Le faucon déniché
Martin a un secret : il cache un jeune faucon qu’il réussit à apprivoiser. C’est une aventure dangereuse car, en ce temps-là, le petit paysan risque la prison s’il garde pour lui l’oiseau réservé aux chasses du seigneur. Mais Martin s’en moque, il refuse de se soumettre et rien ne l’arrêtera. Un faucon! Martin adorerait en avoir un. Hélas, seuls les seigneurs ont ce droit. Et le jeune garçon est un serf. Malgré les lois féodales, Martin déniche un jour un oisillon. « Personne, jamais, ne nous séparera. Personne! », murmure Martin à son nouvel ami. Mais dans l’ombre de la forêt, l’impitoyable fauconnier du château veille. Il veut faire du rapace l’oiseau le plus féroce, le plus avide et le plus cruel de la fauconnerie…
Avant le Big Bang
Que se passait-il » avant le Big Bang » ? Et à quoi ressemblaient l’espace et le temps avant que tout ne commence ? Depuis le début du XXe, siècle les théoriciens de Planck à Einstein ou Hawking n’en finissent pas d’affiner ces questions, et leurs éventuelles réponses. C’est ce grand roman de l’origine absolue qu’Igor et Grichka Bogdanov ont entrepris d’explorer à leur tour, dans ce livre savant et sereinement pédagogique. Pour la première fois, ils esquissent même, à partir des découvertes les plus récentes, et en se fondant sur une recherche originale, plusieurs hypothèses promises à un grand retentissement : l’univers d’avant le Big Bang était-il – déjà ? un réseau complexe d’informations ? Et n’y aurait-il pas, à l’origine de cet univers, un » code cosmologique » comme il existe, pour le vivant, un code génétique ?
Mathieu Sapin rencontre Gérard Depardieu en 2012. Il l’accompagne en Azerbaïdjan à l’occasion du tournage, pour Arte, d’un documentaire sur les traces d’Alexandre Dumas. Une relation unique se noue entre les deux artistes. Dès lors, Gérard Depardieu va inviter Mathieu Sapin à partager son univers, ses pensées (philosophiques ou triviales), ses coups de gueule, que ce soit lors de tournages, au Portugal ou aux quatre coins de l’Europe, d’un voyage exceptionnel en Russie ou, tout simplement, d’un repas dans la cuisine de son hôtel particulier parisien.
Tours et détours de la vilaine fille
Que de tours et de malices chez cette « vilaine fille », toujours et tant aimée par son ami Ricardo, le « bon garçon ». Ils se rencontrent pour la première fois au début des années cinquante, en pleine adolescence, dans l’un des quartiers les plus huppés de Lima, Miraflores. Joyeux, inconscients, ils font partie d’une jeunesse dorée qui se passionne pour les rythmes du mambo et ne connaît d’autre souci que les chagrins d’amour. Rien ne laissait alors deviner que celle qu’on appelait à Miraflores « la petite Chilienne » allait devenir, quelques années plus tard, une farouche guérillera dans la Cuba de Castro, puis l’épouse d’un diplomate dans le Paris des existentialistes, ou encore une richissime aristocrate dans le swinging London. D’une époque, d’un pays à l’autre, Ricardo la suit et la poursuit, comme le plus obscur objet de son désir. Et chaque fois, il ne la retrouve que pour la perdre. Et, bien entendu, ne la perd que pour mieux la rechercher.
En traversant les marais salants, Braven Oc et ses amis sont témoins d’une apparition. Salina, la déesse de sel, leur apprend que la faune et la flore qui dépendent des eaux salées sont en danger. Le grand sorcier du seigneur Torguen est sur le point d’introduire dans la mer une algue qui pourrait dessaler les mers et les océans pour fournir aux Homoplantes de grandes quantités d’eau douce. Le temps est compté pour Braven et ses compagnons, chargés d’empêcher ce terrible dessein de s’accomplir. Mais leur mission ne sera pas des plus faciles, car les espions de la cité des Homoplantes les ont à l’œil…
La photo documentaire
Destiné aux photographes amateurs ou professionnels qui s’intéressent au documentaire, cet ouvrage décrit les pratiques actuelles du reportage photo et donne des méthodes pour débuter ou progresser, tant sur le plan du repérage et de la prise de vue elle-même que sur celui du partage des images ou de la réflexion sur son propre style. Dans ce livre riche et passionnant, Stephanie Calabrese Roberts vous fera ainsi découvrir les coulisses du travail de grands photographes documentaires (Elliott Erwitt, John Loengard, Ed Kashi…), vous apprendra à développer votre créativité et à trouver votre style, vous aidera à définir un sujet et à planifier un projet et, enfin, vous incitera à lâcher prise pour partir en reportage l’esprit ouvert aux rencontres et à l’imprévu. Grâce aux nombreux exemples de photos documentaires abondamment commentés par leurs auteurs, mais aussi à la diversité des regards et des approches, cet ouvrage donne des pistes astucieuses pour trouver sa propre voie. Il reste néanmoins résolument pratique avec ses informations concrètes sur la préparation d’un voyage (quelles affaires emporter ?) ou le traitement d’un sujet (composition, mise en scène, choix d’une série…).
La dame du Palatin
Naître en Arles et devenir la femme d’un des hommes les plus célèbres de l’Antiquité, c’est la destinée étonnante que va connaître Paulina, fille d’un riche négociant gallo-romain, en épousant Sénèque, écrivain-philosophe, précepteur puis conseiller de l’empereur Néron. En partant de ce fait historique, Patrick de Carolis dessine le portrait passionnant et attachant d’une femme soumise aux règles de sa condtion sociale, puis entraînée malgré elle dans les intrigues sanglantes de la Rome impériale de Claude, d’Agrippine et de Néron. Pour s’emparer du pouvoir ou pour le conserver, aucun lien du sang n’est respecté, aucun obstacle ne semble infranchissable, aucun assassinat n’est négligé. C’est à la violence et à la cruauté de cet univers que Paulina et Sénèque vont être confrontés. Patrick de Carolis dépeint, avec érudition et talent, le jeu du pouvoir, l’affrontement des ambitions, des idées, des personnalités. Un tableau saisissant de cette période mouvementée de l’histoire romaine.
Pourquoi existe-t-il deux photos officielles de l’arrivée du 100 mètres aux Jeux de Séoul en 1988 ? Qu’est-il arrivé au sprinter ghanéen Abdul Aziz Zakari dans ses deux finales du 100 mètres ? Connaissez-vous l’Américain Lindy Remigino, le champion olympique du 100 mètres le plus chanceux de l’histoire ? Où a-t-on retrouvé le Japonais Shizo Kanakuri, disparu dans le marathon à Stockholm en 1912 ? Comment Gilda Montenegro, la kayakiste costaricaine, a-t-elle marqué à jamais son sport en 1992 à Barcelone ? Pourquoi la finale du tournoi olympique de football, Belgique-Tchécoslovaquie, en 1920, n’est-elle pas allée à son terme ? Célèbres ou anonymes, ils ont écrit par dizaines la légende des Jeux depuis plus d’un siècle. Une poignée de secondes ou quelques minutes ont changé à jamais leurs vies.
La dissertation de littérature comparée et le commentaire de textes français ou étrangers sont des épreuves majeures dans le cursus universitaire de lettres ainsi que dans plusieurs concours. Le but de ce livre est de montrer leur intérêt à partir d’exemples développés, d’exposer une méthode pour les organiser et les rédiger, en soulignant leur complémentarité. L’ouvrage se divise en deux sections, la première présente le commentaire composé et le commentaire comparé, la seconde se concentre sur la dissertation. Pour chaque partie sont proposés une méthodologie puis des exemples détaillés adaptés aux diverses étapes du cursus universitaire, de la licence jusqu’à l’agrégation.
Mrs Dalloway
Le roman, publié en 1925, raconte la journée d’une femme élégante de Londres, en mêlant impressions présentes et souvenirs, personnages surgis du passé, comme un ancien amour, ou membres de sa famille et de son entourage. Ce grand monologue intérieur exprime la difficulté de relier soi et les autres, le présent et le passé, le langage et le silence, le mouvement et l’immobilité. La qualité la plus importante du livre est d’être un roman poétique, porté par la musique d’une phrase chantante et comme ailée. Les impressions y deviennent des aventures. C’est pourquoi c’est peut-être le chef-d’œuvre de l’auteur – la plus grande romancière anglaise du XXe siècle.
L’infini livre
Jenna et Joanna, deux écrivaines à succès, mènent une vie tranquille entre leurs familles et les plateaux de télévision. Dans le monde simplifié qui est le leur, les livres sont devenus de banals objets, dont la valeur et l’intérêt s’arrêtent à la couverture. Présentateur, acheteur ou écrivain, plus personne ne songe à les ouvrir. Le geste est tombé dans l’oubli. Mais cette simplification va plus loin et s’étend à tous les domaines de la vie. La musique est un objet. Les enfants peuvent être des autocollants. Les amis ne sont plus qu’un mot. Il n’y a plus de for intérieur. Satire du monde du livre ou fable hyperréaliste, ce roman est avant tout une réflexion sur les façons que nous avons de vivre aujourd’hui. Dans cet univers confiné aux accents futuristes on progresse entre inquiétude et rire, pour s’apercevoir enfin que c’est de notre quotidien qu’il s’agit. Roman à l’implacable logique, L’infini livre est porté par une profonde ironie.
La saison des orages
Successivement abandonnée par son père, puis par l’homme de sa vie, Céci Baron, héritière d’une grande famille de la Jamaïque, part brûler sa vie ailleurs. Toujours plus loin. D’un continent à l’autre, d’un lit à l’autre. Mais une force irréductible la ramène bientôt à la Jamaïque. Elle y retrouve un demi-frère ambitieux qui n’a de cesse de prendre le pou-voir dans la plantation familiale, un père luttant contre ses vieux démons et surtout un ancien amant auquel elle est loin de rester insensible. Des riches villas de bord de mer jusqu’au repaire secret de l’amant idéaliste luttant pour réformer la société, des cocktails huppés où se concluent les marchés de la drogue aux misérables quartiers de Trenchtown, Céci découvre l’envers d’un décor de rêve interdit aux touristes et aux naïfs. Un décor qui pourrait être celui d’une nouvelle vie. Sa vraie vie. Une vie de femme heureuse ?
Son empire
» Il la kidnappe. Comme un tour de magie. Je perds ma mère. J’ai sept ans. Il faut voir comment ça se passe. Le déroulement. Heure par heure. C’est intense. Ma mère est pourtant sur des rails. Je me la rappelle très bien à ce moment-là, qui trace, voûtée parfois, toujours à la besogne, comme une machine en quelque sorte. Et soudain, le choc. Il l’expédie ailleurs. Il la prend, il la vide, il se met dedans et il ne ressort jamais « . Une femme rencontre un homme qui prétend l’aimer. Sa fille observe, impuissante, la prise de pouvoir progressive de cet homme jaloux, menteur, obsessionnel, voleur et paranoïaque, sur l’esprit de sa mère subjuguée. Dans ce roman inquiétant, à l’humour glacial, Claire Castillon excelle à disséquer les contradictions de la femme et la perversité de l’homme qui la manipule, tenant le lecteur sous le regard ambivalent de la fillette, témoin de l’effondrement de sa mère.
Mort suspecte
Jay Loring se serait suicidé alors qu’il venait d’apprendre qu’il était père d’un nouveau-né ? Pour Nicole, la soeur de la victime, il est impossible de le croire, d’autant que le bébé a disparu la même nuit. Elle ne croit pas non plus au jeu érotique qui aurait mal tourné, version retenue par le policier chargé de l’enquête. Avec l’aide d’un autre policier, elle se lance dans une enquête semée d’embûches, cherchant le lien entre la mort de son frère et la disparition de l’enfant…
A visage couvert
À Martingale, la belle demeure des Maxie dans la campagne anglaise, on est assez tolérant pour admettre une domestique mère célibataire, et qui ne veut pas être séparée de son enfant. Mais rien ne va plus lorsque celle-ci arbore la même robe que la fille de la maison et annonce ses fiançailles avec le « jeune maître ». Un meurtre est commis le soir même chez les Maxie. Et le policier Dalgliesh, spécialement mandaté par Scotland Yard, va entrer dans une des affaires les plus troublantes de sa carrière.
Le roi des fougères
Zébédée, 10 ans, est très fier de son père, martiniquais, conducteur du tramway qui relie Montferrand à Royat. Lorsqu’un inspecteur de la Compagnie reproche son alcoolisme à ce père qu’il admire, l’enfant humilié, fuit en direction du Puy de Dôme. Recueilli par un marginal solitaire qui vit dans une caverne et se prétend « le roi des fougères », l’enfant découvre la liberté et la fantaisie.
Waltenberg
Un homme rêve de retrouver une femme qu’il a aimée. Un maître espion cherche à recruter une taupe. Leurs chemins se croisent. Cela s’est passé au XXe siècle. Des tranchées à la chute du mur de Berlin, Hédi Kaddour croise les destins d’un journaliste français, d’un écrivain allemand, d’une cantatrice américaine, d’un maître espion berlinois, d’une certaine taupe française et entremêle avec maestria politique, vie intellectuelle et artistique, guerres et manoeuvres diplomatiques. Une fresque d’Histoire, d’amitié et de passion, doublée d’un roman d’espionnage trépidant, au souffle poétique puissant.
Le zubial
Le jour où mon père est mort, le 30 juillet 1980, la réalité a cessé de me passionner. J’avais quinze ans, je m’en remets à peine. Pour moi, il a été tour à tour mon clown, Hamlet, d’Artagnan, Mickey et mon trapéziste préféré ; mais il fut surtout l’homme le plus vivant que j’ai connu. Pascal Jardin, dit le Zubial par ses enfants, n’accepta jamais de se laisser gouverner par ses peurs. Le Zubial avait le talent de vivre l’invivable, comme si chaque instant devait être le dernier. L’improbable était son ordinaire, le contradictoire son domaine. S’ennuyait-il au cours d’un dîner ? Il le déclarait aussitôt et quittait la table, en baisant la main de la maîtresse de maison. Désirait-il une femme mariée ? Il ne craignait pas d’en faire part à son époux, en public, et d’escalader la façade du domicile conjugal le soir même pour tenter de l’enlever. S’il écrivit des romans et plus de cent films, cet homme dramatiquement libre fut avant tout un amant. Son véritable métier était d’aimer les femmes, et la sienne en particulier. Ce livre n’est pas un recueil de souvenirs mais un livre de retrouvailles. Le Zubial est l’homme que j’ai le plus aimé. Il m’a légué une certaine idée de l’amour, tant de rêves et de questions immenses que, parfois, il m’arrive de me prendre pour un héritier.
Efina
T est un acteur de théâtre marginal et fantasque, Efina une de ses admiratrices. Une lettre que T lui avait envoyée et qu’ils avaient tous deux oubliée les pousse à s’écrire et à se revoir. Ils entament alors une liaison faite d’attirance et d’éloignements, de curiosité et d’ennui, qui les obsédera toute une vie.
Cruel autant que drôle, ce roman est un magnifique portrait de l’amour en scène.
L’âme est un vaste pays
Tout écrivain qui tient un journal avec l’intention de le publier un jour peut souscrire à cette profession de foi : Je jette ces pages à la face des gens timides, secrets, respectables et je leur dis : tenez, c’est moi – et je vous défie d’en faire autant, je vous défie de braquer le projecteur de la connaissance de soi-même sur les coins les plus secrets de votre vie et d’inviter alors quiconque à y jeter les yeux. » Sans pudeur, sans pitié et sans complaisance Roland Jaccard relève le défi du journal intime, pages livrées sans retouche dans leur crudité et leur brutalité. Les dragues et les angoisses dessinent le portrait d’un séducteur désabusé, léger jusqu’au désespoir, d’un esthète cynique promenant son ennui de dîners en cinémas, mais surtout d’un homme qui contemple avec lucidité le spectacle de son époque. »
L’évasion (Les thèmes littéraires)
Cette collection se propose de partir d’un thème aux résonances actuelles et d’analyser la manière dont il fut perçu tout au long de l’histoire littéraire.
Chaque volume apparaît d’abord comme un recueil de textes les plus représentatifs du sujet traité.
Ces extraits sont pour la plupart choisis dans la littérature française, mais certains des passages les plus significatifs de telle ou telle oeuvre étrangère peuvent également figurer en traduction.
Depuis Clotilde jusqu’à certaines égéries de Ia Troisième République (et même de la Quatrième…), on peut dire que les femmes n’ont pas cessé d’exercer une grande influence sur le cours de l’Histoire. Pour leur plaire, des hommes d’État ont déclaré des guerres, soulevé des peuples, exécuté des prisonniers, voté des lois absurdes, renversé des ministères, interdit des religions…
Dans le tome 1, l’auteur a montré le rôle des reines et des favorites au cours du premier millénaire de notre histoire, de Clovis à Charles VII – ou pour mieux dire de Clotilde à Agnès Sorel. Et l’on a pu constater que tout ce qui avait été fait d’important pendant cette période capitale dans la formation de notre pays était dû aux femmes… Le présent tome est entièrement consacré aux derniers Valois de Louis XI à Henri Ill..
Théa Cavalière – 2 – Vive la liberté !
Pour les vacances de Pâques, Théa, Pénélope et toute la bande participent à un stage. Au programme : équitation en liberté pour les plus grands, carrousel pour les plus jeunes avec comme objectif de présenter un spectacle à la fin du séjour ! Mais la colo c’est aussi dormir (et surtout ne pas dormir) dans une roulotte, manger autour d’un feu, jouer à action ou vérité, découvrir l’amour… Alors pas facile de rester concentrées sur l’équitation pourtant, en cas de doute ou de petit chagrin, le cheval reste le meilleur des confidents.Avec Théa, cavalière, les jeunes lectrices et lecteurs ont enfin une série de BD qui raconte la vie d’un centre équestre et la relation fascinante entre l’humain et le cheval !
Arthur et les Minimoys – Tome 2
Arthur a basculé dans le monde fantastique des Minimoys. Mais le plus dur reste à faire. Il lui faut combattre M le Maudit et séduire Sélénia…
Antigone
• Le personnage d’Antigone est probablement l’un des plus célèbres du théâtre depuis près de vingt-cinq siècles. Plutôt que de le découvrir à travers la littérature française contemporaine, les hellénistes des classes de lycée peuvent lire la tragédie de Sophocle, grâce au Parcours conçu pour eux. À partir d’une lecture de la pièce en traduction permettant de saisir sa structure d’ensemble et de prendre en compte le public auquel elle est destinée, des lectures cursives (sur textes grecs accompagnés de leur traduction) ou méthodiques guident le lecteur de l’aspect humain et familial de la tragédie jusqu’à sa dimension politique, religieuse et philosophique.
• La littérature grecque, la civilisation, la prosodie, la morphosyntaxe, l’écriture théâtrale, tous ces champs de connaissances sont utilisés pour rendre formatrice la lecture d’un texte grec passionnant.