Pas l’ombre d’un doute
Wally Carter, c’est le moins qu’on puisse dire, ne suscite guère l’estime autour de lui. Ce séducteur vieillissant engage l’argent de son épouse Ermyntrude. Une ancienne actrice enrichie par de précédents mariages dans de louches affaires avec son voisin et acolyte Harold White. Et subit un chantage pour avoir engrossé une jeune fille du voisinage. Ajoutons que trois hommes dont un prince russe, ou prétendu tel font les yeux doux à la toujours belle Ermyntrude. Les suspects ne manquent donc pas lorsque Wally est abattu d’un coup de fusil, dans son parc. Mais hors de portée de toute arme à feu ! L’inspecteur Hemingway, bien connu des lecteurs de Mort sans atout et Tiens, voilà du poison !, parviendra néanmoins à trouver le coupable, l’arme du crime et la méthode employée.
Le roi du monde
Qui est le Roi du monde ? Avec sa verve coutumière, René Guénon, grand occultiste, nous fait découvrir des trésors d’ésotérisme en s’intéressant à la Grèce, Rome, la Bible, l’Islam ou encore Jésus. Il démontre qu’il existe sur Terre des lieux de pouvoirs, des lieux occultes qui sont des images d’un centre du monde ‘ à la fois géographique et spirituel ‘ dans lequel opère un être mystérieux dont la nature est connue depuis la nuit des temps.
325.000 Francs
Parce qu’il veut vivre aujourd’hui, Bernard Busard, un garçon de vingt-deux ans, est poussé à se battre : la course cycliste, la conquête d’une jeune femme, l’épreuve de force avec une machine. Cet employé d’une usine de jouets jurassienne choisit de fabriquer sans discontinuité, pendant six mois, des carrosses-corbillards en matière plastique. La presse à injecter, avec laquelle il lutte, doit d’abord lui permettre d’acheter et la liberté (un snack-bar, au bord d’une route nationale) et l’amour (Marie-Jeanne Lemercier, lingère trop bien poncée »). Il les lui faut, ces 325 000 francs qui l’imposeront. Mais sera-t-il assez fort pour suivre jusqu’au bout l’engrenage mécanique dont l’obsédante cadence rythme ses jours et ses nuits?
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Pour John Burnet, atteint d’un cancer, le nouveau traitement du docteur Gross relève du miracle. Pourtant, une chose l’inquiète : Gross multiplie inutilement les prises de sang. Horrifié, John apprend que son médecin a vendu ses cellules à BioGen, un laboratoire privé, et qu’il n’en est plus le propriétaire. Plus grave encore, celles de sa fille Alex et de son petit-fils Jamie, qui partagent son patrimoine génétique, appartiennent également à BioGen. Pions déshumanisés d’une bataille scientifique qui les dépasse, John, Alex et Jamie deviennent le gibier d’une chasse à l’homme terrifiante. L’enjeu ? Le contrôle pharmaceutique des gènes de l’humanité, pour des milliards de dollars. Les victimes potentielles ? Nous tous.
Le pays où l’on n’arrive jamais
Depuis sa plus tendre enfance, Gaspard suscite, par sa seule présence, les événements les plus surprenants aussi se méfie-t-on de lui à Lominval. Et voici que survient un enfant aux yeux purs, qui va entraîner Gaspard dans sa quête du Grand Pays, le pays des vagabonds, où palmiers, bouleaux, chênes et pommiers croissent, dans la terre noire, près de la mer… Guidés par un mystérieux cheval pie, les deux amis partent à la poursuite de leur rêve.
Tu ne diras jamais rien
Les premiers attouchements ont eu lieu lorsque j’avais 5 ans. Le premier viol – dans ma robe de communiante, ce fut à 9 ans. Ses yeux ont fixé les miens : Tu ne diras rien. Jamais ! Si tu parles, j’irai en prison. Pola a subi l’enfer jusqu’à ses 19 ans, atrocement seule. Elle n’a jamais dénoncé ce père qui n’en était pas un. Elle s’est tue pendant plus de deux décennies après sa mort. Aujourd’hui, elle raconte son enfance fracassée par cet homme que vénérait l’Allemagne tout entière. Ton père ? Fabuleux ! Inoubliable ! Je l’adore ! Ce refrain, Pola l’a entendu jusqu’à la nausée. La ritournelle des fans prêts à fermer les yeux sur les excès de l’« enfant terrible, qui ne faisait pourtant pas mystère de son attirance pour les mineures. Et c’est parce qu’elle ne pouvait plus supporter cette hypocrisie qu’elle a décidé de parler, de révéler au monde le vrai visage de cet être humain qui n’en respectait aucun.
La laicité à l’épreuve des identités
Dans un contexte de remise en cause de la laïcité de la part d’anti-mouvements culturels et politico-religieux, les éducateurs et pédagogues sont questionnés : doivent-ils réaffirmer la laïcité associée au modèle d’intégration républicain ou bien le réinventer en fonction de nouvelles réalités sociodémographiques et politiques ? Cet ouvrage tente de développer les capacités de réflexion et d’action des professionnels du champ social et éducatif, acteurs clés de l’émancipation laïque.
C’est par la mort tragique d’un homme – retrouvé amputé de certains de ses doigts et orteils – que commence cette aventure. La victime semble être un SDF que les autorités n’arrivent pas à identi?er. Le médecin légiste, Fredrika Nyman, trouve l’a?aire suspecte et prend contact avec Mikael Blomkvist. Bien malgré lui, cette histoire commence à intriguer le journaliste. Des témoins auraient entendu à plusieurs reprises le sans-abri divaguer au sujet de Johannes Forsell, le ministre de la Défense.
Jour sans retour
L’Église ne fait pas de politique et c’est là sa force, affirme dans les années trente le pasteur de la Domkirche de Magdebourg, « le gouvernement dirige les gens dans une direction, l’Église les dirige dans l’autre. C’est une tolérance mutuelle et chacun est libre de parvenir à ses fins ». Son fils pourtant, étudiant en théologie, qui se destine lui aussi à être pasteur, a mieux perçu les dangers de l’époque : « Le problème du nazisme c’est qu’il ne se développe plus désormais en tant que puissance politique ; c’est en train de devenir une religion. Et ils ne tolèreront aucune religion rivale. » Le roman de Kressmann Taylor, révélée récemment par son premier livre, Inconnu à cette adresse, retrace la montée du nazisme en Allemagne et particulièrement la façon dont les partisans de Hitler se sont assurés la mainmise sur l’Église luthérienne autant par la manipulation que par la violence. Le livre repose sur les confidences d’un pasteur, exilé aux États-Unis au début des années quarante, que l’auteur rencontra par l’entremise du FBI. On a par moment l’impression qu’un témoignage authentique aurait été plus efficace qu’une fiction, même inspirée de faits réels, destinée à préparer l’opinion publique américaine à l’entrée en guerre des États-Unis. Mais Jour sans retour narre avec beaucoup de subtilité l’état d’esprit des milieux religieux face à Hitler et analyse remarquablement l’un des aspects fondamentaux du nazisme, sa prétention fanatique à tenir lieu non seulement d’idéologie, mais de religion.
Adieu, mon unique
Le philosophe et théologien Abélard est déjà célèbre lorsqu’il rencontre Héloïse, jeune fille singulièrement intelligente et cultivée. Ses propos audacieux, libres de tout dogmatisme, attirent de toutes parts une foule de clercs, et cristallisent les passions et les haines. Le prestige de cet homme adulé et craint incite le chanoine Fulbert à le choisir comme professeur particulier de sa nièce Héloïse ; mais il est alors loin de se douter que l’échange de savoirs va être réciproque. Ensemble, le professeur et l’élève découvrent l’amour, un amour irrépressible et insatiable, dont la fulgurance est brisée nette par la vengeance cruelle d’un Fulbert humilié, qui décide d’ordonner la castration d’Abélard. De ce terrible supplice naît une dissonance entre les amants : tandis que lui fait acte de repentance et se tourne vers la religion, elle, au contraire, demeure fidèle à son coeur, y compris lorsqu’elle est nommée abbesse au Paraclet. Antoine Audouard choisit de faire raconter ces amours devenus légendaires par Guillaume d’Oxford, disciple loyal d’Abélard et amoureux silencieux d’Héloïse. À travers son regard, nous nous trouvons plongés dans l’ambiance de cette France du XIIe siècle, loin des clichés sur l’obscurantisme du Moyen Âge. Le silence des retraites alterne avec les rumeurs d’un Paris en constante évolution. Un cri pourtant domine : celui d’Héloïse, amoureuse moderne qui assume son désir jusqu’au bout.
L’homme est un dieu en ruine
Teddy a vingt ans lorsqu’il s’enrôle en 1940 comme pilote de bombardier. Vite promu commandant d’Halifax, lui et son équipage vont connaître quatre années d’horreur et d’héroïsme où chaque mission risque d’être la dernière. Il va pourtant vivre jusqu’à plus de quatre-vingt-dix ans sans jamais complètement accepter l’idée d’avoir survécu et avec une obsession : ne plus faire de mal à personne. Le formidable pilote va donc épouser celle qui l’attendait, devenir père puis grand-père tout en se frayant un chemin au milieu des périls et des progrès du XXe siècle. Mélangeant les genres avec maestria : roman de guerre et roman sociétal, passant avec virtuosité du futur au passé, des larmes aux rires, Kate Atkinson signe un roman éblouissant où l’ambition littéraire n’altère jamais l’empathie de l’auteur pour ses inoubliables personnages.
Ce matin j’ai décidé d’arreter de manger
Je tiens depuis deux mois. J’ai déjà perdu presque dix kilos. Il faut que tout ce que j’avale dans la journée tienne dans un bol. On peut y mettre une tranche de jambon, trois haricots verts et un yaourt. Si le contenu dépasse le bol, c’est une catastrophe. Et je ne sais plus où j’en suis. » Justine raconte comment, à 14 ans, elle a commencé un régime « pour être belle » et a été prise dans une spirale infernale qui lui a fait perdre 36 kilos. Hospitalisée, à bout de forces, Justine est nourrie à l’aide d’une sonde pendant des mois, mais elle rechute, plusieurs fois. La boulimie prend le relais de l’anorexie. Epuisée physiquement et fragilisée psychologiquement, elle doit interrompre sa scolarité. Aujourd’hui, à 17 ans, Justine a retrouvé l’espoir et l’équilibre. Elle témoigne pour que cesse l’horrible dictature de la minceur et lance un cri d’alarme contre ceux qui érigent l’anorexie en valeur morale. C’est une jeune fille courageuse qui combat désormais pour la vie des autres adolescents.
Un beau mariage
Le domaine de Sorristown, en Irlande, pourrait être un paradis sur terre : les hommes y sont beaux, les femmes charmantes et vertueuses. Le temps s’écoule en douceur entre les parties de chasse, les conversations piquantes et les cocktails autour de la cheminée ; Depuis onze générations, les Sorrier habitent Sorristown. Autrefois, les mâles de la lignée étaient militaires ; aujourd’hui, ils sont oisifs et heureux. Roguey et Jer Sorrier ont une sœur : Maeve. Une fille douce, noble, épatante. Deux frères et une sœur qui sont un exemple d’entente familiale et s’aiment comme on ne peut que s’aimer quand on est irlandais, propriétaire terrien et amateur de thé. Un événement se prépare à Sorristown : Maeve doit épouser le Major Rowland Arthur Fountain, l’homme le plus populaire du comté de Westcommon. Quelle fête ! Tout est prêt pour ce mariage voué au grand bonheur. Mais voilà, il y a Mary, la demoiselle d’honneur de Maeve, accompagnée de sa chienne, Mme Pompette, qui débarque à Sorristown comme une boule dans un jeu de quilles. Mary est non seulement une Anglaise séduisante, frondeuse et insolente, mais en plus elle av tomber amoureuse du futur mari de Maeve. Elle n’a que quelques jours pour le séduire avant l’union fatale. Et, de mémoire d’Irlandais, on n’avait pas vu depuis longtemps une telle chasse à courre, aussi haletante, drôle et pleine de rebondissements.
Chamelle
D’un côté, le désert qui avance. De l’autre, la guerre qui menace. Au village, le puits s’assèche, le bétail meurt. Il ne reste plus à Rahne qu’à partir à la tête de tous les siens, dont sa dernière-née, la petite Shasha. Avec, pour seule escorte, une chamelle. Et un seul but, trouver de l’eau. Mais chercher la bonne route ne revient-il pas toujours à se tromper ? Ce sont les cohortes de réfugiés dans les lieux désolés de la planète qui ont inspiré à Marc Durin-Valois l’exode de cette famille, désemparée et vibrante, cherchant à survivre. Alors que dans la fournaise du désert, d’une beauté figée et minérale, se poursuit le ballet fantomatique des populations déplacées, des gardes prétoriennes et des bandes de pillards. Évocation épique de l’ailleurs et des damnés du monde, cette immense parabole sur l’errance célèbre par-dessus tout la puissance de l’amour d’un père pour sa fille. Un roman-univers.
Lou
D’une grande beauté, d’une intelligence supérieure, Lou Andreas Salomé, née à Saint-Pétersbourg en 1861, a été l’une des célèbres séductrices de son temps. Nietzsche, Rainer Maria Rilke en ont été follement épris, Freud a succombé à son charme. L’étonnant est que, si elle aimait les hommes et leur compagnie, elle n’a pas toléré, avant trente-cinq ans, qu’ils l’approchent physiquement. Ce qui, loin de les décourager, les rendait, comme Nietzsche, fous de désir. Curieusement, bien que des milliers de pages aient été consacrées à Lou dans toutes les langues, ce qu’il faut bien appeler cette infirmité est à peine effleurée, jamais élucidée. C’est un trou noir. Françoise Giroud avance à ce sujet une hypothèse, qui éclairerait le mystère de cette chasteté frénétique. Lou s’est largement rattrapée plus tard, gourmande de « festins d’amour » jusqu’à la fin de sa vie, mais toujours avec des hommes sensiblement plus jeunes qu’elle.
The best of Adam Sharp
On the cusp of turning fifty, Adam Sharp likes his life. He’s happy with his partner Claire, he excels in music trivia at quiz night at the local pub, he looks after his mother, and he does the occasional consulting job in IT. But he can never quite shake off his nostalgia for what might have been: his blazing affair more than twenty years ago with an intelligent and strong-willed actress named Angelina Brown who taught him for the first time what it means to find—and then lose—love. How different might his life have been if he hadn’t let her walk away? And then, out of nowhere, from the other side of the world, Angelina gets in touch. What does she want? Does Adam dare to live dangerously?
Les hommes et les femmes
Un homme, une femme, tous deux passionnément engagés dans les débats et les combats du temps : la romancière du Bon Plaisir, le philosophe des Aventures de la liberté. Entre eux, un magnéto-phone, et le plus vieux sujet du monde : l’amour et son cortège, la conquête, la séduc-tion, le désir, la jalousie, le couple, le désamour, la rupture. L’une est convaincue que le féminisme a radicalement modifié les relations amoureuses ; l’autre, sceptique, affirme l’irréductibilité des univers masculin et féminin. Mais si le débat est parfois vif, l’amitié, la complicité ne perdent jamais leurs droits, faisant de cet entretien d’un été une véritable fête pour l’intelligence. Et une authentique réflexion – aussi, sur ce que sont devenues les relations entre hommes et femmes, « en songeant à toutes celles et à tous ceux qui ne savent plus très bien ce qu’aimer veut dire.
Un parfum de paradis
Pourquoi le corps de Khalil Ahmed Jâber a-t-il été retrouvé, nu, au milieu d’un tas d’ordures, en plein centre de Beyrouth ? Pourquoi ce modeste fonctionnaire avait-il quitté son domicile et disparu trois semaines avant sa mort abominable ? Intrigué par ce fait divers, dérouté par les rumeurs qu’il suscite, un journaliste enquête et rassemble les témoignages. La veuve prend la parole, puis un ingénieur, une concierge, un éboueur, un médecin légiste, un étudiant fedayin racontent chacun à leur tour ce qu’ils ont sur le cœur, que cela ait ou pas un rapport direct avec le crime. Car qui pourrait affirmer qu’une atrocité n’est pas liée à une autre dans une ville où les guerres ne cessent de se succéder ? Avec empathie, tendresse et douleur, Elias Khoury raconte la tragédie d’un peuple et écrit le roman de Beyrouth, ville martyre transformée en décombres sur lesquels plane le souvenir des temps de paix, comme un parfum de paradis.
1001 conseils de maman de 1 an à 3 ans
Mais comment font les autres ? Cette question, toutes les jeunes mamans se la posent vingt fois par jour. Oui, comment font les autres pour assurer le quotidien : courses, ménage, repas ? Pour empêcher bébé de faire bêtise sur bêtise ? Pour le convaincre de manger ou d’aller au lit ? Et surtout, comment font-elles pour ne pas craquer ? Cet ouvrage propose 1001 trucs, conseils et solutions pour que les petits soucis soient vite réglés et que les jeunes parents profitent du meilleur de ce que leur bambin peut leur offrir.
La guerre sainte d’al-Hajj Umar
Al-Hajj Umar Tal, connu dans la littérature sous le nom d’El Hadj Omar, est une des figures dominantes de l’histoire ouest-africaine au XIXe siècle.
Le droit vote des actionnaires
L’attribution du droit de vote aux assemblées des sociétés anonymes est gouvernée par un principe de proportionnalité à l’apport, qui ne s’explique que si l’on admet la nature subjective du droit. Confirmation en est donnée par les hypothèses de privation du droit de vote : loin d’annoncer l’existence d’un principe d’interdiction du vote de celui qui se trouve en conflit d’intérêts avec la société, le caractère limitatif des hypothèses de privation édictées par le législateur démontre la validité de principe du vote dit » intéressé « . Les éléments de qualification tirés de l’exercice du droit ne remettent pas en cause l’analyse subjective d’une part, l’exercice du droit a un caractère facultatif ; d’autre part, cet exercice n’est pas finalisé. La notion d’intérêt social n’a pas, en effet, de rôle à jouer lorsqu’à l’assemblée l’actionnaire détermine le sens de son vote ; elle n’intervient que dans le cadre du contrôle opéré par le juge, et l’analyse de la jurisprudence fait alors apparaître que la dualité des critères de l’abus, tels qu’ils ont été déterminés par le juge, témoigne de l’absence de finalité attachée à l’exercice du droit. La qualification de droit subjectif ainsi rétablie permet d’ajuster la portée du déclin du droit de vote de l’actionnaire observé par certains auteurs : s’il est vrai que le droit de vote n’est pas appelé à jouer un rôle déterminant dans la définition de la notion d’actionnaire, en revanche le recul du droit de vote au profit d’autres prérogatives de l’actionnaire a été exagéré. L’affirmation de la nature subjective du droit de vote permet, surtout, une restauration du régime juridique de la prérogative, en rétablissant tout d’abord le principe de proportionnalité dans sa plénitude. Elle permet, en outre, de développer les utilités du droit, autour d’un principe de liberté rénové. Elle permet, enfin, de mettre en lumière la valeur qui s’attache au droit de vote en tant que tel, et dès lors, d’envisager la circulation de cette valeur.
Glass Sword
Mare Barrow a le sang rouge, comme la plupart des habitants de Norta. Mais comme les seigneurs de Norta, qui se distinguent par leur sang couleur de l’argent, elle possède un pouvoir extraordinaire, celui de contrôler la foudre et l’électricité. Pour les dirigeants de Norta, elle est une anomalie, une aberration. Une dangereuse machine de guerre. Alors qu’elle fuit la famille royale et Maven, le prince qui l’a trahie, Mare fait une découverte qui change la donne : elle n’est pas seule. D’autres Rouges, comme elle, cachent l’étendue de leurs pouvoirs. Traquée par Maven, Mare fait face à sa nouvelle mission : recruter une armée, rouge et argent. Aussi rouge que l’aube, plus rapide qu’un éclair d’argent. Capable de renverser ceux qui les oppriment depuis toujours. Mais le pouvoir est un jeu dangereux, et Mare en connaît déjà le prix.
Endgame l’appel
ENDGAME EST UNE REALITE. ENDGAME A COMMENCE. Douze jeunes élus, issus de peuples anciens. L’humanité toute entière descend de leurs lignées, choisies il y a des milliers d’années. Ils sont héritiers de la Terre. Pour la sauver, ils doivent se battre et résoudre la Grande Enigme. Si aucun n’y parvient, nous sommes tous perdus. Ils ne possèdent pas de pouvoirs magiques, ils ne sont pas immortels, mais ils sont entraînés !
Traîtrise, courage, amitié, chacun suivra son chemin, selon sa personnalité, ses intuitions et ses traditions. Cependant, il n’y aura qu’un seul vainqueur. Ce qui sera, sera.
Au plaisir de Dieu
En hommage à la mémoire de son grand-père, symbole de la tradition, contraint de s’éloigner à jamais de la terre de ses ancêtres, le cadet d’une vieille famille française enfermée dans l’image du passé raconte ce qui a été et qui achève de s’effondrer. Le berceau de la tribu, le château de Plessis-lez-Vaudreuil, est au centre de cette longue chronique qui embrasse, depuis les croisades jusqu’à nos jours, l’histoire du monde, du pays, du clan de tout ce que la lignée a incarné et en quoi elle a cru, et qui s’est peu à peu effrité. Un mariage d’amour et d’argent, les idées contemporaines et subversives, les livres, les mœurs nouvelles ouvrent successivement des brèches dans la forteresse de la tradition. L’histoire du XXe siècle, avec ses situations paradoxales, précipite la mutation et la décadence d’une famille qui avait su, à travers tous les cataclysmes, maintenir ses privilèges et conserver son charme.
Mission Londres
Fraîchement nommé ambassadeur de Bulgarie à Londres, Varadine Dimitrov est bien décidé à remettre de l’ordre dans sa grande maison et à apprendre à tous ses subordonnés les manières de la « vieille Europe s’ils veulent rester en poste ! Ceux-ci ne lui rendent pas la tâche facile : Soufflov, le cuisinier, accepte d’abriter dans le congélateur de l’Ambassade des canards que tous les habitants de Londres recherchent. Dévorina Ploucova, épouse d’un homme politique influent, exige pour son concert la présence d’Elizabeth II ! Heureusement, Varadine peut compter sur Katia, la jeune étudiante au profil de Lady Di et Famous Connections, l’agence d’interim qui loue les services de sosies de personnalités vivantes ou mortes. Sans épargner les Occidentaux, Alek Popov évoque les moeurs de ses concitoyens avec un cynisme qui se mêle à une intense jubilation. Situations burlesques, rebondissements inattendus et dialogues crus confèrent à Mission Londres les qualités d’un roman d’espionnage. Son récit possède l’énergie et la lucidité d’un pamphlet.
Notre siècle
4ème de couverture de ce volume précis de L’Histoire de France son la direction de Jean Favier : Un Français né au début de ce siècle aura connu deux guerres mondiales d’une durée jamais atteinte depuis celles de la Révolution et de l’Empire, ainsi qu’une série de conflits coloniaux. Surtout, il aura vécu un désastre auquel seuls les lointains souvenirs de la guerre de Cent Ans peuvent être comparés: la défaite de 40 et les drames qui ont suivi… Il aura subi au moins deux crises économiques majeures qui ont remis en cause des acquis qu’il croyait définitifs. Il aura vu se succéder quatre systèmes politiques (dont l’un supprima la démocratie), aura assisté à deux, sinon à trois, crises de régimes, à cinq ou six alternances avec la mise en chantier de vastes programmes de réformes; il aura été le témoin de constantes divisions et de guerres civiles larvées. Faut-il enfin souligner combien son niveau et son mode de vie ont évolué, combien ses repères culturels et affectifs se sont altérés et transformés? Notre siècle est bien celui du changement. Du changement accepté d’abord, du changement souhaité ensuite parce que perçu comme nécessité: pour la première fois dans l’Histoire, le désir de modernité l’a emporté en France sur l’attachement aux valeurs permanentes. Il ne suffit pourtant point d’énoncer ces évidences, encore faut-il _ et c’est là le privilège de l’historien _ savoir distinguer la lame de fond de l’écume et donner un sens à ce que la nation a vécu mais que les Français n’ont pas tous, loin de là, perçu de la même façon. Né en 1918, professeur émérite à l’université de Paris-X et président de la Fondation nationale des Sciences politiques, René Rémond est le maître incontesté de l’histoire politique contemporaine. Jean-François Sirinelli, qui a rédigé les chapitres d’histoire culturelle du présent volume, né en 1949, est professeur à l’université de Lille-III et est spécialiste de l’histoire politique et socioculturelle de la France du XXe siècle.
Contre bonne fortune…
Rothschild. Un nom qui évoque la puissance industrielle, le pouvoir financier par-delà les frontières, le faste, mais aussi les épreuves. Car tout n’est pas forcément rose, quand on s’appelle Rothschild. Juifs pour la droite, capitalistes pour la gauche, même si on les trouve sympathiques, ils demeurent des pestiférés » qui font, contre bonne fortune, bon cœur ! Derrière le mythe, c’est la vie d’un homme, Guy de Rothschild, avec une famille, des collaborateurs, la guerre et ses humiliations, la charge de la célèbre banque de la rue Laffitte, l’amitié avec Georges Pompidou. Vus de près, les Rothschild, comme les agents de police, sont de braves gens. Ils n’affichent aucune morgue et remplissent sagement leurs obligations.
La fée carabine
Si les vieilles dames se mettent à buter les jeunots, si les doyens du troisième âge se shootent comme des collégiens, si les commissaires divisionnaires enseignent le vol à la tire à leurs petits-enfants, et si on prétend que tout ça c’est ma faute, moi, je pose la question : où va-t-on ?’ Ainsi s’interroge Benjamin Malaussène, bouc émissaire professionnel, payé pour endosser nos erreurs à tous, frère de famille élevant les innombrables enfants de sa mère, cœur extensible abritant chez lui les vieillards les plus drogués de la capitale, amant fidèle, ami infaillible, maître affectueux d’un chien épileptique, Benjamin Malaussène, l’innocence même (‘l’innocence m’aime’) et pourtant… pourtant, le coupable idéal pour tous les flics de la capitale.
A mon frère qui n’est pas mort
Le comédien et chanteur Philippe Léotard ne se laisse pas oublier. Sa voix de râpe et de scie, son visage raviné, ses yeux bleus, ses blessures. Cet homme, disparu le 25 août 2001, n’est pas mort : du moins, pas dans nos mémoires. François Léotard, dans un livre déchirant et personnel, apostrophe le frère perdu, mène l’enquête à mi chemin entre la biographie et la lettre, l’amour et le chagrin, la pudeur et l’impudeur.
L’adolescent trop brillant, le ministre de la défonce. le clown suicidaire qui parlait aux enfants et à toutes les femmes, le comédien sur les tréteaux en 1968 ou l’acteur primé qui perdait son César, l’amant quitté, le père fugueur, le compagnon à la mélancolie alcoolisée d’un Coluche ou d’un Patrick Dewaere, l’amoureux des mots, l’homme libre jusqu’à se brûler, l’homme qui s’échappe toujours. Il était tout cela à la fois. L’auteur nous dévoile ici l’essentiel : Il avait inversé sa vie. Il avait commencé comme un grand et vers la fin, il avait écrit avec son doigt sur le sable : j’ai mis tant de temps à devenir enfant.
Alma Mahler ou l’art d’être aimée
Tu n’as désormais qu’une profession : me rendre heureux. Gustav Mahler demande à Alma Schindler de renoncer à toute ambition personnelle. Elle l’aime. Elle accepte. Elle épouse le grand compositeur. Peu douée pour l’abnégation, cette femme belle, jeune, talentueuse, promise à un brillant avenir de musicienne, se révolte. Frustrée, elle devient cruelle. Mahler lui vole sa vie. Il le paiera cher. Il mourra de l’avoir trop aimée. Après Mahler, d’autres grands créateurs viennent se jeter dans les filets de cette sirène viennoise qui exerce désormais sur les hommes l’empire qu’elle n’a pu exercer sur son art Oskar Kokoschka, le peintre expressionniste ; Walter Gropius, l’architecte fondateur du Bauhaus J écrivain Franz Werfel. Elle aime ces hommes, mais elle les brise.
La Côte d’Ivoire aujourd’hui
Partez à la découverte de la Côte d’ivoire grâce à ce guide de voyage qui vous racontera à la fois l’histoire, la sociologie et la géographie du pays. Richement enrichis d’images et de cartes.
A l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie
Dans ce premier tome d’une trilogie autobiographique consacrée au sida, Hervé Guibert raconte son existence depuis qu’il a été contaminé par le virus, les progrès insidieux de la maladie, le cruel espoir et la déception causés par les promesses d’un ami, Bill, de lui sauver la vie. Paradoxalement, le vrai ami, dans ce récit, n’est pas Bill (celui auquel le titre fait référence) mais Muzil, un philosophe réputé et plus âgé, également homosexuel, qui meurt du sida, préfigurant la mort à venir du narrateur. Bill promet à Guibert qu’il va lui permettre de bénéficier d’un miraculeux traitement venu des États-Unis. De même que je n’avais avoué à personne, sauf aux amis qui se comptent sur les doigts d’une main, que j’étais condamné, je n’avouai à personne, sauf à ces quelques amis, que j’allais m’en tirer, que je serais, par ce hasard extraordinaire, un des premiers survivants au monde de cette maladie inexorable Le remède miracle n’existe pas et Guibert est abandonné par Bill. Au-delà d’un témoignage poignant et dramatique sur le sida, l’amitié et la mort, ce roman frappe par la force et la beauté de son écriture, dans une évidente violence contenue.
Plume à la main ou caméra au poing, Hervé Chabalier couvre toutes les guerres depuis plus de trente ans. Dans ce livre, il a choisi de raconter la sienne, contre l’alcool. Les drames d’une vie, ses succès et ses belles aventures, l’envoûtement et le dégoût provoqués par cette maîtresse insatiable et destructrice, ses défaites et sa victoire sur lui-même. Un récit intime, mais aussi le journal de bord très concret d’une cure réussie. Ce témoignage se lit comme un immense cri d’espoir offert à toutes celles et ceux que.
Antoine et Cléopatre
Réédition L’amour d’Antoine et de Cléopâtre est un thème de prédilection. De ces interprétations légères et parfois même irrévérencieuses, que doit retenir l’Histoire ? Comment nier l’extraordinaire séduction d’une Cléopâtre, reine d’Egypte, adorée par son peuple comme Aphrodite-Isis, qui a su charmer César puis Antoine ? Comment nier la force vitale d’Antoine qui aimait se faire représenter en Hercule? Mais l’un et l’autre furent marqués avant tout par leurs ambitions et leur soif de pouvoir. Comment ne pas soupçonner dessein et habileté politiques dans les amours de Cléopâtre qui se battra jusqu’au dernier moment pour l’indépendance de l’Egypte ? Comment ne pas être fasciné par la carrière politique d’Antoine qui mourra d’avoir voulu s’affirmer comme successeur de César contre Octave, l’héritier officiel? Paul M. Martin, professeur de langue et littérature latines à l’université Paul Valéry de Montpellier, a publié notamment Tuer César ! (Complexe, 1988).
Un monde à l’envers
Ce que je raconte dans ces pages est rigoureusement exact. J’espère que vous les aurez lues, que vous ne vous contenterez pas de ce que vous aurez cru en connaître par des citations tronquées ou des comptes rendus fallacieux, ou, pis encore, par ce qu’on sera venu vous en rapporter. » Parfois, l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours finit par se perdre lui-même de vue. Catherine ALLÉGRET
Vipère au poing
Vipère au poing », c’est le combat impitoyable livré par Jean Rezeau, dit Brasse-Bouillon, et ses frères, à leur mère, une femme odieuse, qu’ils ont surnommée Folcoche. Cri de haine et de révolte, ce roman, largement autobiographique, le premier d’Hervé Bazin, lui apporta la célébrité et le classa d’emblée parmi les écrivains contemporains les plus lus.
La grande ceinture
La grande ceinture, ce n’est pas la Corse comme le rêve la petite Frédérique, surtout par un hivers pareil. Juju, ivrogne pittoresque s’y promène pourtant sous un soleil de son imagination. Un gangster traqué fait de Juju son chien fidèle. C’est le début, pour Juju d’une amitié maladroite qui bouleverse sa vie, c’est aussi la découverte d’un certain luxe. Comment réagira-t-il devant ces horizons nouveaux ? Histoire d’hommes , violente et pleine d’humour, La grande ceinture n’en est pas moins toute imprégnée de poésie.
La traversée
La maladie qui m’a conduit à la réanimation m’a amené plus loin que la réa, bien au-delà du cap Horn, dans ce qu’il convient d’appeler une expérience de mort approchée.Au cours de cette traversée, j’ai vu et entendu toutes sortes de choses. Des monstres, des anges, des paysages et des visages, du vide et du trop-plein, de la compassion, de l’horreur et de l’amour. Aux prises avec un bouleversement constant du temps et de la durée ; quand les jours et les nuits n’avaient plus aucun sens, aucune construction ; lorsque je perdais tout repère ; lorsque je revoyais des moments de ma vie ancienne et de ma vie à venir. Lorsque deux Moi-même s’affrontaient en un dialogue permanent, quand l’un de ces deux Moi disait :. – Tu vas mourir, laisse aller, c’est foutu, tandis que l’autre Moi répliquait :. – Non, bats-toi, il faut vivre.
Ombres chinoises
Un an après la parution des Habits neufs du président Mao, Simon Leys est retourné vivre en Chine pendant six mois. Ces Ombres chinoises donnent tout leur relief à la propagande, aux récits naïfs ou intéressés des touristes qui encombrent la presse et l’édition. Ce n’est évidemment pas aux maoïstes occidentaux, ces ennemis du peuple chinois, ni aux ministres UDR qu’on peut demander de parler de la Chine.; comme disait Hegel ces gens-là savent ce qu’ils taisent autant qu’ils parlent de ce qu’ils ignorent. Simon Leys a suivi le conseil de Lu Xun : Aussi s’il se trouvait aujourd’hui quelque étranger qui, tout en ayant été admis à s’asseoir au banquet chinois, n’hésiterait pas à vitupérer en notre nom contre la présente condition en Chine, voilà ce que j’appellerais un homme vraiment honnête, un homme vraiment admirable.
Dictionnaire Allemand
Une pédagogie adaptée aux jeunes apprenants :80 000 mots, expressions et exemples ;Un vocabulaire sélectionné en fonction des programmes scolaires ;Des exemples pour situer chaque mot en contexte et ainsi faciliter leur utilisation. Un dictionnaire facile à consulter et simple à utiliser :Des indications claires, sans codes, ni abréviations ;Une présentation en deux couleurs pour bien différencier les informations.
Blonde attitude
Blonde comme les blés et belle à se pâmer, l’excentrique et sexy Julie Bergdorf- richissime héritière des magasins de luxe du même nom – a vraiment tout pour plaire. Quotidiennement entourée d’une meute d’admiratrices, cible privilégiée des magazines people et déesse incontestée des boîtes de nuit fashion et autres restaurants huppés, la lolita de la mode règne en maîtresse absolue sur la toute-puissante jet-set new-yorkaise. Seul hic, mademoiselle est célibataire. Et dans les quartiers hype où le chic du chic consiste à se pavaner au bras de son fiancé, cette situation relève de l’impardonnable faute de goût. Lancée à l’assaut du MP – Mari Potentiel -, la Princesse de Park Avenue saura-t-elle trouver chaussure à son pied ?
Rapt de nuit
Tess a 9 ans lorsque sa sœur aînée Phoebe est enlevée, violée et étranglée. Sur son témoignage, le coupable est immédiatement arrêté, jugé, puis exécuté. Vingt ans plus tard, un test révèle que son ADN n’est pas celui retrouvé sur Phoebe. Traumatisée à l’idée d’avoir pu faire condamner un innocent, Tess décide de faire toute la lumière sur cette affaire. Au risque de revivre le cauchemar qui a bouleversé sa vie et passer pour le suspect principal du meurtre de sa sœur.
Servitude et Grandeur militaires
Servitude et grandeur militaires est à la fois un roman et une réflexion autobiographique sur le métier militaire, que Vigny a exercé jusqu'à trente ans. La fiction s'incarne dans trois nouvelles, où les aventures, la tension, le pathétique mènent à la philosophie : « Une fable qu'il faut inventer assez passionnée, assez émouvante pour servir de démonstration à l'idée », écrit Vigny, qui apparaît, dans ces trois histoires de passion et d'émotion, tour à tour comme un aristocrate, un soldat, un poète, un styliste, un penseur.
Minute, papillon !
C’est l’histoire de Rose, 36 ans, mère célibataire, une femme dévouée qui a toujours fait passer les besoins des autres avant les siens. Après avoir perdu son père et son emploi, la jeune femme apprend que Baptiste, son fils unique de 18 ans, quitte la maison. Son monde s’effondre. Cette ex-nounou d’enfer est alors contrainte d’accepter de travailler comme dame de compagnie pour une vieille dame riche et toquée, Colette. Et si, contre toute attente, cette rencontre atypique allait l’aider à se réconcilier avec elle-même et faire face à son passé ?
La petite fille de Monsieur Linh
C’est un vieil homme debout à l’arrière d’un bateau. Il serre dans ses bras une valise légère et un nouveau-né, plus léger encore que la valise. Le vieil homme se nomme Monsieur Linh. Il est seul désormais à savoir qu’il s’appelle ainsi. Debout à la poupe du bateau, il voit s’éloigner son pays,celui de ses ancêtres et de ses morts, tandis que dans ses bras l’enfant dort. Le pays s’éloigne, devient infiniment petit, et Monsieur Linh le regarde disparaître à l’horizon, pendant des heures, malgré le vent qui souffle et le chahute comme une marionnette.
Les anonymes
Washington. Quatre meurtres aux modes opératoires identiques. La marque d’un serial killer de tout évidence. Une enquête presque classique donc pour l’inspecteur Miller. Jusqu’au moment où il découvre qu’une des victimes vivait sous une fausse identité. Qui était-elle réellement? Et ce qui semblait être une affaire banale va conduire Miller jusqu’aux secrets les mieux gardés du gouvernement américain.
Le Montespan
Au temps du Roi-Soleil, avoir sa femme dans le lit du monarque était pour les nobles une source de privilèges inépuisable. Le jour où Louis XIV jeta son dévolu sur Mme de Montespan, chacun, à Versailles, félicita le mari de sa bonne fortune. C’était mal connaître Louis-Henri de Pardaillan, marquis de Montespan… Gascon fiévreux et passionnément amoureux de son épouse, Louis-Henri prit très mal la chose. Dès qu’il eut connaissance de son infortune, il orna son carrosse de cornes gigantesques et entreprit de mener une guerre impitoyable contre l’homme qui profanait une union si parfaite. Refusant les honneurs et les prébendes, indifférent aux menaces répétées, aux procès en tous genres, emprisonnements, ruine ou tentatives d’assassinat, il poursuivit de sa haine l’homme le plus puissant de la planète pour tenter de récupérer sa femme…