Un (e) secte
A Los Angeles, un tueur laisse ses victimes à l’état de squelette en seulement quelques heures. Dans le même temps, à New York, un ravisseur s’attaque à de jeunes gens passionnés par l’apocalypse. Atticus Gore et Kat Kordell sont les seuls à pouvoir comprendre ce qui se passe, mais ils manquent de temps.
Alger, ville blanche (1959-1960)
Quinze ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Léa, intrépide héroïne de La Bicyclette bleue, est de retour en France. Entre-temps, le monde bouleversé de l’après-guerre l’avait conduite d’Argentine à La Havane révolutionnaire, en passant par une Indochine en plein chaos. Pourtant, à la fin des années cinquante, la France n’est pas de tout repos : la guerre qui fait rage en Algérie agite tout le pays. Le général de Gaulle charge alors François Tavernier de sonder, outre-Méditerranée, une population inquiète et une armée tentée par le putsch. Restés à Paris, Léa et Charles, son fils adoptif, prennent peu à peu le parti de l’indépendance et s’engagent, aux côtés des « porteurs de valises », dans de dangereuses opérations de soutien aux militants algériens. Alors que la rébellion de janvier 1960 précipite Alger au bord du gouffre, Léa doit rejoindre François pour échapper aux soupçons de la DST : les voilà projetés au coeur d’événements dramatiques qui, une fois encore, les mettront durement à l’épreuve, éprouvant autant leurs convictions que leur amour.
L’anomalie
« Il est une chose admirable qui surpasse toujours la connaissance, l’intelligence, et même le génie, c’est l’incompréhension. » En juin 2021, un événement insensé bouleverse les vies de centaines d’hommes et de femmes, tous passagers d’un vol Paris – New York. Parmi eux : Blake, père de famille respectable et néanmoins tueur à gages ; Slimboy, pop star nigériane, las de vivre dans le mensonge ; Joanna, redoutable avocate rattrapée par ses failles ; ou encore Victor Miesel, écrivain confidentiel soudain devenu culte. Tous croyaient avoir une vie secrète. Nul n’imaginait à quel point c’était vrai. Roman virtuose où la logique rencontre le magique, ‘L’Anomalie’ explore cette part de nous-même qui nous échappe.
Maisons du monde
400 pages
A travers plus de trente maisons récemment réalisées aux quatre coins du monde par quelques-unes des plus importantes agences d’architectes, cet ouvrage révèle la richesse, la diversité, l’inventivité et toutes les virtualités du thème classique de la « maison d’habitation », dans chacun de ses espaces (séjour, chambre, cuisine, salle de bains…). Le lecteur découvrira ici, à travers images, plans et fiches techniques, une sélection d’expressions architecturales – parmi les plus représentatives des différentes écoles de notre temps – permettant l’adéquation de la contemporanéité des langages aux nouveaux modes de vie.
Centres de bien-être
400 pages
Stations thermales, centres de remise en forme, espaces de relaxation, piscines, jacuzzis, saunas, hammams… Les modes de vie sédentaires et l’attention grandissante réservée au corps offrent aux architectes et aux designers d’aujourd’hui la possibilité de réaliser des espaces de détente permettant à l’utilisateur de découvrir ou de redécouvrir des sensations bienfaisantes. Cet ouvrage présente une vaste sélection de propositions architecturales réalisées ces dernières années dans le monde entier.
Mary Kingsley, Anglaise érudite, autodidacte mais fille d’un médecin explorateur, spécialisée en ichtyologie, part en Afrique de l’Ouest explorer les fleuves en pirogue, remonte des rapides, fait l’ascension du Mont Cameroun.
Roman d’aventure, description précise des coutumes (5 chapitres sont intitulés « Fétichisme ») Elle raconte aussi bien ses rencontres avec les blancs, Anglais, Français et Allemands au Cameroun que ses expéditions avec ses porteurs. Administrateurs ou missionnaires, commerçants des factoreries et des comptoirs perdus le long des fleuves, bateliers, porteurs tous sont décrits avec sympathie.
Rassembler autour d’un idéal spirituel et d’un besoin de solidarité, en dehors de l’Eglise et des corps constitués, dans le secret et la liberté de la loge, tel est le projet maçonnique. Née au XVIIIe siècle en Angleterre, la Free Masonry a essaimé en France puis en Europe. Teintée d’ésotérisme, spiritualiste, ou au contraire athée, cette fraternité discrète a connu en trois siècles des persécutions, des schismes, mais aussi, dans son combat pour la liberté et le progrès social, ses heures de gloire. L’institution des origines est aujourd’hui morcelée en de multiples obédiences. Luc Nefontaine restitue l’épaisseur historique et la complexité d’un mouvement de pensée mal connu qui, au-delà du goût du secret et du symbolisme dont il est empreint trace la voie d’une certaine forme d’humanisme et d’altruisme.
Le Crépuscule des fauves
Maya a disparu.
Une course contre la montre s’engage sur le terrain pour les hackeurs du Groupe 9 qui cherchent à déjouer la conspiration des fauves. Les fauves, une poignée de puissants qui s’attaquent à nos libertés. Leur plan : créer le chaos, s’approprier toutes les richesses et régner sans limites. Mais qui est 9 ?
Ce nouveau thriller de Marc Levy est la suite passionnante de l’aventure des 9 héros intrépides et attachants rencontrés dans « C’est arrivé la nuit ».
9 Robins des Bois d’aujourd’hui, 9 hors la loi qui œuvrent pour le bien au péril de leur vie.
Un roman d’espionnage engagé qui dévoile de manière éblouissante les dérives de notre époque.
Sharko
« Sharko comparait toujours les premiers jours d’une enquête à une partie de chasse. Ils étaient la meute de chiens stimulés par les cors, qui s’élancent à la poursuite du gibier. À la différence près que, cette fois, le gibier, c’était eux. » Eux, c’est Lucie Henebelle et Franck Sharko, flics aux 36 quai des Orfèvres, unis à la ville comme à la scène, parents de deux petits garçons. Lucie n’a pas eu le choix : en dehors de toute procédure légale, dans une cave perdue en banlieue sud de Paris, elle a tué un homme. Que Franck ignore pourquoi elle se trouvait là à ce moment précis importe peu : pour protéger Lucie, il a maquillé la scène de crime. Une scène désormais digne d’être confiée au 36, car l’homme abattu n’avait semble-t-il rien d’un citoyen ordinaire et il a fallu lui inventer une mort à sa mesure. Lucie, Franck et leur équipe vont donc récupérer l’enquête et s’enfoncer dans les brumes de plus en plus épaisses de la noirceur humaine. Cette enquête autour du meurtre qu’à deux ils ont commis pourrait bien sonner le glas de leur intégrité, de leur équilibre, et souffler comme un château de cartes le fragile édifice qu’ils s’étaient efforcés de bâtir.
Paroles
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là
Et tu marchais souriante
Epanouie ravie ruisselante
Sous la pluie
Rappelle-toi Barbara…
Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu’es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d’acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou bien encore vivant…
Jeu de dames
« Je sais ce que vous avez vu. » Toulouse. Une sortie de périphérique. Ludovic, jeune cadre dynamique dans son SUV ; Claire, ambulancière exténuée ; et Ousmane, livreur de sushis grelottant sur son scooter : tous trois ont pris la sortie 16 ce soir-là et assisté à l’exécution de sang-froid d’une joggeuse. Tous trois ont choisi de prendre la fuite. Le lendemain, ils reçoivent chacun un SMS : « Je sais ce que vous avez vu. » Témoins du meurtre la veille, ils ignorent encore qu’ils viennent de devenir des cibles… Dans une ville traumatisée par un tueur en série, trois individus que tout oppose sont pris au piège d’un stratagème macabre, un jeu de piste qui va les pousser dans leurs retranchements et révéler leur vraie nature. Que seriez-vous prêt à faire pour rester en vie ?
La vie aux aguets
Sénilité précoce, paranoïa ? Comment ne pas y penser quand, par un jour de canicule de l’été 1976, votre mère, si anglaise et si digne, vous annonce tout de go qu’elle est en réalité Eva Delectorskaya, une émigrée russe et une ex-espionne de haut vol ? Et pourtant, Ruth Gilmartin doit s’y résoudre : tout est vrai. Depuis trente et quelques années, pour tenter de retrouver la sécurité, Sally-Eva a échafaudé avec soin le plus vraisemblable des mensonges. Au fil de la lecture du manuscrit que lui remet sa mère, Ruth — revenue d’Allemagne pour terminer sa thèse à Oxford et y élever son petit garçon — voit sa vie basculer. À qui se fier ? À personne, justement, comme le voulait la règle numéro 1 de Lucas Romer, le séduisant mentor d’Eva dans les Services Secrets britanniques. Et si Eva se découvre maintenant, c’est contrainte par la nécessité absolue d’obtenir l’aide de sa fille pour accomplir sa dernière mission : régler enfin son compte à un passé qui, du Nouveau-Mexique à un petit village anglais perdu, s’acharne à vouloir rattraper une vie déjà habitée par la peur. Une vie aux aguets. Sur fond de conflit mondial et de manipulations internationales, mais aussi une magnifique histoire d’amour et de trahison racontée par le plus doué des romanciers anglais contemporains.
Les jardins du roi
Fatéma Oufkir a tout connu du Maroc. Le protectorat, la vie à la cour du sultan Mohammed V, la lutte pour l’indépendance avec un certain Ben Barka, le mariage à seize ans avec un bel officier de l’armée française – Mohammed Oufkir -, la vie de palais quand son époux devient l’homme de confiance d’Hassan II. Et puis la douleur foudroyante : le général Oufkir officiellement » suicidé « ,abattu pour avoir,dit-on, fomenté un complot contre son souverain. Vient alors la souffrance, la descente aux enfers dans Les Jardins du roi, ces geôles effroyables où la vengeance d’un monarque, pendant vingt ans, a voulu les faire disparaître, elle et ses six enfants.
En vain. Aujourd’hui libre, Fatéma Oufkir évoque les années heureuses, la personnalité déroutante d’Hassan II, les complots, puis le temps du malheur, avec la farouche dignité d’une petite-fille de caïd berbère, qui analyse maintenant l’héritage épineux du jeune Mohammed VI et l’espoir que suscite son accession au trône. Les Jardins du roi : le récit bouleversant d’un témoin qui nous fait découvrir tout un plan de l’histoire contemporaine, dans ses fastes comme dans ses abominations.
Maigrir
Il est assez facile de maigrir, mais on est rarement satisfait de sa nouvelle silhouette : taille toujours trop épaisse, cellulite persistante, visage gonflé, affaissement de la peau… Pierre Pallardy, ostéopathe et diététicien, vous assure un amaigrissement dirigé et ciblé afin de modeler votre corps et de garder définitivement votre poids idéal. Sa méthode repose sur la détente, la concentration, le rassemblement des énergies respiratoire, mentale et alimentaire. C’est aussi une grande aventure spirituelle qui va vous entraîner bien au-delà de l’amaigrissement. Cette méthode est simple et facile : elle vous prendra trois minutes le matin et trois minutes le soir. Maigrir là où vous voulez, c’est retrouver aussi la santé et la joie de vivre, une idée vraie et positive de vous-même.
La pyramide
Le jeune pharaon Chéops déclare à sa cour qu’il n’entend pas se faire construire de pyramide. Effrayés par cette rupture avec la tradition, grand prêtre et courtisans consultent les papyrus et découvrent l’origine de la construction des pyramides: rien à voir, au départ, avec la mort et le tombeau des monarques, mais un état de crise du royaume. Une crise bien particulière, liée au bien-être et à l’abondance, sources de liberté et d’esprit critique, donc menace pour l’absolutisme de l’Etat. Diagnostic du magicien-astrologue: il faut éliminer le bien-être, donc consumer l’énergie et la richesse du pays en quelque chose de grandiosement inutile. Convaincu, Chéops décide que sa pyramide sera construite et surpassera toutes les autres par sa démesure et par les moyens matériels et humains mis en oeuvre pour l’édifier…Telle nous apparaît encore aujourd’hui la pyramide au milieu du désert: le plus haut tas de pierres au monde, apparemment sans vie. Il recèle pourtant une formidable énigme. Non pas celle de ses fausses portes, accès dérobés, galeries sans issue, chambres mortuaires. Mais un secret impossible à élucider sans scruter tout à la fois notre actualité à peine refroidie et un passé archimillénaire. À partir de l’expérience totalitaire propre à notre époque comme aux âges les plus reculés de l’humanité, Ismail Kadaré montre qu’on peut jeter quelque lumière sur les mystères entourant la pyramide. Un tombeau, mais de qui : du souverain ou de son peuple ? une métaphore de toutes les utopies meurtrières ? un miroir dans lequel toutes les nations vont pouvoir lire leur décrépitude, leur mort lente? une sorte de créature mythique se reproduisant de siècle en siècle sous des formes tantôt visibles, tantôt occultes? un monstre capable d’enfanter encore à l’âge de quatre mille ans et, comme les pyramides de têtes de Tamerlan, de se couvrir de barbe et de cheveux ? On retrouve la chronique de ces hantises et de ces avatars dans ce nouveau roman du grand écrivain albanais, rédigé pour moitié à Tirana, pour moitié à Paris. Un roman bâti au rythme de la construction qu’il décrit : acheminement des pierres, empilement des gradins, accroissement de la hauteur, vertige, pesanteur des blocs, pression de l’Etat…La vraie clé de l’énigme enfouie dans la pyramide ne résiderait-elle pas au bout du compte dans la fausse image qu’elle n’a cessé de donner à contempler de l’extérieur ?
La Reine morte
La Reine morte est une pièce de théâtre d'Henry de Montherlant écrite en 1942 et représentée pour la première fois le 8 décembre 1942 à la Comédie-Française dans une mise en scène de Pierre Dux avec Jean-Louis Barrault et Madeleine Renaud. C'est une des pièces les plus connues de l'auteur, qui développe le thème classique de l'amour contrarié par la raison d'État. Cette pièce est librement inspirée de l'histoire des rois de Portugal Alphonse IV et Pierre Ier et d'Inés de Castro, d'après le drame espagnol Reinar después de morir, Régner après sa mort, de Luis Velez de Guevara.
La margagne
» Une saveur unique avec, en outre, le talent, cette rareté, une voix sincère. » Marie-Françoise Leclère, Le Point. » Réalisme intime et plein de sensualité qui nous met abruptement aux prises avec l’aventure. » Marion Van Renterghem, Le Monde. » Un suspense au cœur d’une nature prodigue. » Gérard Humbert-Goury, Le magazine littéraire. » Combinaison gagnante puisque, au plaisir d’écrire répond immédiatement le plaisir de lire. » Jean Bourdier, Le Choc du Mois.
Comme neige au neige
La Grande Guerre ne se vit pas tout à fait de la même façon selon qu’on habite au bord de la Tamise ou au pied du Kilimandjaro, à la frontière anglo-allemande de l’Afrique orientale. A l’arrière comme au front, on a bon espoir que la fureur belliqueuse fonde comme neige au soleil, mais on ne sait pas encore qu’il faudra combattre trois mois de plus faute d’avoir eu vent de l’armistice. La guerre ici est bel et bien meurtrière, mais le climat incongru, les héros «déplacés» de ces colonies lointaines, donnent au second roman de William Boyd une tonalité tout à fait dans la tradition des humoristes anglais, où constamment le comique de situation sape les velléités héroïques, où l’horreur le dispute à la plus décapante cocasserie.
Liaisons étrangères
Deux universitaires américains se voient accorder un congé d’études à Londres par leur faculté d’origine. Le premier, Fred Turner, surprend par sa beauté et sa jeunesse ; il aborde l’Angleterre plein d’amertume, blessé par l’échec de son mariage ; sa collègue, Vinnie Miner, ne lui ressemble en rien : vieille, petite, laide, revêche, elle est aussi une amoureuse inconditionnelle du pays de Shakespeare, dont elle maîtrise parfaitement tous les codes. Tous deux tireront pourtant le même bénéfice de leur séjour : une meilleure connaissance de soi et des autres, au terme d’un parcours qui leur aura appris à traverser les apparences, à démasquer l’hypocrisie et à dépasser leur complexe d’infériorité (ou de supériorité). Ils croiseront en route toute une galerie de personnages, qui sont autant d’occasions pour l’auteur d’exercer sa plume ironique et de prouver ses talents en matière d’analyse psychologique.
Son style élégant et les thèmes qu’elle traite rappellent indubitablement les ouvrages d’Henry James. Ce roman a obtenu le prix Pullitzer en 1985. Alison Lurie est également l’auteur de La Vérité sur Lorin Jones. –Nathalie Gouiffès
Cinquante nuances de Grey (Tome 1)
Romantique, libérateur et totalement addictif, ce roman vous obsédera, vous possédera et vous marquera à jamais. Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête. Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble. Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets… EL James, ancienne productrice de télévision, mariée et mère de deux enfants, vit à Londres. Depuis sa plus tendre enfance, elle rêvait d’écrire des récits dont les lecteurs tomberaient amoureux, mais avait mis ces rêves entre parenthèses pour se consacrer à sa famille et à sa carrière. Elle a enfin trouvé le courage de prendre sa plume pour rédiger son premier roman, Cinquante nuances de Grey. Elle est également l’auteur de Cinquante nuances plus sombres et de Cinquante nuances plus claires.
Voilà treize jours qu’Ariane a posé ses valises dans cette villa de la côte d’Albâtre. Pour elle et sa fille de 3 ans, une nouvelle vie commence. Mais sa fuite, de Paris à Veules-les-Roses, en rappelle une autre, plus d’un siècle plus tôt, lorsqu’une fameuse actrice de la Comédie-Française vint y cacher un lourd secret. Se sentant observée dans sa propre maison, Ariane perd peu à peu le fil de la raison…
Bienvenue au pays de Caux, terres de silences, de pommiers et de cadavres dans les placards…
Tous les démons sont ici
Indien Crow d’adoption, Raynaud Shade est considéré comme le plus dangereux sociopathe des États-Unis. Interpellé, il avoue avoir enterré un cadavre au beau milieu des Bighorn Mountains. C’est à Walt Longmire que revient la tâche d’escorter Shade, en plein blizzard, jusqu’au corps. Pour tenter de rétablir la justice, le shérif va devoir braver l’enfer glacial des montagnes et tromper la mort avec, pour seul soutien, un vieil exemplaire de La Divine Comédie de Dante.
Illusion tragique
En ce torride mois d’été romain, le petit Mario, dix ans, ne monte pas sur la terrasse de son immeuble pour y prendre l’air, mais pour épier son voisin du dernier étage, monsieur Ruper, un homme sans histoire qui vit seul et mène une vie rangée. Personne ne lui connaît la moindre relation, personne ne l’a jamais vu rentrer chez lui accompagné, et pourtant… Tous les soirs, Mario l’observe dans sa baignoire en train de coiffer et de savonner une très jolie jeune femme. Son ami Riccardo et lui ont décidé d’aller libérer la princesse, parce qu’il n’y a pas d’autre explication : monsieur Ruper l’a enfermée chez lui, elle est sa prisonnière ! Le plus difficile, toutefois, n’est pas de s’introduire dans l’appartement de monsieur Ruper, mais d’en sortir une fois qu’on y est entré…
Dans ce thriller de l’enfance menacée, Gilda Piersanti interroge les méandres infinis de la perversité. Devenir la proie d’un pervers est une malédiction, une vie entière ne suffit pas pour y échapper. Illusion tragique nous entraîne dans une intrigue aux retournements imprévisibles, comme un labyrinthe dont le tracé se recompose à chaque détour, jusqu’au dénouement… inimaginable.
Car la réalité à laquelle nous nous croyons solidement ancrés se révèle parfois n’être que faux-semblant. Le réveil sera alors sanglant, forcément sanglant.
Le dernier message
Voulez-vous vraiment connaître la vérité ? Le dernier message pourrait vous plonger dans des abysses d’angoisse et de folie… Île d’Iona, à l’ouest de l’Ecosse. des plaines d’herbes brunes parsemées de roches noires. Et au bout du » Chemin des morts « , la silhouette grise du monastère. Derrière ces murs suppliciés par le vent, un pensionnaire vient d’être retrouvé assassiné. Son corps mutilé de la plus étrange des façons. C’est l’inspectrice écossaise Grace Campbell qui est chargée de l’enquête. Après un an de mise à l’écart, elle joue sa carrière, elle le sait. Sous une pluie battante, Grace pousse la lourde porte du monastère. Elle affronte les regards fuyants des cinq moines présents. De la victime, ils ne connaissent que le nom, Anton. Tous savent, en revanche, qu’il possédait un cabinet de travail secret aménagé dans les murs. Un cabinet constellé de formules savantes… Que cherchait Anton ? Pourquoi l’avoir éliminé avec une telle sauvagerie ? Alors qu’elle tente encore de retrouver confiance en elle, Grace ignore que la résolution d’une des énigmes les plus vertigineuses de l’humanité repose tout entière sur ses épaules… Après les succès du Cri, de Complot, de L’Île du Diable…
J’irai tuer pour vous
1985, Paris est frappé par des attentats comme le pays en a rarement connu. Dans ce contexte, Marc Masson, un déserteur parti à l’aventure en Amérique du Sud, est soudain rattrapé par la France. Recruté par la DGSE, il est officiellement agent externe mais, officieusement, il va devenir assassin pour le compte de l’État. Alors que tous les Services sont mobilisés sur le dossier libanais, les avancées les plus sensibles sont parfois entre les mains d’une seule personne… Jusqu’à quel point ces serviteurs, qui endossent seuls la face obscure de la raison d’État, sont-ils prêts à se dévouer ? Et jusqu’à quel point la République est-elle prête à les défendre ? Des terrains d’opérations jusqu’à l’Élysée, des cellules terroristes jusqu’aux bureaux de la DGSE, Henri Loevenbruck raconte un moment de l’histoire de France – qui résonne particulièrement aujourd’hui – dans un roman d’une tension à couper le souffle. Pour écrire ce livre, il a conduit de longs entretiens avec «Marc Masson» et recueilli le récit de sa vie hors norme.
Glacé
Dans une vallée encaissée des Pyrénées, au petit matin d’une journée glaciale de décembre, les ouvriers d’une centrale hydroélectrique découvrent le corps sans tête d’un cheval, accroché à la falaise. Ce même jour une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée. Le commandant Servaz, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier l’enquête la plus étrange de toute sa carrière.
Nuit
Nuit de tempête en mer du Nord. Secoué par des vents violents, l’hélicoptère dépose Kirsten Nigaard sur une plate-forme pétrolière. L’inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d’une technicienne de la base offshore. Un homme manque à l’appel. En fouillant sa cabine, Kirsten découvre une série de photos. Quelques jours plus tard, elle est dans le bureau de Martin Servaz. L’absent s’appelle Julian Hirtmann, le tueur retors et insaisissable que le policier poursuit depuis des années. Étrangement, sur plusieurs clichés, Martin Servaz apparaît. Kirsten lui tend alors une autre photo. Celle d’un enfant. Au dos, juste un prénom : Gustav. Pour Kirsten et Martin, c’est le début d’un voyage terrifiant. Avec, au bout de la nuit, le plus redoutable des ennemis. « Nuit, le polar qui vous empêchera de dormir. »
N’éteins pas la lumière
« Tu l’as laissée mourir… » Le soir de Noël, Christine Steinmeyer, animatrice radio à Toulouse, trouve dans sa boîte aux lettres le courrier d’une femme qui annonce son suicide. Elle est convaincue que le message ne lui est pas destiné. Erreur ? Canular ? Quand le lendemain, en direct, un auditeur l’accuse de n’avoir pas réagi, il n’est plus question de malentendu. Et bientôt, les insultes, les menaces, puis les incidents se multiplient, comme si quelqu’un cherchait à prendre le contrôle de son existence. Tout ce qui faisait tenir Christine debout s’effondre. Avant que l’horreur fasse irruption. Dans les ténèbres qui s’emparent de sa vie, la seule lueur d’espoir pourrait bien venir d’un certain Martin Servaz.
Rêver
« Pour la plupart des gens, le rêve s’arrête au réveil. » Si ce n’étaient ses cicatrices et les photos étranges qui tapissent les murs de son bureau, on pourrait dire d’Abigaël qu’elle est une femme comme les autres. Si ce n’étaient ces moments où elle chute au pays des rêves, on pourrait jurer qu’Abigaël dit vrai. Abigaël a beau être cette psychologue qu’on s’arrache sur les affaires criminelles difficiles, sa maladie survient toujours comme une invitée non désirée. Une narcolepsie sévère qui la coupe du monde plusieurs fois par jour et l’emmène dans une dimension où le rêve empiète sur la réalité. Pour les distinguer l’un de l’autre, elle n’a pas trouvé mieux que la douleur. Comment Abigaël est-elle sortie indemne de l’accident qui lui a ravi son père et sa fille ? Par quel miracle a-t-on pu la retrouver à côté de la voiture, véritable confetti de tôle, le visage à peine touché par quelques bris de verre ? Quel secret cachait son père qui tenait tant, ce matin de décembre, à s’exiler pour deux jours en famille ? Elle qui suait sang et eau sur une affaire de disparitions depuis quelques mois va devoir mener l’enquête la plus cruciale de sa vie. Dans cette enquête, il y a une proie et un prédateur : elle-même.
Invisible
Ce cauchemar, Emmy Dockery le fait depuis huit mois. Depuis que sa sœur a péri dans l’incendie d’une maison. Tous pensent qu’Emmy – qui a démissionné du FBI pour se consacrer à cette affaire – est folle. Il est vrai qu’elle est obsédée par cette disparition. Pour elle, il ne s’agit pas d’un accident, mais d’un meurtre. Quand elle découvre que de nombreuses affaires similaires n’ont jamais été résolues, elle parvient à convaincre son ex-petit ami, l’agent Harry Bookman, qu’il ne peut s’agir de simples coïncidences. L’un des plus dangereux serial killers qu’ait connu l’Amérique sévit depuis des mois en toute impunité. Et c’est à elle de le stopper…
Les chiens de détroit
DÉTROIT A PERDU SES REPÈRES. SES HABITANTS L’ABANDONNENT. SES ENFANTS DISPARAISSENT. 2013, à Détroit. Cette ville qui a été la gloire de l’Amérique n’est plus qu’une ruine déserte, un cimetière de buildings. Cette nuit-là, la jeune inspectrice Sarah Berkhamp mène le groupe d’intervention qui encercle une maison et donne l’assaut. Mais aucun besoin de violence, le suspect attend, assis à l’intérieur. Il a enlevé cinq enfants. Et il est sans doute le Géant de brume, le tueur insaisissable qui a laissé derrière lui sept petits corps, il y a quinze ans. Alors pourquoi supplie-t-il Sarah : « Aidez-moi… » ? L’histoire s’ouvre donc avec l’arrestation du coupable. Et pourtant, elle ne fait que commencer. À Détroit, personne n’est innocent…
Pool Design
380 pages de photos / Introductions en français, anglais, espagnol, italien et allemand
Aujourd’hui, les piscines sont de toutes formes, tailles, matériaux et designs, en partie propulsées par les tendances en évolution rapide du bien-être et du fitness qui ont façonné l’apparence et la fonction de ces plans d’eau bleus scintillants. La tranquillité et la détente au travail sont des thèmes centraux lors de la conception d’hôtels d’affaires, de retraites de bien-être et de spas. À ces aspects s’ajoutent la demande de jets d’eau et de jacuzzis ainsi que de salles supplémentaires pour les massages, la relaxation, les soins de beauté, les hammams, les saunas et les exercices de relaxation extrême-orientaux. Les matériaux utilisés – bois, pierre et grès – rehaussent en outre la beauté des formes et la simplicité ou la complexité des dessins. Ce livre comprend une sélection de 58 des conceptions de piscines les plus intéressantes réalisées par des architectes internationaux, non seulement dans des bâtiments privés mais aussi publics, des hôtels, des centres de vacances et des spas.
Te voici à Florence, en 1504, où tu as l’immense honneur de faire ton apprentissage de peintre dans l’atelier du grand Léonard de Vinci ! C’est l’occasion de découvrir à quel point ton maître est un génie, rivalisant de talent avec Michel-Ange, inventant chaque jour des machines étonnantes, peignant des chefs-d uvre comme la Joconde et bravant même les interdits de l’Église pour disséquer des corps et en apprendre ainsi davantage sur la science… Dans ce livre-jeu dont tu es le héros, embarque pour une formidable aventure à la Renaissance : rivalités d’ateliers, commandes de mécènes exigeants, machines volantes extraordinaires… sauras-tu prendre les bonnes décisions ? Une dizaine de fins différentes s’offrent à toi ! Chaque problème que tu devras résoudre sera l’occasion de découvrir des informations essentielles, de comprendre le monde de Léonard de Vinci et l’art de la Renaissance. Un vrai documentaire qui n’en a pas l’air !
Une terre d’ombre
Laurel Shelton est vouée à une vie isolée avec son frère — revenu de la Première Guerre mondiale amputé d’une main —, dans la ferme héritée de leurs parents, au fond d’un vallon encaissé que les habitants de la ville considèrent comme maudit : rien n’y pousse et les malheurs s’y accumulent. Marquée par ce lieu, et par une tache de naissance qui oblitère sa beauté, la jeune femme est considérée par tous comme rien moins qu’une sorcière. Sa vie bascule lorsqu’elle rencontre au bord de la rivière un mystérieux inconnu, muet, qui joue divinement d’une flûte en argent. L’action va inexorablement glisser de l’émerveillement de la rencontre au drame, imputable exclusivement à l’ignorance et à la peur d’une population nourrie de préjugés et ébranlée par les échos de la guerre. La splendeur de la nature, le silence et la musique apportent un contrepoint sensible à l’intolérance, à la xénophobie et à un patriotisme buté qui tourne à la violence aveugle. Après « Le Monde à l’endroit » (Seuil, 2012), « Une terre d’ombre » prolonge une réflexion engagée par l’auteur sur la folie guerrière des hommes, tout en développant pour la première fois dans son œuvre romanesque une histoire d’amour tragique qui donne à ce récit poignant sa dimension universelle.
Ne me remerciez pas !
Alors qu’il donne un cours, Jacques Gaubert s’effondre et décède. Empoisonnement aux diatomées, décrète le médecin légiste. Ironie du sort, c’est précisément l’objet des recherches de cet expert en géologie. Collègues, étudiants, concurrents, tous les chercheurs du labo sont suspects. Mais les victimes s’enchaînent et le meurtrier semble toujours avoir deux coups d’avance sur la brigade criminelle du 36.
De cendres et d’or
Aroha et Dylan, un jeune couple sportif en quête d’aventure, traverse le parc national de Victoria à la recherche d’une mine d’or dont l’entrée a disparu depuis plus d’un siècle. Mais alors qu’ils doivent très vite fuir un incendie et abandonner leur chasse au trésor, ils découvrent le corps d’une jeune femme. La police de Melbourne est prévenue. Taylor Bridges, ami du père d’Aroha, est appelé en renfort pour ses compétences et le sang-froid dont il a fait preuve en Tasmanie sur une enquête précédente. Qui est cette ombre qu’Aroha affirme avoir vue dans le canyon ? Et que signifient les symboles retrouvés à l’entrée de la mine enfin ouverte après toutes ces décennies ? Un secret bien enfoui refait surface et plonge à nouveau Taylor Bridges dans les entrailles du mal.
L’année du lion
Ils ont tué mon père. Je les aurai. Après la Fièvre qui a décimé les neuf dixièmes de la race humaine, mon père, Willem Storm, a fondé Amanzi, une nouvelle colonie, et l’a menée du chaos à l’ordre, de l’obscurité à la lumière, de la famine à l’abondance. Je suis Nico Storm, formé par Domingo à l’art de tuer. Je détestais mon père et je le vénérais. Ils l’ont abattu à Witput, dans notre beau Karoo, en bordure de l’ombre effacée d’un cercle d’irrigation. Je vais trouver ses tueurs et je le vengerai. Ce qui suit est mon histoire.
La bicyclette bleue
1939. Léa Delmas a dix sept ans. Sa vie se résume aux senteurs de la terre bordelaise, à la lumière des vignoble, à la tendresse des siens. La déclaration de guerre va anéantir l’harmonie de cette fin d’été et jeter Léa dans le chaos de la débâcle, de l’exode, de la mort et de l’occupation nazie. Léa va être contrainte a des choix impossibles. La Bicyclette bleu est le premier volume d’un roman épique, une grande fresque romanesque qui se déroule entre 1939 et les années 1960.
La bataille
De toutes les grandes batailles napoléoniennes, celle d’Essling n’est pas la plus connue. Elle ne fut pas, pourtant, la moins meurtrière : quarante mille morts sur les rives du Danube en deux journées de mai 1809. Balzac avait décidé d’en tirer un roman pour les « Scènes de la vie militaire » de la « La Comédie humaine, tome 8. » En 1833, il décrit ainsi son plan à Madame Hanska : « Pas une tête de femme, des canons, des chevaux, deux armées, des uniformes; à la première page, le canon gronde, il se tait à la dernière ». Ce projet que Balzac, débordé par mille activités, n’eut jamais le temps de mettre à exécution, Patrick Rambaud le réalise scrupuleusement. « La Bataille » ne raconte pas une histoire, elle se déploie comme un tableau qui survole tous les mouvements stratégiques des troupes, note les accidents de terrain si importants dans l’issue du combat, brosse le portrait de quelques grandes figures de l’épopée napoléonienne, Lannes, Bessières, Masséna. La vue d’ensemble n’exclut pas la précision du détail. Il ne manque pas une cartouchière, pas un bouton de guêtre à cette immense armée. La minutie de la reconstitution et le souffle épique qui anime ces pages en font un roman très singulier qui a obtenu le prix Goncourt en 1997. –Gérard Meudal
Cul-de-sac
« Remarquable ! » ; « Drôle et terrifiant » ; « Impeccablement construit, j’ai adoré »… Autant de propos de lecteurs entendus après la découverte de ce premier roman ou comment réussir du premier coup un véritable exploit et devenir du jour au lendemain le créateur de l’un des meilleurs romans noirs de l’histoire du genre. Ni plus, ni moins. Ce récit d’un voyage au paradis des grands espaces australiens qui vire au cauchemar éveillé est un petit bijou. Nick, héros bien malgré lui de ce thriller féroce, n’avait rien contre ce pays avant d’écraser un kangourou par une nuit sans lune. Sa rencontre avec la jeune et robuste Angie va le mener en plein coeur du bush. Au milieu de nulle part. Au sein d’un clan d’allumés, coupés du monde, sans aucune route pour quitter ce traquenard. Nick, désormais, n’aura qu’une seule obsession : comprendre ce qu’il fait là et sauver sa peau. Fuir alors que toute la communauté le surveille…
Le bouchon de cristal
Quel intérêt peut avoir ce bouchon de cristal que tant de gens veulent posséder par tous les moyens, y compris le meurtre ? Le plus difficile dans une affaire, nous dit Arsène Lupin, souvent, ce n’est pas d’aboutir, c’est de débuter. En l’occurrence, par où débuter ? Quel chemin suivre ? Sans rien connaître, sans savoir quelle partie était jouée, quelles étaient les cartes et qui tenait l’enjeu, Arsène Lupin se jette au plus fort de la bataille. Mais l’adversaire se révèle très vite redoutable et Lupin est plusieurs fois renvoyé à la case départ. Le jeu sera impitoyable, le suspense poignant. Arsène Lupin, le gentleman-cambrioleur, l’éternel séducteur, l’insolent, réussira-t-il à déjouer les forces du mal et de la haine ?
Un jour Un livre Un cancer
Livre neuf
Moi Malade ? Jamais !
Récit d’une invincible
« Tous les jours on avait rendez-vous avec le dragon cracheur de flammes. On passe par un vestiaire, on se déshabille, on se place sur l’appareil et on attend que les rayons aux brûlures vivaces atteignent les cellules cancéreuses … en autres. Des techniciens insensibles et aussi froids que les machines qu’ils manipulent défilent devant vous, insensibles à la gêne que vous ressentez. Un vrai hall de gare. Beaucoup, à Marseille, sont issus de cultures patriarcales et dégagent un rapport à la femme et à la nudité qui renforce le sentiment d’inconfort de la patiente. De cela aussi, on discute entre malades. Les machines, anciennes, fonctionnent sans relâche. Souvent, elles tombent en panne. Et les retards dans la prise en charge peuvent alors monter jusqu’à deux ou trois heures … Le taxi venait me chercher dans la banlieue de Marseille et m’attendait durant toute la durée de mon traitement quotidien. On était tous logés à la même enseigne. Chefs d’entreprises, cadres ou prolétaires : le cancer lissait les différences sociales »
Surface
Noémie Chastain, capitaine en PJ parisienne, blessée en service d’un coup de feu en pleine tête, se voit parachutée dans le commissariat d’un village perdu, Avalone, afin d’en envisager l’éventuelle fermeture. Noémie n’est pas dupe : sa hiérarchie l’éloigne, son visage meurtri dérange, il rappelle trop les risques du métier… Comment se reconstruire dans de telles conditions ? Mais voilà que soudain, les squelettes des enfants disparus vingt-cinq ans plus tôt, enfermés dans un fût, remontent à la surface du lac d’Avalone, au fond duquel dort une ville engloutie que tout le monde semble avoir voulu oublier…
Cartel
Dix ans après La Griffe du chien, Don Winslow revient avec un livre encore plus fort sur la montée en puissance des narco-empires.
2004. Adan Barrera, incarnation romanesque d’El Chapo, ronge son frein dans une prison fédérale de Californie, tandis qu’Art Keller, l’ex-agent de la DEA qui a causé sa chute, veille sur les abeilles dans un monastère. Quand Barrera s’échappe, reprend les affaires en main et met la tête de Keller à prix, la CIA et les Mexicains sortent l’Américain de sa retraite : lui seul connaît intimement le fugitif. La guerre de la drogue reprend de plus belle entre les différentes organisations, brillamment orchestrée par Barrera qui tire toutes les ficelles : la police, l’armée et jusqu’aux plus hauts fonctionnaires mexicains sont à sa solde. Alors que la lutte pour le contrôle de tous les cartels fait rage, avec une violence inouïe, Art Keller s’emploie à abattre son ennemi de toujours. Jusqu’où ira cette vendetta ?
Le roman de la momie
Deux archéologues déchiffrent un papyrus trouvé dans le sarcophage d’une belle Égyptienne : c’est le « Roman de la Momie » (1858) de Théophile Gautier (1811-1872). L’histoire de Tahoser, princesse éprise d’un Hébreu et aimée d’un pharaon… Dans cette fresque colorée et mystérieuse comme une pyramide de la Vallée des Rois, Théophile Gautier, entre histoire et légende, a reconstitué une fascinante histoire d’amour, et l’Égypte antique telle que l’imaginèrent les romantiques, dont il fut le chef de file, avec ses fastes, ses tabous et ses passions… dans le style foisonnant qui était lkamarque de ce maître de la littérature fantastique du XIXe siècle.
L’hermine était pourpre
Quand la justice est plus disposée à ouvrir les parapluies que les portes des prisons…
Assumant le désordre des avocats, le Barreau est une confraternité
Où les robes peuvent cacher les armes
de la vengeance,
Où l’hermine s’ensanglante…
Les « flics » et la basoche s’accorderont toujours sur la blanquette de madame George, payée en renseignements plutôt qu’en espèces. Plus savoureuse, plus précieuse encore pour les enquêteurs, la chance de croiser la meilleure d’entre eux, petite fée exemplaire, maître ès générosité !
Vous aviez demandé la police ? La voici, souvent incomprise, parfois hésitante, ici décisive !
Les Apparences
« À quoi penses-tu ? Comment te sens-tu ? Qui es-tu ? Que nous sommes-nous fait l’un à l’autre ? Qu’est-ce qui nous attend ? Autant de questions qui, je suppose, surplombent tous les mariages, tels des nuages menaçants. » Amy, une jolie jeune femme au foyer, et son mari Nick, propriétaire d’un bar, forment, selon toutes apparences, un couple idéal. Ils ont quitté New York deux ans plus tôt pour emménager dans la petite ville des bords du Mississipi où Nick a grandi. Le jour de leur cinquième anniversaire de mariage, en rentrant du travail, Nick découvre dans leur maison un chaos indescriptible : meubles renversés, cadres aux murs brisés, et aucune trace de sa femme. Quelque chose de grave est arrivé. Après avoir appelé les forces de l’ordre pour signaler la disparition d’Amy, la situation prend une tournure inattendue. Chaque petit secret, lâcheté, trahison quotidienne de la vie d’un couple commence en effet à prendre, sous les yeux impitoyables de la police, une importance inattendue et Nick ne tarde pas à devenir un suspect idéal. Alors qu’il essaie désespérément, de son côté, de retrouver Amy, il découvre qu’elle aussi cachait beaucoup de choses à son conjoint, certaines sans gravité et d’autres plus inquiétantes. Si leur mariage n’était pas aussi parfait qu’il le paraissait, Nick est néanmoins encore loin de se douter à quel point leur couple soi-disant idéal n’était qu’une illusion. Considérée par une critique unanime comme l’une des voix les plus originales du thriller contemporain, Gillian Flynn dissèque ici d’une main de maître la vie conjugale et ses vicissitudes et nous offre une symphonie paranoïaque aux retournements multiples, dans un style viscéral dont l’intensité suscite une angoisse quasi inédite dans le monde du thriller.
L’Empire des Loups
Femme d'un haut fonctionnaire parisien, Anna souffre d'amnésie, d'hallucinations terrifiantes. Une psychiatre lui révèle alors qu'elle a subi une opération de chirurgie esthétique importante. Quand, où, pourquoi, de cela Anna ne se souvient pas… Dans le Xe arrondissement de Paris, deux policiers sont chargés d'élucider les meurtres particulièrement horribles de trois Turques qui travaillaient dans les ateliers clandestins. L'un est un jeune inspecteur quasi débutant, l'autre un vieux routier du district, arraché à sa retraite. Au cœur de l'enquête, « les loups gris », une organisation turque d'extrême droite, mêlée à tous les trafics, des tueurs impitoyables. Leur piste va croiser celle d'Anna qui, petit à petit, retrouve son passé dans les lambeaux de sa mémoire. Un chassé croisé sanglant, plein de bruits et de fureur, où proies et prédateurs, manipulés et manipulateurs se confondent dans les décors funèbres d'un Paris secret et d'un Istanbul de terreur, jusqu'aux confins perdus de l'Anatolie.